Anolis, la gamme architecturale de Robe se déploie en France.

Robe Lighting France va enfin distribuer la gamme de projecteurs Anolis, filiale 100% Robe, dédiée à l’éclairage architectural urbain et intérieur. Le catalogue propose une multitude de produits d’éclairage à leds, aux finalités différentes, et continue d’innover en étroite relation avec les plus grands cabinets d’architecture internationaux.

Les ArcSource, projecteurs étanches présentés sur le stand Robe des JTSE.

Les projecteurs existent dans la majorité des cas en version indoor ou outdoor, avec des alimentations intégrées ou déportées, et travaillent soit en trichromie RGBW, soit en blanc fixe ou variable. Leur programmation s’effectue en DMX, avec une console standard, ou grâce au système propriétaire ArcControl développé par Robe pour répondre aux besoins de simplicité des intégrateurs.

ArcPad
Les ArcPad sont des projecteurs rectangulaires sur lyre fixe dédiés à l’illumination de façade et de surface. Fabriqués en leds multipuces ou monochromatiques, les puissances disponibles varient entre 100 et 600 watts et sont étanches IP67. Le faisceau en sortie peut être symétrique (éclairement homogène), de 10° à 44°, ou asymétrique (éclairement de façade).
Présent sur le stand Robe aux JTSE, l’ ArcPad Zoom 48MC est le seul projecteur de cette gamme avec un zoom motorisé 8°-44°. Doté de douze leds RGBW de 15 W, l’ArcPad se décline aussi en leds PureWhite (6300K) ou SmartWhite (2700K-7100K). Son alimentation est intégrée, et le refroidissement est assuré par convection de surface. Un récepteur DMX de Lumen Radio est disponible en option ainsi qu’un large panel de couleurs de carrosserie pour se fondre dans le mobilier urbain. Le menu propose aussi un mode Standalone pour jouer des séquences de lumière en autonomie complète.

L’ArcPad Zoom 48MC dont le faiseau est réglable de 8°…

… à 44°


ArcSource Outdoor
Les ArcSource Outdoor sont des éclairages ronds structurant et de détail, IP67. De la toute petite mono-led ArcSource 1 au projecteur à 12 leds ArcSource 48, une douzaine de formats existent, en alimentation intégrée ou déportée jusqu’à 100 m, avec plusieurs choix d’ouvertures de 7° à 40°.

Deux formats spécifiques existent pour des applications très précises :

L’ArcSource 24MC submersible avec son corps étanche

1-L’ArcSource 24MC submersible est destiné aux fontaines ou à l’éclairage aquatique. Grâce à son corps en bronze et son verre trempé, il est entièrement étanche, IP68 jusqu’à 10 m de profondeur. Ses 6 leds multichips de 10 W délivrent 1400 lumens pour une optique de 7°.

L’ArcSource Inground 24MC dans un caisson transparent

2-L’ArcSource Inground 24MC IP68 est un projecteur encastré dans un boîtier étanche pour les incrustations au sol. Afin d’éviter de démonter le socle pour régler son azimut, le tilt de celui-ci est pilotable en ArtNet de ± 15°, sans s’intégrer au pilotage depuis la console.

ArcSource Indoor : Petite gamme de lumière de proximité et de détail, les ArcSource indoor comprennent deux produits, les ArcSource 4MC, source unique de 4 W, et les ArcSource12 en 12 x 1 W, en RGBW ou monochromatique.

ArcSource 4MC

ArcSource 12

Arcsource 12 Smartwhite


Arcline Outdoor : Grande famille d’éclairages linéaires ou en barres de leds contrôlables point par point, ces projecteurs se destinent surtout à l’éclairage urbain type cyclo ou en installation de jeux de lumières dynamiques.
Arcline Indoor : Pour la lumière d’ambiance et d’intégration, Anolis a développé la gamme de projecteurs linéaires Arcline Indoor, ArcLink et ArcCove.

Anolis Arcline 40MC

Anolis ArcLine Double Outdoor


La gamme Media Solution propose des guirlandes ou des modules de led en gestion point par point à utiliser avec leur station d’alimentation et l’Anolis Media Server.
La muséographie et le bâtiment peuvent se tourner vers les ArcPAR pour des petits projecteurs de proximité semblables à des Fresnel.
Enfin l’ArcControl est une suite d’appareils de commande et de télécommande murales intuitives avec enregistreur et générateur de scénario lumineux, dédiés spécifiquement aux produits Anolis. Un logiciel pour PC permet d’élaborer ses éclairages avant de les transférer aux boîtiers de restitution.
La gamme Anolis est entièrement conçue et produite par Robe Lighting en République Tchèque

D’autres informations de l’ensemble de la gamme sur le site Anolis

 

A l'ACT de Gwangju en Corée du Sud

Amadeus, SSL et Sonic Emotion installent un système Dante

Amadeus annonce l’installation d’un grand système de diffusion utilisant la nouvelle enceinte amplifiée PMX 12 D Dante en collaboration avec SSL et Sonic Emotion au sein d’une nouvelle institution multidisciplinaire, le Centre de technologie créative et artistique (ACT), à Gwangju, en Corée du Sud.
Le Centre ACT positionne Gwangju au sommet des échanges mondiaux sur l’art, le design et la culture. Lancé en novembre 2015 avec un grand festival et une exposition, le Centre ACT a entamé un ambitieux programme d’activités de partage, de collaboration et d’inspiration mutuelle qui a réuni les meilleurs talents asiatiques et internationaux.

Une vue du centre ACT

Les enceintes Amadeus PMX 12 D installés dans le centre ACT disposent d’un DSP 24 bits /96 kHz intégré et d’entrées analogiques, AES3 et Dante, d’un haut-parleur coaxial comprenant un boomer de 12 pouces et d’un moteur à chambre de compression de 2 pouces. Elles sont bi-amplifiées au moyen de deux amplificateurs numériques à résonance dédiés, au rendement élevé. Les amplificateurs PPM-PWM à fréquence fixe en classe D sont équipés d’une alimentation à découpage et fournissent 1 500 W (LF) et 400 W (HF).

La PMX12 D avec ses formes facilitant son emploi aussi en tant que wedge.

Michel Deluc, directeur de la recherche et du développement d’Amadeus évoque : « Nous comptons parmi les premiers fabricants de systèmes électro-acoustiques à nous être intéressés au transport du signal audio sur Internet Protocol (AoIP). Cette quête de la minimisation, tant de la latence que des conversions inutiles et souvent néfastes à la transparence du signal remonte à dix ans déjà, date à laquelle nous achevions le développement de la première ligne de systèmes coaxiaux bi-amplifiés à I/O EtherSound, imaginée pour le prestigieux Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique (IRCAM). Les avancées technologiques offertes par le protocole Dante et la normalisation de son utilisation par les professionnels nous ont inévitablement amené à réfléchir à son intégration au sein de nos systèmes. »
Chaque enceinte est contrôlée par un DSP à 64 bits capable d’une dynamique de 118 dB et comprend un module dédié à la gestion des paramètres de base du système : égalisation, alignement temporel entre les sections, limitation et protection thermique des transducteurs. Ce niveau de contrôle protège intégralement la série PMX D et lui permet de fonctionner au maximum de ses capacités. Dans un système de haut-parleurs électro-acoustiques, la conversion numérique-analogique doit se faire le plus en aval possible, c’est pourquoi la série PMX D intègre également deux entrées/sorties numériques conformes à la norme de transfert de données audio numérique AES3. Celles-ci sont associées à des convertisseurs à haute résolution 24 bits/96kHz placés le plus près possible des amplificateurs et travaillant ainsi en parfaite association avec eux.

Une vue de Space 1 dont on devine en hippodrome une partie des enceintes Amadeus et au centre, une partie des projecteurs vidéo Panasonic

Dongyup Kwak, conseiller A/V et CEO de C2 Artechnolozy nous explique : « Avant de rencontrer le président du centre ACT, je n’avais pas d’idées d’installation de système pour sonoriser ce lieu. « Space 1 » (alias The Ground) présente un volume vraiment très important avec 70 m sur 30 et 18 m de hauteur sous plafond. Le souhait du Président était de créer une plate-forme où les artistes, les designers, les ingénieurs et les chercheurs développeraient des idées futuristes, pour faire du Centre ACT une interface multiculturelle qui favorise l’échange de connaissances et de compétences entre créatifs d’Asie et du reste du monde ».

Un exemple de mapping vidéo au sol

« Nous avons proposé une« toile » audiovisuelle immersive d’avant-garde comprenant, entre autres, un écran géant, un environnement sonore spatial 3D et un système de mapping vidéo multicouche capable de présenter les plus grandes installations », poursuit Kwak.
« Pour les installations immersives et les expositions, nous avons dû créer un plafond intelligent, équipé de moteurs à chaîne, intégrant les liaisons audio, vidéo et réseau. J’ai donc conçu un plafond en treillis d’acier sur mesure avec 64 palans à chaîne et 64 bobines de câble numérique, combiné avec des bobines de câble réseau CAT5E avec des contacts mouillés au mercure.
Après de nombreuses expériences, les contacts mouillés au mercure se sont révélés être une solution stable », révèle Kwak. Les palans à chaîne de la série PLUSlite 500 de Movecat ont été choisis par le Centre ACT. C2 pense que c’est le premier choix en matière de sûreté et fiabilité de levage et de positionnement des poutrelles, des scènes, des structures de soutènement au sol et autres dispositifs utilisés dans les applications médias.

