Lazarus le Musical de David Bowie avec Sennheiser

Après avoir fait salle comble à New York et Londres, Lazarus, la comédie musicale à succès de David Bowie et Enda Walsh a été mise en scène à Amsterdam, au théâtre DeLaMar. avec 20 liaisons Digital 6000 de Sennheiser.

Avec le metteur en scène Ivo van Hove et Henry Hey à la direction musicale et aux arrangements, Lazarus a séduit le public néerlandais à Amsterdam avant d’interrompre les représentations à cause de la pandémie.

C’est la société néerlandaise de location d’équipements Events Light en collaboration avec Stage Entertainment Nederland qui s’est chargée de fournir l’audio du spectacle, dont 20 liaisons Sennheiser Digital 6000 avec des émetteurs miniatures SK 6212.

Jeroen Frijters, le directeur d’Events Light.

« Depuis 20 ans que Events Light existe, nous faisons appel à Sennheiser », précise Jeroen Frijters, le directeur d’Events Light. « Après nous être entretenus avec Vincent Tilgenkamp, spécialiste HF chez Sennheiser, nous avons choisi les SK 6212 afin de mieux répondre aux demandes de cette production. »
Avant de se décider à investir dans le système qui serait livré à Events Light par le partenaire de Sennheiser Audiobizz, Jeroen Frijters et Vincent Tilgenkamp ont souhaité assister à une démonstration en présence de l’équipe de Stage Entertainment Nederland.

Les ingénieurs du son Dennis Slot et Erwin Sterk ont été séduits par le Digital 6000 : fiabilité HF, son numérique transparent, simplicité et rapidité d’utilisation grâce l’interface intuitive, dimensions compactes de l’émetteur de poche SK 6212 et plus de 12 heures d’autonomie.

« Nous avons fait appel à Henry Hey pour recréer l’ambiance de la production et l’adapter aux conditions acoustiques particulières de la salle DeLaMar, qui est bien plus grande que le New York Theatre Workshop à Manhattan où la comédie musicale Lazarus a été montée pour la première fois », rappelle Erwin Sterk.

Dennis Slot

Erwin Sterk


Le SK 6212, aussi petit qu’endurant et efficace.

« Erwin et moi-même étions les nouveaux dans l’équipe artistique, tous les autres ayant déjà travaillé sur les spectacles de New York et de Londres », ajoute Dennis Slot.
« C’était un challenge au départ mais cela nous a aussi permis d’approcher la conception sonore avec un œil neuf et critique de façon à constater ce qui fonctionnait bien sur scène ou pas.
Comme nous savions déjà que nous allions utiliser des équipements audio de nouvelle génération, le Digital 6000 a d’emblée coché toutes les cases : émetteur de poche compact, longue autonomie et grande simplicité d’utilisation du système.»

JoHaLee Glastra, spécialiste des systèmes sans fil et du placement des micros, s’est également montré très enthousiaste quant au choix du Digital 6000.

« Pour moi, le plus gros avantage, c’est l’autonomie exceptionnelle de l’émetteur de poche », explique-t-il. « On allait pouvoir charger les batteries le matin avant le début des répétitions, elles tiendraient toute la journée et même à la fin du spectacle, il resterait encore de la charge. »

« L’ingénieur « façade », Pepijn Bos, confirme, ajoutant que pour un spectacle en un acte comme Lazarus, c’est très tranquillisant de pouvoir compter sur un système avec une batterie « qui dure, qui dure ».


JoHaLee Glastra

Pour JoHaLee Glastra, cette autonomie est également très appréciable pour les interprètes qui peuvent se concentrer pleinement sur l’artistique avec l’avantage de pouvoir prolonger les répétitions et même s’accorder des moments de détente, ce qui est moins évident quand il faut changer les batteries au cours de la journée.
« Ma devise, c’est que moins on intervient dans la sphère d’un artiste sur scène, mieux c’est. C’est pourquoi je privilégie toujours des systèmes d’excellente qualité comme ceux de Sennheiser », précise-t-il.

