Les deux associés fondateurs du prestataire technique Impact Evénement ont suscité l’enthousiasme le 12 octobre 2023 en annonçant la mise en place d’un plan de transmission de l’entreprise à trois de leurs jeunes collaborateurs.trices.
Après 11 mois de cohabitation, nous sommes allés prendre la température à Longjumeau histoire d’en savoir plus et proposer un mode opératoire pour éventuellement donner des idées à des patrons désireux de transmettre et des employés prêts à mouiller leur chemise.
Nous avons rencontré les 5 initiateurs du projet dans l’espace de réception de la société. Tous détendus et enjoués. Le climat d’entente est manifeste.
Impact Evénement est en quelque sorte un joaillier de la prestation technique au service de l’événementiel. Xavier Drouet et Stéphane Fleury, ont mis en place quantité de procédures de qualité et de sécurité, en un mot d’excellence, et des équipes performantes, pour satisfaire des clients parmi les plus exigeants et surtout parce qu’ils seraient bien incapables de travailler autrement.
« La cession de l’entreprise n’avait pas un caractère d’urgence, précise Xavier Drouet, Président du groupe ICD propriétaire d’Impact, mais elle commençait à germer dans nos têtes, et quand trois de nos collaborateurs des plus motivés nous ont signifié leur désir de s’impliquer à ce niveau, nous avons étudié avec Stéphane un plan de faisabilité. »
Sophie Diana, Kevin Wöhrel et Thierry Bernin ne sont pas des avatars fraîchement embarqués chez Impact. Ils ont chacun au minimum 12 ans d’ancienneté dans l’entreprise. Et l’on constate à l’examen de leur CV que l’ascenseur social n’est pas en panne dans cette société.
Sophie Diana : « Avant d’arriver chez Impact en 2012, je travaillais dans la production événementielle et j’ai eu, à un moment donné, envie de compléter mes connaissances en basculant côté technique.
J’ai démarré aux achats, d’abord assistante puis responsable des achats. J’aime les négociations liées à ce métier et j’ai une vraie passion pour le milieu événementiel, son caractère d’urgence et de réactivité. »
Kevin Wöhrel : « Très vite passionné de lumière et de son, j’ai été DJ avant de suivre la formation BTS audiovisuel à l’INA en gestion de production. J’ai postulé chez Impact en 2007 comme assistant commercial.
Après deux mois au dépôt, qui m’ont permis de découvrir un peu le fonctionnement de l’entreprise, je suis sorti sur les chantiers pour faire des montages et démontages avant de prendre le poste d’assistant commercial.
J’ai ensuite évolué au fil des années : responsable de projets et responsable commercial prestation. »
Thierry Bernin : «Je suis arrivé chez Impact il y a 16 ans. Je voulais travailler pour un grand prestataire parisien. J’ai envoyé un CV un soir, et le lendemain midi Impact me convoquait.
Je suis rentré en tant qu’assistant des associés, puis assistant presta, je saisissais des devis au kilomètre. Je suis ensuite passé aux achats, avant de devenir responsable de projets junior, puis senior. »
Envie d’aller plus loin
SLU : Elle vous est venue comment l’idée de devenir associés ? Elle a été induite ou c’est vous qui l’aviez quelque part dans un petit coin du cerveau ?
Kevin Wöhrel : « On en rigolait déjà il y a plusieurs années avec Thierry. On s’était projeté quand nous étions assistant tous les deux. Mais c’était des blagues de jeunes, de 20-25 piges. On se disait tiens, un jour… »
Thierry Bernin : « …On va la racheter la boîte (Rires) ! »
Kevin Wöhrel : « Parce qu’on était émerveillé par cette société, on adorait notre job. Et puis, plus tard, Thierry à un peu plus évoqué l’idée de reprise, et nous en avons discuté avec Sophie. Nous sentions aussi que tôt ou tard il allait y avoir une nécessité. »
Sophie Diana : « C’était une envie commune de reprendre l’entreprise et de continuer à y consacrer l’énergie que l’on dépense au quotidien. Nous avions vraiment envie d’aller plus loin, de continuer à donner, parce qu’on est jeunes, et que c’est une super belle entreprise qui fonctionne avec de super équipes. On ne pouvait pas passer à côté. Il nous fallait proposer quelque chose, forcément. »
Thierry Bernin : « Oui, c’était une proposition. C’était une envie de faire évoluer les choses et puis bon, on n’est pas dupe aussi. On voit bien que toutes les boîtes alentour se vendent. Tous les patrons des grosses boîtes sont à peu près dans la même tranche d’âge. Nous avons essayé de jouer notre carte à un moment où on pouvait avoir un écho auprès de Stéphane et Xavier en réponse à notre proposition. »
La réalité financière
SLU : Mais ça coûte une blinde une boîte comme Impact !
