Les Doms cassent la baraque avec MDL Event

Journée Top Chrono pour le prestataire technique MDL Event, La Nuit d’Outre-Mer / Nuit du Kompa revient en force à l’Accor Arena pour une deuxième édition complètement survoltée aussi bien dans le public que dans le kit lumière.

C’est un marathon pour l’équipe qui fait tenir montage, balance, 5 heures de show et démontage dans une journée. Ce timing serré, mais pas inhabituel dans la grande salle de Bercy, a été fluide grâce à des équipes soudées et organisées.

Et si c’était ça le vrai secret pour réussir ces one shot où tout s’enchaîne très vite ? Sébastien Dendele, Fondateur et Directeur de MDL Event (anciennement Murs De Leds) nous donne ses impressions.

SLU : Vous avez commencé à quelle heure ?

Sébastien Dendele : On a démarré à 5 heures du matin et on doit rendre Bercy à 5 heures demain matin. Ça fait 24 heures top chrono donc le planning est chargé et de toute façon on ne peut pas se permettre le moindre retard. Le lieu étant relativement cher, l’amortissement est compliqué et avec l’inflation tous les prix ont augmenté : le courant, le personnel et ça se ressent dans le forfait et le prix des heures de dépassement. Par expérience, ça passe toujours limite, et je n’ai jamais sorti un Bercy en me disant : c’est tranquille, t’es détente… (rire).

Sébastien Dendele, fondateur et codirecteur de MDL Event débriefe avec (de gauche à droite) Marc Lebartz et Quentin Fayette.

SLU : Ton kit est toujours à dominante Robe ?

Sébastien Dendele : Je suis un peu maqué avec eux (rire). J’aime bien leurs projecteurs et puis le fabricant m’a donné ma chance à un moment déterminant de la vie de l’entreprise, tout comme Portman.
Ce sont des choses qui ne s’oublient pas et je leur reste un peu fidèle. Nous avons investi dans un parc de matériel qui est principalement Robe pour la lumière et dB Technologie en son.

SLU : C’est quoi le quotidien de MDL Event ?

Sébastien Dendele : Aujourd’hui par exemple on gère trois soirées privées : un gala de charité pour Eva Longoria au George V, Bercy pour les Antillais et un mariage. Nos secteurs d’activité sont variés mais c’est ce qui fait que j’aime ce métier : la diversité et ce que la passion peut nous amener à développer.

« Par expérience, ça passe toujours limite, et je n’ai jamais sorti un Bercy où je me suis dit, c’est tranquille, t’es détente… (rire) » Sébastien Dendele.

 

SLU : Comment vous êtes-vous rencontré avec Sébastien Barry, ton associé chez MDL Event ?

Sébastien Dendele : Nous nous sommes liés d’amitié quand, en soirées, je restituais les médias qu’il avait créés. On travaille ensemble depuis 5-6 ans et comme il maîtrise la 3D temps réel, cela nous a permis de développer toute la partie studio et captation pendant le Covid mais aussi tout ce qui est mapping et création de médias.


Les équipes s’affairent pour lancer les balances dans de bonnes conditions.


Bio de Sébastien Dendele

Quand on rencontre Sébastien, on est tout de suite touché son calme et les bonnes ondes qu’il envoie. Attentif à ses équipes pour que chacun vive de bonnes conditions de travail, son mojo pourrait être Mieux vaut prévenir que guérir : « C’est à mon sens la meilleure façon d’avancer. »
DJ dès l’âge de 15 ans, il s’oriente au départ dans le domaine de la réparation auto aux Antilles, deux expériences complémentaires qui lui font prendre conscience à 25 ans de son intérêt pour les métiers liés à l’événementiel. Il cumule rapidement des jobs de road puis de technicien avant de monter son entreprise de prestation spécialisée en dalles Led : Murs de leds voit le jour. Un nom qui a l’avantage d’être particulièrement bien référencé sur Internet.
Ses premiers projets fidélisent des clients comme il le raconte lui-même « quand on travaille une fois, deux fois, trois fois avec des clients, ils deviennent un peu tes amis parce qu’ils t’ont vu grandir et que tu as grandi avec eux. »
Passionnée par la réalisation d’événements, la société évolue et se diversifie dans le son, la lumière et la vidéo et étend son champ d’action en Europe et en Afrique.


