The Last Ship, la comédie musicale de et avec Sting, va être jouée en immersif au Théâtre Ahmanson à Los Angeles jusqu’au 16 février grâce à Soundscape et au déploiement de la nouvelle série d’enceintes à courbure constante A-Series.
Le Théâtre Ahmanson à Los Angeles. On devine 6 clusters de quatre A-Series accompagnés par autant de V-SUBs.
The Last Ship raconte la vie d’ouvriers d’un chantier naval au chômage, unis par l’esprit de communauté à Newcastle, une ville anglaise en crise. L’histoire est en partie basée sur des souvenirs d’enfance du chanteur. La musique écrite par Sting a été nominée aux Tony® Awards et ce dernier sera sur scène durant le mois de résidence sur la West Coast.
Sebastian Frost
Le Sound designer Sebastian Frost a repris le flambeau sonore de cette comédie musicale déjà montée à Broadway et sur laquelle il a commencé à travailler en 2017. Il a basculé la diffusion vers la toute nouvelle gamme A-Series avec la complicité du prestataire Stage Sound Services. Ce qui n’a pas changé c’est la matrice DS-100 et ses deux algorithmes En-Scène pour l’immersion par objets et En-Space pour l’émulation de salles.
Le travail de Sebastian avec En-Scene et En-Space est remarquable car il parvient à transcender l’histoire en y ajoutant sa touche technique personnelle et sa vision fait mouche sur le public. Les précédentes productions de The Last Ship au Canada et lors de la tournée Anglaise ont aussi fait appel à un grand nombre d’enceintes point source distribuées dans chaque salle.
A Ahmanson Theatre, le système frontal est constitué de 6 ensembles de quatre enceintes A-Series. « Le grand changement lors de ces shows est l’emploi de la toute nouvelle gamme A. Elle apporte beaucoup d’énergie et a pris infiniment moins de temps à être configurée, tout en assurant une couverture encore meilleure » nous explique Sebastian Frost.
Il poursuit en précisant ce qu’il considère être les points forts de Soundscape. «Le public n’est pas forcément au courant de l’existence d’une matrice et d’une diffusion immersive par objets, mais les gens sortent de la salle en disant que les voix sont fantastiques. Soundscape a profondément changé le sound design des comédies musicales.»
Stage Sound Services est à nouveau en charge de la technique son de cette comédie musicale, cette fois avec les A aussi appelés : « augmented arrays » Cumulant la possibilité de faire varier les angles entre les modules, deux approches d’optimisation sonore différentes et un tout nouveau guide d’onde, cette nouvelle gamme répond parfaitement à la demande de grande flexibilité à la fois horizontale et verticale.
Pour en savoir plus sur la comédie musicale The Last Ship et l’emploi de Soundscape :
Pour voir quelques extraits musicaux interprétés par Sting et sa troupe et mieux comprendre l’inspiration de son auteur et compositeur :
Le Théâtre des Célestins nappé de bleu par 24 COLORado Panel Q40 de Chauvet Professional.
Parfois, les événements les plus extraordinaires sont nés de circonstances inattendues. C’est le cas de la Fêtes des Lumières. Le 8 décembre 1852, l’importante population catholique de la Ville de Lyon se réunit pour inaugurer l’installation de la statue de la Vierge Marie sur le clocher de la basilique Notre-Dame de Fourvière. Mais un orage violent éclate, forçant l’annulation de la procession. Les Lyonnais décident alors de placer à leurs fenêtres les lumignons qu’ils avaient préparés, initiant cette célébration annuelle qui attire aujourd’hui près de deux millions de visiteurs en provenance du monde entier.
La mise en lumière de la Place des Célestins et du Grand Hôtel-Dieu a été réalisée cette année avec des projecteurs à leds COLORado Panel Q40 Chauvet Professional. C’est la société de prestation Tech Live, filiale du Groupe Eurosono, qui a illuminé ces deux sites en choisissant des projecteurs étanches classés IP65, intégrés depuis à leur parc de location.
24 COLORado Panel Q40 ont été impliqués dans le spectacle son et lumière de la Place des Célestins, accrochés sur des tours montées aux quatre coins du site. Au Grand Hôtel-Dieu, 8 projecteurs COLORado Panel Q40 ont été placés sur des totems dans le cloître l’hôtel cinq étoiles, dont les origines remontent au XIIe siècle.
« Notre principale question à la Place des Célestins était de couvrir toutes les façades avec un projecteur RGBW que nous n’avions pas encore utilisé puisque c’était notre première expérience avec la marque Chauvet », a déclaré Mathieu Aufort, directeur de Tech & Live.
« Le calcul optique sur le plan était essentiel mais le plus intéressant était de le confronter à la réalité du terrain, et le Colorado Q40 a rempli toutes les fonctions à merveille, grâce à sa luminosité exceptionnelle et l’uniformité de son faisceau. Sa flexibilité en termes de changement d’optique a permis en quelques manipulations de faire des essais en live des différents angles d’ouvertures afin d’optimiser la couverture du site. »
DiGiCo a présenté au NAMM 2020 la DMI-KLANG, une nouvelle carte d’expansion comportant un puissant processeur FPGA permettant d’intégrer dans les consoles disposant de slots DMI, la fonction de retours immersifs de KLANG.
La nouvelle carte FPGA DMI-KLANG
KLANG “ est le concepteur des retours in-ears immersif offrant une écoute beaucoup plus large et transparente. Permettant de travailler à des niveau de l’ordre de 6 dB plus bas que la moyenne, il réduit la fatigue auditive et le sentiment d’isolation propre au mix stéréo habituel. Il peut être mis en oeuvre tout aussi bien sur scène comme en studio d’enregistrement.
La carte DMI-KLANG poursuit sur la lancée du KLANG-fabrik. “Il s’agit là de notre premier produit depuis que KLANG et DiGiCo ne font plus qu’un,” nous dit Austin Freshwater de DG de DiGiCo “Nous avons pris l’algorithme immersif de KLANG-fabrik et l’avons porté sur une plateforme FPGA de dernière génération. Avec cette carte nous somme désormais en mesure de bâtir 16 mix immersifs à partir de 64 signaux. Cela est le produit le plus puissant de KLANG à ce jour. Encore mieux, nous sommes parvenus à ramener la latence à 0,25 ms !”
La carte DMI-Klang insérée dans le dos de la toute dernière console Quantum 3 38 deDiGiCo.
La carte DMI-KLANG s’intègre parfaitement au sein des flux des consoles DiGiCo sans besoin d’ajouter d’autres périphériques. Cela permet de router les signaux, de les traiter et ensuite de ressortir les mix directement dans les Aux merge inputs.
Grâce au DiGiCo-KLANG console link, les mixeurs retours peuvent conserver leurs habitudes et employer les snaphots, faders et commandes diverses, mais en bénéficiant d’un mix immersif. Cette carte est le parfait compagnon de tout technicien désireux de fournir à ses artistes le mix ultime et 3D.
Pascal Dietrich
“ La DMI-KLANG n’est que l’avant-garde d’une nouvelle ligne de produits,” précise Pascal Dietrich, le co-fondateur de KLANG. “ ”Insérée dans une OrangeBox DiGiCo comme l’ensemble des autres cartes DMI disponibles, elle rend possible le dialogue avec à peu près n’importe quelle console numérique du marché.”
Une vue de la Klang:app et sa façon de dépeindre une écoute casque en 3D
Parmi les cartes DMI disponibles on trouve les formats MADI (TP, BNC), Optocore, Dante et bien d’autres. Enfin en employant le soft KLANG:app, il est possible de mixer à l’aide de toute tablette, smartphone ou PC/Mac.
