Vous ne supportez pas le ballon rond, ça tombe bien, on n’en a pas vu rouler un seul lors de notre reportage et on nous a même interdit la pelouse dorlotée par le soleil de la French Riviera, non pardon, de l’Allianz Riviera, en revanche on a pu découvrir une installation bien pensée et faite pour durer.
Suivez-nous dans un reportage sentant bon le gazon tondu dans l’un des plus beaux stades français dû à la patte de Jean-Michel Wilmotte, son architecte, un reportage facilité par l’accueil remarquable de la presse technique française comme internationale à mettre à l’actif de Cécile Dehlinger et toute l’équipe d’EVI Audio France, bien épaulée par Bosch Security Systems Allemagne et le personnel du stade et de Vinci. Merci à toutes et tous.
Rembobinons le temps et remontons à la genèse de cette installation. C’est Jean Marandet le chef produits, responsable SAV et grand manitou de la chose technique d’EVI Audio France qui s’y colle.
SLU : On vous appelle un jour, et on vous dit qu’un nouveau stade va voir le jour à Nice…
Jean Marandet : Tout est classiquement parti d’un appel d’offres suite à l’étude effectuée par Grandmougin Conseils pour le compte de Vinci. Sur le cahier des charges que ce cabinet spécialisé dans l’audio a rédigé, tout est précisé, le zonage, la pression et le résultat escompté. Comme Vinci a souhaité avoir à faire à des fabricants et pas des installateurs comme c’est fréquemment le cas, nous avons répondu à l’appel d’offre et nous avons choisi Manganelli pour l’intégration puisque nous avons déjà collaboré avec eux pour d’autres installations dans des stades, notamment à Clermont et Lille.
SLU : Vous avez donc gagné.
Jean Marandet : Tout à fait, face à d’autres fabricants d’enceintes réputées pour bien marcher dans les stades. La simulation EASE a ensuite été faite par Oliver Sahm de Bosch qui a une grande expérience des stades et c’est lui qui a déterminé le nombre d’enceintes, le type, les inclinaisons et les emplacements.
SLU : Manganelli a aussi dû faire preuve d’imagination..
Jean Marandet : De compétence et d’endurance aussi, puisqu’ils ont conçu et fait fabriquer par des ferronniers spécialisés les pièces qui portent les enceintes, des pièces entièrement faites sur mesure, certifiées pour la charge et spécifiques à ce stade. On a juste utilisé les fixations d’Electro-Voice pour relier les enceintes entre elles. C’est aussi Manganelli qui a organisé le ballet des nacelles et des grues pour tout attacher avec la complicité d’alpinistes. Même les baies 19’’ qui portent les amplis, 4 au total, ont dû être grutées car elles ne tenaient pas dans les ascenseurs.
Une installation conforme avec la norme EN54
SLU : Tu peux nous détailler l’installation ? Elle a une particularité, celle de servir à la fois pour l’évacuation, les appels et la sonorisation générale…
Jean Marandet : Oui, car elle est réalisée en conformité avec la norme EN54 ce qui, lors des sa conception, en a fait le premier stade européen à l’appliquer. Tout, des boîtiers d’appel, la matrice, la distribution du signal et les amplis, est alimenté via un onduleur.
La structure est assez simple.
La régie son est adossée au PC Sécurité. C’est là où se trouve la matrice Dynacord et un premier pupitre de paging qui peut déclencher les messages d’évacuation des deux zones distinctes : le stade côté gradins et le stade côté zones intérieures.
On peut déclencher séparément ou simultanément.
La centrale incendie a aussi la main sur ces messages et peut les déclencher de façon autonome. Cette matrice Dynacord alimente une seconde matrice, cette fois-ci Electro-Voice N8000, qui est en charge de la gestion sur l’audio à proprement parler via des DSP, et c’est cette dernière matrice qui va alimenter les quatre locaux techniques placés aux quatre points cardinaux du stade et dans lesquels le signal est amplifié et délivré via un câblage 100 Volt anti-feu, aux enceintes.
Dans chaque baie, il y a une matrice et un amplificateur de secours qui fonctionne grâce à une bascule automatique pour assurer le remplacement immédiat d’une unité défaillante.