Un design pour un marathon lumière

A la console de ce marathon, on retrouve Vincent Bourveau et Arnaud Mariette. Tous deux pupitreurs, ils se relaient à la console. C’est la première fois que Vincent intervient sur la Nuit des outres Mer / Nuit du Kompa et il partage ici son expérience et son approche de designer lumière.

(De Gauche à droite) Arnaud Mariette, jeune pupitreur en alternance chez MDL Event, et Vincent Bourveau se relaient au pupitre pour jouer le design créé par Vincent.

Vincent Bourveau : Pour ce type d’évènement je prépare plein de cues à la console grandMA2 Full Size pour les envoyer à la volée en fonction du rythme musical.
Parfois les titres sont plus intimistes et lents, à d’autres moments ils sont plus rapides et je marque le rythme avec des effets.
J’utilise les projecteurs au maximum de leurs capacités pour que les tableaux soient différents et évoluent tout au long du show jusqu’à envoyer un maximum de puissance et d’effets stroboscopiques sur les grosses têtes d’affiche.

Vincent Bourveau, jeune éclairagiste de 34 ans, il commence dans la profession juste après le lycée qu’il n’envisage plus comme un vecteur d’émancipation. Un ami de la famille, directeur d’une entreprise évènementielle, lui propose un job de road. De fil en aiguille et de poste en poste, il se retrouve devant une console et se forme. Il passe alors assistant lumière, technicien et pupitreur. Aujourd’hui il est directeur technique du pôle lumière d’MDL Event.


Les sondiers ne sont pas en reste pour gérer le son façade.


Mur de Fond de scène

Un kit de 135 x projecteurs était déployé sur la scène de Bercy via un réseau ArtNet. En premier lieu, on retrouve un binôme qui fonctionne bien, tours de Portman P2 Hexaline surmontées de Robe MiniPointe.


Les Portman P2 Hexaline décorent le mur de fond de scène pour enrichir les gros plans captés par AMP Visual TV. Surmontés de Robe MiniPointe, l’effet est superbe tout en restant léger.

SLU : D’où est parti le design de la scéno ?

Vincent Bourveau : Première réflexion était liée à la captation. Il nous fallait un fond assez fourni pour capter des gros plans intéressants. On a donc choisi d’installer un gros kit au sol composé de Portman P2 Hexaline surmontés de Robe MiniPointe pour entourer les artistes. Les Portman étaient donc impliqués pendant tout le concert.


Le P2 Hexaline a un look reconnaissable entre tous grâce à la forme hexagonale de ses 6 lanternes alignées et la lumière chaude (de 1 600K à 2 900K) de ses lampes crayon halogènes de 230 W nichées dans des réflecteurs martelés qui s’illuminent suivant le rougissement du filament. Il fait le bonheur des caméras grâce à son indice de rendu des couleurs maximum de 100.

Projecteurs Beam à lampe Sirius HRI 140 W, les MiniPointe Robe découpent l’air de leur faisceau de 3° jusqu’au fond de Bercy, lors de grandes levées. Leur « Dynamic Flower Effect » permet par ailleurs de démultiplier les possibilités des 10 gobos fixes de sa roue.
Le faible encombrement positionne ce projecteur dans les espaces les plus compliqués. La preuve en est ici sur des tours de Portman P2 Hexaline ou sur les ponts de contre déjà bien chargés du kit.

SLU : Tu as aussi installé 3 x LEDBeam 150 sur 4 ponts verticaux posés au sol, 2 à cours et 2 à jardin.

