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Shure, 100 ans d’histoire sonore

Texte : Shure - Photos : Shure, SLU

Pour fêter les 100 ans de Shure, nous pourrions citer les noms de tous les artistes qui ont vu leur succès rattaché à la membrane d’un de leurs micros, mais nous pourrions également mentionner le nom de tous les professionnels du son. En effet, qui n’a pas utilisé une fois dans sa vie un microphone Shure.

Christine Schyvinck, chairman, présidente et directrice générale de Shure Incorporated à l’ISE 2025.

En cherchant même mieux, dans chaque enregistrement, dans chaque disque ou dans chaque stream, il y a sûrement un son qui est passé par l’XLR d’un équipement Shure. Oui bien sûr, Shure est depuis 100 ans une des marques incontournables de la profession, un fabricant à la fois pionnier, précurseur, novateur et visionnaire, mais aussi standard, classique et pourquoi pas vétéran. En parcourant l’histoire de Shure, nous allons aussi retracer l’histoire de l’audio pro.

En 1925, Sidney N. Shure fonde la Shure Radio Company.

Shure n’a pas fabriqué que des micros, et vous le savez bien. Néanmoins, ce sont eux qui marquent les étapes importantes d’une évolution étroitement liée à celle des technologies audio et à leurs interactions dans la société.

Sûrement parce que tout au long de son histoire, Shure a accompagné les grands mouvements de l’industrie du son, avec la constance de proposer des produits extrêmement performants mais toujours accessibles au plus grand nombre.
Comme si cette compagnie, fondée en 1925 sous le nom de “The Shure Radio Company » par Sidney N. Shure et commercialisant dans le centre de Chicago des pièces détachées pour radio, avait sans cesse anticipé les révolutions de son siècle.

« Au fil des ans, Shure n’a pas été épargnée par les disruptions technologiques“ raconte Tuomo George-Tolonen, Sr. Director, Global Market Development, Shure Incorporated ”Pourtant, elle a continué de prospérer. Comment ? Dans les années 1960 à 1990, Shure était leader sur le marché de la cellule phono pour la lecture des disques vinyles… jusqu’à ce que le CD soit introduit en 1982.
Cette menace de type existentiel aurait pu peser lourdement sur son activité si Shure n’avait pas investi en parallèle dans le sans-fil et continué à étoffer son catalogue. Nous récoltons, aujourd’hui encore, le fruit de ces investissements, nos systèmes audio sans fil se retrouvant dans un nombre incalculable d’événements de toutes sortes, des plus grandes scènes musicales aux plateaux télé, en passant par les planches de théâtre et les séminaires d’entreprise”.

Tout pour la Radio, un catalogue de Shure Radio Company.

L’année suivante, en 1926, Shure publie son premier catalogue de publipostage, incontournable à l’époque dans le domaine des composants radio aux USA. En 1928, l’entreprise renforce ses effectifs avec soixante-quinze employés et le frère de Sidney, Samuel J. Shure rejoint la société, qui est alors rebaptisée Shure Brothers Company.

Il la quittera l’année d’après, suite aux répercussions financières de la grande dépression de 1929. La compagnie en est affectée et est contrainte de réduire considérablement son personnel tout en adaptant son activité. Elle devient alors le distributeur américain exclusif de la marque de microphones Ellis Electrical Laboratories.

Microphone à charbon Ellis Electrical Laboratories, distribué aux US en 1929 par Shure Brothers Company © Daderot, CC0, via Wikimedia Commons

C’est en 1932 que Shure présente son premier micro, le N33. Il s’agit d’un modèle à charbon amélioré exploitant deux éléments de charbon de chaque côté du diaphragme, évitant ainsi des effets d’auto résonance et offrant une réponse en fréquence beaucoup plus uniforme. Il est aussi plus léger et déjà proposé à un tarif beaucoup plus abordable que la concurrence, accompagné d’une version 22N encore plus économique pour le Public Address et les radio amateurs.

