Robe Lighting acquiert Artistic Licence


Ladislav Petrek (à gauche) et Josef Valchar, les deux propriétaires et CEO de Robe Lighting.

Robe Lighting s.r.o a accepté d’acquérir Artistic Licence, spécialisé dans la conception et la fabrication de périphériques de contrôle d’éclairage et initiateur d’Art-Net.

« Il s’agit d’une excellente acquisition pour Robe », a déclaré Josef Valchar, PDG de Robe Lighting s.r.o., « Artistic Licence fournit des produits qui complètent nos productions et ajoutera de la valeur aux ventes réalisées dans notre réseau de distribution mondial ».

Wayne Howell, fondateur d’Artistic Licence.

L’acquisition de l’activité et des produits d’Artistic Licence est un élément important du plan de croissance stratégique des marques Robe et Anolis. Cette acquisition auprès de Singularity UK holdings Ltd a également permis de conclure un accord de conception de produits.

« J’ai hâte de contribuer au développement d’Artistic Licence en utilisant l’important réseau de filiales et de distributeurs Robe », a déclaré Wayne Howell, fondateur d’Artistic Licence. « Je suis également très enthousiaste à l’idée de participer au développement de nouveaux produits pour une entreprise leader qui a toujours été innovante ».


A propos de Robe Lighting
Basé en République tchèque, Robe emploie actuellement plus de 750 personnes qualifiées dans le monde entier, avec des filiales aux États-Unis, Royaume-Uni, Moyen-Orient, Singapour (Asie Pacifique), France et Allemagne ainsi qu’un réseau de distribution mondial couvrant plus de 100 pays.
Robe Lighting s.r.o. dont les deux propriétaires sont impliqués dans le groupe est très fière de son indépendance qui garantit à l’entreprise de rester agile, décisive et concentrée sur la production d’outils véritablement créatifs et durables pour l’éclairage professionnel.
Les projecteurs motorisés et les luminaires à leds Robe sont présents partout, améliorant tout type de spectacle, de la musique à la télévision en passant par le théâtre et l’opéra, éclairant une myriade d’événements divers ainsi que des lieux notamment dans le monde spécialisé de l’éclairage architectural et environnemental.


A propos d’Artistic Licence
Artistic Licence a été fondée en 1988 par Wayne Howell. À ses débuts, l’entreprise était focalisée sur les besoins du rock’n’roll et la technologie d’éclairage de théâtre. Puis, Artistic Licence s’est développée et diversifiée pour asseoir une forte présence dans le monde de l’architecture et du commerce en se concentrant sur la conception et la fabrication de solutions pour les installations les plus exigeantes sur le plan technique.

Wayne Howell, l’inventeur du protocole Art-Net et lauréat du prix Gottelier 2017, a assuré la longévité de l’entreprise grâce à l’innovation et à l’adaptabilité. En conséquence, l’entreprise est très appréciée des utilisateurs professionnels se présente sous une forme qui peut servir le marché des infrastructures de contrôle pendant de nombreuses années.


Plus d’infos sur le site Robe

 

Le choc et de charme de L’Impératrice par Vincent Lérisson

Tako Tsubo, dernier album du groupe L’Impératrice, fait référence à « la maladie des cœurs brisés » en japonais. Le cœur sous l’effet d’un choc émotionnel intense prend une forme de poulpe et peine à assurer sa fonction.
Avec leur monde à part, ce groupe, français à la fois pop et mélancolique, explose après avoir décroché une récompense aux Victoires de la musique et avec leur discographie déjà très riche.

Pour la tournée internationale du groupe, le concepteur lumière Vincent Lérisson, présent sur la dernière tournée album « Mata Hari », signe un tout nouveau design, haut en couleur, rutilant et enveloppant où les faisceau se balade jusqu’à une apothéose saturée de photons remplissant l’espace du Zénith de Paris.

Un design qui aura pris forme grâce au kit fourni par le prestataire MPM et où MegaPointe, MAC Aura XB, Q7, Sharpy et JDC1 créent un écrin de lumière pour une gigantesque Boule à facette fournis par le prestataire PSL et gérée par MecaOctet.

Vincent Lérisson (qui tend le bras), éclairagiste de L’Impératrice, et son assistant Julien Appremont (à droite de l’image)

Cette imagination sans limite, Julien Appremont, assistant et pupitreur de Vincent, aura su la retranscrire jusque sur le continent nord-Américain lors d’une tournée des clubs et donc une expérience d’un modèle très différent. « Le pays de l’argent » me dit Vincent dans un sourire.

Je donne rendez-vous à Julien et Vincent (qui vient tout juste de finir un marathon de 6 concerts gratuits en scène centrale à l’Élysée Montmartre pour fêter les 25 ans du groupe Louise Attaque) et nous nous retrouvons dans Paris près de « La Cigale ».

