SLX, prestataire basé au Royaume-Unis, a remporté l’appel d’offres lié à l’éclairage des épreuves Olympiques qui se sont déroulées dans le tout nouveau Centre Aquatique Olympique (CAO). Son CEO Alastair Currie ainsi que Russell Payne, directeur Général, nous explique leur approche pour répondre à un cahier des charges exigeant.
Sur le site le 3 juin, je découvre un espace dédié au sport absolument magnifique. Il sera inauguré par les épreuves de plongeon, de Natation artistique et de Water-Polo. Les ouvriers apportent les dernières touches du gigantesque chantier de la construction du CAO. La seule infrastructure sportive construite pour les JO et conservée ensuite. Son coût total de 175 millions d’euros aura été supporté par des fonds publics.
J’y retrouve Patricia Attar, attachée de presse, Alastair Currie le PDG d’SLX et Russell Payne, son Directeur Général, pour qu’ils me racontent leur approche du projet. Le chantier ayant démarré fin 2021, SLX ne commencera à intervenir qu’en janvier 2023 ce qui est assez tard en comparaison avec d’autres projets de cette envergure confie Russell Payne.
Le marché de l’éclairage des JO de Paris 2024
L’entreprise SLX ayant déjà assuré la prestation de trois jeux du Commonwealth de Birmingham en 2022 en fournissant le rigging, l’éclairage Broadcast, ainsi que l’éclairage lié à l’expérience spectateur (animation, remise des prix).
Ils ont également œuvré sur des Championnats d’Europe et étaient donc en première place pour répondre à l’appel d’offres des jeux de Paris 2024.
Alastair Currie : « L’équipe de Paris 2024, nous a demandé de postuler à l’appel d’offres pour devenir prestataire officiel de l’éclairage sportif et de l’éclairage Broadcast pour les sites de la région parisienne.
Nous avons été choisis en janvier 2023 et sommes en charge du Stade de France, du Vélodrome et du stade BMX de Saint-Quentin-en-Yvelines ainsi que du Centre Aquatique Olympique de Paris. »
SLU : Quelle est l’approche d’SLX pour éclairer les épreuves des JO ?
Alastair Currie : Nous cherchons à créer une atmosphère et un environnement adapté aux partenaires média qui travaillent sur les Jeux, aux spectateurs et aux athlètes. Nous essayons aussi d’ajouter de l’éclat pour donner plus de vie à ces moments.
SLU : Avez-vous réalisé des investissements en vue des JO ?
Alastair Currie : Effectivement, nous voulions nous assurer d’avoir accès à la meilleure qualité de lumière pour garantir aux équipes Broadcast que chaque image captée et diffusée sur un téléphone, un écran de télé ou sur un grand écran à LED ne souffre pas de potentielles scintillement, reflets ou ombres et apporte une visibilité très claire à tout le monde.
L’autre aspect de nos investissements est évidemment la durabilité avec une garantie que les appareils puissent être utilisés sur une longue durée afin d’en tirer profit sur le long terme mais aussi en veillant à ce qu’ils puissent être ensuite recyclés ou revendu sur le marché de l’occasion. Ces points, c’est-à-dire la conception, les aspects techniques et la durabilité des produits ont fait l’objet d’une réflexion approfondie.
SLU : Le Centre Aquatique est un peu particulier, car il sera inauguré avec les JO. Les installations que vous avez réalisées sont-elles destinées à rester après les épreuves ?
Alastair Currie : Un éclairage avec des appareils plus anciens avait déjà été prévu quand nous avons démarré notre prestation. Nous avons donc mis en place ce que nous appelons un « overlay » (recouvrement) pour le rendre approprié à la diffusion. L’éclairage de base est donc destiné à rester sur place mais notre équipement repartira pour les prochains spectacles et événements sur lesquels interviendra SLX. »
SLX est une entreprise anglaise fondée en 1979 et basée à Bristol. Au fil du temps, le prestataire a su constituer une équipe solide, passionnée et compétente, qui s’efforce comme ici pour ce nouveau défi des JO, de créer un éclairage qui réponde à la fois à la demande des sportifs, de l’équipe Broadcast et des spectateurs. Pour les JO de Paris 2024 ils sont prescripteurs des solutions d’éclairage uniquement mais ils sont également capables de répondre à un cahier des charges audio et visuel.
