La magie de Alta Lumina aux Gets avec Yamaha

Pour avoir fréquenté à titre personnel Les Gets l’hiver, le fait de retrouver la station envahie de prairies et de fleurs est plus que déroutant et pourtant, épidémie ou pas, on s’y amuse toujours autant et ça dévale les pistes même en plein mois d’août, mais à vélo et déguisé en tortues ninja.

L’entrée d’Alta Lumina en plein jour depuis le terre-plein, éclairé et chauffé l’hiver où l’on attend le top départ et l’ouverture des portes.

Nous arrivons à l’office de tourisme de la station accompagnés de Christian Crolle, le directeur de l’Audio Pro chez Yamaha Music Europe et Pascal Bessenet chargé d’affaires chez Yamaha à la rencontre de Chrystelle Felisaz, l’attaché de presse des Gets, avec qui nous prenons la direction de la toute proche pinède où se trouve l’attraction conçue par Moment Factory fraichement inaugurée.
La présence de Christian et Pascal s’explique par le choix de Moment Factory d’équiper Alta Lumina avec des enceintes, amplis et matrices de la firme aux trois diapasons et de jouer la carte de la finesse du rendu propre à la marque.

Ce tas d’épines et de pâte de bois de plus d’un mètre de diamètre n’est pas un reste du chantier mais bien une fourmilière à ciel ouvert au sein d’Alta Lumina. Après la photo nous avons du nous frotter chaussures et pantalon pour ne pas ramener de fourmis à l’hôtel !

Une fois sur place, on remarque des marques profondes dans les troncs occasionnées par l’exploitation précédente en tant qu’accrobranche de cette magnifique pinède. Il n’en sera rien avec le système de montage choisi par le facteur de rêves québécois.
Nous avons enfin opté pour une visite du site de jour, afin de mieux comprendre comment tout cela fonctionne, mais bien entendu nous avons aussi parcouru l’expérience de nuit.

Autant le dire tout de suite, quelques enceintes, machines à fumée et rares projecteurs mis à part, ce bout de forêt a été particulièrement bien préservé par Moment Factory, fourmilière incluse, et il faut un regard un peu plus expert pour remarquer les gaines qui cachent les liaisons vers les arbres servant de mats pour porter les « fixtures », et les chalets hébergeant les baies techniques. Construits comme de vraies habitations, ils se fondent eux aussi dans le décor.

Le chalet principal situé à l’entrée de l’animation et le seul à être habitable sans être un rack ! Il sert principalement de refuge, de bureau et de stock.

Sur place la visite est menée avec une rare gentillesse par Emeric Dubois, le responsable technique de Alta Lumina, un des 4 techniciens permanents sur site, appuyés par 4 à 5 saisonniers pour accueillir, guider et aider les visiteurs. Il nous a ouvert toutes les portes et répondu le plus possible à nos questions. On le retrouvera le soir même parmi le personnel aidant ça et là les visiteurs se baladant entre les 7 zones disposant chacune d’un style lumineux, d’une ambiance sonore et d’une personnalité propre.

La première requête à laquelle Emeric répond de bon cœur, le fait rire

Installés dans la nacelle du héros virtuel de l’animation où chaque nuit il est possible de se faire tirer le portrait automatiquement, on retrouve de gauche à droite Emeric Dubois le responsable technique de Alta Lumina, Chrystelle Felisaz l’adorable attaché de presse des Gets, Pascal Bessenet chargé d’affaires Yamaha et Christian Crolle le directeur de l’Audio Pro chez Yamaha Music Europe.

SLU : Pourrait-on voir votre local technique et les serveurs au sein de votre grand chalet près de l’entrée ?

Emeric Dubois : Volontiers, mais vous allez être déçus. Il n’y a pas de studio, pas de local technique ou de grandes baies de serveurs. Tout tient dans un iPad pour la commande et le retour infos et dans quelques mini serveurs répartis dans les chalets le long du parcours qui exploitent X-Agora.

SLU : Tu nous expliques X-Agora ?

Emeric Dubois : Il s’agit du soft propriétaire de Moment Factory qui a servi à programmer, délivrer à la demande le show complet Dante, ArtNet et les média vidéo et sert aussi de remote grâce à plusieurs onglets thématiques dans nos tablettes.

