Situé à environ 50 km au sud de Pise, dans la campagne toscane d’une beauté à couper le souffle, le Teatro del Silenzio a été conçu par l’architecte Alberto Bartalini à partir d’un amphithéâtre naturel adjacent à la ville natale d’Andrea Bocelli, Lajatico. C’est là qu’a eu lieu le concert final de la tournée d’un mois du célèbre ténor italien, produite par City Sound & Events et célébrant le 20e anniversaire de cet espace de spectacle unique.
Le concepteur lumière Alberto Negri, a utilisé des projecteurs Ayrton Mamba, Domino S et Cobra dans sa conception. Il explique comment ils s’intègrent dans le design, qui a été imaginé pour maximiser la beauté singulière du lieu : « La production et moi-même avons cherché à minimiser l’impact visuel de l’installation technique. Étant donné que le public arrive dès l’après-midi, le paysage doit rester le protagoniste jusqu’au début du spectacle.
Nous avons donc réduit au minimum l’utilisation de structures en tour pour privilégier les positions d’éclairage au niveau du sol et l’éclairage latéral, n’utilisant l’éclairage par le haut qu’en cas d’absolue nécessité. À partir de là, nous avons développé une conception d’éclairage utilisant des appareils capables d’offrir une approche dynamique et stylistique du spectacle. »
Ces projecteurs devaient être puissants et garantir un rendement lumineux de haute qualité dans cet environnement extérieur, et j’étais convaincu que les projecteurs Ayrton pouvaient pleinement répondre à ces besoins, chacun dans sa catégorie spécifique. J’avais déjà travaillé avec les Domino S et Cobra lors d’événements d’entreprise et de spectacles live, toujours avec d’excellents résultats.
« En plus, j’ai ajouté seize Mamba ce qui était une première pour moi. Placés au sol en demi-cercle autour d’un petit lac, ils formaient le décors de fond de la scène. Ces projecteurs se sont avérés être la véritable « carte maîtresse » de l’ensemble de l’installation. Bien que je ne les aie jamais utilisés auparavant, la réalité a dépassé mes attentes.
Leur taille compacte et leurs lignes épurées sont remarquables, surtout si l’on considère la puissance qu’ils délivrent. Sans véritable éclairage de contre sur scène, la présence des Mamba au sol a tout de même apporté une profondeur remarquable à la scène. Utilisés à la fois en mode faisceau et avec des prismes, ils créaient des effets époustouflants, enrichissant la scène avec une complexité surprenante.
« La plupart des 64 Domino S étaient installés sur des tours de delay, et un calibrage approprié nous a permis d’obtenir une lumière blanche de qualité sans problème chromatique à la caméra. D’autres Domino toujours sur les tours de delay ont éclairé le public avec des gobos et des couleurs. Les autres Domino sur scène ont été utilisés pour éclairer avec des effets de gobos et de couleurs. »
« Il était particulièrement intéressant de constater que l’utilisation de couleurs saturées n’affectait pas de manière significative la luminosité : les Domino conservaient de la puissance lumineuse même avec des couleurs généralement difficiles. Nous avons monté 24 Cobra en quatre lignes verticales sur des totems, d’où ils ont été utilisés exclusivement pour créer des effets et des tableaux statiques raffinés. »
L’événement s’est déroulé sur plusieurs jours avec des invités prestigieux comme Placido Domingo, Clara, Brian May, Jodok Cello, Gianluca Grignani et, bien sûr, Matteo Bocelli. Ce large éventail d’artistes et l’interprétation d’Andrea Bocelli de titres emblématiques de la musique classique italienne ont permis à Negri et son programmeur et opérateur, Luca De Candido, d’explorer les possibilités de ces projecteurs, comme l’explique Negri :
« Nous avons utilisé les Domino pour les moments classiques et théâtraux avec des « tableaux » éclairés en latéral, tandis que les Cobra et les Mamba ont ajouté des effets de faisceaux dynamiques pour des moments plus « pop ». Le Mamba, en particulier, a remporté un franc succès : bien qu’il n’y en ait eu que seize, ils ont rempli l’espace scénique de manière puissante et efficace.
« Il était essentiel de disposer d’appareils performants et polyvalents, offrant une puissance lumineuse et une qualité de faisceau exceptionnelles. Les luminaires Ayrton ont pleinement répondu à ces attentes, avec le soutien d’Agorà et de Molpass.
Il était essentiel de pouvoir utiliser efficacement les courbes de gradation, sans toujours faire fonctionner les appareils à pleine puissance, tout en obtenant des couleurs vives et saturées. La certification IP65 s’est également avérée cruciale : le spectacle final a été interrompu par la pluie, mais tous les projecteurs sont restés alimentés sans aucune défaillance. C’est un énorme avantage en termes de fiabilité. »
« Dans l’ensemble, en combinant une technologie très contemporaine et moderne avec une musique évocatrice et d’une esthétique classique, nous avons obtenu un résultat équilibré et visuellement riche », conclut Negri. « Sans hésitation, je serai ravi d’utiliser à nouveau ces appareils, ainsi que d’autres projecteurs Ayrton, pour de futures productions. »
Pour plus d’informations sur Mamba, Domino S, Cobra et la gamme complète de solutions d’éclairage LED et laser d’Ayrton, rendez-vous sur www.axente.fr et www.ayrton.eu
L’un des plus grands festivals de salsa d’Amérique latine, le Salsa Fest, se déroule chaque année au Salsódromo, dans la ville mexicaine de Boca del Río. Événement gratuit apprécié tant par les habitants que par les touristes, le festival de cette année a proposé des concerts de quatre artistes et groupes de salsa de renom pendant trois jours en juin, attirant au total plus de 200 000 spectateurs.
Le système STM à cour avec des subs en l’air et au sol.
Le son pour une programmation comprenant des stars internationales a été fourni par le prestataire Producciones Evolution, basé à Mexico, qui a déployé un système STM NEXO.
Les lignes principales à cour et jardin comprennent 15 x STM M46 avec des renforts de basses B112 plus 3 x M28 en down fill et ont été complétées par des lignes de 9 subwoofers STM18 et 12 autres STM18 par côté, empilés par trois.
Des P15 et PS15 ont été utilisés pour les retours de scène et des GEO M10 en lip fill. L’alimentation et le traitement de l’ensemble du système ont été assurés par des racks d’amplificateurs NUAR V2 de NEXO.
Le travail de planification et de prédiction était essentiel, comme l’explique Barry Barradas, concepteur technique de systèmes son chez Producciones Evolution : « Au nom de Producciones Evolution, nous avons dû concevoir la manière d’accrocher les systèmes en nous basant sur un design déjà établi par l’équipe NEXO.
Nous avons utilisé le logiciel de prédiction NS-1 pour définir la couverture idéale et atteindre les niveaux de pression acoustique requis. »
Le système à jardin avec, visibles au sol, les 4 rangs de 3 x STM18.
« Nous disposons d’un système de 18 enceintes par côté, avec une portée de 100 mètres sans aucune perte », rapporte Carlos Hernández, market developer pour NEXO chez le distributeur mexicain Representaciones de Audio.
« En fait, notre portée allait même au-delà. C’est un système adapté à toutes les situations pouvant se présenter lors du festival. »
« Le but d’avoir accroché les subs est de pouvoir atteindre les personnes situées au lointain », explique Diego Martínez, responsable de la marque NEXO chez Representaciones de Audio, qui reprend le récit. »
« Il s’agit d’un événement imposant, et la concentration d’un si grand nombre de personnes pourrait entraîner une perte de couverture. Nous voulons que tout le monde puisse entendre clairement et de manière uniforme.
Chez Representaciones de Audio, nous nous engageons à toujours fournir à nos clients l’assistance technique nécessaire et à renforcer les standards audio lors des festivals les plus importants du Mexique. »
« Il s’agit d’un événement imposant, et la concentration d’un si grand nombre de personnes pourrait entraîner une perte de couverture. Nous voulons que tout le monde puisse entendre clairement et de manière uniforme.
Chez Representaciones de Audio, nous nous engageons à toujours fournir à nos clients l’assistance technique nécessaire et à renforcer la qualité de la diffusion lors des festivals les plus importants du Mexique. »
Au Grand Rex, la comédie musicale bollywoodienne Devdas a envoûté le public grâce à ses danses, ses acteurs hors du commun et un design signé M-Light avec Maxime Raffin aux manettes et dont le kit était fourni par le prestataire RégieTek.
Chant et danse se conjuguent avec la lumière de l’éclairagiste Maxime Raffin pour un rendu époustouflant.
Devdas est une comédie musicale avec des chants et des danses entrecoupés de moments de pur théâtre, contant l’histoire de Devdas, le fils d’un riche propriétaire, et de Paro, la fille d’un modeste voisin. Tous deux s’aiment passionnément mais le père de Devdas n’accepte pas la différence de classe sociale entre les deux amoureux.
L’histoire s’enchaîne avec dynamisme et le public comblé n’hésite à manifester son enthousiasme pour cette narration très originale ponctuée de danses indiennes dans le plus pur style Bollywoodien jusqu’à un moment d’apothéose où les danseurs, font danser les spectateurs dans un grand Rex transformé en boîte de nuit. Présentant également la richesse des chorégraphies et des costumes traditionnels indiens, l’adaptation de ce roman tragique qui évoque Roméo et Juliette, vient se ranger à côté de l’adaptation cinématographique de Sanjay Leela Bhansali sortie en 2002.
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M-Light signe l’éclairage de la comédie musicale Devdas ici de passage au grand Rex pour sa tournée mondiale.
L’équipe d’M-Light, Michaël Lemaire co-gérant, Loïc Davaine Responsable technique plans, Thibault Chaline Pupitreur et Loubna Teulon Adminstratif et relationnel client, a su mener à bien ce projet particulièrement créatif et visuellement attrayant.
Maxime Raffin éclairagiste chez M-Light : « Nous n’avons eu que des standing ovations, à raison de deux shows par jour. »
SLU : Maxime tu as remplacé quelqu’un au pied levé en février 2024 pour assurer la lumière, pourrais-tu nous raconter comment cela s’est passé.
Maxime Raffin : L’équipe est indienne et ils m’ont contacté via Live Nation, leur boîte de production, pour encoder le show depuis un plan de feu déjà établi dans lequel j’ai pu faire quelques modifications. J’ai créé environs 35 tableaux en quelques jours et en travaillant jusqu’à la dernière minute alors qu’idéalement, il m’aurait plutôt fallu trois semaines pour travailler avec la musique et la chorégraphie. C’était sport ! Puis j’ai ajusté mon design après avoir vu le show.
SLU : Comment as-tu fait pour trouver l’inspiration ?
Maxime Raffin : J’avais regardé le film et quelques références indiennes ainsi que la captation du show qui tournait déjà dans le monde entier. Au final j’ai été agréablement surpris de constater que j’étais raccord sur les lumières, les couleurs et les positions de ce qui avait déjà été déjà été posé artistiquement. J’ai aussi apporté de nouvelles idées qui leur ont beaucoup plu et ils m’ont gardé pour la tournée mondiale qui a suivi et qui nous a menés à l’Ile Maurice et aujourd’hui au Rex.
SLU : En comédie musicale, il y a de nombreuses positions. Comment as-tu géré ta face ?
Maxime Raffin : J’ai pu spécifier une poursuite supplémentaire. Il y avait entre 1 et 3 comédiens principaux sur chaque tableau avec souvent un qui se déplaçait et que je suivais à la poursuite quand les autres restaient sur leurs positions. Quand il y avait plus de monde, je prévoyais une plage large. Enfin, pour tout ce qui était danse, je mettais en valeur les acteurs principaux tout en soulignant l’endroit où se passe l’action avec les latéraux.
Un kit lumière au service d’une lumière responsable et polyvalente
Le plan de feu de la cerce accueillant l’éclairage de face a été pensé en miroir.
La face est gérée par 3 Robe Forte installés sous le premier balcon. Ils sont complétés par 8 Robe Esprite répartis à droite et à gauche de ce même pont en cerce.
Robe RoboSpot
SLU : As-tu envisagé d’utiliser des poursuites automatisées ?
