Cameo présente la Série S : Des Panneaux lumineux à LED IP65

Grâce à la nouvelle Série S, Cameo élargit son catalogue avec des panneaux à LED certifiés IP65 pour une utilisation en extérieur dans les domaines de la télévision/du cinéma, des événements, des livestreams, etc. Le point de départ est le modèle S4 IP qui, grâce à son très bon rendu des couleurs, met les personnes et les objets sous les feux de la rampe avec une lumière naturelle et diffuse.

Associée à la large gamme d’accessoires disponibles dès son lancement, la série S de Cameo s’adresse aux éclairagistes et aux producteurs de contenu à la recherche de softlights professionnels et polyvalents, dotés d’une possibilité de contrôle précise.

L’IP S4 compact est basé sur 544 LED SMD uniques par couleur (RGBWW) disposées en groupes de quatre. En combinaison avec la puce d’étalonnage intégrée, le S4 IP offre un rendu des couleurs extrêmement naturel (IRC 95, TLCI 91) ainsi qu’une couverture exceptionnelle de l’espace couleur Rec. 2020 étendu de 85 %. En outre, la température de couleur réglable, avec sa large gamme de 1800 à 10 000 kelvins, permet une utilisation dans tous type d’environnements.

Au cours du développement de la nouvelle série S, Cameo a accordé la plus grande importance au concept du boîtier et à sa manipulation. Les poignées fixes sur les côtés assurent un transport sûr et confortable et permettent d’aligner rapidement les panneaux avec les personnes et les objets sur le plateau.


Conformément à la certification IP65 de la S4 IP, le panneau souple est doté de connecteurs powerCON TRUE1 étanches et verrouillables. L’appareil se contrôle en DMX-RDM, W-DMX, ArtNet, sACN. L’opération se fait soit sur l’unité elle-même, soit via EZRemote en utilisant le contrôleur UNICON DMX/RDM prévu en option.

Pour faire du S4 IP le compagnon idéal et flexible adapté à toutes les situations, Cameo n’a pas fait de compromis sur les accessoires. Outre le support Omega et le diffuseur standard fournis, la gamme propose des nids d’abeilles, avec des angles de faisceau de 30° et 60°, des intensificateurs et diffuseurs lourds, en passant par des Barndoors, un étrier de montage central ou un adaptateur V-Mount pour un fonctionnement sur batterie.
En option également, un filtre sombre en option assure une intégration discrète dans n’importe quel décor.

Plus d’informations sur :

cameolight.com/s-serie
adamhall.com
blog.adamhall.com

 

Jamie Gomez Marketing Manager de Martin & Optimal Audio

Jamie Gomez a été nommé au poste de Global Marketing Manager pour Martin Audio et Optimal Audio. Jamie occupe ce nouveau poste après avoir travaillé au sein du groupe Focusrite, où il exerçait les mêmes fonctions pour Focusrite Pro.

Professionnel du marketing avec une solide expérience dans le domaine de l’audio et spécialisé dans le développement de la marque et du marketing numérique, Jamie a passé du temps chez Pioneer PRO AUDIO, où il a acquis une connaissance approfondie de la sonorisation, avant d’entrer dans le monde de l’audio en réseau, de l’enregistrement et de la post-production chez Focusrite PRO.

Jamie Gomez commente : « L’opportunité de revenir dans le monde de la sonorisation et des enceintes avec non pas une, mais deux marques exceptionnelles, est un défi unique et irrésistible, que je suis très heureux de relever.
Avec Optimal Audio, j’ai la possibilité de travailler sur une jeune marque passionnante et innovante dans le secteur commercial, là où un leader du marché établi comme Martin Audio, exige une approche différente, mais je suis impatient de partager mes idées et d’aider à maintenir la marque au sommet du secteur audio professionnel ».


James King, directeur du marketing pour Optimal Audio et Martin Audio ajoute : « L’un des nombreux avantages de faire partie du groupe Focusrite est que nous avons été en mesure de présenter des opportunités à travers les marques pour que les employés puissent évoluer. Jamie en est un exemple, et je ne pourrais être plus heureux que de le voir rejoindre l’équipe.
Il a une vision ambitieuse du marketing qui, j’en suis sûr, contribuera à accélérer l’essor de la jeune marque Optimal Audio, tout en aidant à rafraîchir et à développer celle de Martin Audio, mieux établie.


Vous en voulez plus ? Cliquez sur martin-audio.comet sur optimal-audio.co.uk

 

Chez Robe, Harry et Ingo assurent de nouvelles fonctions

Deux membres déterminants de l’équipe de ventes internationales de Robe lighting s.r.o. depuis de nombreuses années vont assumer de nouvelles fonctions au sein de l’entreprise !

À 70 ans, le globe-trotter de la vente Harry von den Stemmen annonce qu’il va se simplifier un peu la vie dans un avenir immédiat en quittant son poste de directeur des ventes internationales pour continuer à travailler en tant que responsable des grands comptes internationaux et assumer un rôle d’ambassadeur au sein de l’entreprise.

« J’ai fêté mon 70e anniversaire le mois dernier et, après 50 années au service de ce secteur extraordinaire, dont les 20 dernières en tant que visage public de Robe, j’ai senti que le moment était venu d’ajuster mon équilibre entre vie professionnelle et vie privée, de faire un peu moins d’heures et de kilomètres aériens chaque mois, et de passer plus de temps avec mes petits-enfants et à exercer les nombreuses autres activités et loisirs que j’apprécie en plus du travail ! ».

Depuis 2003, Harry est l’ambassadeur des efforts déployés par Robe pour devenir un leader du marché des projecteurs motorisés et de la technologie LED. Son zèle et sa passion pour l’industrie et la marque, associés à sa compréhension des différentes cultures, mentalités et approches du commerce, ainsi qu’à un incroyable réseau de relations, ont contribué à la mise en place du réseau de distribution mondial dynamique et pérenne de Robe.

Josef Valchar, PDG de Robe s.r.o., a déclaré : « Harry a joué un rôle absolument essentiel dans le développement de notre marque à l’échelle mondiale. Son immense expérience, sa perspicacité, son souci du détail et ses compétences diplomatiques inégalées ont été parmi nos plus grandes forces. Nous sommes tous ravis que Harry souhaite continuer à faire partie de l’équipe Robe. »
Harry continuera à voyager, mais à un rythme moins effréné, et consacrera du temps à des projets spéciaux de Robe dans certaines régions. Il continuera à gérer des territoires mondiaux spécifiques et s’engagera dans certaines activités de communication et de promotion qui soulignent la forte identité de la marque Robe, la fidélité de ses clients et son engagement en faveur d’un avenir durable.

« Il y a de nombreux défis à relever et beaucoup de choses à attendre, surtout rester dans le secteur et collaborer avec des personnes que j’admire et respecte », a commenté Harry, admettant qu’il a l’intention de profiter pleinement de son temps supplémentaire, bien qu’une grande partie de celui-ci soit déjà allouée ! »


Ingo Dombrowski, qui travaille pour la société depuis 18 ans et qui a joué un rôle important dans l’accession de Robe au rang d’acteur mondial, occupera le poste de directeur des ventes internationales.
Bien connu pour son sens technique et ses compétences organisationnelles, Ingo initiera, coordonnera et sera le fer de lance des affaires internationales avec la force de vente internationale et les filiales de Robe.

« Je suis très honoré que Josef et Ladislav Petřek, cofondateurs et copropriétaires de Robe me fassent autant confiance, et j’ai hâte de relever les défis et le travail qui m’attendent, et de poursuivre fièrement la success story de Robe ! » a-t-il déclaré.

Ingo estime que la fiabilité des produits et l’anticipation ont largement contribué à l’ascension de la marque, tout comme le fait de rester à l’écoute des besoins des clients et d’intégrer ces informations dans les produits. Cette pro activité continuera à sous-tendre les cycles de développement des produits « sous sa vigilance », a-t-il confirmé.