Une autre vue de Space 1 en pleine performance

Tous les palans à chaîne sont gérés par le contrôleur Movecat I-Motion Expert-T II, un produit haut de gamme pour le contrôle systémique des entraînements mécaniques dans les projets les plus grands et les plus complexes. Conçu pour des applications comprenant jusqu’à 240 moteurs, il permet la commande et la supervision de toute application dans le domaine du levage. « En Corée, nous appliquons les réglementations européennes D8 Plus qui exigent un double système de freinage, une double boîte de vitesse et un coefficient de sécurité de 10 », explique Kwak.
Pour la vidéo immersive, C2 a choisi le serveur multimédia 4x4Pro de d3 Technologies. Il est capable de piloter jusqu’à 4 sorties 4K ou 16 sorties HD, de transférer le contenu en quelques minutes au lieu de plusieurs heures et de convertir le format des signaux vidéo au fur et à mesure de l’évolution de l’industrie. Il est relié à douze projecteurs Panasonic PT-DZ21K, qui possèdent un système exclusif intégré à quatre sources lumineuses et de nouvelles lampes UHM haute puissance, ce qui permet de rendre l’appareil extrêmement compact tout en fournissant une luminosité extraordinaire de 20 000 lm. La série est compatible avec les systèmes de projection 3D passifs et actifs.

Une performance graphique et haute en couleurs

La puissance des projecteurs Panasonic avec un exemple des teintes possibles.


« Pour l’acoustique immersive, nous avons sélectionné une unité de synthèse de champ d’onde sonore 3D Wave I de Sonic Emotion pour le traitement de jusqu’à 32 entrées et jusqu’à 64 canaux de sortie », ajoute Dongyup Kwak. Basée sur le principe de Huygens (1678), l’idée de la synthèse de fronts d’onde (Wave Field Synthesis, WFS) a été développée aux Pays-Bas dans les années 1980 par l’Université de Technologie de Delft. Le concept WFS consiste à synthétiser des « hologrammes sonores » en simulant des ondes acoustiques produites par des sources sonores virtuelles.
Pour ce faire, le système utilise un grand nombre de haut-parleurs régulièrement espacés et utilisés conjointement. Chacun est commandé avec un retard et un gain calculés pour former une onde qui émane de l’emplacement désiré de la source virtuelle. Ce processus est répété pour chaque source sonore de la scène sonore. Le principal avantage de la technique WFS est de créer un champ sonore cohérent dans une zone étendue, ce qui préserve la fidélité de l’image spatiale (c’est-à-dire la position des sources) même pour les auditeurs situés à la périphérie de la zone ou pour les auditeurs qui se déplacent à l’intérieur de la zone.

« Le plat de résistance de cette installation a été la conception des enceintes. Les spécifications demandées étaient pratiquement irréalisables. Les contraintes techniques, de mise en réseau et d’acoustique nous ont poussés à développer une nouvelle série d’enceintes à source ponctuelle, bi-amplifiées et compatibles Dante, permettant de commander à distance chaque DSP intégré pour s’ajuster de manière optimale aux propriétés acoustiques de l’espace d’écoute. C’est de la création du système acoustique de cette installation qu’est née l’enceinte Amadeus série PMX D, une amélioration de notre design d’enceinte PMX d’origine avec ses nouvelles capacités techniques », déclare Gaétan Byk, responsable marketing chez Amadeus.
« Amadeus a été un excellent partenaire pour le Centre ACT », souligne Kwak.

La Live 300 de SSL

Le système audio est complété par une console de mixage numérique SSL Live L300. Philippe Guérinet, directeur des ventes internationales de SSL et directeur de SSL France, déclare : « Il y a plusieurs avantages importants à mettre en œuvre cette solution de routage à base de réseau. L’Audio sur IP permet de placer les boîtiers de scène là où on le souhaite, avec un minimum de câblage, ce qui est très important dans le contexte compliqué de ce hall d’exposition. De plus, cela permet de connecter facilement des produits compatibles Dante de toutes sortes : systèmes de haut-parleurs Amadeus PMX D, console SSL L300, boîtiers d’entrées-sorties réseau SSL et tous les autres accessoires nécessaires.
Cette approche réseau permet notamment de résoudre les contraintes classiques, en particulier le nombre de canaux, la synchronisation, la redondance, la latence et la distribution des signaux sans ajout de solution TDM traditionnelle. « Enfin, les solutions techniques choisies par ACT garantissent une flexibilité totale et une qualité audio étonnante, tout en réduisant de façon surprenante le coût global et en rendant les extensions aussi simples qu’économiques », a ajouté M. Guérinet.

La série Amadeus PMX D, qui a été spécialement développée, inclut une section d’entrée-sortie Dante soignée. « Combiné à la légendaire signature sonore de SSL, ce système de haut-parleurs de qualité studio réalise un très bon mariage, ce qui impressionne particulièrement les auditeurs, les participants et les artistes », conclut Dongyup Kwak. En plus de la fiabilité et de l’excellente qualité sonore propres à Amadeus, la série PMX D intègre une nouvelle section d’entrée-sortie Dante, permettant une intégration complète avec des réseaux de tiers de premier plan.

Le sub en 2×18’’ version Amadeus, le ML28

Les signaux audio peuvent être sélectionnés à partir d’un canal analogique, de deux canaux AES3 numériques et de deux accès Dante en redondance. Les signaux d’entrée sont sélectionnables individuellement pour chaque canal. Amadeus est la première société à intégrer la technologie Dante d’Audinate dans une gamme d’enceintes actives coaxiales.
Amadeus rejoint ainsi les 275 autres fabricants qui utilisent Dante, ce qui en fait, avec plus de 675 produits compatibles, la solution de réseau audio sur IP leader du marché. Chaque port Ethernet RJ-45 du réseau Dante permet la commande à distance du processeur du PMX D pour un réglage optimisé au moyen d’un logiciel dédié aux propriétés acoustiques de l’espace d’écoute. Il s’agit d’une application qui fonctionne sur Macintosh, Apple iPad et sous Windows.

Un bref film montrant la somme de trouvailles et de créations présentes au sein des différentes salles du centre ACT. Magique.

ACC Creation – ACT Festival from ACT Center on Vimeo.

Matériel audio mis en place dans le nouveau bâtiment du Centre ACT en Corée du Sud :

  • Enceintes Amadeus : 74 PMX 12 D avec cartes analogiques, AES3 et Dante intégrées (boomer 12” + moteur 2”) – 10 ML 28 (Caisson de basses à haut rendement, 2 transducteurs de 18′)
  • Amplificateurs Lab.gruppen : 3 PLM 20000Q (4 x 4 400 W/4 Ω, entrées-sorties analogiques, AES3 et Dante)
  • Logiciel Sonic Emotion : 1 Wave I Processeur de rendu de synthèse de champ d’onde 3D
  • Console Solid State logic : 1 SSL Live L300 (Console de mixage numérique)

Plus d’infos sur : le site Sonic Emotion, le site Solid State Logic et le site Amadeus,

 

Vu au NAMM

Shure lance le système micros HF GLX-D Advanced

Introduit récemment lors du NAMM, le système sans-fil numérique GLX-D Advanced, fonctionnant comme le GLX-D dans la bande 2,4 GHz, apporte dans une gamme accessible à tous, un nouveau procédé (breveté) de gestion automatique des fréquences, la recharge intelligente des batteries (fournies avec les packs d’émission) et des récepteurs (GLXD4R) format demi-1U installables en rack avec le gestionnaire de fréquences UA84672.

La possibilité de configuration multi-systèmes adjointe à nombre de canaux opérables en simultané de 9 ou 11, selon l’occupation spectrale, intéresse le marché des centres culturels, des institutions et des salles de concerts de petite et moyenne taille, tout en offrant de solides performances et un plus grand nombre de canaux. Evidemment ce système ne convient pas aux grosses manifestations ou au Live où souvent plus d’une trentaine de canaux sont nécessaires.
Les récepteurs GLX-D Advanced, reliés au manageur de fréquences, identifient et évitent les interférences en temps réel, en choisissant les meilleures fréquences pour chaque système. Le dialogue entre récepteurs et manageur s’opère par les ports HF (système de communication breveté), ce qui permet par ailleurs des performances HF améliorées grâce au distributeur d’antennes incorporé.

Les batteries du GLX-D

Le kit de mise en rack et les antennes détachables livrées avec le système rendent l’installation de plusieurs récepteurs GLXD4R très simple et efficace. On peut avec le manageur gérer jusqu’à six récepteurs montés dans le rack. Pour plus de canaux (9 à 11 maxi), il faut donc utiliser un second manageur.
La qualité audio est optimale avec le système de codage numérique Shure qui a déjà fait ses preuves et les accus Lithium-ion avec indication précise d’autonomie permettent une autonomie de 16 heures après une charge complète. Une solution écologique et très économique par rapport aux piles jetables.

Les produits GLX-D Advanced devraient être disponibles commercialement cet été.