Maxime Raffin : J’étais intéressé par le Zactrack ou le système Naostage mais vu les délais, je n’aurais pas eu le temps de me retourner en cas de problème car nous n’avions qu’une journée et demie de montage. Je ne suis pas encore assez aguerri sur ce type de matériel et j’avais une obligation de résultat vis-à-vis de l’équipe de production. Pour ces raisons, je suis resté sur le système Robe RoboSpot qui, pour moi, est le meilleur choix actuellement.
SLU : A quels projecteurs étaient associés les RoboSpot ?
Maxime Raffin : A des Forte, même si par rapport à leur poids j’aurais préféré des Esprite LT mais il n’y avait pas de disponibilités sur ces machines chez le prestataire. J’ai utilisé le filtre de correction pour avoir un meilleur IRC sur le blanc pour une face bien propre. Le Robe Forte est un profile automatisé à LED conçu pour offrir une performance lumineuse exceptionnelle et une reproduction des couleurs fidèle particulièrement adaptée à la face mais avec globalement une forte polyvalence. Au cœur de sa technologie se trouve le moteur LED TE 1000W XP (eXtreme Performance), délivrant jusqu’à 90 200 lumens, avec une température de couleur de 6 700 K et un indice de rendu des couleurs (IRC) de 70.
Martin Mac Viper et Mac Aura se complètent sur trois lignes de pont de douche permettant à Maxime de s’assurer un éclairage adapté à chaque tableau grâce à une polyvalence maximale avec les Esprite installés en salle pour la face.
Pour répondre aux besoins de fidélité chromatique, le Robe Forte est équipé de filtres CRI 80 et 90, permettant une adaptation précise aux exigences de restitution des couleurs. Ces filtres, associés à un système de mélange de couleurs CMY de nouvelle génération, assurent des transitions de couleurs douces et une reproduction fidèle des teintes.
L’optique du Robe Forte est optimisée pour offrir une couverture uniforme et une projection nette. Le système optique à 13 lentilles offre une plage de zoom allant de 3,5° à 52°. Pour les environnements extérieurs, la version iForte classée IP65 utilise deux capsules de gel de silice localisées dans un bras de la machine pour absorber l’humidité de l’air entrant.
SLU : Quant aux Robe Esprite comment les as-tu utilisés ?
Maxime Raffin : C’était ma face large et je les utilisais aussi en couleurs suivant les tableaux. Ils me permettaient de souligner les rôles secondaires pour mieux faire ressortir les acteurs principaux en blanc. De temps en temps je les jouais aussi en faisceau serré pour coller à la narration.
SLU : Avec la synthèse de couleur soustractive, n’as-tu pas l’impression de perdre trop de flux dans des couleurs profondes justement ?
Maxime Raffin : Comme les acteurs étaient parfois nombreux avec jusqu’à 40 personnes sur scène, la face créait un bandeau extrêmement large. Plus tu ouvres, plus tu perds en éclairement et si effectivement en plus tu joues en couleur saturée, c’est logiquement un peu limite. Pour y pallier, il m’arrivait de laisser les Esprite juste teintés en rose par exemple et avec un Mac Aura d’y aller en rose pêchu pour ajuster et garder une belle intensité.
Sur le pont de face, on trouve 7 Martin Mac Viper XIP, 8 Martin Mac Aura et 6 Chauvet Professional Strike Array 2. Ils complètent 3 lignes de pont de douche avec 21 x Mac Viper XIP, 10 Mac Aura et 4 x Strike Array 2.
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Les MAC Viper XIP projettent leurs faisceaux avec précision sur les positions définies sur scène.
SLU : Passons au Martin Mac Aura alors. Qu’en penses-tu ?
Maxime Raffin : Assez vite dans ma collaboration avec l’équipe de production, une demande a été faite de constituer un kit optimisé en termes d’encombrement et de poids pour réduire les coûts de transport dans le monde entier. C’était pour moi assez nouveau et j’ai imaginé un logiciel qui puisse prendre en compte mes besoins en termes de puissance et de type de projecteurs pour calculer automatiquement la place que prendraient les flight dans les containers, mais aussi la consommation électrique. J’ai pu faire des choix en fonction des disponibilités du parc matériel de RégieTek et faire économiser environ 30 000 euros à la prod grâce à cette approche.
Les Martin Mac Aura renforcent les teintes des Robe Esprite pour assurer une belle couleur lorsque les actes comportent beaucoup d’acteurs sur scène.
SLU : Et tu t’es aidé de l’IA pour compiler toutes ces données ?
Maxime Raffin : Exactement, l’IA me propose des équivalences pour répondre à mes besoins afin que je constitue mon kit et me permet de vérifier si certaines machines ne sont pas moins chères, plus puissantes, plus petites, etc. Idem en réseau, je voulais réduire le nombre d’univers DMX pour éviter de louer des GPU et c’est pris en compte. En l’occurrence j’avais besoin de Spots, de Washs, de barres LED, de strobes et de blinders.
Au début, j’ai tout rentré à la main puis je me suis aidé de l’intelligence artificielle. Ce logiciel est encore en version Bêta mais j’ai d’autres idées. Par exemple ça pourrait faire le lien entre des prestataires situés à Bordeaux, Lyon et Marseille plutôt que faire tourner un camion dans toute la France. L’idée est aussi de se responsabiliser sur ce qui part sur la route.
SLU : Est-ce que tu penses au défi climatique quand tu es soucieux de la pollution engendrée par les camions et la consommation électrique ?
Maxime Raffin : Exactement. J’appelle ça de la lumière responsable. On ne peut pas dire qu’on fasse un métier qui ne pollue pas, mais je pense qu’on peut changer les mentalités des producteurs et des prestataires par une sensibilisation au sujet mais aussi celle fabricants pour qu’ils produisent des appareils plus petits, moins consommateurs mais tout aussi puissants.
Sur ce superbe tableau où une étrange énergie sort de scène, Maxime invoque les dieux indiens à l’aide d’un beau Wash en Mac Aura ponctué par les faisceaux des Mac Viper.
SLU : Si on est intéressé pour avoir accès à ton expertise sur ce point, c’est possible ?
Maxime Raffin : Effectivement, on propose aux productions de venir chez M-Light pour leur faire un retour sur le plan de feu. Le but n’est pas de piquer du boulot mais de proposer une configuration plus logique et repenser le design ensemble pour éviter par exemple de prendre un Spot à lampe alors qu’il y a des produits à Led équivalents, mais aussi pour optimiser le kit car le nouveau matériel coûte plus cher. On peut aussi gagner sur la consommation électrique et sur le transport.
Si à la location ça m’a coûté 10 euros plus cher, mais que j’économise 100 € à l’utilisation, ça vaut le coup. En faisant de la lumière intelligente on peut économiser plusieurs dizaines de milliers d’euros selon les projets. Par ailleurs, le logiciel propose des produits que je ne connaissais même pas. J’ai par exemple découvert le Cameo H2 Spot 3D dont les specs étaient intéressantes.
SLU : Que penses-tu des Viper XIP. Comment les as-tu utilisés ?
Maxime Raffin : RégieTek m’a proposé de les essayer même si personnellement j’étais déjà convaincu par la machine en termes de puissance et de gobos, particulièrement en volumétrique. De plus je trouve la rapidité du mécanisme bien travaillée. A un moment je fais une levée de tous mes projecteurs avec des gobos et des prismes.
Généralement, il faut attendre deux à trois secondes avant de pouvoir rallumer les Spots une fois éteints mais là, dès que le XIP a la tête en bas, il est déjà prêt pour un autre effet. Ça permet de multiplier les effets dans le design. Les seuls points de discussion étaient son poids, car au Grand Rex la capacité de charge est limitée, et son niveau de consommation électrique. Mais en réduisant la quantité, ça passait.
Les Mac Viper XIP fonctionnent avec finesse dans un environnement étoilé particulièrement adapté aux gobos volumétriques.
SLU : Tu as un mur de Leds en fond de scène qui permet de faire défiler le décor.
Maxime Raffin : « Le mur de Led en fond de scène fait 12 mètres de long sur 6,5 mètres de haut et a été fourni par PRG. Il y a un passage qui se situe dans un palais et les gobos servaient à créer du marbre au sol. Les Viper étaient parfaitement adaptés car leur puissance passait au-dessus de celle de l’écran Led.
A un autre moment je les utilise en douche pendant une danse sous le thème de la mort. Même ouverts, ils fonctionnent très bien. Martin a très bien travaillé l’optique. C’est un Viper au goût du jour et en version boostée. C’est super d’avoir un projecteur aussi fiable et j’en étais très content. »
Un superbe palais apparaît sur un mur de LED dont les dalles sont parmi les plus fines qui existe pour accompagner la narration de manière fluide et variée.
Le Martin MAC Viper XIP est un Profile à tête automatisée conçu l’extérieur. Il intègre un moteur LED propriétaire de 55 LED blanches de 20 W exploitées à 760 W, offrant une température de couleur de 5 800 K. Avec un flux de 28 000 lumens, il garantit une projection nette et puissante pour un poids total de 37 kg. Son système optique comprend une lentille frontale de 150 mm et un zoom allant de 5,7° à 54°.
Le mélange de couleurs CMY, associé à une roue de couleurs à 5 filtres dichroïques dont un filtre pour élever l’IRC, assure une palette chromatique étendue. Il a deux roues de gobos rotatives, une roue d’animation, un iris motorisé et un prisme à 4 facettes. Certifié IP65, le MAC Viper XIP est conçu pour résister aux conditions extérieures les plus exigeantes, tout en restant silencieux. Ce projecteur est idéal pour les événements en plein air, les tournées et les installations permanentes nécessitant fiabilité et qualité d’éclairage.
En latéral, quatre lignes de ponts situées à cours et à jardin accueillent 8 Robe Tetra2, 4 Chauvet Professional Strike V et 4 Strike Array. Accrochées aux ponts de douche, deux échelles recevant 12 Strike V et 8 Robe Tetra2 donnent une belle ampleur à la scène et assurent des effets de rideaux lumineux.
SLU : Tu as également 22 Chauvet Professional Strike V. Qu’en as-tu pensé ?
Maxime Raffin : C’est Thibaut Morin, le pupitreur qui travaille chez RégieTek, qui me l’a conseillé. Tout le monde en parlait comme du nouveau Color Strike M. C’est une super machine. Il me fallait des strobes, pouvoir les froster, les contrôler en carrés de LED ou les inverser pour les avoir face au public. Grâce au frost progressif, on obtient soit des faisceaux de lumière en latéral ou carrément des latéraux washés. Le strobe est puissant et parfait pour mimer des éclairs à pleine puissance même si globalement on n’a pas dépassé les 30 %.
Particulièrement polyvalents, les Strike V jouent en wash et en strobe puissant pour accompagner les moments les plus intimes comme les plus intenses.
Le Chauvet Professional Strike V est un projecteur hybride stroboscope et wash, motorisé en tilt, pensé pour l’extérieur grâce à sa certification IP65. Il reçoit 24 sources led RGBW de 50 W au centre desquelles est intégrée une led RGBW de 6 W pour un effet visuel original. Son flux atteint 19 589 lumens.
Son frost électronique progressif permet de jouer instantanément sur l’angle du faisceau, de 9,9° à 105,7°. Il est contrôlable en DMX-RDM, Art-Net, sACN sur jusqu’à 314 canaux. Compact et léger avec ses 16,3 kg, le Strike V a une consommation maximale de 747 W.
SLU : Et tu disposes aussi de Strike Array 2C.
Maxime Raffin : Les Strike Array 2C me servent de blinders sur des titres où on fait danser le public et où on l’éclaire. Ils jouent en blanc chaud, blanc froid et je ne les ai pas joués en couleur car la tournée se déplace dans le monde entier et que je ne pourrai pas garantir partout leur disponibilité. Je ne voulais donc pas intégrer des effets que je ne pourrais pas assurer ensuite.
SLU : Et les Tetra Robe ?
Maxime Raffin : Je voulais tester des barres motorisées à Led plus récentes mais elles n’étaient pas dispos et comme je connaissais le Tetra2, je les ai choisies et finalement la prod a adoré. L’effet Flower marche super bien. Finalement un choix de matériel c’est un équilibre entre le spectacle, le prestataire et la prod qui doivent tous être gagnants. De plus le Tetra 2 est léger et dispose d’un zoom. C’est utile.
Les Tetra2 assurent des latéraux particulièrement efficaces et lumineux pour mettre en valeur les costumes chatoyants des danseurs.