Question sécurité et normes, les pièces disposent toujours d’au moins deux haut-parleurs câblés sur des lignes 100 V et donc sur deux amplis et deux locaux techniques différents pour éviter qu’une panne puisse laisser un lieu dans l’ignorance d’une alerte incendie, mais ce qui complexifie et rallonge considérablement le câblage des lieux.
SLU : C’est valable aussi pour la sonorisation des gradins ?
Jean Marandet : Bien entendu. Nous avons des locaux techniques aux quatre points cardinaux, mais ils alimentent à chaque fois 50 % seulement des enceintes d’une zone précise, les 50 % restants étant dévolus à d’autres amplis et un autre local technique.
Cela évite en cas de panne que la perte en niveau n’atteigne un niveau suffisant à obérer la compréhension du message émis.
Un mode dégradé est admis, mais pas l’absence totale de son.
Les lignes entre les amplis et les enceintes sont aussi contrôlées en permanence par l’utilisation d’une fréquence pilote inaudible car située à 19 kHz et à -35 dB. La norme EN54 l’exige.
SLU : Comment est transporté le signal ?
Jean Marandet : Nous avons deux boucles de fibre optique et deux switches Moxa pour une redondance complète.
Si en plus cette rocade entre les 4 locaux techniques est interrompue dans un sens, elle est rétablie dans l’autre en 20 millisecondes.
Sur les switchs il y a des VLAN pour différencier ce qui est audio et ce qui concerne le monitoring et le pilotage des électroniques. Nous utilisons le Cobranet qui nous donne pleine satisfaction et dont la relative latence ne nous gêne pas. A l’époque où nous avons travaillé sur ce stade, le Dante n’était pas encore suffisamment implanté.
SLU : Tu as cité une matrice Electro-Voice pour la gestion du signal, il y a donc la possibilité, en dehors des messages, de suivre en temps réel l’ensemble de l’installation et d’en modifier les paramétrages.
Jean Marandet : Tout à fait, avec IRIS-net on a fait un design sur mesure pour l’Allianz Riviera avec différents layers, on peut monter à 64, offrant la possibilité à l’exploitant de savoir s’il y a un problème, où il se trouve, sa nature et l’appareil ou l’enceinte défectueux, mais aussi de régler indépendamment l’ambiance sonore des 32 zones qui ont été délimitées, sans que cela n’ait d’incidence sur les messages de sécurité qui restent toujours prioritaires et à plein volume, que ce soit dans les gradins comme dans les salons, même si une zone est mise à l’arrêt car inutile. IRIS-net est extrêmement puissant, flexible et polyvalent puisqu’il pilote à la fois les matrices Dynacord comme les Electro-Voice, sans parler des amplis de cette même marque.
Allianz Riviera : les chiffres
SLU : Le déploiement de matériel est impressionnant dans la toiture du stade. Tu nous donnes quelques chiffres ? TR, STI & consorts ?
Jean Marandet : Nous avons missionné un cabinet acoustique marseillais pour cela. Le Temps de Réverbération à gradins vides est de 3,4 secondes. La couverture est parfaitement homogène puisqu’elle tient dans une fourchette de 2 dB. Le SPL Max a été lui aussi mesuré à différents endroits et atteint bien les 103 dB requis et le STI moyen est de 0,54. La norme 60-849 qui régit le STI et exige qu’il se situe à 0,50 est très contraignante, trop même car je connais nombre de lieux recevant du public et qui n’ont jamais atteint ce chiffre pour diverses raisons.
Il est important de savoir qu’un client est parfaitement fondé à refuser la livraison d’une installation qui ne répondrait pas à la norme qui exige un STI de 0,50 au minimum car on parle bien aussi et surtout de messages d’évacuation et pas que de confort. Les traitements acoustiques améliorent considérablement les choses, j’en veux pour exemple le Vélodrome de St Quentin en Yvelines où pour prévenir des émergences vis-à-vis des habitations qui désormais l’entourent, un traitement très efficace a été déployé dans le plafond. Le résultat est un TR de 1,3 et un excellent STI.
