La patience de M.Chauvet

Avec l’arrivée des tout premiers Maverick MK3, juste à temps pour le salon Prolight, Chauvet gagne encore en notoriété. La distribution des consoles Chamsys par sa filiale française n’est pas encore prévue.

Tout comme la marque Elation à laquelle elle est souvent comparée, Chauvet s’impose doucement mais sûrement parmi les constructeurs en vogue.
Preuve de sa constance, la gamme Maverick s’affirme de plus en plus en référence reconnue.

Avec le passage aux Spot et Profile MK3, Chauvet présente deux asservis de qualité, riches en fonctions, prêts à secouer le classement mondial.

MK3 Spot et Profile

La série scénique phare de Chauvet accueille un Spot et un Profile aux fonctions quasi similaires. La plus importante des évolutions est le passage à une source led blanche de 820 W, dont les 51 000 lumens natifs permettent d’espérer plus de 30 000 lumens en sortie. Une puissance suffisante pour, couplée à un blanc très froid à 7500K, s’intégrer aux grandes scènes de concerts.

les Spot et Maverick MK3, dont nul ne peut ignorer la filiation.

Comme toute la gamme Maverick, les protocoles de commande intègrent DMX, RDM, Art-Net, sACN et solution sans-fil Wireless Solution WDMX.

Une autre particularité, assez inédite, est la présence d’un filtre gradient progressif, qui améliore l’IRC de 73 à 93 pour une perte de flux inférieure à 15 %. Suivant les circonstances, priorité pourra donc être donnée au respect des couleurs ou à l’intensité lumineuse.
Les autres caractéristiques montrent une liste assez exhaustive de possibilités, surtout pour la Profile. Les deux asservis ont en commun une trichromie CMY secondée par un CTO progressif et une roue de 6 couleurs franches.

Un zoom 9 :1 de 6° à 54°, un iris et deux différents frosts variables (superlight et medium) sont aussi de la partie. Deux prismes 5-facettes, un linéaire et un circulaire, avoisinent la roue d’animation et les roues de gobos.
La différence entre Spot et Profile se fait à ce niveau, avec deux roues de 7 gobos tournants et une de 8 fixes pour la première et une roue de gobos tournants et une de fixes pour la Profile, qui accueille en plus une cassette de 4 couteaux à angulation de 120° et insertion complète. Il faut noter des formes géométriques surprenantes et des habillages très graphiques sur les gobos, plutôt plaisants.

Les Spot et Profile MK3 s’affichent respectivement aux prix publics de 10 699 € HT et 11 899 € HT et seront disponibles fin juin. Des évolutions en Wash-Beam ou IP65 semblent être aussi à l’étude, pour répondre aux demandes de ce type de projecteurs.

Well Pad Full Color

Le Well Pad est un projecteur fixe d’ambiance, un pavé de leds au format rectangulaire destiné à l’éclairage architectural ponctuel. Ses 96 leds sont disposées sur un panneau orientable, fixé au niveau de la base à un axe à orientation manuelle de 0 à 90°. Ce socle contient l’alimentation, une batterie et deux récepteurs : infrarouge et DMX sans fil.

Alors que le prototype du Well Pad Full Color resta caché des visiteurs du Prolight, quelques images de son faisceau ont pu circuler de manière confidentielle.

Ce projecteur autonome est annoncé pour 9 heures d’autonomie minimum, un contrôle local ou par télécommande infrarouge ou DMX sans fil donc. Le Well Pad Full Color est certifié avec une protection IP65 pour travailler sous la pluie ou la neige sans sourciller.

Si le modèle simple sorti l’année dernière était composé de leds monochromatiques rouges, vertes, bleues et ambres de faible puissance, une version Full Color composée de 96 multichips RGBW de 3 W arrivera en septembre.
Ses 350 W de puissance se dispersent sur un angle de 22° à nu, et de 38° avec le filtre diffuseur. Un flight-case chargeur pour cinq unités est disponible également.

Épix Flex 20, drive et boost

La gamme de barres et tubes led vidéo Épix gagne en souplesse avec les flexibles Épix Flex 20. D’une longueur initiale de 5 mètres, les rubans Flex 20 peuvent être allongés ou coupés sans compromettre leur étanchéité IP67.

Avec 14 mm de large et 5 d’épaisseur, le ruban Flex peut se tordre à volonté dans toutes les installations.

Avec un pitch de 20 mm, chaque élément comporte 240 leds vidéo RGB spécialement étudiées pour des habillages ou des décorations graphiques dynamiques. Plusieurs modes sont prévus pour les contrôler, de 17 canaux à 720, en DMX, Art-Net, sACN via leur boîtier de contrôle.

L’Épix Flex Drive, ici en flight case 2 U, peut se paramétrer depuis son menu en face avant ou par WebServeur. Un Épix Flex Boost est posé sur le dessus.

La centrale d’alimentation, l’Épix Flex Drive est suffisante pour driver 2 sorties de 10 mètres de ruban, et 1920 leds maximum. Avec un tel nombre de pixels, la nouvelle gestion prévue en Kling-Net s’avère quasiment indispensable pour travailler directement avec des flux vidéo.

Pour des montages encore plus gourmands, un module Épix Flex Boost permet de prolonger les rubans déjà câblés en doublant leur longueur. Ainsi, avec une alimentation Épix Flex Drive, 2 Épix Flex Boost et 8 Épix Flex 20 il devient possible d’utiliser 2 fois 20 mètres de flexible led au total. Des câbles spécifiques IP Flex sont disponibles en différentes longueurs pour déporter les rubans des drivers.

Plus d’information sur le site Chauvet France

 

Crédits -

Texte et Photos Tristan Zylobryt

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