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Des contrastes pour traduire un amour impossible
SLU : Tu étais dans la grande salle du Rex qui est assez chargée avec beaucoup d’éléments de décors et de couleurs. Les costumes de Devdas sont également très colorés. Comment l’as-tu géré ?
Maxime Raffin : J’ai pris soin de me renseigner sur les couleurs des costumes et leur texture car l’éclairage et les gobos réagissent en fonction. J’ai pu aussi les tester avec une lampe de poche pour observer leur réflexion et certains réagissaient très bien. Les tableaux et les décors en vidéo sont nombreux car on passe dans une gare, un palais, un jardin, une maison, etc. Tout cela devait être pris en compte. On m’a toujours dit qu’il fallait travailler la lumière pour créer de l’émotion sinon il ne se passe rien et c’est mon approche quand je crée un tableau.
J’ai commencé avec Roque Segovia et Nicolas Usdin et ce sont eux finalement mes patrons (rire) même si j’ai mon œil et mon ressenti aussi.
Des couleurs tranchées mettent en valeur la dramaturgie de ce roman shakespearien.
SLU : C’est vrai que sur des histoires shakespeariennes, tu peux te permettre d’intensifier la dramaturgie avec des partis pris de couleurs affirmés.
Maxime Raffin : Il y a une scène où le père et la mère de l’actrice veulent la marier à un homme riche. De l’autre côté, Devdas est amoureux d’elle mais doit lui dire qu’ils ne pourront pas être ensemble. Cette idée du mariage impossible façon Roméo et Juliette je l’ai représentée en croisant mes faisceaux avec d’un côté une lumière bleue, très froide pour les parents et une ambiance chaude sur Devdas qui représente l’amour de l’autre. La vidéo en arrière-plan est croisée dans l’autre sens et on dirait un vrai tableau peinture. Ça marche bien.
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En coulisses, l’univers visuel de Devdas s’est construit grâce à une palette riche de projecteurs soigneusement choisis pour répondre à un besoin d’économie, d’écologie et d’efficacité.
Les Robe Forte contrôlés en RoboSpot ont assuré la face, épaulés par les Esprite pour des faces larges et des touches colorées, tandis que les Mac Aura renforçaient la profondeur chromatique. Les Martin Mac Viper XIP ont brillé par leur puissance et leurs effets volumétriques, parfaitement complétés par le mur de LED fourni par PRG. Les Chauvet Strike V ont apporté l’intensité des strobes, les Strike Array 2C ont sublimé les moments festifs en mode blinder, et les barres motorisées Robe Tetra2 ont dévoilé de superbes rideaux de lumière.
Un logiciel développé par M-Light avec l’appui de l’IA a également permis d’optimiser la sélection du kit lumière de tournée, en calculant encombrement, coûts et consommation pour garantir un choix pertinent et durable.
Un équilibre subtil entre créativité et contraintes techniques, rendu possible grâce à l’expertise d’M-Light et plus précisément de son éclairagiste Maxime Raffin et au prestataire RégieTek, pour offrir une lumière aussi spectaculaire que responsable.
Présenté au Plasa 25, l’Arolla Aqua HP, le projecteur le plus puissant de la famille éponyme est conçu pour offrir aux concepteurs lumière tout ce dont ils ont besoin dans un seul appareil haute performance et résistant aux intempéries.
– Source lumineuse : moteur LED blanc froid personnalisé de 1 400 W (6 500 K)
– Puissance : plus de 60 000 lm
– Plage de zoom linéaire : allant de 3,6°-55°
– Famille Shield : projecteur à tête mobile adapté à une utilisation en extérieur (IP66)
– Compatibilité : entièrement avec CloudIO
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Claypaky Arolla Aqua HP
Sa luminosité, sa précision et sa flexibilité créative en font un projecteur à tête automatisée à leds blanches exceptionnel pour tous les environnements. Conçu et fabriqué pour offrir une fiabilité maximale et un gain de place optimal, il est idéal pour les tournées et offre des performances fiables en intérieur comme en extérieur.
Avec son rendement élevé et sa haute précision optique, il est parfait pour l’éclairage principal et des effets spectaculaires.
Ses capacités en longue portée lui permettent de traverser la distance et la brume avec des faisceaux volumétriques saisissants et des gobos cristallins, même très loin. L’Arolla Aqua HP est équipé d’un moteur à leds blanches de 1400 W délivrant plus de 60 000 lm, ce qui en fait l’appareil le plus lumineux et le plus puissant de la gamme.
Sa lentille frontale de 220 mm (8,7 pouces) produit un Beam net, puissant et dense qui reste lumineux et défini même sur de longues distances. Avec une plage de zoom de 3,6° à 55°, il passe facilement d’un faisceau volumétrique étroit à un wash immersif et large.
La lumière est une expression créative. Arolla Aqua HP vous offre des outils innovants tels qu’un système avancé de découpe à quatre couteaux avec des macros intégrées pour un modelage précis et des effets caractéristiques tels que le « Total Curtain », qui utilise des couteaux individuels à fermetures totale.
Le contrôle des couleurs en CMY et CTO linéaire est particulièrement performant et il est complété par deux roues de couleurs pour les tons riches et saturés.
La boîte à outils comprend deux roues de gobos rotatives, deux prismes rotatifs pour une multiplication kaléidoscopique du faisceau et une roue d’animation qui insuffle un mouvement organique à n’importe quel design, tandis que le système de diffusion Lineguard, doté de deux paires de lames, adoucit le faisceau sans perdre en définition, offrant une uniformité supérieure et réduisant les reflets indésirables pour des effets d’éclairage plus agréables.
L’Arolla Aqua HP combine une étanchéité IP66 garantissant une protection totale contre la poussière, la pluie et les températures extrêmes. Sa protection SunSafe protège l’appareil de manière sûr et efficace, même en cas d’exposition directe au soleil. L’Arolla Aqua HP est silencieux dans tous les modes, grâce au système de refroidissement avancé mis au point par Claypaky.
Avec un poids de 55 kg, il offre un très bon rapport puissance/poids, ce qui le rend parfait pour les tournées exigeantes et les spectacles de grande échelle.
Le système de capteurs Absolute Position suit en continu et en temps réel les positions de pan et tilt, permettant un repositionnement parfait même après des cycles d’alimentation ou des mouvements accidentels et sans recalibrage manuel.
Le système de freinage électronique maintient une stabilité à toute épreuve, quel que soit l’angle, empêchant toute dérive ou vibration, même sur des ponts mobiles ou dans des conditions venteuses.
La version FS en option transforme l’Arolla Aqua HP en une solution ultime de poursuite grâce à son système de connexion de caméra externe intégré (caméra numérique non incluse). Cette innovation permet aux opérateurs de contrôler le projecteur à distance sans avoir besoin d’une ligne de visée directe, révolutionnant ainsi l’aménagement des salles et les possibilités de positionnement créatif.
Arolla Aqua HP offre un éclairage puissant, précis et résistant aux intempéries, combinant Beam, Profile, Wash, couleur et effets dans un seul appareil robuste IP66.
Pour plus d’information, vous pouvez visiter le site Claypaky et le site de son distributeur en France Dimatec
Dans le cadre de la restructuration des activités commerciales de Klotz en France, Pierre Gallais et Vincent Gardin viennent renforcer l’équipe française afin d’offrir un encore meilleur accompagnement et service.
De gauche à droite : Peter Klotz (Member of the Board), Frederic Kromberg (Director Int. Sales), Vincent Gardin (Regional Sales Manager France Sud), Dieter Klotz (CEO).
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Pierre Gallais
Pierre Gallais, qui fait partie de notre équipe depuis plus de deux ans et s’occupe de clients en Allemagne, en Belgique et au Luxembourg, prendra également en charge, à partir du 1er septembre 2025, nos clients du secteur ProAVM ainsi que les magasins de musique spécialisés dans le Grand Est de la France. Nous sommes heureux de lui confier ces nouvelles responsabilités et lui souhaitons beaucoup de succès dans ses nouvelles fonctions !
Pierre Gallais
Regional Sales Manager
France Est, Belgique, Luxembourg [email protected]
Vincent Gardin
Vincent Gardin est déjà bien connu de nombreux clients du commerce spécialisé dans la musique en France. Depuis 2018, il travaillait en tant qu’agent commercial indépendant pour la marque KLOTZ, entre autres, et s’occupait des clients du secteur de la musique, d’abord dans le nord-est, puis dans le sud-est de la France. Vincent Gardin devient collaborateur permanent pour renforcer l’équipe commerciale française. À partir du 1er septembre 2025, Vincent Gardin assistera les clients du secteur ProAVM ainsi que du secteur de la musique dans le sud de la France.
Outre ses connaissances approfondies du commerce dans la musique, Vincent suivra une formation complète sur les applications professionnelles et les solutions de câblage et systèmes que Klotz propose. Il sera l’interlocuteur des prestataires, installateurs et intégrateurs de systèmes. Nous souhaitons à Vincent Gardin une bonne prise en main et beaucoup de succès dans ses nouvelles fonctions.
Julian Beaufils, bien connu de tous les clients français, continuera dans son rôle de Responsable Commercial France et en tant qu’interlocuteur pour toutes les questions concernant les câbles et solutions de câblage KLOTZ.
Julian Beaufils
Sales Manager France /
Responsable Commercial France [email protected]
Julian Beaufils et toute l’équipe KLOTZ AIS se réjouissent de la réorganisation de l’équipe commerciale française, qui offrira un encore meilleur accompagnement et service grâce à des interlocuteurs compétents supplémentaires.
Un système de sonorisation composé d’éléments de la Série SL de d&b audiotechnik, avec l’ingénieur du son Pino ‘Pinaxa’ Pischetola aux manettes, a généré un son captivant, limpide et puissant durant la tournée PalaJova de Jovanotti, la megastar de la musique italienne qui a parcouru toute l’Italie au printemps.
Comme beaucoup des précédentes tournées de Jovanotti, PalaJova a mis la barre très haut techniquement. La solution choisie pour la sonorisation, confiée aux vétérans Antonio Paoluzi au système et Pino Pischetola au mix, devait répondre à des critères stricts. Selon Pinaxa, les exigences de Jovanotti lui-même (de son vrai nom Lorenzo Cherubini) étaient que le son soit « puissant, avec assez de volume pour secouer les oreilles du public ».
Antonio Paoluzi, qui possède des années d’expérience dans les grandes tournées et festivals italiens et internationaux, a utilisé un système GSL pour la première fois lors d’une aussi grosse tournée. Il déclare : « Grâce aux nombreux outils fournis par le fabricant, le résultat final était excellent !
Le projet virtuel créé avec ArrayCalc correspondait presque parfaitement au résultat sur site, ce qui a considérablement simplifié la configuration et les réglages. » Même si la configuration du système variait légèrement en fonction de la taille et de la hauteur des différents lieux (tous en intérieur), elle était toujours de type Main + Side-fill.
Dans son déploiement maximal, le système comprenait 16 GSL pour les lignes principales en gauche / droite dont quatre GSL12 à 120° de dispersion en bas de chaque ligne et 12 GSL de chaque côté en side-fill, plus des lignes de 10 XSL de chaque côté comme délais pour certaines parties du spectacle. En ce qui concerne le grave, 20 SL-SUB empilés par deux étaient disposés en arc sub à l’avant de la scène de 24 m de large, tandis que 10 point source d&b Y10P, placés sur les subs, assuraient le lip-fill.
Une jolie vue sur le système GSL et au sol sur les 20 SL-SUB nativement cardioïdes. Il s’agit du système de l’Unipol Arena de Bologne et ses 11,000 places.
Ce qui aurait dû n’être qu’une disposition assez standard a été compliquée par la scénographie du spectacle : des éléments de décor mobiles, des sortes de nacelles équipées de « fleurs électrifiées » qui créent un effet spectaculaire, mais bloquent parfois le son de la sonorisation principale.
« Lorsque les fleurs s’interposent entre le système et le public, même un magicien ne peut pas y faire grand-chose, et le son souffre forcément », explique Paoluzi. Pour y remédier, la seule solution viable consistait à utiliser deux clusters supplémentaires de ‘fill’, afin de garantir une couverture complète à la fois pour Pinaxa à la face et pour les zones de public derrière les fleurs.
