Spécialisée dans la location et la prestation technique (son, lumière, vidéo, structure) depuis plus de 38 ans, IMPACT ÉVÉNEMENT accompagne ses clients dans la réalisation de projets ambitieux dans les secteurs du spectacle vivant, de la télévision et de l’événementiel et recherche un(e) Responsable Logistique, pour piloter et optimiser l’organisation de leur dépôt.
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Claypaky révèle, à Prolight+Sound, le Tambora Stormy Linear et le Tambora Glare, un double Volero baptisé Twins ainsi qu’un Fresnel dernier cri Actoris signé ADB. Ils sont présentés en détail par Dylan De Mateo dans cette vidéo.
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Et le show Claypaky à Prolight+Sound
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Tambora Stormy Linear et Tambora Glare
La gamme Tambora accueille deux nouveaux projecteurs au format barres led de mêmes dimensions (100x13x10cm) et 14 kg. Parlons des points communs : ces deux luminaires à effets comportent deux rangées parallèles de pixels blancs dédiés à l’effet strobe+pixels. Deux lignes bien distinctes composées de 125 leds SMD de 1 W, mélange de blanc chaud et blanc froid, le tout divisé en 25 segments contrôlables indépendamment, pas de faisceau mais un angle de 120° bien large afin de distiller convenablement l’effet aveuglant. Ces appareils intègrent la famille Shield qui désigne les produits IP66. Claypaky propose également une série de divers filtres type frost à placer devant les sources.
Le Tambora Stormy Linear, 100 % leds SMD.
Pour les différences, le Tambora Stormy Linear possède en son centre, une large rangée garnie de leds SMD RGB à vision directe, créant une matrice de 25 pixels pour générer de nombreux effets modérés ou aveuglants percutants voire violents (son petit nom n’est probablement pas le fruit du hasard !)
La version Tambora Glare s’équipe au centre de 10 pixels collimatés en led RGBA de 50 W. Cet appareil sera le seul des deux capable de proposer un effet de faisceaux, chaque source ouvrant à 22°.
Place aux faisceaux avec le Tambora Glare.
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Volero Twins
Le Volero Twins est un assemblage de deux Volero Cube. Il en résulte un appareil doté de huit sources principales séparées en deux rangées de quatre leds de 60 W RGBW dont le faisceau peut varier de 3,8 à 45° grâce à un zoom motorisé.
Côté face du Volero Twins, qui malgré sa tête ajourée résistera à l’eau !L’une des stars Claypaky à PL+S 2025, le Volero Twins.
Les sources sont séparées par une ligne de leds SMD blanc froid pour ajouter une touche d’effets supplémentaire : Strobe ou pixel mapping. Le projecteur, classé IP66, est aussi apte aux rotations panoramiques infinies via un paramètre de PAN continu.
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Actoris Fresnel signé ADB
L’Actoris Fresnel arrive dans la gamme plus axée “théâtre” signé ADB, un projecteur fixe, haut de gamme et très joliment carrossé, dont les maîtres-mots sont précision et polyvalence.
La nouveauté ADB de ce printemps 2025, l’Actoris, un Fresnel Led dernière génération.
Il est doté d’un nouveau moteur de led de 370 W à 6 teintes de leds – RGB + Ambre + Lime + Royal Blue – spécialement conçu pour générer une palette de couleurs très étendue, en particulier dans les très basses et très hautes longueurs d’onde, autrement dit dans le rouge et le bleu. C’est donc tout naturellement qu’il intègre la famille “Multispectral” ADB.
Et les chiffres semblent au rendez-vous ! L’appareil peut atteindre un IRC de 97 : un résultat qui frôle la perfection ! ADB annonce une gestion de la température de couleur exemplaire ; le blanc variable pourra ainsi osciller entre 2500 et 10000 K avec précision.
De nombreux paramètres sont disponibles comme la gestion du minus green, un dimmer émulant le tungstène en 24 bits, plusieurs modes de contrôle de couleurs, ainsi qu’une calibration. Pour couronner le tout, l’Actoris Fresnel possède un zoom motorisé dont l’angle pourra ouvrir au plus large à 60° tout comme resserré à 10°.
A l’ombre du fabuleux lshow du constructeur, Yvan Peard, CTO et designer d’Ayrton, nous présente en détail les tenants et aboutissants des 4 nouveaux produits présentés à PL+S : Stradale Profile, la version compacte du Rivale, MagicDot et MagicBlade en version “Neo”, et Taipan à source Laser, qui reprend les fonctions et le design du Mamba en version très compacte.
Vidéo Interview Yvan
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Le show de démo, conçu par Stéphane Migné, implique les récents projecteurs Ayrton à leds et à source Laser
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Stradale Profile
Stradale Profile, le plus compact des Profiles de la gamme Ultimate.
Le Stradale Profile, vient renforcer la gamme Ultimate, initiée par le Rivale puis le Veloce. C’est une nouvelle lyre compacte IP65, dotée de couteaux motorisés dont le moteur de lumière intègre une led de 330 W sur protéinée.
Ce nouvel asservi marche directement dans les pas du Rivale avec lequel il partage la quasi-totalité des fonctions : son zoom d‘amplitude de 4 à 52°, son IRC paramétrable entre 70 et 86, son classement IP65 ou encore les pan Tilt infinis. Seules quelques différences sont à relever, quelques gobos en plus ou encore la présence d’un filtre multicolore à positionnement variable.
Le Stradale Profile est donc 15 % plus petit que le Rivale, et son poids s’en ressent. La balance affiche seulement 23,5 kg, une prouesse pour un appareil IP65 de ce gabarit, et une différence d’environ 7 kg entre les deux produits.
Côté lumière maintenant, la performance est redoutable, avec seulement 330 W de leds blanches à 6500 K, Ayrton annonce un flux de 20 000 lumens en sortie de chemin optique. Début des livraisons du Stradale Profile prévues pour l’été 2025 !
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MagicDot Neo, né pour créer des matrices avec ces petits projecteurs puissants espacés de seulement 3 mm.
MagicDot Neo et MagicBlade Neo
Le MagicDot sorti en 2015 évolue en Neo avec le même design que son aîné, mais équipé d’une source led RGB+L de 120 watts et classé IP65. La lumière qui émane de cette source est ensuite guidée puis collimatée par la lentille finale qui devient mobile. MagicDot Neo dispose ainsi d’un zoom de rapport 1:10 (angle variable de 3,3° à 33°) et de rotations continues pan/tilt.
Sa fonction supplémentaire c’est une couronne de leds RGB (60 pixels au total, tous pilotables un à un) qui entoure la sortie de lumière. Le projecteur est disponible également au format barre sous la référence MagicBlade Neo, qui assemble de 5 MagicDot Neo en linéaire sur un mètre.
MagicDot Neo et MagicBlade Neo seront disponibles à partir de l’été 2025
MagicBlade Neo assemble sur une barre de 1 m, 5 MagicDot Neo espacés de seulement 3 mm.La couronne de leds RGB contrôlables en point par point, reproduit le Liquid Effect initié dans le Wash Zonda.
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Taipan à source Laser, est une machine hybride, entre Beam tranchant et Spot, très attractive en termes de possibilités d’effets.
Taipan
Taipan, présenté en avant-première est une lyre laser compacte, de la taille du Stradale, qui reprend le design et les fonctions du Mamba. Une source phosphore de 150 W génère un faisceau blanc à 9000 K tranchant comme un rasoir dont l’ouverture peut varier entre 0,6 et 13° grâce au zoom asservi.
Il intègre une trichromie CMY secondée par une roue de couleurs, plusieurs prismes rotatifs superposables, une roue d’animation et un total de 42 (!!) gobos. L’appareil pèse 24 kg et lui aussi est IP65. Sa sortie est prévue à l’automne 2025.
La tournée “We’ve Been Here Before” de Chinese Man s’inscrit comme une rétrospective des 20 ans de carrière du trio emblématique et de son influence sur la musique, bien au-delà du hip-hop et de nos frontières. Pour accompagner cette tournée, le concepteur lumière et scénographe Drichos a imaginé un show piloté avec une console ChamSys MagicQ MQ500M Stadium.
« Le cahier des charges et le mood board de ce spectacle étaient ambitieux car ce dernier album et cette tournée reviennent sur le parcours musical du collectif », explique Drichos, à qui le groupe a laissé carte blanche. « Notre axe principal est : Que reste-t-il de notre musique d’hier ? Comment a-t-elle évolué ? Nous avons parfois eu cette impression de déjà-vu, de cycles, et une touche de nostalgie, mais toujours avec le même engagement musical. »
L’album et la tournée ne vivent cependant pas dans le passé car Chinese Man a toujours mis un point d’honneur à innover et explorer de nouveaux horizons. Cette dynamique transparaît aussi dans la conception lumière imaginée par Drichos.