Nous partons donc à la recherche des chalets pour découvrir la partie technique. Une première structure plus petite est l’exception qui confirme la règle.

Pas de toit ou de bois mais une baie dissimulée par un filet de camouflage étanche. Climatisée comme les chalets en chaud et froid, elle accueille la base commune comportant la gestion de la rocade en fibre qui véhicule tous les éléments constitutifs de l’animation, et les blocs de remote, de commande lumière, de caméra de surveillance (il y en a 16 sur tout le parcours) et de puissance Yamaha pour les enceintes de la même marque nippone.

Bien cachée même en plein jour, cette baie est absolument invisible durant l’exploitation la nuit. Placée sur une dalle en béton, sa pérennité ne fait aucun doute. Elle remplace l’un des chalets du fait de sa moindre densité de machines. L’excroissance que l’on devine sous le nœud est l’unité de clim et chauffage.

Chacun des chalets est alimentée en tri. Pour cette baie plus simple, il s’agit d’une antenne de fibre et pas de la boucle nous précise Emeric.

Coté pile de la baie étanche avec deux amplis Yamaha XMV4280 à quatre et 8140 à huit canaux, les deux étant en version D comme Dante. Est-ce le charme de la montagne ou la qualité des filtres et la récente mise en route, la quantité de poussière sur les appareils est négligeable.

SLU : Ta tablette est ton seul outil…

Emeric Dubois : Le seul (sourire) On lance le programme chaque soir, on suit son déroulement sur la timeline du show control, on surveille switch par switch l’infrastructure réseau y compris Dante, les températures, les problèmes. Pour les températures on a un capteur dans chaque cabane et un Raspberry qui nous les délivre via X-Agora.

Dès le matin à la mise en route, on peut envoyer par exemple le programme test de l’audio où chaque enceinte reçoit son numéro lu à l’audio et pour ça, un réseau WiFi est présent sur tout le parcours et permet de nous déplacer en gardant la main sur les serveurs.

Protégé des intempéries un Viper NT délivre la fumée qui est ensuite dispersée via la gaine qu’on aperçoit.

J’ai toujours ma tablette avec moi y compris le soir durant l’animation puisqu’on peut aussi régler la puissance de fumée des Viper NT en fonction des l’aérologie et du nombre de personnes sur le circuit.

SLU : Pourquoi y a-t-il ce souffle perceptible ?

Emeric Dubois : Ce n’est pas un mauvais ajustement du gain ou un étage qui souffle mais un bruit blanc qui est généré en permanence et en dehors du programme audio, afin de maintenir en mouvement, aussi faible soit-il, les équipages mobiles. Ça aide à lutter notamment contre le froid. De la même manière l’ensemble des baies reste sous tension H24 pour éviter froid mais aussi rosée le matin.

Un problème de calendrier n’a pas permis de retrouver sur site des responsables de Moment Factory, nous avons donc recueilli leurs réponses les quelques jours qui ont suivi notre reportage sur site, des réponses collégiales à des questions très variées de notre part.

SLU : Peut-on prendre à la lettre votre nom de « fabrique d’instants / moments » pour décrire votre travail ?

Moment Factory : Oui, absolument! À travers nos divers projets, notre objectif est d’insuffler un sentiment d’émerveillement collectif et de connexion. Alors que la technologie nous offre de multiples façons d’interagir à travers nos appareils personnels, le besoin de se rassembler physiquement semble plus vital que jamais.

SLU : Depuis combien de temps créez vous et quelle est la répartition entre créations pérennes et éphémères ?

Moment Factory : Depuis ses débuts en 2001, Moment Factory a créé plus de 450 projets uniques dans le monde dont les parcours nocturnes Lumina.

Gravée comme il se doit dans la pierre, la promesse (tenue) d’Alta Lumina.

SLU : Est-ce vous qui sollicitez les collectivités ou l’inverse ?