Un chouette coup d’œil sur la surface Yamaha de Pischetola dont il apprécie bcp les préamplis Neve et sur les écrans de Paoluzi avec la dernière version de Smaart. Remarquez aussi les jolies fleurs jaunes et interférentes…
« La situation était différente dans chaque lieu, car la position des nacelles et des fleurs pouvait varier d’une arène à l’autre », ajoute Paoluzi. «Je dois dire qu’avec Giorgio ‘Josh’ Geromin, le concepteur lumières du spectacle, nous avons toujours essayé de trouver le bon compromis, tout en respectant la dynamique et les besoins scéniques du spectacle. »
L’expérience d’Antonio Paoluzi a été cruciale pour atteindre un résultat sonore qui, même dans les lieux les plus difficiles, a pleinement satisfait à la fois le public et les professionnels impliqués. « Parmi les caractéristiques que j’ai le plus appréciées, c’est que ce système a un très bon son dès le départ, d’une puissance généralement appréciée par tout le monde », précise-t-il. Paoluzi aime également le contrôle de directivité de la Série SL, déclarant : « Il est également particulièrement adapté à une utilisation en intérieur, grâce à une très bonne réjection arrière. »
Pischetola connaît bien les systèmes audio d&b, car il les utilise depuis l’époque de la Série Q. À propos du GSL, il a déclaré : « Jovanotti m’a spécifiquement demandé de concevoir un son puissant pour secouer les oreilles du public, et dans ce contexte, le GSL est à la hauteur. » Il délivre un son sans agressivité, présent et puissant, ce qui rend le mixage beaucoup plus facile pour moi, du moins, pour la façon dont j’aime mixer. »
Le génie créatifs du département R&D d’Astera a encore frappé fort avec le SolaBulb, la seule ampoule dotée d’un zoom intégré de 15º à 50º optimisé pour un rendement lumineux maximal. Le projet SolaBulb a vu le jour lors du lancement du LunaBulb en juin 2024, alors que l’équipe découvrait l’énorme potentiel du LunaReflector pour imiter le style et l’aspect des ampoules PAR. Un prototype de SolaBulb avait alors rapidement été mis au point.
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Ben Díaz, responsable du développement produit chez Astera, explique qu’il est rapidement apparu que le SolaBulb, une source lumineuse petite, polyvalente et de haute qualité, constituait un produit unique en son genre. Ben souligne que les innovations peuvent parfois manquer des points importants lors de leur conception.
Pour cette raison, il s’est rendu aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie et en Nouvelle-Zélande avec des prototypes pour aller à la rencontre des professionnels de l’éclairage et recueillir leurs commentaires, à la fois pour améliorer les prototypes mais aussi mieux comprendre les véritables possibilités du SolaBulb.
L’excellent accueil réservé à ce produit dans ces pays, ainsi que les commentaires supplémentaires des utilisateurs au cours de ces derniers mois, ont incité Astera à dévoiler ce nouveau produit à l’IBC 2025 (salon où avait été lance le LunaBulb l’année dernière) : « Nous pensions que c’était le moment et le lieu idéal pour révéler l’incroyable potentiel du SolaBulb et ce pour tous types d’événements, de films et d’applications télévisuelles, ainsi que pour des installations muséales », déclare Ben.
SolaBulb est une ampoule LED qui dispose d’une plage de zoom de 15º à 50º, offrant à la fois un faisceau spot et un faisceau grand angle, ainsi qu’une lentille de Fresnel PAR20. Équivalente à une ampoule PAR tungstène de 50 W, la conception optique confère à ce luminaire particulièrement pratique un aspect architectural / scénique fabuleux, avec toute la finesse et les détails nécessaires pour éclairer des projets destinés au théâtre à l’événementiel et au cinéma.
Elle offre notamment un rendement lumineux de haute qualité avec un faisceau uniforme , ce qui la rend idéale pour les éclairages face public, les contres où les projecteurs sont dissimulés ou encore le rehaussement d’arrière-plan par touches de lumière, sans oublier l’éclairage d’open space en entreprise, les événements de luxe, les musées et les dîners de gala. Le luminaire utilise le moteur LED Titan 5 couleurs d’Astera, qui offre un IRC exceptionnel et les mêmes performances et caractéristiques de faisceau que les plus grands luminaires du catalogue tels que le QuikSpot ou le QuikPunch afin d’assurer continuité et complémentarité.
Le barillet avant du Solabulb est rotatif pour obtenir l’angle de faisceau souhaité, et le luminaire est livré avec un SolaSnoot qui se fixe directement à l’avant du barillet, éliminant ainsi les fuites de lumière.
Ce luminaire unique permet aux cinéastes et aux techniciens évoluant dans l’événementiel d’utiliser pour la toute première fois un projecteur « pratiques », tout en étant 100 % compatible avec le NYX Bulb d’Astera.
Robuste et dénué de ventilateur, le SolaBulb est facile à installer. Il est compatible avec la batterie PowerStation d’Astera, qui peut être utilisée comme afficheur externe ou comme alimentation électrique. Le boîtier du luminaire comprend deux filetages (1/4 pouce et 3/8 pouce) pour la fixation à des pinces type baby pins, des trépieds et autres types d’accroche.
Lorsqu’aucun autre contrôle n’est disponible, le SolaBulb peut être allumé ou éteint via son bouton physique intégré, ou par le « mode blue » qui peut être activé pour le couplage Bluetooth ou pour appliquer facilement différents préréglages de couleurs.
Le CRMX intégré rend les protocoles DMX et RDM sans fil de LumenRadio disponibles pour une intégration transparente avec les pupitres lumière et des contrôleurs sur tablette type Blackout. Il fonctionne également avec l’Astera IR WhiteRemote et l’FX Remote pour ajuster les températures de couleur et obtenir des tons de peau ou des valeurs de gradation parfaites. Enfin il est entièrement compatible avec l’application Astera.
Le patch DMX peut être rapidement configuré à l’aide de l’application Astera, qui offre un contrôle total du SolaBulb et d’autres appareils Astera pouvant être combinés dans le même écosystème intelligent et offrant toutes les mêmes fonctionnalités de configuration et de contrôle en temps réel.
Le SolaBulb est parfait pour toutes les applications, qu’il s’agisse d’un centre de table, d’un élégant éclairage de plateau, d’un éclairage d’ambiance pour des événements ou d’un éclairage architectural. Les chefs électriciens, les directeurs photo, les éclairagistes, les scénographes et les organisateurs d’événements apprécieront ses innombrables possibilités.
Avec sa polyvalence du fait notamment de sa lentille Fresnel zoomable, du contrôle du faisceau en spot et grand angle, et de la technologie des couleurs d’Astera, le SolaBulb offre bien plus que n’importe quelle autre ampoule.
M. Díaz explique que son prix abordable était un autre facteur important : « Nous pensons que notre prix attractif permettra à davantage d’utilisateurs d’utiliser de grande quantité de ce projecteur, ce qui fera une énorme différence pour accéder au véritable potentiel du SolaBulb. Lorsqu’il est combiné avec les accessoires du NYX Bulb et ceux du LunaBulb, les possibilités créatives sont infinies. »
Vous pourrez découvrir SolaBulb en action sur le stand d’Astera lors du salon de l’IBC 2025.
Les formations gratuites RCF reprennent avec le mercredi 24 septembre à La BS à Ris-Orangis entre 9h et 17h, -Les outils de conception et gestion de systèmes de diffusion RCF HDL- Tech Niv.1 Que vous soyez Ingés son, régisseur, technicien expérimenté ou consultant, RCF propose de découvrir les outils dédiés aux systèmes HDL allant de leur conception et la simulation des configurations jusqu’à leur exploitation.
Cette formation reprend le format cher à RCF en deux demi-journées avec le matin la conception système avec Ease Focus où vous apprendrez à modéliser vos espaces à simuler la propagation sonore et à configurer les systèmes d’enceintes offrant une couverture optimale. L’après-midi est dédiée à la configuration et gestion des mises en phase des systèmes de diffusion entre les différentes têtes et les subwoofers.
La journée sera animée par Thibaud Mézard qui cumule les rôles d’acousticien et de directeur France de RCF
Robert Juliat annonce sa participation majeure à un ambitieux projet d’investissement mené par la Fédération Wallonie-Bruxelles, dans le cadre d’un programme européen de rénovation énergétique d’infrastructures culturelles. Dix lieux emblématiques francophones ont bénéficié d’un renouvellement de leurs systèmes d’éclairage : Les Tanneurs, La Raffinerie, Le Botanique, Le Varia, le Théâtre National Wallonie-Bruxelles, Les Halles de Schaerbeek à Bruxelles, L’Orchestre Philharmonique Royal, le Manège Fonck, le Forum à Liège et Le Manège à Mons.
Ce projet exceptionnel a permis de remplacer les éclairages halogènes par des solutions à LED et de participer à la nécessaire transition énergétique. Auparavant, les utilisateurs ont été conviés à de nombreuses journées de démonstration pour comparer les solutions proposées par les différents fabricants ainsi qu’à une conférence sur la transition LED.
La société Inytium, installée à Nivelles a remporté le marché public et travaillé en coordination avec AED Distribution, distributeur Robert Juliat pour la Belgique. Guillaume Canart, administrateur et directeur commercial d’Inytium revient sur les raisons qui ont conduit à choisir Robert Juliat.
«1117 projecteurs Robert Juliat, ce n’est pas le fruit du hasard, c’est vraiment un investissement sur la marque et sur la technologie déployée dans ses nouvelles gammes à LED. Ce fabricant historique a su garder le contact avec le terrain et comprend très bien le monde du théâtre et sa manière de travailler très spécifique, qu’il s’agisse de grandes scènes nationales ou de petites salles intimistes ».
La liste des projecteurs Robert Juliat sélectionnés couvre l’ensemble de la gamme LED, découpes Sully 650SX et 650SX 4C, découpes Charles et Zep, Fresnel et PC Sully 4C, Fresnel Zep, cycliodes Dalis 860 et 861 et bain de pieds Dalis 862, et poursuites Arthur.
« Ce projet illustre également l’importance accordée à la fabrication locale. Le choix de Robert Juliat, dont les projecteurs sont conçus et fabriqués dans leurs ateliers en France, s’est imposé comme un atout, tant pour la qualité que pour l’engagement durable, notamment à travers la fourniture de près de 300 modules LED retrofit Sully destinés à convertir les projecteurs de découpe halogènes 600SX existants. »
Le Théâtre National Wallonie-Bruxelles, notamment, a reçu une dotation de 130 modules retrofit Sully 4C, une centaine de Fresnel Sully 4C 315LF, 30 cycliodes Dalis 860, 30 wash Dalis 861, des découpes Charles et deux poursuites LED Arthur.
Comme l’explique Guillaume Stasse, directeur technique du Théâtre National Wallonie-Bruxelles, « l’intérêt principal réside dans la possibilité d’avoir converti nos 130 anciennes découpes halogènes 600SX en versions LED couleurs, sans devoir mettre au rebut un volume important de matériel encore fonctionnel. Ce choix s’inscrit dans une vraie logique de durabilité. »
« Chez Robert Juliat, les modes d’utilisation sont pensés pour une transition en douceur. L’ergonomie reste fidèle aux pratiques des concepteurs lumière, et les émulations tungstène permettent de conserver une qualité de lumière cohérente avec notre manière de travailler, notamment en faible intensité.
La course à la puissance n’est pas une finalité en soi ; il est important de ne pas perdre de vue l’objectif écologique initial, qui est de consommer moins, pas nécessairement de produire toujours plus. »
Xavier Huybrechs, Brand Manager Benelux Robert Juliat chez AED Distribution a participé aux nombreux échanges avec les techniciens lors des démonstrations comparatives.
« Ce que nous constatons très clairement sur le terrain, c’est que les projecteurs Robert Juliat séduisent aussi bien les techniciens expérimentés, déjà familiers avec les produits, que les nouvelles générations ou les utilisateurs moins aguerris.
La force de Robert Juliat, c’est d’avoir su intégrer des technologies innovantes tout en conservant une logique d’usage cohérente et intuitive. L’ergonomie et la philosophie de la marque restent fidèles à ce que les professionnels attendent, quels que soient leur niveau ou leur expérience. »
Ce succès confirme l’engagement de Robert Juliat dans l’accompagnement des scènes européennes vers une transition technologique responsable, tout en respectant les exigences artistiques et techniques du spectacle vivant avec une gamme complète de projecteurs à LEDs blanches ou couleurs, en petite ou longue portée.
