Ecoutes à Marcoussis

L-Acoustics K2 vs K1

K2. Et si le nom de ce sommet portait chance au dernier né de L-Acoustics et inspirait sa carrière commerciale. Nous avons eu l’occasion de nous glisser dans un groupe de prospects conviés à Marcoussis à écouter le nouveau fer de lance du constructeur français, et le doute n’est plus permis. Le V-DOSC qui sera officiellement arrêté dans quelques jours peut se retirer dignement. Le nouveau venu a tout d’un crack.

Une association à laquelle il va falloir s’habituer tant elle sonne juste, des K1-SB et des K2 en dessous.

Une association à laquelle il va falloir s’habituer tant elle sonne juste, des K1-SB et des K2 en dessous.

Bye-Bye le V, place au K

Tim McCall face à un V-DOSC, le modèle qui a révolutionné l’audio pro et permis à des millions de spectateurs de pouvoir dire “J’y étais et j’ai entendu”. Espérons que cette vénérable boîte ne soit pas laissée dans ce couloir.

Tim McCall face à un V-DOSC, le modèle qui a révolutionné l’audio pro et permis à des millions de spectateurs de pouvoir dire “J’y étais et j’ai entendu”. Espérons que cette vénérable boîte ne soit pas laissée dans ce couloir.

Quelques mots d’abord sur le V-DOSC, pour saluer cette boîte qui a tant fait pour le son, pour la marque et pour le public. Incroyablement en avance lors de son lancement, elle a servi de référence à tous les autres fabricants et aujourd’hui encore, plus de 20 ans après ses premiers shows, elle est toujours employée par nombre de prestataires à travers le monde.

Elle a dû en voir de toutes les couleurs, elle est pourtant toujours là et pas si fatiguée après plus de 20 ans de bons et loyaux services. Le logo et le numéro de série trahissent son âge.

Elle a dû en voir de toutes les couleurs, elle est pourtant toujours là et pas si fatiguée après plus de 20 ans de bons et loyaux services. Le logo et le numéro de série trahissent son âge.

L’exemple parfait de cash machine pour l’exploitant comme pour le fabricant, et une bonne claque à l’idée même d’obsolescence programmée.

L’exemplaire que vous voyez est l’un des tout premiers assemblés sous le nom de Heil Acoustics. Marqué par le temps mais toujours fonctionnel, il est revenu au bercail et sera désormais exposé, espérons ailleurs que dans un couloir.

Il a largement sa place parmi d’autres œuvres d’art exposées au siège de Marcoussis.

Parfaitement conduite par Tim McCall, “Sales Manager” et Julien Laval, “Installation Application Engineer” en charge des aspects plus techniques dont la séance d’écoute dans le fameux bois des bonnes ondes, cette journée de présentation a permis de mettre en exergue les qualités du K2, son ergonomie, et surtout de bien percevoir son potentiel au sein de la gamme à courbure variable de L-Acoustics.

Le chariot prévu pour transporter 4 K2 sur lequel est déjà montée l’option permettant d’en ajouter deux de plus en élargissant l’emprise au sol via 4 pieds dont deux sont visibles à la base de l’enceinte la plus basse. La tête qui dépasse est celle de Julien Laval. Tout à droite Tim McCall l’observe.

Le chariot prévu pour transporter 4 K2 sur lequel est déjà montée l’option permettant d’en ajouter deux de plus en élargissant l’emprise au sol via 4 pieds dont deux sont visibles à la base de l’enceinte la plus basse. La tête qui dépasse est celle de Julien Laval. Tout à droite Tim McCall l’observe.

Ce potentiel par exemple est exploité par nombre d’accessoires comme les  chariots de transport où en lieu et place de 4 boîtes et d’une housse, 6 boîtes peuvent être installées avec un angle important pour couvrir, entre autres, les gradins d’un stade depuis la pelouse.
Ceci est rendu possible par deux paires de stabilisateurs optionnels qui se fixent de part et d’autre du châssis et se règlent individuellement en hauteur.

Les doigts de Julien dans les orifices prévus à cet effet sur les deux volets qui entourent la sortie du guide d’onde et permettent de faire varier la directivité entre 110° et 70°, voire de faire des variantes asymétriques en n’en manipulant qu’un des deux.