Le prestataire fait également partie des sociétés dépositaires de l’accréditation B Corp garantissant une évaluation rigoureuse des objectifs et des réalisations du point de vue de la durabilité et des valeurs sociales. Les équipes travaillent dans un cadre précis visant à créer des événements à faible émission carbone.
En juillet 2023, une filiale ouvre en France, SLX France. Suite au contrat passé pour Paris 2024, le PDG Alastair Currie explique « Cette succursale nous permettait à court terme de rendre plus efficace la livraison des jeux. À moyen et long terme, nous voudrons probablement rester en Europe pour répondre à d’autres marchés.
Le fait d’être à Paris ou en région parisienne est un excellent moyen d’accéder à d’autres domaines liés à notre activité et nous avons aussi l’espoir de pouvoir intervenir sur les JO d’hiver à Milan en 2026 ce qui signifierait que nous serions en Europe pour plusieurs années encore. Il s’agit donc d’une décision stratégique qui, je l’espère, permettra à l’entreprise de se développer. »
Modélisation 3D et fichiers IES
Les fichiers IES (Illuminating Engineering Society) contiennent les données de distribution spatiale de la lumière, autrement appelés courbes photométriques des luminaires. Ces données sont fournies par de nombreux fabricants afin que les concepteurs d’éclairage puissent simuler de manière réaliste l’aspect d’un projet lorsqu’une source lumineuse est utilisée. Ils ont ici servi à l’équipe technique d’SLX pour contrôler en amont l’efficacité des kits lumière.
Russell Payne : « Pour concevoir l’éclairage nous avons modélisé le site en 3D, puis compte tenu des propriétés de réflexion de l’eau, les fichiers IES permettent à notre logiciel de simulation d’indiquer les niveaux d’éclairement en lux sur les différents terrains de jeu.
On a ainsi le flux dans chaque zone pour déterminer de quelle manière cela fonctionne pour l’œil humain mais aussi pour des caméras 4K. On s’assure donc que l’éclairage est correct dans les trois dimensions.
Russell Payne : « Nous devons atteindre un minimum de 1600 lux et notre logiciel prouve que nous pouvons le faire avec nos équipements. Lorsque nous soumettons nos projets, nous les accompagnons avec les calculs issus de ce logiciel.
Ils peuvent ainsi constater que nous atteignons le niveau demandé de manière uniforme sur le « Field of Play ». Cependant du point de vue de la conception, c’est à nous de décider.
Par exemple, ici, sur la zone de l’épreuve des plongeons, nous avons pu modéliser les sportifs lorsqu’ils sont debout et finalement avons installé deux contres sur la planche de 10 mètres, un de chaque côté. L’un d’eux diffuse à 40° et l’autre à 20°, c’est-à-dire avec un contre-jour plus large d’un côté et plus intense de l’autre. Pour moi on est finalement dans un processus théâtral qui consiste à comprendre comment fonctionne la lumière et ce qu’il faut faire pour voir les gens correctement, puis, on ajoute les caméras. »
Russell Payne est issu de l’éclairage scénique au théâtre mais il est aussi passé par le domaine de l’événementiel et du live avant de s’intéresser à l’éclairage pour le sport.