Un jeu subtil d’ombres et de lumières, des silhouettes intrigantes, des images fantasmagoriques et en élément central impressionnant, un gyroscope, symbole du temps et de son mouvement perpétuel marquaient la scénographie.
« L’idée du gyroscope m’est apparue comme une évidence dès le début de la conception, » confie Drichos. « Il représente le cycle, la verticalité, le voyage à travers le temps. J’ai donc construit toute la scénographie et la lumière du spectacle autour de cet élément, en vectorisant mes idées en 3D. »
Les membres du groupe ont immédiatement adhéré à cette vision. « Cette proposition ambitieuse les a tout de suite séduits, » poursuit-il. « On retrouve d’ailleurs des fragments de gyroscope sur la pochette de l’album. Nous avons donc lancé la fabrication de trois gyroscopes de 2,5 mètres d’envergure. Deux de leurs anneaux sont motorisés avec une rotation infinie et un habillage LED entièrement matricé. Chaque gyroscope est suspendu au-dessus d’un des musiciens et motorisé par neuf treuils. »
Drichos a également conçu trois plateformes et pupitres intégrant des bandes LED matriçables, représentant des demi-gyroscopes, ainsi qu’un écran vidéo transparent en arc de cercle venant envelopper la scène, immergeant totalement le public dans cet univers hors du temps.
Pour mener à bien ce projet, Drichos s’est entouré d’une équipe technique expérimentée, notamment Mathieu Zangrillo (Blocker et Réseaux) Deadline (Direction Technique Créative) et de Kellook (le fabricant du gyroscope). Il souligne également l’importance du choix de sa console ChamSys.
« Pour cette tournée, le choix de la console s’est imposé naturellement. J’ai opté pour une MQ500M de ChamSys, » explique-t-il. « C’est une console robuste, capable de tenir sur toute une tournée.
De plus, ses fonctions de morphing sont essentielles en tournée et en festival pour adapter rapidement le show aux projecteurs disponibles sur place, tout comme le Patch offset pour ajuster les positions des projecteurs.
Son visualiseur 3D intégré, son média serveur et son time code intuitif en font un outil parfaitement adapté à notre projet. »
Pouvant contrôler jusqu’à 256 univers DMX, la MagicQ 500M s’est révélée indispensable pour gérer les exigences techniques du show, notamment l’impressionnant système des gyroscopes. Tout au long de la tournée, cet équipement permet de donner vie à un spectacle immersif, où passé, présent et futur se rejoignent en musique.
Le concepteur lumière et pupitreur Nicklas Dam, de la société de location et production “Explosion Danmark Light and Sound APS”, est un utilisateur et fan d’Avolites.
Explosion, fondée par Henrik Larsen en 1999, un fidèle investisseur d’Avolites, a acheté en 2022 une console Avolites D9 en complément des Sapphire, Tiger Touch II et Titan Mobile de son parc. C’est l’une des plus importantes sociétés de location Avo au Danemark.
Nicklas, qui travaille à plein temps chez Explosion, utilise la D9 pour de multiples projets, notamment de nombreux festivals et des événements sportifs de premier plan, qui constituent l’un de ses principaux domaines d’activité. Nicklas observe que les consoles Avo sont de plus en plus utilisées au Danemark. Son propre parcours avec la marque a commencé il y a environ 6 ans, après avoir été initié au système par un ami qui lui a prêté sa console.
« Après avoir appris à la connaître pendant environ trois semaines, j’ai réalisé à quel point il s’agissait d’un outil génial », a-t-il commenté, ajoutant : « J’ai pu définir mon propre flux de travail, ce qui a fait une énorme différence en termes de rapidité et l’efficacité pour programmer un spectacle à différents niveaux de complexité ! »
Il l’a tellement appréciée qu’au moment de rendre la console à son ami, il a décidé d’en acheter une !
C’est ainsi qu’il a trouvé son premier emploi en free-lance chez Explosion, qui avait besoin d’un programmeur Avo pour un projet. Il a ensuite collaboré régulièrement avec l’entreprise en utilisant d’autres consoles Avolites.
Il apprécie particulièrement son interface graphique : « Tout ce que vous devez voir est là, sous vos yeux, et aux bons endroits », note-t-il, déclarant que c’est “facilement LA meilleure console de busking sur le marché” et donc idéale pour les festivals où l’équipe d’accueil gère la lumière de tous les artistes qui n’ont pas leur propre concepteur lumière ou leur propre pupitreur en tournée.
Il apprécie également la qualité de fabrication de l’Avo. « C’est tout simplement génial d’avoir les mains sur une console Avo, en particulier la D9. Le matériel est d’une solidité à toute épreuve ! ». Il trouve également le logiciel intelligent et intuitif, et apprécie la fonction Key Frame Shapes, un atout « très puissant » pour la création de formes et d’effets dynamiques, qu’il utilise quotidiennement.
Lui et le reste de l’équipe d’Explosion sont impatients de recevoir leur nouvelle Avolites D7-215 qui a été commandée auprès de Light Partner, le distributeur danois d’Avo. Nicklas pense que la gamme D7 est un « ajout enthousiasmant à la gamme de consoles, et le fait qu’elle soit disponible dans un tel “ flight-case portable ” est très pratique. ».
Klotz propose quatre nouveautés, un câble multiconducteur enceintes, un câble de patch pour les guitares, un multiconducteur secteur et enfin un boitier de distribution secteur à 5 sorties.
Câble haut-parleur multiconducteur Xtreme pour systèmes audio multi-canaux, par exemple L2, L-ISA L-Acoustics ou Soundscape d&b
KLOTZ LSC3215YS
Le KLOTZ LSC3215YS, spécifiquement conçu pour les systèmes multi-canaux, est un multiconducteur pour haut-parleur 32 voies de haute qualité, très durable et conçu spécialement pour les environnements live exigeants.
Composé de 32 conducteurs numérotés en fil de cuivre nu (classe 6, VDE 0295), chacun ayant une section de 1,5 mm², et d’une enveloppe extérieure en PVC extrêmement résistante avec tressage en polymère cristallin liquide (Vectran™), il sert de base à la série de multiconducteurs haut-parleur LP321XY.
Le câble Klotz prémonté LP321XY1M.
Le câble prémonté LP321XY1M a été conçu pour une utilisation dans des systèmes multi-amplificateurs et est 100 % compatible avec les câbles SC32 de L-Acoustics. Ce multiconducteur KLOTZ figure parmi les câbles haut de gamme et transmet le signal avec une qualité exceptionnelle même sur de longues distances.
Il est équipé de connecteurs métalliques RMP 37p de haute qualité avec des contacts plaqués argent et des manchons thermorétractables transparents des deux côtés pour un étiquetage libre. Le LP321XYDC constitue une excellente extension pour le LP321XY1M.
L’adaptateur de sortie LP321XY4D.
L’adaptateur de sortie LP321XY4D permet une connexion sécurisée pour le LP321XY1M. La conception extrêmement robuste de cet adaptateur garantit un câblage de haut-parleur fiable en tout temps, même dans les conditions exigeantes d’un environnement live. Grâce à son agencement clair et à sa facilité d’utilisation, les temps d’installation et de démontage lors d’une exploitation live sont considérablement réduits.
La base ici est à nouveau le câble LS-Multiconducteur Xtreme LSC3215YS, assemblé avec le connecteur RMP M 37p durable d’un côté et une résolution de 4x 8p PA-COM® F à la sortie. Les adaptateurs LP321XY4D sont disponibles avec un soulagement de tension en métal SGB ultra-durable à la sortie ou une gaine tressée comme alternative économique.
SEW Cable Series, des câbles de patch pour émetteurs sans fil Sennheiser
Klotz SEW-Cl1R
Sur les scènes pro, les systèmes de transmission sans fil sont devenus omniprésents. Cependant, les câbles de raccordement fournis pour connecter les émetteurs aux instruments représentent parfois un maillon faible dans la chaîne de signal.
La nouvelle SEW Cable Series de KLOTZ offre une très bonne solution : des câbles de haute qualité avec des fiches robustes pour chaque besoin, qu’elles soient droites ou angulées, y compris l’option avec des connecteurs Neutrik Silent Plug pour des changements d’instruments sans bruit pendant les performances live.
La version montée en Neutrik Silent Plug.
Pour des connexions sécurisées au niveau du bodypack, la SEW Cable Series utilise des connecteurs mini-jack vissables de Switchcraft. Côté instrument, KLOTZ propose une variété d’options de fiches, chacune dotée de contacts plaqués or 24 carats pour une transmission presque sans perte.
Des connecteurs en plastique éprouvés de la série KLOTZ mini link aux séries entièrement « Made in Germany » avec des fiches métalliques KLOTZ robustes, jusqu’à la version avec des connecteurs Neutrik Silent Plug sans bruit – la SEW Cable Series offre le câble adapté à chaque besoin.
KLOTZ EC1-1625G4 EnergyCore pour applications mobiles
Le câble multiconducteur EC1-1625G4 Energy a été spécifiquement conçu pour les applications mobiles dans les domaines des événements, de la production et des médias, aussi bien en intérieur qu’en extérieur, conformément à la norme DIN 15765.