Le cultissime projecteur VL5 reste une référence absolue pour grand nombre d’éclairagistes, séduits à l’époque par l’avancée technologique incroyable de ce wash à la large lentille aux ailettes dichroïques. Son arrivée en 1992 a eu l’effet d’une bombe à déflagration dans le monde du spectacle, renforcée par l’exclusivité et la rareté du projecteur.
Après plusieurs présentations en Off, le VL5Led Wash est annoncé pour le printemps 2020.
Sortir presque trois décennies plus tard une intense mise à jour à leds, tout en restant fidèle à l’esprit Vari-Lite, est le pari fou de la marque américaine, plus que jamais fière de ses racines, et ragaillardie par une indépendance nouvelle au sein du consortium Signify, porté par Philips pour rentrer en bourse. Si les années passent, le logo et l’esprit Vari-Lite restent.
VL5Led Wash
Suite à sa présentation au LDI, avant de le découvrir plus en détail au Prolight+Sound, les grandes lignes du VL5Led Wash nous ont été tracées en exclusivité par Bob Roos lors des derniers JTSE. Très proche de l’original, ce Wash compact et carré accueille une lentille de 200 mm avec ses fameuses ailettes dichroïques si représentatives. Seize lames en verres à inclinaisons variables permettent de diffuser le flux natif du projecteur, puis de faire vibrer les couleurs du faisceau en multiples éclats.
Signe du passage aux années 2020, les sources traditionnelles tungstène et décharge sont remplacées par dix-huit modules 6 couleurs de leds Osram de 60 W. L’hexachromie rouge, vert, bleu, ambre, lime et cyan permet de délivrer un faisceau de 14 000 lumens d’une richesse étonnante dans les teintes pastel et saturées, avec simplicité d’emploi grâce à son algorithme de couleurs SmartColor Control.
Une couronne de leds supplémentaire est sertie autour des ailettes pour compléter ou trancher les réflexions sur les lames. Un zoom natif de 10 à 40°, inconnu à l’époque du VL5, vient compléter les possibilités de diffusion des ailettes, pour créer cet aspect vintage caractéristique, tout en proposant une excursion de moyenne portée aux faisceaux du VL5Led Wash. La colorimétrie atteint de nouveaux standards chez Vari-Lite avec un IRC supérieur à 90, un contrôle étendu de la température de couleur entre 2700 et 7000K, et un judicieux réglage Green/Magenta shift pour les caméras.
Après une utilisation en exclusivité pour l’émission « The Voice » aux États-Unis, le VL5Led Wash est annoncé comme une des sorties majeures de Vari-Lite au prochain Prolight+Sound.
VL800 EventSpot
Après les VL800 EventPar, EventWash et ProPar, dont les caractéristiques intéressantes pour des appareils d’entrée de gamme Vari-Lite étaient présentées dans les pages SLU, le début 2020 verra l’arrivée du VL800 EventProfile, un spot complet à prix séduisant.
Volontairement simplifié, le VL800 EventSpot fait partie de la gamme Access Vari-Lite, une famille de projecteurs standards au coût étudié.
Un premier prototype a été dévoilé au LDI, amenant beaucoup de retours de la part de quelques visiteurs privilégiés. De nombreux changements ont été effectués pour coller aux standards actuels, tout en garantissant une qualité constante. Boosté par un moteur led de 350 W et 13 000 lumens, le petit VL800 EventSpot offre un bon panel de fonctionnalités. Une roue de huit gobos fixes et une de sept rotatifs, aux motifs puisés dans le catalogue Vari-Lite, s’assemblent avec un prisme trois facettes, un frost médium, un système CMY plus CTO et huit couleurs constantes. Le zoom de 9,4 à 40,3° réserve ce VL800 aux scènes de proximité, tout comme sa puissance.
Tout comme le VL5Led, la gestion de la ventilation jusqu’au mode ‘chuchotement’ et le réglage de scintillement permettent une utilisation facilitée en studio TV ou théâtre.
La BS devient le distributeur officiel ASD, le fabricant français de ponts aluminium, pieds de levage, praticables, tours d’échafaudage, accastillage et accessoires de scène.
La BS propose le stock le plus important de Paris/Île de France, quelque 600 références disponibles en point retrait et qui peuvent être expédiées partout en France Métropolitaine!
L’arrivée de la nouvelle console Midas attire toute l’attention en ce début d’année 2020. L’Heritage-D a fait une entrée fracassante aux JTSE en complétant la série Pro et même en la chapeautant. Entre autres, elle apporte une surface encore plus pratique et ergonomique, qui s’adapte au mode de travail de chacun.
Mais sans plus attendre voici une présentation faite par Yann Matté, chef produit et support technique pour EVI Audio France.
L’Heritage-D gère 144 entrées vers 120 bus de mixage répartis en 24 matrix, 4 bus Master et 96 départs auxiliaires. Ces derniers peuvent être utilisés en auxiliaires simples ou en “Flexi-Aux” pour pouvoir envoyer un Aux dans un Aux. Cela permet de prendre un ensemble d’entrées et de transformer un Aux en groupe. Ce groupe peut ensuite être redistribué dans un Aux vers une réverbe, un personal monitor sans être obligé d’utiliser une matrix. La puissance de la console fait passer de 8 groupes de population, les fameux Pop Groups à 24 populations. Il y a aussi 24 DCA, 24 groupes de talk et 12 groupes de mute.
Sur chacune des entrées, on bénéficie du traitement dynamique et l’égalisation propre aux tables Midas, mais aussi 24 moteurs. Chacun peut générer de un à quatre effets simultanément soit jusqu’à 96 effets ! Au delà de ces 24 moteur, on peut disposer de 96 traitements dynamiques premiums supplémentaires, 96 compresseurs multi-bande et 32 égaliseurs dynamiques avec possibilité de les insérer sur des voix d’entrées mais aussi tous les bus de sortie. Les algorithmes sont variés et il y aura aussi une, voire plusieurs TC6000 et des traitements issus de la marque Lake.
Cette nouvelle approche de la console, intègre un écran tactile amélioré en plus d’un format ultra-compact permettant un transport et une utilisation facile sur des tournées ou dans des théâtres parfois exigus.
Compatible avec l’intégralité des racks de la marque comme le DL151 et DL252 ainsi qu’avec des racks splitter comme le DL 251, la Heritage-D a été prévue pour s’insérer facilement dans les parcs. Fidèle au son Midas, elle assure la continuité de ce qui a été instauré car les préamplis restent les mêmes en entrée et en sortie, assurant ainsi la même qualité audio.
Son ergonomie permettra de travailler en façade comme en retours. Pour plus de souplesse, à l’arrière de la console, des prises HDMI supplémentaires permettent d’y connecter un deuxième écran tactile synchronisé et rendre possible une utilisation par deux opérateurs.
Une équipe R&D chez ETC a été missionnée en 2016 pour développer les projecteurs qui fourniraient la meilleure lumière aux prises de vues, en termes de perception des couleurs. La réponse apparaît sous la référence fos4 qui caractérise une famille de 3 panneaux lumineux à leds de surface différente qui réinventent l’éclairage des plateaux de tournage.
Chaque panneau a été développé en deux versions
Une version Lustr X8 reçoit le mélange connu de 7 teintes de leds parmi lesquelles s’invite une teinte supplémentaire nommée Deep Red (rouge foncé) pour enrichir le spectre en améliorant les tons chair et donner une nouvelle profondeur aux bleus, verts et ambres.
Une version Daylight HDR utilise une partie des LED de la technologie X8 pour fournir un blanc variable entre 1900 et 10450 K, optimisé pour procurer une chaleur naturelle aux tons chair et optimiser la puissance à des températures plus froides.
L’afficheur et les commandes par encodeurs rotatifs situés à l’arrière des panneaux ont été étudiés pour satisfaire aux habitudes des techniciens de l’éclairage cinéma en fournissant un accès direct aux réglages des couleurs du spectre complet, et aussi en permettant de choisir la façon dont on mélange chaque couleur.