Cœurs brisés ou cœurs sensibles, laissez-vous caresser par L’Impératrice et ses nappes de lumière…


Le retour de la boule à miroirs, élément central de la scénographie

La scéno dérive d’un objet qui traverse les époques et revient fort en ce moment : La boule à facettes.

On remarque tout de suite un superbe mur de fond de scène composé d’un tulle siglé de l’emblème du groupe et fourni par PSL. Il est devancé de perches garnies de demi-sphères et motorisées par un Rotator Wahlberg conçu par Novelty.

Le fond de scène est constitué de demi-sphères installées sur 7 Rotator Wahlberg comme des chapelets de boules à facettes.

Elles peuvent, au choix, présenter une surface lisse et blanche pour refléter les leds installées en leur centre ou une surface miroitée qui crée alors un effet galaxie non uniforme sur le backdrop. C’est très original.

Cette scène est rappelée par une gigantesque boule à facette (fourni par PSL), mobile haut/bas, de diamètre 1,80 m, installée au-dessus des spectateurs et entourée de petites boules comme un Système solaire.


L’effet de réflexion des MegaPointe et Sharpy est brillant et rutilant sur ce tableau aux tonalités de diamant.

SLU : Quel a été le point de départ de ta scéno ?

Vincent Lérisson : « Pour moi l’Impératrice c’est très jouet, très pop. C’est un peu la renaissance disco, c’est-à-dire un melting-pot de rock, de pop et d’autres courants, à l’image de la grosse culture musicale du groupe.
J’ai tout de suite pensé à un mur de contre pour traduire cette idée mais en évitant la boule à facettes unique et centrale au profit d’une autre interprétation. Cette scéno faisait aussi écho à la pochette pailletée de Tako Tsubo. »

La projection sur le tulle « de milliers de miroirs » associée à un effet de dimmer fait bouger le backdrop pour créer une galaxie étoilée sur « Sonate Pacifique ».

Julien Appremont : « Les titres du groupe comportent pas mal de nappes de claviers, comme « La Lune » où Vincent matérialise une pluie de boules qui arrivent çà et là sur le fond de scène.

Le mur présente des demi-sphères contrôlables en couleur.

Cette zone de la scène est donc un élément de décors multifacette, un peu « caisse à outils », que l’on peut aussi utiliser en individuel.
Hormis le côté miroité de ces colonnes, l’autre côté fait de la lumière pure et est réfléchie par la cavité des demi-sphères qui présentent des disques colorés au public. »

Vincent Lérisson : « C’est la raison pour laquelle nous les avons installés sur Rotator Whalberg. Ça permettait de créer quatre mondes différents.
C’est une marque de moteurs qui n’a pas vraiment de règle et donc s’il y a une coupure, tout est réinitialisé, c’est un peu notre hantise. Mais l’appareil fonctionne bien et rentre dans le budget.


En leur centre, elles intègrent des leds contrôlables en couleurs qui se réfléchissent sur une surface lisse et blanche.

SLU : Et cela permet de faire montrer doucement l’ambiance jusqu’à ce moment d’apothéose où tu remplis l’espace de lumière avec une boule géante motorisée. Tu passes encore un cap avec cette idée !

Vincent Lérisson : (rire) Oui et on m’en parle encore ! On la descend assez bas mais j’ai quand même demandé à Louis Perrin l’opérateur asservi, de chez MecaOctet d’être prêt à la remonter si certains spectateurs arrivaient à la toucher. En réalité j’aurai adoré pouvoir la poser au milieu du public mais la sécurité l’interdit.

SLU : Tu as choisi le jaune pour cet effet

Vincent Lérisson : Pour faire un soleil jaune qui nous bronze sur le titre « Vacances », qui est chaud dans l’intention lumineuse et plus associé à la fin de journée qu’à l’aube que j’aurais plutôt traduite en blanc. On pourrait aussi se dire que c’est le soleil imaginé par les enfants, bien jaune avec des rayons. »

Les faisceaux des 22 MegaPointe et Sharpy installés dans la salle et sur scène tapent dans cet élément réfléchissant non identifié qui se transforme volontiers en soleil.

C’est un moment particulièrement marquant du show où on ne distinguait plus les faisceaux des projecteurs, de la réflexion de la boule à facette. L’effet est un peu épileptique et psychédélique mais surtout super moderne. Ces faisceaux, qui occupent l’espace, sont vraiment la signature Vincent Lérisson.


MecaOctet
L’automation de la Boule à Facette a été gérée par l’entreprise MecaOctet. Spécialiste des scénographies mécanisées . Ce sont eux qui géré le motion haut-bas de l’énorme boule à facettes d’1m80, et pesant près de 200kg, fournie par l’entreprise PSL.

Une boule à facette d’1,80 m de diamètre est installée dans la salle entourée de boules plus petites pour former une sorte de lustre qui rappelle le mur de scène.