Ce câble robuste répond aux exigences légales pour une utilisation dans les théâtres, les salles polyvalentes, les foires, les expositions, les installations de production pour le cinéma, la radio et la télévision, ainsi que dans d’autres structures architecturales comparables destinées à des fins similaires. Ce câble est utilisé chaque fois que plusieurs circuits CA doivent être transportés et distribués sur de longues distances dans un environnement professionnel.
Klotz EC1 1625G4
Le KLOTZ EC1-1625G4 est constitué de 16 conducteurs de 2,5 mm² et d’un conducteur de terre PE de 4,0 mm², conforme à la norme IEC 60228 (Classe 6) avec une longueur de torsion courte.
Contrairement aux conducteurs de terre de 2,5 mm² utilisés couramment dans les câbles multiconducteurs classiques, la terre de 4 mm² du KLOTZ EnergyCore garantit une protection maximale jusqu’à 16 A, même sur des distances allant jusqu’à 90 mètres.
Chacun des 16 conducteurs est constitué de cuivre nu finement toronné, conforme à la norme EN 13602, avec une pureté de cuivre supérieure à 99,95 %, assurant ainsi une excellent conductivité. La gaine extérieure en PVC résistant aux UV offre une stabilité thermique et une grande flexibilité, même à des températures extrêmes allant jusqu’à -30°C. Le EC-1625G4 peut être terminé avec le connecteur Harting HAN 16ES à 16 canaux pour une compatibilité optimale.
KLOTZ PowerLink ‘rigg & floor’ – Boîtier de distribution de courant à 5 canaux pour la scène
Le nouveau boîtier PowerLink de KLOTZ est un système de distribution de courant extrêmement robuste et facile à utiliser qui a été spécialement conçu pour des environnements scéniques difficiles.
Equipé d’une entrée powerCON TRUE1 et de cinq sorties powerCON TRUE1, le nouveau boîtier LV-NM5F offre une capacité de charge allant jusqu’à 16A à 250V. Ce connecteur de haute qualité se caractérise par son système de verrouillage pratique et éprouvé et peut être branché et débranché en toute sécurité, même sous charge.
Les 4 sorties sur la face supérieure, la 5è étant à droite sur le petit côté.
Malgré sa légèreté, le boîtier en aluminium de 1,5 mm d’épaisseur résiste aux charges mécaniques les plus élevées. Le revêtement par poudre noir mat offre une protection fiable contre les risques extérieurs et est également facile à nettoyer.
Le filetage M10 ainsi que 4 des huit trous prévus pour l’accroche du boîtier. En dessous en en coupe, l’entrée du secteur à gauche te à droite la 5è sortie pour un total de 16A à 250V.
Outre le filetage M10 situé sous le boîtier, le PowerLink est également équipé de huit trous permettant de le fixer solidement à l’appareil à l’aide d’un câble de sécurité. Les pieds en caoutchouc antidérapants garantissent une bonne stabilité, même sur scène.
Bien entendu, ce distributeur d’énergie KLOTZ pour une utilisation en live est conforme à la norme IEC 62368-1 et offre une qualité testée conformément à la norme VDE 0701-0702.
Pour plus de renseignements sur chaque produit, visitez le site Klotz
Robe a sorti un des plus gros projecteurs de sa gamme, destiné a des usages en extérieur et des salles de grand volume. Le iBOLT est construit autour d’une source laser bleue de 500 W convertie en lumière blanche par une roue de phosphore.
Il est bien décidé à faire démonstration de sa puissance de feu sur de grands événements extérieurs ou des tournées monumentales. Voyons l’engin !
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Il a la grosse tête !
L’appareil est assez imposant mais très compact comparé aux grosses lyres au Xénon qui seules, il y a quelques années, pouvaient prétendre tracer dans le ciel des faisceaux de lumière à fort impact lumineux. C’est quand même du beau bébé de 80 cm centimètres de haut (tête à la verticale) pour un petit 55 centimètres de large, avec un poids de 54 kg.
La plupart des carters et capots sont faits d’un alliage de magnésium, ce qui permet de garder un poids raisonnable avec un matériau résistant à tous types de conditions, mais aussi d’utiliser une partie des capots, notamment de la partie recouvrant la tête, pour dissiper de la chaleur de la source.
La tête est quasi cylindrique, avec une grosse lentille en sortie d’une trentaine de centimètres de diamètre, qui promet un bombardement intensif de lumière !
Différents aspects du faisceau et de la sortie de lumière.
Le design global est très réussi, dans l’esprit 100 % Robe. Des grilles d’aération sont visibles sur le côté et c’est quasiment le seul endroit qui ne soit pas lisse sur cette jolie tête. La tête bénéficie d’un blocage en PAN et en TILT et on attrape le iBOLT par deux grosses poignées situées de chaque côté de la base.
L’appareil peut se poser au sol ou s’accrocher tête en bas. Comme pour la plupart des machines IP65 de Robe, pour préserver les joints d’étanchéité situés autour des différents axes de rotation, il est déconseillé de positionner le iBOLT latéralement ou alors dans de rares occasions. Sous la base, on retrouve les traditionnels points d’ancrages 1/4 de tour en camlock, permettant l’arrimage de deux omégas, et le point de fixation pour de l’élingue de sécurité.
Classiquement, l’un des côtés reçoit l’écran et les boutons de navigation, et l’autre se réserve les connecteurs. Ils sont tous sur support caoutchouc avec un petit capot assurant l’étanchéité. On trouve là une PowerCON True1 pour l’alimentation, une paire de XLR5 pour l’entrée et sortie DMX, une paire de RJ45 pour la connexion réseau, le petit logement du fusible et celui de la pile.
L’écran couleur tactile et ses 4 boutons de commande.Les connecteurs avec capuchons de caoutchouc assurant l’étanchéité.
Sécurité quand tu nous tiens…
Si l’association d’une roue de phosphore à la source laser, convertit la lumière de convergente à divergente sans plus de risque pour les yeux qu’une lampe classique, comme vous pouvez l’imaginer, une telle densité de lumière en faisceau ultra-serré peut s’avérer assez dangereuse « physiquement ». Il suffit de se rappeler les accidents provoqués par les beams à lampe qui brûlaient en quelques secondes capots de projos et autres flight-cases se trouvant à proximité (et même des instruments de musique…) pour se rendre compte qu’avec l’iBOLT, le problème se pose évidemment ! Sans oublier que la réglementation aux USA est beaucoup plus stricte qu’en Europe, même pour les lasers de la classe 1 à laquelle appartient cette machine.
Pour ces raisons, Robe a bordé sa machine de multiples sécurités à l’utilisation. Il est question ici de gestion des risques en termes « d’assurance » et de « responsabilité » Pour faire simple, si vous voulez utiliser toute la puissance du projecteur il faudra vous-même débrayer toutes les sécurités configurées à l’usine par défaut… C’est donc ce que nous avons fait pour tester ce projecteur.
Les télémètres lasers qui analysent le passage de sujets dans le champ de sécurité défini.
La première de ces sécurités, appelée « Dimmer Activation » permet de verrouiller ou pas l’utilisation de la source. Donc si le « dimmer activation » n’est pas enclenché, la lumière ne sort pas… Il y a une combinaison de deux paramètres DMX à paramétrer pour la libérer.
La seconde fait appel à deux petits capteurs (des télémètres laser) situés de chaque côté de la lentille frontale. S’ils détectent sur une certaine distance, configurable en DMX jusqu’à une centaine de mètres, la présence d’un obstacle, (objet ou personne), le faisceau se coupe. Par défaut, le système est configuré sur une distance de 5 m.
Dans la librairie de notre iBOLT, tout un canal DMX est dédié aux activations / désactivations de certaines sécurités. Il s’appelle « Safety control ». C’est là qu’il faudra agir pour prendre la main. C’est notamment là que se détermine le mode de fonctionnement. Le « Sky mode » est destiné principalement à viser le ciel, où le faisceau ne présente aucun danger.
Et puis, il y a le « Stage mode », pour un usage dans une salle de grand volume. Ce « stage mode » limite la puissance en faisceau serré. A partir d’environ 6°, l’intensité du faisceau diminue très fortement. Vous pouvez choisir et configurer différents niveaux de sécurité du « stage-mode », de façon que si vous serrez le faisceau, la diminution soit plus ou moins importante. Vous pouvez aussi utiliser le iBOLT en « Sky mode », libre à vous, mais restez vigilants.
Les moteurs des optiques zoom / focus avec leurs capteurs de positionnement, et les deux cartes de contrôle assurant les vérifications de bon positionnement.
Chacun des 4 moteurs assurant les translations du zoom et focus est équipé d’une petite carte électronique comportant un capteur qui contrôle les données de positionnement des optiques et analyse si ce positionnement génère un faisceau dangereux ou pas.