Josef conclut : « Je suis convaincu que l’expertise et les connaissances d’Ingo permettront d’assurer la continuité du rôle de directeur des ventes internationales en cette période critique. La position de Robe sur le marché aujourd’hui est le résultat du travail d’une équipe brillante composée de personnes très créatives et talentueuses aux multiples spécialités. Nous avons toujours cru qu’il fallait investir dans le « capital humain » et placer sa responsabilisation, son énergie, son imagination et son inspiration au cœur de nos activités et de notre famille. »

 

Chauvet Lighting France recherche un.e Technicien.ne SAV

Dans le cadre de son développement commercial, Chauvet Lighting France, spécialiste de l’éclairage scénique, architectural et d’installations, recherche son/sa Technicien.ne SAV. Une formation Bac +2 en électronique et/ou électrotechnique est requise pour ce poste.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

DiGiCo dévoile Quantum338T à l’AES 2022

L’AES 2022 voit DiGiCo dévoiler la dernière-née de sa gamme de consoles Quantum destinées aux théâtres, la toute nouvelle Quantum338T.
Avec un mixage  » in the box  » réduisant le besoin d’équipement externe et une surface de contrôle légère, l’ajout des plus récentes fonctionnalités logicielles spécifiques au théâtre rend la Quantum338T parfaite pour les productions théâtrales régionales et les tournées.

S’appuyant sur les performances audio exceptionnelles de Quantum338, la Quantum338T offre aux designers sonores et aux mixeurs de théâtre un mode de programmation et d’exploitation qui améliore le système de cue avec les outils renommés de Auto Update et de gestion des données de cue de DiGiCo.

Auto Update permet aux designers d’établir des relations complexes entre les cues, les modifications apportées aux paramètres des voies se propageant automatiquement aux autres cues. Les variations sur les personnages, qui résultent souvent de changements de costumes et d’accessoires, sont gérées par la fonction Alias, et les changements de distribution sont facilement gérés par la fonction Players.

Les fonctions de traitement et de mixage des voies de Quantum338T sont identiques à celles de Quantum338 axé sur le live, mais la matrice bénéficie de retards individuels et d’alias de matrice. Ce système de matriçage amélioré joue un rôle extrêmement important dans le traitement complexe des sorties dans un théâtre, et ce, sans sacrifier les capacités de traitement générales de la Quantum338T.

Quantum338 est basé sur des FPGA de septième génération et offre 128 voies d’entrée avec 64 bus et une matrice 24 x 24, le tout avec un traitement complet des voies. Il y a un nouveau look et une application en mode sombre et trois écrans multitouch de 17 pouces, 1000 nit, haute luminosité, permettant à la fois à l’affichage des niveaux et aux boutons de sélection rapide, de cohabiter sur chaque écran.

Il y a également 70 afficheurs de de voie et le châssis flottant Quantum comporte 38 faders sensibles au toucher de 100 mm disposés en trois blocs de 12 faders, plus deux dédiés assignables par l’utilisateur, chacun étant doté d’un affichage des niveaux à haute résolution.
Un nouveau degré de connectivité et de performances audio pour les huit entrées locales est atteint grâce à la conversion ADC et DAC à 32 bits  » Ultimate Stadius « , intégrée en standard à Quantum338, ainsi qu’à six connexions MADI simples ou trois redondantes, à deux slots DMI et à une interface d’enregistrement USB UB MADI intégrée.


L’arrière de 338 montrant un grand nombre de ports MADI, slots DMI, prises analogiques et AES.

Mustard Processing, Spice Rack, Nodal Processing et True Solo, tous lancés l’année dernière pour Quantum 7, sont également disponibles en standard sur Quantum338.
Le traitement Mustard est un ensemble de traitements de voie qui fonctionnent en parallèle avec le traitement standard du Quantum. Chaque bande de traitement Mustard offre un choix de deux modélisateurs de préampli, un égaliseur à quatre bandes (y compris des filtres all pass), quatre modèles différents de compresseurs et un gate/ducker.

Quantum338 est équipé de 36 bandes de traitement Mustard mono qui peuvent être utilisées sur n’importe quel type de canal.
Le Spice Rack, quant à lui, prend en charge les plugins natifs FPGA, ce qui vous permet de construire un rack comprenant jusqu’à huit processeurs.

Le premier d’entre eux est le Chilli 6, un compresseur multibande à six bandes qui permet un contrôle total de tous les paramètres, y compris le contrôle unique et breveté du release shape de DiGiCo, ce qui signifie que le Chilli 6 est parfait pour façonner les voix et les instruments ainsi que pour se concentrer sur les fréquences problématiques.

L’extension logicielle spécifique au théâtre de DiGiCo, déjà familière aux utilisateurs des Quantum7T, SD10T, SD12T et SD9T, peut être ajoutée à n’importe quelle Quantum338 ; un simple code de déverrouillage peut être saisi pour activer les fonctions théâtre sur n’importe quelle console Quantum338.

Pour plus d’infos sur le site DV2

Et d’autres infos sur digico.biz/consoles/quantum338t/

 

Les nouveaux treuils motorisés ETC Prodigy P2 : 600 et 900 kg

ETC augmente les capacités de charge de ses systèmes de levage avec deux nouveaux modèles de treuils motorisés Prodigy P2-600 kg et P2-900 kg.
A l’instar du modèle déjà existant de 300 kg, ces deux treuils compacts s’installent dans des espaces habituellement inaccessibles aux autres moteurs.

Ils peuvent être équipés de l’innovante technologie ETC du tube de compression, qui permet aux poulies d’être positionnées n’importe où sur la longueur, absorbant les forces latérales et permettant l’installation du système sur des structures qui n’étaient pas conçues à l’origine pour supporter des palans motorisés. De nombreux lieux peuvent ainsi bénéficier des avantages de sécurité et de vitesse des cintres automatisés.

Toute la gamme de treuils Prodigy P2-300, P2-600 et P2-900 ainsi que les contrôleurs ETC avec sécurité SIL-2 ont été créés pour répondre et même aller au-delà des exigences de la norme EN-17206 pour les cas d’usage 1 et 2 (UC1 / UC2) et sont entièrement certifiés TÜV-Süd selon le DGUV 17/18 (anciennement BGV-C1).

Grâce aux précâblages et tests en usine, le temps de montage sur site est minime, ce qui simplifie également la mise en service, la certification du système, les contrôles finaux et récurrents, ainsi que le processus d’approbation du projet, et au final un gain de temps et d’argent.

Ned Keitt, chef produit pour les systèmes de levage et d’alimentation, explique : « nous sommes ravis d’ajouter ces nouveaux modèles à notre gamme Prodigy P2 et de commencer à expédier des treuils de plus grande capacité. L’arrivée des modèles P2-600 kg et P2-900 kg, assure plus d’options de machinerie scénique pour s’adapter aux besoins de n’importe quelle salle. Aussi, les entrepôts européens d’ETC disposeront d’un stock de pièces pour les configurations standards, ce qui réduira considérablement le délai entre la commande et la livraison. »

Les systèmes de levage Prodigy de ETC offrent un large choix de solutions de câblage pour les équipements lumière. Parmi eux, on retrouve une technologie brevetée de gestion des câbles qui regroupe plusieurs paires de câbles (alimentation et distribution des données) à l’intérieur d’un seul câble plat pour éliminer complètement les enchevêtrements de câbles.

le système Helix.

Le système Helix, un système de gestion des câbles abordable compatible avec tous les treuils ETC, constitue aussi une option disponible.

Ce dernier est d’ailleurs le partenaire idéal du système ColorSource Raceway d’ETC, une gamme qui permet d’alimenter en courant et en données ses projecteurs via des perches précâblées et légères, avec plusieurs options de connecteurs d’alimentation et des répartiteurs DMX actifs.

Et pour les applications où le poids est crucial, ETC peut équiper le ColorSource Raceway d’une porteuse en aluminium renforcé appelée WebPipe Batten, qui peut supporter jusqu’à 57 kg de charge uniformément répartie sur une portée de 3 mètres.


Le ColorSource Raceway équipé d’une porteuse WebPipe Batten.

Et au bout des treuils Prodigy, on peut retrouver la gamme de contrôleurs QuickTouch. ETC a mis à profit plus de 40 ans d’excellence en matière de contrôle dans le Théâtre pour développer ces outils particulièrement fiables, intuitifs et puissants.