Les doigts de Julien dans les orifices prévus à cet effet sur les deux volets qui entourent la sortie du guide d’onde et permettent de faire varier la directivité entre 110° et 70°, voire de faire des variantes asymétriques en n’en manipulant qu’un des deux.

Un K2 avec un des volets du système Panflex sorti. Pour le rentrer, il suffit de l’enfoncer avec les doigts. Un blocage est prévu pour le fixer tout dehors ou tout dedans.

Un K2 avec un des volets du système Panflex sorti. Pour le rentrer, il suffit de l’enfoncer avec les doigts. Un blocage est prévu pour le fixer tout dehors ou tout dedans.


Le K2-Link, pas loin de deux kilogrammes d’acier pour relier la famille K1 avec le K2 tout en offrant trois angles possibles, 0.25, 2.5 et 5°

Le K2-Link, pas loin de deux kilogrammes d’acier pour relier la famille K1 avec le K2 tout en offrant trois angles possibles, 0.25, 2.5 et 5°

La goupille sur la fixation avant du K2

La goupille sur la fixation avant du K2


Une autre pièce massive et très utile est le K2-Link qui relie les K1 et K1-SB aux K2 dont la largeur est la même. Cela facilite la constitution de lignes hybrides et à la fois parfaitement cohérentes où la seule limite est le poids admissible des bumpers et votre imagination. Le PanFlex, la suite du K-Louvers du Kudo, enfin semble désormais au point mécaniquement comme électriquement et l’écoute a prouvé le bien-fondé de cette technologie faisant varier la directivité horizontale entre 110 et 70°, symétrique ou asymétrique.

3 K2 = 2 K1

Les 6 orifices de réglage de l’angulation d’un K2 avec, comme sur le Kara, la possibilité d’atteindre les 10°. Bien retenue par un lien d’acier, la goupille qui dispose d’un blocage pour le transport.

Les 6 orifices de réglage de l’angulation d’un K2 avec, comme sur le Kara, la possibilité d’atteindre les 10°. Bien retenue par un lien d’acier, la goupille qui dispose d’un blocage pour le transport.

Petit à petit les informations sortent et désormais on commence à savoir ce que le K2 a sous le capot.

La réduction de format et le passage de 15 à 12 pouces pour le grave et de trois moteurs à deux pour l’aigu ne pénalise pas trop cette boîte puisque le ratio admis est de 3 K2 pour 2 K1, même si on verra plus loin que le bas du spectre du K1 est définitivement plus généreux mais aussi bien différent.

Un coup d’œil sur ce mini résumé basé sur les données constructeur est très instructif.

K2-Tableau

Vue d’une ligne composée par deux K1-SB en dessous desquels sont fixés quatre K2 à l’aide de la pièce d’adaptation prévue à cet effet, le K2-Link. Bien entendu, la largeur des K2 est identique à celle des K1. Remarquez aussi la forme trapézoïdale des K2 permettant la prise d’angles importants par l’arrière, là où les K1 anglent par l’avant du fait de leur forme rectangulaire.

Vue d’une ligne composée par deux K1-SB en dessous desquels sont fixés quatre K2 à l’aide de la pièce d’adaptation prévue à cet effet, le K2-Link. Bien entendu, la largeur des K2 est identique à celle des K1. Remarquez aussi la forme trapézoïdale des K2 permettant la prise d’angles importants par l’arrière, là où les K1 anglent par l’avant du fait de leur forme rectangulaire.

Outre les progrès accomplis en termes de sensibilité et de tenue en puissance, c’est au niveau de la masse que le gain est le plus important, sans parler de la qualité de projection du son et la régularité de couverture horizontale qui elles aussi ont beaucoup été améliorés. 

Pour en arriver là, Le coffret trapézoïdal du K2 repose sur l’association de bois et d’aluminium pour les flancs qui servent aussi de points d’accroche, de poignées de transport et de parois convexes pour la circulation non turbulente de l’onde arrière des 12’.

L’inclusion de métal renforce aussi la rigidité de l’ensemble et permet une plus grande précision dans les points d’accroche.