Ces capteurs sont reliés à deux cartes électroniques. La première agit et interprète les données, et l’autre contrôle la première. Si cette deuxième carte détecte une position des optiques différente de celle qui est paramétrée, elle coupe le faisceau et lance un reset du bloc optique. Le niveau de sécurité voulu par l’utilisateur est ainsi assuré.
La lumière
La lumière du iBOLT est très particulière. Il s’agit avant tout d’un faisceau « longue portée » dont les caractéristiques optiques sont très malléables. Nous avons la possibilité d’obtenir un Beam assez fin qui peut être très serré, et variable jusqu’à un imposant bâton bien large. C’est aussi un projecteur à effets doté de gobos et de nombreux prismes permettant des jeux de faisceaux ou de projections assez larges.
Effets de gobo et de prisme circulaire.
En faisceau Beam, on est sur une ouverture de moins d’un demi-degré pouvant s’étendre jusqu’à environ 8°. En défocalisant le faisceau, on peut atteindre environ 16°. Avec l’action des prismes, l’amplitude est bien plus large encore.
Le faisceau et ses différents aspects en jouant avec le zoom et le focus.
Une particularité lumineuse du faisceau du iBOLT apparaît lorsqu’on passe les 70 % de focus. Un cône (ou plus précisément un « trois quart de cône »), provenant d’un phénomène optique interne, se forme dans le faisceau, venant croiser son point focal à 1,5 m de la lentille, et vient créer un effet de lumière assez particulier.
De source officieuse, il s’agit au départ d’un phénomène non voulu observé lors d’essais optiques et qui a été conservé pour ce qu’il peut apporter de différent, un peu comme un « petit truc en plus ». Et pourquoi pas. Du coup je me suis amusé avec cet effet qui se révèle assez rigolo.
Projection du spot sur une surface plane et ouverture du zoom. On voit l’apparition du faisceau « quasi conique » qui vient s’ouvrir au centre de l’image.
Tout ceci est permis grâce à la fameuse source LASER LSW-5 de 500 Watts (L’iBOLT est donc une machine de classe 1 dans le tableau de sécurité laser qui lui permet d’être considéré comme un projecteur à lampe) qui délivre une lumière blanche d’une température de couleur de 13 600 K (un blanc bleuté) avec un IRC de 71.
La durée de vie annoncée de la source laser est d’environ 12 000 heures.
La source laser.
On est ici sur une source très particulière et une concentration telle qu’il nous est impossible d’envisager de faire des mesures photométriques. Robe annonce un éclairement de 16 millions de lux à 5 m, et encore plus d’un million à 20 mètres…
3 courbes de dimmer sont disponibles. Une « linéaire », une « square » et une « super square ». La linéaire est droite. La Square est celle qui se rapproche le plus d’un gradateur assez classique avec un « amorti » assez smooth au début et à la fin. La « Super Square » provoque des amortis encore plus marqués.
Couleurs
Etant depuis près de 30 ans un spécialiste des projecteurs « Sky Tracers » et notamment des Xénons de spectacle, j’ai connu tous systèmes de colorisation sur des mono faisceaux d’extérieur (j’en ai encore quelques exemplaires dans mon stock personnel…). La seule façon d’obtenir une couleur correcte, passait par l’utilisation de scrollers de gélatine (haute température, hyper ventilée, et circulant en permanence pour ne pas brûler en quelques secondes…). Les seules machines équipées d’une trichromie CMY donnaient des résultats de mixage de couleurs totalement grotesques.
Je peux vous dire que l’iBOLT, avec sa vraie trichromie sur un faisceau de cette puissance, est bluffant… Vous pouvez programmer toutes les teintes et ça marche ! L’introduction de la trichromie dans le faisceau est en outre très peu perceptible, ce qui est excellent cela va sans dire !
Colorisations par trichromie CMY.
Petit plus qui fait mouche, en jouant avec le net de la trichromie et des effets à certaines valeurs un peu extrêmes, on peut obtenir des mélanges particuliers et inattendus, voire même faire apparaître un faisceau blanc au centre du bâton (je rappelle que certaines grandes marques de projecteurs proposaient des filtres spéciaux pour produire précisément cet effet !).
Poussons le zoom et le focus dans leurs pires retranchements pour obtenir des variations sur une même teinte, certaines inattendues mais splendides.
Sur la roue de couleurs additionnelles, on trouve deux filtres CTO. Un 2700 K et un 3200 K. Ils sont du plus bel effet et permettront d’adoucir la violence des blancs pour se raccorder à des éclairages très « halogènes ». Des couleurs plus franches vous permettront d’autres effets de colorisation, y compris des bicolores en vous positionnement à 50 % sur l’un et l’autre filtre.
Jeux de faisceaux, effets bicolores et différents types de « bâtons »
Dans la librairie de l’appareil, un canal « color 2 » laisserait penser à une deuxième roue de couleur, mais il s’agit en fait d’un canal de macros de couleurs, donnant accès à des combinaisons préprogrammées de teintes constituées à base de la trichromie et de la roue de couleurs. Il convient d’y jeter un coup d’œil.
Gobos
L’iBOLT, possède 2 roues de gobos, une de 9 gobos tournants indexables, et une de 14 gobos fixes. Les gobos tournants sont très chouettes et vont permettre de texturer le faisceau de différentes façons. En projection ça sera un réel avantage. Associés aux prismes, ils sont même redoutables. Cette roue est réellement très efficace.
Les gobos tournants.
La roue de gobos fixes, apporte un plus pour obtenir certaines textures classiques en faisceau très serré : un point, une passoire, un cône… et avec le jeu de prismes constituent une ressource de plus…
Les gobos fixes.
Prismes
Les prismes sont parfois des effets qui peuvent paraître un peu secondaires aux habitués des lyres spot, même si de nombreuses machines (notamment chez Robe) offrent des possibilités vraiment intéressantes. Sur iBOLT, c’est une pièce maîtresse pour créer des effets. Il faudra passer un peu de temps à comprendre comment ils fonctionnent et peuvent se compléter car ils constituent des ressources tout à fait remarquables.
Les effets de prismes en projections avec différentes combinaisons sur un gobo.
Pas moins de 6 prismes tournants sont présents dans l’iBOLT. Et ils seront fort utiles car si l’engin est bâti pour générer à la base un faisceau très serré, malgré son zoom (offrant je le rappelle jusqu’à un petit 10° net, et un peu plus si on défocalise) si vous voulez utiliser la machine pour des effets plus larges, les prismes seront vos amis.
Vous pourrez tout à fait envisager de belles projections complexes et animées, ou même des faisceaux en mouvement ou éclatés en volumétrie. Le système proposé par ROBE assure une douzaine de combinaisons sur lesquelles vous pourrez agir en rotation et en vitesse de plusieurs prismes en simultané, et le résultat est vraiment très intéressant. J’ai passé un bon moment à voir comment s’articulaient les prismes entre eux et c’est vraiment chouette.
Différents aspects du faisceau en jouant avec les prismes, les gobos, et les couleurs.
L’un des plus beaux effets s’envisage avec le « Spektrabeam ». Il s’agit d’un prisme coloré qui donne un éclatement linéaire du faisceau, avec un effet multicolore classé selon les raies de l’arc-en-ciel, un peu à la façon d’un réseau holographique. Il peut être utilisé de moult façons, mixé avec d’autres couleurs, d’autres prismes, des gobos, et produit des effets tout à fait spectaculaires. C’est « flashy », d’accord, mais c’est magnifique. En tout cas, j’adore !
En cas d’ouverture, les capots se referment avec un tournevis dynamométrique (ça vaut entre 30 et 60 euros dans le commerce) pour assurer un serrage parfait des parties étanches, ni trop faible, qui pourrait laisser passer air/eau et autres poussières, ni trop fort pour ne pas abîmer le joint.
Présentation vidéo
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Et donc, à l’intérieur de cette tête ?
La trichromie et les gobos.
La tête de notre iBOLT est bien remplie ! On l’ouvre grâce à 6 vis BTR par côté, en ôtant les deux demi-capots recouvrant la partie optique, et on peut aussi démonter le fond, côté source, via 4 autres vis BTR.
Grosso modo, dans la partie optique, on retrouve des éléments mécaniques dont la plupart sont semblables à ceux du MegaPointe. Une trichromie, une roue de 13 couleurs, un zoom / focus, une roue de 9 gobos tournants indexables, une roue de 14 gobos fixes, et 6 prismes tournants disposés sur deux roues, pouvant donc s’additionner pour certains.
La construction, remarquable, ne laisse aucune place à l’approximation. Tout le fond de l’appareil est occupé par la source LASER et son refroidissement. Le système est disposé latéralement et diffuse sa lumière via une déviation à 90°. Tout autour, un système de radiateurs à caloduc associé à 4 gros ventilateurs assure le refroidissement de la source.