En utilisant la fonction Tune, on peut choisir la fonction Brightest pour plus de flux, Best Spectral pour un meilleur rendu des couleurs ou encore un hybride des deux. Chaque utilisateur enregistrera ses propres palettes de couleurs personnalisées dans l’un des nombreux presets programmables disponibles. A la fois ergonomiques et esthétiques, les panneaux sont encadrés par un profilé aluminium nommé “Griprail“, permettant de fixer différents accessoires : clips, pinces et support du projecteur. Les poignées aux coins arrondis servent aussi d’emplacements aux élingues de sécurité.
Vidéo de présentation produits
Les panneaux fos/4 disposent également d’une puce NFC pour configurer le projecteur à partir d’un smartphone ou d’une tablette, le contrôler sans fil à partir du pupitre via un émetteur Multiverse de City Theatrical, et fournir un ensemble d’effets que l’utilisateur attend d’un appareil de ce type, comme les lumières d’urgence, le phare, le flash des appareils photo, etc. Les panneaux fos/4 sont fabriqués aux États-Unis comme tous les projecteurs ETC.
ETC a programmé en février des rendez-vous de présentation de sa gamme Fos4 dans différentes villes du monde dont Paris le 5 février.
Système bi-amplifié point source, facile à exploiter et efficace, le Linear7 de HK Audio offre des performances et des caractéristiques novatrices qu’on vous résume dans cette prise en main. Nous avons écouté et mesuré la tête 112 FA et deux subs 118 SUB A.
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Rien de tel qu’une palette de bois et une belle journée devant soi !
Cette nouvelle gamme comporte trois têtes différentes. La 110, 112 et 115, les deux derniers chiffres indiquant la taille en pouces du woofer. Les deux premiers modèles disposent aussi d’une variante dite XA dont la particularité est de pouvoir être couchée sur le côté pour en faire un wedge d’appoint. La 115 n’existe qu’en version standard « renfort » dite FA et dispose de tout son volume de charge afin de délivrer une réponse plus étendue dans le bas.
La 112 FA que nous avons reçu d’Algam qui distribue la marque en France, est aussi conçue pour ne faire que du renfort et nous verrons plus loin que son grave n’a rien d’anecdotique.
Comment assembler deux 112 ? Par leurs flancs !
Tous les modèles embarquent un module ampli Pascal, le grand concurrent danois des italiens de Powersoft, l’autre spécialiste mondial des amplificateurs classe D. Les alimentations à découpage et sans doute PFC équipant cette nouvelle gamme acceptent toute tension entre 90 et 260 V.
Les petites découpes sur les flancs de l’enceinte ont enfin une fonction utile et pratique, celle de faciliter l’association toujours délicate de deux enceintes point source en un cluster peu ou pas interférent.
Linear7 112 FA
Une face arrière comme on les aime. En haut à droite un sélecteur et 4 diodes indiquent quel preset est chargé dans le DSP. Flat, Boost, Cut ou remote ! A gauche les deux ports RJ45. L’entrée et sortie symétrique et la sortie DSP out, la plus belle façon de continuer à utiliser des enceintes qui ont besoin d’une retouche ça et là et qui se télécommanderont du bout des doigts.
23 kg de bois, de HP et d’ampli, le moins que l’on puisse dire en la sortant de son carton c’est que cette enceinte inspire la confiance. Avec son woofer de 12” à bobine de 2,5” et son moteur de 1” et dôme de 1,7” disposant d’une bi-amplification active délivrant en crête un total de 2 kW au travers d’un filtre FIR calé à 1,6 kHz, la 112 FA donne envie de l’écouter.
La particularité de cette enceinte comme de toute la gamme Linear7 est, en plus des commandes habituelles à l’arrière, aussi la présence non pas d’un mais de deux blocs DSP, le premier servant à gérer l’enceinte et le second offrant des réglages distincts et aboutissant à une prise analogique arrière appelée DSP out. Pratique pour avoir la main à distance sur tout autre modèle alimenté par ce biais.
A distance car une paire de prises Ethercon RJ45 permet le contrôle de chaque modèle via le soft HK DSP Control, en PC et MacOs, et téléchargeable sur le site de HK.
La 112 FA. Il y a comme un air de famille avec les Linear3 et Linear5 de HK.
Mais ce n’est pas tout. Ces enceintes pourront aussi très prochainement recevoir un flux AVB au protocole Milan qui devient de plus en plus le standard du transport du signal entre régie et diffusion. HK a donc fait le choix du futur. On n’est pas certain que beaucoup d’utilisateurs de cette gamme de produits l’exploitent, mais c’est un vrai gage de sérieux du fabricant allemand. Bien entendu des accessoires sont prévus pour l’exploitation des Linear7 y compris pour les intégrateurs.
Les deux modèles 112, XA à gauche et FA à droite tenus par un étrier. La différence de volume de charge est assez manifeste.
Linear7 118 SUB A
Le sub 118 SUB A qui l’accompagne est très compact malgré le 18” avec bobine de 4” et l’ampli de 2 kW en crête qui l’équipe. Il pèse 41 kg et nécessite d’être à deux ou très costaud pour le bouger ou le stacker via deux grandes poignées latérales.
Les deux subs en montage front-front vertical, appelé Power Setup chez HK. Bien sûr il est possible de surélever la tête en haut d’une barre.
4 plots en gomme protègent la face arrière et permettent de l’y faire reposer. Son ébénisterie assez massive et ses évents aux quatre coins de la face avant entourent le woofer et même à fort niveau aucun bruit parasite n’est audible. La charge reflex garantit à la fois un bon rendement et une réponse étendue et suffisamment nerveuse.
Comme les têtes, le 118 SUB reçoit le signal en analogique et en AVB, et pour simplifier la vie des utilisateurs, dispose de deux entrées afin d’éventuellement servir de « base d’arrivée » pour le signal et ensuite le router vers deux têtes dans une configuration stéréo et ainsi de suite.
Même sortie DSP out et une paire de Powercon pour limiter la filasse secteur lors de classiques montages Sub + Tête. Puisqu’on parle de DSP, le choix a été fait par HK de travailler à 96 kHz, une fois encore un gage de qualité et la manière la plus simple de baisser la latence, ne dépassant pas 2,6 ms et bien entendu identique à celle des têtes.
Mesures
Nos mesures et écoutes ont eu lieu dans un studio de 130 m² assez mat et haut sous plafond, disposant d’un traitement et d’épais pendards. Elles ont été effectuées par Alizée Tricart à l’aide d’une station multi mesures basée sur le couple Scarlett 18i20 Focusrite et SMAART 8.
Alizée dans ses œuvres. C’est loin d’être un hasard qu’on lui confie de très, très gros systèmes en France et au-delà.
La mise en œuvre du réseau est relativement simple et en quelques minutes nous pouvons prendre la main à distance sur les DSP, la vraie valeur ajoutée de cette gamme. Tout n’est pas parfait dans le soft mais nous avons testé une version qui comportait quelques bugs d’affichage, gageons que la 3.8 actuelle les ait corrigés. Attention en revanche, la version Mac n’accepte pas pour le moment Catalina.
A gauche HK Audio DSP Control et à droite SMAART 8
Espérons que les équipes de développement de HK simplifieront aussi quelque peu des fonctions comme la création de groupes d’enceintes et qu’ils ajouteront un by-pass général de l’EQ. Voire qu’il nous écriront une page contenant tout ce qu’il faut avoir devant les yeux et sous la main en exploitation et que, quand une machine passe off-line, cela soit clairement indiqué.