« Je fais encore beaucoup d’autres événements et un peu de théâtre mais les événements sportifs sont nos projets les plus importants. »
Russell Payne : « On n’oublie jamais que l’on est responsable de l’éclairage du plus grand moment de la vie de quelqu’un. Les sportifs se sont entraînés toute leur vie pour arriver au sommet de leur discipline. Nous n’avons pas le droit de leur faire faux bond. »
L’éclairage d’un site olympique avec une captation télévisuelle
Russell Payne : « Ce sont majoritairement des fabricants européens qui nous ont fourni les équipements. Une grande partie des projecteurs automatisés sont des Ayrton. Le fabricant est basé ici en Ile-De-France, et leur matériel couvrira une grande partie des événements sportifs. Mais nous utilisons également des projecteurs italiens Claypaky ainsi que nos propres produits qui sont des panneaux d’éclairage sportif très spécifiques développés en interne par SLX et conçus pour répondre aux besoins de l’Olympic Broadcasting Services (OBS).
SLU : Quels ont été les demandes principales du cahier des charges de l’OBS ?
Russell Payne : Je pense qu’à mesure que les Jeux olympiques tentent d’élargir leur public, les gens consomment les médias de différentes manières. Ils peuvent les regarder sur leur téléphone, leur tablette ou une télévision.
Les exigences en matière d’éclairage pour garantir la qualité des images lorsque l’on passe d’un sport à l’autre sont finalement les mêmes et il faut utiliser les mêmes sources de lumière et la même philosophie de conception tout au long du processus.
C’est important notamment quand le jour tombe et que l’on passe d’un lieu à un autre pour que les coupes du réalisateur ne se remarquent pas quand il passe d’une épreuve à une autre.
SLU : Et sur le site du Centre Aquatique Olympique, quels sont les besoins ?
Russell Payne : Les équipes Broadcast utilisent des caméras de plus en plus rapides pour obtenir des effets comme le super slow motion en natation, etc. Pour notre part il faut donc veiller à ce qu’il n’y ait aucun scintillement à l’image. La température de couleur est aussi très importante car nous sommes alignés sur 5700 kelvins et ce pour tous les jeux, afin que les sports soient compatibles.
SLU : Y a-t-il eu des spécificités à prendre en compte dans la position et les angles d’accroche de votre kit ?
Russell Payne : Nous éclairons pour trois publics différents : le public qui a payé son billet, les caméras et les athlètes pour qui ce moment est d’extrême importance. Par exemple, si en haut du plongeoir l’athlète a l’éclairage dans les yeux, il est gêné.
Ensuite il y a des règles qui encadrent le niveau d’éclairage Broadcast pour les caméras et enfin, il y a l’éclairage pour le public. Répondre à ces trois réglementations demande un certain travail dans le détail, notamment quand il s’agit de grandes étendues d’eau où il faut aussi éviter les réflexions.
SLU : Quelle a été votre approche pour y répondre ?
Russell Payne : Nous avons suspendu des rideaux bleus qui permettent de couper les réflexions sur l’eau. La piscine semble donc éclairée, mais on ne voit aucune source lumière. C’est à ce niveau de détail qu’il faut travailler et calculer mathématiquement la hauteur à laquelle se trouve le champ de la caméra ainsi que les différents angles de vue.
Ici l’éclairage prend en compte la caméra sur câble qui se déplace sur une zone large à un niveau intermédiaire avec le kit lumière et les bassins. Nous aurions aimé bénéficier d’un éclairage à ce niveau mais cela n’était pas possible.
SLU : L’ombre est-elle également un problème sur ces épreuves en piscine ?
Russell Payne : C’est à prendre en compte en Natation Artistique au début de la parade quand les nageuses sortent de l’eau et où il faut qu’elles soient très bien éclairées car elles prennent la pose avant de rentrer dans l’eau. Idem pour le water-polo où les joueurs s’alignent le long du bord de la piscine avant de plonger et où il faut s’assurer que l’éclairage est adéquat. »
Ayrton Rivale et Claypaky Arolla Aqua Profile capables de l’impossible en milieu aquatique
Le « Field of play » concerne deux bassins (un de 50 × 25 m, et un bassin de plongeon de 22,20 × 25 m) et bénéficie d’un kit complètement IP 65. Une nécessité dans ce lieu particulièrement humide. Les projecteurs sont mis à rude épreuve en cette période estivale.