SLU : Quel est l’écart demandé entre le bruit ambiant et le message délivré ?
Jean Marandet : La demande concerne la réserve entre bruit ambiant et niveau délivré. Si tu as 90 de bruit de fond, il faut au moins avoir 12 dB de marge, d’où les 103 obtenus.
La régie, le royaume de Gino Capocci
Comme souvent dans les stades, il y a un responsable technique des lieux mais qui ne peut pas être assimilé à un régisseur puisque ce rôle comportant aussi l’exploitation et l’accueil de l’artistique sur site est séparé en deux.
Nous avons donc d’un côté Gino Capocci, le responsable de l’exploitation et de la maintenance du stade pour le compte de Vinci et de l’autre la société Digital Vision qui est en partenariat avec le club de foot de Nice.
Gino Capocci : Les jours de match, je m’occupe de la technique pure en régie, courants forts et faibles inclus, là où Digital Vision prend possession de cette même régie, et gère l’ensemble du contenu vidéo et sonore dans le stade dont le speaker officiel. Nous avons quatre liaisons HF Sennheiser pour les micros et deux pour les ears monitors. C’est nous qui fournissons le matériel mais c’est Digital Vision qui l’exploite.
Nous avons aussi une boucle pour les malentendants avec une zone précise pour que ces derniers puissent être dans sa zone d’influence. Nous mettons aussi à disposition un PC dans notre baie dans lequel sont stockées toutes les chansons et les jingles utilisés pour l’animation du stade. Un KVM permet la bascule de l’écran servant à la visualisation d’IRIS-net vers l’affichage de ce PC.
SLU : La console Yamaha 01V96 sort en analogique, qui convertit ?
Jean Marandet : C’est la matrice N8000 Electro-Voice qui reçoit aussi les informations prioritaires de la matrice de sécurité Dynacord DPM8016 mais aussi le paging. La N8000 convertit ensuite directement le signal en flux Cobranet, 4 flux qui sont reçus par les 4 autres matrices N8000 dans les locaux techniques.
SLU : La N8000 ne peut pas aussi envoyer les messages d’évacuation et connecter aux pupitres ?
Jean Marandet : Non, ce n’est pas son rôle. Elle sert à configurer, piloter en temps réel et monitorer une diffusion aussi complexe et éclatée qu’elle soit. Elle embarque énormément de ressources DSP. La matrice Dynacord au contraire est orientée sécurité et paging.
SLU : Les N8000 sortent vers les amplis en analogique ?
Jean Marandet : Oui car avant d’attaquer les amplis, ce signal transite par des cartes de relais pour le router en cas de besoin vers l’ampli de secours. Les sorties des amplis passent aussi par des relais pour les mêmes raisons. La bascule est automatique en cas de défaut qui, pour quelque raison que ce soit, interrompt le signal. Si le défaut est corrigé, l’ampli normal reprend la main via le retour des relais à la position par défaut.
SLU : J’imagine que tout ceci doit nécessiter de l’entretien..
Jean Marandet : Bien sûr. Manganelli a un contrat d’entretien et une astreinte.
Les jours de match, ils sont connectés en VPN sur le réseau pour pouvoir prendre la main en cas de problème. Enfin une fois par an, une maintenance générale est faite avec un dépoussiérage des électroniques.
Les amplis étant partie d’une installation EN54 gérant aussi la sécurité, ne sont jamais éteints, pas plus que les matrices.
SLU : Le fait que vous n’ayez qu’un seul système de sonorisation pour le confort et l’évacuation implique qu’il soit entièrement ondulé.
Gino Capocci : C’est le cas. La régie où se trouvent les matrices, les quatre salles techniques avec les amplis et plus généralement tout ce qui a trait aux messages d’urgence est raccordé à notre onduleur qui peut alimenter l’ensemble pendant une période d’une heure, largement suffisante pour permettre l’évacuation complète des lieux. La norme veut 30 minutes.