Plus d’informations sur les solutions d’éclairage LED Robert Juliat sur www.robertjuliat.fr
Boris Jochaud et Romain Souleyraux, en accueil à la régie FOH.
L’édition 2025 des Francofolies vient de se terminer et confirme sa place à part dans le paysage des spectacles musicaux français. Pendant cinq jours, la scène Jean-Louis Foulquier a accueilli une grande diversité d’artistes, tous enchantés par l’esprit et l’histoire de cet événement unique. Le public a pu assister à des concerts d’exception, chargés d’émotion sincère et communicative.
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Pour un artiste de la chanson française, jouer ici tient de la consécration. C’était le cas d’Hoshi, qui a ému les 12 000 spectateurs au point de retenir leurs larmes sur ses textes émouvants et engagés. Juste avant, la voix de Barbara Pravi résonnait à la perfection. Dans un autre registre, Julien Doré créait un moment unique, mêlant subtilement l’amour de l’autre et l’humour, porté par une musique qui groove et une scénographie d’une extrême intelligence.
Ben Mazué, avec un spectacle d’une bienveillance et d’une finesse précieuses, nous rappelait que beaucoup d’artistes comme lui y avaient débuté en toute simplicité. Le festival s’est terminé en apothéose avec M et Lamomali, emportant toute l’audience dans une énergie musicale intense. En des termes plus directs, cela passait bien entre les artistes et le public. Le système de diffusion sonore et son prestataire technique n’étaient pas étrangers à cette parfaite communion.
Boris Jochaud et Romain Souleyraux, en accueil à la régie FOH.
Une belle première pour le système Adamson VGt et pour Audiolite avec un sans faute technique, perpétue la tradition tout en sachant s’adapter aux benchmarks audio et musicaux d’une toute nouvelle génération d’artistes.
Rendez-vous donc à la régie son où ça ne chôme pas. Avec 4 concerts d’artistes majeurs par jour, intercalés de sets d’artistes émergents, cela ne laisse que quelques dizaines de minutes entre chaque performance.
Nous y retrouvons Boris Jochaud et Romain Souleyraux qui ont calé le VGt et géré l’accueil pour Audiolite.
15 têtes VGt et 15 subwoofers VGs par côté.
SLU : Bonjour Boris, heureux de faire ta connaissance, tu es ingénieur système ?
Boris Jochaud : Oui, je cale des systèmes depuis de nombreuses années. Essentiellement des systèmes Adamson dont j’ai fait ma spécialité. Je connais et maîtrise parfaitement l’ensemble des gammes de la marque.
SLU : Le VGt au Francos, c’est une première ?
Boris Jochaud : Le système VGt est déjà employé depuis quelques mois pour de nombreux événements et tournées. Ici, c’est en effet une première pour Adamson, pour VGt et pour Audiolite. Nous en avons profité pour revoir intégralement la manière d’appréhender la sonorisation de ce festival hors norme par sa programmation, son emplacement, sa configuration et son public.
SLU : Peux-tu détailler le système ?
Boris Jochaud : Nous avons accroché 15 enceintes VGt accompagnées de 15 subs VGs par côté. Plus précisément et pour économiser de la charge, 12 subs sont suspendus et trois posés juste en dessous pour faire une ligne cardioïde complète.
Une belle ligne de subwoofers accrochés. Les trois derniers reposent au sol pour diminuer la charge.
Sous la scène, nous avons placé un arcsub de 11 subs E219, amplifiés en PLM, pour une bonne répartition des infras sur la surface des premiers rangs. Les subs en l’air offrent l’avantage de porter le grave plus loin et de passer au-dessus de la barrière acoustique des premiers rangs sans les assassiner.
Les front fills sont réalisés avec des CS10, deux au bout et deux au milieu du proscenium, cachés à la demande de la production. Deux stacks de trois CS10 sont posés au cadre et deux CS10P débouchent le parterre aux extérieurs.
Pour terminer le setup, une tour de rappel avec douze CS10 renforce le gradin élevé du fond et un outfill composé de huit CS10 débouche le haut de la tribune VIP à gauche de la scène.
SLU : Vous avez installé une tour de rappel, ce qui ne se faisait pas dans les éditions précédentes…
Boris Jochaud : Avec VGt, il est extrêmement facile de porter très loin. Mais ici, la scène a la particularité d’être légèrement tournée côté jardin et désaxée de la grande tribune de fond.
En plus, en bord de mer, le vent peut générer des pertes d’intelligibilité, surtout quand il souffle en sens contraire de la diffusion, ce qui arrive très souvent. Nous avons décidé d’installer cette tour de rappel pour résoudre cette problématique.
Stack de trois CS10 au cadre pour le front fill.
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Huit CS10 en outfill pour déboucher le haut du gradin VIP proche de la scène.
SLU : Les VGt, VGs et CS10 sont amplifiés ?
Boris Jochaud : Oui c’est vraiment très pratique pour nous. Ces enceintes intègrent leur amplification, du DSP et une interface réseau MILAN AVB. Ainsi, via la matrice Adamson Gateway, nous récupérons les flux audio des consoles, soit en analogique (8 canaux) ou en AES (16 canaux), voire en AVB (16 canaux) mais c’est rarement le cas. Nous pouvons ainsi distribuer les sources vers le système de diffusion via le réseau en liaison fibrée avec 2 streams MILAN., soit 16 canaux.
Une enceinte VGt, VGs, ou CS10 est capable de recevoir un flux en entrée. Pour l’architecture de contrôle, nous affectons les enceintes dans des « Zones », qui sont assignés à des « Groupes » dans lesquels nous pouvons faire du traitement (eq, délai, niveau). Un système de snapshots nous permet de commuter d’une configuration à une autre, ce qui est très pratique en festival pour répondre à la demande particulière de chaque ingénieur du son.
SLU : Le système VGt se commande à partir du logiciel Array intelligence ?
Boris Jochaud : C’est l’unique logiciel que nous utilisons pour contrôler notre système et réaliser notre prédiction en amont de nos prestations. Ce logiciel nous apporte une nouvelle fonction d’optimisation de la répartition du son sur une surface. A partir d’une vue en coupe de cette surface et d’un nombre de points de calcul, nous lui demandons d’optimiser notre setup pour que la différence entre chaque courbe de réponse en fréquence, se réduise. Cela fonctionne très bien.
La grande tribune arrière et la régie devant les tribunes côté mer, désaxée pour être alignée sur la diffusion.
SLU : Cette optimisation a-t-elle été exploitée ici ?
Boris Jochaud : L’espace de diffusion des Francofolies a la particularité d’être totalement asymétrique et plutôt complexe.
A jardin on a une grande tribune dos à la mer, à cour un mur sur toute la profondeur, un gradin très élevé au fond et enfin une scène désaxée.
Nous avons privilégié un calage que je qualifierais à l’ancienne, sans optimisation, pour nous permettre de mettre en œuvre nos propres analyses et méthodes.
La scène des Francofolies est désaxée sur une zone asymétrique de jardin à cour.
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Sur les côtés de VGt, les 10” génèrent la réjection arrière.
SLU : En premier lieu, je suis impressionné par la consistance sonore de la diffusion
Boris Jochaud : La projection sonore de VGt est vraiment magnifique. Le son qui sort de l’enceinte fait preuve d’une pleine balance tonale sur tout le spectre, maintenue sur l’ensemble de la zone de couverture horizontale. Quand tu te déplaces de jardin à cour, c’est très propre et homogène. C’est pour moi la particularité majeure du VGt.
La technologie du guide d’onde a été modifiée. Avant, c’était l’aigu qui passait à travers le médium. Maintenant c’est le médium qui contourne l’aigu. Et le nouveau transducteur médium M140 est terriblement efficace avec encore moins de distorsion. Enfin le processing embarqué dans chaque boîte permet un résultat optimum avec un rendu très efficace dans le grave et le médium.
Le nouveau bloc médium/aigu. À l’arrière, « poussant » à travers les deux sorties semi-circulaires, se trouve le nouveau transducteur à dôme en Kevlar M140. Au centre est installé un moteur 3” dont la sortie est visible au milieu de la plaque de raccordement avec le guide d’onde, créant un système coaxial. Chaque VGt contient deux blocs médium/aigu.
SLU : VGt est nativement cardioïde ?
Boris Jochaud : Deux transducteurs 10 pouces sur le côté de l’enceinte gèrent le cardio dans le grave et le médium. Le résultat est parfait, il n’y a pratiquement aucune émergence arrière sur scène. Ici c’est encore une fois particulier, car nous avons deux écrans LED ajourés positionnés de chaque côté du cadre de scène, juste devant la partie basse de la diffusion.
Si dans le grave à l’arrière tout se passe relativement bien, ils créent néanmoins des réflexions dans l’aigu ce qui est un peu ennuyeux pour les techniciens qui travaillent sur les extensions. Dans Array Intelligence, nous avons pu créer une zone qui correspond à ces cinq boîtes et sur lequel nous avons fait quelques traitements pour essayer de compenser l’incidence des écrans. Au final, il n’est pas évident de régler ce problème acoustique qui nécessiterait des montages techniques un peu plus élaborés avec des absorbants, difficiles à mettre en place pour cette première année.
SLU : Le système VGt semble recevoir une bonne approbation de la part des ingés qui le découvrent ici ?
Boris Jochaud : Les retours sont très bons et nous n’avons eu absolument aucun problème sur l’ensemble du festival. En même temps, le VGt commence à être connu. Il est déjà déployé sur de belles tournées, comme celles de Julien Doré et Jean-Louis Aubert.
En salle, du fait de la projection qui fonctionne très bien, on a un très bon premier plan avec un bel impact pour seulement 98 dbA de pression et les ingés son mixent facilement avec.
Ajoutons à ça le mode cardioïde et un rapport signal sur bruit, du fait qu’il est amplifié, considérablement amélioré. Quand Jean-Louis Aubert descend avec sa guitare et son DPA omni dans le public, nous pouvons toujours faire une belle voix avec du grave et un fader à +10 dB; on entend même les personnes parler à côté de lui, sans aucun accrochage. Ça aussi c’est impressionnant.
Trois CS10 et trois VGs pour disposer de side puissants et efficaces de chaque côté de la scène.Aucune obstruction visuelle sur le proscenium, les enceintes CS10 du front fill y sont intégrées et invisibles.
SLU : Si je comprends bien, VGT est un grand pas en avant ?
Boris Jochaud : Pour moi oui, il est impressionnant. Entre le E15 avec du PLM et le VGt amplifié plus MILAN où tu es en full numérique du préampli jusqu’aux transducteurs avec un rapport signal sur bruit excellent, la progression est importante avec très peu de souffle et une énorme réserve dynamique. Le VGt me semble infatigable et les limiteurs sont rarement sollicités, à peine un peu dans l’aigu sur de l’électro.
Nous avons fait trois scènes au Hellfest et obtenu des aigus très fins et énormément de dynamique ; l’amplification embarquée est une réussite. Je suis utilisateur de systèmes Adamson depuis 15 ans maintenant et nous n’allons pas nous mentir, le E15 marche bien, garantissant encore aujourd’hui de très bons résultats, mais là, vraiment, un nouveau cap est franchi.
Sur l’ensemble du festival, les corrections demandées par les mixeurs sur VGt restent minimes, révélateur d’un système dont l’équilibre tonal séduit.
SLU : Cela fait deux jours que je suis sur place, soit plus de 8 concerts dans des styles très variés, VGt me semble efficace et vraiment peu fatiguant…
Boris Jochaud : C’est sa particularité, un médium aigu parfaitement maîtrisé et donc très peu agressif, avec une correction tonale générale vraiment très légère. Chaque ingé fait ensuite son contour mais cela ne dépasse pas 2 dB.
Sur l’ensemble des Francos, tous les ingés sons ont été satisfaits dès le début des balances, même avec l’obstruction des écrans LED et cette configuration asymétrique.
Les racks de distribution d’alimentation et de réseau vers les VGt et VGs, fabriqués par Audiolite.
SLU : L’intégration du réseau MILAN simplifie le câblage ?