Le modèle QuickTouch Preset disponible en version portable ou murale offre le rappel de scène en une touche, et le QuickTouch+ propose un contrôle encore plus puissant par boutons-poussoirs.

Pour en savoir plus sur les systèmes d’ingénierie scénique d’ETC et les palans Prodigy, rendez vous sur etcconnect.com et choisissez sur la carte le bouton CE/UK CA pour voir les solutions de levage ETC disponibles en Europe.

 

Dimatec / Avolites : une histoire d’amour qui finit bien

Après plus de 30 ans de collaboration, DIMATEC et AVOLITES, ont pris communément la décision de mettre fin à leur partenariat, consécutivement à la sortie de l’Angleterre de l’Union Européenne, de la situation Internationale et du contexte global induit (taux de change, délais et garanties).

DIMATEC continue d’étendre son offre vers des solutions numériques et Européennes : Distributeur exclusif de Capture depuis plus de 7 ans, DIMATEC poursuit son développement vers les consoles digitales et solutions dématérialisées de nouvelle génération au travers de son département studio, intégration et architectural.

DIMATEC tient à remercier l’ensemble de ses clients et utilisateurs de produits AVOLITES qui leur ont accordé leur confiance pendant toutes ces années et leur assure, malgré tout, la continuité du support qui leur est dû pendant la durée de leur garantie.

 

Anolis Lighting éclaire L’Hôtel de ville de Pantin

La façade de l’Hôtel de ville de Pantin (Seine-Saint-Denis) est illuminée par un nouveau système d’éclairage à leds Anolis sur une conception de Rozenn Le Couillard de l’agence nantaise Noctiluca. Ce nouveau projet d’intégration répond à une démarche de rénovation globale du bâtiment.
Bâti à la fin du XIXe siècle, l’Hôtel de ville de Pantin de style néo-renaissance est classé Monument Historique et bénéficie cette année d’un projet de restauration de sa toiture et sa façade.

Pour l’éclairage, la ville de Pantin a voulu intégrer de nouvelles sources capables de produire un blanc chaud ainsi qu’un éclairage dynamique avec différentes séquences de changement de couleurs pour appuyer certains événements (le rose en soutien à la lutte contre le cancer du sein, le vert pour la semaine du développement durable ou encore le bleu-blanc-rouge pour les fêtes nationales).

Rozenn Le Couillard a donc cherché des solutions adaptées pour offrir un maximum de polyvalence à ce nouveau système d’éclairage. Elle a finalement choisi les luminaires Anolis, RGBW, de la gamme ArcSource : ArcSource Outdoor 4MC, 16MC et 24MC.

La conceptrice lumière a travaillé avec Bruno François, Responsable Prescription Installation & Marché Architectural chez Anolis France pour s’assurer que les luminaires correspondaient parfaitement au cahier des charges du client. Le spécialiste et architecte Grégoire Oudin de l’agence APGO Architecture & Patrimoine a également été impliqué dans le projet.
Une des principales contraintes consistait à intégrer les projecteurs sans endommager l’apparence générale du bâtiment. La façade, constituée d’un corps central et de deux pavillons latéraux, est marquée par six lignes verticales de lumière qui définissent la symétrie de l’architecture et mettent en valeur les ornements en pierre et autres gargouilles qui habillent la façade.

10 x ArcSource Inground 24MC RGBW ont été positionnés en retrait, de 2 à 3 mètres de la façade, autour du bâtiment. Six à l’avant et quatre à l’arrière. Les étages supérieurs des deux pavillons, avant et arrière, sont éclairés par 12 x ArcSource Outdoor 4MC avec une optique de 24°.

5 x ArcSource 4 MC ont été déployés pour éclairer l’entrée principale de la mairie, le balcon du premier étage et les colonnes verticales qui encadrent ces deux éléments : Trois d’entre eux se trouvent sur le balcon lui-même. Celui du milieu est équipé d’une optique de 7°x42° pour effleurer la fenêtre du premier étage au centre, tandis que les deux autres ont des optiques plus serrées de 7° pour mettre en évidence les sculptures.

Les deux autres 4MC sont équipés d’optiques de 60°x7° et éclairent la partie inférieure du balcon, tout en s’alignant sur les deux luminaires (Inground) au centre. Ce qui permet de mettre en valeur l’arc au-dessus de la porte d’entrée principale du bâtiment. Trois 4MC avec des optiques de 40° ont également été installés dans le clocher pour en éclairer l’intérieur.

À l’arrière de la mairie, deux autres 16MC montés sur poteau avec des optiques de 7°x42° sont placés à environ quatre mètres de haut et à égale distance du centre.
Rejoints par deux autres 16MC, également utilisés avec des optiques de 7°x42° et placés au sol derrière un balcon de pierre pour napper le haut de la fenêtre centrale.


Le point fort des luminaires Anolis est leur capacité à produire les différentes températures de couleur adaptées à ce projet. La fiabilité, la qualité et la robustesse des projecteurs ont également été prises en compte lors du choix.
Robe Lighting France a livré les luminaires à SPX et l’installation a été réalisée par CITEOS Grands Projets (filiale de VINCI Energies).
Le contrôleur Pharos, contrôlé par IP, est accessible via Internet. Anolis France a travaillé avec Lumières Utiles pour faciliter le changement des 20 scénarios d’éclairage préprogrammés.


Crédits :

Photos : La Chouette Photo – Olivier Hannauer
Maîtrise d’ouvrage : Ville de Pantin
Conception Lumière : Noctiluca (Nantes)
Installateur : Citeos Grands Projets
Contrôle et programmation : Lumières Utiles
Partenaire Anolis : SPX Lighting

Projecteur Anolis :

11 x ArcSource Inground 24 MC Integral
18 x ArcSource Outdoor 4 MC
4 x ArcSource Outdoor 16 MC Integral
4 x ArcPower 24 Outdoor


Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

Lionel Capouillez & Stromae Du Studio à la Scène Part 1

Depuis le tout premier EP “Alors On Danse”, Lionel Capouillez mixe les sons de Stromae. Nous le retrouvons à Bruxelles, dans son Air Studio pour un double reportage.
Avec Du Studio à la Scène, la 1ère partie, on va découvrir comment et avec quels outils nait un album. Avec De la Scène au Studio on apprendra comment est transposé sur scène le travail fait en studio.


C’est aussi grâce à ce premier sujet que l’on accueille au sein de notre rédaction Christophe Masson, un homme d’une expérience et d’une compétence rares. Sa plume et ses idées vont mettre en relief les ponts qui existent entre le monde de la création et celui du spectacle vivant et donner la parole à encore plus de techniciens. Même les Bruxellois. Non peut être !

Construit dans les années 90 par le groupe italien Wamblee à la suite de l’énorme succès en Belgique de son titre Anitouni, ce studio va être animé par Lionel durant 8 ans.
Il en deviendra l’ingénieur du son maison, avant de le quitter et de le racheter quelques années plus tard pour le consacrer entièrement à ses propres activités de mixage.

SLU : Quand tu as repris le studio, quelles ont été tes premières modifications ?

Lionel Capouillez : La reprise des lieux s’est accompagnée d’une remise à niveau de la cabine de mix. J’ai immédiatement fait opérer quelques améliorations de l’acoustique car j’avais des soucis entre 150 et 200 Hz. C’est la société FAR Audio qui s’en est chargée.

Les trois écoutes de Air Studio. Les grosses sont du sur mesure créé par FAR qui a aussi amélioré l’acoustique de la salle, la solution idéale avant d’investir dans des enceintes généralement très chères. Les petites à ruban sont des Adam et enfin les plus centrales des KH, devenues depuis le rachat du groupe Sennheiser, des Neumann.

Étant aussi fabricant d’enceintes, elle m’a conseillé de changer la grande écoute (qui datait d’une génération plus ancienne) par un système sur mesure. Face au résultat, j’ai flashé. A l’époque nous étions en tournée avec du Leo de Meyer, et quand j’ai écouté cette nouvelle grande écoute, je me suis dit : “Ouahh, j’ai l’impression d’être en live … même ressenti, même sensation, là, je suis vraiment à l’aise.”

