Pour gérer l'éclairage scénique

L’Opéra Bastille passe en réseau ArtNet.

L'Opéra Bastille goûte désormais aux plaisirs de l’éclairage piloté en réseau. Cela lui a permis de dépasser les limitations imposées par l’ancien système purement DMX, de rationnaliser, de simplifier certains aspects et de faire face plus facilement aux spécificités de son exploitation.

Opera Bastille Intérieur

Nous remercions particulièrement Didier Paillet, chef du service lumière de l’Opéra Bastille et Nicolas Dacanal, responsable de la maintenance, qui nous ont accueillis au pied levé et nous ont dévoilé les arcanes lumineuses de cette prestigieuse Maison.

Didier Paillet, Nicolas Dacanal

A gauche Didier Paillet chef du service lumière de l’Opéra Bastille et à droite, Nicolas Dacanal, responsable de la maintenance et administrateur du réseau ArtNet

SLU : La mise en réseau de la lumière s’imposait à l’Opéra depuis longtemps, non ?

Didier Paillet : Techniquement, la nécessité de créer un réseau à l’Opéra ne semblait pas s’imposer. Ce genre d'outil est beaucoup plus intéressant pour les salles d’accueil, ce qui n'est pas le cas de Bastille où les spectacles sont créés par la maison et la structure, relativement figée, n’imposait pas a priori la flexibilité apportée par le réseau.

Le réseau était néanmoins une étape pratique, et il était intéressant de l’installer car Nicolas maîtrise le sujet.

Quand les gradateurs ADB s'installent à Bastille...

les armoires ADB Twin Tech

Dans les locaux de gradateurs, les armoires ADB Twin Tech connectées directement sur le réseau s’alignent comme à la parade.

Nicolas Dacanal : On a commencé à penser au réseau Ethernet le jour où nous avons installé les nouveaux gradateurs. Je m’explique : à peine 6 mois après mon arrivée, nous avons pensé au remplacement des gradateurs. C'était des vieux Strand. Il fallait absolument les remplacer. Nous avons émis un appel d’offres et sommes partis sur de l’ADB, avec la nouvelle technologie Twin Tech.

Ces appareils sont modernes et peuvent se contrôler à distance, ce qui représentait une réelle évolution au niveau de l’alternance. On fait beaucoup de changements gradué/direct, gradué/direct, et comme nous avons 1 500 cellules de gradation, c’était compliqué et précaire car il fallait effectuer tous les changements manuellement. L'idée de les contrôler à distance via un réseau Ethernet est devenue évidente.

SLU : Quelle a été votre démarche par rapport aux fournisseurs ?

Didier Paillet : Nous avons émis un appel d'offres, on s’est renseigné auprès de sociétés françaises et étrangères... Nous avons pris notre temps pour réaliser un cahier des charges adapté.

Il n’était pas question de prendre un réseau clés en mains. On a imposé certaines choses mais pour des raisons budgétaires, nous ne sommes pas allés jusqu’au bout de notre envie, c’est-à-dire qu’on a un réseau pour la scène, la salle, la régie (évidemment !) mais il n’a pas pu être étendu comme nous le voulions (Nicolas et moi) jusqu’à la salle Gounod, qui est une salle de répétitions, et jusqu’à la salle Ravel, où nous avions l’intention d’installer une régie dédiée. Ça se fera, mais compte tenu des problèmes financiers actuels, on ne sait pas quand, et ce n’est pas une priorité. Cela étant, le réseau passe juste à côté de Gounod.

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