Dans la partie avant, on remarque les petits bacs enfermant des granulés orangés qui absorbent l’humidité. Il conviendra de les changer de temps en temps (consommable disponible auprès de ROBE). On retrouve aussi ce type de capsule dans l’un des bras, accompagné de la valve qui permet d’isoler et de contrôler l’atmosphère interne de la tête de la machine.
A l’intérieur de la tête, le module driver de la source laser avec son refroidissement.L’arrière de la tête avec le système de refroidissement. On voit le bras contenant le dispositif de valve de pressurisation de la tête avec ses capsules de filtrages de l’humidité.Le filtre diffusant permettant d’homogénéiser le flux pour attaquer les projections de gobos.
Au plus près de la source, juste après l’optique de la source, un filtre diffusant monté sur potence se positionne dès qu’on insère un gobo tournant dans le trajet optique. Il répartit la lumière dans la fenêtre du gobo pour une projection homogène.
Dans la plus grande partie de la tête, sont logés deux modules. L’un comporte les couleurs et les gobos, le second supporte les prismes et les lentilles focus / zoom. Les roues de prismes sont en translation avec les trains optiques zoom / focus.
Les deux grosses plaques sont entraînées par 4 moteurs pas à pas via des courroies crantées, et circulant dans des rails d’avant en arrière l’une sur l’autre.
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Le module focus / zoom et prismes.Le fameux et remarquable « Spektrabeam ».
Fonctionnement
L’iBOLT se pilote en DMX-RDM via un seul mode de 37 canaux. Vous pouvez en prendre le contrôle également en ArtNet, MA Net, MA-Net2 et sACN. L’engin dispose d’un récepteur Lumen Radio (CRMX) pour un contrôle sans fil. Comme sur d’autres projecteurs Robe, on peut intervenir avec un smartphone directement, via le NFC et l’application Robe.
Nous avons testé le projecteur en DMX et avons été séduits par son fonctionnement. Il conviendra de se familiariser avec toutes les notions de sécurité et à leurs éventuels débrayages pour pouvoir travailler tranquillement la lumière. Les mouvements sont très fluides et même vifs malgré la taille de la machine. Le PAN bénéficie d’une rotation continue pour projeter sans limite de grands « ronds » dans le ciel ! Le Tilt sur 265° assure un beau débattement vertical.
Le bruit à pleine puissance, mesuré à 1 m ne dépasse pas 50 dB ce qui est très raisonnable compte tenu de la ventilation nécessaire au refroidissement de ce type de source. On entend un très léger sifflement dû à la rotation à grande vitesse de la roue de phosphore associée aux diodes Laser.
Un conditionnement étudié et optimisé
Le flight-case dédié.
Le flight-case de l’engin est en 3 parties. La partie basse (le « skate ») permet de poser la machine au sol, et éventuellement de le laisser sur la base du flight-case. Un système permet d’évacuer l’eau de pluie qui pourrait éventuellement s’y loger. Les roulettes du flight-case sont freinées et équipées de ressorts pour préserver leurs positions en cas de manipulation du flight. C’est ingénieux et pratique.
La partie centrale peut être assemblée à l’envers pour offrir un rangement « classique » pour une lyre, à savoir tête vers le bas, avec l’accroche sur le dessus. Le haut de la cloche se transforme alors en capot de flight-case, très pratique en tournée si vous avez des iBOLT accrochés. Seul petit inconvénient, vos poignées seront à l’envers dans ce cas mais c’est très jouable.
Conclusion
L’iBOLT a beaucoup de ressources. Il produit de nombreux effets très originaux. Je ne pensais pas que cette machine serait capable d’effets aussi sympas. Elle projette de gros bâtons de lumière évidemment mais aussi des effets percutants à fort impact ou tout en finesse. C’est une belle machine, un MUST dans son domaine.
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Clair Global étend sa présence mondiale en accueillant dans son équipe Ampco Flashlight Group, un fournisseur européen renommé dans le domaine de l’audio, de l’éclairage et de l’accroche. Ce partenariat renforce la présence de Clair en Europe et améliore la capacité des deux entreprises à offrir une expérience de haut niveau à travers le monde.
Aller de l’avant ensemble, tout en préservant son identité
Ampco Flashlight Group et ses sociétés sœurs sont depuis des décennies une référence dans le domaine de l’audio, de l’éclairage et du rigging professionnels. L’équipe réalise des projets prestigieux dans les domaines du spectacle live, du théâtre, du broadcast et de l’événementiel, tant aux Pays-Bas qu’à l’international.
Cette orientation reste inchangée. Les clients continueront à travailler avec les mêmes personnes, à bénéficier du même niveau de service et à compter sur la même marque, tout en profitant désormais d’un accès élargi à des ressources, des technologies et une expertise clés dans un plus grand nombre de sites à travers le monde.
Dick van Berkum, PDG de Ampco Flashlight Group.
« Cela semble être une étape tout à fait naturelle », déclare Dick van Berkum, PDG d’Ampco Flashlight Group. « Nous avons connu une croissance significative ces dernières années, et ce partenariat nous permet de franchir une nouvelle étape. Nous conserverons notre style et notre façon de travailler, tout en bénéficiant de nouvelles opportunités et d’un réseau mondial. Pour nos clients, cela ne changera pas grand-chose, si ce n’est que nous serons encore plus forts et plus compétents. »
Une vision commune
Clair Global, dont le siège social est situé aux États-Unis et qui est mondialement reconnue pour ses productions de tournées et d’événements live, recherchait un partenaire pour renforcer sa présence et sa croissance en Europe et améliorer encore sa capacité à offrir les meilleures expériences qui soient à travers le monde. Elle a trouvé ce partenaire en Ampco Flashlight Group. Cette collaboration repose sur des valeurs communes : la fiabilité, le savoir-faire et une approche pragmatique et terre-à-terre des projets complexes.
Troy Clair, PDG de Clair Global.
« L’Europe a toujours été un élément essentiel de notre vision mondiale, et Ampco Flashlight Group y a fait ses preuves en tant que partenaire solide et fiable », déclare Troy Clair, PDG de Clair Global. « La combinaison de nos connaissances et de nos réseaux offre un potentiel énorme. Nous sommes ravis de les accueillir dans notre équipe et nous nous réjouissons de travailler ensemble. »
Ampco Flashlight Group et ses sociétés sœurs continueront à exercer leurs activités sous leur propre nom et sous leur propre direction, avec Dick van Berkum et l’équipe actuelle à leur tête. Les opérations quotidiennes resteront inchangées, avec des opportunités élargies pour servir les clients d’Ampco Flashlight Group et de Clair Global.
« Le marché néerlandais restera toujours notre base », ajoute M. Van Berkum. « Mais nous aimons également regarder au-delà de nos frontières. Avec Clair comme partenaire, nous pouvons étendre notre champ d’action sans compromettre notre identité. »
ETC, engagé depuis toujours aux côtés des professionnels de la lumière, renforce son soutien à l’UDS (Union des Scénographes) en devenant mécène. En ce début d’année 2025, l’UDS a accueilli l’Union des Créatrices et Créateurs Lumière (UCL), qui devient l’UDS-Lumières, aux côtés de l’UDS-Décors et de l’UDS-Costumes. Cette initiative apparaît comme essentielle pour accompagner et défendre les métiers de la création lumière au sein d’une organisation plus grande, dans un contexte de transition technologique.
Le passage à l’éclairage LED implique des changements importants pour les acteurs de la lumière. ETC France a déjà affirmé à de nombreuses reprises sa volonté d’accompagner les professionnels, que ce soit à travers l’organisation de Masterclass « Transition LED » ou via la création de contenu sur la plateforme YouTube. En devenant mécène de l’UDS, la filiale française du fabricant américain trouve un nouveau vecteur pour apporter son expertise aux acteurs du métier.
Les échanges entre ETC et l’UDS ont débuté en 2024, notamment à travers une collaboration avec le créateur lumière Eric Wurtz quand il a utilisé le pupitre Eos Apex pour contrôler la lumière du Ballet National de Marseille. En tant que président de l’UCL, Eric a présenté à ETC l’initiative de l’organisation visant à rejoindre l’UDS et à lancer un projet de recherche sur le rendu de l’éclairage LED sur les objets.
Fabricant de solutions d’éclairage depuis 50 ans et pionnier dans la technologie LED depuis plus de 20 ans, ETC a toujours placé l’innovation au cœur de son développement. En 2012, l’entreprise a lancé le premier projecteur Source Four LED avec une dalle LED à 7 couleurs, développant des solutions déterminantes en matière de calibration et de compensation thermique. Fort de cette expérience, ETC souhaite aller au-delà du simple soutien financier en mettant à disposition de l’UDS ses connaissances et son savoir-faire.