Bien entendu, j’ai complété l’équipement existant avec l’intégralité de mes périphériques hardware qui me suivaient en free-lance et en live. La partie studio est restée identique et totalement adaptée à mes besoins de prises de son très occasionnelles, avec une zone brillante pour la voix, et une zone rendue mate par un plafond en basstrap pour les guitares amplifiées ou les percussions.

SLU : Un studio pas seulement pour Stromae ?

Lionel Capouillez : J’accompagne Stromae aussi bien en studio qu’en tournée. Quand il est actif, bien entendu, je lui dédie une grande partie de mon temps mais je travaille aussi pour beaucoup d’autres artistes. Ils me sollicitent essentiellement pour le mixage de titres destinés aux radios et aux médias actuels.

SLU : Des racks bien garnis…

Lionel Capouillez : Oui en effet. J’utilise les équipements hardware pour des besoins précis, qu’eux seuls peuvent me procurer, comme par exemple les réverbérations Bricasti M7 et TC Electronic M3000 (que j’emmène sur les live de Stromae). Il y a aussi beaucoup de préamplis dont mes préférés sont le Chandler Germ 500, les 512 API, les Avalon 737, et un JoeMeek que j’apprécie pour son côté un peu disto.

Le célèbre compresseur SSL dont j’adore le plug-in que j’utilise beaucoup, et que j’ai donc doublé en hardware. Je l’utilise beaucoup sur des bus de batterie. Les dbx 160SL et les gates Drawmer pour leur redoutable efficacité. Le compresseur Urei 1178 est un de mes favoris. Il a une saleté qu’on ne retrouve pas dans les machines et plug-ins de maintenant. Avec ce compresseur, je suis à l’aise pour obtenir de la cohésion.

En fait, je n’aime pas beaucoup les traitements trop propres. Dans beaucoup de productions d’aujourd’hui, tout est à sa place mais cela manque d’incisif.

Ahh oui, particulièrement bien garnis en qualité et quantité ces racks, un fait pas banal pour un utilisateur intensif de plug-ins ;0).

Autres favoris, le TLA100 de Summit Audio pour les voix françaises, douces, qui doivent encore vivre un peu après le traitement et le Distressor pour des voix qui ne doivent pas bouger du tout. J’aime beaucoup le caractère unique des multi-effets Alesis Quadraverb et Miniverb que j’utilise souvent sur les caisses claires. L’Eventide H3000S bien sûr. Sans oublier le compresseur stéréo Tegeler Audio que j’utilise parfois sur les masters.

Une grande partie de ces périphériques me suit aussi en live. Je teste beaucoup de matériel pendant les tournées. “Il n’y a pas grand danger à essayer des produits en live. C’est pour moi le meilleur endroit.” Quand le matériel est convaincant, je le ramène ensuite au studio.

SLU : Étonnement, il y a une console Mackie 32-8 ?

Lionel Capouillez : Oui, en ce moment il n’y a plus rien qui passe dedans ! (rires) Je mixe tout dans l’ordinateur. Je peux l’utiliser de temps en temps comme insert pour des bus de batterie sur lequel je vais insérer un correcteur ou un compresseur externe.

SLU : Venons-en au fait. Ta configuration de mixage c’est quoi ?

Lionel Capouillez : Je fais tout dans mon Pro Tools équipé d’interfaces audio RME FireFace 800. Nous avions utilisé ces interfaces sur le live “Racine Carrée” de Stromae, (en remplacement des interfaces de moins de 100 euros que nous avions sur la première tournée, si si, c’est vrai) et nous avons été bluffé par la qualité de conversion.
Le batteur était occupé sur sa grosse caisse quand j’ai changé l’interface. On a juste fait “Wouaaahhhh, mais la claque ! C’était tellement mieux, affolant.” On les a gardées. J’ai deux autres convertisseurs ADAT RME ADI-8 DS MKIII pour passer en 24 in/out.

Lionel devant sa console et…Non, le nerf de la guerre c’est son Pro Tools qu’il anime à la souris et au clavier, à l’ancienne.

SLU : Si je comprends bien, tu travailles tous tes mixes en natif ?

Lionel Capouillez : Oui c’est bien ça. Tout est fait en natif. Pour le mixage, la latence ne me gêne aucunement. Et de toute façon, des latences en dessous de 10 ms… Honnêtement, si on est perturbé par ça c’est qu’on est un robot, non ?

En revanche si je suis en mixage, que j’ai beaucoup de plugs en service qui augmentent la latence et que je veux refaire une voix, je fais un bounce de l’instru pour faire les prises et je les réintègre ensuite dans ma session de mixage. Tout simplement.
En plus je suis très nomade. Quand je suis en tournée, cela peut arriver qu’on me demande une modification de mix que j’ai fait dans la semaine, comme un simple réajustement de la voix ou de la caisse claire. En natif, je peux rouvrir ma session sur mon ordi portable et facilement régénérer une nouvelle version.

SLU : Mais je ne vois aucune surface de contrôle pour ton Pro Tools dans le studio…

Lionel Capouillez : Je n’en ai pas besoin. Quand j’ai commencé à utiliser Pro Tools, il y a de nombreuses années maintenant, je faisais toutes mes automations à l’écran et donc à la souris. Je n’ai pas changé. Je trouve cela beaucoup plus pratique et beaucoup plus précis.

Les écoutes conçues sur mesure par les belges de FAR, une marque fondée par Pierre Thomas qui s’est hélas éteint il y a quelques années.

SLU : Au niveau de l’écoute

Lionel Capouillez : La grande écoute FAR Audio a été construite sur mesure pour le studio et corrigée suivant mes goûts. Les tweeters ruban me conviennent bien car j’aime les aigus doux et précis.
Pour la proximité, ce sont des ADAM Audio A7X et des KH qui ne pardonnent pas s’il y a un problème entre 500 et 1000 Hz.
Je mixe principalement sur la grande écoute. 70% du temps. J’adore travailler là-dessus. C’est chaud, c’est agréable, ça ne fait pas mal aux oreilles. Les basses sont fabuleuses.

Je commence par les rythmiques et tout le travail sur le bas du spectre. Et ensuite les voix, les respirations. Elles me donnent l’extension en fréquence et les détails dont j’ai besoin pour ce travail. Il faut une grande écoute pour se rendre compte.
Parfois quand on travaille uniquement sur l’écoute de proximité, on a tendance à s’emballer un peu, à en faire un peu trop et quand on repasse sur la grande écoute, on dirait un pétard mouillé. Dans ce cas, il faut retravailler le bas. Donc j’alterne souvent entre les ADAM et la grande écoute, et vers la fin j’affine sur les KH.

De toute façon, je pense que se contenter d’une écoute de proximité pour mixer, même avec un caisson de basse en plus, me parait très, très restrictif, car en dessous de 50-60 Hz, tout traîne, tout est rempli sans être bien défini. Cela manque d’impact et de précision. Avoir une grande écoute est obligatoire pour faire de vrais mixes.

SLU : Le mastering ?

Lionel Capouillez : Je ne gère pas le mastering. En revanche je fais, en plus de mon mix final, une version “boost” qui permet à l’artiste d’avoir une épreuve comparable avec les normes de volume sonore utilisé en streaming et en radio. Au mastering, j’envoie la version “no boost” ainsi qu’une version Instru et Voix a cappella qui permet si nécessaire de gérer une problématique particulière sur la voix. Je le fais systématiquement pour tous mes mixes.

SLU : As-tu un rôle dans la production artistique de la musique de Stromae ?

Lionel Capouillez : A la base, Stromae assure entièrement toute la production musicale de ses titres. Il fait tout dans Reason. C’est son programme, qu’il maîtrise parfaitement. Pour l’album “Racine Carrée”, Reason n’était pas encore ouvert aux banques de sons externes. Les titres avaient donc été faits uniquement avec des sons Reason. C’était d’ailleurs très pratique car je pouvais tout retrouver en studio sans me soucier d’avoir les plug-ins annexes installés.
Maintenant Stromae utilise toujours Reason mais avec des VST additionnels comme Native Instruments, Serum, Keyscape, Omnisphere, Latin Urban, Repro… Quand un titre est terminé de son côté et prêt pour le mixage, il m’envoie la session Reason et j’exporte les pistes avec et sans traitement.
A ce moment, j’ai libre choix pour proposer des choses, des automations de réverbes ou d’effets, des édits particuliers. Je lui renvoie les mixes, il écoute, fait des remarques, on échange ainsi à distance et à la fin du processus sur l’ensemble des titres de l’album, on booke quinze jours de studio ensemble pendant lesquels on finalise tous les mixes.