En 1933, Shure s’installe dans un premier temps au 215 W. Huron Street, puis s’agrandit au 225 de la même rue. Apparaîtront dans les catalogues des années suivantes, de nombreuses versions de microphones à cristal, comme ceux de la série Ultra Wide Range, Crystal 700A, 701A et 702A. Ils offrent déjà de nombreuses innovations et interprétations techniques propres à Shure, et correspondent aux premiers dépôts de brevets.

On notera parmi ceux-ci la toute première fonctionnalité de directivité variable dans un seul micro (brevet sous licence de la Brush Development Company) avec le Tri Polar 720A, introduit en 1937, premier micro Shure à proposer une directivité « Non-Directional » (omnidirectionnelle), « Uni-Directional » (cardioïde), et « Bi-Directional ». Pour cela le 720A utilise deux éléments à cristal (un omnidirectionnel et l’autre bidirectionnel). On peut y voir déjà les principes de directivité des micros à condensateur comme ceux de la série KSM.

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Ces travaux de recherche et développement porteront leurs fruits pour présenter en 1939 les micros cardioïdes, Uniplex (Crystal) et le célèbre Unidyne 55, premier capteur unidirectionnel avec un unique élément dynamique à bobine mobile. Pour l’époque, c’est inédit et il deviendra rapidement, par sa réponse en fréquence étendue et la suppression des effets de Larsen, le micro de prédilection pour la radio et la scène.


Pendant la Seconde Guerre mondiale, Shure est mandaté en 1941 par les forces armées américaines pour fournir des micros. Le T-17B a été le modèle le plus largement utilisé par l’armée et la marine américaines, accompagné d’autres modèles pour casques et masques.

Une image d’archive du T-17B.

Ces microphones n’ont jamais été intégrés dans les gammes de produits proposés à la vente. En revanche, les normes de qualité et de fiabilité extrêmement strictes, les fameuses « military specs », ont perduré une fois la guerre terminée. À la demande de M. Shure lui-même, ce protocole de contrôle rigoureux allait désormais s’appliquer à l’ensemble du catalogue.

A partir de 1937, les cellules de phonographe apparaissent dans le catalogue de la marque. Au milieu des années 1940, Shure était devenu aux Etats-Unis le plus grand fabricant de cellules et fournissait les principaux fabricants de phonographes, dont Philco, RCA, Emerson, Magnavox, Motorola ou Amiral.
Bien entendu, Shure avait apporté, par son expérience, de nombreuses innovations. C’est ainsi qu’il a été le premier fabricant à proposer une cellule capable de lire des disques longue durée et des disques 78 tours, la première cellule avec une force d’appui de seulement un gramme et la première cellule répondant aux exigences de la reproduction stéréo.

Là encore, de nombreux brevets sont déposés, dont le principe d’inclinaison de l’aiguille de Ralph Glover et Ben Bauer, qui permet de minimiser l’usure du disque tout en améliorant la reproduction sonore ainsi que le principe de “trackability” qui permet de mesurer les performances de suivi du sillon. Au plus fort de la production de cellules pour platines, Shure en produisait environ 28 000 par jour, dont 25 000 provenaient de l’usine de Phoenix, en Arizona.

Des unités de productions pendant la seconde guerre mondiale.

Ceci marque également le début de la production à grande échelle et la volonté de Shure de maintenir de manière rigoureuse et constante les performances de ces produits à travers les chaînes de production. Cette démarche d’uniformisation prendra le nom de “U Factor” et sera développée pour garantir que les cellules d’une même gamme produisent des performances identiques. Cette uniformité est difficile à obtenir et marque le début d’un programme de contrôle qualité rigoureux et complet.

