Souvenirs de quarantaine : Fabrice Gosnet

Fabrice Gosnet, consultant réseau AV et formateur, travaille sur les fondations d’un projet qui pourrait voir le jour l’année prochaine, si…

SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Name : Je travaille principalement dans le design et dans l’assistance à la création de réseaux informatiques dédiés à l’audiovisuel. Je suis également formateur en réseaux audiovisuels.

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Toute ma famille va bien, et je vais bien également. Je suis cependant préoccupé car la mère de mes enfants, qui est infirmière, est constamment exposée, et évidemment le fait qu’elle puisse être contaminée et qu’elle le transmette à mes enfants est une possibilité. Mais c’est une personne très sérieuse et très professionnelle, et je sais qu’elle fait très attention.
Je prends régulièrement des nouvelles de ma famille et de mon entourage. J’ai un ami qui a été contaminé, qui a été très malade, mais fort heureusement il s’en est sorti !

Où êtes-vous ?

A la maison en Normandie

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Au début je ne l’ai pas trop ressenti car je pouvais encore donner des formations et travailler sur des projets de réseau AV.

Et depuis le confinement ?

Là c’est différent, toutes les formations sont à l’arrêt, et tous les projets de réseau sont en suspens.

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Principalement les formations que je donne à l’étranger. Certains des projets sur lesquels je travaillais sont sous clause de confidentialité, je ne peux malheureusement pas en parler.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Je n’ai malheureusement aucune information concernant les projets que je viens de mentionner, je devrais attendre la sortie de crise pour voir ce qu’il en est.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Je ne vais pas mentir, la situation est très tendue pour moi. Ayant fait beaucoup d’investissements en début d’année pour lancer le projet Goosera, j’ai des échéances à payer mensuellement (comme tout le monde !). J’ai tenté de contacter ma banque à maintes reprises, mais pas de réponse, et les échéances continuent d’être prélevées.
Cela ne fait que confirmer ce que je pense des banques depuis des décennies, ah ah !
Mais je m’accroche, je ne suis pas du genre à baisser les bras facilement 😉.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

J’essaie de passer le plus clair de mon temps avec mes deux fils. Nous essayons de faire des balades ensemble (une heure max !), du vélo, et nous jouons à la console avec le plus petit, et oui je suis un grand enfant, un gosse né ! J’ai la chance d’habiter dans un endroit isolé, en lisière de forêt, je peux donc sortir et me vider la tête en admirant mère nature.

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Je profite du confinement pour avancer sur le projet Goosera, je me forme également, et je travaille sur les fondations d’un projet qui je l’espère pourra voir le jour l’année prochaine si je parviens à traverser la crise.
J’écris également des articles pour SLU.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Aller voir ma famille et mes proches. Mes parents habitent dans les Alpes de Haute Provence, et ils me manquent vraiment.
Et après, faire une grosse chouille avec les potes, parce que, bon sang, on en a besoin !
Et enfin, aller chez le coiffeur, ah ah !

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Je suis admiratif des initiatives qui ont été créées localement pour aider les personnes âgées. Vivant dans un milieu rural, les gens sont vraiment solidaires ici pour les aider. J’aime aussi l’initiative lancée par LC formation pour proposer des lives sur les réseaux sociaux pour que les gens continuent à s’instruire ou se former.

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

J’ai une question oui : était-il vraiment nécessaire de maintenir les élections alors que les rassemblements de plus de 100 personnes étaient interdits ? Je dois reconnaître que cela me reste en travers de la gorge.
Un conseil : Aimez-vous les uns les autres !

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

Oui, je me baladais avec mes deux fils, et je leur ai demandé d’écouter. Le plus grand m’a répondu : « Mais je n’entends rien ? »
Et moi de lui répondre : « Justement, c’est ça qui est génial ! »


Nous ajouterons chaque jour les souvenirs qui nous parviendront via le questionnaire à télécharger ici.
Et nous l’envoyer avec un selfie au format paysage sur l’adresse mail  [email protected]

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