SLU : La voix de Stromae ?

Lionel Capouillez : En studio, c’est un Neumann U87 sur un Avalon 737. Ça marche, ça fait ce qu’il faut comme il faut. Pourquoi chercher ailleurs ? Les classiques des studios sont là depuis longtemps et on les utilise toujours, il y a bien une raison.

Il y a beaucoup plus vieux, le 737 n’est né qu’en 1999, mais il mérite déjà son titre de « classique ».

On a beau inventer tous les nouveaux appareils possibles, les dbx 160 ça marche, les Avalon, ça marche. En studio j’adore le 737 car il fait tout, c’est chaleureux, le son est beau. Ça fonctionne, et je les utilise tout le temps. Ça me va très bien.

SLU : Et je suppose que vous refaites les voix dans ton studio ?

Lionel Capouillez : Non. Stromae enregistre toutes les voix chez lui. C’est très rare que nous réenregistrions une voix ici. Il a un très bon studio chez lui, qui lui permet de réaliser ses chansons. Il est équipé comme ici d’une interface RME Fireface 802, d’un microphone Neumann U87 et d’un préampli Avalon 737. En règle générale, j’évite de refaire des voix car cela peut poser des problèmes d’uniformité sonore.

SLU : Et les instruments ?

Lionel Capouillez : Il y a peu d’instruments dans les compositions de Stromae. On y retrouve juste des guitares, des charangos et une basse (pour le live uniquement). Ils sont enregistrés aussi dans le studio son personnel.

SLU : Au fait, comment tout a commencé avec Stromae ?

Lionel Capouillez : La sœur de Stromae fréquentait la même salle de sport de Bruxelles que moi. Nous avons sympathisé et quand elle a appris que j’étais ingénieur du son, elle m’a demandé ma carte pour la donner à son frère qui faisait de la musique.
Il m’a rappelé un mois plus tard. II avait des projets à mixer. Pour quelqu’un qui produisait tout seul chez lui, les titres étaient super bien réalisés, les idées étaient bonnes, les compos originales. Il savait vraiment ce qu’il voulait, ce qui était rare en studio à l’époque.

Pour l’anecdote, le premier jour de travail avec lui, j’ai oublié qu’il devait venir. Il me téléphone en me disant qu’il était devant la porte du studio… et là je réponds “aahh… suis calé dans les bouchons, j’arrive le plus vite possible.” Heureusement j’étais à trente kilomètres du studio et je suis arrivé avec 40 minutes de retard.

SLU : Vos choix techniques sur les albums ?

Lionel Capouillez : Pour tous les albums de Stromae, tout est mixé entièrement en interne dans Pro Tools, in the box. Nous n’avons utilisé aucun équipement externe, uniquement des plug-ins.

SLU : Et pourtant le son des albums Stromae est particulièrement chaud, puissant !

Lionel Capouillez : La chaleur provient souvent du bas. Grâce à ma grande écoute, je peux aller travailler vraiment sur le bas et c’est cela qui amène la chaleur, qui donne un petit côté « analogique ». Oui, avec le numérique, on peut faire des mixes de ce type. Le hardware, je l’utilise surtout pour le live (ndlr : nous verrons ça dans un prochain article). Je mixe en analogique avec une Midas H3000.

Le sommateur de Lionel. A une époque on appelait ça une console de mélange, et une bonne !

Je travaille donc sans mémoire. Je m’en sers comme un énorme sommateur et correcteur analogique. J’ai pu choisir une console analogique parce que toutes les sources, à l’exception de quelques guitares, sont numériques. On a passé trois semaines en studio, on a équilibré les titres et toutes les sources entre elles. Quand je place tous les faders des pistes de la console à zéro, j’ai normalement un mix parfait car tout est préparé en amont. C’est la seule manière de pouvoir reproduire toute la finesse des compositions et de la production sonore de Stromae.

SLU : Les espaces sonores, tu travailles beaucoup la spatialisation, les premiers et arrières plans autour de la voix de Stromae.

Lionel Capouillez : Oui, j’aime beaucoup faire des effets de réverbération. Par exemple dans “Fils de joie” quand il crie « C’est un héros » il y a ce type d’effet particulier. C’est mon initiative et je trouve que ça apporte une belle dimension. J’aime mettre ces effets en évidence. Dans d’autres chansons comme “L’enfer”, les breaks sont tous travaillés par Stromae et je les accompagne d’effets de réverbération pour que cela puisse être encore plus vivant.
Je travaille avec 4 bus. Les bus Voix, Basse, Drums et Reste d’instru. J’aime aussi beaucoup écarter la stéréo sur le bus instruments, pas sur les voix, pas sur la batterie ni la basse. Cela donne l’espace à la voix. Par contre, il y a une chose que je n’aime pas, c’est d’avoir un instrument uniquement d’un côté. Ca me rend fou. Si je veux faire ce genre d’effet, pas plus de 45° ou je rajoute un délai court sur l’autre versant. Si en live j’utilise des réverbérations hardware de TC et Bricasti, en studio sur les albums de Stromae, ce sont des plug-ins : Lexicon, D-Verb.

Inouï ça, on parle de Bricasti et hop, elle apparait. Saluons ici la seule marque qui a réussi à se glisser dans des racks (et en plug maintenant chez Yamaha) au nez et à la barbe de Lexicon.

SLU : La chanson “L’enfer” illustre bien ton travail de mixage pour Stromae… avec ces différences d’espaces, la présence de la voix, la richesse sonore.

Lionel Capouillez : Oui, c’est un titre très riche. Le son du piano est étonnant. C’est un simple plug de Reason. Au début je voulais couper le bas parce qu’on entend les pédales et tout un tas de bruits…et au final, non. Je l’ai laissé brut et il donne vraiment l’impression qu’on est dans la pièce. C’est une belle introduction au morceau. Il y a aussi des arrangements de cordes joués par l’Orchestre National de Belgique que nous avons enregistré dans un autre studio et qui a joué sur six autres titres. Les cordes ont été éditées, nous les faisons apparaître en fade.
Et il y a la percussion complètement dingue que Stromae a faite et qui donne l’impression de venir casser le mix. Il y a un grand contraste d’espace car les chœurs derrière sont extrêmement réverbérés. Et j’ai tellement élargi ce son que j’ai été obligé de refaire une deuxième piste identique en mono, que j’ai mixée pour compenser le milieu. Cela donne un effet très large tout en restant consistant.

SLU : L’équilibre de la voix de Stromae est particulièrement bien réussi dans cet univers musical pourtant assez riche. Jamais la voix ne semble être gênée !

Lionel Capouillez : J’essaye que cela n’arrive jamais. Je fais peu d’automation de niveau. Par exemple, si j’ai un synthé qui masque un peu la voix, je vais diminuer les fréquences gênantes. Et aussi j’aime bien utiliser un petit sidechain fréquentiel qui se déclenche avec sa voix pour compresser certaines fréquences, avec parcimonie et uniquement sur le reste de l’instru, celui dont j’ai écarté la stéréo. Quoi qu’il en soit, la musique de Stromae est merveilleusement bien pensée, et bien entendu, cela facilite grandement le mixage.

L’écran n’est pas immense mais il prend pile la place entre 3 paires d’enceintes.

SLU : L’originalité sonore de Stromae.

Lionel Capouillez : C’est Stromae qui bidouille énormément. Par exemple, sur “Racine Carrée”, il y avait un son terrible. Je me disais, mais ça sort d’où ce son de synthé. J’ai retiré tous les effets de Reason pour découvrir qu’à la base, c’était un orgue d’église.
Il avait mis une disto, qui repassait dans une disto, qui passait dans une réverbe qui repassait dans une autre disto puis un écarteur stéréo qui en plus faisait du chorus. C’est ce que les créateurs devraient faire le plus souvent. Aujourd’hui je remarque qu’on utilise surtout les presets de base et on superpose.

