
A l’occasion des 30 ans célébrés cette année, la team lumière du cirque, Arthur Oudin (éclairagiste), Julien Lhomme (directeur technique), et Alexandre Planche (pupitreur fraîchement arrivé dans l’aventure) ont reçu un nombre important de nouveaux projecteurs, un réseau et un système électrique innovant.
Le cirque Gruss, créée par Madame Arlette Gruss il y a 30 ans, est une grosse machine devenue une référence dans le paysage du cirque européen.
Sa force : allier tradition familiale et fidélité absolue au genre noble qu’est le cirque, avec une modernité qui se permet toutes les innovations techniques pour servir le spectacle avec un grand S.
Lumière, costumes, musique, et cette année vidéo, Gilbert Gruss (le dynamique fils d’Arlette) met tous les moyens à la disposition des artistes, des techniciens et de toute la grande famille Gruss (pas moins de 140 personnes).
C’est en partance pour Bordeaux où le cirque posait ses valises pendant 10 jours que nous avons rencontré Arthur Oudin, éclairagiste maison depuis 10 ans, qui a grandi dans, et avec, ce cirque.
La lumière au cœur du chapiteau
SLU : Quelle est la place de la lumière dans l’esprit du Cirque Arlette Gruss ?

Arthur Oudin : Elle a toujours été très importante chez Gruss. Gilbert est passionné et très intéressé par les projecteurs et les nouveautés techniques. Il sait parfaitement de quoi nous parlons et connaît nos besoins sur des numéros précis.
D’ailleurs le cirque n’a pas vraiment de réticence à investir pour que nous ayons le meilleur kit possible. Cependant, et même si on dispose de belles machines, nous faisons du cirque avant tout, avec une tradition à respecter.
SLU : Justement, quels sont les codes pour faire de la lumière de cirque ?