BIG par Roque Segovia : Un kit surpuissant et invisible

Pour le BIG, Roque Segovia a choisi un kit lumière Ayrton afin d’assurer un flux lumineux à la hauteur des exigences d’un cahier des charges respectueux de l’environnement mais suffisamment puissant pour percher le kit dans le grill de Bercy avec le tout dernier projecteur Ayrton Cobra qui constitue un atout pour maîtriser la consommation sans compromis sur la puissance.

65 000 participants se sont donné rendez-vous à l’Accor Arena, le 6 octobre 2022, pour la huitième édition du Big.

Espace foisonnant, grand-messe de l’entrepreneuriat Français mais également, lieu de réflexion au sens propre comme au figuré, le BIG est un des évènements qui rythme l’année avec un traditionnel discours du PR (comprenez Président de la République ndlr).
D’à-propos, le thème pour 2022 était « Métamorphose ». Ce concept, a pris forme pour la huitième année consécutive grâce à l’imaginaire du scénographe et plasticien Bruno Graziani.

L’équipe lumière.

Pensée avec précision et exigence, la lumière a pris corps avec l’expérience de Roque Segovia et son équipe. En effet, Bruno et Roque travaillent main dans la main depuis le premier Big pour faire évoluer ce projet vers des versions de plus en plus ambitieuses comme celle de cette année.
Avoir un kit assez puissant mais discret pour le cacher à 23 m dans le grill de Bercy en restant le plus possible raisonnable en consommation électrique.

Bruno Graziani, un scénographe de talent

Donnez-lui un mot et il créé un espace. Bruno Graziani, plasticien de grand talent redouble d’ingéniosité pour l’édition 2022 du BIG. Avec Roque ils travaillent de concert pour atteindre des objectifs toujours plus ambitieux en termes de scénographie.

Roque Segovia : « Sur la base du décor que Bruno me fournit, je veille à intégrer les projecteurs afin qu’ils soient le moins visibles possible. Le client ayant validé des roughs et donc finalement acheté un concept, implicitement cela signifie qu’il y a très peu, voir pas de marge de manœuvre pour des changements. Je travaille avec Bruno depuis une dizaine d’années environ. On s’est d’ailleurs rencontré sur le Big n°1 et je suis présent depuis le début à une exception près. »

SLU : Vous lui faites des propositions de matériel aussi ?

Roque Segovia : On lui montre globalement le rendu et lui nous donne son go sauf s’il a quelque chose d’autre en tête, auquel cas on en discute. Il a une approche de plasticien et essaye souvent de mixer des éléments pour en tirer le meilleur parti. Sur cette édition, par exemple, il a imaginé deux miroirs installés dans les grandes longueurs de Bercy pour que les matières se reflètent les unes dans les autres et se déforment. »

Deux Gigantesque surfaces miroitées habillent les grandes longueurs de Bercy.

Cette année, de gigantesques surfaces miroitées étaient installées le long des gradins pour structurer l’espace et séparer les deux étages. Créant des réflexions en chaîne, les mots écrits en capitales se mélangent et s’associent pour former des combinaisons différentes en fonction de l’axe du regard.
L’effet est superbe et Roque le souligne avec finesse « nous les avons éclairés de face principalement pour les faire ressortir mais tout en veillant à dissimuler les kits car on ne pouvait rien avoir en accroche devant ces miroirs. On était donc soit au-dessus, soit en dessous. » Un véritable challenge notamment pour éclairer les deux plateau TV installés dans l’espace « Village »

Le Concept du BIG et sa « Métamorphose » verte

L’événement se divise en deux zones différentes : D’un côté le Bang, sorte de « Gong show », où des invités se succèdent toutes les 7 minutes pour partager une réflexion, une idée ou un objectif avec le public. La scène du Bang est mise en relief par une gigantesque structure de lumière surnommée « Arbre de vie ».
Cet arbre est composé de murs de leds prolongés et animés par des têtes automatisées installées sur des cerces de structure concentriques. L’imposant assemblage permet de créer une séparation franche avec de l’autre côté une zone appelée « Village » (au rez-de-chaussée) et deux plateformes (au premier étage).