Louis Perrin, opérateur sur cet événement et ses collègues, se sont également occupés de réaliser le dossier technique ainsi qu’une étude de faisabilité afin de s’assurer que cette réalisation soit possible en toute sécurité pour pouvoir se produire au dessus du public du Zenith de Paris.
L’entreprise française s’occupe actuellement de la tournée de Stromae 2023, affaire à suivre…


Le kit du show, un faisceau chasse l’autre

Le kit de cette incroyable date était composé de 9 x stroboscopes hybrides GLP JDC1 installés au sol pour éclairer le cyclo de couleurs plus ou moins saturées. Cet effet renforce l’effet des boules qui se reflètent sur le mur d’autant plus quand Vincent vient taper dedans avec les Robe MegaPointe accrochés aux ponts de scène.

Pour la face des artistes et pour immerger le public, Vincent utilise 36 x Wash/Beam Mac Aura XB capables de baigner le Zenith en Wash. Les Beam Claypaky Sharpy quant à eux viennent renforcer le kit de cette grande salle avec brio alors que 23 x Wash/Strobe/blinder SGM Q-7 hyper puissants ponctuent l’espace.

Les latéraux en Mac Aura XB.

SLU : Comment as-tu décidé d’éclairer le groupe ?

Vincent Lérisson : « Je voulais qu’on les voie bien car ils ont une attitude globale ensemble. Personnellement j’aime bien travailler un peu à l’anglaise et donc que la couleur de la face ou des latéraux soit un peu noyée dans le tableau.

Par exemple si j’ai un tableau rouge, je suis capable de l’accentuer en mettant les faces en rouge aussi. Ça permet de les mettre en valeur mais sans qu’ils soient noyés ou écrasés par un aplat CTO ou CTB. Par ailleurs, sur certains titres, je trouve que la lumière est bien captée par leurs costumes.

Le groupe donne le ton, ce soir il va faire chaud sous les faisceaux des MegaPointe.

SLU : La scène du Zenith est assez grande, comment as-tu appréhendé l’espace ?

Vincent Lérisson : La scène mesure environ 24 mètres de large et le système de son devait être à environ 18 mètres donc on avait besoin de remplir un peu l’espace. Cela dit, je sais d’expérience que les membres d’un groupe comme L’Impératrice ont besoin de proximité lorsqu’ils jouent ensemble.
Ils se donnent parfois des tops et ça permet aussi d’éviter des problèmes de câblage pour le back-line. On est donc obligé de garder grossièrement, à 50 cm près, les distances auxquelles ils sont habitués. Et donc pour combler les espaces, soit on ajoute du décor, soit de la lumière ou bien des musiciens quand c’est légitime.

SLU : Sur le titre « Fou » tu joues une débauche de couleurs !

Vincent Lérisson : En écoutant ce titre, je me suis dit, Fou c’est comme si on prenait des drogues, du LSD (il nous assure n’en avoir jamais pris ndlr). C’est une musique très électro avec la sensation d’un couplet qui raconte quelque chose et d’un refrain qui part vraiment en folie comme s’ils avaient gobé quelque chose à ce moment-là et qu’un éléphant rose était apparu.

Les petites réflexions de couleurs sur les boules à facettes donnent presque le tournis avec le concours du dimmer sur le titre « Fou ».

C’est une vision très personnelle et j’ai pris le parti d’y aller à fond. L’idée était de créer plein de petites réflexions de couleurs sur les boules à facettes qui donnaient presque le tournis avec le concours du dimmer. Charles (De Boisseguin, musicien et compositeur du groupe ndlr) a adoré (rire).

SLU : Tu prolonges toujours le design dans le public ?

Vincent Lérisson : J’aime bien que le public se sente un peu immergé dans l’univers du groupe. C’est un peu mon tricks mais là c’était un peu particulier car on était au Zenith de Paris pour un One Shot alors que la tournée se déroule majoritairement en Smac ou en club. On a donc un peu étendu le kit mais tout en conservant le design de base. »


Six des 22 Robe MegaPointe sont installés sur scène pour tirer aussi bien dans les boules à facettes du fond de scène que sur le lustre central. Vincent les a choisis pour leur puissance et leur polyvalence.

Les 22 x Robe MegaPointe sont accrochés au pont de contre (8) sur les ponts latéraux (4 par pont) et posés en avant-scène (4 de chaque côté).

Ce projecteur motorisé hybride à lampe Osram Sirius HRI 470 W est doté d’un zoom qui varie de 1,8 à 21° en mode Beam, puissant et précis, et passe de 3 à 42° en mode Spot à travers une lentille frontale de 150 mm de diamètre.
Il produit un flux de 20 000 lumens et un IRC supérieur à 80. Sa polyvalence fait de lui le principal outil de Vincent.


