On se jette au cou de Gaetan Roussel

Les effets graphiques des luminaires matriçables : points d’interrogation et EclPanel TWC jouent les mêmes harmonies de couleurs chaudes.

L’équipe technique de Gaëtan Roussel, un des artistes de variété les plus connus de la scène française, s’il fallait encore le présenter, nous a accueillis à l’espace Jean-Marie Poirier de Sucy-en Brie, pour une interview sur la tournée album « Est-ce que tu sais ».

L’équipe technique son lumière de la tournée avec de gauche à droite : Eli Druez (assitant plateau lumiere), Remi Katan (ingé son retour), Malik Malki (ingé face), Fabien Lemestre (regisseur), Laurent Thauvin (Backline), Vincent Lérisson (Eclairagiste).

Aux manettes on retrouve deux des plus fidèles collaborateurs du chanteur. Vincent Lérisson à la lumière, avec lequel il travaille depuis la tournée de son premier album solo, “Ginger”, et Malik Malki au son façade, complices depuis une reprise de l’album “Plaies et Blessures” d’Alain Bashung aux Francofolies, il y a dix ans.

Comme Malik le résume simplement, « On s’est dit, pourquoi ne pas travailler ensemble. Ça s’est bien passé et donc il m’a embarqué ». Tiens ça sonnerait bien comme du Gaëtan Roussel.

Une lumière sensible avec un petit accent

Le design met en valeur le point d’interrogation qui figure sur la pochette de l’album et une matrice de panneaux soft light à contre.
On y retrouve la patte Vincent Lérisson, c’est-à-dire de la rythmique, une lumière vivante et une envie d’envoyer les faisceaux dans le public comme pour faire entrer les spectateurs dans un autre univers. Envie partagée puisque Vincent nous confie que l’artiste et les musiciens aiment bien voir le public.
Quand on lui demande justement de décrire son style de designer lumière il avoue lui-même qu’il a du mal à le définir sinon comme une démarche personnelle et instinctive.


A gauche, Vincent Lérisson, concepteur lumière et scénographe de Gaëtan Roussel (à droite).

L’ambiance est parfois très épurée et intimiste grâce à quelques douches originales sur les artistes. La lumière se fait alors discrète et l’ambiance devient enveloppante comme la voix caressante du chanteur. Puis dans un élan électrique, un superbe mur de panneaux soft light à leds relance la mécanique pour booster l’émotion au top. C’est un art de véhiculer les envies et la vision de l’artiste. Les fans apprécient.



Le kit de la tournée est scindé en deux : « il y a l’équipement qui nous suit et celui de la fiche technique que je communique aux différentes salles et qui nous attend sur place », explique Vincent. « C’est une tournée des SMAC, donc j’ai spécifié 10 spots, 8 washs et 1 strobe sur place. Dans le camion, on transporte 5 points d’interrogation liés à la scénographie, le mur de 40 panneaux Prolight EclPanel TWC 800 de contre, 4 wash Spiider pour les latéraux et 8 MegaPointe fournis par B-Live. »


La scénographie fait écho à la pochette de l’album

Point d’interrogation côté diffusant, relié à un MediaSpinner Robe qui lui permet de faire volte-face.

SLU : Comment as-tu construit la scénographie ?

Vincent Lérisson : A l’origine, Gaétan souhaitait qu’un visuel de point d’interrogation apparaisse sur scène en référence à la pochette de son album. Ensuite, j’ai étudié le cahier des charges avec l’équipe de production afin de tout prendre en compte, car je veille toujours à rester réaliste afin que l’artiste ne soit pas déçu.
Sur cette base, j’ai contacté l’équipe de MECAoctet à laquelle je fais appel depuis 2012 car j’introduis souvent une part de machinerie dans mes créations. Je m’entends bien avec l’Ecu et ses deux associés Julien Bodart et Louis Perrin.
Ils ont fabriqué le chassis des 5 points d’interrogation et installé les deux types de surface qui les recouvrent : miroir côté pile pour renvoyer les faisceaux et diffusant côté face pour éclairer et animer la scène. Ensuite c’est B-Live qui a assuré l’intégration les sources leds.


