Clay Paky sur la scene de Dirty Dancing avec Valerio Tiberi

This paper is available in English too

Comédie à grand succès, Dirty Dancing, semble garder tous ses charmes. En particulier, avec son adaptation fidèle au théâtre, qui permet, dans un spectacle vivant, de revivre toute l’émotion et la magie du film, elle continue à divertir et faire vibrer aussi bien les jeunes générations que les plus anciennes.
Depuis l’année 2004, qui a vu sa première mondiale, Dirty Dancing, l’histoire classique sur scène, s’est jouée à guichets fermés durant des mois dans ses différentes versions internationales.

Clay Paky sur scène Dirty Dancing

Photo : © Vito Renò

En collaboration avec La Contrada – Teatro Stabile di Trieste, Wizard Productions a acquis auprès de l’auteur du film, Eleanor Bergstein, les droits exclusifs de représentation de la version originale pour l’Italie. Comme à son habitude, l’auteure américaine a assisté l’équipe italienne lors du casting, pour que le spectacle présente les mêmes caractéristiques que l’original dans toutes les parties du monde où il est présenté.

Photo : © Vito Renò

Photo : © Vito Renò

C’est un orchestre de huit exécutants qui joue en direct la fameuse musique du film, dont les rythmes irrésistibles et communicatifs transportent et font danser toute la salle. Dans l’adaptation italienne, seuls les dialogues sont traduits, alors que les chansons sont chantées en version originale.

Beaucoup plus spectaculaire, cette version a été enrichie des chorégraphies de Gillian Bruce et des impressionnants décors créés par Roberto Comotti, professeur émérite de l’Académie de Brera, comme nous l’explique le concepteur lumières Valerio Tiberi : « Federico Bellone a été nommé metteur en scène du spectacle et je vous assure que l’adaptation est totalement fidèle au film en ce qui concerne l’aspect visuel servi par des éclairages purement cinématographiques.
Ce sont presque uniquement des automatiques Clay Paky que j’ai demandés aux producteurs. : 26 Alpha Profile 1500, 6 Alpha Wash 1500 et 14 Alpha Wash Halo 1200. Je les utilise parallèlement avec l’éclairage de scène conventionnel ».

Clay Paky sur scène Dirty Dancing

Photo : © Vito Renò

A la question, comment avez-vous mis en place votre conception d’éclairage ?, Valerio Tiberi répond : « Je l’ai construite en partant de la scénographie et des contraintes provenant des espaces où il fallait de la lumière, et j’ai suivi les indications du scénario et les directives du metteur en scène.

Photo : © Vito Renò

Photo : © Vito Renò

Le projet visait essentiellement à s’efforcer de reproduire autant que possible le film au public, à partir d’une scène totalement réaliste : le club, les arbres, la forêt, la terrasse ronde sur le lac et le belvédère, tout cela étant d’un style authentique : pas de surréalisme, de modernisme ou de bizarrerie.

Le choix des projecteurs s’est fait principalement sur la qualité de leur lumière et leur puissance. Il me fallait beaucoup de lumière et j’ai dû travailler beaucoup sur les contrastes. Il fallait même que certaines scènes apparaissent comme surexposées.
Pour les scènes musicales, comme dans la salle de danse du club, par exemple, je devais recréer la qualité de lumière d’un spectacle des années 80 avec une succession de couleurs saturées.


Photo : © Vito Renò

Photo : © Vito Renò

J’ai choisi les projecteurs en fonction de leurs caractéristiques, en particulier les Profile 1500 et Wash 1500.
J’ai utilisé les Wash 1500 principalement comme lumière de fond, pour recréer des ambiances, un peu, comme s’il s’agissait de la lumière du soleil. Ils sont très puissants, produisent une belle lumière et on peut jouer sur la température de couleur.

D’un autre côté, les halogènes, que j’affectionne particulièrement, procurent tous les tons pastel qui composent l’atmosphère des différentes scènes et suivent les personnages sur tout le spectacle. Malheureusement, il y a de moins en moins d’halogènes disponibles chez Clay Paky. Plus les plans du metteur en scène et les contraintes scéniques se précisaient, plus le projet d’éclairage se précisait sur le papier, ainsi que les rôles que je devrais assigner aux différents projecteurs, leurs mouvements et les enchaînements nécessaires. Cela comprenait la figuration du temps qui s’écoule (du midi au soir et au coucher du soleil) et le calage temporel du scénario.

Clay Paky sur scène Dirty Dancing

Photo : © Vito Renò

Je dois dire que ce parc de projecteurs Clay Paky nous a donné un sacré coup de main au cours des répétitions, pour transformer le projet initial en réalisation définitive sur scène avec tous les décors et l’espace envahi par les acteurs.

Pour plus d’informations, consulter www.Dimatec.net et www.claypaky

 

Laisser un commentaire