Les faisceaux de Vincent Lérisson dynamisent la foule pour un concert riche en émotions.


Vincent Lérisson : « J’utilise les gobos des MegaPointe, ils sont tournants et basiques. Ça me convenait pour le show.

SLU : Quelle a été ton approche pour le solo de batterie qui était quand même assez irréel.

Vincent Lérisson : (Rire) C’est vrai qu’à ce moment on peut y voir une référence un peu japanim, comme dans un manga où un mec ferait danser des gens et ça marche.
A ce moment les 24 MegaPointe tirent sur la boule à facette placée derrière le batteur. Et les Mac Aura XB font sa face en orange 105. »


Les MegaPointe tirent dans la boule à facette située derrière le batteur pour accentuer sa performance et le public en redemande !


36 x Wash/Beam Mac Aura XB, (6 sur le pont de contre, 12 sur le pont de face, 18 répartis sur les ponts latéraux de milieu de scène et d’avant-scène) baignent l’espace. Ce Wash à leds multisources RGBW sur lyre motorisée se caractérise par sa taille compacte mais pas seulement.

36 x Martin Mac Aura XB ont été spécifiés dans le kit du Zenith. Ici le pont latéral cour en supporte six.

Il est en effet doté d’une plage de zoom qui s’étend de 11-58° et son flux lumineux atteint 3850 lumens. Sa trichromie additive en RGBW est renforcée par la trichromie RGB de l’effet Aura qui le rend particulièrement irrésistible pour les yeux et les caméras.

Vincent Lérisson : « J’aime beaucoup le Mac Aura XB, c’est un wash qui a une belle puissance et une taille très réduite. Je mets régulièrement ce produit sur les tournées club ou le nombre de techniciens est réduit, pour leur faciliter l’installation. »


6 Mac Aura XB sur le pont de contre éclairent le cyclo et la scène, une rangée de Robe MegaPointe gère les effets depuis le pont central encadré par une configuration MegaPointe, Mac Aura XB sur les latéraux. Les artistes sont soignés.


11 x Beams Claypaky Sharpy viennent renforcer le kit (sur les ponts d’avant-scène et latéraux de salle). Ce célèbre Beam, star des années 2010, et doté d’une lampe Osram Sirius HRI 190 W est toujours d’actualité. Son faisceau, ajustable de 0° à 3,8°, avec un frost, et un prisme X8, est coloré par d’une roue de 14 couleurs.

Vincent Lérisson : « Les Sharpy sont des machines qui ont fait leurs preuves. Elles n’ont pas de trichromies mais restent performantes en termes d’impact dans un format mini. Pour la date du Zénith, j’ai ajouté plusieurs éléments pour grossir le show en salle tout en restant dans des contraintes de timing et de budget. Le Sharpy a donc bien rempli son rôle. »

23 x SGM Q-7, du concentré de puissance, sont répartis dans le gril sur le pont milieu, le pont de face et celui de la salle. 60 000 lumens, c’est le flux revendiqué par cet appareil dont les 1 000 leds blanches consomment 455 W soit une efficacité de 130 lm/W. Il diffuse large, 110°, pour assurer les fonctions de Wash, Strobe et Blinder en salle, en studio et en extérieur grâce à son IP 65.

Vincent Lérisson : « Une captation du concert étant prévue, les Q7 m’ont permis d’éclairer le public tout en restant dans l’ambiance de chaque tableau. »

Les SGM Q7 ponctuent de leur bleu profond ce tableau pour une belle complémentarité avec le jaune orangé pastel projeté sur scène.


9 x Strobes GLP JDC1 (sur le pont de contre) animent exclusivement le backdrop pour la création d’un superbe cyclo. Ce Stroboscope Hybride à lumière blanche très puissant est combiné à des segments de pixels RGB. Il est par ailleurs capable d’effectuer un tilt à 188°. Idéal pour passer de la scène au public.

Vincent Lérisson : « Je pense que je fais partie des premiers à avoir découvert cette machine lors d’une tournée aux USA. A l’époque, j’avais demandé à Fredo (ancien patron de Régie Lumière ndlr) d’investir dans ces appareils pour en avoir en France. J’aime beaucoup ce Strobe, qui allie une plaque de wash colorée à un strobe très puissant. »

En plus de ce kit, Vincent ne s’arrête plus et développe un projecteur DIY en forme de cœur à la demande du groupe…


Les cœurs lumineux en impression 3D

Pour donner suite à une envie de ses artistes de porter un cœur sur leur costume, Vincent propose de les allumer. Ils seront finalement contrôlables en couleurs et capables de strober ou d’être dimmés.

Les 9 projecteurs GLP JDC1 envoient le boulet pour un fabuleux contre-jour qui enrobe grâce au brouillard subtil des générateurs MDG Atmosphere. Les cœurs lumineux et contrôlables ressortent efficacement sur les différents tableaux.