Il en reste pas moins qu’avoir la possibilité d’agir sur 10 cellules paramétriques, disposer de deux réglages différents, pouvoir enregistrer des presets, insérer un délai, un limiteur, inverser la phase, régler le volume, tout ceci rend l’exploitation de la Linear7 très agréable.
La Linear7 112 FA sans égalisation.
La première courbe confirme nos bonnes impressions sur la tête 112 FA. Posée à même le sol et alimentée en analogique, elle affiche une réponse en fréquence sans accidents notables, allant d’un grave crédible et suffisant pour nombre d’usages jusqu’à un aigu conforme jusqu’à 12 kHz et un peu en retrait au-delà, même si cela n’a que peu d’impact à l’écoute et s’explique en partie par notre méthode de mesure au sol. Remarquez aussi la magnitude et la phase…
La page d’égalisation de DSP Control. 4 points avec au maximum 2 dB d’atténuation.
Nous avons malgré tout choisi de corriger légèrement ce rendu profitant du DSP embarqué, des 10 cellules très, très complètes à notre disposition et surtout des oreilles d’Alizée.
On se prend à rêver d’avoir des plateaux FIR… Le résultat est non seulement meilleur à l’écoute mais aussi plus beau à voir ce qui ne gâche rien.
Après égalisation, on obtient un joli rendu avec un contour agréable à l’écoute.
Les dernières aspérités dans le médium et haut médium assagies, notamment une petite bosse dans les 780 Hz, permettent de démasquer le grave qui, du coup, gagne en précision et l’équilibre global apparaît encore mieux. La dispersion de la 112 FA est donnée pour 70° x 50°, mais le guide d’onde à directivité constante peut, en cas de besoin, être pivoté de 90°.
Ce type d’enceinte étant pointé très facilement vers le public dans des salles de petite jauge via son embase à 3 et 7°, nous avons choisi de ne mesurer que la polaire horizontale. Le résultat est une fois encore satisfaisant y compris à l’écoute où le détimbrage est acceptable même si à 35° l’atténuation est plus importante et se creuse autour de la zone de raccordement.
La polaire volontairement très lissée à 0°, 5°, 15°, 35°, 40° et 45°
Le sub 118 SUB A apporte précisément ce qui manque à la tête avec des filtre raides de part et d’autre de ses deux octaves d’influence. Sa réponse en fréquence est à quelques détails près ce qu’affirme le fabricant. Superposer deux 118 ajoute comme il se doit 6 dB et conduit avec une seule 112, à un déséquilibre de la balance tonale, le 12” de la tête ne parvenant pas à bien remplir d’énergie le surplus d’extrême grave. Sans doute la 115 FA convient-elle mieux en pareil cas.
La réponse bien ramassée entre 50 et 80 Hz. Peut être un poil trop. En bleu, les deux 118 stackés.Tête et un sub avec en rose la résultante.
Quoi qu’il en soit, une fois sélectionné les presets sur chacune des deux enceintes, le raccord entre tête et sub se déroule parfaitement bien et on obtient une courbe intéressante avec un contour d’environ 12 dB et un surplus d’énergie entre 50 et 80 avec une petite bosse sur l’harmonique supérieure.
Notre dernière courbe concerne le mode cardioïde natif présent dans les 118 SUB A. Sans parvenir à retrouver l’atténuation arrière annoncée par le fabricant ou alors uniquement autour de la seule fréquence de 63 Hz, l’effet d’annulation marche, nettoie et modifie aussi quelque peu le haut du grave ce qui aura un effet bénéfique sur l’écoute. Seul petit bémol, l’atténuation arrière est surtout efficace à 180° et moins sur les bords.
En bleu le sub à 0° et en violet celui à 180°. L’onde arrière vient « creuser » légèrement aussi le sub avant vers 80 Hz sans trop de pertes en termes d’énergie et une chouette surprise en termes de rendu.
Ecoute
Nous avons écouté la Linear7 avec différents titres dont un album de Michael Ruff de la série Sheffield Lab Recordings, enregistré live en deux pistes demi pouce par George Massenburg en personne. Une leçon de prise de son et mixage, de dynamique et de respect des timbres sans parler des musiciens présents dans le studio de Doug Sax qui est parti donner des cours aux anges il y a quelques années. Comme l’a dit Al Schmitt : « le mastering au paradis s’est beaucoup amélioré depuis »
La page principale du DSP Control. Il y a déjà de quoi s’amuser.
Tête seule, le son est sec, incisif, assez précis à bas et moyen niveau avec un grave détaillé mais manquant un peu d’énergie. Précisons que nous avons écouté une seule 112 FA dans un volume pouvant accepter jusqu’à 300 personnes.
Le médium et l’aigu n’ont pas de duretés et si l’on excepte une polaire moins régulière et large qu’on l’aurait voulu, c’est un sans faute. L’impression générale est bonne y compris à haut niveau même si on ressent une petite perte de détail avant que les protections n’entrent en service. L’arrivée du sub avec le preset standard raccordant à 100 Hz rétablit l’équilibre et construit un système définitivement plus intéressant, sérieux et capable de mieux servir le public.
Les deux subs en montage front-back vertical, un preset spécifique lui étant dédié et un second existant aussi pour un front-back-front. OK, nos câbles réseau ne sont pas très pro ;0)
L’assise dans les deux premières octaves se marie très bien avec la tête débarrassée du bas et donc respirant beaucoup mieux. Les niveaux atteints et l’impact sont clairement professionnels.
L’ajout d’un second sub déséquilibre un peu la balance tonale et il faut jouer entre -2 et -3 dB sur le groupe des deux 118 SUB A pour s’y retrouver, l’apport de bave ayant tendance à masquer le haut du grave. La meilleure configuration est le montage cardioïde.
Sans revenir sur la qualité de la réjection arrière, la nature du grave généré et peut être aussi l’annulation de nombre de réflexions dans notre pièce, donnent un excellent bas du spectre, ferme et plus défini qui se marie parfaitement avec la tête et la complète le mieux, surtout dans le haut du grave, redonnant des couleurs à l’attaque et du gras aux instruments qui en ont. Une belle surprise.
Nous avons enfin écouté la configuration cardioïde « dans les limiteurs » un test plus intéressant qu’un bruit rose dont on va sortir des valeurs mesurées qui ne seront jamais les mêmes que celles calculées par le constructeur, 131 dB SPL à 10% de THD et en crête pour la 112 FA et le 118 SUB A . L’impact ressenti, le respect des timbres et la capacité à accepter les sources à dynamique réduite sont appréciables. Les amplis et leur alimentation sont bien dimensionnés. Avec des sources à plus grande dynamique il manque quelques dB avant que cela ne commence à clignoter avec un rendu des limiteurs acceptable, l’idéal restant de ne pas trop s’y aventurer.
C’est fini, on remballe. Il était temps, on a parait-il fait beaucoup de bruit avec Alizée. Nous ?? Naaaaaan…
Conclusion
HK sait construire des enceintes, cela ne fait aucun doute et avec les Linear7, s’attaque au marché des orchestres, DJ, loueurs et autres petites salles avec un produit très pertinent, délivrant un son moderne et agréable et placé question prix. Bien construite, disposant de transducteurs efficaces et d’un module ampli sérieux, assez puissante, fidèle et capable sans problème de s’attaquer au live, cette nouvelle série dispose avec la possibilité d’être pilotée à distance, d’un atout indéniable et qui continuera d’évoluer avec bientôt un portage du soft sur iPad. Le choix du Milan (pas encore implémenté au 1er trimestre 2020) peut sembler étrange là où le Dante règne, mais gageons que rapidement des convertisseurs abordables rendent son emploi naturel comme cela en prend le chemin dans l’audio pro. Bonne pour le service !
LearPrint, la plus belle façon d’écouter un son capté et véritable chef d’oeuvre électro-acoustique d’Alain Français est déployé du 12 au 23 février à l’espace Le Centquatre-Paris dans la capitale pour des séances d’écoute envoutantes et en accès libre.