A l’apogée de la production en 1978, ceci donnera naissance à la cellule V15 TYPE IV, référence du marché de l’audio haute-fidélité. Évidemment la progression du CD dans les années 80 en réduit considérablement la demande, ce qui a conduit à la fermeture de l’usine de Phoenix en Arizona dans laquelle Shure produisait au plus fort de la production 28 000 cellules par jour. Une unité de production a été maintenue au Mexique jusqu’à l’annonce en 2018 de l’arrêt total de la production.
Shure a aussi fabriqué des produits pour le domaine médical, comme des stéthophones ou stéthos et des cellules pour appareils auditifs. Début 1956, Shure fit aussi une apparition remarquée dans la fabrication de têtes magnétiques pour les magnétophones à bandes, avec la production deux ans plus tard d’une tête 4 pistes. Face à une forte concurrence dans le domaine, Shure arrête cette activité en 1964.

Après cette parenthèse qui illustre bien les multiples facettes d’un fabricant qui impose ses standards en suivant de près l’évolution des pratiques de consommation de l’audio, nous nous retrouvons en 1953 dans son domaine de prédilection, avec la présentation du premier micro main sans fil de l’histoire, le Vagabond 88.

Le Vagabond 88 en pleine démonstration, ou les débuts des liaisons scéniques…

A cette époque où le sans-fil semblait encore relever de la magie, Shure présente sa première solution commercialisée au prix de 700 $. Le système Vagabond utilisait un micro/émetteur omnidirectionnel en céramique qui fonctionnait en FM sur la bande des 2 MHz, pesait une livre, mesurait 33 mm de diamètre et 350 mm de longueur, comportait cinq tubes à vide sub-miniature et fonctionnait jusqu’à 12 heures avec deux piles (une de 30 volts et une de 1,3 volt) conçues à l’origine pour les appareils auditifs.

Le système était complété par un récepteur, un adaptateur de pied, un cordon de lavallière et un fil d’antenne. La publicité vantait cette avancée révolutionnaire : « …le premier système pratique de microphone sans fil jamais développé. Pas de câbles ! Pas de câblage corporel ! Pas de licence de station nécessaire ! »
L’artiste pouvait ainsi bénéficier d’une entière mobilité dans une zone de 45 à 90 m2 entourée par l’antenne disposée en cercle tout autour de la scène. En 1960 le Vagabond 88 est arrêté face à une faible demande, un prix élevé et des tubes à vide fragiles. En outre, son bon fonctionnement nécessitait une formation et des ajustements réguliers.


En 1960, l’Unidyne III 545 apparaît au catalogue. Désormais le micro se tient dans l’axe.

En même temps, Shure essaye d’améliorer la technique du micro main et fait une avancée majeure en présentant en 1960 un nouveau modèle dynamique, utilisant la capsule UniDyne III qui sera aussi ensuite utilisée dans les 565, SM58 et SM57, conçue par l’ingénieur Ernie Seller.
Avant l’Unidyne III, tous les micros unidirectionnels Shure s’utilisaient avec un placement sur le côté. Le 545 Unidyne III a été le premier modèle unidirectionnel que l’artiste pouvait utiliser en parlant ou en chantant à son extrémité.

Il en résulte une meilleure linéarité du diagramme polaire et surtout une avancée majeure contre le Larsen. Ce challenge technique est très important pour l’époque et a eu un impact sur les modes d’expressions culturelles.
Grâce à la maîtrise de l’accrochage, l’Unidyne offrait l’exploitation de systèmes de sonorisation beaucoup plus puissants qu’auparavant, ce qui a permis de proposer de plus grands formats de spectacles et de salles de concerts.
Très vite sont apparus les shows dans les stades, et bien sûr les grands événements en plein air, dont le célèbre Woodstock en 1969 où presque tous les capteurs étaient des modèles Unidyne III.

Woodstock en 1969 avec principalement des micros Shure Unisphere 565 utilisant l’Unidyne III.

Six ans plus tard, apparaissent les iconiques SM57 et SM58 (SM pour Studio Microphone), avec chacun une conception de grille différente, le SM58 étant conçu pour la voix et le SM57 pour les instruments. Mais au début tout n’était pas gagné. A leur lancement, le faible succès commercial laissait envisager l’arrêt de leur production. C’est à Las Vegas qu’ils vont se faire remarquer et l’histoire fera le reste.