C’est souvent qu’un musicien me dit, pour ce son que je voulais incisif, j’ai rajouté un synthé qui avait du bas, et comme il me manquait de l’aigu, j’ai ensuite superposé un autre synthé avec de l’aigu, mais… souvent je réponds : dans ton synthé, tu peux prendre le preset de base et chipoter les corrections, modifier les formes d’ondes et fabriquer ton propre son. Les gens sont devenus un peu fainéants (rires). Stromae lui, il bidouille énormément. Et c’est encore plus agréable à mixer, car c’est toujours plus facile de retirer des choses quand on en a beaucoup…

SLU : Le groove est important chez Stromae ?

Lionel Capouillez : Oui très important. Dans le dernier album, il y a beaucoup de percussions. Il y a aussi parfois des grooves un peu étranges, comme sur le premier single “Santé”. Stromae a joué la grosse caisse et la caisse claire sans quantiser, comme il le sentait. Quand j’ai écouté, j’ai eu le réflexe de tout recaler. Je l’ai fait sur la grosse caisse ce qui me paraissait indispensable.

J’ai ensuite essayé sur la caisse claire et cela ne fonctionnait pas, on perdait quelque chose. On a donc laissé le groove comme ça, et juste joué sur les égalisations et le résultat est très original. Nous avons été critiqués pour ce groove particulier qui flotte un peu mais cela donne un truc génial au morceau, ce que voulait Stromae. D’ailleurs le batteur en live a dû beaucoup travailler ce morceau pour reproduire sur scène cette même sensation.

SLU : Dans sa musique, il y a beaucoup de breaks, d’éléments rythmiques en suspension…

Lionel Capouillez : Stromae compose beaucoup au feeling. Et je me retrouve devant un grand nombre d’éléments rythmiques parfois surprenants. Si je trouve que c’est handicapant dans le mix, je vais lui en parler et peut-être recaler l’affaire. Mais s’il me dit que non, c’est comme ça, que c’est voulu, dans ce cas je laisse comme c’est, c’est son projet. C’est toujours l’artiste qui a raison.

SLU : Et sur les batteries, as-tu une méthode particulière pour les mixer ?

Lionel Capouillez : Dans tous les titres, je commence toujours par mixer les batteries. En fait, j’adore ça. J’ai une méthode particulière. Systématiquement, je sature légèrement le son des caisses claires et des claps. J’utilise un petit plug-in gratuit de Softube qui s’appelle Saturator Knob. Ça rajoute un côté sympa que j’aime particulièrement bien.

J’aime aussi travailler la grosse caisse en n’ayant pas peur d’aller dans le bas. Tout part dans un bus dans lequel je place le SSL comp de Waves, avec un temps d’attaque le plus tard possible et un release le plus court possible. L’aiguille de compression frémit juste un peu. Ça lie l’ensemble de la batterie de manière très sympathique.

J’essaye aussi de mettre un sidechain sur la basse à partir de la grosse caisse. Quand les deux jouent ensemble, le compresseur libère l’attaque de la grosse caisse, ça permet de mettre la basse au fond et ça donne généralement un groove qui fait danser. Avec le classique C1 de Waves, ça fonctionne très bien. Pour terminer, je donne un peu d’air en corrigeant les aigus vers 10 kHz avec le correcteur Active EQ de Softube.

SLU : Quels sont tes favoris techniques ?

Lionel Capouillez : Beaucoup de mes favoris sont du software. Le hardware comme ma console, je ne l’utilise que sur une seule piste, et dans ce cas je l’enregistre directement dans Pro Tools. Dans mes plug-ins favoris, on trouve : l’égaliseur Plug-in Alliance Brainworx BX. Lui je l’adore ; dans toutes mes sessions c’est mon eq de base.

Les compresseurs CLA2A et CLA76 de Waves sont mes compresseurs favoris. Le Decapitator de Sound Toys est une saturation que j’affectionne particulièrement et avec son bouton Punish, ça marche d’enfer. Il en va de même du correcteur Active EQ de Softube que j’utilise énormément et pour terminer le SPL Iron de Plug-in Alliance que j’insère sur le bus master et qui donne une très belle couleur analogique.

Mais attention ! On a une tentation de dingue avec les plug-ins. Je rappellerai l’adage “le mieux est l’ennemi du bien”. On met un plug-in c’est bien… et là on se dit : est-ce que je ne pourrais pas faire mieux ? On risque de perdre le truc qu’on trouvait bien d’origine. Je me contente généralement de mes favoris. Je les connais très bien et je sais tout de suite quels plug-ins je vais utiliser en écoutant une piste.

SLU : Ta station de travail favorite, c’est Pro Tools ?

Lionel Capouillez : Oui pour les mixages je fais tout dans Pro Tools. C’est devenu le logiciel que je connais sur le bout des doigts. Pro Tools j’ai l’impression d’être né avec. Pour la composition, j’ai travaillé avec Cubase dont j’aime beaucoup le moteur audio qui, dans le domaine des séquenceurs dits musicaux, me semble le plus performant.

Il y a aussi maintenant Ableton Live. J’avoue connaître quelques producteurs qui font des mixes dessus et ils m’ont mis des claques. Ableton Live a des effets et des instruments propres qui permettent d’obtenir des couleurs originales, dans ce cas-là, c’est bien de composer dedans et d’extraire les pistes pour un mixage final dans Pro Tools.

SLU : As-tu des principes inconditionnels ?

Lionel Capouillez : Le bas de mes mixes, c’est ma marque de fabrique. Je ne crains pas de rentrer dans le sub, tout en faisant attention de ne jamais écrêter. La voix bien en évidence sans forcément la mettre trop fort. J’ai un principe inconditionnel sur toutes mes sessions, il faut un gain correct sur toutes les pistes.
Si la forme d’onde est trop faible, ça me gêne. Je ne normalise pas mais je réajuste les gains de toutes mes pistes vers – 4 ou – 5 dB de manière à ne pas aller chercher des gains trop bas avec les compresseurs pour commencer à voir l’aiguille bouger. Des vrais bons niveaux pour une vraie belle vision instantanée.

Le Pro Tools de Lionel et un plug développé par Brainworx offrant l’émulation d’un très bel égaliseur paramétrique Millenia, le NSEQ-2.

SLU : Pour le traitement des voix de Stromae, tu fais des edits ?

Lionel Capouillez : Oui, je coupe et je nettoie. Il y a aussi un peu de correction vocale. Sur un album il peut arriver que sur deux ou trois mots, il y ait un passage technique plus ou moins bien maîtrisé.

D’autre part j’édite systématiquement toutes les respirations. Je compresse fort les voix leads, comme ça je ressors toutes les saletés que je nettoie et à chaque respiration ; je fais un petit fade pour que ça soit doux.

Sur les chœurs qui chantent en même temps que les leads, je coupe toutes les respirations. Sur les voix, je rajoute souvent des réverbes assez longues, que j’automatise. Sur “Fils de joie”, il y a une réverbération très longue quand il chante “C’est un héros ». A la première écoute, je me suis dit : “là, il faut une grande réverbe qui fait comme ça.” Cela paraissait naturel. Elle donne bien, je suis content.

SLU : Et pour le Mastering

Lionel Capouillez : Je travaille pratiquement toujours avec Pieter de EQuus Mastering. On s’entend super bien depuis des années. J’ai 100% confiance en lui. Il a le respect de la musique, de ce qui a été fait dans le mix. Le niveau sonore est maîtrisé sans faire un boudin sonore inaudible. J’aime beaucoup son travail.

SLU : Est-ce qu’il te manque quelque chose ?

Lionel Capouillez : J’aimerais bien ajouter à mon setup un bus de compression API 2500. Un SSL Fusion qui a un bel écarteur stéréo… et passer mon ordinateur en Mac Studio qui a l’air vraiment extrêmement plus puissant. Je suis déjà pas mal équipé. Peut-être quelques petits compresseurs en plus, dont des 1176 originaux.