Russell Payne : « Il y a eu une forte d’exigence technique avant que nos appareils soient installés. Non seulement les projecteurs ont été testés en milieu humide, mais nous les avons également congelés pour vérifier qu’ils soient capables de fonctionner à -30° et ce pendant un mois. Nous avons aussi effectué des tests de pénétration de l’eau sur des unités prototypes avant qu’ils ne soient commandés.
Pour un si grand nombre de projecteurs en fabrication, avec les JO pour deadline, on ne pouvait pas nous permettre qu’ils tombent en panne. Ayant déjà travaillé sur trois Jeux du Commonwealth et des Championnats d’Europe, bien que ce soient nos premiers Jeux Olympiques nous avions ce niveau d’expérience et de compréhension des exigences qui nous permettaient de nous positionner sur le chantier du Centre Aquatique Olympique.
SLU : Pourquoi avoir spécifié des appareils à source blanche ?
Russell Payne : En éclairage sportif ils permettent d’obtenir un maximum de lumière et tirer le meilleur parti des Leds de l’appareil. L’éclairage dans le sport est très strict sur le fait que tous les athlètes puissent concourir dans les mêmes conditions.
SLU : Êtes-vous contents des Ayrton Rivale ?
Russell Payne : Nous avons choisi les Ayrton Rivale car ils sont certifiés IP65. Ils sont installés sur les ponts dans le public. Nous utilisons également le Cobra au Stade de France pour sa source laser. Nous sommes de grands fans d’Ayrton. En tant que prestataire, nous avons un large stock de leurs produits y compris des Rivale, des Diablo, des Cobra et des Eurus. Nous avons construit une très bonne relation de travail avec Ayrton et je pense qu’ils ont su proposer une gamme très intéressante au bon moment. »
Avec le Rivale, Ayrton a mis sur le marché une machine polyvalente et sur mesure pour les prestataires de services. Il produit un flux de 35 000 lumens grâce à une matrice de leds blanches de 450 watts (à 6500 K) nouvelle génération. Le système de trichromie + CTO est composé de 4 drapeaux dont la grande surface donne beaucoup de précision dans la gradation des couleurs. Sa plage de zoom s’étend de 4° à 52° pour un faisceau ultra-large magnifique. Le projecteur est compact et léger (28 kg) mais propose un panel de fonctions ultra-complet car optimisé. Cerise sur le gâteau, il est classé IP65 et bénéficie d’un pan et tilt continu.
SLU : Vous avez également choisis les projecteurs Claypaky Arolla Aqua profile
Russell Payne : « Nous sommes très attachés à la qualité parce que nous ne pouvons pas revenir en arrière et il faut que ça marche pendant des mois. Nous avons donc eu besoin d’un produit dont nous étions sûrs qu’il puisse fonctionner sans problème et fabriqué par un fabricant fiable et c’était le cas pour les Claypaky Arolla Aqua.
Classés IP65, les projecteurs Spot/Profiles de la gamme Arolla répondent aux attentes d’un grand nombre de prestataires également. Le rapport taille, poids, flux annoncé de 22 000 lm est impressionnant. La plage d’ouverture du zoom, 6 – 50° est très étendue pour une machine de cette taille. Avec 590 mm de haut pour une base de 360 mm de large (poignées comprises) et pour un poids qui ne dépasse pas 24 kg !
Russell Payne : Les Aqua Arolla donnent un peu plus de définition à la partie inférieure de la piscine. En ce qui concerne l’épreuve du plongeon, la partie que nous voulons vraiment éclairer est invisible mais la portion qui constitue le saut est éclairée de la même façon tout au long de la descente, pour que les caméras puissent suivre le plongeur sur toute la colonne. »
Ce couloir vertical est éclairé par des floodlight de la marque SLX Sports, développés en versions 250W, 500 W, et 1,5 kW pour obtenir une très grande quantité de lumière blanche pure.