Cette forme trapézoïdale rappelle le Kara et fait que le K2 s’angle aussi par l’arrière contrairement au K1.

Les gains en poids dans le bois ont été obtenus via un travail effectué avec des logiciels d’éléments finis mais aussi par l’adoption de haut-parleurs dont les aimants sont tous au néodyme, les 12, les 6,5 comme les moteurs 3 pouces.

Cette légèreté fait qu’on peut accrocher jusqu’à 24 K2 ou bien 18 K2 et 2 LA-RAK ou encore 12 K2, 4 K1-SUB et 2 LA-RAK sur le bumper du K2. 

Les K2 au soleil

La fameuse plateforme goudronnée au milieu des bois entourant les locaux de L-Acoustics. Tranquillité garantie et pas de réflexions. De face on reconnaît à gauche 2 SB28, puis 4 K2 et enfin 3 K1. On devine à l’arrière et dans l’axe des K2, deux K1-SB.

La fameuse plateforme goudronnée au milieu des bois entourant les locaux de L-Acoustics. Tranquillité garantie et pas de réflexions. De face on reconnaît à gauche 2 SB28, puis 4 K2 et enfin 3 K1. On devine à l’arrière et dans l’axe des K2, deux K1-SB.

Après une présentation assez exhaustive, nous avons profité d’une trouée dans un ciel définitivement capricieux pour rejoindre le bois adjacent où même les merles sifflent du Justin Timberlake.

De dos on reconnaît tout à l’arrière deux K1-SB qui font face à 4 K2. Tout à gauche de l’image se trouvent 3 K1 et tout à droite 2 SB28.

De dos on reconnaît tout à l’arrière deux K1-SB qui font face à 4 K2. Tout à gauche de l’image se trouvent 3 K1 et tout à droite 2 SB28.

Une configuration en mirroring nous attendait, fraîchement débâchée par Julien avec 4 K2 côtoyant 3 K1, deux SB28 et deux K1-SB complétant les forces en présence.

Trois titres nous ont été proposés en comparaison A/B entre K1 et K2 sans sub. Ensuite nous avons pu écouter le K2 seul épaulé par les « ventilateurs”, une configuration beaucoup plus proche d’un vrai déploiement sur le terrain.

Même s’ils évolueront probablement encore, les presets du K2 semblent déjà tirer très bien parti de la boîte, lui donnant la signature L-Acoustics et plus particulièrement une couleur neutre et très précise dans le haut du spectre à l’instar du Kara.

Photographiés sur le spot d’écoute, à gauche Tim McCall, “Sales manager” qui a présenté l’entreprise et la K2 dans les grandes lignes et Julien Laval, “Installation Application Engineer” qui a détaillé la boîte et géré la séance d’écoute.

Photographiés sur le spot d’écoute, à gauche Tim McCall, “Sales manager” qui a présenté l’entreprise et le K2 dans les grandes lignes et Julien Laval, “Installation Application Engineer” qui a détaillé la boîte et géré la séance d’écoute.

La compatibilité avec le reste de la gamme et surtout le K1 a aussi été travaillée afin de permettre d’étendre les lignes de K1 avec du K2 vers le bas, tout en gardant le plus de cohérence possible, et surtout de pouvoir constituer des lignes latérales au raccord avec les principales aussi discret que possible.

Mais cantonner le K2 au simple rôle de bouche-trou du K1 serait une erreur, tant cette boîte dispose d’un potentiel et d’une polyvalence lui ouvrant grand les portes des salles de moyenne à grande jauge, d’autant que les combinaisons possibles, avec le K1-SB en tête de ligne ou bien en montage cardio en une ligne arrière et avec le SB28 en accroche ou bien posé au sol, sont infinies.

K2, un sommet Acoustics.

Le grave du K2 m’a particulièrement séduit. Il est sec, très dynamique et d’une remarquable définition. Il sonne comme une batte sur la peau de frappe à qui il ne manque qu’une seconde peau pour résonner plus profondément mais même tel quel, c’est déjà un bonheur.

Le spot d’écoute de L-Acoustics avec le fameux conteneur bleu protégeant un mini atelier, la distribution électrique et les racks de contrôleurs amplifiés. Tout est prévu aussi pour accrocher quelques têtes.