Tiens Lionel, c’est cadeau !

SLU : Pour clore cette partie studio ?

Ma technique de travail en studio pour Stromae est la même pour tout le monde. Mon travail avec mes 4 bus, mon traitement de mastering que je garde cohérent sur l’ensemble d’un album. De toute façon le mastering est refait en extérieur mais parfois les artistes préfèrent ma version “boost”.

Quelques dates trouvés à Air Studios et qui ne rajeunissent pas ceux qui, par exemple, à la naissance du CD travaillaient déjà…

Je travaille en 24 bit 44,1 kHz. je ne travaille pas en 96 kHz. Certains y trouveront un intérêt, dans mon cas je ne trouve pas ça suffisamment révolutionnaire pour saturer les disques durs, les sessions et les processeurs, le tout pour un gain de qualité sonore peu audible pour ma part.

Alors on conclut

Avec une approche technique rigoureuse mêlée d’une très belle créativité sonore, Lionel Capouillez gère à merveille l’univers sonore de Stromae. En témoignent les albums studio tous primés.

Cette originalité sonore se retrouve également sur scène, ce qui implique la mise en place de méthodes et de techniques audio toutes aussi originales. Je me ferai un plaisir de vous détailler ceci dans la deuxième partie de notre entretien : De la Scène au Studio.

Pour plus d’infos encore (c’est possible ça ?) sur Air Studio, cliquez ici

 

Nouveau commercial ESL sur le secteur Nord Est de la France

ESL accueille Olivier Métral en qualité de technico-commercial itinérant sur le secteur Nord Est de la France.

Après 10 ans d’expérience en laboratoires industriels, Olivier s’est reconverti il y a 3 ans dans le commerce pour être au contact des clients, notamment dans la distribution de produits et services dans l’outillage et l’électricité.
Passionné depuis toujours par le monde du spectacle et la lumière, il a souhaité en faire son métier. Nous lui souhaitons la plus belle des réussites.

Olivier Métral : « La double compétence d’ESL, distributeur et fabricant d’éclairage, m’a immédiatement séduit. C’est une offre très complète et l’aspect « fabrication sur mesure » est un point essentiel qui permet de se démarquer et de proposer une solution adaptée à la demande du client. J’apprécie également l’accueil et la bonne ambiance dans les locaux d’ESL ainsi que la diversité des clients à rencontrer. »

Olivier Métral – Technico-commercial itinérant Secteur Nord Est
Mobile : 07 61 66 95 94 – E-mail : [email protected]

 

Ayrton sort l’Huracán Wash. Vous en rêviez !

Ayrton annonce la sortie de l’Huracán Wash, son premier wash à lentille Fresnel. Cette machine redoutable est disponible en trois versions de source LED de 1000 W (S, ST et TC) pour répondre aux besoins de toutes applications : concert, théâtre et studio.

S, pour stage, les concerts nécessitants une température de couleur froide (7 000 K), promet un flux de 52 000 lm, avec un IRC de 70.

ST, une toute nouvelle source LED blanche spécialement conçue pour les studios et théâtres, annonce un flux de 45 000 lumens et un point blanc D65* qui permet une reproduction optimisée des couleurs avec un IRC supérieur à 80.

*Le point D65 est un blanc froid qui correspond de 6 500 K, un réglage standard dans l’industrie du cinéma et de la production audiovisuelle numériques.



La version TC s’adresse à ceux qui recherchent un parfait rendu des couleurs, avec un IRC supérieur à 95, des valeurs TM30 extrêmement élevées et une température de couleur de 6000K.

Les 3 versions de source de l’Huracan Wash. A gauche le S, au centre le ST et à droite le TC.

L’Huracán Wash bénéficie d’une plage de zoom de 6,2° (I/2) à 75° (I/10) et reçoit une toute nouvelle lentille de Fresnel dont la structure optique a été spécialement développée pour être utilisée avec les couteaux de cadrage, les gobos et lentilles d’ovalisation.


L’amplitude de zoom.

Ce système d’optimisation Fresnel (F.O.S.™) améliore également de manière significative le mélange des couleurs et peut assurer un gain d’intensité de jusqu’à 10 % comparé à une lentille Fresnel classique.

Vidéo de présentation

AYRTON – Huracán Wash – Presentation from Ayrton on Vimeo.


Huracán Wash adopte le système de mélange des couleurs de Huracán Profile, à double niveau de saturation CMY permettant d’obtenir une infinité de nuances de couleurs et un triple correcteur (T.C.S.™ brevet en instance) pour une température de couleur précisément réglable de 2 700 K à 15 000 K et une amélioration significative de l’IRC.


Un double système de trichro : CMY et CTB, CTO, CTP.

Huracán Wash est équipé en standard d’un panel de fonctionnalités particulièrement innovant pour un wash. Au système de découpe qui permet de positionner avec précision quatre couteaux sur une surface de 100 % dans toutes les positions, s’ajoute une roue de sept gobos rotatifs, un iris à 15 lames, un filtre ovaliseur de faisceau et un filtre qui accentue le point chaud si nécessaire. Il bénéficie également d’une roue d’animation CMY et RGB pour créer des effets multicolores, et d’un frost linéaire variable de 0 % à 100 %.


Les fonctions embarquées en standard.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Outernet à Londres, avec L-ISA le futur s’écoute aussi

En entrant dans le Now Building d’Outernet, on découvre peut-être le plus grand écran vidéo enveloppant du monde, avec plus de 2 000 mètres carrés d’écran LED 16K pour diffuser du contenu vidéo immersif. Et s’il est vrai qu’il attire l’œil, les oreilles ne sont pas en reste. Tout aussi remarquable est l’installation audio immersive L-ISA, composée de 200 enceintes qui plongent les visiteurs dans un paysage sonore immersif.

Le Now Building, pièce maîtresse d’Outernet, est utilisé à la fois comme un vaste espace de passage intérieur/extérieur et comme un lieu fermé pouvant accueillir des installations artistiques, des concerts, des premières de films ou tout autre événement que l’esprit créatif peut imaginer. Dans l’une ou l’autre de ces configurations, Outernet est prêt à offrir une magnifique expérience spatiale en temps réel à un nombre prévu de plus de 400 000 personnes traversant les lieux chaque jour.

L’histoire d’Outernet Londres a commencé lorsque Consolidated Developments a acheté une grande partie de Denmark Street, surnommée affectueusement la Tin Pan Alley du Royaume-Uni, avec l’intention de convertir cette parcelle d’immobilier londonien de premier plan en un programme innovant à usage mixte pour un coût de plus d’un milliard d’euros.

Alors qu’Outernet est technologiquement époustouflant, le site a été traité avec tact, la façade de Denmark Street, si importante, étant entièrement préservée. En fait, depuis Denmark Street, le seul indice de son existence est son entrée discrète, une ancienne ruelle. En franchissant le seuil, on découvre la Now Arcade, bordée du sol au plafond de panneaux LED et d’enceintes – un signe avant-coureur de ce qui se trouve au-delà.

L’écran LED du Now Building avec une vue sur les A10i Focus et Syva Low de L-Acoustics qui se trouvent en dessous sur les trois murs.

Outre le Now Building, Outernet comprend Now Trending, un espace de découverte de produits, d’exposition interactive et de programme de diffusion capable de proposer des expériences VR et XR. Now Pop Up 1 et 2 sont adjacents au Now Building et peuvent accueillir des boutiques pop-up ou des points de vente de produits dérivés pour les artistes.

Mike Whittaker, directeur technique d’Outernet Global.

Ce projet à grande échelle était à la fois difficile et passionnant en raison de sa taille et de sa technicité. L’équipe à l’origine de l’installation audiovisuelle d’avant-garde comprenait Laurence Kirschel, propriétaire de Consolidated Development, Mike Whittaker, directeur technique d’Outernet Global, le cabinet d’ingénierie Hoare Lea, le cabinet de conseil audiovisuel Auditoria PTY, l’intégrateur SSE Audio et L-Acoustics.

« Une partie de notre cahier des charges créatif consistait à offrir une expérience immersive multisensorielle où les visiteurs peuvent voir, entendre et même sentir la senteur de l’expérience qui se déroule devant eux », explique M. Whittaker.