SLU : Comment ont-ils été conçus ?

Vincent Lérisson : « Le mur a été fourni par Novelty mais c’est B-Live qui a fabriqué le cœur, par l’intermédiaire de Sébastien Sacco avec qui je travaille souvent pour ce type de « geekerie ». Après plusieurs étapes de développement et d’attente de certains composants électroniques fabriqués en Chine, nous sommes arrivés à une solution viable pour la France mais aussi pour l’étranger.

On s’est rendu compte que l’impression 3D permettait de faire des trucs super. Il n’y a pas encore beaucoup de choix en termes de qualité de plastique mais une fois retravaillé pour effacer les stries ça convenait. C’est un process dont je n’ai pas l’habitude et qui peut donner des idées.

Six coeurs, plus deux spares, accompagnés de leurs boîtiers d’alimentation, voyageront en soute avec l’équipe lors de la partie américaine de la tournée.

SLU : Comment fonctionne-t-il ?

Vincent Lérisson : Il est composé d’un Boîtier avec une carte wifi et d’un petit ruban leds RGBW assez puissant mais qui ne crée pas d’impact de point chaud.
C’est pour cette raison que l’objet a une certaine épaisseur (2,7 cm d’épaisseur pour un diamètre de 10 cm ndlr). Quand ils sont de profil on voit bien que le cœur est un peu épais mais ça permet d’avoir une bonne diffusion. »

Julien Appremont : « Les packs qu’ils portent sur eux ont aussi été créés en impression 3D sur le modèle d’un pack son qui se dissimule à la ceinture. »


Une MDG Atmosphere commence à remplir doucement l’espace du Zenith pour un brouillard homogène.

SLU : Comment évolue leur design lumière pendant le show ?

Vincent Lérisson : « Tout est parti d’un échange avec les artistes qui voulaient une intro au noir avec les cœurs qui se mettent à battre de plus en plus vite pour emmener le public dans leur monde.
Les couleurs étaient programmées pour bien ressortir sur les différents tableaux.

Plutôt que d’opter pour une douche ou un effet de poursuite lors des solos, je distingue le soliste avec son cœur en blanc alors que tous les autres sont rouges. J’ai toujours des latéraux dans l’ambiance du titre, mais ça me permet d’avoir des tricks plus softs.

SLU : C’était important pour toi d’obtenir un tel niveau de détail ?

Vincent Lérisson : A l’aire des réseaux sociaux on est obligé de penser aux photos en gros plan, d’autant plus que le groupe pourrait avoir envie de s’en servir pour d’autres applications comme une interview.

Un tableau élégant et féminin sous les belles lumières des Mac Aura XB et devant un cyclo Magenta qui a ravi les fans.

SLU : Et tu disais que vous aviez fait le choix d’utiliser des batteries de téléphone pour les alimenter. Pourquoi ?

Vincent Lérisson : A l’étranger, c’est l’un des deux éléments essentiels de la scénographie avec le Backdrop. Pour éviter les aléas, je préférais que les cœurs voyagent en soute dans un pelicase. Cependant, avec Seb on sait que les batteries trop puissantes ne sont pas autorisées par les compagnies aériennes à cause du risque d’incendie si elles sont endommagées. Nous avons donc tout de suite opté pour une configuration qui passe les contrôles. »

L’impératrice à la conquête du rêve américain

Julien raconte son expérience des cinq semaines de tournée sur le continent américain.

SLU : Vous avez eu des surprises à l’étranger ?

Julien Appremont : « On a eu des petites mésaventures (rire), comme de perdre le clavier qui était parti dans un autre avion. »

Vincent Lérisson : « Sur toutes les tournées, il nous manque toujours quelque chose à cause du transport (rire). »

SLU : Une fois sur place, comment as-tu géré le show conçu par Vincent ?

Julien Appremont : « On a fait une pré prod à Philadelphie pour que je puisse refaire un show adapté. La difficulté c’est de faire sans les boules. Il faut trouver des petits tricks qui ressemblent avec des effets de Wash, de Spot ou de Blinder en fonction du kit d’accueil.
A Montréal (au MTelus ndlr) Charles a trouvé une boule dans la salle et l’équipe l’a gentiment mise à notre disposition. C’était super d’autant que ce jour-là, il y avait des Claypaky Mythos.

SLU : Si j’ai bien compris aux Etats-Unis le kit est proposé avec la location de la salle.

Julien Appremont : En fait il y a un kit fixe auquel nous avons accès. »

Vincent Lérisson : «Les locations one shot sont très chères, donc le matériel des salles est parfois usé jusqu’à la corde. Il faut être super fort en adaptation. Sur des grosses tournées ça peut valoir le coup de louer en Europe et d’importer le matériel ou bien, si on reste sur une longue période, prendre contact avec des prestataires américains car on s’y retrouve.»