Une des sorties de LearPrint, ici à Disneyland Paris
Oubliez l’espace d’un temps les matrices, les processeurs, les écrans, les analyseurs et allez voyager dans une son reproduit avec une infinité de détail et une profondeur de champ impossible à atteindre avec les autres technologies, aussi immersives puissent-elle être.
LearPrint repose sur des captations de très grande qualité effectuées par Alain Français et une restitution dans l’air des divers sons enregistrés, reproduits par un ensemble de haut parleurs dont la nature, la dispersion et la couleur restituent au mieux la texture et le timbre des instruments qui majoritairement s’y trouvent.
Alain Français expliquant l’inexplicable. Autant l’écouter !
Le placement de ces diverses enceintes, le croisement de leurs lobes, les niveaux relatifs, une part d’immersion latérale, tout contribue à restituer la masse, l’enveloppement et l’interaction naturelle des sons entre eux. Là où certains craignent le hors champ, Alain le capte et le restitue en reconstruisant la tridimensionnalité et la richesse spectrale du lieu où a eu lieu captation. Autre avantage, il est possible de se balader au sein de l’orchestre qui joue, mais aussi se placer face à lui ou s’en éloigner.
Learprint c’est un tableau vivant où les yeux sont battus par les oreilles et le cœur. Vous les fermerez et il s’ouvrira pour un voyage sonore inédit. Allez écouter LearPrint, c’est indispensable dans la carrière d’un amateur de musique et encore plus d’un technicien son.
Des musiciens de l’Orchestre National d’Île de France découvrant leur pupitre. Comme jamais.
Le Centquatre-Paris, un établissement artistique de la Ville de Paris situé 5 rue Curial dans le 19è. L’accès est libre tous les jours du 12 au 23 février 2020.
3 écoutes privées sont prévues les 15 et 21 février en soirée et le 18 février toute la journée. Pour y assister écrivez à [email protected]
ETC propose désormais une gamme complète de projecteurs à lumière blanche de haute qualité à leds pour le marché 230 V. Avec un rendement énergétique intéressant (nombre de lumens par watt), le Source 4WRD 230V est disponible en blancs chauds et en blanc froid.
Les deux nouveaux PAR complets, Source 4WRD PAR et PARNel équipés en standard de la source led Source 4WRD.
Les sources LED en blanc chaud 80CRI et 90CRI (Gallery) sont adaptées aux besoins des théâtres et autres lieux adeptes des projecteurs tungstène.
En revanche, la source LED en blanc froid 90CRI (Daylight Gallery) convient parfaitement à l’événementiel et au live, des domaines d’application qui recherchent la lumière blanche la plus froide et la plus lumineuse.
Les deux types de source sont disponibles dans quatre versions : trois projecteurs complets Source 4WRD Spot, PAR et PARNel, et le module à leds Source 4WRD, adapté au relamping des Source 4 à lampe.
Les PAR et PARNel d’ETC bénéficient d’une évolution moderne avec les avantages des LED et un flux supérieur à 10 000 lumens. Tous les objectifs et accessoires Source Four PAR existants sont compatibles avec ces versions à leds.
Doté d’une lentille à surface martelée brevetée et d’une molette de réglage de focus, le Source 4WRD PARNel permet d’obtenir rapidement une plage de 25 à 45°avec un faisceau uniforme, doux et symétrique qu’on peut resserrer ou élargir à volonté.
Le module de relamping Source 4WRD…… et sa source led interne.
Le module Source 4WRD est adapté à ceux qui ont des projecteurs Source Four à incandescence dans leur parc et qui souhaitent les transformer en led. Il réutilise 89 % du projecteur existant, réduit considérablement la consommation d’énergie et élimine la nécessité de remplacer périodiquement la lampe. Tous les accessoires Source Four existants peuvent s’utiliser sur les appareils Source 4WRD complets.
Le module source se change en 14 secondes.
Le module source 4WRD est aussi lumineux et même, dans certains cas, beaucoup plus que les lampes HPL longue durée, mais ne consomme qu’une fraction de leur puissance. Et avec une durée de vie de 45 000 heures (pour un flux de 70 %), ces projecteurs vous accompagneront pendant de longues années.
Solid State Logic vient d’introduire ses toutes premières interfaces USB audio, les SSL 2 et SSL 2+, dans le cadre de sa nouvelle gamme de produits dédiée aux studios personnels. Les deux interfaces sont alimentées par le port USB et intègrent des pré-amplis micro de haut niveau, un mode d’amélioration analogique « 4K » hérité des consoles SSL classiques, un monitoring de qualité et un ensemble de logiciels SSL Production Pack.
SSL conçoit des consoles de mixage et des outils de traitement pour les meilleurs studios d’enregistrement depuis plus de quatre décennies, et les nouvelles interfaces SSL2 et SSL2 + reprennent cette technologie et ce savoir-faire, pour le mettre entre les mains des créatifs et des futurs professionnels.
Conçue pour une configuration d’enregistrement personnel, la SSL 2 est parfaite pour les chanteurs, les auteurs-compositeurs ou les producteurs de médias, tandis que la SSL 2+ fournit des E / S supplémentaires pour les musiciens travaillant et enregistrant ensemble.
«Lorsque le fondateur de SSL, Colin Sanders, a commencé à fabriquer sa première console de mixage au début des années 70, il l’a fait parce que toutes les autres consoles de l’époque ne répondaient pas à ses attentes et à ses besoins», commente Niall Feldman, directeur des nouveaux produits SSL. « Cette même philosophie a inspiré l’équipe pour créer les SSL 2 et SSL 2+ dédiées aux studios personnels, et partager certaines de ces technologies étonnantes dans un nouveau format. »
La SSL 2 , 2 entrées / 2 sorties, accueille deux pré-amplis micro analogiques classiques (gain 62 dB, EIN à -130,5 dB !) avec une conversion haut de gamme en 24 bits / 192 kHz (convertisseurs AKM) pour capturer et entendre chaque détail, plus une sortie casque de qualité, des sorties symétriques pour écoutes et un contrôle de mixage de monitoring à faible latence.
En outre, le mode «Legacy 4K » inspiré des consoles de la série renommée SSL 4000, donne la possibilité d’ajouter du caractère analogique supplémentaire et de l’éclat à vos sources d’entrée. Le pack logiciel «SSL Production Pack» inclus comprend certains des plug-ins natifs SSL de qualité studio et offre un large arsenal d’outils pour peaufiner les enregistrements. Le modèle SSL2 + intègre une sortie casque supplémentaire avec un mixage de retour indépendant, des E/S MIDI et des sorties non symétriques supplémentaires pour les tables de mixage DJ.
Prix conseillé, respectivement 180 € (SSL 2) et 240 € (SSL 2+) HT
L-Acoustics annonce le nouveau LA-RAK II AVB. 12 voies d’ampli en 9U grâce aux trois contrôleurs amplifiés LA12X certifiés Milan auxquels s’ajoutent désormais 2 switches LS10 AVB et des panneaux de distribution plug & play offrant fiabilité et redondance au réseau audio.
Genio Kronauer
“Le but de L-Acoustics est de faire sans cesse évoluer notre technologie afin d’optimiser le design, la mise en oeuvre et le contrôle de nos systèmes pour que les ingénieurs du son ne se concentrent que sur l’aspect artistique de leur travail et puissent aider à l’obtention de performances inoubliables pour leurs artistes comme le public.” explique Genio Kronauer, le Directeur du développement électronique et membre du board de l’Avnu. “Développer et offrir un rack AVB est notre manière de simplifier le plus possible la vie aux tournées et autres prestations tout en améliorant encore le rendu sonore.”
