Le réseau sACN du théâtre du Châtelet

Rénové de 2016 à 2019 dans le cadre d’un programme financé par la mairie de Paris et certains mécènes (Total, Accor), pour un budget total de 30 millions d’euros, le théâtre du Châtelet remis aux normes électriques, a aussi renouvelé ses équipements et construit son réseau numérique.

La salle restaurée offre maintenant une jauge de 2000 places et et 59 porteuses motorisées capables de supporter jusqu’à 750 kg de décors (par Baudin Chateauneuf – Waagner Biro). Les nouvelles acquisitions lumière réalisées en 2019 coulent de source car parfaitement adaptées à la taille de la salle et aux exigences des productions en termes de performances optiques et colorimétriques dans le silence requis.


Ainsi, des Profiles Robe T1 à 5 teintes de leds, des Profiles SolaFrame 3000 High End pour leur puissance de feu en longue portée, et des découpes ETC Lustr à 7 couleurs de leds sont venus compléter l’offre du Châtelet.

Comme dans de nombreux grands théâtres de la planète, le kit lumière est maintenant contrôlé par un système EOS. L’équipe a choisi deux consoles Eos Ti et une Ion Xe 20 reliées sur un nouveau réseau sACN à 7 armoires de gradateurs ETC Sensor3. Le lieu offre ainsi la polyvalence nécessaire pour répondre aux demandes très diversifiées des accueils.

Le réseau

Christophe Leuba, directeur technique adjoint, nous présente les évolutions du théâtre.

Christophe Leuba, adjoint du chef du service lumière Renaud Corler, nous a accueillis pour une visite des lieux.
Puis nous avons partagé le point de vue de Fabrice Gosnet sur les points forts de cette installation réseau. Nous les remercions pour leur participation.

Rappelons que Fabrice est consultant et formateur réseau reconnu, au sein de Goosera (voir ses services et ses formations avec le lien ici), et collaborateur de SLU.


Fabrice Gosnet, figure emblématique du réseau en France, par ailleurs consultant et fondateur des formations réseau certifiantes Goosera

Fabrice et Christophe se connaissent depuis 2007, Christophe a par ailleurs suivi une des formations réseau dispensées par Fabrice. C’est ainsi qu’il a pu faire des choix de conception du nouveau réseau de la salle.
Les consoles EOS sont connectées à un réseau sécurisé au niveau des liens grâce à une topologie en anneau. Le protocole sACN utilisé est supporté par les gradateurs ETC qui alimentent les équipements scéniques mais également l’éclairage de la salle commandé par la console ou un contrôleur architectural.
Le système est conçu pour que toute console supportant le sACN puisse venir se greffer dans le réseau et prendre le contrôle du système.

L’architecture réseau du Châtelet

L’arborescence

Fabrice Gosnet : « L’arborescence est composée de plusieurs racks avec, dans six d’entre eux, un switch Luminex Gigacore 26i qui constituent un des éléments de la dorsale. Chaque switch est relié à un autre par deux liens au minimum afin de créer une topologie en anneau.

Le plan du réseau de la salle du Châtelet.

L’avantage de cette topologie réside principalement dans la sécurisation des liens. Si l’un des liens est cassé, le signal peut continuer à circuler en utilisant les liens de secours. Et pour assurer encore plus de sécurité, une petite boucle supplémentaire a été créée entre le rack de régie et le rack des Loggia (la limite scène/salle). »

Il y a six baies sur le réseau, une dans chacune des deux Loggias, une à la régie, une aux gradateurs et deux en passerelles.

SLU : Comment s’effectue la distribution du signal vers les projecteurs ?

Christophe Leuba : «Les 6 switchs Luminex Gigacore 26i réceptionnent le réseau dans la salle et assurent la continuité. Dans chaque baie, on installe des nodes pour convertir les univers Streaming ACN, en ligne DMX. »

C’est la même baie que celle installée dans la loggia mais avec deux nodes soit 16 univers DMX possibles.

SLU : Est-ce vous utilisez parfois du DMX sans fil ?