Cette collaboration a déjà commencé : ETC a rapidement mis Eric Wurtz en relation avec les équipes de Showlight, ce congrès/exposition mondial réunissant les professionnels de la lumière, dont la marque est un des principaux partenaires. Eric Wurtz a immédiatement répondu présent, tout comme Anne Sérièges également sollicitée par ETC pour présenter une conférence. (Showlight se déroulera cette année au Parc des expositions de Dijon, du 19 au 22 mai)
Ce mécénat marque confirme l’engagement d’ETC auprès des professionnels de la lumière, en soutenant les projets qui permettent aux membres de l’UDS de gagner en expertise.
Peu de festivals incarnent aussi bien la magie de la surprise que le Festival du Cirque International des Mureaux, l’un des plus renommés au monde. Au Parc du Sautour aux Mureaux, à l’automne dernier, des artistes de talent – acrobates aériens, jongleurs, clowns et bien d’autres numéros mondialement reconnus, ont émerveillé le public.
L’éclairage, contribuant à ce sens magique de la surprise, a dépassé l’ordinaire pour captiver le public. Le technicien lumière Frédéric Sportiello et toute son équipe ont sublimé chaque mouvement acrobatique et rehaussé chaque moment comique grâce à un éclairage coloré et dynamique à l’aide de 40 projecteurs Chauvet Professional fournis par Remote.
« Pour éclairer cet événement, nous recherchions des effets nouveaux et différents, totalement inédits dans d’autres festivals de cirque, » explique Frédéric Sportiello. « Nous avons particulièrement apprécié les effets des barres LED motorisées COLORado PXL Curve 12 et le double zoom des Maverick Storm 3 BeamWash.
Ces derniers ont vraiment aidé à créer l’ambiance du cirque avec leurs couleurs intenses, et une couverture plus large sans ombres, tout en nous permettant de réduire de moitié le nombre de projecteurs wash utilisés. »
Pour élargir encore davantage la zone de couverture et le niveau de luminosité, l’équipe a utilisé les Maverick Storm 4 Profiles. « C’est un projecteur exceptionnellement puissant qui a couvert efficacement les zones que nous souhaitions mettre en lumière, » ajoute Sportiello. « Au-delà de sa luminosité impressionnante, l’ouverture (6 – 49°) de ce projecteur a été très utile. »
Compte tenu de la variété, de l’intensité et de l’impact de l’éclairage du cirque, il pourrait sembler surprenant que le nombre de projecteurs utilisés ne soit pas plus important. Mais l’efficacité de cet équipement n’était pas l’une des “surprises” créées par le Festival du Cirque International des Mureaux. C’était le fruit d’une planification intelligente par une équipe minutieuse.
De gauche à droite : Storm 4 Profile, Storm 3 Beam-Wash, Rogue Outcast 2X Wash. Dessous : la barre COLORado PXL 12 Curve et le Rogue R1 BeamWash.
Comme l’explique Frédéric Sportiello : « L’objectif était d’installer deux fois moins d’équipement tout en obtenant un meilleur rendu et une puissance supérieure, afin d’offrir un éclairage exceptionnel tout au long du spectacle. »
Starway lance quatre nouveaux projecteurs tous IP65, au programme : un washer sur batterie, une lyre wash aux teintes précises, un petit asservi laser qui déborde d’énergie ainsi qu’une lyre profile de moyenne puissance bien équipée. Tristan Kislig, directeur des ventes de Starway nous les présente.
Superfast Wet
Superfast Wet est une déclinaison “mini” du Baracca. Ici les photons seront générés par une source Laser de 100 W. Vous vous en doutiez probablement mais il tire son pseudonyme de sa nervosité et rapidité avec lesquelles il exécute ses mouvements. D’ailleurs ceux-ci peuvent être ininterrompus grâce à son pan et son tilt infinis.
Cet appareil compact au faisceau Beam percutant (1° d’ouverture et 92 000 lux à 20 m) n’en est pour autant pas moins bien outillé avec une trichromie soustractive CMY complétée par une roue de 17 couleurs, une autre roue de 23 gobos fixes, deux prismes superposables ainsi qu’un paramètre de frost progressif. Superfast Wet se contrôle en DMX+RDM, ArtNet, sACN ou en W-DMX (Wireless Solution) et consomme moins de 200 W !
Photo de famille des nouveaux arrivants avec de gauche à droite le Roma Wet suivi du Superfast Wet et enfin le Monza Wet.
Monza Wet
Cousin de l’Enzo Wet, Monza Wet est un projecteur que l’on pourrait qualifier de “couteau Suisse” de moyenne puissance. Ce Profile utilise une led blanche de 350 W dont le faisceau obtenu pourra être découpé à volonté via le module de couteaux intégrés. Signe de polyvalence, il intègre une trichromie CMY et son CTO progressif, une roue de 7 gobos rotatifs secondée par 10 fixes, un module d’iris, deux filtres frosts progressifs ou encore deux prismes superposables (linéaire/circulaire). Enfin, son zoom de grande amplitude (3/50°) confirme sa versatilité dans bon nombre de configurations.
Dans la catégorie des lyres washs multisource, Roma Wet, est équipé de 19 sources de 20 W RGB+Lime. Assez compact et léger avec ses 39 cm d’envergure maximale et moins de 15 kg, il pourra générer un flux de 9 700 lumens (plus de 15 300 lux à 5 m en faisceau serré). Son zoom, annoncé comme très rapide pourra faire passer le faisceau de 8 à 48° en un court instant.
Le nouveau washer IP sur batterie Actarus dont la sortie de lumière peut être équipée de filtres magnétiques ou d’un module de volets.
Actarus
Nous terminons ce tour de table des nouveautés avec la présentation du Actarus, un nouveau produit type washer fixe qui intègre 15 sources led de 20 W RGB+Lime.
Cet appareil peut fonctionner aussi bien sur secteur que sur batterie pour une grande polyvalence d’utilisation tout en profitant d’une colorimétrie améliorée par la présence de leds Lime.
Avec ses 10° d’ouverture en natif, l’Actarus pourra étaler sa lumière jusqu’à 80° au maximum en ayant recours aux trois filtres supplémentaires magnétiques fournis d’office (et non en option !) avec le projecteur.
Face arrière de l’Actarus avec ses entrées/sorties True1 & DMX.
Un module de volets (optionnel celui-ci) peut lui aussi être ajouté sur la face de l’appareil. Starway annonce une autonomie de 24 heures dans le cadre d’une utilisation monochromatique.
Doté nativement d’un récepteur DMX sans-fil, l’appareil pourra recopier le signal pour le redistribuer en filaire. Tout ça dans un boîtier de seulement 8 kg. Sa sortie est prévue au plus tard en juin.
Si la capsule KSM11 (RPW192 et RPW194) de Shure faisait partie jusqu’à présent des solutions très haut de gamme pour la voix sur scène, il était dommage de ne la proposer aux ingés son et aux artistes qu’en exploitation sans fil. Il n’est jamais trop tard pour bien faire et Shure l’a bien compris en déclinant sa capsule de référence dans une version filaire tout aussi haut de gamme, sous le nom logique de KSM11 XLR.
Depuis son lancement, le KSM11 a été adopté pour des artistes tels que Dua Lipa, Tyler the Creator et Miley Cyrus. En France, nous le retrouvons comme micro voix de Lomepal (voir article SLU) Les mixeurs ont salué la capacité du micro à offrir une reproduction transparente et naturelle de la voix, simplifiant le processus de mixage tout en garantissant une reproduction claire et précise du moindre détail.
La version filaire conserve tous les avantages de la version sans fil. On y retrouve sa capsule à condensateur avec membrane ¼ ” plaquée or et un préampli équipé de composants électroniques haut de gamme pour une large gamme dynamique et une réponse rapide aux transitoires.
La directivité cardioïde est maintenue cohérente pour réduire la distorsion de phase hors axe et offrir une reproduction la plus fidèle possible avec une réponse riche et pleine sur la totalité du spectre utile pour la voix, avec une atténuation parfaite pour un micro à main en-dessous de 100 Hz et une brillance au-dessus de 10 kHz pour plus de détails.
La réponse en fréquence du KSM11 XLR, parfaite pour un micro main, quant à sa directivité rien à dire pour peu qu’on calmel’extrême aigu qui reprend un peu de vigueur à 180°.
Avec déjà une réponse en fréquence bien adaptée à l’utilisation en micro main, le KSM11 XLR intègre en plus un système évolué d’isolation par suspension de la capsule permettant une réduction pratiquement totale des bruits de manipulation. Il est complété par une grille en acier trempé résistante aux chocs et une protection contre les plosives pour des voix sans artefact.
Le microphone KSM11 XLR est disponible au prix de vente conseillé de 919 euros TTC.
Dévoilées à l’ISE2025, les 5 matrices amplifiées en réseau ou multi-tool amps IX Series de Dynacord, arrivent à point nommé pour capter et surtout gâter le marché de l’intégration où flexibilité, polyvalence, puissance, rendu et prix font rarement bon copain.
Helmut Seidl, Marketing Communication Manager de la branche installation de Bosch Security & Safety Systems et, derrière lui, Bradley Drummond, Global Director of Installed Brands Dynacord & ElectroVoice présentent la IX Series présentent la nouvelle gamme IX Series.