SLU : Comment as-tu ressenti le public américain ?

Julien Appremont : « On a eu de bons retours ! Le public est peut-être un peu plus fou qu’en France mais les Américains sont toujours très positifs. C’est une philosophie différente. »


C’est une fois de plus un superbe show que Vincent Lérisson a créé avec sa sensibilité. Une écoute des spécificités du groupe l’a amené à repenser l’iconique Boule à facette pour la faire rentrer de plein fouet dans le 21e siècle avec l’aide de Louis Perrin de MecaOctet. Une expérience complètement inattendue mise en valeur par un kit royal de projecteurs aussi puissants que polyvalents.

Les MegaPointe et Sharpy sont partout avec leurs faisceaux qui se réfléchissent sur la surface des multiples sphères et demi-sphères réparties dans la salle tel un palais des glaces lumineux. Le public est en extase, il s’amuse dans cette fête foraine et rentre dans le rythme de L’Impératrice en se laissant baigner par les belles couleurs des MAC Aura XB.

Les JDC1 envoient toute leur puissance avec finesse sous les faders de julien Appremont et les Q7 ponctuent et rythment le show de leurs couleurs pacifiques en suivant le rythme magique et insaisissable des nappes musicales composées par le groupe.

Les cœurs lumineux des artistes sont exceptionnellement à nu et Vincent en profite pour les matérialiser avec les nouvelles possibilités offertes par les techniques d’impression 3D grâce à l’aide experte de Sébastien Sacco, toujours prêt pour de nouvelles inventions.
Une approche résolument moderne pour un groupe qui a accepté son côté féminin depuis longtemps. Le public est ravi et moi aussi !


Les plans de feux

 

Idomeneo re di Creta au Théâtre Archevêché avec Amadeus


Un dispositif sonore sur-mesure a été développé et installé au sein du Théâtre de l’Archevêché afin de subtilement modifier les caractéristiques acoustiques du lieu.

Raphaël Pichon, le directeur musical, chef de l’orchestre et du chœur Pygmalion.

A la demande de Raphaël Pichon – directeur musical, chef de l’orchestre et du chœur Pygmalion – une technologie mêlant acoustique active et spatialisation sonore a été conçue et déployée par Amadeus, en vue de maximiser l’expérience du public.

« Le travail réalisé en collaboration avec les équipes de la société Amadeus pourrait se comparer à une forme de ‘restauration sonore’.
Le Théâtre de l’Archevêché est un lieu unique, parmi les plus évocateurs du passé de la vieille cité, un lieu qui porte le poids des ans. Sa façade en fond de scène est classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Aurélie Granier.

Avec son imposant abat-son s’étirant vers le ciel et ses hauts murs de pierres surplombant l’auditoire, les difficultés liées à l’acoustique naturelle de la salle sont de vraies contraintes auxquelles les orchestres doivent faire face », évoque Aurélie Granier, Responsable du Département Audiovisuel, et ingénieure du son.

« Conscient des problématiques sonores dictées par le lieu, le chef Raphaël Pichon nous a sollicité afin de développer un soutien acoustique immersif pour les spectateurs. Nous avons donc pensé et déployé une boîte à outil sur-mesure afin d’homogénéiser, de détailler le son de l’orchestre, des solistes et des chœurs, ainsi que d’allonger le temps de réverbération naturelle de l’Archevêché », poursuit Aurélie Granier.


La magnifique mise en scène de Idomeneo Re di Creta.

Le système imaginé combine un processeur de spatialisation sonore HOLOPHONIX – développé par la société Amadeus en coordination avec l’IRCAM – à un système électro-acoustique constitué de près de 50 enceintes acoustiques, dont certaines réalisées sur-mesure, habillées de pierre naturelle et rendues quasi-invisibles.


Clément Vallon.

« Le temps de réverbération du Théâtre est inférieur à ceux généralement mesurés dans les édifices conçus pour l’art lyrique et hétérogène selon les zones, dont le parterre, le balcon, le sous-balcon.
Homogénéiser en timbre, en niveau et réverbérer de façon cohérente les sons acoustiques provenant de l’orchestre installé en fosse avec ceux du chœur et des chanteurs présents au plateau était au cœur de notre démarche », évoque Clément Vallon, musicien et ingénieur du son ayant assisté les équipes du Festival durant la phase de création.

« Nous avions par ailleurs constaté un manque de propagation du son de l’orchestre installé en fosse, induisant des problématiques de timbre sur les vents, sur les violons ainsi que sur la définition des basses fréquences. Cela se ressent principalement au parterre et notamment sous le balcon, » poursuit Clément Vallon.