MECAoctet est une entreprise française située à Pechbondieu et dont l’équipe est composée de Philippe « L’Ecu » Ducouret, Louis Perrin et Julien Bodard. Ils sont spécialisés dans le développement de solutions d’asservissement de décor et machinerie pour le spectacle vivant comme ils se définissent eux-mêmes sur leur compte Facebook.

L’accroche des MediaSpinner reliés aux points d’interrogation dont on voit ici le côté miroir.

Ensemble avec Vincent Lérisson, ils ont développé un châssis en aluminium thermolaqué noir mat en forme de point d’interrogation avec une face miroir (dibond) d’un côté et une face plexi diffusante de l’autre.

B-Live a ensuite pris le relais, par l’intermédiaire de Sébastien Sacco, pour y intégrer un système d’éclairage Flex LED RGBW décomposé en 8 blocs contrôlables. L’idée étant de créer une identité visuelle plus globale avec le fond de scène.

Le tout a été positionné sur un MediaSpinner 50AT Robe que Vincent Lérisson avait déjà fait modifier pour y intégrer deux prises RJ45 supplémentaires. Les cinq éléments finaux sont donc capables de tourner sur eux-mêmes à 440° et peuvent être commandés en DMX.


Parfois les points d’interrogation s’allument de manière rythmée, parfois ils s’éteignent pour se faire discrets ou n’en mettre qu’un seul en valeur sur les cinq. Vincent joue également avec leur face miroir pour refléter les faisceaux des projecteurs du pont de face et dynamiser encore plus l’espace. Ils peuvent également être éclairés en couleur afin de ressortir sur le puissant mur de Panels de contre et produire des effets de moirage.


Quand la face miroir des points d’interrogation renvoie les multiples faisceaux des Mac Quantum Spot, l’effet est particulièrement chatoyant.

SLU : Ce sont bien des Elidy qui sont accrochés sous les points d’interrogation ?

Vincent Lérisson : Effectivement. De fil en aiguille dans l’élaboration de ces luminaires, on s’est dit que ça serait bien de les introduire dans le kit pour créer des ambiances différentes comme sur le titre « Tu ne savais pas » ou bien d’éclairer le guitariste au début du titre « Cracher nos souhaits » et d’une manière générale les utiliser en douche sur chaque musicien. »

Un des panneaux led semi-transparent Elidy, accroché sous un point d’interrogation, en position douche sur musicien.

Le Elidy côté pile montre son alimentation-driver.

Les Elidy fabriqués par Ereimul sont dotés de 25 leds de 3 W, en lumière chaude 2700K, contrôlables individuellement, associées à une optique 8° pour produire des faisceaux serrés.

Des panneaux Prolights brillants et malins

Une immense matrice composée de 40 panneaux EclPanel TWC Prolights habille le fond de scène sur une surface totale de près de 39 m2.

Les panneaux Prolights matriçables montrent ici encore toute leur capacité à créer des ambiances différentes

SLU : Comment est née l’idée de la matrice de panneaux à contre

Vincent Lérisson : Dans la discussion initiale avec l’artiste, il y avait aussi une envie de scène très lumineuse. Au départ, j’avais plutôt envisagé d’utiliser des SkyPanel Arri, qui sont très utilisés au cinéma ou en télévision, car très puissants.

Mais les Panels Prolights sont de même puissance et ils ont un rendu et une colorimétrie qui m’ont plu. C’est un RGB white matriçable en huit zones (2 lignes de 4). Par ailleurs leur prix est plus abordable.

De plus, ils ne nécessitent pas de logistique particulière contrairement à d’autres appareils dont l’alimentation est déportée. C’était un plus par rapport à la configuration de la tournée.

Détail d’accroche des EclPanel TWC Prolights.

SLU : C’est le prestataire qui t’a aidé à faire ton choix ?

Vincent Lérisson : Nous en avons parlé avec Sébastien Sacco avec qui je faisais toutes mes prods et qui travaille maintenant chez B-Live. Ensemble, nous avons étudié deux appareils équivalents dont un qui était encore au stade de prototype.
Suite à des essais, mon choix s’est finalement porté sur l’EclPanel TWC Prolights, aussi car il est très léger avec ses 13 kg. Il y a eu au départ quelques petits problèmes de soft à régler, mais la marque est très à l’écoute et nous a envoyé les updates nécessaires. »

L’EclPanel TWC Prolights est équipé de 740 W de leds RGB + blanc chaud offrant 8 zones de contrôle indépendantes. Le blanc est réglable de 2800 K à 10 000 K avec un CRI supérieur à 95, (R9 > 92; TLCI > 92). Par ailleurs son alimentation est intégrée et il est possible de l’alimenter avec une batterie externe standard (24 – 36 V DC).


