ETC + EDM : quand deux acronymes se conjuguent

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EDM, pour « Electronic Dance Music », l’enfant naturel du disco, de la techno, de la house et du reggae, né vers la fin des années quatre-vingt s’est érigée comme le secteur du business de la musique vivante qui affiche la plus forte croissance. Elle perdurera encore bien longtemps après que les Eagles et Fleetwood Mac aient bouclé leur tournée d’adieu…
Mais que vient donc faire ETC dans ce mélange qui effraie bien des responsables de stades ? Peut-on imaginer quelque chose de plus lointain du domaine douillet des installations de salles qui parsèment le monde ?
La réponse est un autre mot de trois lettres : EOS.

Le concert de la plage hantée à l’hôtel Avila Beach Resort en Californie. L’éclairage était piloté par une Eos Titanium. © Nate Deack

Le concert de la plage hantée à l’hôtel Avila Beach Resort en Californie. L’éclairage était piloté par une Eos Titanium. © Nate Deack

L’EDM peut prendre l’apparence d’une succession de clignotements désordonnés, mais pour une console d’éclairage, elle représente un test d’endurance d’une autre envergure. Quand il n’a pas les moyens de s’offrir le luxe d’un script ou une set liste, le concepteur d’éclairage EDM est obligé de créer une suite interminable de séquences qui collent au feeling de la musique et intensifient les images vidéo spectaculaires qui sont une autre caractéristique du genre.

Tom Schneider, technicien et formateur sur consoles ETC (à Hollywood) conçoit et exploite des spectacles EDM depuis qu’il a été en âge de s’échapper de la maison familiale pour faire des éclairages des raves. Il pense que Eos est l’outil parfait pour cette tâche : « Ce qui distingue vraiment cette console des autres consoles haut de gamme c’est son moteur d’effets. Je peux obtenir tout ce que je peux imaginer ».

Haunted Beach Credit VTL and CLCTV

Haunted Beach Credit VTL and CLCTV

Alors que les festivals EMD américains majeurs suscitent un engouement de plus en plus grand, il y en a des centaines d’autres, organisés à la hâte par-ci par-là et des tournées qui passent dans toutes les villes. Le gros du travail y est fait par des lyres motorisées, mais on utilise aussi des PAR pour aveugler le public et on éclaire souvent les DJs avec des découpes Source Four.

A ce propos, Tom explique : « J’ai rarement vu un spécialiste de l’éclairage sur ces tournées. Le loueur du coin peut composer un assemblage de tout ce dont il dispose pour le budget consenti, et c’est au concepteur de se débrouiller pour le faire fonctionner. C’est pourquoi c’est si important d’avoir une console rapide et polyvalente ». Dans un spectacle avec des cues de tir toutes les huit ou 16 mesures de musique, le concepteur doit mettre en place des transitions chronométrées, des lignes de commandes additives et soustractives complexes pour les lyres motorisées ainsi que des grands changements de couleurs.

Avec trois écrans à dix zones tactiles natives et la capacité d’en piloter trois de plus au travers du TVI, le pupitre Eos Titanium dispose d’une interface tactile rapide qui fonctionne bien pour l’EDM et le rock and roll. Tom ajoute: « C’est la même chose que pour un pianiste de jazz. On ressent ce qui est nécessaire. Je peux utiliser mes séquences prédéfinies, mais je peux aussi improviser ».

Plus d’informations sur les pupitres ETC : www.etcconnect.com.

Crédits - Photos : VTL, CLCTV et Nate Deack 

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