Moment Factory : Chaque projet et collaboration est différent, en revanche dans le cas de Alta Lumina, la relation a commencé lorsque la SAGETS¹ nous a contactés à l’hiver 2019 après avoir entendu parler des parcours nocturnes Lumina. En visitant le lieu et la région, notre équipe a tout de suite été inspirée par le site et a vu le potentiel pour créer un parcours nocturne Lumina qui serait opéré presque à longueur d’année.

¹ La SAGETS est la contraction de Société d’Aménagements Gêtoise d’Equipements Touristiques et Sportifs. La Sagets gère les activités et loisirs de la station des Gets, en charge des remontées mécaniques et du domaine skiable, mais aussi des activités VTT, golf, parcours nocturne enchanté Alta Lumina, garderie et lac de baignade.


SLU : Combien de temps faut-il entre commande et livraison d’une animation comme AL ?

Moment Factory : En général, un parcours nocturne Lumina prend environ 1 an de travail, de la conception à l’ouverture.

SLU : Qui créé et programme les animations et les musiques / bruitages ?

Moment Factory : Nous avons au sein de l’équipe créative du projet un directeur musical qui compose la musique originale, souvent en s’inspirant des sons de la nature et des influences locales.

SLU : Est-ce que chaque animation dispose de son histoire / style / musique ou bien répétez vous le même « programme » et les mêmes thèmes lumineux ailleurs ?

Moment Factory : Chaque expérience Lumina que nous créons est unique et adaptée au lieu et à l’environnement dans lequel nous travaillons. Alta Lumina est le 12e parcours nocturne Lumina de la série et le premier parcours en France et en Europe.
Les parcours Lumina fonctionnent sur un principe de collection dans laquelle chaque expérience est unique. On y retrouve un univers visuel et une direction artistique propre à la série des parcours nocturnes Lumina, mais une trame narrative originale est adaptée pour chaque site et chaque expérience.

Les mécaniques enchantées ou comment apporter aux visiteurs une part d’interaction via des manivelles à tourner…en rythme ! Le gel hydroalcoolique est bien entendu de la partie !

SLU : Une évolution ou un renouvellement de l’animation / technique / musique pour éviter la lassitude du public ou pour déployer une nouveauté technique majeure est-elle prévue aux Gets ?

Moment Factory : Alta Lumina a été conçue pour être vécue été comme hiver, la nature changeante permettra de vivre et revivre l’expérience à travers les saisons. L’histoire ne changera pas, nous ferons certainement des ajustements techniques avec le temps.
Pour l’instant pas de nouveautés majeures sont planifiées, mais certains ajouts créatifs pourraient être envisagés après quelques années d’exploitation pour entretenir la magie et inciter le public à revenir.

SLU : Comment sont choisis les intégrateurs et/ou les équipes locales en charge de construire une animation ?

Moment Factory : Normalement les intégrateurs font partie de l’équipe de Moment Factory et ont déjà eu une expérience d’intégration avec nous. Dans le cas d’Alta Lumina, nous avons aussi travaillé avec des équipes locales. Pour ce faire, nous collaborons dès le début du projet avec notre client afin de trouver un prestataire de la région qui a l’expérience nécessaire, pour les Gets il s’agit de CarpeDiem le prestataire de Sallanches qui a assuré une partie du câblage.

Un des serveurs X-Agora délivrant tous les médias constitutifs du show et gérant aussi le monitoring de l’ensemble des machines et du réseau. Il s’agit ici de la machine de spare.

SLU : Le coeur informatique de AL peut-il être audité à distance et le cas échéant dépanné pour sa partie soft ?

Moment Factory : Oui, nous demandons toujours un accès VPN afin d’effectuer des suivis à distance.

SLU : Comment sont choisies les marques d’appareils son et éclairage déployés sur une animation ?

Moment Factory : À travers les années et l’expérience, nous avons développé des partenariats avec différentes compagnies.

Une infime partie de la diffusion basée sur la gamme VXS avec à gauche une VXS8 disposant d’un 8” et un dôme d’un pouce, et à droite une VX5 gardant le même tweeter à dôme 1” mais avec un 5” pour le bas du spectre. La gamme entière est certifiée IP35.

SLU : Pourquoi mélangez-vous des têtes Yamaha et des subs JBL? Problème de rating IP?