Caractéristiques résumées du manageur :

  • Le Manageur de fréquences GLX-D Advanced fournit une gestion avancée et automatique des fréquences à un ensemble de récepteurs améliorant ainsi les performances HF et le nombre de canaux.
  • Coordonne les scans du récepteur dans le spectre 2,4 GHz
  • Garantit l’utilisation des meilleures fréquences de transmission et de secours
  • Permet de connecter plusieurs récepteurs à ses ports RF pour la distribution d’antennes traditionnelle. Autorise le déport des antennes permettant ainsi un positionnement optimum de celles-ci pour améliorer la stabilité du signal.
  • Jusqu’à six récepteurs peuvent être reliés à un manageur de Fréquences
  • Deux manageurs de fréquences sont nécessaires lorsque plus de six récepteurs sont utilisés
  • Jusqu’à 9 systèmes sont utilisables en simultané dans un environnement typique (jusqu’à 11 dans des conditions favorables)
  • Utilise un procédé breveté de transmission des données via câble RF pour gérer l’ensemble des récepteurs (Brevet US: US9094755 B2)
  • Gestion automatique des fréquences LINKFREQ – Gestion intelligente et novatrice des fréquences identifiant rapidement les meilleurs groupes et fréquences disponibles
  • Lien de communication bidirectionnel permettant un changement automatique et synchrone des fréquences entre émetteur et récepteur
  • Identifie et attribue les meilleures fréquences aux paires émetteur/récepteur
  • En cas d’interférence, assure une transition douce et automatique vers des fréquences de secours
  • Fournit l’alimentation nécessaire aux récepteurs, éliminant le besoin d’utiliser les blocs d’alimentation individuels
  • Bande 2,4 GHz utilisable sans licence au niveau mondial

 

Projecteur modulaire architectural

Spotlight BeeLed petit mais lumineux

Nouveau venu dans la gamme du fabricant italien Spotlight, le BeeLed surprend par sa petite taille et sa conception modulaire qui permet d’adapter ses performances en termes de puissance, angle de diffusion et température de couleur assez précisément à vos besoins. Et en plus il est beau ! Spotlight le place dans sa gamme architecturale.

Ce projecteur est petit, tout-petit même (130 mm x 112 mm pour la version 50 W), et j’avoue être étonné par son flux lumineux. Il se décline en deux versions de puissance du module led : 25 W et 50 W, les deux modèles fonctionnant sur le même principe. L’utilisateur dispose d’un module support principal auquel vient s’adapter un module led et enfin un module optique (1/4 de tour suffit). Ce système fait penser au principe des lentilles interchangeables sur les MultiPars.
Le BeeLed semble de très bonne fabrication, rien d’étonnant quand on connaît les projecteurs Spotlight. J’avoue le trouver joli, l’ensemble est en aluminium et le radiateur de dissipation de chaleur sur les côtés, lui donne une allure moderne. La lyre lui permet de prendre toutes les positions désirées.

Pour le refroidissement des leds, l’arrière du module principal est équipé d’un petit ventilateur à lévitation magnétique (système garantissant un minimum de bruit) caché derrière une grille.
Ce petit projecteur est alimenté en 12 V via un boîtier externe. On attend de Spotlight un boîtier d’alimentation de plusieurs BeeLed. Enfin la partie commande accepte les protocoles standard, Dali et DMX-RDM.
Mais c’est la puissance du BeeLed qui étonne, car la bête envoie du lux… Le constructeur annonce un éclairement au centre à 3 m de 2222 lux sur optique 12°, de 480 lux sur optique 55° et de 200 lux sur optique 90°.
Nous pourrions donc aisément imaginer ce projecteur dans d’autres applications que l’architecture comme un petit plateau de TV, une petite scène de théâtre ou de bar, une vitrine de magasin… sans oublier évidemment qu’il faudra gérer l’alimentation déportée.

Caractéristiques

25 W LED Blanc

  • Températures de blanc : 2700K, 3000K, 3500K, 4000K / CRI 80 ou 90
  • Flux selon modèle de 800 à 2000 lumens
  • Optiques : 12 °, 25 °, 35 °, 55 °, 90 °
  • Poids 0,5 kg
  • Dimensions : 130mm x 146mm x 96mm

50 W LED Blanc

  • Température de blanc 2700K, 3000, 3500, 4000K / CRI 80 ou 90
  • Flux selon modèle :  de 1700 à 4700 lumens
  • Optiques : 25 °, 35 °, 55 °, 90 °
  • Poids 0,6 kg
  • Dimensions : 130mm x 146mm x 112mm

Plus d’infos dans le catalogue Axente et sur le site Spotlight

 

Offre d'emploi postée sur SLU

Interfacio recherche un Channel Sales Manager, Broadcast – France ou Europe

Un fabricant de solutions audio sur réseau IP pour le marché broadcast recherche un vendeur expérimenté ayant une bonne connaissance du marché broadcast pour gérer et développer les ventes via ses canaux de distribution internationaux.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

Le prestataire irlandais

Sound Design étrenne son nouveau système Nexo avec Marc Carolan pour Gavin James

Le système principal et le renfort latéral de jardin basé sur la tête polyvalente M28, deux 8’’ et deux moteurs de 2,5’’ pour 141 dB de SPL Max. On devine derrière les 6 x S118 utilisés ici en extension de grave. 27 à 85 Hz à ±3 dB pour 143 dB, et le tout par un seul 18’’ par sub, on sait comment faire beaucoup de son chez Nexo.

Jeune chanteur à la carrière déjà bien remplie, Gavin James a joué pour la première fois dans une salle de très grande jauge, la 3Arena à Dublin.
Il en a été de même pour le prestataire Sound Design dont cette date a été l’un des plus gros chantiers et aussi l’occasion de mettre à l’épreuve son nouveau système modulaire STM dans une aréna.

Sound Design vient en effet de rentrer un système Nexo complet basé sur la tête polyvalente M28, après des essais concluants effectués au Croke Park Stadium lors d’un show multimédia pour la commémoration du centenaire du soulèvement de Pâques 1916, et au théâtre Bord Gais Energy pour le Centenary Show de la télévision RTE, tous deux à Dublin.
Outre 12 000 spectateurs, la 3Arena a accueilli une production de haute voltige pour ce concert de Gavin James, avec rien de moins que Marc Carolan à la face, l’homme à qui Muse doit depuis des années son excellent son sur scène.
Le système a été confié à Eddy O’Brien, l’un de ses techniciens habituels et œuvrant aussi souvent pour Sound Design.

Le design du système de tournée a été créé sur NS-1 par John Vickers et Eddie O’Brien de Sound Design avec la collaboration de Val Gilbert de l‘Engineering Support Team de Nexo. Les trois techniciens sont parvenus à des conclusions quasi identiques quant à la configuration des différents éléments STM.

A cour, 4 mètres et demi de M28 prêts à être levés et comprimés pour prendre la forme souhaitée de la ligne

Le gauche / droite est composé de 18 x M28 par côté, supporté par 6 x S118 afin de recréer un système accroché full range. Au sol 20 x S118 montés en arc sub, un déploiement cher à Marc Carolan, complètent l’apport d’énergie dans le bas.
Pour couvrir les gradins latéraux de la 3Arena, deux renforts constitués de lignes de 12 x M28 sont accrochés. Il en va de même sous la casquette composée par le balcon arrière où Sound Design a placé des têtes GEO M6. « Elles sont pointées en direction des bars et elles changent sensiblement le rendu du show dans cette zone » nous dit John Vickers le directeur général de Sound Design.

La ligne de cour en place, vue par le côté. Remarquez les bandes de tissu bleu, une solution simple et efficace pour masquer visuellement mais surtout acoustiquement une zone réfléchissante et dans l’axe de tir des renforts latéraux. Un autre gros avantage des M28 est leur capacité à prendre jusqu’à 15° d’angle vertical.

Nexo est aussi présent sur le plateau. Paul « Mini » Moore en charge des retours a choisi 12 wedges 45°N-12 et placé 2 x RS15 pour le batteur.
Pour les sides, c’est le montage classique 1x STM M46, plus 1x STM B112 et 1x STM S118 supportant l’ensemble posé sur les côtés.
L’ensemble est contrôlé et amplifié par 4 racks NUAR.

« Gavin James est très bon sur scène et nous avons selon moi assisté à un show exceptionnel » confirme John Vickers. « Cela est dû à l’association d’un très bon système, d’un mixeur de grande qualité et, forcément, d’une équipe technique qui casse la baraque.
La clé a été d’accrocher un système full range ce qui a permis de disposer d’une couverture en tous points excellente. »


Plus d’infos sur le site Nexo et sur le site Sound design

 

A l’ISE 2017

L-Acoustics dévoile Syva, son premier système Segment Source

Trois couleurs pour une même enceinte

Quelques jours avant l’ouverture de l’ISE à Amsterdam, L-Acoustics annonce le lancement de Syva, un nouveau format d’enceinte à haute puissance incorporant 6 HP de médium et trois en charge de l’aigu, dans une enceinte quasi colonne à courbure progressive en J.
L’arrangement exclusif des transducteurs baptisé Segment Source (brevet déposé), offre une très large couverture horizontale de 140° et verticale de 26° (à +5° et -21°), ainsi qu’une portée atteignant les 35 mètres.

Syva représente un excellent choix pour le corporate, les défilés de mode et plus généralement tout type d’événementiel, mais aussi pour sonoriser des amphithéâtres et des salles polyvalentes de moyenne jauge. Sa forme et sa taille raisonnable rendent Syva tout aussi prédestiné aux lieux de culte, les salles de projection privées ou encore les lounge bars.

Syva avec une image qui dévoile sa forme en J lui donnant une couverture verticale de +5° à -21° et 35 mètres de portée utile.

Syva dispose d’un renfort de grave additionnel appelé Syva Low, ainsi que d’un subwoofer spécifique appelé Syva Sub lui permettant d’atteindre 142 dB de SPL Max.
Le renfort Syva Low dispose de deux 12’’ tirés de ceux qui équipent le K2, conçus spécialement pour ajouter du contour dans le grave et offrir une bande passante atteignant 40 Hz.
Syva Sub quant à lui est équipé d’un seul transducteur de 12’’ mais dérivé des 18’’ qui équipent le KS28 et dans une charge différente qui lui permet de descendre à 27 Hz. Un contrôleur LA4X suffit pour alimenter 4 Syva.