Le « Village » est constitué de quatre dômes transparents permettant d’accueillir des invités interrogés sur des thématiques, regroupées selon un code couleur : Bleu pour la « French Fab », Rose pour « Région », Orange pour « Créa » et vert pour la bien nommée « Bulle verte ». De plus, deux plateaux TV, dont un en forme de Vinyle géant, accueillent différents directs destinés soit à une diffusion télé ou du streaming sur le site Internet de l’événement.

Depuis les gradins, on est tout de suite frappé par la cohérence d’un ensemble qui pourrait rappeler une ruche. Les espaces sont intégrés les uns aux autres mais fonctionnent aussi de manière indépendante. Entre ces espaces, le public butine l’info et les rencontres, monte dans les étages pour accéder aux plateformes latérales puis redescend vers les rendez-vous « one-to-one » de l’espace patinoire pour briser la glace.

Roque explique que si cette année Le thème « Métamorphose » est de rigueur, la démarche de concevoir des kits plus économes en énergie est née il y a 4 ou 5 ans déjà, comme une des priorités de la BPI. Le cahier des charges amènera l’éclairage à basculer vers le tout Led dès 2021, preuve que les utilisateurs tout comme les fabricants sont les acteurs clés de la transition énergétique à venir.
Avec les exigences liées aux climat, l’équipe aux commandes de l’évènement BIG reste donc droite dans ses bottes en anticipant les changements à adopter. Pour rappel, en moyenne, un Français produit 9,2 tonnes de CO2 par an. A l’horizon 2050, et selon les accords de Paris, un terrien sera amené à s’aligner sur l’objectif des 2 tonnes équivalent CO2 par an et par personne pour atteindre une balance neutre en carbone.

Bio Roque Segovia

Roque Segovia, Éclairagiste du BIG.

Précis, méticuleux et avec une envie de partager, quand on lui demande de tracer son parcours, son regard s’allume et on entrevoit milles faisceaux. « J’ai eu plusieurs périodes. Une très musicale où j’éclairais des groupes comme Little bob story avec qui j’ai commencé, les Starshooter, les Téléphone, les Trust… c’est à dire des artistes francophones.

Et puis j’ai fait de la direction photo sur des émissions de télévision pour Morgan Production. C’est comme ça que je me suis retrouvé à travailler pour Jean-Louis Foulquier et sur diverses émissions comme « Cap’tain Café ». Les émissions avaient toujours trait à la musique, ce qui m’intéressait le plus.

Et de fil en aiguille, j’ai eu l’occasion de travailler avec des talents comme IAM, M et d’autres, qui jouaient sur le plateau. J’ai vraiment aimé cette période. Les évènements se sont succédé et je suis arrivé à Bercy comme aujourd’hui où je conçois de l’éclairage pour des projets très différents. Le seul point commun de toutes ces périodes reste les rencontres que j’apprécie par-dessus tout dans mon métier. »


Choix d’un kit lumière adapté au Design

Novelty, prestataire français, signe la prestation de l’évènement. Pour le kit lumière, Roque spécifie près de 520 appareils parmi lesquels 20 x Ayrton Cobra. Un appareil à source laser de 260 W, qui, pour rappel, produit 6 176 000 lux à 5 m, un angle de 0,6°, 33 kg, IP65, une rotation continue pan tilt et des faisceaux qui tranchent malgré une forte luminosité ambiante.

L’arbre de vie

Le Cobra fait le pourtour de Bercy et orne « l’Arbre de vie » accompagné des Huracan-LT, des Huracan Profile et des Mistral-TC

Du point de vue des grosses nouveautés, on est estomaqué par la puissance des faisceaux des 20 x Ayrton Cobra, 40 x Huracan LT et 49 x Huracan Profile installés sur le pourtour de Bercy et au sommet de l’arbre de vie. Roque résume « Ce kit très lumineux est nécessaire car la luminosité dans Bercy est très forte du fait des écrans, donc pour rivaliser il n’y a pas tellement de choix.

Les Ayrton Huracan prolongent l’arbre de vie au sol et s’animent pour marquer l’arrivée les invités qui se succèdent sur la petite scène du Bang.

Les projecteurs les plus puissants, les Huracan et les Cobra, sont littéralement à 23 ou à 19 mètres. Et au fur et à mesure que l’on descend jusqu’à 4,5 m j’utilise des sources comme les Mistral.»