Ernie Seller, concepteur de la capsule Unidyne III utilisée dans le SM58 et SM57.

Ces deux micros, qui deviendront de véritables standards et symboles du rock’n’roll en immortalisant leur présence sur les concerts des Who ou des Rolling Stones, utilisent l’Unidyne III. Ironie du sort, Ernie Seller, son concepteur, qui préfère la musique classique, déclarera, interloqué par l’adoption des deux modèles sur les scènes rock:
« J’adore la musique classique, mais je ne prends pas vraiment le rock au sérieux ». Ils sont aujourd’hui toujours commercialisés et sont les plus utilisés au monde. La tête du SM58 est toujours la plus demandée sur l’ensemble des systèmes HF de la marque.

La très forte popularité des micros Shure pour leur exploitation sur scène a peut-être fait oublier qu’ils étaient aussi très performants dans des applications studio. Tout au long de l’histoire, Shure a proposé des modèles conçus spécifiquement pour la prise de son en studio, vous en découvrirez de nombreux en parcourant les catalogues vintage de la marque. Oui, Shure est aussi une marque de micros de studio et c’est en 1973 qu’elle fait l’unanimité den radio et studio avec le SM7.

Conçus en 1966, les SM57 et SM58 apparaissent dans le catalogue de 1969.

L’histoire du SM7 commence en fait avec le modèle broadcast SM5 : un micro dynamique unidirectionnel présenté en 1964, conçu pour les studios de télévision et de cinéma. Imposant, 25 cm de long pour 900 g, il intègre comme les autres micros de la série SM (Studio Microphones), l’incontournable capsule Unidyne III, mais avec quelques adaptations. Plus fine, plus souple et logée dans un corps unique offrant un très grand volume d’air derrière la capsule.

La bobine mobile utilise une section de fil de diamètre plus petit pour deux fois plus de bobinage qu’un SM57 ou 58. Cette membrane plus fine et cette bobine mobile plus lourde se retrouvent dans le SM7 et modifient sa fréquence de résonance naturelle. Tous ces facteurs se combinent pour assurer une réponse d’une grande richesse dans les graves, qui sera très rapidement apprécié pour les voix off.
La taille imposante du corps permet d’intégrer les circuits de filtrage, jusqu’à présent proposés par Shure sous la forme d’équipements externes avec la série “A15 Problem Solvers”. Ses fonctionnalités nouvelles permettent d’adapter facilement le micro aux différences de voix.


Le mV7i, une version plus compacte du SM7B avec de l’USB et une interface audio intégrée.

Largement utilisé en radio où il est devenu un standard incontournable, le SM7 est présent dans les studios d’enregistrement pour la voix, mais aussi les instruments graves, la reprise d’amplis ou les cuivres, et sera immortalisé par la prise de la voix de Michael Jackson sur l’album Thriller.

Le SM7, commercialisé en 1973 a été remplacé en 1999 par le SM7A qui possède une bobine plus efficace pour contrer le bruit rayonné par les écrans d’ordinateur. Le SM7B a remplacé le SM7A en 2001, ajoutant une plus grande bonnette anti-vent. Depuis quelques années, il est devenu très populaire auprès des podcasters et streamers.

Fidèle à sa philosophie de suivre l’évolution des pratiques de prise de son et des technologies de diffusion, Shure décline aujourd’hui le SM7 dans une version plus compacte et doté des derniers modes de connexion USB pour s’adapter aux nouvelles exigences du streaming et du podcasting.


Et la HF ? Oubliée pendant quelques années, c’est en 1988 qu’elle réapparaît. Mr. Shure l’avait dit après l’arrêt du Vagabond 88 : “ Quand nous serons capables d’offrir un micro sans fil aussi fiable qu’un filaire, nous rentrerons à nouveau sur ce marché ”. Les premiers systèmes sans fil Shure totalement opérationnels seront en VHF. En 1991, ils se déclinent en deux versions, L et W Series, et intègrent un récepteur diversity le W25DR, un boitier émetteur WD10BT et un émetteur main W15HT pouvant accueillir les têtes des SM58 et SM57.