Le spot d’écoute de L-Acoustics avec le fameux conteneur bleu protégeant un mini atelier, la distribution électrique et les racks de contrôleurs amplifiés. Tout est prévu aussi pour accrocher quelques têtes.

Lors des comparaisons en A/B, le grave des 15 pouces du K1 a paru plus rond, profond et d’évidence plus puissant mais aussi plus retenu et manquant du relief et du mordant des 12 pouces des K2, et il en va de même pour le bas médium. Là où dans le K2 il paraît être la parfaite continuité du grave, cela m’a paru moins évident sur le K1 où la rondeur et la générosité des 15’ semble masquer les 4 médiums et laisser un léger flou entre les deux.

Quitte à ce qu’on nous considère à nouveau comme des critiques hifi, j’ai envie de dire que le grave et le bas médium du K2 me font penser à celui que produit un U87 avec un coupe-bas pas trop violent.

Précis, bourré de détail et avec un côté un peu sec, punchy et rauque, il parait idéal comme rampe de lancement pour sculpter et façonner son bas, soit en le renforçant sans perdre de patate par des K1-SB, soit en l’humectant vers le bas par le SB28 afin de lui apporter plus de chaleur, de rondeur et surtout de membrane. Encore mieux une combinaison des deux, précisément ce qui nous a été proposé lors de cette écoute.

Médium et aigu sont très proches du rendu analytique et quasi hifi du Kara ; peut être le moteur 3 pouces de cette petite boîte est-il proche des deux 3 pouces équipant le K2, et qui sont probablement d’origine B&C à en croire la référence du dôme de remplacement. L’extrême aigu est notamment étonnant de clarté et de puissance, l’humidité n’a qu’à bien se tenir.

Écouté avec une voix féminine, le haut du K2 est neutre et à la fois dynamique sans que les sifflantes ou les duretés ne soient mises en exergue. La similitude aussi avec le K1 laisse augurer de raccords tout en finesse. 

Julien Laval devant sa collection de jolies boîtes, aussi disponible que compétent, ce qui ne gâche rien.

Julien Laval devant sa collection de jolies boîtes, aussi disponible que compétent, ce qui ne gâche rien.

L’équilibre global du K2 est remarquable tel quel, et en plein air les éventuels points de correction ne seront qu’anecdotiques et subjectifs.

Le K1 au contraire paraît nécessiter quelques attentions, ce qui trahit sans doute les progrès qui ont été encore accomplis durant le laps de temps ayant séparé la conception de ces deux enceintes, presque un fossé quand on compare les ébénisteries et donc le poids.

Les nouvelles méthodes de calcul et de simulation de même que les entrées au CNRS ont payé.

Des progrès décisifs ont aussi été accomplis dans le guidage du front d’ondes. Là où le K1 fidèle à son positionnement de gros système tout en puissance tire fort et essentiellement dans l’axe avec 70° d’ouverture avant que le médium et le haut médium plongent assez nettement, ne laissant pour arriver à 90 que des poussières d’aigu, le K2 offre une couverture latérale de toute beauté. Affichant 110°, il en assure sans problème 90° avec une régularité telle que l’on peine à remarquer plus qu’une chute douce et régulière de niveau au fur et à mesure que l’on s’éloigne de l’axe.

Les K2 durant la phase de l’écoute consacrée à la directivité 70°. On remarque aisément les volets du système Panflex sont déployés pour pincer la gorge du guide d’onde.

Les K2 durant la phase de l’écoute consacrée à la directivité 70°. On remarque aisément les volets du système Panflex sont déployés pour pincer la gorge du guide d’onde.

La démo s’est révélée encore plus instructive une fois l’ouverture du K2 réduite à l’aide des deux volets présents en sortie de guide d’onde et manipulables sans aucun outil en dehors de ses deux pouces.

Le haut du spectre est réellement concentré face à la boîte, et se retrouve plus haut de 2 dB, ce qui a été corrigé à l’aide de l’Array Morphing Tool et du Zoom Factor par Julien, à des fins de comparaison avec le K1. La coupure sur les bords à 70° est plus nette et précise que celle proposée par le K1, un point important des lors qu’on est confronté à des salles réfléchissantes ou des secteurs à éviter.

