Elles attendaient sagement dans le dépôt de Dushow qu’on vienne les libérer du sortilège de la retraite jeté par leurs jeunes cousines digitales, froides et avec plus d’écrans qu’un ado dans sa piaule. Le Prince Gendron l’a fait pour notre plus grand plaisir et celui de l’ensemble des artistes de la tournée, Damien Saez en tête. Que demande le peuple…Un reportage ? Qu’il en soit ainsi !
Un jeu de Xavier, la pêche au « dzing » sur la 480. Ca peut aussi durer des heures à raison de 5 secondes de TR, une quête compliquée par l’influence inévitable de la console sur le trajet du signal. Mais qui est l’assassin…
Ehh bin, ça ne fait pas semblant de chauffer une Paragon. Remarquez ça tombe bien, mes mains sont gelées, c’est normal au printemps ! Quelques secondes devant les ventilateurs en tête de bandeau et je suis prêt à entamer un reportage comme je ne pensais plus en faire. Entre un des couples les plus connus des retours français Gendron/Blanchet désormais séparés, Rémy tenant la face de Saez, et une console mythique reprenant du service pour le plaisir et la bonne cause, avouez que ça sent bon, très bon même. Un rapide coup d’œil aux deux tables donne la tonalité du travail de Xavier Gendron. Alors que la Paragon offre une section dynamique complète avec un noise gate stratosphérique et une section compresseur qui tient la route, seules trois tranches en bénéficient, tout le reste est juste égalisé et sort en l’état. Boum, par ici la patate, la vraie.
C’est dans les vieilles gamelles…
Non, Xav, je ne parle pas de toi !
Une vue de la régie retours placée sur scène au contact de l’artiste et du public à quelques minutes du début du show. Une antenne héliocoïdale complétant le tableau