A Johannesburg et Pretoria

Les Dalis Robert Juliat éclairent la scène de Sophiatown

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Denis Hutchinson, consultant et concepteur d’éclairage, a reçu six Cycliodes de 300 W à leds Dalis de Robert Juliat prêtés par DWR distribution pour faire un « galop d’essai » sur la comédie musicale Sophiatown qui se joue au Market Theatre à Johannesburg et au Théâtre d’État à Pretoria.

La troupe de Sophiatown est éclairée de face par les projecteurs cyclorama à leds Dalis Robert Juliat installés au niveau du sol par Denis Hutchinson. © Neo Ntsoma

La troupe de Sophiatown est éclairée de face par les projecteurs cyclorama à leds Dalis Robert Juliat installés au niveau du sol par Denis Hutchinson. © Neo Ntsoma

Dans l’histoire de l’Afrique du Sud, Sophiatown, en dehors de la violence et de la pauvreté, était réputée à l’époque de l’apartheid comme une « banlieue mixte » de Johannesburg, et laisse un agréable souvenir de son animation politique et de sa musique, le jazz et le blues.

Photo © Neo Ntsoma

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C’était l’endroit où les gens vivaient ensemble, sans distinction de couleur, avant que les autorités les séparent. C’est en hommage à cette société et aussi en commémoration du 40e anniversaire du Théâtre du Marché que la production musicale Sophiatown est réalisée.
« Au départ, je ne savais pas trop comment j’allais utiliser les Dalis sur le spectacle, car ce sont des projecteurs de cyclorama et je n’ai pas de cyclorama », raconte Denis. « Mais ce n’est pas ça qui allait m’arrêter ! J’ai terminé avec trois appareils en guise de rampe, ce qui m’a épargné bien des soucis.
En effet, Sophiatown se passe à une époque où beaucoup de gens portaient des chapeaux. Certes, ils ne les portaient pas forcément à l’intérieur, mais le metteur en scène a voulu que la troupe porte des chapeaux durant tout le spectacle. Beaucoup d’acteurs ne savent pas bien porter des chapeaux et au final, il faut se battre pour voir leurs yeux. Un ensemble de rampes résout tout un tas de problèmes. »

Photo © Neo Ntsoma

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Grand amateur de rampes lorsqu’elles arrivent à point, Denis ajoute que, bien que le Dalis soit tout aussi compact qu’une rampe au sol, il dépasse le plateau d’environ 150 mm, ce qui est un peu grand pour une rampe. « Dans le cas de Sophiatown, cela n’est pas très important car la scène a été surélevée. Cela m’a permis de rester, quoi qu’il arrive, en dessous du niveau de la scène et cela a très bien fonctionné. »

Les Dalis ont été soigneusement assemblés.
« C’est un système à 8 couleurs et je suis vraiment impressionné par la couverture » dit-il. « C’est un véritable projecteur de cyclorama asymétrique, qu’on peut utiliser soit au sol, soit suspendu. Contrairement d’autres modèles à LED du marché, la couverture sur l’axe horizontal est très serrée. De ce fait, si on veut, on peut pratiquement obtenir des rayures verticales de lumière sur le cyclorama. De par la constitution du système, on peut juxtaposer les rayures les unes contre les autres sans aucune faille ».

Photo © Neo Ntsoma

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Les détails de la conception sont aussi impressionnants. « La disposition des connecteurs est très astucieuse. Ils sont livrés en standard avec les câbles d’alimentation DMX combinés, ce que j’apprécie. J’ai trouvé très intéressant d’utiliser ces projecteurs, ils sont lumineux, et pour ceux qui ont un cyclorama à demeure, je pense que le Dalis est un très bon investissement », dit-il.
« Le prix du Dalis reste compétitif, peut-être un peu plus cher que d’autres modèles, mais pas au point que cela devienne un problème. Je pense que les studios de télévision vont les adorer, aussi bien sous forme de rampe au sol que suspendus, car ils sont compacts, consomment peu et fournissent une couverture absolument uniforme. Je suis convaincu qu’ils vont faire un malheur sur le marché de la télévision. »

En Afrique du Sud, avoir des projecteurs dédiés au cyclorama est un luxe que très peu de théâtres peuvent s’offrir, mis à part les plus grands comme le Théâtre d’Etat à Pretoria et l’Artscape au Cap, explique Denis: « Je vois bien les plus grands théâtres aller dans cette voie. Par exemple quand je pense à Artscape, où l’espace d’accrochage autour de la rangée de projecteurs est vraiment restreint, ce modèle pourrait y résoudre tout un tas de problèmes, car il est plus compact et plus lumineux que ceux qu’ils ont à l’heure actuelle ».
J’ai bien apprécié son utilisation », conclut Denis. « Je suis impatient de l’utiliser à nouveau. Duncan Riley de DWR me les a promis pour La fièvre du samedi soir (Saturday Night Fever) qui se jouera en Septembre, et je vais les utiliser pour éclairer la toile de fond, c’est ce pour quoi ils ont été réellement conçus. »
Plus d’infos sur Soundlightup : Robert Juliat Dalis 860 et sur le site de Robert Juliat

 

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