Thierry Bernin : « Ça a de la valeur, c’est clair. C’est de la valeur financière, c’est de la valeur humaine, c’est de la valeur technique. La boîte en elle-même est belle, intéressante, elle a un super passé, et puis elle a un super avenir aussi à créer. Et du coup, c’est vraiment ça qui nous motive et toutes les équipes extraordinaires qui nous entourent. »
Kevin Wöhrel : «On a trouvé de bonnes solutions tous ensemble avec Xavier et Stéphane.»
Xavier Drouet : « C’est un montage financier qui leur permet d’entrer dans le capital. Ils ont tous les trois mouillé leur chemise, et c’était super important pour Stéphane et moi, qu’ils prennent des risques, que ce ne soit pas un cadeau. Bon de toute façon ça ne risquait rien ! (hilarité générale).
On a participé à monter un dossier pour être accompagné, avec des financements qui valident la faisabilité. Cette préparation se fait en deux étapes. Dans un premier temps ils sont directeurs.trice généraux associés.
Aujourd’hui nous sommes en retrait. Ce sont eux qui dirigent la société, et ils le font bien d’ailleurs. Et puis dans 3 à 4 ans, il y aura une deuxième opération, ils prendront entièrement le contrôle financier de la boîte et Stéphane et moi, nous sortirons. L’idée était d’éviter une transition brutale et de maintenir l’entreprise telle qu’elle est aujourd’hui, telle qu’elle était hier. Et pour Stéphane et moi, éviter une rupture brutale également. »
SLU : Ne pas vendre à un grand groupe de prestation ?
Stéphane Fleury : « On se devait également de respecter toutes les équipes qui nous font confiance depuis des années ; Impact a une identité, un ADN fort. On a une spécificité dans le métier qui est assez unique. On se demandait quand même avec Xav comment on allait pouvoir conserver cet ADN, mais on ne s’était pas forcément posé des questions plus que ça. Et c’est vrai que quand les trois sont arrivés pour nous en parler, ils avaient la même envie que cet ADN perdure, et que la boîte reste comme elle est.
Nous avons vraiment beaucoup de clients attachés à Impact parce qu’on est différent des autres, cela dit sans prétention, avec beaucoup d’humilité et tout en respectant profondément ce que certains confrères réussissent formidablement bien. Nous avons toujours fait ce métier par passion et tous les trois sont aussi passionnés que nous. C’est une très belle rencontre humaine parce que nous sommes sur les mêmes envies de bien faire les choses. La passation se passe très très bien. »
SLU : Comment les clients ont-ils réagi ?
Kevin Wöhrel : « Très positivement ! Nous étions déjà proches d’eux et très présents avec Thierry. Ça fait des années que Stéphane nous a transmis le savoir-faire et le portefeuille clients de l’entreprise. Donc ce n’est pas brutal pour eux non plus. »
Stéphane Fleury : « J’ai toujours voulu faire en sorte de ne pas être indispensable pour que, quoiqu’il arrive, la boîte continue à fonctionner. Tu vois autour de nous certaines boîtes où les tauliers sont indispensables, entre guillemets. Le jour où il leur arrive un truc, la boîte s’arrête. Il y a vraiment une belle complicité entre nous cinq. Il y a de la confiance. C’est énorme. On ne se pose jamais de questions. J’ai retrouvé cette même relation qu’on a avec Xav depuis plus de 40 ans : ne pas se poser de questions sur ce que fait l’autre. »
Le partage des responsabilités
SLU : Comment vous répartissez-vous les rôles tous les trois ? Avez-vous la complémentarité qui favorise la réussite des entreprises ?