Conçu par Amadeus en collaboration avec le STMS (Sciences et Technologies de la Musique et du Son) ; laboratoire fondé en 1995 et hébergé au sein de l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique ; le processeur HOLOPHONIX équipe de nombreuses institutions théâtrales, musicales et muséales en France, parmi lesquelles figurent les plus prestigieuses dont le Théâtre National de Chaillot, la Comédie Française, La Scala, le Panthéon, le Festival d’Avignon, etc.

Aussi joli à voir que chouette à écouter, le processeur Holophonix.

Le processeur HOLOPHONIX embarque plusieurs techniques de réverbération et de spatialisation permettant de positionner, de déplacer et de réverbérer des sources sonores dans un espace 2D et/ou 3D.

Un algorithme de spatialisation favorisant la synthèse de champ sonore en 3D ou Wave Field Synthesis (WFS) – associé à plusieurs réverbérateurs paramétriques – a été sélectionné afin de placer de manière intuitive les réflexions virtuelles et spatialiser finement les sources acoustiques présentes sur scène et dans la fosse.

Une capture de la programmation de la session pour Idomeneo de Holophonix.

« Compte tenu de la complexité du dispositif et des objectifs, nous avons choisi de travailler uniquement avec des réverbérateurs paramétriques et avons très rapidement écarté les solutions à convolution ou régénérative », évoque Adrien Zanni, chercheur et développeur chez Amadeus pour le projet HOLOPHONIX.

Adrien Zanni, chercheur et développeur chez Amadeus pour le projet Holophonix.

« Cette technologie nous permet davantage de liberté, un contrôle absolu sur un maximum de paramètres facilitant le travail différencié par zones et indépendamment pour chaque source sonore, ainsi qu’une adaptabilité totale, au plus proche des demandes du chef et de l’équipe artistique.
Les réverbérateurs impulsionnels permettent généralement d’obtenir rapidement des résultats satisfaisants, mais la finesse des réglages à notre disposition reste relativement faible.

Par ailleurs, les opérations de convolution nécessaires aux réverbérations impulsionnelles sont très coûteuses en ressource et en latence, ne permettant donc pas de multiplier les canaux de réverbération et la finesse de réglage comparativement à une réverbération paramétrique.

Enfin, nous souhaitions ici isoler et travailler indépendamment les sources sonores (solistes, chœur, orchestre) en vue de les réverbérer finement, en excluant la zone de spectateurs de la captation, afin de conserver davantage de précision et de contrôle. Un système régénératif était de fait exclu », poursuit Adrien Zanni.

Une des C12 latérales en finition et couleur Archevêché, une des spécialités d’Amadeus.

Le dispositif électro-acoustique est constitué de près de 50 enceintes acoustiques, faisant face, entourant, enveloppant et surplombant pour certaines les spectateurs, afin de recréer le plus naturellement possible des réflexions acoustiques virtuelles et soutenir finement les chanteurs ainsi que les musiciens.

« Les enceintes acoustiques sont réparties devant, au-dessus et tout autour du public, dans la proportion de quatre enceintes au cadre de scène, deux au sein de la cage de scène, dix placées devant les murs latéraux, huit suspendues sous le balcon, huit placées derrière les spectateurs installés au parterre et enfin huit placées derrière les spectateurs installés au balcon », évoque Clément Vallon.

« L’infrastructure audio est articulée autour d’un réseau Dante, redondant, conférant une certaine légèreté et flexibilité au dispositif technique. Le système a été conçu dans une logique d’intégration au dispositif préexistant, incluant une console Yamaha CL3, plusieurs stage boxes Yamaha RO et Rio, le tout interconnecté par des switches Yamaha SWP… Le processeur HOLOPHONIX ainsi que les amplificateurs Powersoft, tous compatibles Dante, se sont donc intégrés aisément dans le dispositif », poursuit Clément Vallon.

« La console de mixage Yamaha CL3 assurait le traitement et le mixage à la fois vers HOLOPHONIX pour la diffusion de la réverbération et le renfort sonore de l’orchestre, mais également pour les retours et les différents espaces du théâtre. Le dispositif microphonique était composé pour la captation sur scène d’un ensemble de 15 microphones, et pour l’orchestre d’une vingtaine de microphones », complète Clément Vallon.

La CL3 de l’Archevêché, toujours fidèle au poste et habituellement full de chez full…

« Les microphones de la cage de scène étaient exclusivement dédiés au système de réverbération, ainsi qu’au renfort acoustique du sous-balcon. Nous avons placé une rampe de 6 microphones DPA 4011 équipés de câbles de déport du préamplificateur pour une intégration plus discrète.
En complément de cette rampe, nous avions des microphones hyper-cardioïdes positionnés de part et d’autre du cadre de scène, deux par coté, une paire pointant vers le centre de l’avant-scène, l’autre pointant vers le lointain du plateau, et enfin de deux micros suspendus à l’avant-scène et trois micros suspendus au lointain. L’ensemble de ces microphones étaient traités en sources virtuelles, c’est-à-dire que depuis la console ils étaient envoyés séparément sous forme de direct-out post-fader.