Boris Jochaud : Pour maintenir des latences en dessous de 2 ms, nous pouvons connecter au maximum trois enceintes VGt par port MILAN. Pour chaque ligne de 15 VGT, nous montons 5 câbles CAT 5, plus le secteur et une redondance en analogique. Audiolite a construit des racks spéciaux pour la distribution simultanée de l’alimentation et du réseau.
A la place d’avoir plusieurs racks d’amplis, nous avons cet unique rack auquel on amène une 125 A et 2 RJ pour le réseau primaire et secondaire. L’absence de rack d’ampli est aussi très agréable quand on fait des prestations type Bercy où l’on doit installer des amplis en charpente. Avec VGt, il suffit d’accrocher un simple rack qui peut être monté par une seule personne sur un grill. Sans compter le gain de place dans les camions.
SLU : L’intégration de l’amplification dans les boîtes peut-elle générer des problèmes ?
Boris Jochaud : Absolument pas. Le module ampli et processing n’est pas très grand et ne pèse pas grand-chose. Il n’y a pas de raison que ce soit plus fragile qu’une amplification externe. Durant les Francos nous avons une température déjà élevée et aucun souci.
Nous avons eu des conditions pires aux Hellfest et au Vélodrome à Marseille pour le concert de David Guetta où elle avoisinait les 40 degrés dans l’air. Aucune défaillance. Et si jamais une panne arrivait, le module d’amplification se démonte facilement, 4 vis et deux élingues de sécurité à enlever. On peut le remplacer au baudrier sans aucun problème. Donc aucune inquiétude à avoir.
Le patch MILAN de l’ensemble des enceintes amplifiées VGt, VGs et CS10. Les enceintes non amplifiées sont gérés avec un convertisseur MILAN-Dante.
SLU : MILAN est-il plus simple à gérer que DANTE ?
Boris Jochaud : Cela me paraît identique concernant la mise en œuvre. Peut-être l’horloge est plus facile à gérer. Ici avec Adamson, la Gateway est maître. Nous utilisons des switchs Luminex Gigacore pour la distribution du réseau fibré entre scène et régie. En revanche, le MILAN me semble, après un an et demi d’utilisation avec VGt, plus robuste dans son exploitation.
Je n’ai jamais eu de problème de réseau, à l’exception d’une fois où, par suite d’un incident technique, un câble a mélangé le primaire et le secondaire. Le logiciel de commande était bien sûr planté, mais le son toujours actif. C’était plutôt impressionnant.
Julien Doré, une voix d’une extrême présence dans un mix ultra précis et puissant, sans jamais agresser.
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L’outfill en CS10 dans la vue Component d’Array Intelligence.
SLU : VGT est facile à caler ?
Boris Jochaud : Historiquement Adamson a toujours fait des courbes de phase et des réponses en fréquence parfaites, il en va de même avec VGt. Moi qui suis utilisateur de Smaart, les courbes de phase apparaissent tout de suite très propres.
De toute façon, tout est cadré. Tu utilises les presets fournis pour les enceintes et on ne peut pas faire plus simple, il y en a deux pour VGs, à 60 Hz et à 80 Hz, et un omni ou cardioïde pour VGt avec la même réponse en phase.
SLU : Avec le nouveau logiciel Array Intelligence ?
Boris Jochaud : Oui, il remplace l’ancien BluePrint et intègre la gestion des systèmes amplifiés Adamson. Son utilisation est très intuitive. On choisit l’allure de la courbe SPL/Distance désirée, et il calcule l’optimisation de la diffusion sur la surface.
Le Main Left …… et le Main Right dans la vue Component d’Array Intelligence reflètent l’asymétrie de l’audience.
Il donne accès à très peu de paramètres, c’est la volonté du fabricant et ça marche très bien comme ça, sans ressentir le besoin d’avoir plus de contrôles pour avoir un très bon résultat.
Le shoot dans l’onglet BluePrint d’Array Intelligence.
C’est toujours l’approche historique du calage des systèmes Adamson, qui consiste à faire nous même le contour et les compensations de distance ou atmosphériques, comme avant avec un Lake.
L’optimisation offerte par le logiciel fonctionne parfaitement pour obtenir le profil de diffusion désiré et, comme le système porte très bien, les compensations sur ce point ne sont plus nécessaires, du moins en intérieur. En extérieur c’est un peu différent à cause du vent.
SLU : La prédiction s’effectue dans l’onglet BluePrint ?
Boris Jochaud : Oui, c’est ici que tu réalises le shoot. C’est identique à l’ancien logiciel. J’ai créé ce qu’on appelle une room depuis les plans en reprenant toutes les cotes en 3D. Nos enceintes y sont visualisées une fois que nous les avons renseignées dans l’onglet Components.
Vue de coupe Cross Section dans Array Intelligence.
Nous pouvons ensuite afficher une vue de coupe appelée Cross Section qui nous permet de visualiser l’ensemble de nos points d’impact et une courbe en SPL/distance, en champ libre, par rapport aux données fabricant des enceintes.
On trouve également sur cette page les paramètres des enceintes avec leur gain, le preset utilisé, comme sur VGt les modes omini et cardioïde, et leurs angulations.
Toutes les infos mécaniques de la ligne de VGt dans l’onglet Mechanical d’Array Intelligence.
SLU : Est-ce le logiciel qui calcule les angulations ?
Boris Jochaud : Il existe un mode Auto Shoot qui permet de confier le réglage des angulations inter enceintes au logiciel, mais pour ma part, je préfère le faire manuellement, avec ma philosophie et mon expérience. On visualise ensuite très rapidement la courbure de notre ligne d’enceintes.
L’algorithme Optimization d’Array Intelligence permet d’uniformiser la diffusion sur une surface pour une bande de fréquences.
SLU : Une fois la conception du système renseignée, est-il possible d’optimiser ?
Boris Jochaud : Cela se fera dans l’onglet optimisation. On règle le paramètre Headroom qui permet de déterminer la fenêtre dynamique de l’optimisation que je fixe à 3 dB.
On peut lui donner une contrainte en fréquence pour, par exemple, exclure le grave de l’optimisation et définir la courbure de l’attribution de l’énergie sur la distance, elle est linéaire par défaut.
Le logiciel va calculer pour chaque point d’impact, une courbe de réponse en fréquence et va essayer de les uniformiser pour limiter au maximum leurs différences en appliquant un filtrage FIR dans le grave et en jouant sur la magnitude dans l’aigu, indépendant pour chaque enceinte du système.
Vue du niveau SPL dans Array Intelligence sur l’intégralité de l’audience des Francofolies.
SLU : Est-il possible de visualiser des vues SPL sur la surface ?
Boris Jochaud : Oui, nous allons combiner tous les systèmes d’enceintes renseignés, main, rappel, outfilll, etc… et ainsi pouvoir déterminer notre niveau SPL sur l’intégralité de l’audience. Ceci permet aussi de visualiser les ouvertures horizontales des différents systèmes.
SLU : Ensuite tu installes le système et tu cales ?
Boris Jochaud : Toutes les informations mécaniques, hauteurs et angles, nous le gérons manuellement avec une feuille d’angle, traditionnellement. Une fois les systèmes en place, on peut procéder au calage. Il faut noter que les enceintes amplifiées VGt intègrent le traitement DSP dans l’enceinte, ce qui le rend actif également sur leurs entrées analogiques, que nous utilisons en redondance. Ils ne sont pas éditables.
La Gateway d’Adamson (tout en bas) qui attaque les enceintes en MILAN.
SLU : L’intégration de l’AVB MILAN permet une connectivité réseau optimisée ?
Boris Jochaud : Chaque enceinte VGt et VGs est patchée sur le réseau, ceci est visualisé sur la page MILAN. La gateway permet de gérer 2 streams MILAN, ce qui permet de gérer 16 zones dans le système de diffusion. Je peux envoyer chaque entrée du GATEWAY vers les zones de mon choix, avec sommation, par exemple une sommation mono pour alimenter nos subs. Des snapshots permettent de mémoriser différentes configuration de la Gateway. C’est très pratique et très utile ici en festival où nous pouvons rappeler les configurations en fonction des artistes et des demandes des ingés son, certains désirant par exemple piloter les départs sub depuis leur console.
La fenêtre de patch des entrées sorties de la Gateway.
De retour du festival, nous contactons Sylvain Turpin, co-directeur de Audiolite, pour avoir sa vision prestataire du système VGt et un panorama de son exploitation, déjà bien développée.
Barbara Pravi, une voix restituée à la perfection.
SLU : Audiolite prestataire des Francofolies, ceci parait un peu comme une évidence ?
Sylvain Turpin : La prestation technique de la scène Jean-Louis Foulquier des Francofolies a été renouvelée pour trois ans par consultation. Il nous semblait, par notre position forte sur la tournée et les festivals dans le Grand Ouest, que nous pouvions être un bon choix pour ce festival.
Cette première édition confirme parfaitement notre approche technique de la sonorisation de cette scène et le choix du système VGt que nous proposons pour des prestations grand format.
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Ben Mazué et ses invités en final d’un concert plein de finesse et de subtilité.
SLU : Si le VGt est une première aux Francofolies, pour Audiolite c’est un système déjà largement utilisé ?
Sylvain Turpin : Nous sommes un prestataire historique pour les systèmes de diffusion Adamson que nous exploitons depuis maintenant de nombreuses années. Nous avons commencé avec le système VGt en 2024. Audiolite a fait partie des prestataires pilote et nous l’avons mis en oeuvre sur des festivals dès l’été passé.
Avec maintenant 72 têtes VGt et 72 subwoofers VGs en parc, c’est le système que nous proposons pour tous les concerts et festivals grand format, comme sur la deuxième scène des Vieilles Charrues. Nous sommes donc arrivés aux Francos avec un système de diffusion bien connu et parfaitement maîtrisé par nos équipes techniques.
MILAN et amplification intégrée pour un poste de pilotage du système VGt simple et ultra performant.
SLU : Comment jugez-vous cette première expérience ?
Sylvain Turpin : Nous avons constaté une parfaite adhésion au système par les artistes et les équipes techniques qui se sont succédés aux Francofolies, dont la direction technique a aussi exprimé une totale satisfaction.
Nous percevons une belle curiosité de la part des techniciens et des productions qui ont toutes envie d’essayer le système. Nous sommes dans une super dynamique.
SLU : Que vous apporte le VGT en tant que prestataire ?
Sylvain Turpin : Grâce à son amplification intégrée, ce système offre une qualité exceptionnelle en s’affranchissant des câbles haut-parleur et gardant le signal dans le domaine numérique jusqu’aux boîtes. Avec en plus la possibilité d’agir sur chacune d’entre elles grâce à son traitement DSP intégré. Pour la qualité de diffusion, je rejoins totalement les appréciations de Boris qui s’est déjà largement exprimé sur ce sujet.
Boris, pilier de l’équipe technique, toujours en action.
SLU : Comment avez-vous abordé les besoins techniques des Francofolies ?
Sylvain Turpin : Il était indispensable de proposer une équipe complète et autonome autour de Boris qui est un de nos piliers techniques pour ce type de prestation grand format.
Audiolite ajoute une tour de rappel pour couvrir le gradin arrière.
Afin d’assurer une qualité audio optimale pour cette audience atypique et asymétrique, nous avons proposé nos propres solutions techniques plutôt que de faire perdurer les pratiques antérieures. Un exemple en est la tour de rappel que nous avons jugée indispensable pour parfaire la diffusion. En fin de compte, l’objectif principal était de satisfaire tous les artistes, la production et le public grâce au travail réalisé.
SLU : Quels sont vos autres projets en VGt ?
Sylvain Turpin : Nous venons tout juste de terminer les Vieilles Charrues avec une scène en VGt. Notre système va ensuite enchaîner les festivals. Nous réalisons toutes nos prestations grand format en Adamson et VGt sera maintenant notre système de choix pour en valoriser leur diffusion sonore.
M et Lamomali, un final puissant, révélateur de l’intensité propre à cette édition 2025 des Francofolies.
Tout est bien qui finit bien
5 jours de festival, plus de 22 artistes d’une grande diversité de styles sur la grande scène sans compter les intermèdes, cela fait beaucoup de techniciens qui ont découvert le VGt.
Pendant les deux jours de notre présence, nous avons pu constater le même scénario : l’ingé son arrive pour ses balances, l’équipe d’accueil installe sa console et la relie à la diffusion. Il envoie ses titres ou un virtual pendant l’installation du plateau.