Syva posé sur Syva Low, le renfort de grave et à droite Syva Sub en charge d’offrir une extension à 27 Hz.

Syva est prévu pour être attaché à un mur ou à une barre verticale, ou bien posé au sol via une platine spécifique. De la même façon il peut facilement être monté sur Syva Low ou bien Syva Sub en bénéficiant de la connexion automatique de l’audio et des ébénisteries AutoConnect. Une palette RAL complète permet à Syva de trouver sa place dans tout type d’ambiance architecturale.
« L’arrivée de Syva est une grande nouvelle pour L-Acoustics, » précise Stéphane Ecalle, le directeur du marketing de la firme de Marcoussis. « Syva est un tout nouveau système qui parvient à associer les points fort de la technologie ligne source avec une mise en œuvre de type plug-and-play, le tout dans un format discret qui saura séduire les utilisateurs recherchant petite taille et élégance. »

Syva va être présenté pour la première fois à l’ISE qui se tient à Amsterdam du 7 au 10 février sur le stand L-Acoustics #7-X220. Les premières commandes seront honorées à la mi-juin 2017.
SLU vous présentera plus en détail ce nouveau système dans les jours à venir.

 

Dans la région nantaise

TL Events devient Novelty Grand Ouest

Novelty, prestataire de service implanté à Paris, Cannes, Toulouse, Bordeaux, Bruxelles, Londres (et d’un bureau à Lyon) a racheté TL Events, société de prestation son, lumière vidéo qui devient Novelty Grand Ouest.

Stéphane Vollant

Implantée depuis plusieurs années au cœur de la région nantaise, la société TL Events fondée et dirigée par Stéphane Vollant est une petite équipe fixe de 3 personnes, spécialisée en son, lumière et vidéo pour l’événementiel.
TL Events est née de la volonté d’offrir aux professionnels la possibilité d’organiser des événements uniques, à l’image de leur entreprise. L’équipe assure un service sur-mesure avec du matériel performant adapté à tout type de manifestations, qu’elles soient de petite ou de grande envergure. Ce matériel est utilisé par l’équipe avec un réel savoir-faire qui conduit à des prestations de qualité.
Voici quelques-unes de leurs références : Mise en Lumière Château des Ducs de Bretagne, Salon du Mariage, Inauguration de la cité de l’objet connecté, Show Bike Montalivet, 24H du Mans, Système U, Vinci, Handball…


Virginie Etiembre, assistante de production

Romain Helias, technicien

Stéphane Vollant, qui arrive ainsi avec sont équipe dans la grande famille Novelty au poste de Directeur de l’Agence Novelty Grand Ouest, bénéficiera de toute l’expertise et du savoir-faire du groupe :

  • Une équipe d’experts managers performants,
  • Une direction technique intégrée,
  • Un support de location unique en Europe
  • Une logistique optimisée pour développer son activité dans l’Ouest de la France.

Agence Novelty Grand Ouest – 13 rue Denis Papin-44980 Sainte-Luce/Loire – Mail : [email protected]

 

Un viking à Scandicci

Klas Dalbjörn rejoint Powersoft en tant que Product Manager

C’est une grosse prise que vient d’effectuer le fabricant transalpin d’amplificateurs Powersoft en la personne de Klas Dalbjörn. A l’origine des gammes de fameux contrôleurs amplifiés Lab.gruppen et des processeurs Lake embarqués à son bord, il vient renforcer de façon significative le groupe familial en se positionnant entre le bureau d’études et les équipes commerciales. L’année 2017 commence fort à Scandicci.
Plus précisément Klas Dalbjörn va apporter son immense savoir-faire dans la conception des futurs produits et dans la finalisation de ceux en cours de développement en étroite collaboration avec le co-fondateur et directeur de la R&D de Powersoft Claudio Lastrucci. Klas pourra couvrir l’ensemble des gammes de la marque italienne.

Klas Dalbjörn

Parlant de sa venue chez Powersoft, Klas Dalbjörn déclare : « Après 24 ans dans le business de l’audio pro, je me suis senti prêt à vivre de nouvelles aventures. Pendant longtemps, j’ai été impressionné par le niveau d’innovations et la croissance de Powersoft. Je partage par ailleurs beaucoup des valeurs défendues par les propriétaires de cette marque, je suis donc particulièrement heureux de pouvoir contribuer à l’évolution future de cette société. J’ai hâte d’apporter mes idées au développement de nouveaux produits afin de servir les applications actuelles et futures de nos clients et partenaires. »

En accueillant Klas, Luca Giorgi, le directeur des ventes et du marketing de Powersoft, a rappelé : « La philosophie de notre société repose essentiellement sur l’humain pour en garantir le fonctionnement et la rentabilité. C’est particulièrement vrai dans une industrie qui dépend de relations humaines et de la confiance qui en découle. Maintenir un dialogue constructif avec nos clients et partenaires nous permet de consolider notre positionnement et d’orienter nos innovations. »
« Cela a été notre fil conducteur depuis le lancement de Powersoft, mais cela n’est possible que grâce à des grands professionnels comme Klas qui partagent notre passion et notre envie de se surpasser. Klas sait parfaitement bien que le succès d’une société ne se construit pas simplement sur la naissance d’une idée aussi révolutionnaire puisse-t-elle être, mais bien sur l’équipe et le savoir-faire qui la transforment en réalité » ajoute Claudio Lastrucci. « Je suis convaincu que sa venue au sein de Powersoft va stratégiquement renforcer le leadership de notre marque dans le marché de l’audio pro » conclue-t-il.

Pour bien saisir l’état d’esprit, la sérénité et, en paraphrasant une célèbre accroche publicitaire, la force tranquille de Klas Dalbjörn, regardez ce bref film. Il a été interviewé au sein de l’auditorium de Powersoft par la marque elle-même, quelques minutes extrêmement instructives qui laissent entendre à quel point Powersoft se prépare à répondre aux besoins des constructeurs en vue de produire la nouvelle génération de systèmes de diffusion et plus généralement à ceux des prestataires et intégrateurs.

Nous allons enfin revenir de façon plus approfondie sur Powersoft les prochaines semaines au travers de divers reportages et interviews exclusifs.

 

Au Teatro Manzoni à Milan

Valerio Tiberi éclaire West Side Story en Claypaky

Ce chef-d’œuvre musical revient à la scène au Teatro Manzoni à Milan. Le décor mobile conçu par Cristiano Colombi crée de manière dynamique les différentes scènes. Elles évoquent toutes l’Upper West Side de New York où se déroule le scénario, illuminé par les faisceaux des projecteurs Claypaky.
Federico Bellone a été convié à diriger le spectacle : « Pour concevoir la scène, j’ai décidé de me concentrer sur deux éléments : le thème de la peur, sentiment partagé par les personnages des deux bandes rivales, les Jets et les Sharks portoricains, et le rouge, la couleur qui est devenue la marque de fabrique de la comédie musicale, avec les cinq escaliers de secours métalliques qui relient les différents étages du décor. »
Le travail des créatifs engagés dans la production de la comédie musicale a été axé sur ces éléments de décor.
Valerio Tiberi a été invité à concevoir l’éclairage du spectacle. La présence des escaliers de secours et leurs mouvements sur la scène n’ont pas facilité la conception de l’éclairage. Valerio Tiberi : « Il y a des ombres partout. J’ai donc décidé de les utiliser. A différents moments du spectacle, il y a des ombres qui se projettent sur la toile de fond. Dans la dernière scène, l’un des moments les plus durs du spectacle sur le plan émotionnel, on a pris la décision d’arrêter la projection vidéo, car elle paraissait trop envahissante, trop belle et trop bien définie. A ce moment, j’ai pu projeter l’ombre des tours qui s’étend sur la toile de fond.

« D’une manière générale, je suis satisfait de la ligne directrice que j’ai donnée à la conception d’éclairage. J’ai préféré utiliser des lampes à incandescence et particulièrement des latéraux. J’ai pointé toute la série de lumières dans diverses directions avec divers angles d’incidence, depuis le sol jusqu’à 4 mètres de haut, le long des tours latérales, ou des poutres verticales. Au total, il y en a 8 : une série de deux découpes, un B-Eye K10, 4 lampes PAR, encore deux découpes, un Alpha Profile 700 et enfin un autre B-Eye K10 sur le dessus de la poutrelle.
Il n’y a pas beaucoup de place dans les coulisses au Teatro Manzoni, mais nous n’avons pas eu de problème pour installer des structures verticales à droite et à gauche de la scène, tout en respectant les distances nécessaires aux têtes mobiles des projecteurs et aux entrées et sorties des acteurs, de la troupe de danse. J’ai réussi à installer exactement le nombre de projecteurs que j’avais envisagé dans ma conception. Le corps d’un Alpha Profile 700 est étonnamment compact (longueur de la tête = 455 mm.). Il est à peu près de la même taille qu’une lampe PAR de théâtre.