SLU : Quel est votre système de contrôle ?
Russell Payne : « Nous utilisons des Grand MA 3 Soft 3 pour tous les jeux. Ce qui est difficile ici, c’est que nous contrôlons les projecteurs en DMX, mais l’éclairage de la salle est contrôlé en DALI. C’est un système de contrôle architectural et nous avons dû concevoir en plus un système qui permette à notre console DMX de communiquer avec la console DALI.
Le problème, c’est que le bâtiment est équipé d’un logiciel de contrôle, et s’il détecte que quelqu’un essaie de gérer l’éclairage, ce qu’il analyse comme un problème, il commande l’allumage de toutes les lumières d’urgence, l’alarme incendie, etc. Pour by-passer la sécurité du bâtiment nous avons donc développé une interface qui nous permet d’activer et de désactiver des blocs de circuits individuellement. C’est ainsi qu’il est presque possible de passer outre ce système. »
Une zone d’Interview éclairée par des Chauvet Professional onAir
Chauvet Professional onAir Panel 1 IP et onAir Panel 2 IP sont des projecteurs à leds RGB certifiés IP65 à lumière diffuse au format 1×1 et 1×2.
Ils sont capables de produire respectivement 10 000 et 20 000 lumens et leur température de couleur est réglable de 2800K à 8000K, avec un IRC élevé de jusqu’à 95, un éclairement de 165 lux @ 5 m pour le 1 IP et 350 lux pour le 2 IP, un angle de projection de 100°, un réglage +/- green et une émulation du red-shift.
En plus des protocoles, DMX-RDM, Art-Net, sACN et un récepteur CRMX. Une entrée 28 VDC sur XLR 3 permet d’alimenter ces projecteurs à partir d’une batterie externe pour plus de flexibilité.
Le stade de France un autre type de défi
SLU : Je sais que vous avez aussi le chantier du stade de France. Quels y sont les enjeux ?
Russell Payne : « Au Stade de France il y a des milliers de projecteurs qui éclairent un grand nombre de sports différents, car tous les événements prennent part sur le même terrain. De plus il y a de l’athlétisme mais aussi du rugby au début des JO.
Il s’agit donc d’un très grand nombre de projecteurs et il faut s’assurer que chacun d’entre eux fonctionne correctement sans affecter les caméras, les caméras sur câble ou les autres sports lors des épreuves d’athlétisme.
Un lancer de disque peut se dérouler en même temps qu’une course à pied. C’est donc assez compliqué d’autant plus que les positions des caméras peuvent changer et donc il faut toujours tout revérifier (rire). »
Forte d’une grande expérience dans le domaine de l’éclairage sportif et notamment pour des compétitions de renommée mondiale, l’entreprise SLX, emmenée par son Président-Directeur Général Alastair Currie, a su répondre avec brio au cahier des charges imposé par l’OBS. Leur choix de matériel s’est fait sans concession afin d’assurer le maintien d’un kit lumière sur le long terme, et sans soucis technique, au-dessus des bassins du Centre Aquatique Olympique de Paris.
Ayrton Rivale et Claypaky Arolla Aqua ont été soigneusement sélectionnés. Ils sont accompagnés de projeteurs développés par SLX pour produire un éclairage équilibré sur le Field of Play suite à un travail d’étude très poussé réalisé en amont avec des fichiers IES.
Sur place, et pour ne pas aveugler ni les sportifs, ni le public, ni les caméras, Russell Payne et son équipe technique ont installé un petit rideau pour un éclairage tout en finesse et précision qui ne gêne pas la captation.
Les panels Chauvet Professional onAir prennent le relais suite aux épreuves pour recueillir les premiers mots des médaillés Olympique de Water-Polo, de natation artistique et de plongeon qui se succèdent devant les journalistes.
Un grand bravo à tous les professionnels qui auront su transformer ces épreuves sportives en véritables moments olympiques d’anthologie.