Manipuler les volets du K2 doit être accompagné par le chargement dans les contrôleurs du preset adéquat qui permet au guidage d’être actif jusqu’à environ 300 Hz.

La dernière partie de l’écoute s’est déroulée uniquement avec le K2, cette fois-ci épaulé par un très beau mélange de patate K1-SB et de rondeur SB28, les deux compléments jouant ou pas à la demande des personnes présentes afin de bien comprendre leur apport et de détailler le grave issu des K2 dans l’ensemble. Brièvement la pression a atteint des niveaux plus habituels mais sans que l’on ne ressente la moindre gêne malgré une distance moyenne de 20 mètres des boîtes.

Cela a permis de constater le besoin en renfort dans le bas à la fois en termes de niveau comme en termes d’extension. Si à bas niveau, et avec des musiques plus acoustiques, le K2 s’en tire très bien seul, il a impérativement besoin d’être soutenu pour donner le meilleur de lui-même des lors que le programme implique à la fois pression et extension. Le fabricant recommande un ratio de 3 têtes K2 pour deux renforts Sb28 ou K1-SB.

Le mélange qui nous a été proposé entre têtes et renforts, et le réglage effectué pour cette écoute ont parfaitement mis en exergue la modularité dont bénéficie le K2 et la capacité qui est la sienne de se transformer en grosse enceinte Hi-Fi capable d’avoir un bas qui tape, qui est détaillé et qui descend très bas, trois qualités qui sont rarement associées dans un système, et ce sans absolument percevoir le moindre trou, bosse ou incohérence.

Le rainurage d’un des K1-SB de la démo audio, plein d’eau. Votre serviteur a aussi été copieusement arrosé en route pour Marcoussis…

Le rainurage d’un des K1-SB de la démo audio, plein d’eau. Votre serviteur a aussi été copieusement arrosé en route pour Marcoussis…

On en vient à s’en demander si un 12 pouces avec sa vigueur naturelle n’est pas la taille idéale pour faire du bon son une fois épaulé par des renforts correctement alignés.

Certes cette solution est chère et demande d’associer trois boîtes différentes dans un montage hybride, il n’empêche que le résultat est remarquable. Le K1-SB fait aussi des prouesses à longue distance, à savoir en tête de ligne afin de l’allonger. 12 K2 épaulés par 4 K1-SB exploités avec le preset Throw qui créé un gros recouvrement, délivrent à 100 mètres entre 6 et 9 dB de pression additionnelle à 100 Hertz que les mêmes 12 K2 seuls.

Ne reste qu’à confirmer cette excellente impression au cours des prochaines semaines avec une tournée qui part en K2, et où l’on se fera un devoir et un plaisir de pousser cette boîte dans ses derniers retranchements afin de bien juger de son rendu en exploitation réelle.

Même si les constructeurs se défendent de concevoir leurs produits en fonction de ce que propose la concurrence, il paraît évident que le K2 avec son super rendu, sa patate et son poids plume va venir compliquer la vie à certaines marques du petit monde des manufacturiers de systèmes de Touring, et ce n’est sans doute pas le fruit du hasard.

Espérons qu’un contrôleur amplifié de la classe du LA4X mais en plus puissant voie rapidement le jour. Il pourrait être muni d’un PFC pour plus de sécurité et de puissance à basse impédance et de ressources DSP modernes pour disposer d’un plus grand nombre de filtres FIR et ne pas pousser l’exploitant vers des processeurs externes afin d’optimiser le rendu du système. Ce contrôleur pourrait s’appeler par exemple le LA8X…

Quoi qu’il en soit, on ne peut que féliciter L-Acoustics pour ce nouveau modèle qui effectue un démarrage en trombe avec 60 systèmes déjà commandés et seulement en partie livrés. Cette difficulté à satisfaire la demande va d’ailleurs pousser L-Acoustics à accroître ses capacités d’assemblage et production d’ébénisteries afin de les aligner sur les 20% de croissance annuelle moyenne de son chiffre comme de celui de ses effectifs qui atteignent aujourd’hui les 250 personnes contre 35 en 2002, encore un chouette reportage à venir !!

 

 

 

 

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