Je voulais poursuivre mon idée de départ qui était de communiquer par l’éclairage latéral, qui est un bon moyen pour charger une scène de tension dramatique, comme lors des affrontements entre les deux bandes rivales. J’ai donc accroché sur les ponts très peu de projecteurs. Leurs couleurs, leur origine et leurs angles, surtout sur le proscenium et plus loin sur la scène, soutiennent la narration avec la direction de la lumière. J’ai utilisé des projecteurs comme les B-Eye K10, qui pourraient remplir toute la scène : ils pourraient éclairer au moins trois niveaux, le plateau et toute la scène.
J’ai positionné les B-Eye K10 symétriquement, quatre sur la première poutre, quatre sur la deuxième, quatre sur la troisième et seulement deux sur le quatrième pont. Il y a aussi d’autres découpes sur le grill : six au total, deux sur la première rangée, deux sur la deuxième et deux autres sur la quatrième. Ils fonctionnent en éclairages spéciaux lors de la première rencontre de Tony avec Maria, pendant la séquence de danse qui suit, lorsque tous les couples sont sur la scène, quand ils projettent des fenêtres à l’intérieur de la boutique de la mariée, sur le lit dans la chambre de Maria, et quand ils éclairent l’épicerie latéralement ».

C’est Leader Sound, la société de Marco Moccia, qui a fourni à la fois le son et le kit lumière et le pupitre GrandMa 2, et c’est avant tout Marco qui a contribué à reproduire tout ce qui faisait partie du projet original. »

D’autres information sur le site ClayPaky et sur le site Dimatec

 

Une exclusivité et une étoile du Siel

Led Funstrip DMX Oxo, la consommation et les pannes en moins

Led Funstrip DMX Oxo

Le Led Funstrip, identique en look et en efficacité à la version MR 16.

Le jury du Siel ne s’y est pas trompé en lui décernant une étoile. Le nouveau Led Funstrip DMX Oxo est une véritable innovation en termes de consommation et de fiabilité.

Car la fine rampe Funstrip DMX en lampes MR16, qui se plie à toutes les fantaisies des éclairagistes et directeurs photo endossant tout type de déguisement, a un coût d’exploitation non négligeable : gourmande en énergie et lampe allergique au moindre choc

En version Led, Funstrip propose le même coffret et le même flux lumineux que sa cousine. La différence entre les deux se résume à la consommation : 90 W en Led (à pleine puissance), contre 750 W en MR 16 et risque de panne quasiment nul pour les Led.
Une MR16 tient 500h dans des conditions très douces de manutention, une Led tient 50 000 h et même si on sait que le talon d’Achille d’un projecteur à Led est finalement l’alimentation dont la durée de vie ne dépassera que rarement 15 000 h, la différence est de taille.

Je vous laisse apprécier la puissance du Led Funstrip sur la séquence vidéo du show Axente au SIEL, utilisé pour former la couronne au centre haut scène.

Funstrip Led est donc une rampe accueillant 10 Led blanches de 8 W, nichées chacune au fond d’un réflecteur en polycarbonate métallisé, contrôlables individuellement. Oxo a choisi de l’équiper en blanc chaud 3000 K, la température du tungstène pour jouer l’harmonie en blanc mais aussi en couleurs associée à une gélatine. Un porte-filtre à serrage rapide est intégré en sortie optique, le faible rayonnement de chaleur des Led assurant longue vie aux gélatines en question.

Led Funstrip DMX Oxo

Même les réflecteurs en polycarbonate métallisé ressemblent au réflecteurs dichroïques de la version MR 16

La gradation utilise deux courbes : une linéaire et une tungstène, efficace de 0 à 100% et la Led Funstrip DMX, tout comme sa cousine à lampe se commande en DMX (7 – 16 canaux). Elles sont donc compatibles en cascade car elles offrent les mêmes 16 programmes d’effets. La version Led est en plus compatible RDM. Ses 16 programmes d’effets accessibles via le contrôleur interne en manuel le sont aussi en DMX sur 1 canal avec accès à la vitesse et l’intensité.

Pour encore plus de polyvalence, elle reçoit en option des filtres diffusant, qui se clipsent tout simplement. Ils apportent une ouverture légèrement plus large mais surtout améliorent la répartition de lumière en homogénéisant le faisceau. Le look de la rampe en est aussi transformé.

Ainsi libérée du rayonnement de chaleur, du risque de pannes et avec une consommation carrément divisée par 8, le champ d’applications de ce projecteur gagne en diversité. En douche, en contre ou latéral sur scène, et même tout près des musiciens et des décors, sur les plateaux de télévision mais aussi en installation fixe, et sur une ligne 32 A on pourra cascader 8 fois plus de Funstrip à Led que de Funstrip à lampe. Ca parle !

 

Nous vous souhaitons

Une super belle année

Les vœux de Soundlightup

Pour faire un succès il faut être deux, nous qui tenons la plume et vous qui nous lisez.
Alors encore merci d’être là chaque jour.
On ne sait pas de quoi 2013 sera fait ou plutôt si, nous serons toujours plus nombreux à faire et lire Soundlightup ! Alors rien que pour ça, nous vous souhaitons une super belle année.
Franchement vous déchirez, et pourtant on est déjà en mille morceaux !

Laurent Delenclos, nommé directeur du service technique de SCV Audio

J’aime BeLlote

Laurent Delenclos

Il fallait bien que ça arrive, un talent aussi remarquable que celui de Bellote ne pouvait pas ne pas être cueilli au vol et exploité à son plein potentiel. C’est désormais chose faite avec l’annonce de son entrée au sein des équipes de SCV en tant que Directeur du service technique dès lundi 3 Décembre. Une page se tourne.

C’est au cours de l’inauguration des locaux de DuShow que nous avons retrouvé un Laurent Delenclos égal à lui-même, et à la fois détendu, presque soulagé. Il a bien voulu nous confier ses premières impressions face au changement radical qui s’annonce pour lui. Pour info, nous avons dû être interrompus 10 fois au cours de l’interview, preuve si l’en est de sa notoriété dans le métier !

SLU : Ça fait combien de temps que tu prépares ta reconversion ?

Laurent ”Bellote” Delenclos : C’est un projet qui a été abordé avec Pascal Briam l’année dernière grâce à Fred Epié (attaché commercial SCV centre et ouest NDR) et qui n’a pas abouti suite à la disparition de Pascal. J’avais été à l’époque invité aux USA à découvrir trois boîtes posées sur une palette chez JBL, le balbutiement très prometteur du V25. Quand CSI a repris SCV, un système complet de 24 têtes et 16 subs G28 plus l’amplification a été acheté et placé dans la foulée à Châlons-En-Champagne pour le Festival Foire en Scène, un système que j’ai calé et géré.

SLU : Tu avais déjà mis le doigt dedans en faisant la démo du V25 chez AED Rent tout de même !

LD : Oui c’est vrai, j’ai commencé comme ça. Par la suite j’ai été approché par Arnaud Leschemelle, le PDG de CSI. Il m’a fait une proposition que j’ai acceptée et me voilà le 3 décembre Directeur Technique Audio de SCV Audio.

SLU : Tu t’occuperas plus particulièrement du touring ou bien de l’ensemble des marchés ?

LD : A l’instant où je te parle ce n’est pas encore bien défini mais normalement je pencherai vers le touring. Cela étant, quand une enceinte a un problème, tu appelles qui (rires !) ? Normalement mon spectre sera assez large, et ne serait-ce qu’avec JBL et son immense gamme, j’aurai de quoi faire ! Tu me connais, je ne m’interdirai pas de mettre le micro de mesure devant les boîtes et faire mon travail. Je ne me contenterai pas d’écouter de la musique masterisée pour me forger mon opinion et faire remonter mes commentaires éventuels. Je vais regarder ce qui se passe dynamiquement, c’est très important.

SLU : Tu as mal au dos ? Tu ne veux plus porter de fly-cases ? Tu sais que ça gratte les racines qui poussent aux pieds (rires !)

LD : Pas du tout ! Ca fait déjà un petit moment que je regardais pour une petite porte de sortie…

SLU : Tu n’as même pas 40 ans !

LD : 37, mais c’est plus près de 40 que de 30 et je ne me vois pas dans un tour-bus à 60 ans !
Ce qui me plaît avant tout c’est de concevoir un show et le monter. Après 10 dates, lorsque tout est aplani, ça perd un peu de son intérêt pour moi. J’espère une fois en place pouvoir continuer à faire des propositions pour des gros chantiers.

SLU : Tu comptes opérer comme Roger Scovill avec Avid et faire une petite tournée de temps en temps ?

LD : Non, pas des tournées mais de l’événementiel et des shows ponctuels oui.

SLU : Comme les Restos du Cœur ?

LD : S’ils me rappellent, pourquoi pas, ça me permettra de garder l’oreille sur les produits de la concurrence, ce qui est important pour mon nouveau rôle où je dois savoir où me placer avec mes marques et mes modèles. Meyer, L-Acoustics, Adamson, d&b, les bons produits ne manquent pas, il y a plein de marques ! La différence selon moi se fait au niveau de la formation des futurs exploitants et aucun produit ne sera vendu sans que je passe du temps avec eux, sinon ça ne sert à rien. L-Acoustics l’a compris avant tout le monde et même si la profession s’est marrée quand le diplôme est apparu, c’était plutôt intelligent. Envoyer des gens formés sur un système a contribué grandement à forger la notoriété qui est la sienne aujourd’hui.

SLU : Avec le V25, tu pars avec un produit bien né.

LD : Absolument, il fonctionne bien malgré le fait qu’il vient juste de sortir et une gamme est en préparation. Harman parle d’implémenter le réseau AVB et le Dante via le Soundweb et les amplis prennent déjà le Cobranet en plus de l’AES/EBU et de l’analogique. Ce ne sont de toute manière que des mises à jour logicielles.