Christophe Leuba : « Oui, on utilise une liaison Lumen radio dans certains cas comme pour contrôler le mouvement sur scène de décors alimentés par batterie. Et la liaison est très fiable. Pour « Le vol du Boli » on a mis un récepteur sur une enseigne à leds qui simule de vieux néons. Elle était installée sur une porteuse et plutôt que de tirer des câbles, on l’a contrôlée en DMX HF. »

SLU : L’équipe à fait le choix du câble. Pourquoi pas de la fibre optique ?

Fabrice Gosnet : « Comme la distance ne le nécessitait pas, ils ont préféré tirer du câble CAT6A pour des raisons de coût mais tout en gardant en tête que le câble est plus sensible aux interférences, en particulier dans un théâtre où il y a énormément de lignes graduées.

C’est pour cela que la SNEF (la société chargée de tirer les câbles) a prescrit du S/FTP qui correspond à l’isolation du câble. S signifie qu’une tresse entoure les quatre paires et FTP qu’il y a un feuillard par paire.
L’isolation du câble étant extrêmement bonne, ils sont donc bien protégés contre les interférences. Par ailleurs, cela permettra à l’équipe du Châtelet, de passer à une dorsale à 10Gbit le moment venu. »

Qualification des câbles

Fabrice Gosnet : « Il faut savoir que l’équipe technique du Châtelet a choisi de faire qualifier ses câbles (et non pas de les faire certifier). Qualifiés cela signifie que la SNEF a effectué des tests de performance des câbles.

Il y a deux façons de qualifier une installation :

Le certificateur de câble effectue des tests électroniques sur toute la longueur et peut certifier que le câble répond aux exigences de la catégorie 6A et qu’il peut opérer à tel débit ou telle bande passante, que les paires ont une bonne longueur etc. C’est assez technique mais cela permet de s’assurer qu’il n’y a pas trop d’interférences sur le câble réseau, que les connexions ont été correctement réalisées, et qu’il est certifié pour les bons débits et bande passantes.

Le qualificateur va quant à lui effectuer d’autres tests. Par exemple il va envoyer de la voix sur IP, de la vidéo sur IP, pour finalement dire : c’est bon, l’architecture est qualifiée. Ce processus est ce que l’on appelle « une recette de câblage », mais c’est également une levée de doutes. Dans le cas où il y aurait des problèmes, on sait que cette partie a été vérifiée.»


SLU : Et par rapport aux Switchs Luminex Gigacore 26i

Fabrice Gosnet : « Les nodes et les switchs sont partout dans la salle, c’est donc bien pensé et flexible. Un autre avantage du Gigacore 26i c’est que son interface est facile d’utilisation et conviviale. Grâce à cela, un trunk (lien réseau ndlr) a été créé entre tous les switchs pour faire circuler les VLAN à travers tout le réseau. Les équipes en place ont ainsi créé plusieurs VLAN : un pour la lumière, un pour l’accueil, etc.

Si quelqu’un a besoin d’un lien entre la régie et la mezzanine par exemple, il suffit de créer un réseau virtuel au sein de l’architecture réseau, ce qui permet ensuite de brancher les équipements sur les ports affectés dans ce VLAN. Il est alors tout seul dans son monde au sein de l’architecture réseau et ne va pas polluer les autres, ni avoir besoin de tirer des câbles à travers la salle. C’est un vrai gain de temps pour les équipes accueillies par le théâtre. »

Le kit est facilement accessible pour les équipes accueillies.

sACN et réseau à la demande

SLU : L’équipe a préféré le sACN plutôt que l’Art-Net. Peux-tu nous faire un petit rappel des points forts de l’un sur l’autre ?

Fabrice Gosnet : « sACN est un protocole multicast qui se gère plus intelligemment au sein du réseau, et je les félicite pour ce choix. En effet, l’architecture réseau bénéficie d’IGMP Snooping, et les flux multicast n’iront qu’aux équipements ayant souscris à des flux, on « n’arrose » donc pas les équipements qui n’en ont pas besoin. C’est ce qu’on appelle du réseau à la demande. Par ailleurs, il peut arriver que le théâtre accueille des consoles grandMA par exemple. Les nodes étant des Pathway, c’est le sACN qui a été choisi pour pouvoir communiquer (et non pas ETC Net).