SLU : Sur le titre « La simplicité », tu envoies le boulet, les spectateurs en prennent pleins les yeux !

Vincent Lérisson : Oui, quand la musique part sur le refrain, on voulait avoir un effet « Waouh », qui soit gigantesque dans l’émotion. Donc j’ai volontairement mis le mur à pleine puissance et on est content car ça marche. Les musiciens sont d’ailleurs ravis de voir le public dans la salle qui s’illumine. »

Quand Vincent envoie la gamme dans quelques panneaux Prolights, ça flashe pour un étonnant contre-jour.

Le mur est dynamique et vivant. Qu’il soit allumé ou non, en couleur, rythmé et/ou matricé. Il évolue de manière organique avec la musique. Il sert aussi lors des intertitres à refléter le flux des wash accrochés sur un pont milieu.
La scène s’éclaire alors d’un beau bleu profond qui uniformise l’espace comme pour effacer la scénographie. Cet ensemble est rehaussé par le chanteur éclairé en rouge orangé qui fait penser à une ponctuation dans le déroulement du spectacle.

Mariage réussi d’ambre et de bleu servi par un petit kit malin et efficace.

Le Kit lumière

En plus du kit prévu en accueil et par soucis de flexibilité en cas d’imprévu, Vincent a spécifié des MegaPointe. Ces projecteurs hybrides puissants et fonctionnels équipés d’une lampe Osram de 470 W produisent un éclairement de 2 200 000 Lux à 5 mètres.

Le fond de scène avec à gauche, les panneaux Prolights, puis le pont de wash Robin 600 Robe et le pont de 8 MegaPointe.

Vincent Lérisson : J’ai spécifié une rangée de MegaPointe derrière les points d’interrogation parce que, à mon avis, c’est la machine hybride la plus élaborée du marché, avec une belle colorimétrie, un point chaud calmé, et une ouverture correcte.
J’ai tenu compte aussi du fait que quand nous passons en festivals, je peux avoir besoin de puissance s’il en manque dans le kit d’accueil et comme on a un petit kit, j’ai besoin d’un bel hybride qui fasse spot et beam mais soit aussi assez puissant. Suivant la logique de « qui peut le plus peut le moins », c’est un appareil très polyvalent.

SLU : A part ces projecteurs, comment s’organise ton kit ?

Vincent Lérisson : J’ai cinq spots à la face et cinq spots au sol qui font partie du kit de la salle. Aujourd’hui, ce sont cinq Quantum à la face et cinq Viper au sol ce qui correspond à ma demande d’un spot équivalent Viper ou BMFL. Je dispose aussi de 8 x Robin 600 Wash qui me conviennent même si je leur préfère les Mac Aura XB.

SLU : Où étaient les wash dans la salle ?

Vincent Lérisson : L’idée est simple, le mur est constitué de huit colonnes et juste devant j’ai un pont supportant 8 x wash, et encore juste devant, le pont milieu de 8 x MegaPointe afin de pouvoir taper au fond. Ensuite j’ai mon décor de points d’interrogations et ma face. Et c’est tout. Il y a plein de moments où j’éclaire le mur avec les wash. Je m’en sers aussi pour créer des contres pour les musiciens.

Pour les latéraux j’ai 4 x Spiider que B-Live m’a proposés à la place des Mac Aura XB que j’aime bien aussi parce que je trouve que c’est une petite machine légère à transporter en tournée et qui éclaire bien. Cela dit, le Spiider possède un beau wash efficace, avec de la belle couleur et un effet central que j’utilise une fois pour taper dans les miroirs, un peu pour le clin d’œil parce que je trouvais ça marrant de l’utiliser.

Un tableau particulièrement chaleureux et original.