Le Mistral, un Spot compact doté d’un moteur leds de 300 W, avec zoom 7-53°, trichromie, CTO Progressif, roue de couleurs, 2 roues de gobos, frost et une roue d’animation.

Le Bang, est prévu comme un amphithéâtre. « Cette structure nommée « Arbre de vie est repensée tous les ans. Cette année elle est composée de six cerces dont deux qui reprennent les écrans en haut et en bas et quatre dédiées aux projecteurs.
Cette installation a déterminé l’emplacements des appareils mais Bruno a un talent fou et c’est très facile de s’adapter à ses scénographies car quand il conçoit, il pense déjà au rendu de lumière général, ce qui est un avantage. »

Les Ayrton Cobras sont en bonne place sur le kit du BIG 8.

SLU : Comment as-tu utilisé les Ayrton Cobra de ton kit ?

Roque Segovia : Les rideaux de Bercy étaient descendus sur les gradins et travaillés en gobos. Ça permettait de mettre en valeur les faisceaux Cobra qui se découpaient bien sur ce support noir qui caractérise le haut de Bercy.
On avait d’ailleurs déterminé un axe de travail dans la salle pour créer un mouvement. Les projos jouent dans un sens pour venir vers le Bang puis dans un autre, pour aller vers le village. »

SLU : As-tu eu des soucis liés au recul nécessaire pour utiliser ces machines ?

Roque Segovia : Pour créer cet effet, j’ai utilisé des Cobra et des Huracan. Là où ils étaient placés, je n’avais pas de soucis, car c’était complètement dégagé en hauteur. Je les ai aussi utilisés dans « l’arbre de vie » mais on ne voyait pas bien les faisceaux du fait de la luminosité de tous les écrans.
Le parti pris à cet endroit était surtout d’habiller le sol avec des effets tournant. Cela permettait de prolonger l’arbre en suggérant ses racines avec des gobos qui font de la matière et donc donner de l’ampleur à la scène qui elle était toute petite.

Le kit installé tout autour de la scène joue dans un sens puis dans un autre en fonction des temps forts.

SLU : Et les Huracan Profile et LT ?

Roque Segovia : Ils étaient installés sur les cerces. Certains servaient à éclairer des éléments de décors au sol et sur les côtés, toujours sur le même mode. J’ai aussi accroché des Huracan sur les croix de Bercy et sur le grill du quatre faces (le cube d’écrans central de l’Accor Arena ndlr), pour aller chercher le détail de tout ce qui était en bas et donc remettre de la profondeur de champ sur les miroirs et la signalétique.


La puissance des Ayrton Huracan permet d’aller chercher les détails de la signalétique depuis le grill de Bercy à 23 m de distance afin de rester discrets.

Les 89 Huracan (40 Huracan-LT et 49 Huracan Profile) ont clairement tapé dans l’œil de l’éclairagiste qui ne tarit pas d’éloge à leur sujet. « L’Huracan est une très belle réussite. Il a une grosse puissance lumineuse certes mais du point de vue de la colorimétrie, des détails sur les bains des couleurs, il fait la différence et il a clairement ma préférence. »

Sur la mégastructure de panneaux à Leds et de têtes automatisées, les Huracan LT et Profile sont en bonne place accompagnés de leur petit frère le Mistral-TC.

« Les Huracan sont utilisés pour les contre-jours public, l’habillage sur les côtés, l’habillage autour de la scène et sur la scène dans les niveaux hauts avec les Cobra et dans les niveaux bas, il y a des Mistral. Mais l’intérêt de l’arbre de vie, ce sont les Poseidon. »


Les CLF Lighting Poseidon pour un effet inédit

Le CLF Lighting Poséidon est également de la partie pour un effet qui plait particulièrement à Roque.

CLF Lighting Poseidon

SLU : Comment as-tu découvert cet appareil?