Nous avons fait des essais. L’évacuation de 30 000 personne prend ici 15 minutes. Nos locaux techniques sont par ailleurs climatisés, protégés par une porte blindée coupe-feu et indégondable toujours pour les mêmes raisons de sécurité. La lampe rouge au-dessus de la porte de chaque local indique si la tête du détecteur a déclenché.
SLU : A propos d’incendie, je vois que les câbles audio sont anti feu…
Jean Marandet : Oui c’est obligatoire dans la norme EN54. Ce sont des câbles de type CR1 C1 et ils véhiculent les lignes 100 V. Mais le secteur ondulé arrive aussi avec des câbles répondant à cette norme. On est encore plus dur en France que dans le reste de l’Europe.
En Angleterre on estime qu’un stade doit se vider en 6 minutes donc on part du principe que cela ne sert à rien de tirer ce genre de liaison. Quand les gaines auront brulé, il n’y aura plus personne dans les gradins…
Une diffusion signée Electro-Voice
SLU : Parfaite transition pour parler des enceintes Electro-Voice accrochées ici.
Jean Marandet : Ce sont des EVH 1152D certifiées EN54, et c’est la première fois que ces enceintes sont installées en France pour sonoriser des tribunes et la pelouse. Il s’agit d’un modèle à filtre passif.
Cette enceinte en 100 V – 400 Watt dispose de 5 types de pavillons différents. C’est un 15 pouces coaxial avec un moteur 2 pouces disposant d’une sensibilité moyenne très importante de 105 dB, moyenne car elle varie de 104 à 106 en fonction de l’ouverture.
On a au catalogue 40°x30°, 60°x40°, 60°x60°, 90°x40° et 90°x60°. Pour l’Allianz Riviera on a déployé 24 clusters de trois enceintes et 4 clusters de 2 enceintes dans les virages équipés de la version offrant une couverture de 90° x 60°, tandis que 10 enceintes en version 60° x 40° couvrent la pelouse.
SLU : Quel type d’ampli ?
Jean Marandet : Deux sortes différentes. Pour la grosse artillerie à savoir les gradins et la pelouse, on a 19 amplis CPS 4.10 à quatre canaux avec deux enceintes par canal. Avantage de ces amplis, ils peuvent travailler sur toute charge, basse comme haute impédance, voire de panacher sur les 4 canaux. Pour le reste de la sonorisation interne comme les salons et les couloirs, nous avons 15 amplis CPS 8.15, des modèles qui ne livrent que 500 W mais sur 8 canaux ce qui est beaucoup plus intéressant pour cet usage. Les deux modèles sont équipés de la carte de contrôle RCM-810 qui permet de les rentrer efficacement dans le réseau IRIS-net.
Câblage et programmation
SLU : J’imagine que le câblage n’a pas été une partie de plaisir, la norme EN54 ne facilite pas les choses…
Jean Marandet : En effet, cela a été un peu laborieux. Ce n’est pas Manganelli qui s’en est chargé, mais un sous-traitant de Jean Graniou, une filiale de Vinci qui s’occupe des courants faibles et des courants forts. L’essentiel en pareil cas c’est que les câbles ne dépassent pas les 600 mètres sinon cela devient très difficile d’arriver à faire un contrôle de ligne. On travaille avec des boîtiers auxquels il faut indiquer la longueur estimative de ladite ligne pour avoir une information fiable, et passée cette longueur maxi, ils ne marchent plus!
SLU : Qui a fait le design et ensuite programmé la configuration sur IRIS-net ?
Jean Marandet : Moi avec l’aide de Nicolas de Manganelli. Cela a pris pas mal de temps. Nous avons aussi bien entendu collaboré avec Bosch Security en Allemagne pour intégrer la partie de code liée à l’évacuation car la formule est longue et très complexe puisqu’elle comporte un nombre important de réinitialisations et de fonctions spécifiques.
Sur l’écran en régie, la visualisation des zones. Chacune a dû être créée sur matrice Electro-Voice. Bien entendu cette dernière est esclave de la Dynacord et accepte sur ses ordres de basculer en un mode sécurité en activant toutes les zones en cas de message d’évacuation
SLU : Qui a validé l’ensemble ? Le fait d’utiliser une seule et unique diffusion pour les trois fonctions Confort, Paging et Evacuation a dû compliquer le tout.