SLU : Parfois, j’ai remarqué que tu utilises les gobos des spots. Ça ne te gêne pas de changer de machines et donc de gobos en fonction des lieux d’accueil ?

Vincent Lérisson : J’utilise principalement les gobos qui sont les plus sympas et les moins atypiques comme les gobos petit trous ou spirale car on les retrouve globalement dans de nombreuses machines. Je sais que sur d’autres shows, il a pu m’arriver de me dire, qu’il n’y avait que deux gobos utilisables et au final tant pis, je m’en contente en ajustant mes presets. Disposer des gobos que je préfère est un plus, mais ça ne révolutionne pas le show.

Un son authentique mais surtout vivant pour répondre à un 2020 austère et informatique

Vincent sur grandMA2 Light et Malik sur SSL Live.

SLU : Quand tu travailles avec un artiste à voix comme Gaëtan Roussel, qu’est-ce que tu recherches dans le son ?

Malik Malki : On est partis sur un projet très organique, c’est-à-dire pas de machines. Mis à part des claviers numériques et un pad SPDS, tout est joué par les musiciens.

Pour prendre le contrepoint de ce qu’on a pu faire souvent avec Ableton, il n’y a pas de séquences. C’est économiquement intéressant d’en avoir mais on devient vite dépendant et ça se ressent, un peu comme si on avait toujours la même discussion musicale.

Magnifiques douches Elidy sur les musiciens.

SLU : Tu dirais que c’était un effet de mode ?

Malik Malki : C’était dans l’air du temps, les deux dernières tournées étaient remplies à ras bord de séquences. Suite au confinement on s’est dit que ça serait pas mal de remettre un peu d’humain au cœur de la tournée. Je pense aussi que les spectateurs ne viennent pas pour réécouter le disque.

Pour moi ils veulent une prestation et de l’authenticité. C’est ça aussi le charme du live. On a donc construit un groupe pour recréer cette espèce de boule, de truc un peu rugueux et très généreux que l’on adore. On a ensuite pas mal travaillé sur leur complicité sur scène et c’est super intéressant.

SLU : Le répertoire qui est joué ce soir n’est pas issu uniquement de son dernier album, il reprend pas mal d’anciens titres, parfois de duos et même « Je t’emmène au vent », un des succès du groupe Louise Attaque dont fait partie le chanteur. J’imagine qu’il y a eu un travail pour que le spectacle garde une certaine unité.

Malik Malki : Oui on a finalement réadapté tout un panel de morceaux de Gaétan qui a une carrière de presque de 25 ans maintenant. Sans compter ses projets personnels ou avec d’autres artistes comme « Il y a » avec Vanessa Paradis ou « Charme fou » avec Hoshi.
On les a adaptés pour leur donner une couleur qui soit logique et aussi une certaine fluidité en plus d’une harmonie mais tout en respectant le morceau. Ce que j’aime de Gaëtan, c’est qu’il raconte quelque chose.

Gaétan Roussel et Nicolas Musset, son batteur, lancent les répétitions sous les faisceaux de 5 Mac Quantum Martin à la face.


Consoles SSL en façade et retours

SLU : Quelles consoles avez-vous spécifiées sur cette tournée ?

Malik Malki devant sa SSL Live.

Malik Malki : On a pris une SSL en façade et une aux retours et les deux sont reliées à la même stagebox, sur laquelle arrivent tous les micros. Les gains sont faits par Remi Katan qui mixe les retours.
On se met d’accord pour avoir les mêmes gains partagés. Sur la SSL ce qui est délicat c’est qu’il faut rattraper les gains. Mais on les a choisies pour des raisons de son, de délais et de compensation des délais.
Personnellement, j’aime bien la SSL mais j’apprécie aussi d’autres consoles. Pour rentrer un peu plus dans le détail, j’utilise des plugs UAD pour l’amener un peu ailleurs, sinon on retrouve vite ce son SSL qui est très marqué à mon avis. Les plugs UAD me permettent de donner une couleur différente.

SLU : Et justement dans le répertoire de Gaëtan Roussel les thèmes abordés sont variés. Comment travailles-tu le son ?