Les Robe LEDBeam 150 RGBW envoient toute leur puissance et leurs couleurs profondes pour éclairer les artistes en latéral et cadrer joliment la scène à cours et jardin.

Vincent Bourveau : Ils permettent à la fois de prendre les artistes en latéral et grâce à leur zoom très serré, de créer des petites pattes d’oie, c’est-à-dire trois faisceaux qui partent sur les côtés. Je trouve que ça cadre la scène et la termine joliment en lumière.

« La première réflexion était liée à la captation. Il nous fallait un fond assez fourni pour capter des gros plans intéressants. » Vincent Bourveau


Un des 16 Robe LEDBeam 150 RGBW posés sur scène.

Les wash multisources LEDBeam 150 avec leurs 7 sources RGBW de 40 W produisent un flux lumineux de 3 550 lm et un éclairement en Beam de 12 200 lux à 5 mètres.
Sa plage de zoom, très flexible, s’étend de 3,8° à 60°.


Le Kit en accroche

Même si son remplaçant à Led, le Robe FORTE, est bien implanté dans les parcs, le BMFL garde le cap et reste toujours dans la course, ici à la face de Soca Boyz.

La découverte du kit lumière se poursuit. 11 x Robe BMFL Spot ouvrent le bal sur le pont de face.

Sa lampe arc Osram 1 700 W offre un IRC supérieur à 92, idéal pour un rendu de couleurs fidèle.
Cette brute de travail produit 40 000 lm et 250 000 lux à 5 mètres en faisceau serré.
Un beau projecteur de 36 kg qui ne laisse personne indifférent depuis son lancement au Plasa en 2014 où il a reçu l’award de l’innovation.

Vincent Bourveau : C’est un projecteur polyvalent mais ici, il sert uniquement à faire les faces des artistes.
Il a une belle colorimétrie ce qui est utile en captation pour faire des réglages fins de couleurs en jouant sur les niveaux d’intensité.
Personnellement, je trouve que c’est toujours un très bon projecteur.


Quatre des 16 x Robe MegaPointe prévus dans le kit sont posés sur scène. Appareil flexible par excellence, les MegaPointe permettent à Vincent d’avoir accès à une grande variété de gobos. Ici pour éclairer le chanteur X-Man.

Ensuite il y a les incontournables MegaPointe. Douze sur les ponts milieu et quatre posés sur scène.

Vincent Bourveau : ils sont accrochés au-dessus des artistes pour les éclairer en douche et les décrocher. C’est aussi un Beam polyvalent qui peut être utilisé en spot large et j’apprécie sa variété de gobos qui permettent de bien illustrer chaque titre.
Le MegaPointe qu’on ne présente plus tant sa polyvalence en a fait le chouchou des éclairagistes avec sa lampe Sirius HRI 470 W, sa trichro CMY, ses 9 gobos rotatifs, son zoom 1,8° – 43° et 10 gobos fixes en plus de ses deux roues de 3 prismes à l’origine de 12 effets Flower et Beams.

SLU : Les MiniPointe transpercent efficacement l’espace en allant taper tout au fond de Bercy. Il y en à combien en tout ?

Vincent Bourveau : Il y en a 44, installés au sol ou dédiés au fond de gros plan et 28 en accroche. Ils permettaient de bien remplir la salle pour créer des effets impactant sur les breaks comme les faire partir du sol pour faire de grandes relevées et accentuer l’effet de profondeur, ce qui est très sympa.


Les Robe MiniPointe nichés à tous les étages de la scène transpercent l’air de leurs faisceaux aiguisés.

Douze Robe Spiider washent les artistes sur scène et Franky Vincent semble apprécier leur belle colorimétrie.


Pour densifier le design dans le style vintage mais aussi pour éclairer le public, Vincent a accroché sur les ponts des Starway Vega.

Les Starway Vega sont reconnaissables avec leur forme iconique.

Projecteur iconique de la marque, ce luminaire à leds donne des possibilités de programmation infinies avec ses deux couronnes de leds, intérieure et extérieure, contrôlables par segments.

