
Je suis passé devant trois fois au Siel avant de me décider à les observer, vu mon peu d’intérêt pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la mécanique (je compare irrémédiablement ces engins pleins d’huile qui te font des mains de bûcheron au doux confort de mes gants de soie de pupitreur). Sauf que pour le coup on est dans l’innovation, et la précision.
Tout d’abord le filin d’acier des pieds standard, permettant grâce à un treuil de régler la hauteur, est ici remplacé par une transmission par crémaillère sur pignon, beaucoup plus fiable et maîtrisable. Plus d’à-coups, plus de blocages, un effort réduit à 7 kg sur la manivelle et zéro entretien.

Le profilé est en aluminium, permettant d’économiser 30% de poids par rapport à un pied en acier. Un niveau à bulle est intégré pour l’azimut. Des repères métriques de hauteur, sous les yeux de l’utilisateur, permettent un réglage précis au centimètre. La manivelle démultiplicatrice est amovible pour ne pas la laisser au contact du public, et les mâts sont autobloquants, ils se sécurisent tout seuls sans goupille.
Parmi les petits plus : une protection des embases, des patins intégrés pour les sols fragiles et des repères de sécurité sur les stabilisateurs.
Le pied de levage Pro5200 regroupe toutes ces innovations, c’est le modèle le plus complet disponible actuellement. Il a décroché une étoile au SIEL 2013.
Ajoutons à cela une gamme complète de pieds de levage, tous à crémaillère, répartis astucieusement en trois séries : la ”Basic” plus économique pour des pieds de levage en fixe, une future gamme ”Rent” tout terrain pour le route, et enfin la ”Pro”, pour les professionnels les plus exigeants.
Les charges admissibles par ces pieds s’échelonnent de 80 à 200 kg, pour des hauteurs de 2,80 à 5 m et, dans tous les cas, une masse inférieure à 50 kg.
Goliath studio est fabriqué en France.