Jean Marandet : La commission de sécurité. On a tout programmé, on a chargé les matrices, on a testé et débuggé la configuration et ensuite la commission de sécurité est passée et nous a fait des demandes mineures de corrections, essentiellement quelques infos qui ne remontaient pas. Les corrections ont été apportées et après une nouvelle visite, le feu vert a été donné. Il faut savoir que le nombre d’essais à effectuer a été très important. Nous avons par exemple effectué des autotests en remplissant des tableaux Excel pour ne rien oublier.
Chaque ampli a été éteint, mis en défaut, déconnecté de son entrée, de sa charge et cela canal par canal pour être certain qu’IRIS-net fasse bien remonter son rapport de défaut. Le client demandait et a obtenu que la commission de sécurité valide la configuration et son fonctionnement et en a fait de même avec les mesures effectuées par un cabinet indépendant in situ.
Ces dernières devaient correspondre précisément au cahier des charges et aux simulations en SPL fournies par le soumissionnaire retenu pour mener à son terme le chantier. Le résultat a correspondu très précisément aux simulations fournies par Oliver Sahm mais ça, on n’en doutait pas, c’est un très, très bon ! (rires)
Conclusion
Remarquablement déployée et véritable vitrine du savoir-faire de Bosch Security Systems et de EVI Audio France, l’installation de l’Allianz Riviera est non seulement dans les clous de la norme EN54, mais elle fait aussi preuve d’une grande qualité de conception, d’installation et d’utilisation. Flexible, logique et puissante cette « plateforme de communication » apporte beaucoup de sérénité dans la prise de parole ou dans l’émission de messages sonores car il est impossible d’échapper au son, où qu’on soit.
Nous nous sommes baladés un HF à la main dans les gradins et malgré un niveau faible, voisinage oblige, on a pu constater le potentiel en SPL et la régularité absolue de la couverture. Même sans mesures, l’intelligibilité et la réponse en fréquence logiquement coupée dans le grave nous ont paru très bonnes. Cette qualité va bien au-delà des gradins et de la pelouse puisque Bosch a aussi équipé l’ensemble des espaces intérieurs et même l’extérieur du stade à l’aide de plafonniers, projecteurs de son et enceintes spécifique avec près de 900 unités.
Enfin la division vidéo surveillance de Bosch a aussi déployé un ensemble de surveillance très moderne et disposant des outils informatiques nécessaires à la gestion des supporters. Un petit regret malgré tout, celui de l’absence d’une chaîne de traitement pour les voix en dehors de ce qu’offre la console Yamaha en régie. Il existe aujourd’hui des channel strips abordables, voire des cartes PC puissantes et programmables avec lesquels il serait possible de pré formater le son et la dynamique des micros, augmentant la régularité dans le rendu, quelle que soit la personne et sa façon de s’exprimer. Cela mis à part, c’est un sans-faute sonore, digne de ce très joli stade.
D’autres informations sur les sites de :
Equipement :
- 7 Matrices numériques Electro-Voice N8000
- 8 Boîtiers muraux Electro-Voice PWS-4
- 19 Amplificateurs Electro-Voice CPS 4.10 avec cartes de contrôle RCM-810
- 15 Amplificateurs Electro-Voice CPS 8.5 avec cartes de contrôle RCM-810
- 80 Enceintes Electro-Voice EVH1152D/96
- 10 Enceintes Electro-Voice EVH1152D/64
- 35 Enceintes Electro-Voice ZX1i-100T
- 1 Matrice numérique Dynacord DPM8016
- 5 Pupitres Dynacord DPC8015 avec deux extensions DPC8120
- 7 Unités Dynacord DCS400 équipées de cartes DCS409R, DCS801R, DCS412R & DCS416R
- 454 haut-parleurs de plafond Bosch LC1-WM06E8
- 414 projecteurs de son Bosch LP1-UC20E
- 1 lecteur enregistreur de messages Bosch LBB1965/00
- 5 Alimentations 24V Bosch PLN24CH12
- 76 Modules EOL Electro-Voice LML-1