Moment Factory : Effectivement, c’est une question de rating IP, nous n’avons malheureusement pas trouvé le sub Yamaha pour subvenir à nos besoins.

SLU : Qui gère techniquement AL et garantit sa disponibilité chaque soir ?

Moment Factory : C’est le client, la SAGETS, qui est responsable de l’animation, l’équipe de MF est en support si nécessaire.

SLU : Quelle latitude d’intervention technique ont les équipes sur place ?

Moment Factory : Ils sont responsables du niveau #1, c’est-à-dire toutes les installations physiques. Pour les interventions au niveau système c’est Moment Factory qui procède via VPN. Les opérateurs peuvent avoir des demandes au niveau du show control mais ça va toujours être Moment Factory qui fait l’intégration si c’est jugé nécessaire.

SLU : Quels épisodes météorologiques peuvent empêcher ponctuellement l’ouverture d’AL?

Moment Factory : La décision est à la discrétion de l’opérateur, mais habituellement en cas d’orage et d’éclairs, l’expérience ne peut avoir lieu.

Un des chalets disséminés sur le parcours et qu’on devine à peine la nuit venue. Remarquez la baie machine bien visible. Chaque construction parfaitement isolée est à la fois climatisée et chauffée, un choix sur l’avenir, la climatisation surtout, tant le réchauffement impacte notre climat.

SLU : Quelle est la pérennité des infrastructures techniques soumises aux aléas climatiques ? Vos origines doivent aider ;0)

Moment Factory : Effectivement nous avons des expériences Lumina et autres qui opèrent dans des conditions hivernales et bien qu’il existe toujours certains défis techniques nous visons une pérennité de 5 ans pour l’installation. La maintenance des équipements est à la charge des opérateurs, mais nos équipes sont toujours en support.

SLU : Comment sont protégés les courants vis-à-vis du climat (je pense aux différentiels) et d’un éventuel visiteur baladeur sortant du parcours ?

Moment Factory : Le niveau primaire est enfoui sous le parcours, seul le niveau secondaire et tertiaire est au niveau du sol. Le tout est fait selon les normes locales avec des électriciens certifiés.

SLU : Comment luttez-vous contre l’accumulation de neige sur les éclairages ? Brossage ou plein feu ?

Moment Factory : Nous utilisons le brossage, de plus l’appareil est toujours en fonction afin de dégager une certaine chaleur et ainsi éviter quelque peu les accumulations.

Parfois il peut être facile de protéger une enceinte, ici une VXS8 placée à l’accueil de l’animation sous le toit du chalet principal.

SLU : Comment maintenez vous les enceintes et les projecteurs (lampes et vidéo) « en chauffe » ?

Moment Factory : Dans le show control nous avons un mode veille avant le début de l’expérience. Les projecteurs sont toujours allumés et les enceintes ont toujours un white noise pour rester actives.

SLU : Pourquoi ne pas avoir deux baies Sinology séparées pour disposer d’une redondance des baies en plus des médias?

Moment Factory : Les médias sont en local sur chacun des serveurs.

SLU : Le serveur que vous employez et qui paraît très endurci, complet et compact est un modèle créé pour vous ou un modèle du commerce ?

Moment Factory : C’est un modèle créé par nous, X-Agora.

SLU : En cas de perte de données sur site, disposez-vous de la possibilité de « jouer » ponctuellement des médias distants ?

Moment Factory : Non malheureusement pas.

SLU : Qu’est-ce qui est prévu en termes d’alerte évacuation sur site ?

Moment Factory : De l’éclairage de secours est prévu par les clients en cas de panne. Le show control peut aussi émettre une alarme sonore et mettre tous les éclairages en plein feu blanc pour évacuer le site.

La nuit est là et Alta s’illumina

Vous l’avez compris, Alta Lumina prend vie quand les étoiles brillent dans le ciel et le soleil est parti en faire de même de l’autre côté du globe. La plus belle définition de ce parcours est donnée par le créateur lui même : « une expérience où la musique se voit et la lumière s’entend ».
Une balade sur un sentier serpentant au milieu d’une pinède où se déroule une histoire très simple et sans dialogue aucun, une allégorie sensorielle et poétique, suggérée par la lumière et confortée par le son…ou l’inverse.