Dès les premières notes, il se retourne vers l’équipe d’accueil satisfait, il sourit et les balances commencent. Adamson a réussi un très bon système. Ne reste plus qu’à le décliner pour apporter la réjection arrière et le nouveau moteur médium sur l’ensemble de la gamme ;0)
Le fabricant Polonais Portman nous a toujours présenté des produits originaux et de bonne facture, devenant parfois même source d’inspiration majeure, que l’on retrouve dans les applications de décoration scénique ou d’éclairage d’ambiance dont l’essence même provient directement de l’aspect visuel de l’appareil.
Après le succès d’engins à lampes halogènes les ayant fait connaître, la marque attaque les LEDs depuis plusieurs années avec des réalisations d’une qualité toujours remarquable, et toujours la même originalité. Encore une fois, l’Omniray dispose de plusieurs facettes pour nous émerveiller, et cette fois-ci pour produire aussi des effets volumétriques. Nous l’avons testé dans le studio de LA BS…
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L’appareil se présente sous la forme d’un cylindre, au format d’un gros « PAR-LED » de 14 kg, avec une large lyre de fixation. L’aspect est celui d’un « projecteur » à la première approche. Comme vous vous en doutez, il n’en est rien et c’est bien plus que ça en fait. L’Omniray propose un certain nombre d’effets. C’est déjà une lanterne « décorative » à champ large multicouleur avec un intérêt visuel direct notable. C’est aussi un projecteur de faisceaux large multicouleur (dans le brouillard donc) et c’est enfin un projecteur de faisceau étroit et unique, également multicouleur. Le tout, combinable bien entendu.
Mix de la diffusion et du Beam.
L’utilité de ce genre d’engin va ici encore dépasser le simple concept d’un besoin d’habiller un fond de champ. L’Omniray, comme la majorité des produits Portman propose d’habiller l’espace avec des objets lumineux qui sont en soi un « décor », et qui amènent par leur présence une « signature », un aspect sténographiquement affirmé, mais aussi des effets lumière originaux et considérables en tant que tels.
Ici, la différence réside peut-être dans la présence d’un faisceau serré qui offre cette fois-ci un élément lumineux plus directif que ce qu’on a connu dans leurs gammes où la lumière émise était exclusivement diffuse et pouvait jouer du « blinder ». Les applications de l’Omniray vont pouvoir être encore plus diversifiées. Si on ajoute à cela que l’engin est classé IP65 pour une utilisation par toutes conditions, y compris sous la pluie, alors on imagine sa polyvalence et tous les champs d’applications possibles…
L’effet Beam.
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Le faisceau central
Ce faisceau serré est généré par une LED de 40 Watts RGB + blanc. Si sa puissance visuellement ne rivalisera pas avec une lyre « Beam », il projette un joli bâton marquant l’espace avec suffisamment d’impact pour être bien lumineux en proximité, et dont l’efficacité, utilisé en nombre, peut vraiment donner des rendus de très sympas. L’angle du faisceau est de moins de 4°, donc très très serré.
Première présentation vidéo
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L’éclairage d’ambiance
Le faisceau large 90°.
L’éclairage par la grande corolle se fait par un ensemble de 22 LEDs de 20 watts chacune, et générant une lumière à partir de 6 teintes. RGBWLA (comprendre, en français : Rouge, Vert, Bleu, Blanc, Lime, Ambre.)
L’ouverture de ce faisceau est d’environ 90° avec des bords quand même assez francs, même si la lumière est plutôt diffuse. On peut tout à fait envisager du travail de faisceau dans le brouillard. Faisceau très ouvert certes, mais faisceau tout de même.
« L’objet » Omniray est lui-même, esthétiquement, au cœur de « l’effet » qu’il produit. La lumière diffusée sur le réflecteur présente en son centre un aspect particulièrement joli par la luminescence d’une couronne optique qui « prend vie » au passage de la lumière. Sur un fond de champ en captation, ça peut être vraiment très beau. Toute l’apparence de l’appareil présente un intérêt visuel, même à peine allumé.
L’effet « diffusion »Mélange de la diffusion et du Beam.
La lumière
Les sources de lumière peuvent être réglées selon une fréquence d’émission suffisamment élevée pour ne pas inquiéter les capteurs d’appareils de prise de vue (à 12,5 kHz). La lumière générée par l’Omniray a un IRC (indice de rendu des couleurs) annoncé à 95. Ca indique les capacités d’intégration de cet appareil destiné à la lumière « de déco » dans des contextes d’éclairage purement techniques aussi. La lumière qui va être produite a les vraies prétentions d’une lumière exploitable en tant que source utile.
Les accessoires
Les accessoires qui se fixent sur la sortie frontale de l’engin. A gauche le frost, à droite l’ » Omnicle ».
Portman propose pour l’Omniray une série d’accessoires de formes circulaires, et du diamètre de la sortie du projecteur, qui s’adaptent sur le nez de l’appareil.
L’attache se fait par aimantation, et une petite élingue discrète mettra tout ça en sécurité, raccordée à un encrage prévu à cet effet sur le côté de l’appareil.
L’Omniray avec le filtre frost et l’accessoire « Omnicle ».
Le premier accessoire, appelé « Omnicle » est un cerclage transparent sur lequel un masquage sur le rayon de la surface ronde vient créer une « barre » occultant depuis le bord jusqu’au centre de la sortie de lumière. Un trou pratiqué sur le milieu permet de l’utiliser aussi avec le faisceau central qui, du coup, n’est pas occulté.
Cet accessoire est purement esthétique et n’a aucune incidence sur la lumière produite. Simplement, on lui ajoute visuellement une « barre noire », qui, indiquons-le, est superposable aux autres accessoires. La fixation magnétique ne permettra un montage que dans 8 positions, espacées de 45° chacune.
Les autres accessoires sont eux destinés à modifier optiquement l’effet du projecteur. Un diffuseur de type « frost » va rajouter un bon 20° d’ouverture aux 90° natifs pour étaler encore plus la lumière, et ce coup-ci, avec une vraie grosse diffusion sans faisceau, qui aura aussi pour effet de rendre la surface de sortie de lumière du projecteur encore plus lumineuse.
L’élingage des accessoires.
Deux autres accessoires optiques (que nous n’avons malheureusement pas pu avoir pour le test) sont constitués d’une lentille Fresnel avec échelons changeant la diffusion de lumière en lui proposant un point chaud s’estompant vers le bord, et une lentille en « banane » produisant un faisceau ovale de 10° par 60°.
Portman annonce aussi un système de volets « Barndoors ». Les accessoires optiques sont optionnels, l’« Omnicle » est livré en standard.
Contrôle de l’OMNIRAY
Portman a l’habitude de sortir des produits soignés et aboutis. Ici encore, on est en présence d’une machine dont le pilotage a été bien pensé pour permettre aux différents types d’utilisateurs d’y trouver leur compte… Quoi qu’on veuille en faire, il y aura un mode de contrôle qui va être parfait pour nous. Ô joie ! On est sur du pilotage DMX, avec contrôle RDM, et possibilité optionnelle de CRMX si besoin. 8 modes de contrôle DMX sont disponibles, nécessitant de 8 à 28 canaux.
Le mode le plus simple offre de piloter en RGB chacune des sources, d’autres modes donnent aussi l’accès au strobe et à quelques subtilités, tandis que les modes les plus techniques, en dehors du 16 bits sur la plupart des fonctions, offrent des tas d’options de colorimétrie, de l’émulation tungstène (inertie du filament), des minus green, des macros d’effets internes avec plusieurs canaux pour les animer.
Pour ce qui est des couleurs, selon les modes que vous aurez choisis, vous pourrez y accéder de façon indépendante par couleur de sources, ou de façon émulée de façon simplifiée (en RGB, ou RGB + blanc, etc.) Bref, que vous utilisiez l’Omniray pour aller vite fait à quelque chose de simple, ou que vous opériez avec un directeur photo très exigeant, vous avez la possibilité de faire comme bon vous semble.
A noter aussi, le mode manuel qui permet de l’utiliser sans aucune console. Si vous souhaitez juste en disposer quelques-uns en décor, ou en éclairage ponctuel, les appareils seront tout à fait autonomes. Il suffit d’aller dans le menu, de les règler comme vous le voulez, et zou… ça joue… Le simple exemple d’une interview captée avec quelques projos, certains pour éclairer le sujet, d’autres pour faire du contre-jour ou du fond de champ… Voilà… Pratique et monstrueusement efficace !
Construction
La machine démontée.
La réalisation est très soignée et la finition exemplaire. Cet appareil est un vrai petit bijou. Le démontage se fait en ôtant quelques vis. Globalement, l’accès est assez bon.
Sur le devant, on peut trouver la platine supportant les sources LEDs surmontée de ses éléments optiques, à commencer par la grosse parabole couleur alu qui entoure tout le système, et le guide de lumière avec ses lentilles qui concentre la lumière du « Beam » central.
Une optique en couronne dont la surface est travaillée en multiples facettes fait office de diffuseur directionnel pour envoyer la lumière des 22 LEDs qui éclairent le réflecteur principal. C’est aussi lui qui s’illumine pour former ce halo luminescent au fond du projecteur. Derrière la plaque électronique portant les sources, on a le refroidissement avec un gros radiateur qui vient en dissiper la chaleur.
Les sachets de dessiccant absorbeurs d’humidité.
Un petit sachet de dessiccant est présent sur le côté, juste derrière la parabole, et permet d’absorber toute trace d’humidité qui pourrait apparaître à l’intérieur de l’appareil, ne serait-ce que par condensation. Il se remplace très facilement si besoin.
Un petit ventilateur fait circuler de l’air dans l’appareil, et le brasse vers le radiateur. Il fait vraiment très très peu de bruit (quasi imperceptible), mais si besoin de silence absolu, une fonction « silent » permet de le supprimer totalement.
Dans ce cas l’électronique régulera la puissance des LEDs en fonction de la température afin de ne pas mettre en péril les composants.
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L’arrière avec les connecteurs et l’écran de contrôle.
L’arrière est occupé par l’électronique et l’alimentation. Le câblage interne pourrait être un peu plus long pour déployer les différentes parties plus facilement. De ce côté-là, l’accès est un peu délicat, mais la nécessité d’intervention dans ce secteur est en principe rarissime.
Sur le fond, côté extérieur, on trouve les différents connecteurs. On a une entrée d’alimentation en Powerkon Seetronic, ainsi qu’une sortie du même type en femelle pour la recopie en cascade.
Présence évidemment d’une entrée et d’une sortie DMX en XLR5, et d’un connecteur USB permettant les mises à jour du software de la machine. Tous les connecteurs sont équipés de capuchons caoutchouc pour l’étanchéité.
Un large écran OLED incluant les 4 boutons de commande tactiles donne un accès à tous les paramétrages de l’Omniray dans le menu très convivial et pratique, comme sur la plupart des appareils de la marque.
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Les connecteurs avec leur capuchon étanche.Le menu de commande.
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Le dessous de l’étrier, fixation par crochets ou par omégas (optionnels).
L’étrier de fixation vient se fixer sur le côté de l’appareil, avec un serrage particulièrement franc et efficace qui permet un blocage absolu tous les 5° pour l’inclinaison tilt.
Des graduations indicatives de l’angle sont sérigraphiées sur le pourtour de l’axe, c’est pratique (et esthétique).
Sur le dessous de l’étrier logent les emplacements pour un ou deux crochets classiques, mais aussi pour une paire d’oméga (pouvant être fournis en option).
A l’usage
L’Omniray est très pratique à utiliser. Son étrier, son menu, ses connecteurs, tout va bien. Pour l’installation, il faut faire attention à les aligner si on veut un rendu précis sur plusieurs projecteurs. Les blocages du tilt se faisant par pas de 5°, si l’accroche n’est pas absolument identique au degré près sur la perche ou le pont (ou encore le pied, peu importe), ça va être compliqué de les aligner. Par contre, si l’accroche est propre, l’effet est redoutablement efficace.
Différents aspects des effets de l’Omniray.