Cela signifie qu’il est possible de brancher une console GrandMA directement pour utiliser les nodes existants. C’est donc un gain de temps pour les boîtes de presta de pouvoir prendre la main rapidement et facilement. Malheureusement, les nodes Pathway ne supportent pas le RDM via sACN et les consoles ETC ne supportent le RDM que via leur protocole ETCNet 3, ce qui veut dire que si les équipes voulait faire du RDM depuis l’EOS, il leur faudrait des nodes ETC. »

SLU : Est-ce que des mises à jour ont été prévues pour pallier ce problème ?

Fabrice Gosnet : « Il y a le RDMNet depuis septembre 2019. C’est le nouveau standard officiel du RDM sur IP car aujourd’hui, la plupart des gens utilisent ART-Net, et en particulier l’ART-RDM, ce qui n’est pas un standard mais une solution open source.
En septembre 2019, RDMNet a été ratifié et ETC faisant partie de ceux qui ont conçu ce protocole, le code est déjà prêt pour faire du RDM depuis les consoles ETC. Il reste à espérer que Pathway mettra à jour ses nodes pour qu’ils soient compatibles avec RDMNet, ce qui permettra aux équipes du châtelet de pouvoir gérer le RDM directement depuis leur console. »

600 gradateurs ETC Sensor3 contrôlés par EOS


Les armoires contenant les 600 gradateurs ETC Sensor3.

Toute la distribution électrique a été remise aux normes et les gradateurs remplacés par 600 cellules ETC Sensor3, qui dialoguent en sACN avec les pupitres lumière. Ils sont répartis sur 7 armoires, alimentées elles-mêmes par un TGBT tout neuf avec un transfo 15 000 Volts.

Le rack réseau installé au niveau de la salle des gradateurs.

Le parc lumière du Théâtre du Châtelet comporte des sources HMI, des halogènes, des lampes-à-arc des projecteurs halogènes et des projecteurs automatiques motorisés.
Chaque source est reliée à un gradateur et de la console on peut choisir pour chacun un mode direct ou gradué en fonction du projecteur dédié.
Les gradateurs sont directement commandés en sACN. La majorité utilise le DMX distribué par les nodes comme nous allons le voir plus loin.

Le tableau de correspondance entre les canaux de gradation et les projecteurs.

SLU : Fabrice, quel est le point fort des gradateurs ETC Sensor3 ?

Fabrice Gosnet : « Leur point fort se trouve dans leur flexibilité d’utilisation. On peut, à distance ou manuellement au niveau du hardware, basculer une carte en mode graduée ou en mode direct. Cela évite de descendre au local des gradateurs.

De plus, une supervision des appareils est disponible grâce au logiciel ETC Concert qui permet de voir les équipements ETC par le biais du réseau. Il y a aussi ce que j’appelle l’œil de Moscou, « le Conductor », qui journalise tous les événements et permet de voir s’il y a eu des changements ou pas. C’est un outil très puissant et pratique.
Leur format est également intéressant et permet de les installer assez facilement car les armoires ne ressemblent pas à des armoires normandes (rire). Ce sont des colonnes de largeur raisonnable qui passent assez facilement dans de petits couloirs. »

En régie, deux consoles Eos, dont une de spare, maîtrisées par Franck Sallard, pupitreur au théâtre du Châtelet.

SLU : L’équipe a-t-elle eu des difficultés à passer sur pupitre ETC ?