« La tempête », une explosion de lumière et de son où, un bas du spectre un peu plus costaud, ajouterait à l’immersion.

On ressent 45 minutes durant, un plaisir et une douce régression caressés par des faisceaux réglés ou choisis pour être peu lumineux afin que la lumière reste cantonnée à chacune des zones et que nos yeux mettent le paquet, question gain, pour voir en pleine nuit au cœur des résineux, le chemin à suivre.
De la fumée très bien dirigée vient souligner quelques tableaux comme le passage par la zone des laser verts. Chaque note, inflexion mélodique ou bruitage est souligné à l’image près. C’est très réussi et pourtant on en a vu.

« Les nouveaux accords » avec ses milliers de faisceaux émis par des diodes laser qui plongent la forêt dans une ambiance pour le moins féerique. La fumée est bien entendu de la partie.

Le son made in Yamaha et très finement restitué par la gamme VXS repose sur un air décliné de zone en zone avec un fil rouge mélodique et une gamme compatible permettant aux zones de fondre l’une dans l’autre en créant un continuum sans fausses notes. La mise en sommeil relatif de celle où vous êtes au bénéfice de la suivante, vous attire irrésistiblement et ainsi de suite. Il en va de même avec les bruitages et les éclairages qui se déplacent imperceptiblement vers la zone suivante.

« La marche » Une ombre chinoise du héro projetée dans la nuit par un VP. Les sons parfaitement calés de bruits de pas et de pelle dans la terre très bien restitués font le reste.

La programmation sonore est aussi très touffue et un certain nombre de canaux Dante véhicule mélodies, virgules et bruitages dans une boucle fibrée d’où chaque chalet abritant une baie machine, extrait ce dont il a besoin pour alimenter ses amplis et ses enceintes proches.

Tout cet audio est par ailleurs mis en forme et routé au travers de deux matrices Yamaha MRX7-D qui servent d’aiguillage savant, gèrent aussi la mise en phase, la couleur et bien sûr les niveaux de chaque point sonore.
Les niveaux sont sages, ce qui permet de se parler et s’émerveiller sans hausser le ton et évite tout ou partie des faibles émergences constatées à notre arrivée à l’orée de la forêt qui le soir venu s’illumine faiblement ça et là et exhale sa mélopée attirante.

La distribution du son vers les 88 enceintes Yamaha, 52 VXS8 et les 36 plus petites VSX5 est remarquablement bien faite et très rares sont les petits accidents de phase où deux boîtes jouent le même message. Leur nombre, leur excellent rendu et leur polaire très large est suffisant pour qu’on oublie la présence de sources sonores ponctuelles.

Arena et VP pour une sortie de toute beauté qui s’intitule «Dans les airs»

Parfois on aimerait tout de même un recul un peu plus grande vis-à-vis des enceintes et un grave un peu plus étoffé, cela dit, il faut reconnaître que dans la bande son, pas grand chose ne nécessite des muscles dans le bas. Les rares fois où cela s’est tout de même produit, on aurait aimé avoir quelques sensations en plus. Pourquoi ne pas aller chercher dans le catalogue d’une société du groupe Yamaha comme Nexo. Ils disposent d’une gamme de subs très complète. Enfin on ne peut qu’être admiratif quant à la puissance et la versatilité de X-Agora. Avec cette plateforme multimodale tout paraît possible et question compacité, on a rarement fait mieux.

Le final de l’expérience en bouquet de feu d’artifice est splendide, avec une utilisation très maligne des arbres et quelques dB de plus au niveau du son. On reste en revanche sur notre faim à la toute fin, avant de quitter le bois. Un VP projette une image fixe en guise de résolution de l’histoire via un simple texte écrit. Gageons que Moment Factory va remettre un jour une touche de magie en plus, elle déborde de leurs poches !

La preuve en images grâce à ce bout à bout monté grâce à des rushes fourni par le studio québécois.

D’autres informations sur :

– Le site Moment Factory
– Le site Alta Lumina
– Le site Les Gets
– Le site Yamaha

Crédits -

Texte : Ludovic Monchat - Photos : Ludovic Monchat & Moment Factory

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