L’idée derrière cette série est simple : empiler suffisamment de ressources dans un rack 1U pour fournir une réponse audio complète aux besoins des intégrateurs confrontés à une boutique, une salle de sport, un restaurant, un lieu de culte ou tout autre espace accueillant du public.
Pour cela la IX Series est basée sur un choix entre trois puissances allant de 1,5 kW à 6 kW et un nombre de voies d’amplifications de 4 ou 8. Pour simplifier, il suffit de regarder la référence de chaque modèle. IX15:4 est le modèle à 4 amplis se partageant 1,5 kW, IX30:4 le même mais avec 3 kW au total.
Ensuite il y a le IX30:8 avec 3 000W répartis sur 8 sorties, le IX60:4 et ses 6 kW sur 4 sorties et enfin le IX60:8 délivrant la même puissance de 6 kW mais sur 8 sorties. Les voies peuvent être bridgées par deux. Bien entendu cette puissance totale est disponible sur 4 ohms et baisse sur 2,7 et 2 ohms, mais elle est identique à haute impédance pour attaquer des lignes de haut-parleurs.
La technologie employée par Dynacord repose sur un réservoir de puissance ou Power Tank permettant d’allouer sur une voie des crêtes de puissance supérieures à la somme des puissances disponibles, tout en maintenant avec Eco-Rail, la consommation totale en dessous de la moyenne des autres amplis Classe D.
Cela facilite l’exploitation d’enceintes de grande taille en même temps que des lignes de plafonniers.
Chaque ampli dispose aussi d’entrées micro/ligne sur bornier, 4 pour les trois modèles à 4 voies d’ampli et 8 entrées pour les deux amplis à 8 voies. Chaque entrée délivre une alimentation fantôme.
Le IX30:8, 3 kW à partager sur 8 sorties HP et des entrées en pagaille en analogique et Dante.La face arrière du IX60:8 avec les deux borniers pour le raccord des HP et à droite, les 8 entrées micro/ligne symétriques et les deux ports RJ45.
Au-delà de la partie analogique les IX Series adoptent le Dante avec sur chaque modèle une paire de ports primaire et secondaire et la capacité d’accepter et de sortir 8 flux plus le remote en AES70. Cela facilite l’assemblage de solutions plus importantes avec au choix la possibilité de communiquer en 48 ou 96 kHz, le processing interne des IX étant fixe à 96 kHz.
Un graphique d’une partie du processeur di IX60, ici les entrées.
Puisqu’on parle de processing, chaque matrice amplifiée dispose d’une capacité très importante de traitement des sources, que ces dernières soient issues des entrées analogiques ou des flux Dante, avec coupe-bas, 4 EQ archi complets, noise-gate, compresseur ou AGC.
Vient ensuite à peu près le même bloc de calcul User, des délais montant à 2000 ms par canal, puis le délai pour le calage des points sonores, l’égalisation par canal d’ampli pour les enceintes, le filtre pour pouvoir accepter des enceintes actives incluant des filtres FIR.
En dernier nous trouvons la partie de limitation des enceintes avec un écrêteur précédent le signal et un un limiteur RMS ou TEMP, le tout par canal d’ampli. Un bloc d’effets appelé Dynacord Studio FX termine la mise en forme sonore des signaux et rend donc totalement inutile l’emploi de tout type de mélangeur ou DSP externe.
Le graphique du processeur côté sorties avant les amplis de puissance.
Bien sûr un ton pilote, des générateurs et détecteurs de bruit, une mesure des niveaux, de l’impédance et un suivi de la charge sont prévus, de même qu’une bascule automatique entre Dante et analogique via un pilot tone. Plus complet, c’est difficile.
Enfin le routeur Dante.
Les signaux passent aussi par un mixeur matriciel et un routeur avant d’attaquer les amplis à proprement parler ce qui facilite leur brassage et un éventuel envoi des généraux ou des canaux individuels vers d’autres machines via le Dante.
Le port primaire accepte aussi le PoE afin d’être en mesure d’offrir le principe du GhostPower en maintenant actifs le circuit Dante, le DSP et la partie analogique en cas de coupure de courant.
La programmation du DSP est stockée dans une case mémoire fermée et 20 autres sont disponibles aux utilisateurs. Le pilotage des IX enfin s’opère via le logiciel propriétaire Sonicue mais aussi par des softs externes tels que Crestron ou Q-SYS grâce à des plugs disponibles.
La disponibilité de la série IX Dynacord, qui a déjà reçu plusieurs prix dans sa catégorie, est prévue pour cet été.
vidéo de présentation
Pour plus d’informations via le distributeur EVI Audio
Et en anglais, directement chez le fabricant Dynacord
L’ISE 2025 de NEXO a été intéressant et plus d’un titre. Deux en fait. La maison de Plailly a présenté DME10, son processeur immersif par objets conçu pour le live et sans doute plus dans un futur proche, et elle a remis à l’honneur le « tas de bois » qu’on a tant aimé avec l’Alpha +, qui de l’Alpha à papa n’a plus que le nom. Si vous n’étiez pas à Barcelone, on vous invite à une plongée en eaux sonores !
Gros avantage de l’ISE, un pavillon entier est dédié à l’écoute de systèmes de toute taille qui nous rappelle les salons d’antan où business et patacaisse se confondaient. C’est ainsi qu’on a pu assister à la démo NEXO axée autour d’une imposante configuration immersive pilotée par la nouvelle matrice immersive DME10, suivie par les premiers dB d’un Alpha + délicieusement atypique voire régressif et qui va casser la baraque au propre comme au figuré en faisant tomber des confettis des passerelles…
DME10
Que propose DME10 ? La même solution configurable suivant ses besoin de ses concurrents tout en partant d’un châssis très bien né et sacrément fourni en ressources. Les entrées comme les sorties sont au nombre de 256 avec un mélangeur matriciel 256 x 256 natif en 96 kHz, le tout en Dante redondant.
Le nombre d’objets maxi par projet est de 128 vers 64 sorties physiques, mais la machine est livrée en 32 objets vers 16 sorties. Au-delà, une licence flexible permet de double ou quadrupler objets comme sorties jusqu’à atteindre 128 x 64.
Le chic de DME10 est sa puissance. Au taquet soit à 128 x 64, le DSP effleure les 50% de ses ressources. Du coup il est prévu d’exploiter ces même ressources en mode splitté avec deux fois 64 objets vers 32 sorties totalement indépendantes et même en trois blocs de 32 objets vers 16 sorties.
Comme toujours, la star, c’est la face arrière ne serait-ce que pour le plaisir de voir deux ports Dante et la somme de signaux qu’ils véhiculent. Double alim, Midi, GPI, tout est là.
Le contrôle de DME10 se fait avec les consoles Yamaha, le système Nuendo, AFC Controller, ProVisionaire Design mais aussi nombre de systèmes de tracking.
La puissance de calcul de ce processeur offre aussi ne grande flexibilité avec, par exemple la possibilité d’aller au-delà de 8 canaux paramétriques par canal de sortie, le traitement en FIR des enceintes ou un anti écho acoustique. Bien entendu l’alimentation est redondée.
Pour rendre l’immersif et encore plus accessible, NEXO va proposer dans dix Experience Centers à travers le monde, des démos de la machine et la possibilité de faire de la préproduction et du design avec.
A l’écoute, la puissance et la fluidité de la DME10 ne font aucun doute, tout comme le savoir-faire de Yamaha dont la R&D et des blocs d’AFC Image ont été mis à contribution. La bande son créée par Nexo défile avec grâce et si on prend soin de fermer les yeux, le dépaysement est total.
Rien de tel qu’un vrai piano même sans être actionné par des doigts pour attirer l’oreille et l’oeil.
La profondeur, l’élévation mais plus encore le mouvement aussi rapide soit-il, sont très bien restitués grâce au choix du DBAP et les seuls petits regrets que l’on peut avoir proviennent de certaines banques de son mises à contribution et dont la qualité de captation ou de génération des effets sonores accusent leur âge ou bien ont déjà été très employés et se reconnaissent au premier grillon ou coup de tonnerre.
La partie classique avec l’emploi d’un Disklavier bien présent dans la salle et jouant live avec un orchestre absent de cette dernière, prouve la validité de l’immersif par objets où, en plus, le placement du public est moins sensible que face au sempiternel gauche/droite. Attention en revanche à choisir des enceintes large bande disposant d’une pression et d’une dynamique en rapport avec le programme audio et la cible visée en termes de SPL. Il a manqué par moments un peu d’ampleur et d’impact dans le grave.
MC Gareth, ou plus précisément Gareth Collyer le directeur des ventes et du markéting de Nexo micro en main et trop fier des deux grosses nouveautés de la firme de Plailly.