Roque Segovia : Le Poseidon, est un projecteur que j’avais utilisé pour la première fois au festival Interceltique pour de l’ambiance. Quand ils changent de couleur cela donne un effet d’horloge qui est intéressant.
J’ai aussi été agréablement surpris par la puissance de ces sources qui permettaient d’avoir un halo lumineux à l’intérieur de l’arbre tout en sachant que c’était compliqué parce que cette installation est par essence très lumineuse.
J’ai donc essayé de marquer surtout le dessus des cerces et de travailler en réflexion en envoyant très fort là-haut même si ce n’est pas aussi impactant que je l’aurais souhaité. C’est aussi pour ça qu’on a marqué un tout petit peu l’arrière des écrans pour avoir une sensation de « matière » à l’intérieur de l’arbre. »



Des modèles de dalles Led Outdoor, Indoor et Corner composent cette structure fournie par le prestataire MVision.

Les panneaux de Leds ont été fournis par Mvision, prestaire en activité depuis 2013 et basé à Longjumeau. La structure comporte trois types d’écrans.
Ceux dit de plein jour pour les parties hautes, des écrans indoor pour les parties basses et des modèles dit « corner » pour constituer les assises angulées mais sans bord sur les panneaux.

Nicolas Roques, Superviseur Led : Le projet présentait différentes demandes notamment par rapport aux reprises caméra. Les murs du haut sont éloignés du public et donc sans nécessité d’avoir beaucoup de détails.
Cependant, en bas, il y a les fonds de gros plan ce qui nous oblige à descendre en valeur de pitch pour pouvoir conserver du détail et avoir quelque chose de joli. Il y a donc une valeur de pitch qui est du 2,6 mm en bas et du 5 mm en haut. Les 1500 dalles du haut ont aussi la possibilité d’être plus puissantes.


L’équipe d’MVision aux commandes de la superbe structure d’écrans Led. (De gauche à droite) Renaud Gindre, Hugues Lemaire, Nicolas Roques.

SLU : Comment avez-vous géré la dynamique lumineuse du plateau par rapport à la captation.

Renaud Gindre, Directeur Technique Vidéo : Il faut trouver le juste milieu pour avoir quelque chose qui reste joli à voir mais ne dégrade pas l’ambiance lumineuse qui est définie par le directeur photo.
Notamment en ce qui concerne les panneaux du haut qui ne doivent pas perturber la lumière des espaces situés à l’étage.

C’est donc important d’avoir un processeur qui ne dégrade pas les signaux pour que les panneaux aient suffisamment de dynamique et donc des niveaux de gris intéressant. Ici nous utilisons des MCTRL4K de Novastar.


Mais l’éclairage ne s’arrête pas à cette structure et tout est dans le détail. Baladons-nous dans « le village ».

Les différents espaces du Village

Les Bulles du village prennent les couleurs des Oxo Pixyline 150.

Les dômes colorés

Sous les dômes, installées au sol, des barres Oxo Pixyline 150 éclairent l’intérieur des montants et rayonnent à l’extérieur.
La matière étant transparente, cela donnait une couleur globale très pétillante et acidulée à ces bulles.

Roque souligne « Cela donnait l’impression que c’était de la face alors qu’en réalité on était en contre-plongée et en réflexion. Cela dit, ces tentes assurent aussi une isolation phonique. » Les différents débats pouvaient donc se dérouler sans nuisances.


Pour une jolie face, des Arri L5-C complètent l’éclairage depuis le sommet de la structure des bulles.


Deux plateau Tv : L’Ampli et L’Antenne

Direct et interviewes se succèdent sur le plateau TV central prénommé « Ampli ». Pour assurer la face, Roque spécifie des Arri Skypanel S30C et S60C. « C’est ce que j’utilise depuis pas mal de temps et c’est un projecteur qui plait beaucoup sur les plateaux TV car il a une lumière cohérente, c’est-à-dire à la fois douce et assez pêchue pour pouvoir enregistrer une image qui peut être compressée ou pas selon les besoins.
Sur ce type d’utilisation, pour moi c’est une évidence. Et idem, pour créer une ambiance et éclairer de grandes zones avec une certaine intensité, que ce soit le S60, le S120, etc…, c’est très efficace. »

La responsabilité des plateaux TV du Village et des plateformes était confiée à deux de ses assistants : Adrien Chatain, et Quentin Douriez. Ces techniciens mobiles pouvaient assurer un relais direct avec la « real » via deux consoles cachées dans le décor. Ces points d’accès rapides permettaient des ajustements à la volée pilotés par Roque via les retours de la régie située en haut de Bercy.
Des Portman Mantis sont également de la partie. « Sur l’Ampli, je travaille avec Sophie Rajzman avec qui je collabore depuis très longtemps et de manière régulière, que ce soit sur des conventions ou des plateaux TV. Les arrière-plans évoluent eux aussi. On a déjà utilisé les Robe Patt, les Portman Hexaline et cette année, j’ai choisi le nouveau Portman Mantis.