On a affaire à une très belle machine qui pourrait sembler « classique » sur le papier mais qui ne l’est pas du tout. J’entends par là que techniquement, un petit faisceau Beam à LED, un projecteur d’ambiance large, tout ça n’est pas une révolution… Mais dans une machine qui a tous ces atouts et qui les mélange pour offrir, en plus, un appareil spécifiquement conçu pour présenter un visuel attractif (déployant des watts « plein pot », ou de façon beaucoup plus intimiste, peu importe), c’est très malin et c’est surtout génial. Tous les exemples existants peuvent parler de machines autres qu’on va détourner ou utiliser dans des conditions particulières.
Ici on a un appareil qui fait tout ça par destination, et qui le fait admirablement. La qualité des couleurs est remarquable, la qualité de la lumière, du dimmer, de la façon dont s’illumine la parabole… Bref, tout est subtil et efficace. Ce n’est pas un projecteur destiné à faire fondre les murs, c’est un élément qui va prendre de la place dans une image, celle vue par l’œil du spectateur, celle vue par la caméra, par l’appareil photo, mais « une image », et cet élément va jouer avec la lumière en la diffusant à souhait et en prenant part à cette diffusion en tant qu’objet. Il est très difficile de comparer l’Omniray à quoi que ce soit tant il est particulier, et tant ses effets sont à envisager comme quelque chose de différent de ce qui existe.
Deuxième présentation vidéo
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Conclusion
Le Portman Omniray est un vrai petit bijou. C’est un projecteur qui repousse les standards des machines de spectacles pour offrir une proposition originale et pratique. Il couvre un panel très large d’utilisations pour créer de l’effet visuel décoratif aussi bien que de l’éclairage pur en wash ou en Beam. Que ce soit pour la télévision, l’événementiel, un tournage de clip, un concert, de la mise en scène, de la déco, ou que sais-je encore, cet appareil sera adapté à beaucoup de choses vraiment diverses qu’aucun autre engin ne fera aussi bien et de façon aussi spécifique.
ChamSys, filiale de Chauvet & Sons LLC, renforce son leadership en matière de contrôle de shows en acquérant le catalogue de produits et logiciels d’Arkaos SA, comprenant MediaMaster, KlingNet et GrandVJ. Cette décision stratégique marque une étape majeure dans la mise en place d’une solution de contrôle totalement unifiée.
ChamSys prendra en charge le lancement de ChamSys MediaMaster 25, une mise à jour majeure du logiciel MediaMaster 6 d’Arkaos, intégrant une nouvelle interface utilisateur ultra-simple pouvant couvrir plusieurs écrans, des espaces de travail flexibles et des librairies GDTF définies par l’utilisateur. MediaMaster 25 sera accompagné d’une nouvelle gamme de serveurs puissants ChamSys MediaMaster Servers.
Les utilisateurs de ChamSys MediaMaster 25 bénéficieront de l’assistance mondiale de ChamSys, ainsi que d’une documentation et de programmes de formation enrichis. Tony De Prins, Directeur Général d’Arkaos, ainsi que l’équipe d’ingénierie historique d’Arkaos, rejoindront le groupe ChamSys, garantissant la continuité du support et la poursuite de l’innovation.
Les clients actuels de MediaMaster pourront continuer à utiliser leurs licences existantes sans aucun changement ni coût supplémentaire. Les futures mises à jour offriront une intégration fluide dans l’écosystème ChamSys. Les clients Arkaos pourront accéder à MediaMaster et aux autres produits Arkaos via le site web de ChamSys.
« Cette acquisition renforce la position de ChamSys en tant que solution unique leader pour le contrôle natif de l’éclairage, des pixels et des médias, » déclare Chris Kennedy, fondateur de ChamSys. « En unifiant MediaMaster avec les systèmes de contrôle ChamSys, nous donnons aux utilisateurs un contrôle fluide, puissant et fiable depuis une seule plateforme, en éliminant les complications de workflow et les barrières techniques. »
Confirmant l’optimisme de Chris Kennedy, Tony De Prins a rappelé la « longue histoire » de collaboration entre ChamSys et Arkaos, notant que les deux entreprises ont été des acteurs majeurs dans le développement du protocole réseau ouvert CITP/MSEX, qui a révolutionné l’industrie en permettant une intégration avancée entre pupitres lumière, serveurs médias et visualiseurs, et rendant possible le partage de flux vidéo en temps réel, affichés sur une console lumière ou dans un visualiseur.
« Notre équipe va se sentir comme chez elle au sein de ChamSys, » note Tony De Prins. « ChamSys est un partenaire de confiance depuis des années. L’union de nos forces va renforcer nos efforts de multiples façons et se traduira par de véritables avantages dans le contrôle de productions modernes. Vous pouvez vous attendre à de très belles choses. »
À propos de ChamSys
Basée au Royaume-Uni, ChamSys Ltd. a été fondée en 2003 par un groupe de concepteurs et développeurs souhaitant créer une console lumière offrant davantage de flexibilité. Sa gamme MagicQ est devenue une référence dans l’industrie, utilisée dans les concerts, théâtres, productions télévisées et clubs les plus prestigieux à travers le monde.
ChamSys a été acquise en 2017 par Chauvet & Sons LLC, fournisseur mondial d’éclairage professionnels, structures, contrôleurs, alimentations et équipements associés, dont le siège est basé aux États-Unis, avec des bureaux au Royaume-Uni, dans l’UE et au Mexique.
Algam Enterprise France (division du Groupe Algam), est distributeur d’équipement professionnels audio, vidéo et lumière dédié aux prestataires techniques live et événementiel, aux intégrateurs audiovisuels, aux sociétés de broadcast et aux studios. Afin de renforcer son équipe, Algam Entreprise recherche un(e) Attaché(e) Commercial(e) sédentaire.
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Le fabricant britannique Avolites lance une nouvelle gamme de pupitres lumière dans la D-Series, la D3, alliant puissance, performances et portabilité, dans une famille de cinq modèles compacts et complets. La gamme D3 a été développée pour un monde en constante évolution, soulignant également une approche nouvelle et innovante de la part d’Avolites depuis qu’elle fait partie de la famille Robe en fin d’année 2023. Une conception et une ingénierie intelligentes ainsi qu’une taille pratique sont au cœur de la philosophie de la série D3.
Les modèles D3-010, D3-110, D3 Wing, D3 Core et D3 Touch sont tous équipés du logiciel Titan d’Avolites, qui offre une programmation et un fonctionnement intuitifs et efficace, associés à un contrôle flexible pour de multiples solutions d’éclairage.
La famille D3 présente une vision stratégique claire. Elle rend l’éclairage de qualité et le contrôle visuel plus largement accessibles à un plus grand nombre d’opérateurs, de techniciens et de projets, grâce à une approche très concrète chez Avolites qui consiste à « apprendre une fois pour toutes ».
La gamme D3 a été lancée lors d’un événement diffusé en direct, présenté par Jon Hole, responsable produit et marketing chez Avolites, Sarah O’Gorman, responsable territoriale pour le Royaume-Uni et l’Irlande, et Tim Ehm, responsable produit chez Avolites Allemagne.
Cette présentation est disponible en VOD sur la chaîne YouTube d’Avolites
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D3-010
Petite, autonome et abordable, la D3-010, positionée en entrée de gamme, gère jusqu’à 8 univers DMX sans necessité d’un ordinateur portable. Elle offre une programmation complète via 10 faders, 3 molettes d’encodeur et 12 boutons macro.
Un moniteur externe peut être connecté pour bénéficier de la puissance et de la flexibilité du traitement Titan d’Avo, et une D3 Wing (voir plus bas) permet d’augmenter la surface de contrôle avec davantage de faders si nécessaire. La D3-010 est idéale pour les clubs, les installations mobiles et pour les indépendants qui souhaitent voyager léger sans compromettre la fonctionnalité. Elle est également de taille idéale pour les pupitres « techniques » nécessaires dans les salles de répétition ou des scénarios de préproduction.
D3-110
Cette console est parfaite pour les grands spectacles, avec 24 univers DMX, un écran tactile intégré, une vitesse de traitement élevée et l’ergonomie intuitive d’Avolites. La D3-110 est une excellente option pour les festivals, les concerts, les tournées et les spectacles de tout secteur.
La console est de conception robuste et prête à l’emploi, offrant des performances optimales dans un boîtier élégant et épuré, avec une variété de connecteurs pour le transfert de fichiers, le contrôle des appareils et l’intégration des systèmes. C’est une excellente option pour les salles de petite et moyenne taille qui disposent d’un espace FOH réduit et pour les prestataires qui ont besoin d’une adaptabilité totale et d’un déploiement rapide.
D3 Wing
Elle ajoute 20 faders de haute qualité aux D3-010 et D3-110 pour un contrôle plus pratique et physique en live et pour la programmation.
Sur le plan esthétique, la D3 Wing s’harmonise parfaitement avec l’élégance de la gamme D3, avec les mêmes lignes, angles, finitions et le même schéma LED « Avo red » très esthétique. Elle est prête à l’emploi et facile à installer.
Occupant un espace minimal, elle offre une flexibilité maximale pour le contrôle des couches multimédias et des effets. La D3 Wing permet de passer à la vitesse supérieure sans avoir à remplacer sa console, et comme les deux consoles D3 précédentes, c’est un outil précieux à tout moment et en tout lieu : installations, tournées, prestataires de services, etc.
D3 Core
Il s’agit du processeur D3 dans une version rackable 1U soignée, fonctionnant sous Titan et apportant polyvalence et praticité de contrôle aux installations, aux spectacles télécommandés et aux lieux à l’espace limité qui peuvent bénéficier de la portée et de la stabilité du contrôle Avolites.
Le D3 Core est une évolution pour Avolites à un prix très compétitif, qui ravira la communauté des intégrateurs.
Les applications comprennent les salles de contrôle, les parcs à thème, les musées, les théâtres et les environnements audiovisuels où des spectacles préprogrammés de longue durée sont déclenchés par en timecode.
D3 Touch
La D3 Touch est une interface de contrôle à distance Titan, simple et préconfigurée, destinée à être utilisée avec n’importe quel produit D3. Elle est destinée au marché des salles de spectacle et aux installations où les opérateurs au quotidien ont besoin d’un accès simple.
Elle permet à des personnes qui ne seraient pas techniciens d’allumer/éteindre tout type d’équipement, allant de lectures en boucle à des préréglages d’éclairage de la salle, en passant par les lumières de service et architecturales. Le D3 Touch est prête à l’emploi et constitue un choix intelligent pour un contrôle compact, sécurisé et sans intervention d’une console ou d’un technicien.
La gamme D3 d’Avolites, polyvalente et économique, sera mise en avant sur le stand C28 du salon PLASA London qui se tiendra à Olympia en septembre.
Depuis le 1er septembre 2025, CSI audiovisuel a enrichi son partenariat avec le groupe Harman Professional en distribuant AMX, référence dans les solutions audiovisuelles intégrées.
Alliant facilité d’utilisation et adaptation aux matériels audiovisuels toutes marques confondues, AMX offre un écosystème autonome et ergonomique à destination des intégrateurs comme des exploitants, quel que soit leur niveau d’expertise ou la complexité de leurs projets.
AMX propose des solution simple pour le contrôl d’espaces professionnels, grâce à :
MUSE Automator, la plateforme d’automation de Harman, capable de prendre en charge plusieurs langages de programmation (Python, JavaScript ou encore Groovy)
Node-RED, l’outil de programmation visuelle open source pour les approches No-Code/Low-Code.
Varia, des écrans de contrôle conçus pour offrir une expérience utilisateur simplifiée grâce à des applications préinstallées intuitives.
Les décodeurs/encodeurs N2600, qui assurent une diffusion fluide des vidéos en direct et la rediffusion de contenu en salles de classe, en espaces de réunion ou encore en environnements hôteliers.
CSI audiovisuel proposera, dès septembre 2025, des formations personnalisées sur les solutions AMX et BSS : – Contrôle centralisé, automates, interfaces utilisateur – Configuration des systèmes BSS – Intégration réseau, audio et vidéo
Isabelle Cousin, directrice générale de CSI audiovisuel, souligne : « Intégrer AMX dans notre catalogue marque un tournant significatif pour CSI audiovisuel. Nous proposons une expérience encore plus complète à nos clients, grâce à une solution de contrôle audio mondialement reconnue. Notre partenariat avec AMX confirme notre volonté d’offrir les produits les plus performants et les plus innovants du marché. »