La présence de deux switches LS10 AVB à même le rack permet l’obtention d’une pleine redondance et de la prolongation de l’écosystème AVB depuis le processeur P1 depuis la régie façade jusqu’aux contrôleurs amplifiés certifiés Milan. Si le moindre accident ou interruption survient sur le réseau primaire, le réseau secondaire en attente prend instantanément la main et permet la poursuite du show sans la moindre perte d’informations. La continuité du flux AVB entre la console et les amplificateur est aussi un gage de son de meilleure qualité. Jusqu’à 8 canaux dans un flux AVB peuvent être véhiculés dans un seul brin, limitant les couts en infrastructures et en temps de travail.
Tout comme les versions précédentes LA-RAK II AVB est solide, dispose d’un châssis interne sur plots élastiques ainsi que de pièces de protection et de manutention afin d’en faciliter le transport. Compatible avec tout voltage LA-RAK II AVB est opérationnel absolument partout, ce qui facilite la logistique des tournées mondiales et les sous-locations au sein du réseau de partenaires L-Acoustics. LA-RAK II AVB est mécaniquement et électroniquement compatible avec les versions LA-RAK II et LA-RAK.
Un LA-RAK II AVB upgrade kit va être disponible pour permettre aux possesseurs du modèle LA-RAK II de lui donner les mêmes capacités AVB.
“Au moment où la liste des sociétés ayant choisi le protocole AVB et Milan augmente, un grand nombre de professionnels du son reconnaît qu’il n’existe pour le moment aucun autre protocole réunissant aussi bien qualité et fiabilité pour véhiculer le signal jusqu’à la diffusion” conclut Genio Kronauer. “Le simple fait que Milan soit le seul protocole déterministe conçu pour le monde de l’audio pro, garantit un transport du signal précis et stable et donc une meilleure qualité audio. Le LA-RAK II AVB va faciliter la vie des technicien son et leur permettra de se concentrer uniquement sur l’obtention de superbes performances artistiques.”
Surdoué du piano, Worakls compte parmi les pionniers de l’exploration sonore dans le paysage électro. A 31 ans cet auteur, compositeur et interprète, accompagné de son orchestre, joue en live une musique mélodieuse.
Worakls a décidé de clôturer la longue tournée de présentation de son album « Orchestra » en 2019 par une tournée Zénith, prolongée en 2020 et qui s’exportera. Produits par Dancecode, ces 3 live ont été mis en lumière par Nicolas Galloux avec du matériel fourni par S Group.
Nicolas Galloux, s’est retrouvé très rapidement à la tête du projet grâce à l’appui du directeur technique Nicolas Cantier. « Il y a beaucoup de monde sur scène, précise Nicolas, donc beaucoup d’informations visuelles pour le public. Pour diriger l’attention des gens sur certains musiciens lorsqu’ils étaient mis en avant musicalement, nous avons fait un vrai travail de suivi musical. » Nicolas Galloux s’est équipé notamment de 79 machines Robe pour mettre en lumière les 2 heures de spectacle : 14 LEDBeam150, 19 BMFL Blade, 14 MegaPointe et 32 Spiider.
Nicolas avait besoin de Spots puissants. « Pour moi la référence Zénith reste clairement le BMFL. Disposant de peu de temps d’encodage, j’avais besoin d’un kit uniforme. Il me fallait un spot avec des couteaux pour la face et qui puisse aussi serrer suffisamment (avec l’aide de l’iris) pour retrouver le bâton des MegaPointe au sol. Le BMFL est pour cela un vrai « couteau Suisse » puissant ».
Nicolas a choisi le LEDBeam 150, pour son petit format : « c’est un petit produit mais qui, mine de rien en Zénith n’est pas ridicule ! » Il lui fallait une machine très compacte et puissante à placer sur les praticables sans gêner les musiciens. Les MegaPointe ont été utilisés ici pour créer des bâtons au sol, diffuser des aplats de gobos mais aussi pour « masquer en contre-jour » à certains moments les musiciens lors des solos de l’artiste.
Les wash Spiider ont donné la possibilité pour Nicolas d’éteindre la corolle extérieure pour parfois simuler la sortie du LEDBeam150 et donner l’illusion du même projecteur partout. « Aux moments où j’avais besoin de puissance, il me suffisait de rajouter la corolle extérieure pour retrouver l’entièreté du Spiider. L’effet Flower du Spiider a aussi été utilisé par Nicolas
Nouveau projecteur spot à couteaux et moteur led de 820 W, le Maverick MK3 Profile arrive dans un créneau de marché à forte concurrence pour répondre aux besoins des éclairagistes et sociétés de prestation de remplacer leurs projecteurs à lampe.
Chauvet illustre ici sa capacité à sortir une machine professionnelle dans l’ère du temps et parfaitement armée pour faire de la belle lumière.
La machine est jolie et imposante. Sa finition mate, voire satinée, avec son revêtement comme « caoutchouté » légèrement gris est très agréable et lui donne fière allure. Le design est anguleux et nervuré, d’une esthétique soignée.
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Notre joli bébé pèse quasiment 35 kg, et mesure 77 cm déployé. Il y a du monde à l’intérieur. La base est compacte et équipée dessous pour recevoir les deux oméga de fixation et l’élingue de sécu. La machine se manipule par deux larges poignées confortables. Le blocage pan et tilt utilise de grands loquets situés sur la base des axes.
Les mesures
Courbe de derating.
Nous démarrons par le derating, en allumant le projecteur à pleine puissance pour apprécier l’atténuation de la lumière en cours de chauffe. Le flux se stabilise en 5 mn avec 9 % d’atténuation ce qui est très bon.
Faisceau serré au plus petit net
La lumière ainsi stabilisée, nous mesurons en faisceau serré à 7,7° un éclairement au centre de 48 030 lux après derating, (52 900 lux à froid ) qui conduit à un flux de 15 710 lumens (17 300 lm à froid). La courbe d’intensité lumineuse est régulière avec néanmoins un petit point chaud marqué en plein centre.
Faisceau 20°
Pour un faisceau de 20°, le flux optimisé atteint 24 000 lumens après derating (26 430 à froid) ce qui est tout à fait honorable, poussé par un moteur de 820 W de leds blanches. L’IRC de base est de 73, mais un filtre permet de le passer à 93 (au prix d’un peu de flux) Le blanc a une température de couleur de 7400 K. La courbe d’intensité lumineuse est toujours marquée par ce léger point chaud au centre.
Plus grand net
Faisceau ouvert à 56° le flux reste quasiment stable par rapport à 20° : 22350 lumens après derating ( 24 620 lumens à froid).
Les couteaux
Le module couteaux
Le Maverick MK3 Profile dispose d’un module couteaux à 4 lames asservies sur deux axes, orientables, à fermeture totale et avec la rotation de l’ensemble sur 90°. On obtient le net sur une seule lame et plus la découpe est serrée, plus le net est difficile à obtenir. Ça ne gênera pas ceux, et ils sont nombreux, qui utilisent le frost pour adoucir les bords du faisceau, mais si on veut du découpage net et acéré, il faudra faire quelques compromis, qui seront plus ou moins grands en fonction de l’angle sous lequel vous allez devoir travailler.
Découpe du faisceau.
Le focus et le zoom
Le zoom est très ample, linéaire et rapide. Son amplitude va de 6° jusqu’à 57° mesurés en champ complet, avec très précisément une amplitude de 7,6° à 56° au net. Très efficace ce zoom. Si on ajoute l’iris à certains effets, on profite d’un débattement formidable. Les deux frosts sont efficaces et assez « forts », même si l’un plus léger que l’autre. Ils assurent une belle diffusion de la lumière et vont permettre des raccordements de faisceaux tout en finesse. Avec la découpe, ça fonctionne très bien. Avec les gobos, ça permet des textures vaporeuses très impressives.