SLU : Tu as dû rendre quelques tourneurs, artistes et confrères très tristes en choisissant de te sédentariser. Je pense à Julien Clerc notamment.

LD : J’ai commencé par me faire remplacer sur Julien par Pierre Buisson. Julien l’a très bien pris et la production, rassurée de savoir que je ne partais pas pour un autre artiste mais désirais devenir permanent dans une société, n’a rien dit. Ils sont peut être déçus mais ils ne me l’ont pas fait sentir.

SLU : Quel gros coup prépares-tu pour lancer le V25, t’as un sacré réseau et il va falloir faire preuve d’un peu d’esprit commercial (rires !)

LD : Oh moi tu sais j’ai tout à apprendre en commercial, je vais me concentrer sur les aspects techniques… j’ai déjà du pain sur la planche pour prendre mes marques, découvrir tous les produits, ma nouvelle équipe… Ca va notamment me changer des tournées où généralement c’est moi qui monte les équipes. Ici j’arrive en bon dernier ! J’ai bien entendu des idées sur comment cela pourrait fonctionner et je dispose d’un système qui tient la route pour faire des démos. Je pense avoir identifié des gens intéressés par cette très belle alternative à ce qui existe sur le marché. Je n’ai pas d’inquiétude, je pars avec du matériel qui fonctionne et si par la suite on me propose des appareils qui ne marchent pas, je ne me gênerai pas pour le dire. Je vais essayer de rester objectif. Sans doute le côté commercial va venir petit à petit mais de là à affirmer qu’il n’existe plus qu’une marque, ça ne sera pas forcément mon discours.

SLU : A quand ton prochain voyage aux States ?

LD : Début janvier je pars à la grande messe Harman pour découvrir toutes les nouveautés 2013 !

SLU : Comment tu pars dans cette nouvelle aventure dans ta tête…

LD : A fond, ravi, je suis carrément content de changer de vie. Pour moi c’est un bon choix, une belle opportunité, une proposition que je ne retrouverai peut être pas. J’ai plein d’amis ingés son et caleurs systèmes qui garderont certainement le contact et de bons rapports avec moi, et je continuerai à filer des coups de main et des conseils comme on le fait toujours entre nous. Je vais aussi découvrir le marché de l’installation fixe, les théâtres, les discothèques. Avec des 18 pouces qui, si je ne me trompe pas, ont un débattement de 9 cm, ça commence à causer !! Les G28 notamment descendent presque une octave en dessous de tout ce qui existe sur le marché. J’arrive dans les -3dB à 25 Hz !! C’est un vrai bonheur. Je me suis presque fait peur à Châlons avec mon générateur de subharmoniques. J’ai mixé Julien Clerc avec et ça marche carrément bien.

SLU : L’équipe de Paul Bauman a bien travaillé !

LD : Ah oui, il a vraiment tout restructuré et fait venir de nouvelles têtes, et surtout il a mis presque 5 ans avant de sortir le V25. Il vient encore d’embaucher du monde pour améliorer le rigging. 

SLU : Il reste quand même du chemin pour replacer JBL là où cette marque était il y a quelques années…

LD : C’est certain et ça ne va pas se faire en un jour. Je pense qu’un bon moyen déjà c’est de s’attaquer au touring. Audio Scène qui avait déjà du VT 4889 vient d’acheter un système V25 avec des subs G28 et va être le premier formé. L’équipe ne se sert pas encore du matériel fraîchement livré mais va me voir arriver au pas de charge ! Ils sont ravis et moi aussi (rires !)

 

Stroboscope à LED

SGM X-5 : the StrobFather ?

SGM X-5

Les Leds ont remplacé la plupart des lampes dans nos projecteurs de spectacle, avec certes plus ou moins de réussite. Il existait encore un type de produit dans lequel personne n’avait songé à en installer : le stroboscope. Peter Johansen, qui signe son retour aux commandes de SGM, a eu cette bonne idée et nous propose son X-5, stroboscope boosté aux Leds blanches. Enfilons nos lunettes noires et regardons ça de plus près.

SGM, entreprise italienne fondé en 1975, mena une carrière prolifique dans la lumière asservie avant d’être rachetée par le groupe RCF en 2009. Si, en France, SGM se fait discret, le connaisseur se souviendra peut-être de quelques machines innovantes comme la Synthesis, son afficheur avant-gardiste (pour l’époque) sur batterie et son déverrouillage de bras par électro-aimant ; ou encore la digital 1500 et ses gobos … digitaux. Bref, la preuve d’un bureau d’étude affuté. Moi je garde un souvenir ému du contrôleur Pilot 2000, qui fut la première console que j’ai eue entre les mains et toutes les premières restent, quoi qu’on dise, solidement ancrées dans un coin de cerveau.

De son côté, le danois Peter Johansen, après son départ de Martin en 1998 dont il fut fondateur et patron, développait des turbines à vent et des systèmes audiovisuels pour des yachts de luxe quand il rencontra Arturo Vicari, président du groupe RCF. Celui-ci réussi à le convaincre de reprendre les rênes du bureau d’étude de SGM en 2010. Peter Johansen s’installa alors rapidement au Danemark avec d’anciens ingénieurs de son équipe et ceux de l’équipe SGM et prit la tête du nouveau consortium SGM en 2012 pour se lancer dans le développement de produits à LED avec voracité. Les visiteurs du Plasa ont pu découvrir à Londres en septembre un stand très innovant et un Peter en pleine forme. Entre un plafond animé en 3D grâce à ses tubes graphiques LT-100 et ses murs blindés de produits à Led, SGM réveilla cette rentrée. Deux produits originaux retinrent notre attention, deux strobes très innovants : le X-5, plus puissant et exclusivement en LED blanches, et le XC-5, fonctionnant en trichromie RVB.

2970 LED blanches à 5700K

HD-008

Le canevas impressionnant des 2970 leds. Vous pouvez recompter. En haut et en bas, apparaissent une fois la vitre ôtée les résistances de puissance en CMS.

Enchâssé dans un rectangle noir d’aluminium de 50 cm de large pour un peu moins de 6 kg, le X-5 marque d’entrée de jeu les esprits avec sa matrice démesurée de 2970 leds blanches calibrées à 5700K. Une véritable broderie de CMS sertie sur un substrat alu, que l’on devine être en contact direct avec un radiateur passif, lui aussi en fonte d’alu, recouvrant tout le dos du projecteur. Nous n’en dirons pas plus, car ce bloc circuit/radiateur n’est pas démontable. Les diodes sont privées d’optiques bien sûr, inutile pour un strobe où l’on cherche le maximum d’impact lumineux, mais protégées sous une solide plaque de verre entourée d’un beau joint caoutchouc. Cette vitre se remplacera relativement facilement, (8 vis Torx à enlever), par une plaque frostée par exemple. En l’absence de modification, l’ouverture du « faisceau » est de 110°, de quoi arroser correctement l’espace scénique. Une fine et solide lyre rectangulaire en alu entoure la tête du X-5, le réglage en tilt du projecteur offrant un débattement de 110° – exclusivement manuel – grâce aux deux papillons de serrage de chaque côté. Ceux-ci sont étonnamment en plastique et dénotent un peu dans l’ensemble purement métallique du projecteur mais cette relative fragilité n’empêche cependant pas le parfait blocage du strob dans toutes les positions.

Câblage et menu. Sobre et fonctionnel.

Câblage et menu. Sobre et fonctionnel.

La base de la lyre, plus volumineuse, tout en complétant parfaitement le design sobre et net du X-5, accueille les divers branchements, l’alimentation et l’électronique de contrôle de l’appareil DMX 5 points en entrée/sortie et embase Neutrik Powercon pour le courant. Une recopie électrique en Powercon permettra de chaîner quatre X-5 sur une simple PC16, ce qui ne manquera pas de laisser rêveurs les électros qui laisseront leurs câbles 32 mono au placard. Pour les réglages de l’appareil, un petit écran accompagné de ses 5 boutons OLED complète la face arrière. Le socle au-dessous offre 4 embases ¼ de tour judicieusement disposées de façon à installer un seul crochet central ou deux autres espacés symétriquement pour les installations plus acrobatiques. Enfin si ce stroboscope tient naturellement debout, une platine en aluminium se fixant par 4 vis Torx sous l’appareil lui assure un maximum de stabilité tout en laissant l’accès aux deux embases ¼ tour du milieu.

Les 4 fixations ¼ tour pour crochets et les 4 filetages pour fixer la platine de sol. Il manque cependant une élingue de sécurité et une petite patte de fixation pour être vraiment complet.

Le X-5 tient naturellement debout

Le X-5 tient naturellement debout quand la platine est fixée par les quatre vis fournies


Un choix de canaux DMX intelligent

Les entrailles

Les entrailles, accessibles en enlevant 10 vis Torx, avec de gauche à droite l’alimentation à découpage, le fusible de protection caché derrière le fil de terre, les MOS de puissance au milieu et le micro-processeur.

Le menu est très simple. Heureusement car la navigation n’est pas évidente dans un premier temps (c’est à dire sans lire la notice, comme tout bon technicien). On choisi son adresse DMX avec indication de la prochaine adresse libre s’il vous plait, son mode de fonctionnement (de 1 à 7 canaux), le tout complété par un menu test et d’info et un témoin indiquant la présence de DMX.