En 1991, les premiers systèmes HF de Shure réellement opérationnels exploitent la bande VHF.

La Série L répondait au besoin d’un système sans fil de prix moyen et offre un excellent rapport qualité-prix pour les utilisateurs professionnels. Elle intègre le circuit exclusif MARCAD dans son récepteur diversity (modèle L4), qui combine les signaux pour un rapport signal/bruit optimal et une réception améliorée.

En 1996, La série UHF révèle les nouveaux formats de la HF adaptés aux prestataires.

Suivront des systèmes dédiés pour répondre aux besoins et budgets encore plus variés, tels que The Guitarist™, The Vocal Artist™, et The Presenter™. Et en 1993 la série EC introduit une synthèse de fréquence à commande numérique qui répond aux normes RF de la Communauté Européenne, améliorant la protection contre les interférences RF, les performances multi-systèmes et la fiabilité du signal.
Si ces systèmes sont fiables et abordables pour les primo-accédants au sans fil, encore une fois Shure conçoit des produits pour le plus grand nombre, c’est avec l’introduction de système UHF que les nouvelles normes de l’audio sans fil vont prendre leur essor et se démocratiser sur les scènes et auprès des prestataires. C’est en 1996 que Shure proposera son premier système UHF avec la Série UHF comme « l’ultime en matière de technologie sans fil ».
Offrant une qualité premium, des caractéristiques exclusives et un prix abordable, cette série UHF permettait 191 fréquences entièrement sélectionnables et programmables par l’utilisateur, et la possibilité d’utiliser jusqu’à 20 systèmes simultanément. Ses composants étaient interchangeables (tout émetteur UHF Shure fonctionne avec tout récepteur UHF Shure), offrant une grande polyvalence pour diverses applications, parfaites pour les prestataires.

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La série Beta, une nouvelle vision du micro dynamique.

1990 est aussi l’année de sortie de la nouvelle série Beta. Fruit d’une recherche approfondie et de progrès significatifs en matière de conception, les microphones Beta sont mis en avant pour leur qualité sonore et leur gain élevé.
Ils sont les premiers à associer une directivité supercardioïde uniforme à un niveau de sortie très élevé du à un aimant au néodyme, minimisant ainsi le Larsen et la coloration sonore. Ils ne détrôneront pas leurs grands frères de la série SM, mais viendront compléter l’offre des micros main en offrant encore plus de polyvalence en matière de gain et de directivité.

Lors du NAB 2017, Shure présente son nouveau système sans fil Axient Digital. Il s’appuie sur les avantages des systèmes sans fil Shure précédents, UHF-R, ULX-D et Axient. En intégrant une transmission numérique, la qualité audio de ce système sans fil est enfin, quelques années plus tard, l’égal de celle du même micro en filaire. Le vœu de Mr. Shure est enfin exaucé.
Pour les professionnels, c’est un changement total qui répond parfaitement aux exigences croissantes pour une technologie sans fil adaptée aux concerts et aux événements dont le format ne cesse d’augmenter.
On parle maintenant de connexion Dante et AES32, d’une bande passante de 20 Hz à 20 kHz avec une réponse totalement linéaire, d’une dynamique accrue, de transmissions sécurisées avec un chiffrement en AES-256 et d’une diversité de fréquence encore plus performante.

L’Axient Digital signe l’entrée du numérique dans les systèmes de micro sans fil de grand format.

Cependant, le numérique dans le sans-fil introduit une nouvelle problématique que nous n’avions pas sur scène, la latence. L’Axient Digital convaincra la profession avec seulement 2 ms entre le transducteur du microphone et la sortie du récepteur. C’est aussi le début d’un système sans fil intelligent.