Vincent Bourveau : C’est un projecteur à LED dont la lampe émule un effet tungstène. Je l’utilise en blinder dans la salle sur les interventions du présentateur ou quand les artistes viennent jouer avec le public.
Il sert aussi à marquer des pêches et créer des effets de cerce graphique grâce à ses couronnes de leds.

Sur le pont de face 10 x Starway StormLite HD sont dirigés vers le public pour des effets blinder et strobe. Projecteur hybride à Led RGB, il est capable de 38 000 Lumens pour des strobes en couleur de forte puissance.


Les Starway Vega avec leur jolie forme ronde et les Starway Stormlite HD éclairent le public pour marquer les pêches des musiciens.

Deux Panneaux de Leds

Pour conclure sur le kit lumière, deux écrans led latéraux complètent l’ensemble, également fournis par MDL Event.

SLU : Comment sont contrôlés les écrans led.

Vincent Bourveau : Les dalles sont gérées par l’équipe de réalisation. Ce sont donc eux qui décident d’envoyer telle image ou flux de caméra. Ils ont aussi la main sur leur niveau de luminosité.

SLU : Je sais qu’il peut parfois y avoir des débats entre les deux équipes. Comment vous êtes-vous ajustés ensemble ?

Vincent Bourveau : Nous nous sommes calés en amont pour définir les intensités maximales qui évitent de « brûler » la captation. Ensuite, pendant le concert, nous sommes en contact permanent via l’Intercom, ce qui permet de corriger à la volée pour que l’image soit belle.

Deux Mur de Leds retransmettent fidèlement la captation vidéo. Réglés correctement, ils restent lisibles à la captation.

Captation

AMP Audiovisual TV est un prestataire de tournages télévisés. Ce sont les productions qui font appel à eux comme ici Zycopolis, pour mettre en œuvre les moyens de captation visuels et sonores.

Fort d’une flotte composée d’une trentaine de cars, l’entreprise est basée aux Sables d’Olonne avec cinq antennes situées en France comme celle de Gennevilliers qui gère les plateaux du studio Gabriel, Rive Gauche, Quotidien, Culturbox en plus d’autres projets à la Plaine Saint Denis. Également spécialisés tournages extérieurs appelés « vidéo mobile », ils se déplacent en France pour des émissions de flux comme « Danse avec les stars » ou « Tous en cuisine », mais aussi en Europe pour des événements sportifs comme « La League des Champions ».

En poste depuis une vingtaine d’années chez AMP Visual TV, David Fresquet, Production Manager, présente le réseau déployé pour la captation du show.

SLU : Quel est votre mode de travail avec le pupitreur lumière ?

David Fresquet : Outre la préparation en amont, les ajustements se font ici. L’ingénieur vision règle les caméras en direct et travaille avec la lumière pupitrée par l’éclairagiste. Un moniteur, réglé de manière identique à celui du car régie, est installé près de sa console pour servir de base de communication en live via l’intercom.

SLU : Quels sont les soucis qui peuvent apparaître ?

David Fresquet : Les éclairages peuvent être trop rasants pour les caméras ou le brouillard trop dense ce qui réduit la profondeur de champs ou encore, si les écrans led sont mal réglés, la lumière explose et l’image devient illisible à la caméra.

une Caméra sur rail installée devant la scène ne manque rien du spectacle.

SLU : Il y a combien de caméra en tout.

David Fresquet : Il y a neuf caméras. Deux grosses au fond de la salle, une sur grue, une sur rail traveling devant la scène et une télécommandée en fond de scène en plus des cameramen mobiles.

Cette installation est issue d’une demande de la société de production et du réalisateur pour répondre à un désir de rendu mais aussi des contraintes scéniques car plus le nombre de musiciens est important, plus il faut de caméras. La caméra robot située en fond de scène sur le pont de contre est super chouette car elle capte vraiment toute la salle.