Tout ce processus s’effectuant en un temps record, le stroboscope est prêt à fonctionner avant même que ma console de test ne finisse de s’allumer. Je potasse donc enfin la notice et m’aperçois de trois particularités très intéressantes. D’une part le choix des canaux DMX et de leurs paramètres me rappelle étrangement un cultissime strobe Danois lancé il y a plus de 10 ans et je soupçonne fortement M. Johansen d’y avoir été pour quelque chose à l’époque. Par fainéantise j’utilise donc la librairie correspondante et tout concorde parfaitement !

Et des nouvelles fonctions

Deuxièmement on peut piloter indépendamment l’intensité des 3 tiers contigus de la matrice de LED blanches du X-5 ; je rajoute donc simplement 3 paramètres à ma librairie. Si vous utilisez le stroboscope couleur XC-5, ces 3 paramètres correspondront simplement aux intensités des LED rouges, vertes et bleues.

Enfin n’espérez pas utiliser ce projecteur pour de l’éclairage fixe. Comme son nom l’indique c’est un stroboscope et si un effet « blinder » existe bien, c’est en associant la fréquence des flashes avec une durée judicieuse (par exemple 4 flashes par seconde d’une durée de 25 ms) mais l’électronique de l’appareil diminuera rapidement l’intensité des flashes… exactement de la même manière qu’une lampe Xénon d’un stroboscope traditionnel voit son courant diminuer lorsque l’on la sollicite en continu !

Simulation d’une lampe Xénon

L’explication est simple, et on s’aperçois alors des choix judicieux de fabrication : Chacune des 3000 LED blanches est donnée pour 50 000 heures de fonctionnement, la consommation moyenne totale étant de 360 W. Devant cet amoncellement de LED, on s’interrogera évidemment sur les capacités de refroidissement de ce projecteur. Pour pouvoir générer de grandes intensités lumineuses avec autant de LED, celles-ci s’échauffant très rapidement suivant le courant crête les alimentant, au risque de se consumer, il faut prévoir un refroidissement conséquent, soit passif avec de lourds et volumineux radiateurs, soit actif avec d’onéreux systèmes de ventilation ou de refroidissement. Mais en partant du principe que l’utilisateur est habitué depuis près de 15 ans à utiliser des strobes traditionnels en flash et que leur utilisation en continu à pleine charge diminue radicalement le flux lumineux de leur lampe Xénon en quelques secondes, il suffit de simuler ce mode de fonctionnement pour protéger les Leds. Ainsi en bloquant électroniquement les courants d’alimentations des Leds lorsqu’elles sont trop sollicitées, SGM simule avec brio le fonctionnement d’un « vrai » strob tout en réduisant fortement le poids, les dimensions, la complexité et les coûts de son produit !

Les 3 segments contrôlables indépendamment, façon passage piéton.

Les 3 segments contrôlables indépendamment, façon passage piéton.

Cela compris, je commence à piloter l’engin. J’augmente les 3 paramètres d’intensité de chaque segment au maximum et augmente le dimmer général. Un simple flash se produit si la vitesse du strobe est nulle, me permettant de déclencher manuellement des impulsions avec le fader de dimmer général. Le résultat est bluffant ! Le flash blanc est pur, pas trop blafard, couvrant une large surface sans problème. Si en mode aveuglant on perd la fameuse empreinte rétinienne horizontale en crayon des lampes Xénon, en projection on s’approche suffisamment d’un stroboscope standard pour ne plus vraiment faire la différence à l’œil.

Sorti du carton avec sa notice, son câble d’alim, sa platine alu et ses vis de fixation.

Sorti du carton avec sa notice, son câble d’alim, sa platine alu et ses vis de fixation.

Je règle la vitesse de 0,5 à 25 Hz sans soucis, la durée d’éblouissement peut, elle, varier de 0 à 650 ms. Tout répond parfaitement à l’exception du dimmer général, pas dès plus précis, mais vu l’utilisation de ce type d’appareil, cela n’est pas vraiment dommageable. Lorsque l’on augmente de trop la durée des flashes, l’électronique limite automatiquement l’intensité, en lui appliquant une courbe similaire à celle d’un stroboscope à lampe. En poussant le projecteur à ses limites, par exemple des effets « blinder » rapprochés, je m’aperçois d’une limitation de l’intensité générale si je n’observe pas un délai d’une quinzaine de secondes entre deux flashes continus de plus de 3 secondes. Là encore c’est une copie parfaite du fonctionnement d’un stroboscope commun soumis au même régime. A la différence près que les radiateurs du X-5 atteignent rapidement les 55° Celsius, mais pas de quoi se brûler néanmoins. La séparation en 3 zones est plus anecdotique, à moins d’aligner une grande quantité de machines, surtout qu’il n’existe pas pour le moment d’effet aléatoire sur ces 3 zones. Enfin je retrouve dans le paramètre effets les courbes archi-connues de « ramping », aléatoire, « lighting » et « spike ». Les valeurs de chaque paramètre du stroboscope de SGM sont à ce point identique à celles de notre atomique préféré qu’on pourrait remplacer son kit de strob de tournée sans pratiquement toucher à la console lumière ! Bien sûr la puissance lumineuse du X-5 est encore légèrement en retrait pour le moment, il lui manque l’aura dorée et l’effet si particulier de la lampe Xénon. Certains pourront même regretter le léger bruit de cigale des très vieux stroboscopes où encore trouver trop « High-tech » l’impressionnante matrice de led dans des kits traditionnels, mais ce remake d’un standard de l’éclairage scénique est vraiment abouti.

Conclusion

Alors à 1750€ HT (prix liste), mais avec de réelles économies de lampe et de fonctionnement et pour des effets très similaires à ceux d’un stroboscope classique, j’imagine qu’un certain nombre de prestataires s’intéresseront à ce stroboscope ultra-moderne. Si son petit frère, le XC-5, fonctionnant en trichromie s’avère aussi percutant, cela marquera vraiment le retour du « parrain » Peter Johansen dans les affaires, pour le plus grand bien de SGM et des fous furieux du flash que nous sommes tous un peu derrière notre console.

mesures X5

 

Roland Ethernet Audio Communication

REAC : le réseau audionumérique sans peine !

Le réseau REAC est configuré à distance par la console M-480.

Le réseau REAC est configuré à distance par la console M-480.

Parmi les motivations qui mènent à l’acquisition d’un réseau audionumérique, la plus fréquente est la nécessité d’un câblage de multiples canaux entre un petit nombre de destinations immuables. Par exemple, entre la scène et la console. Il n’est donc peut-être pas indispensable, dans la majorité des cas, de faire appel aux systèmes de réseau omnipotents, qui nécessitent expertise pointue et administration lourde. REAC de Roland est une solution à ce cruel dilemme.

La récente console M-480 exploite et pilote le réseau REAC.

La récente console M-480 exploite et pilote le réseau REAC.

L’un des objectifs les plus fréquents poursuivis lors de la mise au point de réseaux audio réside dans la volonté de simplifier le câblage. En effet, on connaît les gros câbles multipaires (« snakes ») qui véhiculent des multitudes de signaux entre les consoles, les scènes, les systèmes de diffusion, les enregistreurs, etc. Ceux-ci sont lourds, encombrants, sujets à des faiblesses de fiabilité, et leur raccordement peut être fastidieux, chaque extrémité étant reliée à une boîte où le câble est « éclaté » en paires simples entre ses différentes origines et destinations. Or en informatique, on dispose de câbles à paires torsadées légers et souples qui véhiculent un débit binaire important (10, 100, 1 000 Mbits/s), théoriquement suffisant pour acheminer un nombre important de canaux audio, même codés sous le format le plus « gourmand », exploitant les protocoles Ethernet et IP. L’envie est grande d’utiliser ce type de câble qui a, par surcroît, l’avantage d’un prix extrêmement modique !

Un autre inconvénient des multipaires traditionnels est le manque de souplesse. Changer le câblage (le routage des signaux) requiert une intervention manuelle, pas toujours facile si l’installation ou le système mobile n’est pas vraiment prévu pour, avec un bon repérage des connexions, ou l’insertion systématique de grilles de commutation aux emplacements stratégiques. A priori, un réseau numérique devrait permettre une grande souplesse, le routage devant se traduire par des processus d’adressage dynamique, nativement pris en compte par les systèmes de réseau.

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Enfin, si on arrive à unifier tout le câblage audio, on pense aussi qu’il devrait être facile de disposer d’un peu de débit supplémentaire pour transmettre diverses informations relatives à l’état du système ou des éléments qui le composent : présence/absence de signal, signalisation de défauts, commandes de gain et divers réglages, etc., voire des commandes d’éclairage.

La plupart des solutions existantes imposent des réseaux dédiés à l’audio, c’est-à-dire qu’ils peuvent utiliser du matériel standard de l’informatique mais le réseau ainsi constitué ne peut ou ne doit véhiculer que les signaux audio et leurs accessoires, à l’exclusion de tout trafic d’une autre nature ou origine. Il est exclu de partager ce type de réseau avec des applications non-audio (par exemple de type intranet).

Du plus spécifique au plus standard…

L’idée étant posée, un des problèmes les plus cruciaux est d’assurer la fonction de transmission audio dans de bonnes conditions, c’est-à-dire d’une part avec une qualité suffisante et d’autre part avec un temps de transmission (latence) suffisamment bref.

Le premier point, qui fut le premier écueil à la réalisation de réseaux audio sur Ethernet, a d’abord connu des solutions propriétaires.

– CobraNet s’appuie sur une structure et une syntaxe de paquets particulière, compatible avec le protocole Ethernet de niveau 2 (mais pas IP). CobraNet utilise quatre types de paquets différents, dont un particulier destiné aux signaux de synchronisation.