Kevin Wöhrel : « Oui, nous sommes complémentaires. J’encadre les équipes commerciales, la presta, la location, le département télé, tournage, cinéma, et puis la vente d’occasion. »
Sophie Diana : « Moi je reprends les services généraux, la partie financière et administrative (RH, compta), j’encadre aussi la com, l’informatique et les achats, et Xavier, me transmet son expérience. »
Thierry Bernin : «Et j’encadre la partie opérationnelle, la logistique des opérations, la direction technique, le planning matériel, le planning intermittents et l’optimisation des flux.»
Xavier Drouet : « Du jour au lendemain, ils ont repris le management. Ils ont assuré les entretiens avec tous les salariés dès le mois de janvier de telle sorte que les équipes se sentent accompagnées. Cette première étape a été réussie. »
SLU : J’ai vu que vous avez beaucoup recruté. Ça correspondait à des désertions de poste ou à une activité de plus en plus importante ?
Stéphane Fleury : « C’est un accompagnement de croissance. On a de plus en plus d’opés et de plus en plus compliquées à sortir techniquement et on cherchait certains collaborateurs depuis longtemps. »
Kevin Wöhrel : « Nous avions chacun des rôles dans l’entreprise. Il nous faut aujourd’hui en déléguer une partie. C’est pour ça aussi qu’il y a eu des recrutements un peu plus intenses ces derniers temps. Et puis l’activité qui continue et augmente. »
Stéphane Fleury : « Pour répondre à ta question de base, la transmission n’a engendré aucun départ en interne. Elle est bien vécue par les équipes et nous avons reçu une adhésion de nos clients hyper positive. »
Thierry Bernin : « Concernant l’adhésion des équipes la plupart nous ont confié être contents que l’activité se poursuive dans le même esprit et dans une taille de société comme celle d’Impact ; Que leur quotidien ne soit pas complètement transformé, en étant absorbé par d’autres sociétés. Donc vraiment, cette continuité plaît beaucoup aux équipes. Nous avons eu un bon accueil. »
Xavier Drouet : « Et je préciserai que si en effet, avec Stéphane, on a donné suite à cette proposition, c’est aussi parce que tous les trois étaient déjà très bien intégrés, et bénéficiaient d’une belle image dans l’entreprise. Il y avait quand même peu de risque de désordres car ils étaient, tous les trois, respectés chacun dans leurs fonctions. Pour moi, c’était gagnant dès le départ. C’est important.»
SLU : Ezacco, le service de vente de matériel d’occasion reste attaché à Impact ?
Kevin Wöhrel : « Oui, et le mobilier Vis-a-vis, également. Ce sont des marques d’Impact. »
SLU : Et Locmat ?
Xavier Drouet : « Locmat est un fournisseur d’Impact qui reste dans le groupe. »
Kevin Wöhrel : « Nous restons client de Locmat au même titre que les autres prestataires qui ont adopté cet ERP de gestion de parc. »
Xavier Drouet : « Dans le groupe, il y a encore 17 sociétés. Impact n’est qu’une des sociétés du groupe qui prend son indépendance avec la prise en main de nos 3 amis. Il reste encore des entreprises que nous continuons à gérer, qui sont toujours là, dont Locmat en effet. Non, nous ne sommes pas encore complètement à la retraite ! (Rire) »
Stéphane Fleury : « Nous sommes encore là pour un petit moment. »
SLU : Justement, vous deux, vous intervenez à quel endroit dans Impact encore aujourd’hui?