Shure apporte également le contrôle à distance des émetteurs avec la technologie Showlink et le logiciel Wireless Workbench permettant le contrôle complet du système. Shure développe des logiciels indispensables aux opérateurs HF, ici Wireless Workbench

Plus récemment dans la dernière décennie, les installations audiovisuelles ont investi le domaine du corporate où la demande s’est amplifiée de manière importante. Shure avait bien entendu son rôle à jouer, toujours présent pour accompagner l’évolution des pratiques.

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Avec le Microflex Advance MXA910, Shure se développe dans l’installation audiovisuelle pour les entreprises.

En 2016, elle propose son premier micro de plafond Microflex® Advance™ MXA910. L’objectif principal est de fournir un son de parole naturellement intelligible tout en restant invisible, en s’intégrant discrètement dans divers espaces.
Il exploite la technologie Steerable Coverage™qui permet de diriger sa captation audio pour isoler et repiquer les voix avec précision, soutenue par le mixage automatique, des outils de configuration logicielle simplifiés via Shure Designer et la technologie dynamique Autofocus™ pour s’adapter en temps réel aux mouvements des participants.


En 2020, le logiciel de traitement IntelliMix® Room améliore considérablement les visioconférences en transformant un ordinateur en processeur audio, éliminant ainsi le besoin d’un DSP dédié. Il simplifie l’installation, réduit l’encombrement des salles de réunion et offre des fonctionnalités innovantes comme l’annulation d’écho, la réduction du bruit et la suppression de la réverbération grâce à l’IA.
Encore une fois pour Shure, l’objectif est de s’adapter aux changements de méthodes dans les entreprises et de répondre aux besoins évolutifs des réunions et visioconférences en favorisant le dialogue naturel et la collaboration. Dernièrement et pour conclure cette longue liste de références, nous retrouvons Shure en précurseur des technologies audio sans fil avec sa forte implication dans le développement et la régulation de la nouvelle technologie de transmission HF large bande WMAS.

En 2024, Shure choisit d’exploiter en premier cette nouvelle avancée technologique dans le domaine des retours sans fil avec l’Axient Digital PSM. Une véritable révolution avec ce nouveau mode de transmission et une qualité audio inédite qui procure aux musiciens et aux artistes, des retours d’une fidélité sans précédent, tout en restant capable de fonctionner avec les autres systèmes sans fil existants de la marque.

L’AXIENT DIGITAL PSM, avec l’intégration de la technologie WMAS, signe une nouvelle ère pour les systèmes sans fil.

« Rares sont les marques centenaires dans l’univers de l’audio qui sont parvenues à évoluer aux côtés d’une communauté de professionnels du son, au sein d’une industrie toujours plus créative et exigeante. Shure est de celles-là, se distinguant par sa capacité à se réinventer et à rester toujours plus pertinente dans un contexte économique et technologique changeant », explique Guillaume Le Royer, Directeur Général de Shure France.

« Shure a survécu à toutes les disruptions et s’apprête à franchir une nouvelle étape au cours de cette année qui s’annonce riche en lancements et en nouveautés. Ce ne sont pas les 100 ans de Shure par hasard. Nous sommes fiers, en tant qu’associés, d’appartenir à une entreprise aussi visionnaire et pérenne, qui n’a cessé d’investir en R&D pour permettre au plus grand nombre, d’accéder aux plus hauts standards de qualité audio. »

Résumer l’histoire de Shure à une belle liste de produits et de technologies, vouant ses prouesses techniques et ses réussites commerciales, serait ignorer l’aspect peut être le plus important de la marque, son rôle social. Elle est sûrement une des rares marques de l’audio pro à atteindre ce statut.
Shure fait partie de la vie des artistes, mais aussi de ceux qui les suivent, de leurs fans. C’est pour cela que nous nous sentons toujours en bonne compagnie et en confiance quand nous utilisons l’un de ses produits. L’évolution de l’audio pro et le rôle de plus en plus intégré aux phénomènes sociaux de Shure nous réserve sûrement de belles surprises pour les prochaines années, et sans aucun doute dans des domaines où nous ne l’attendions pas forcément.

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