Christophe Leuba : « Nous les avons depuis septembre 2019 et l’équipe en est très satisfaite. Le système est stable et nous n’avons pas de pannes. L’installateur (la SNEF) et le fournisseur (ETC) sont venus configurer les armoires. Ensuite l’équipe s’est approprié le matériel en s’entraînant, au fur et à mesure, sur des petits tutos simples réalisés par ETC et disponibles sur Youtube. »

Franck Sallard (pupitreur au Châtelet) : « Par rapport à l’ancien matériel utilisé, l’outil de gestion des couleurs est vraiment très bon surtout pour les transitions impliquant des projecteurs à leds. »

Christophe Leuba : « Que ce soit pour les T1 Robe avec leur moteur à cinq couleurs ou les Lustr ETC et leur dalle à 7 couleurs, le “Color Picker” permet d’aller chercher les gélatines enregistrées dans une banque de nuanciers de plusieurs marques, Rosco, Lee Filter, etc. Il a été développé principalement pour les Lustr. Elles sont calibrées, ce qui permet d’obtenir réellement la même couleur qu’une découpe classique avec gélatine. Par exemple, tu as besoin du 205 Lee, tu appuies sur 205 Lee et c’est terminé. »

Le mode « Color Path » via l’écran tactile du Color Picker permet de programmer facilement et intuitivement la transition d’une couleur vers une autre sur les projecteurs à leds en évitant d’aller dans des tons qui ne seraient pas désirés.


Une console ETC Ion XE 20 installée au plateau permet de prendre la main pendant les préparations. « Certains réglages sont plus simples à réaliser depuis le plateau » explique Christophe.

SLU : La philosophie derrière le software est donc importante pour vous

Christophe Leuba : « La gestion des couleurs a été décisive lors du choix de ce pupitre. Même s’il est moins versatile que d’autres consoles très connues, pour nous c’est pratique de ne pas avoir à tergiverser sur la route à prendre tout simplement parce qu’il n’y en a qu’une.»

Christophe nous confie également que les consoles EOS étant régulièrement spécifiées par les équipes anglaises et américaines, les avoir sur place a considérablement simplifié les accueils.

Le kit lumière

Une des deux lignes verticales de 7 x T1

A. Robe T1

Le Théâtre du Châtelet a investi dans 42 Spots à couteaux motorisés Robe T1, livrés également en 2019.
Le jour de notre visite, deux lignes de 8 étaient alignées horizontalement de chaque côté dans la salle en plus de deux lignes verticales de 7 au niveau de chacune des loggias complétées par un pont de 6 traversant la scène au niveau du cadre.

SLU : Qu’est-ce qui vous a plu dans le Robe T1 ?

Christophe Leuba : « Il ne pèse rien, il envoie le pâté et à l’utilisation quand on est derrière la console et que l’on tourne les couteaux, ça marche et dans le bon sens, ce qui n’est pas le cas de toutes les machines.
Son menu est hyper intuitif, pas besoin de « s’habituer au projecteur ». J’ai trouvé ça presque trop facile (rire). »

8 x T1 sont accrochés de chaque côté de la salle au niveau du deuxième balcon


B. La face et les poursuites

Une partie des travaux a consisté à réorganiser la partie haute des gradins afin de déporter les poursuites un peu plus haut et libérer de la place pour créer plus de sièges. Pour créer cette face, de nouveaux projecteurs et poursuites font leur entrée dans le kit du théâtre.

Avant les travaux, sous l’arche, logeait la face poursuite et trois lices supportant 30 découpes. Lors du réaménagement, deux cabines poursuites ont été créées à l’étage supérieur (le deuxième balcon) pour remplacer la face poursuite par 30 sièges.
La face est maintenant assurée par 4 SolaFrame 3000 High End et deux Esprite Robe commandés par le système de poursuite télécommandée RoboSpot.

Les puissants faisceaux des SolaFrame passent à travers les arches…

… Pour équilibrer la face.


Christophe Leuba : « On utilise quatre SolaFrame 3000 pour créer une face classique de rattrapage dans l’axe en cas de besoin. Nous avions besoin de projecteurs très puissants, comme le SolaFrame 3000, car ils sont placés très haut et très loin. »


Au niveau du cadre de scène un pont de Robe T1 en haut de l’image et au niveau du système de diffusion, une perche supportant 5 x Solaframe 3000.


Le RoboSpot, que nous avons souvent rencontré sur des tournées de concerts, fait ici son entrée dans l’un des plus beaux théâtres de Paris. Comment est-il ressenti par l’équipe, comparé à ses homologues traditionnels ? C’est ce que nous avons voulu savoir en questionnant Christine, une des quatre poursuiteurs.