« Un moniteur, réglé de manière identique à celui du car régie, est installé près de la console lumière pour servir de base de communication en live via l’intercom » David Fresquet.


Un cameraman mobile sur scène, envoyé très spécial dans un environnement où le brouillard est bien présent.

SLU : Et pour le son ?

David Fresquet : En son, on fait la reprise de tous les micros et il y a plus d’une centaine de lignes disponibles. Il y a tout un tas de musiciens qui se succèdent et donc autant de set up différents.

Tout est récupéré dans le car et on fait une mise à plat et un enregistrement multipiste. Puis on ajoute toutes les ambiances du concert ce qui est juste énorme nous avons je crois une dizaine de micros d’ambiance sur l’opération.

Un de nos points forts c’est de savoir exactement où les placer et de travailler sur la spatialisation. C’est nécessaire car les téléspectateurs sont de plus en plus équipés en Home cinéma avec des systèmes 2 points, 4 points, 6 points ou 8 points.

SLU : Quelle équipe est déployée pour ce type d’évènement ?

David Fresquet : Ce type d’évènement qui fait partie du quotidien d’AMP nécessite des moyens conséquents car entre tournage, vidéo, production et réalisation, 70 personnes sont impliquées depuis le début du projet.

SLU : Vous me parliez du car régie Millenium 9 comme très récent. Quelle est sa spécificité?

David Fresquet : La première amélioration est que l’on utilise de la fibre en réseau. Une partie du hardware est passée sur IP même si pour des questions de fiabilité, tout n’a pas été remplacé car on utilise des bandes passantes énormes. Par ailleurs nos installations se font sur de la fibre redondée via des stages box.

Le Millénium car 9, la dernière acquisition du prestataire, permet aux équipes de basculer sur les technologies IP.

SLU : Ça se traduit par quoi dans l’installation ?

David Fresquet : On a l’électronique dans le camion, et on créé des satellites sur le terrain où sont reliés tous les équipements que ce soit l’audio, la vidéo ou les caméras. On peut adapter de la technologie au sein de la caméra, comme de l’intercom, ou carrément de l’IP.

L’Ingé vision communique en direct via l’Intercom avec l’éclairagiste au cas où des ajustements conjoints sont nécessaires.

SLU : Au niveau de l’image, est-ce que l’évolution vers la 8K est toujours d’actualité ?

David Fresquet : Ce camion peut produire de la haute définition et de la 4K en fonction des licences auxquelles on va souscrire.

La 4K c’est déjà compliqué à gérer et ce pour plusieurs raisons qui entraînent un coût supplémentaire de 25 % par rapport à des productions « classiques ».

Il faut acheter des licences au mois, à la semaine, au jour pour faire fonctionner nos appareils qui sont évolutifs. Les optiques sont différentes. Les flux à gérer sont plus gros. Finalement, ce n’est pas un choix qui nous appartient mais celui du client motivé par la pérennisation de l’œuvre dans le temps.

Ca dansait de fou à l’Accor Arena !

La technique, s’est une fois de plus effacée pour laisser la place à la puissance émotionnelle des bêtes de scène qui se sont succédé. MDL Event, forte de son kit lumière puissant et versatile Robe, Portman et Starway, a su fait briller les monuments du Kompa.
Sébastien Dendele, responsable charismatique, n’a pas son pareil pour envoyer les bonnes ondes qui boostent son équipe jusqu’à la réussite pour cette soirée.

Vincent Bourveau et Arnaud Mariette en ont sous les faders et le prouvent en créant de magnifiques écrins de lumière pour les plus belles voix des Doms Toms fidèlement captées par AMP Visual TV pour une rediffusion TV gérée par Zycopolis. Les spectateurs qui n’auront pas pu se déplacer ne sont donc pas en reste et peuvent eux aussi vivre ce moment qui aura fait vibrer les cœurs dans toute la France.

Bravo aux équipes et vivement la prochaine édition !

Plan de feu

 

 

Crédits - Texte et photos par Allison Cussigh

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