Portman Mantis et Arri Skypanel S30C et S60C sur le plateau TV appelé “Amplis” qui a la particularité de tourner sur lui-même.

Il m’a plu car c’est une source led que l’on peut traiter en chaud ou en froid avec ses paraboles contrôlables indépendamment. Je trouvais que ça marchait bien avec ce plateau dont la déco évoque le thème « musical ».
Les interviewés sont installés sur des amplis guitare et le sol est un disque géant qui tourne sur lui-même. Les Portman Mantis et leur look un peu rock et moderne s’y prêtaient donc bien. De plus ils ont à peine un an et donc sont encore assez frais. »


Un deuxième plateau appelé L’Antenne sert à accueillir les directs de différentes chaînes d’info en continu.

SLU : Comment avez-vous géré ce mini studio partagé par plusieurs chaînes ?

Roque Segovia : Ça été un peu compliqué car ils ont décidé, et peut être avec raison, qu’il fallait tourner le sens du plateau pour que les intervenant soient dos à la salle. Leur face s’est donc retrouvée très en bûche par rapport à ce qu’on avait prévu. Même si on utilisait des Arri Skypanel S30, ils ont été obligés de re-rentrer vers la zone centrale pour atténuer cet effet.

Le changement de position du plateau a nécessité quelques ajustements de dernière minute pour éviter des sources en position de plongée totale.

C’est un des points que nous allons débriefer pour l’année prochaine. En lumière on va surement essayer d’aller chercher encore plus loin le plateau pour que ce cas de figure ne se reproduise pas.» L’espace est dense mais finalement bien compartimenté et donc fonctionnel et très lisible pour les visiteurs.

Plusieurs éléments lumineux viennent compléter l’éclairage comme les coqs, les ballons AirStar et le Show de lancement. Deux machines à brouillard DF 50 Reel EFX nécessaires au show d’ouverture, fonctionnaient en continu pour donner un peu de matière. Après 9h du matin l’animation du Bang prend le relais pour une succession de prises de parole, le rythme étant marqué par une mise en mouvement des lumières.

Roque Segovia : Pour les coqs, on a fait faire des gobos spécifiques pour le recto et le verso. avec donc un projecteur de face et un de contre. On retravaille ainsi la couleur pour donner un peu plus de niveau.

Les Ballons lumineux du français Airstar et des coqs, symbole de l’entrepreneuriat français, complètent la scénographie par touches lumineuses.

SLU : Vous gardez le contrôle sur ces éléments ?

Roque Segovia : Oui, on est obligé car le matin on envoie un show qui marque le début du BIG et on fait le noir dans Bercy. Maxime Raffin se bat avec moi pour tout éteindre mais ce n’est pas toujours évident (rire). »


Le Show de lancement


Après chaque évènement un débrief à lieu pour évoquer les possibles améliorations. Question Lumière, Roque Segovia sourit « on était assez proche de l’idée de base donc le bilan est très positif ». En lumière et surtout sur des événements foisonnants comme le BIG, tout est dans le détail. Un projecteur qui bouge peut laisser place à une zone sous éclairée ou bien gêner un spectateur qui aurait le faisceau dans l’œil.

Les équipes doivent donc rester attentives mais aussi jouer avec les contraintes de temps et le résultat est là ! L’éclairage superbe et l’équipe heureuse. Roque Segovia et Bruno Graziani sont déjà tournés vers l’année prochaine de cet événement « fil rouge » dans leur emploi du temps.

Plus d’infos sur :

– l’Ayrton Cobra
– l’Huracan-LT
– Les appareils Ayrton
– Les Appareils CLF Lighting
– MVision
– La BPI

Plan de feu

 

Crédits -

Texte et Photos : Allison Cussigh - vidéo : Roque Segovia

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