Christine Ragou, poursuiteuse au Châtelet, met les RoboSpot à l’épreuve.

SLU : Que penses-tu de ce système ?

Christine Ragou : « C’est différent et intéressant. Le feeling est différent car le rapport à la scène passe par un écran. Pour les intensités, la sensibilité est différente aussi. Du fait de la latence du système, à certains moments qui demandent de la précision comme suivre un danseur en évolution rapide, l’exécution est plus facile avec une poursuite classique avec laquelle tu fais corps. C’est une question d’entraînement, il faut s’habituer et il y a des paramètres de vitesse qui peuvent être modifiés tout en faisant attention à ce que les projecteurs ne partent pas dans tous les sens. »

SLU : Est-ce que l’intensité ou les couleurs sont déportées chez toi ou sont-elles entre les mains du pupitreur ?

Christine Ragou : « Avant quand on travaillait sur des poursuites classiques, on gérait aussi les couleurs. Aujourd’hui elles sont gérées depuis la console. Nous avons la commande du frost mais aussi du dimmer et de l’iris. On peut finalement paramétrer les fonctions comme on veut mais comme il n’y a pas beaucoup de boutons, ça limite un peu les possibilités. »

SLU : Comment s’est faite la prise en main de ce nouveau système ?

Christine Ragou : « Nous avons eu une formation de 2 heures et ensuite j’ai pu m’entraîner lors des répétitions. »

De leur côté (De gauche à droite) William Lepape et Franck Boutron, deux autres poursuiteurs,…

…sont installés à côté de la scène avec une vision depuis un écran.

Conclusion

L’accès à une information en temps réel ouvre des horizons grâce à de nouvelles applications comme « ETC concert » ou « Conductor » qui permettent de monitorer les appareils à distance. Réseau lumière, son et IT travaillent maintenant ensemble et de plus en plus fréquemment. Ce rapprochement donne accès à de nouvelles pratiques de travail mais hérite aussi de la nécessité de se protéger en matière de cyber sécurité.

Fabrice nous confie que des lois se mettent en place aux Etats-Unis afin de légiférer sur la sécurisation des flux audiovisuels au sein des architectures réseau. Pour exemple, les nodes Pathway offrent maintenant le ssACN (Secured Streaming over ACN), un flux sACN encrypté permettant de protéger la lecture potentielle de ce protocole, et éviter ainsi des prises de contrôle malveillantes.

Le Théâtre du Châtelet, grâce à une équipe au fait des nouvelles technologies est équipé pour le présent et le futur avec des outils performants et fiables, un réseau flexible qui simplifie l’accueil des productions du monde entier, sans barrières technologiques, pour ne pas nuire au partage de la culture.


Equipe Technique

Directrice Technique : Violaine Crespin
Chef de Service Lumière : Renaud Corler
Adjoints : Bernard Maby, Christophe Leuba
Sous Chefs : Jeremy Priam, Frederic Bialas
Pupitreurs : Franck Sallard, Jean-Philippe Lagarde
Poursuiteurs : Dominique Ossou, Christine Ragou, Franck Boutron, William Lepape
Techniciens Plateau : Emmanuel Nechaoui, Sami Ayed, Hervé Langlois

Liste Matériel

72 x Découpes ETC S4 25°/50° Lustr 2
46x High End SolaFrame 3000
4 x Robe RoboSpot
42 x Robe T1

Liste réseau :

6 x switch Luminex GigaCore 26i
1 x switch Luminex GigaCore 12
2 x Node Luminex Luminode 4
14 x Node Pathway Duo volant
7 x Node Pathway Octo
1 x Conductor
1 x contrôleur Paradigm


Plus d’infos dans SLU :

– Banc d’essais du Robe T1

– Banc d’essais du High End SolaFrame 3000

Plus d’info sur la gamme :

– Des produits ETC
– Des produits Luminex
– Des produits Pathway
– Des produits Robe

 

Crédits -

Texte : Fabrice Gosnet, Allison Cussigh – Photos : Allison Cussigh

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