Amplitude du zoom.L’iris mini.
Les deux frosts peuvent aussi se superposer, ce qui accentue encore l’effet si nécessaire. Le niveau de frost est dosable, sur les deux filtres différents, avec une homogénéité assez surprenante et rare. Seul défaut de ces frosts est que l’on ne peut les faire agir que sur un faisceau de minimum de 11°. Sur un faisceau plus petit, l’activation des frosts envoie le chariot de lentilles zoom / focus vers une position minimum pour permettre le passage des filtres… C’est un peu dommage.
Le travail des frosts.
Les couleurs
Le module effets côté CMY.
La trichromie du MK3 génère de belles et profondes couleurs. En dehors du vert qui manque un peu (un peu) de puissance, globalement, les teintes sont équilibrées. Même le rouge, qui tire un peu sur l’orange, aura le mérite d’être assez dense en assurant une luminosité tout à fait satisfaisante.
Le CTO progressif est assez léger mais très beau. Il complète très bien la trichromie. La roue de couleurs additionnelle dispose de 6 teintes franches dont un rouge très dense et profond, un vert pétant et lumineux, un bleu roi et un jaune citron. Bien évidemment, tout ceci animé par une rotation infinie de la roue va permettre des effets « rainbow » bien flashy !
La machine délivre une lumière de base avec un indice de rendu des couleurs de 73. Un filtre IRC permet de passer ces caractéristiques à un indice de 93 pour un beau rendu des couleurs qui séduira les directeurs photo.
Faisceau blanc natif à gauche et avec filtre qui élève l’IRC à 93.
Des gobos originaux !
Le module effets côté gobos.
Le kit de gobos du MK3 est vraiment très sympa. Une bonne partie du set est originale et sort du déjà-vu et revu, ou alors réinvente avec bonheur certains classiques du genre. Ils sont très intéressants, tant en faisceau pour de l’effet volumétrique, qu’en termes de projection. Il y a suffisamment de choix pour permettre aussi d’utiliser des textures de gobos sans pour autant dégommer le flux de l’appareil. La première roue comporte de 7 gobos tournants indexables avec possibilité d’effet « shake ». 6 d’entre eux, très différents et inédits pour la plupart, vont permettre des effets vraiment sympas de sculpture de faisceau tant ils sont optimisés pour la rotation. Un cône strié revisité et mixé avec le point central (qui fut un classique aux heures de gloires des débuts de l’asservi en France) créé un effet finalement encore inédit.
Les gobos rotatifs.
Différents entre-laçages de courbes géométriques sont proposés ou encore une barre accidentée, bref des effets vraiment jolis et nouveaux. Une classique « verrerie » multi-épaisseur transparente les complète adroitement et permettra des mixages de textures avec les prismes ou les autres roues d’effets.
Effets de gobos superposés .
La deuxième roue comporte 9 gobos fixes, et avec effet « shake » également. Là encore, des gobos originaux très sympas, alternés avec quelques classiques tels un break-up, une passoire fine ou encore un petit feuillage. Seul point d’interrogation pour moi, la présence d’un gobo « point » (simulation d’un iris assez serré) sur une machine possédant justement un iris très rapide. Une roue d’animation, classiquement avec défilement vertical, complète les effets graphiques.
Les gobos fixes.
Les prismes
Deux prismes, tous les deux à 5 facettes, un circulaire et l’autre linéaire, multiplient le faisceau. Ils sont indexables et rotatifs à l’infini dans les deux sens. Ils sont également superposables pour multiplier encore les projections.
Le prisme circulaire sur gobos.Le prisme linéaire.
On peut regretter que mécaniquement, sur un faisceau très serré, à l’engagement des prismes, les lentilles zoom / focus reculent (ouvrant le faisceau si celui-ci était très serré) pour laisser place aux prismes… Ces deux prismes se montrent très efficaces et permettent des beaux mélanges de faisceaux pour des projections de textures, ou des jeux volumétriques très sympas.
Démontage de la machine
Les radiateurs à caloduc du système de refroidissement du circuit de leds.
Les capots de la tête se démontent à l’aide de 6 vis cruciformes imperdables (donc 12 pour les deux moitiés de tête). Un joint plastique, assurant l’étanchéité lumineuse des deux parties, se détache, et il faut y faire attention si vous ouvrez la tête sur un pont, au risque de le voir dévaler sur le plateau… Rassurez-vous, c’est tout léger, sans danger, mais pas pratique. Les capots, parfaitement ajustés, s’assemblent très bien.
et les ventilateurs.
A l’intérieur, tout l’arrière est occupé de façon très classique par le moteur led avec un sérieux système de refroidissement constitué de radiateurs à caloducs refroidis par ventilateurs. On entrevoit la lentille de sortie du bloc optique qui concentre le flux du moteur de leds.
La sortie de la source led.
Ensuite, s’inscrit le module de couleurs et effets (CMY / CTO / IRC / color wheel / les deux roues de gobos, la roue d’animation) et le module de découpe. La partie avant est consacrée à l’évolution des lentilles zoom et focus, circulant sur leur chariot motorisé. Autour de ces lentilles, les deux prismes et les deux frosts attendent d’être introduits dans le faisceau, négociant leur passage à certaines conditions comme évoqué précédemment.
Engagement des prismes et des frosts.
L’assemblage est simple et la construction très saine. C’est de la belle fabrication. Simplement, cette machine n’est pas spécialement conçue pour être entretenue sur la route. Point de vis imperdables quart de tour ou autre système de fixation rapide… Pour retirer les modules, il faut vraiment démonter tout un tas de petites vis, et parfois même des pièces.
Pour extraire le module gobos / couleurs / effets, il faut dévisser et retirer une plaque comportant la ventilation de la boîte à lumière, afin de libérer le passage de l’ensemble. Il sera donc préférable d’envisager la maintenance en atelier. L’avantage c’est que tout se démonte avec un simple tournevis cruciforme sans avoir besoin d’outillage spécial : un bon point.
Une fois les vis retirées et repérées pour ne pas tout mélanger, les modules se retirent très facilement, les assemblages sont francs et précis. Le nettoyage des lames dichroïques est délicat car, comme je le signalais plus haut, le module qui porte la trichromie, les filtres, et la roue de couleurs, reçoit aussi tous les effets (gobos / animation, etc.). Il est donc très dense. On privilégiera les nettoyages en atelier car c’est un travail minutieux.
Dans les bras, dont chaque capot est tenu par 4 vis, on trouve classiquement d’un côté l’entraînement tilt avec le moteur et le renvoi du mouvement par une grande courroie tendue par poulies sur ressorts.
Entrainement tilt dans un bras.Entrainement pan dans l’autre.
Changer la courroie nécessitera de dépouiller la totalité des faisceaux de câbles qui passent dans l’axe de la poulie de ce côté, en cassant tous le colliers plastiques qui vont vers les modules (et leur remplacement ensuite donc) car aucun connecteur n’assure un démontage simple… Un travail fastidieux en perspective… Dans l’autre bras, un peu d’électronique, et le moteur de rotation PAN.
L’afficheur tactile.
L’afficheur, un large écran couleur, entièrement tactile, permet de circuler dans le menu de la machine. Par sécurité, il est entouré de 6 petits boutons de commande si le tactile fait défaut, ou si on préfère utiliser des boutons… De l’autre côté, le panneau de connecteurs est muni d’une entrée d’alim en True-1, un gros interrupteur on/off ainsi qu’un porte fusible général, une entrée et une sortie DMX XLR5 doublées en XLR3, et deux embases RJ45 pour l’entrée / sortie réseau. Au-dessus des connecteurs, l’antenne repliée permet le fonctionnement en WDMX.
Le panneau de connecteurs très complet.