– EtherSound se fonde sur une structure de trame particulière, synchronisée avec l’horloge d’échantillonnage, contenant l’ensemble des informations : les échantillons audio et quelques informations annexes, y compris les données nécessaires à la synchronisation, et une topologie en chaîne ou en anneau.

– Dante utilise des paquets IP standards, associés à un système de gestion des trafics prioritaires, plus récemment normalisé par le W3C (consortium chargé de la standardisation des protocoles Internet), et se complète d’un protocole de transmission de signaux de synchronisation de haute précision, lui aussi normalisé. Les réseaux Dante sont théoriquement capables d’accueillir tout type de trafic, la gestion de priorité assurant une transmission correcte du signal audio et de la synchronisation quel que soit le trafic concurrent moins prioritaire.

– Enfin, AVB est la dernière évolution qui est, elle, entièrement normalisée au niveau international. Elle peut aussi recevoir de la vidéo. Dante et AVB sont théoriquement interopérables.

Ces diverses versions ont une véritable prétention de système de réseau, c’est-à-dire qu’elles supportent diverses variantes de topologie, un grand nombre de sources et de destinations, un trafic bidirectionnel, et permettent diverses combinaisons de routage des signaux et d’acheminement de commandes et d’informations d’état, sous le contrôle d’un poste d’administration (ordinateur) connecté à un endroit du réseau au gré de l’utilisateur. Elles peuvent s’avérer délicates à mettre en œuvre eu égard aux caractéristiques particulières qu’elles exigent parfois des éléments d’infrastructure (commutateurs, routeurs…) ou à l’obligation d’observer des procédures parfaitement définies pour la configuration et le routage, qui ne sont pas toujours connues des utilisateurs.

Divers systèmes ont une moindre prétention et, de ce fait, sont moins délicats à mettre en œuvre, bien que capables de rendre des services extrêmement appréciables. Ces systèmes se fondent sur le concept de « snake » numérique et sont propriétaires. C’est dans cet esprit qu’a été conçu le réseau REAC (Roland Ethernet Audio Communication) de Roland.

Qualité audio et simplicité avant tout

Initialement, REAC a été conçu comme un « snake », c’est-à-dire qu’il réunissait un boîtier de scène à une console. Strict remplacement du multipaire analogique, il a été conçu pour une qualité audio optimale (40 canaux sur 24 bits à 96 kHz avec une latence très faible) et une seule topologie était admise : le point à point. Il n’était pas question de réseau (donc rien à voir avec les possibilités immenses des CobraNet, EtherSound et consorts), la cohabitation avec d’autres sortes de trafics n’est même pas à l’ordre du jour, mais la contrepartie est de taille : la configuration est immédiate ! Pas besoin d’ordinateur, de considération complexes et de prise de tête, ça marche tout seul et immédiatement, comme un multipaire analogique qui n’aurait pas de faux contacts.

Ultérieurement la topologie a un peu évolué grâce à des « splitters intelligents » (seul le câble est standard, il n’est pas question d ‘utiliser des commutateurs et routeurs issus directement du monde informatique). Ainsi, la topologie admise est une étoile dont le nœud est la console.

Historique, évolution et produits

Le développement du REAC a été amorcé en 1999, par la création du système incluant le mixage et le boîtier de scène VM7200.

A l’origine du REAC, le système VM 7200 intégrait la console et le boitier de scène

A l’origine du REAC, le système VM 7200 intégrait la console et le boitier de scène

Sur ces acquis, Roland Corp. a commencé le développement d’un nouveau système de réseau, qui s’est étendu sur 4 années.
En 2005, le premier produit incorporant cette technologie était lancé, il s’agissait du système de multipaire numérique S4000. Ce système ne comportait à l’époque que 3 éléments : un boîtier de scène modulaire à cartes (le S4000S-3208, avec 32 entrées micro/ligne et 8 sorties ligne, le tout en XLR), un boîtier console d’entrée/sortie niveau ligne (S4000H, 32 sorties et 8 entrées niveau ligne, connectique sub-d25) et une télécommande (S4000R).
Le S4000S-3208 et le S4000H sont reliés par un câble cat 5 croisé, le niveau des gains d’entrée et le PAD sont fixés grâce à la télécommande connectée à l’un des boîtiers sur le port remote RS232. De plus, chaque boîtier dispose de 10 mémoires de niveau de gain. La configuration du ”réseau” s’effectue automatiquement, sans nécessiter un PC pour administrer quoi que ce soit, la connexion se faisant en point à point. Le réseau permet le transport bidirectionnel de 40 canaux, en 24bits/96kHz. La latence moyenne mesurée est de 0.375ms.

Le boîtier de scène (« stage box ») de génération plus récente, S-1608.

Le boîtier de scène (« stage box ») de génération plus récente, S-1608.

Le succès étant au rendez-vous (notamment aux USA et au Japon mais hélas pas en France), Roland a commencé à développer toute une gamme de produits autour du réseau REAC, début 2007, à commencer par deux nouveaux boîtiers, plus petits et non modulaires, les S1608 et S0816, qui formaient un nouveau petit multipaire numérique meilleur marché (le système S4000 coûte environ 7500 euros pour environ 3500 euros pour le petit). Puis vinrent très rapidement la console numérique M-400 (2007) et les retours de scène personnels M-48 (fin 2008).

Le mélangeur personnel M-48 connecté au réseau REAC permet à chaque musicien/chanteur sur scène de se fabriquer son propre mélange de retour. Il offre ainsi un confort exceptionnel que ne permettrait pas une grosse console de retours contrôlée par un opérateur distant.

Le mélangeur personnel M-48 connecté au réseau REAC permet à chaque musicien/chanteur sur scène de se fabriquer son propre mélange de retour. Il offre ainsi un confort exceptionnel que ne permettrait pas une grosse console de retours contrôlée par un opérateur distant.

En 2009 apparaissent la console M-380, ainsi qu’un nouveau multipaire numérique S08-S08 (autoalimenté par le réseau, et intégrant 2 DI) avec un splitter de réseau intelligent S4000M (qui offre la possibilité de patcher les entrées /sorties des boîtiers entre elles, et/ou de former 4 sous réseaux, et qui alimente en courant les boîtiers S0808). Puis vinrent la passerelle Madi S-MADI, qui ouvre le réseau au protocole MADI et donc à des consoles de constructeurs tiers, ainsi que la troisième console de la gamme, la M-300, en 2010
Fin 2011 arrivaient la console M-480 qui remplacera à terme la M-400, et l’enregistreur multipiste 48 voies, le R-1000 (ces deux produits étant cascadables pour atteindre 96 voies d’entrées ou d’enregistrement).

L’interface REAC-MADI S-MADI, qui ouvre le REAC aux systèmes de constructeurs tiers, et le « snake » numérique S4000D

L’interface REAC-MADI S-MADI, qui ouvre le REAC aux systèmes de constructeurs tiers, et le « snake » numérique S4000D

Tous ces produits se connectent et communiquent entre eux via le protocole REAC. La topologie est en étoile, dont le cœur est la console, s’il n’est pas utilisé en simple multipaire numérique. Une console peut accepter 8 boîtiers d’entrée/sortie via les splitters intelligents S4000-M, qui génèrent chacun 4 sous réseaux, plus jusqu’à 99 mixeurs personnels M-48, sans parler des splitters, qui permettent de répéter des entrées ou des sorties. Les boîtiers de scène et la console communiquent entre eux de façon autonome, sans avoir à gérer d’adressage IP, ou de flux montant ou descendant, ce qui en fait un réseau « plug & play »

Le Roland R1000

Le Roland R1000, enregistreur 48 pistes, basé sur le REAC, se connecte aussi à toute console numérique dotée d’une sortie Madi, via le convertisseur Roland S-Madi.

Conclusion

Comparé à ses concurrents comme le Dante ou EtherSound, qui nécessitent impérativement un minimum d’administration, un PC, et le respect scrupuleux d’une procédure bien définie pour avoir des chances de fonctionner, REAC se révèle puissant car opérationnel immédiatement. Cependant, pour des utilisateurs aguerris, les réseaux EtherSound et Dante ont une souplesse supérieure qui permet de résoudre les problèmes les plus complexes.
Ce qu’a cherché à développer Roland, c’est plutôt une solution répondant avec une grande simplicité à la majeure partie des cas que l’on trouve aujourd’hui sur le terrain. Pas besoin de faire de stage de formation dédié au seul réseau, ni de maitriser un outil informatique supplémentaire pour sa mise en œuvre, ce qui permet aux exploitants de se consacrer pleinement et sans arrière-pensée à leur travail de création. Nombre d’exploitants ou de petites structures redoutent de s’aventurer à des investissements dans les réseaux audionumériques, à cause de leur réputation de complexité, disproportionnée par rapport à leurs tâches quotidiennes.
Roland apporte une solution de boîtiers de scène et d’un système réseau simples, faciles à déployer, sans perte de temps dans sa mise en œuvre et permettant aux exploitants de se consacrer entièrement au mixage, aux balances et à la gestion des artistes ou clients. Aujourd’hui, le système se compose de consoles de mixage, de boîtiers de scène, de retours personnels, d’un enregistreur multipiste, peut piloter ou être piloté par des machines vidéo, et s’est ouvert au reste du monde de l’audio avec la passerelle MADI.
Ces solutions répondent à 90% des besoins du marché, les 10% restant nécessitant un réseau plus structuré, comme EtherSound ou Dante.

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