Malik Malki : On essaye de créer des ambiances. Quand il chante des morceaux de Louise, sa voix change. Elle devient plus médium avec un accent un peu plus prononcé, même si on ne l’entend pas vraiment, et plus guttural. Donc je suis obligé de traiter et de travailler sa voix un peu différemment. De plus c’est un chanteur à texte donc il faut que l’on comprenne les textes tout en étant quand même rock, musical et variété. C’est ça la complexité.

SLU : Il y a un travail que tu peux faire en amont mais quand tu arrives dans les salles, comment gères-tu les différences en termes de configuration ou de matériel ?

Malik Malki : Quand on parle de « tournée des SMAC ou des théâtres » en général, on joue avec le système de diffusion en place. C’est vrai que la qualité est inégale d’un lieu à un autre. Ça peut concerner le matériel mais aussi les réglages qui peuvent parfois être super avec une véritable écoute de la part de l’équipe.
Par ailleurs, chaque salle a sa particularité et certaines ne sont pas acoustiquement traitées. C’est aussi quelque chose qu’il faut savoir gérer car la musique électronique ou le rock, sollicite beaucoup le grave et les subs, et on peut vite se retrouver avec des sons horribles.

Le choix des micros et DI

SLU : Comment s’est fait votre choix de micro

Malik Malki : Pour du live comme sur cette tournée, nous avons choisi des micros solides qui ont fait leurs preuves même si ce côté résistant nous fait perdre un peu de qualité. Sur la voix j’ai opté pour un DPA mais il est quand même un peu fragile et c’est vrai que je dois le changer régulièrement.

SLU : Comment reprends-tu les instruments

Malik Malki : Pour les DI, j’ai pris des Neve et sur la guitare de Gaétan, il y a une Avalon, c’est un incontournable, une classe A, qui a une grosse impédance donc c’est très bien pour des instruments un peu délicats voire des basses. C’est pour ça qu’elle marche bien.
Après pour le système HF, les ears monitor, on a pris des PSM 1000 Shure que l’on trouve agréables et qui reconstruisent le signal. Après, on rentre dans la subjectivité du son. Il y en a qui aiment quand c’est un peu « loudness », d’autres quand c’est médium, etc.

Personnellement plus je travaille sur des styles différents, plus je deviens humble. Et quand j’écoute un groupe jouer, parfois je suis surpris et je me dis que c’est une approche différente qui peut être intéressante.
C’est aussi dû à mon parcours qui m’a fait évoluer vers la musique électro, vers le Hip-Hop jusqu’à de l’acoustique poussé à l’extrême avec Camille. Mais je travaille aussi de la variété, de l’électro pop, etc. J’apprécie d’être confronté à d’autres univers avec d’autres règles et d’autres façons de travailler. Je trouve que c’est super intéressant et c’est un conseil que je donnerais à tous ceux qui veulent faire du son.

Dans les faisceaux de contre des MegaPointe au sol et les latéraux des Spiider.

Une écriture fine, c’est ce que je ressens en sortant du concert de Gaëtan Roussel avec aussi une exigence identique pour le son et la lumière. Montrant toujours beaucoup d’empathie pour le public et pour les artistes et techniciens qui l’accompagne, le chanteur est particulièrement attachant et son œuvre évolue sur scène avec beaucoup de douceur.

Vincent et Malik, ses fidèles compagnons de création, sont présents pour apporter leur sensibilité à Gaétan avec l’aide de B-Live, Potar et MECAoctet. Tous les trois se connaissent bien et travaillent de concert pour ravir un public qui, malgré quelques hésitations à refaire bouger son corps, semble retrouver le chemin vers plus de contact humain. On aime, forcément !


Liste du staff

Lumière
Eclairagiste : Vincent Lérisson
Assitant plateau lumiere : Eli Druez
Prestataire Lumière : B-Live
Chargé d’affaires : Sébastien Sacco
Décor : MECAoctet

Son
ingé face : Malik Malki
Ingé son retour : Remi Katan
Backline : Laurent Thauvin
Prestaire son : Potar

Production
Manager : Clarisse Fieurgant
Production : Corida
Directrice de production : Christel Martinet
Regisseur : Fabien Lemestre


Et plus d’informations sur :

Les Prolights EclPanel TWC
Les Robe MegaPointes
Les Consoles SSL
MECAoctet

 

Crédits - Texte, photos et vidéo : Allison Cussigh

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