JoHaLee Glastra plébiscite aussi le Wireless Systems Manager de Sennheiser. « C’est vraiment un logiciel intuitif », ajoute-t-il. « Tous les paramètres importants, comme les niveaux de charge de la batterie, le statut HF et le Link Quality Indicator de qualité de liaison, s’affichent sur un même écran. Il est ainsi bien plus facile pour nous de régler et coordonner les liaisons. »

Le récepteur numérique à deux canaux EM 6000 avec, en fonction des besoins, tout ce qu’il faut en termes de sorties entre XLR, Jack, ports AES et Dante.

Outre les particularités de la salle, encore compliquées par des surfaces en verre faisant partie du décor, l’équipe a du aussi s’adapter à certaines scènes, comme celle où les artistes doivent se glisser dans une piscine de lait à la fin du spectacle.
« Ce fut une belle découverte pour moi que de constater combien le son du Digital 6000 est bien plus propre qu’avec d’autres systèmes, même après que les pockets aient été plongés dans du liquide », s’exclame Glastra.

Vincent Tilgenkamp, spécialiste HF chez Sennheiser.

Vincent Tilgenkamp explique que ce « son bien plus propre » dont parle JoHaLee Glastra s’explique, entre autres, par la combinaison des convertisseurs, de la sophistication du traitement du signal audio et du codec propriétaire.
C’est la garantie d’une grande plage dynamique de l’audio et de la qualité audio exceptionnelle du système Digital 6000, qui fait que l’on entend la voix captée par le microphone et non la liaison.
« Ces éléments sont essentiels pour le rendu en salle et la qualité d’écoute du public », conclut-il.

Après avoir vendu plus de 50.000 billets et avoir dû prolonger face à l’engouement des néerlandais pour le chef d’œuvre de David Bowie et Enda Walsh, la troupe a finalement été interrompue 10 semaines avant la date de fin officielle en mai 2020 en raison de la pandémie de COVID.

Interrogés sur les raisons de la réussite technique de la production, Jeroen Frijters et Vincent Tilgenkamp évoquent la fluidité de communication des équipes qui avaient déjà travaillé ensemble et, bien sûr, de l’excellente qualité audio des équipements.
« Comme je connais Vincent depuis des années, nous avons développé une relation de confiance au fil du temps », déclare Jeroen Frijters. « Savoir que l’on pourra apporter un service professionnel tout au long du cycle de production, cela fait vraiment la différence. »


Pour Dennis Slot, son rôle est de produire un son qui coïncide avec la vision narrative du metteur en scène ou du producteur. « Mais il faut aussi créer une solution globale adaptable à tous les points de vue », ajoute-t-il.
« Un interprète peut porter un ou plusieurs pockets à la ceinture, si bien que la taille et le poids sont déterminants ; un expert HF s’occupera des fréquences pour assurer la fluidité de fonctionnement du système ; quant au mixeur, il lui faut les bons outils pour contrôler ce que le public entend. »


Le menu de la commande de l’émetteur main sur le récepteur avec la possibilité de router le signal vers les sorties désirées. Bien visible aussi le Link Quality Indicator, un nouvel afficheur très important quand on parle de liaison numérique et qui va de pair avec les classiques RF.

« C’est comme un puzzle. Toutes les pièces doivent s’agencer parfaitement pour que le spectacle soit réussi. Un système comme le Digital 6000 de Sennheiser atteint l’objectif d’une transmission fiable de l’audio d’un point à un autre avec un son d’une netteté cristalline.
Mais il facilite en plus les choses. Il soulage les artistes en étant aussi miniature que possible mais aide aussi par son autonomie et son interface intuitive, qui font gagner un temps précieux et permettent aux techniciens de travailler sereinement. »


D’autres informations sur le site Sennheiser

 

Crédits - Texte : Sennheiser - Photos : Jan Versweyveld, Stage Entertainment, Sennheiser, divers

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