Notre défi technique consistait à créer une « pile technologique » capable de fonctionner de manière continue dans d’innombrables applications et types d’événements, jour après jour. Nous devions assortir la vidéo immersive d’un son immersif. Pour moi, le son était d’une importance vitale, car il fait décoller les images des murs et fait dresser les cheveux sur la tête des gens. »


Un regard plus proche sur l’A10i Focus et Syva Low dans le Now Building.

Les écrans LED qui bordent le Now Building forment une boîte de verre géante. Pour compliquer encore les choses, deux des quatre côtés de la « salle » d’écrans peuvent être déplacés, transformant le lieu d’une pièce fermée en un espace de passage intérieur/extérieur qui fait face à une petite place adjacente à l’une des entrées de la station de métro Tottenham Court Road.

Pour alimenter individuellement un si grand nombre d’enceintes à un niveau de pression acoustique raisonnable, les LA2Xi, de très flexibles contrôleurs amplifiés, ont été choisis. En fait, un grand nombre d’entre eux …

En conséquence, les dispositifs acoustiques ont dû être soigneusement étudiés pour s’adapter à toutes les configurations de la salle, tout en tenant compte du fait que le site se trouve dans une zone résidentielle et commerciale à usage mixte. « Nous devons être des voisins respectueux », note M. Whittaker.

En collaboration avec L-Acoustics dès le début du projet, SSE Audio, qui fait partie du groupe Solotech, a installé environ 200 enceintes L-Acoustics dans les cinq salles de l’Outernet situées au rez-de-chaussée.
Avec une configuration architecturale aussi complexe, il est important que L-ISA sache dans quel état se trouve l’espace. Il est vital de s’assurer que nous pouvons travailler avec ses multiples configurations sur le plan acoustique, tant pour la musique live que pour celle préenregistrée », explique Dan Seal, directeur principal de projet chez SSE Audio, qui a travaillé avec L-Acoustics et le consultant d’Auditoria Scott Willsallen sur le design du système de sonorisation.

Dan Seal, directeur principal de projet chez SSE Audio.

« La complexité de cet ensemble audiovisuel signifiait également que de nombreuses disciplines devaient être coordonnées ; la créativité était essentielle, les enceintes étant cachées par des canalisations, sous les écrans et au-dessus des grils. Mais dans tout cela, le respect des normes de qualité du projet était primordial. »

La pièce maîtresse d’Outernet est le Now Building, qui est équipé d’enceintes au niveau du plafond et du sol pour assurer la cohérence et la couverture de l’ensemble de l’espace. Vingt-quatre X4i sont positionnés à la base de l’un des imposants murs d’écrans LED, tandis que 12 autres X4i sont cachés par des conduits passant sur les trois autres murs.

Douze subwoofers compacts SB10i, conçus spécialement pour le projet Outernet afin d’être dissimulés le plus possible, assurent le renforcement du son dans le bas du spectre. Onze A10i Focus, accompagnés de sept Syva Low subs, couvrent le haut des trois murs qui peuvent être ouverts pour la configuration de l’espace intérieur/extérieur. Il existe cinq points d’extension en option pour le déploiement de systèmes portables Syva/Syva Low en cas de projection de films.

 » L’introduction du SB10i dans la gamme L-Acoustics a ouvert de nombreuses possibilités pour nos projets d’intégration », ajoute Durno. « Les options de positionnement des subwoofers étaient très limitées, les espaces Now Trending et Now disposent tous deux de SB10i dans le système de gouttières pour compléter les performances dans le grave de X4i au niveau du sol, qui sont essentielles pour le contenu audio sur écran tel que les dialogues/musiques. »

Kyle Durno, Ingénieur d’application de SSE Audio.

« Le défi dans tous ces espaces était d’obtenir une couverture commune cohérente sur le public pour s’assurer que, peu importe où vous vous trouvez dans l’espace, vous êtes plongés dans le son », explique l’ingénieur d’application audio SSE Kyle Durno, qui a joué un rôle déterminant dans la programmation du système. « Nous avons dû faire face à des contraintes de design difficiles en raison des murs vidéo, et la combinaison d’enceintes au niveau du sol et au niveau de la traverse était une solution efficace. »

Pour garantir une performance homogène entre les positions d’écoute en champ proche et lointain, l’équipe a utilisé la nouvelle fonction Spatial Fill de L-ISA. Cela crée une réplique virtuelle du système de scène et constitue une solution efficace lorsque la couverture partagée n’est pas optimale. Grâce à des algorithmes basés sur le gain et le retard pour le positionnement des objets audio, le Spatial Fill améliore la séparation des objets, la couverture et la cohérence des niveaux.

À côté du Now Building, l’espace Now Trending en forme de trapèze suit une configuration audio similaire, avec 34 X4i installés au niveau du sol, dont 20 enjambent les deux murs tapissés d’écrans LED.

Le bâtiment et la zone Now Trending sont desservis par X4i au niveau du sol, SB10i caché au niveau du sol, et avec 5XT et Syva Sub fixés autour du périmètre de la salle au dessus du public.

Un niveau supérieur additionnel de 13 enceintes coaxiales 5XT, complétées par quatre Syva Sub, est suspendu autour du périmètre de la salle, tandis que des subwoofers SB10i compacts sont cachés sous les écrans vidéo. Les espaces adjacents Now Pop Up 1 et 2 sont équipés respectivement de 14 5XT avec deux Syva Low et de 12 5XT avec un Syva Low.

Now Arcade est alimenté par X4i au niveau du sol en dessous des écrans, avec des subwoofers SB10i conformes à la norme IP55 répartis sur toute la longueur du couloir sous des grilles au niveau du sol prévues pour l’évacuation de l’eau.

La Now Arcade, longue et rectangulaire, est conçue comme une entrée vers les autres espaces, mais peut également être utilisée pour des événements privés. Ici, il y a des rangées de 19 enceintes coaxiales ultra-compactes X4i par côté au niveau du sol, ainsi que huit subwoofers SB10i répartis sur toute la longueur.

Tous les espaces sont gérés de manière centralisée via Q-SYS, et l’audio est distribué en Dante et Milan-AVB via des réseaux redondants. Un système complet de connexions pour les artistes accueillis leur permet de distribuer le son dans tous les espaces, en plus du contenu produit en interne.

« Le personnel sur place et les ingénieurs accueillis ont accès à chaque système dans tous les espaces, alimentant en audio les processeurs L-ISA respectifs en analogique, AES et Dante », ajoute Durno.
« Ce système très flexible offre aux visiteurs le bon niveau de contrôle et de liberté pour configurer Outernet pour leur événement, sans modifier ou endommager le système ce faisant. »

L-Acoustics a également participé à la réception du système et à la formation à la fin du projet, tandis que SSE Audio a fourni une assistance 24/7/365 via Service+, une solution de maintenance à distance fournie par la société mère, Solotech.

Outernet a accueilli les célébrations du 75ème anniversaire du Blue Moon Gala de l’UNICEF et le 20ème anniversaire de Mothers2mothers plus tôt cette année. Selon M. Whittaker, l’utilisation du son hyperréel immersif L-ISA est la solution idéale pour faire vivre des expériences artistiques et de divertissement à tous les sens.

« L’équipe a relevé le défi technique de manière impeccable, en fournissant une solution véritablement de classe mondiale », conclut Whittaker d’Outernet. « De L-Acoustics, aux leaders mondiaux du son professionnel haut de gamme, à nos partenaires d’affichage vidéo qui travaillent avec nous à la livraison de la plus grande structure mobile installée au monde, nous savons que nous sommes entre de très bonnes mains.

Ces partenariats ont non seulement été cruciaux pour mettre Outernet sur pied et le faire fonctionner, mais aussi pour tenir compte des divers changements intervenus au fur et à mesure de son évolution et malgré tout garantir notre succès futur. Je suis enchanté par tous les domaines acoustiques que L-ISA nous révèle ».

Plus d’infos sur :

outernetglobal.com
hoarelea.com
auditoria.systems
sseaudio.com/Group
l-isa.l-acoustics.com