La séquence « spatiale » est de toute beauté et on aurait presque envie de baisser la tête quand certains objets nous passent au-dessus de la tête. Les déplacements, c’est vraiment la spécialité maison !
Enfin le chœur si bien enregistré spécifiquement pour les démos en immersif est splendide, et prouve à quel point la bataille de l’immersif se gagnera par les processeurs, les enceintes et leur placement, mais surtout et avant tout par les médias ou la prise de son et la distribution de cette nouvelle matière qui ne part plus vers un simple gauche/droite mais vers un ensemble de sources de diffusion avec une stratégie leur rendant leur naturel et leur dynamique. Espérer qu’une source stéréo ou un gauche/droite apporte quelque chose forcée en immersif par objets est un doux rêve.
ALPHA +
Vous avez aimé l’Alpha, vous allez adorer son jeune cousin. Alpha +, un système hybride avec une cohérence de ligne source dans l’aigu et une simplicité de mise en œuvre de point source très optimisé en termes de couverture et fait pour retrouver la claque de la membrane, la dimension physique qui vous remplit plus vite une piste de danse et un look qui en impose sans trop s’étaler.
Le système Alpha + à cour dans l’auditorium partagé entre Nexo, Yamaha et Nuendo. Le système à jardin on l’entrevoit derrière le Disklavier. En revanche on l’entend !
La sensibilité, la fiabilité, le son, la portée, la couverture, la modularité et la distorsion font aussi un sacré bond en avant, aidés par les derniers contrôleurs amplifiées mkII et par un travail sur les charges, les guides d’onde et les presets qui n’ont plus rien d’empirique. Du coup ce genre de tas de bois peut sans aucun risque revenir à la mode et le rester, surtout quand l’accroche n’est pas possible et la longueur de tir ne dépasse pas les 35 mètres environ. Comme nous l’a glissé avec les yeux pétillants de plaisir François Deffarges en regardant son système : « ça, c’est dans le catalogue de personne ! »
Imaginez le meilleur des deux mondes : la patate et la portée de la tête M210.
Nous avons écouté brièvement et à bas volume l’Alpha +, mais avant d’en parler, quelques mots sur les trois modules qui composent Alpha + et lui donnent sa flexibilité l : le principal M210, le grave B218 et le sub L20.
M210 et ses 148 dB de SPL Max, excusez du peu, est l’élément en charge de tout ce qui va du bas médium jusqu’à l’extrême aigu, tâche dont il s’acquitte de manière très convaincante avec ses deux 10” et ses quatre moteurs de 3”.
Le couplage entre les deux ensembles de transducteurs a nécessité de tenir compte du fait que le montage s’apparente à une enceinte avec deux haut-parleurs de grave à droite et à gauche et une source d’aigu au centre, ce qui a impliqué le choix de 4 moteurs de 3” pour pouvoir descendre la fréquence de raccordement sans avoir recours à des 4”.
Gros avantage, l’aigu est exempt de distorsion car un 3” et surtout en 4 exemplaires, ne force pas pour en faire. Comme nous l’a précisé Joseph, l’apport en grave des moteurs est plus nécessaire pour linéariser la polaire via un travail sur la phase, que pour apporter du bas, ce dont les deux 10” s’acquittent parfaitement.
Une coupe de la tête M210. Le néodyme et l’excursion minime d’un transducteur dévolu au médium, l’a rendu presque extra plat.
Les 10” à aimant au néodyme, très rigides et fabriqués sur cahier des charges pour couvrir la bande allant de 150 Hz à environ 1 kHz, sont placés verticalement dans une charge close avec une pièce de mise en phase facilitant le raccord avec les 4 moteurs placés devant eux, et ces deux transducteurs à membrane sont prolongés par un pavillon asymétrique qui débouche en face avant.
Aucun risque d’échauffement dans leur volume clos des 10”, la bobine des transducteurs est une 3” et pour mémoire les 10” de l’Alpha original étaient enfermés dans des pots !
Les quatre moteurs et leurs guides de line array, le seul moyen pour être cohérent et projeter le haut du spectre.
Les compressions proposent deux modes, le standard avec 40° verticaux composés par une projection allant de +20 à -20 et le mode narrow avec deux moteurs à 0° et deux à -20. Ceci est possible par une astuce mécanique faisant varier leur courbure.
La dispersion horizontale est aussi bien pensée avec 60° pour le lointain s’ouvrant progressivement jusqu’à atteindre 120° pour le champ proche en standard. Deux flanges magnétiques offrent une dispersion différente avec 90° pour les trois moteurs du haut et 120 pour celui du bas pour le premier, et un second flange optimisé pour la longue portée avec les 4 moteurs tirant à 60°, une option intéressante pour stacker deux M210, celui du haut pour le lointain et celui du bas s’ouvrant pour le champ proche.
La gestion de la dispersion horizontale avec à gauche le mode normal : les deux moteurs du haut en 60°, et les deux du bas en 90° et enfin 120°. Au milieu le flange ouvrant les deux moteurs à 90° les reste étant inchangé. A droite enfin le flange passant les 4 moteurs à 60° Deux presets différents sont prévus.
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B218, une octave oui, mais des gars de Plailly !
Le B218 qui n’est pas un sub mais bien le « bass box », est spécialisé dans l’octave qui envoie des marrons et des châtaignes entre 75 et 160 Hz.
Pour cela Nexo a opté pour une paire de 18” à aimant néodyme, bobine de 4” particulièrement nerveux et placés dans une chambre commune avec une charge pavillonnaire symétrique.
Une coupe du B218. Remarquez le volume minime et les renforts face à la membrane des deux 18”. Ca pousse fort !
Le choix du 18” est dû à la volonté de garder le même format que le L20, le vrai sub, et cela a pris du temps de trouver les bons transducteurs et de les charger dans le minuscule volume avant, calculé précisément pour les rendre très tendus et ultra efficaces dans une plage aussi petite qu’une octave.
Le fruit de ce travail qui a nécessité de renforcer considérablement cette partie de l’ébénisterie, ce sont 146 dB de SPL Max sans risque de casse puisqu’un algorithme embarqué dans les NXAMP optimise l’excursion maximale des deux HP avec le voltage que peuvent produire les étages de sortie, ici de NXAMP4x4mk2.
Le L20 enfin un sub connu puisqu’il accompagne la série P+. Passe-bande et bâti autour d’un 20” à très forte élongation et une bobine de 4,5” accueillant 4 enroulements séparés internes / externes, il atteint les 28 Hz à – 6dB avec un SPL Max de 141 dB. Nexo précise que l’Alpha + est constitué d’une tête M210, d’une bass box L218 et d’un nombre de L20 laissé au choix de l’utilisateur en fonction de ses besoins en infra.
Une bonne base est d’en déployer deux afin de charger complètement un contrôleur amplifié NXAMP4x4mk2 à raison de deux voies pour le M210 biamplifié, une pour le L218 et la dernière pour les deux L20 en parallèle, chaque enceinte du système présentant une impédance de 4 ohms.
Le L20, une vieille connaissance conçue pour habiller le bas de la série P+, reprend le service par paires, pour sreproduire l’octave et demi entre 28 et 75 Hz de l’Alpha +Le 20” en montage passe-bande, une gamelle plus que sérieuse qui est appréciée par de nombreux fabricants d’enceintes.
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Pas peu fier de poser à coté de sa nouvelle usine à sensations, Alessandro Fontanini de Rimini, une ville connue pour ses nuits aussi courtes que sonores, a eu le plaisir de mixer et malaxer en premier !
A la question de savoir si les amplis NXAMP savent faire du Power Sharing, la réponse de Joseph Carcopino est simple : « Non. Si chez Yamaha il y a 4 sorties de 4 500 W, les quatre doivent pouvoir délivrer leur puissance maximum et ce simultanément, quelle que soit la charge. Et puisqu’on en parle, ce sont plutôt 5 000 W par canal à 2 ohms. »
Nous avons pu brièvement écouter l’Alpha+ sans jamais passer la limite des 90 dB SPL là où certains autres exposants ne se sont pas encombrés de cette règle. Les extraits choisis trahissent la fierté de Nexo pour le son délivré par ce nouveau système. Le “Listen here” du Gene Harris Quartet est restitué sans fioritures avec une contrebasse très présente sur l’octave 70-140 Hz, comme c’est le cas sur le disque.
A aucun moment on a l’impression d’être devant une enceinte de sonorisation de très haute puissance tant son aigu nous a paru fin et transparent, le médium présent et fidèle et le grave solide même si d’autres morceaux auraient pu permettre de mieux l’appréhender. Il ne fait aucun doute que nous ferons notre possible pour l’écouter à Plailly ou en exploitation au plus vite.
Dernier élément, la disponibilité des deux produits Alpha+ comme DME10, est fixée au 3è trimestre 2025.
Dulcis in fundo, merci à Jean-Jacques Vias et Joseph Carcopino pour leur disponibilité et réponses à nos questions.
Pour de plus amples précisions sur DME10 et sur Alpha +