Le menu est très sympa. Il donne accès à plusieurs sous-menus dans lesquels on retrouve la plupart des accès aux configurations de la machine ainsi qu’aux informations nécessaires à la maintenance ou le suivi du fonctionnement.
– Le Menu « Address » permet l’adressage DMX. Pour le coup, l’adressage est très rapide grâce au petit clavier numérique que propose l’écran tactile. Exit le temps d’attente sur les flèches, le temps de faire défiler jusqu’à l’adresse voulue 400 canaux plus loin, on tape directement le chiffre souhaité et hop ! Efficace et pratique ! Bien pensé en tout cas. L’adressage peut se faire via deux modes de contrôle, 38 ou 54 canaux avec le menu « Personality ». – Le menu « Settings » permet de choisir entre les différents protocoles qui permettent de piloter l’appareil (DMX / WDMX / ArtNet / sACN) ainsi que toutes les options possibles sur les fonctions des machines (les calibrages, les angles pan/tilt, les inversions éventuelles, etc.). – Le menu « Information » donne l’état global de la machine, sa version de soft, le nombre d’heures en fonctionnement… dont des vues très précises des vitesses de rotation des ventilateurs, de ce qui se passe dans la machine en termes de réception de canaux DMX, messages d’erreurs éventuels, etc. Bref, avec ce menu, vous êtes plus qu’informé ! – Le menu « Network Setup » permet de configurer tous les paramètres réseaux. – Le menu « Test » permet d’activer un test autonome ou de tester manuellement chacune des fonctions.
Menu simple, efficace, lisible et logique. J’aime !
Bon, et alors ça marche comment ?
Et ben ça marche bien ! Commençons par les déplacements. Ils sont capables d’une vitesse tout à fait correcte pour une bécane de cette taille. La machine est vive, et ses déplacements peuvent être rapides. En déplacement très lent, on peut sentir quelques irrégularités dans les diagonales mais de l’ordre du chipotage car globalement le mouvement est propre.
Le dimmer est impeccable. On a une courbe quasi exemplaire en mode « Square ».
Courbe du dimmer square de 0 à 10 %.Courbe du dimmer square de 0 à 100 %.
La lumière est belle, le faisceau est ultra propre, la mise au net donne un faisceau aux bords parfaitement découpés et très précis. Question focus et mise au net justement, excepté la roue d’animation qu’il n’est pas possible de mettre au net à toutes les distances et toutes les ouvertures de zoom, les deux roues de gobos n’ont pas de problème. On peut même focaliser très près, jusqu’à moins d’un mètre de la source. Ça présente un véritable intérêt lorsqu’on va faire des projections en léchant un rideau de fond ou un cyclo par exemple. Le zoom est top, ses 7 à 56° de déploiement sont super efficaces.
Le faisceau du plus petit au plus grand net.
Les effets possibles avec les gobos sont très intéressants. Ils sont originaux et vraiment efficaces (ce qui n’est pas toujours le cas), les mélanges donnent des choses très esthétiques. Chacun d’eux, (à part le « point » seul dont l’intérêt m’échappe mais qui doit avoir sa raison d’être que je n’ai pas saisie) va permettre de sculpter des faisceaux très impressifs. Les couleurs sont belles et la trichromie répond très bien. Tant en introduction progressive pour des fondus très lents, que pour des changements quasi immédiats. Le CTO est excellent.
La trichro CMY et le CTO.
La roue de couleur permet de pallier le vert qui peut manquer un peu de pêche en mixage CMY, ou encore un rouge qui pourrait paraître orangé. Le résultat global fait que cette machine, en dehors d’un congo rempli d’UV (mais comme sur la plupart des machines leds) ne peut pas être mise en difficulté quelle que soit la couleur.
La roue de couleurs.
Les frosts sont très bien et assurent un travail en finesse avec des flous bien dosables. On peut dire également que toute sa motorisation est très silencieuse, le pan, le tilt et les mouvements mécaniques internes, sont « smoothy », rien de craque, rien ne crie.
Conclusion
Cette machine vient compléter l’offre des machines spot / couteaux munis d’une source de 820 Watts. Elle ne constitue pas une révolution tant en lumière que dans les fonctionnalités dont elle est équipée, mais elle fait un travail tout à fait correct et va trouver sa place sur les scènes et en événementiel. Les prestataires et les éclairagistes devraient apprécier ce projecteur qui promet de très belles mises en lumière.
Nouveauté au NAMM 2020 avec une nouvelle console DiGiCo Quantum, la 3 38. Comme la Quantum 7 et la 5 bientôt, la 3 38 représente un grand pas en avant en termes de puissance et connectivité en gardant dans un format plus petit, la vitesse propre aux moteurs Quantum.
Michael Aitchinson
“Avec la Quantum3 38, nous avons fait en sorte de proposer un produit de nouvelle génération exploitant parfaitement le potentiel de notre moteur Quantum” précise Michael Aitchison, ingénieur électronicien sénior de DiGiCo’s. “Notre but avec cette nouvelle console a été de garder les acquis et les fonctions auxquelles les techniciens sont habitués depuis 20 ans tout en y apportant une toute nouvelle architecture et fonctions.”
Quantum 3 38 est basée sur un processeur FPGA de 7è génération et offre128 voies d’entrée avec 64 bus et une matrice 24 x 24, l’ensemble disposant du processing complet.
Le look et l’exploitation reprennent le style “dark” très en vogue avec 3 écrans tactiles de 17” et d’une luminosité de 1000 nit permettant d’afficher à la fois et dans chacun d’entre eux les niveaux et les soft touchs. Il y aussi 70 afficheurs TFT de voie plus 38 potentiomètres tactiles de 100 mm rangés en trois blocks de 12 plus deux totalement assignables. La double alimentation redondée est en standard.
La qualité du son n’est pas oubliée avec l’adoption des convertisseurs AD et DA 32 bit 48/96 kHz et la topologie appelée “Ultimate Stadius” du nom de John Stadius, le champion de la R&D de DiGiCo. 8 entrées et sorties analogiques, 4 ports d’entrées et sorties AES, rien ne manque. La connectivité est aussi très importante puisqu’on retrouve en face arrière trois connexions redondées ou six connections simples MADI à 48 kHz, deux slots DMI, une interface d’enregistrement UB MADI USB et le support pour des boucles Optocore de 2è génération est prévu en option, tout comme l’interface Soundgrid.
Mustard Processing, Spice Rack, Nodal Processing et True Solo, toutes ces fonctionnalités lancées l’année passée pour le moteur Quantum de la SD7 sont aussi en standard sur la Quantum 3 38. Mustard processing est un jeu d’algorithmes qui sont disponibles par voie en plus de ceux standard au moteur Quantum. 36 sont prévus et chaque “strip” comporte le choix entre deux modélisation de préampli, un égaliseur 4 voies (incluant les filtres passe bande) quatre variantes de compresseur et un gate/ducker.
Une image de ChillI 6
Le Spice Rack de son côté gère les plugs natifs fournis par FPGA et permet de constituer, comme son nom l’indique, un empilement allant jusqu’à 8 processeurs. Parmi eux Chilli 6, un compresseur à 6 bandes offrant un contrôle total de la dynamique y compris le temps de relâche qui peut être totalement modélisé, un brevet DiGiCo. Chilli 6 s’annonce comme idéal pour façonner voix et instruments capricieux en intervenant chirurgicalement sur les fréquences gênantes.
Austin Freshwater
“L’architecture de cette table est entièrement nouvelle et emballante” conclut Austin Freshwater, le Directeur général de DiGiCo’s, “mais si on voulait résumer cette console en quelques points, nous avons encore amélioré la transparence du rendu, ajouté des -jouets- pour créer le son, placé plus d’écrans, plus grands, brillants et puissants et enfin on a renforcé l’ergonomie par le biais d’une toute nouvelle surface !”