Xavier Drouet : « En accompagnement, c’est-à-dire que je transmets à Sophie ma partie gestion finance, gestion des banques, gestion administrative, services généraux. Et donc il y a quand même du boulot parce que c’est clair que tout ne se fait pas en un jour. Et puis Stéphane transmet ses missions à Kevin et Thierry. La période 3 – 4 ans semble nécessaire et suffisante pour nous détacher progressivement. On y va tranquille, sans stress. »
Stéphane Fleury : « Mon but est de les accompagner, mais également de développer de nouveaux marchés, de faire des choses que je n’avais pas le temps de faire. »
SLU : Quels nouveaux marchés ?
Stéphane Fleury : « Ce sont de nouvelles pistes d’exploitation de notre métier. Nous avons quelques petites idées en tête. Ce qui est plaisant c’est d’être soulagé de la partie opérationnelle. Cette transmission est positive pour l’entreprise, déjà parce que les gens chez Impact sont en adéquation avec le marché au niveau générationnel. Ils ont l’âge de nos clients.
On a beau rester jeunes dans notre tête avec Xav, il y a obligatoirement un décalage générationnel. Donc c’est bien, je pense, de l’anticiper. Je vois le bénéfice, même aujourd’hui, sur certaines missions qui ont été reprises par Kevin et Thierry, notamment sur la presta pure. Je sens que certains projets sont plus fluides, parce qu’ils sont… plus patients, peut-être moins rudes que moi. Ils y mettent un peu plus de formes.
La façon de travailler est plus contraignante qu’il y a 10 ou 20 ans sur certains aspects qui peuvent nous agacer un peu, alors que les gens de la génération d’après sont nés avec ces contraintes. Et du coup, ils le vivent super bien. Ce qui est positif dans cette transmission, c’est que d’abord elle n’est pas subie, donc ça c’est extraordinaire, et puis je pense qu’il faut savoir lever le pied avant d’être aigri et savoir passer à de nouvelles forces vives pour la pérennité de l’entreprise. »
SLU : Quel a été le chiffre d’affaires d’Impact en 2023 ?
Xavier Drouet : « Plus de 23 millions d’euros. »
Les investissements
SLU : Avez-vous effectué de nouveaux investissements en matériel ?
Kevin Wöhrel : « Le rythme des investissements est régulier depuis des années chez Impact mais oui, on a anticipé en début d’année afin d’être livrés à temps, pour les JO notamment. Il y a eu des achats de profiles Rivale et des washs Argo6 Ayrton, de l’interphonie Riedel cette année. On a investi aussi sur de l’écran LED l’an dernier, en outdoor et indoor, avec du flex. »
Thierry Bernin : « Nous avons complété notre parc L-Acoustics en blanc avec du SIVA, de la X8 blanche parce qu’il y avait une demande. Nous avons remplacé toutes nos régies son en les équipant en Allen & Heath et acheté beaucoup de ponts, beaucoup de moteurs en D8+ et grossi de manière significative notre parc de distribution électrique. »
SLU : Qui décide ?
Stéphane Fleury : « Les investissements sont toujours décidés de manière collégiale. Il y a ce qu’on aimerait acheter mais qui n’est pas forcément rentable, et ce que l’on achète pour maîtriser l’outil car nous voulons avoir la maîtrise de tout ce qui est complexe. »
Sophie Diana : « A un moment, il faut que ça finisse dans le budget avec un résultat positif. Il faut rester raisonnable mais ambitieux. En 2023 nous avions déjà multiplié quasiment par deux le budget d’investissement que nous avons finalement maintenu cette année 2024 pour répondre à la croissance d’activité. »
SLU : En raison des JO ?
Kevin Wöhrel : « Sans rapport avec les JO. Sur le premier semestre notre activité était en croissance car nous gagnons régulièrement des parts de marché. C’est sûr que les JO, nous ont apporté une activité de prestation que nous n’avons jamais connue sur cette période d’été. D’habitude, on loue du matériel à beaucoup de nos confrères ayant une activité plus estivale. »
Thierry Bernin : « On a pris la décision par rapport aux JO d’accompagner tous nos clients historiques et réguliers et ne pas les mettre de côté pour favoriser un événement majeur mais ponctuel. Nous les avons donc accompagnés dans leurs prestations autour des Jeux. » Nos équipes ont été remarquables pendant toute cette période de JO en s’investissant et ne lâchant rien.
Les équipes
SLU : Il y a combien de salariés fixes aujourd’hui chez Impact ?
Sophie Diana : « Nous sommes 60 fixes, mais d’ici la fin de l’année nous serons au moins 65. »
SLU : Vous évoquiez précédemment des prestations de plus en plus techniques. Ça veut dire ?
Stéphane Fleury : «Qu’elles sont de plus en plus pointues. Mais c’est bien aussi parce que c’est là que se situe notre valeur. En vrai prestataire de services, on accompagne nos clients jusqu’au bout du bout. On va sur des trucs complètement fous et quand on ne sait pas, on cherche et on développe des solutions techniques. C’est ce que nous avons toujours aimé faire en réalité, et nous avons les compétences de développement en interne. »
Kevin Wöhrel : « Il y a les compétences et puis il y a la taille d’entreprise qui fait que tous les services sont proches et communiquent rapidement. Ça favorise les échanges entre la direction technique et les responsables de projet pour être réactif. C’est hyper fluide et du coup tout le monde apporte des idées. Ça c’est génial. »
Thierry Bernin : « On apporte aussi cette créativité d’intégration du matériel dans la déco, de façon esthétique. Il y a un vrai travail dans le détail, du sur-mesure en quelque sorte ».
Stéphane Fleury : « Impact a toujours eu du matos nickel, dès le premier jour, il y a 37 ans. On a été d’abord prestataire lumière / structures, après on s’est mis à faire du son, puis de la vidéo. On a optimisé notre process de test, notre process de nettoyage. Nous avons mis des chartes en place ; le matériel est testé à chaque fois qu’il rentre au dépôt.
Aujourd’hui, tout ce qui est testé est nettoyé et scellé, prêt à repartir. Ca veut dire qu’il a passé toutes les étapes de contrôle. On se revendique être un prestataire premium, clairement. »
SLU : Vos plus beaux projets récemment ?
Stéphane Fleury : « Parmi les plus récents il y a eu le Panthéon, un défilé Vuitton, les 80 ans du débarquement et de nombreux projets liés aux JO pour lesquels nous ne sommes pas autorisés à communiquer. »
Kevin Wöhrel : « Pour le défilé Louis Vuitton, le défilé femmes dans la cour du Carré du Louvre, nous avons fourni la lumière, la structure, l’énergie, et toute la distribution électrique. C’était passionnant. Il y avait plus de 550 projecteurs pour le run way et toute la mise en lumière des façades du Louvre. Et puis et surtout des lustres dont un de 8 mètres de diamètre, 8 tonnes, avec beaucoup d’intégrations leds.
C’est une œuvre d’art intégrant 800 tubes led pilotés individuellement, et 7000 ampoules LED graduables. Il y avait 150 voies de dimmer pour les ampoules. L’effet de scintillement des tubes blancs froid contrastant avec le blanc chaud des ampoules était extraordinaire. Ces tubes leds font partie des nombreux produits sortis tout droit de nos ateliers leds et intégration ».
SLU : Votre façon de vivre a changé ces 11 derniers mois ?
Kevin Wöhrel : « Non, parce que nous étions déjà tous très investis, et déjà sur de l’opérationnel, sur de la prestation de service, sur de la réactivité. »
Thierry Bernin : « Et depuis 15 ans, tous les ans, nos responsabilités ont augmenté parce que nous étions amenés à faire des projets toujours un peu plus gros, un peu plus médiatiques et à toujours repousser nos limites. Ça continue, on pousse encore d’un cran la limite. »
Conclusion
Les clients peuvent se rassurer, la maison est bien gardée et l’esprit reste intact. Les trois nouveaux dirigeants ont bien envie de garder leur médaille d’or. Les nombreux recrutements et les investissements en matériel en témoignent.
Leur enthousiasme, leur attachement évident à la société et aux équipes le confirment, Stéphane Fleury et Xavier Drouet pourront sortir tranquilles dans quelques années.
D’autres informations sur le site Impact Evenement