Le positionnement des sources virtuelles a ensuite été déterminé pour préserver la localisation naturelle ; bien que certains microphones, comme ceux suspendus en haut de la cage de scène, étaient principalement exploités pour générer des premières réflexions latérales. Pour l’orchestre, nous avons opté pour un mixage par zone, avec quatre pré-mix effectués dans la console, et envoyés ensuite à HOLOPHONIX, vers 4 sources virtuelles positionnées au niveau de l’orchestre », conclut Clément Vallon.

Une C12 en charge de l’immersion pour les spectateurs du gradin. Coaxiale et bien née, cette gamme est conçue pour le théâtre.

Toutes les enceintes acoustiques placées devant les murs en pierre du Théâtre ont reçu une finition spéciale, constituée notamment de poudre de pierre naturelle.
Amadeus a travaillé en étroite collaboration avec des spécialistes français de la conservation du patrimoine, afin de trouver les meilleures nuances et matières en vue de rendre ces enceintes quasi-invisibles.

« Le projet HOLOPHONIX s’est toujours nourri des envies, des demandes de ses utilisateurs, de ses clients, et des contraintes auxquelles ils nous confrontent. Ce sont elles qui nous permettent de continuellement évoluer, de continuellement innover. Une grande partie des algorithmes et des fonctionnalités actuellement présentes au sein de la solution HOLOPHONIX sont le fruit de développements réalisés avec et pour d’autres institutions culturelles.


Gaëtan Byk, Président de la société Amadeus.

Tous ces développements, souvent spécifiques, dont une grande partie sont menés en collaboration avec l’IRCAM, participent à l’enrichissement des outils, de la connaissance, de l’état de l’art. Le principe se vérifie une fois de plus ici, au Théâtre de l’Archevêché », évoque Gaëtan Byk, Président de la société Amadeus et créateur de la marque HOLOPHONIX.

« La demande du chef Raphael Pichon et des équipes du Festival nous a amené à nous replonger dans un domaine qui nous fascine et qui est très connexe à la spatialisation sonore, celui de l’acoustique active. Plusieurs principes ont été prototypés, testés, écoutés et validés cet été à l’Archevêché. Il nous reste une infinité de concepts et de principes à expérimenter dans ce laboratoire à ciel ouvert, fleuron du patrimoine Aixois », poursuit Gaëtan Byk.

« Utiliser la technique moderne au service d’œuvres classiques est un défi d’envergure car il s’agit de répondre de manière concrète à des problématiques actuelles portant sur une perception, une sensation et un imaginaire, tout en répondant à une exigence forte des spectateurs et des artistes quant à la qualité d’écoute.
A l’ère du numérique et dans la quête perpétuelle d’une technologie galopante, le plus important défi à relever est de savoir faire preuve de sobriété tout en utilisant à bon escient les outils auxquels notre époque nous donne accès », conclut Aurélie Granier.


Liste non exhaustive des équipements :

Amadeus C15 : 2 unités
Amadeus C12 : 14 unités
Amadeus C12R : 2 unités
Amadeus C6 : 20 unités
Amadeus PMX 5 : 4 unités
Amadeus PMX 4 : 8 unités
Amadeus ML 18 X : 2 unités
Powersoft Ottocanali 4K4 DSP+DANTE : 4 unités
Powersoft Ottocanali 8K4 DSP+DANTE : 2 unités
Processeur HOLOPHONIX 128 : 1 unités


Pour plus d’infos sur le site Amadeus

 

Li.LAC, la désinfection des micros made in Germany

Li.Lac est le moyen le plus rapide et le plus simple de prendre soin de l’hygiène des micros par une exposition contrôlée à la lumière ultraviolette à l’intérieur d’un rack professionnel 19″ 3U robuste et prêt pour la route.

Une fois placés sur la grille en acier inoxydable et la chambre d’exposition fermée, le processus peut être lancé. La grille peut accueillir jusqu’à trois micros ou émetteurs portatifs. Il est également possible de désinfecter d’autres articles comme les casques, les micros-cravates, les packs etc.


Une sélection de mini capteurs prêts à prendre leur douche d’UV-C.


Un cycle de désinfection prend 5 à 10 minutes, bien que 2 minutes supplémentaires de préchauffage puissent être nécessaires dans le cas de lampes UV-C froides.

Les deux lampes UV-C précisément conçues pour rayonner à 254nm et cachées derrière un écran de protection

La chambre d’exposition est équipée de miroirs UV-C personnalisés sur toutes les parois pour une distribution optimale de l’énergie des deux lampes germicides UV-C de 16W et 254nm, offrant une longue durée de vie, une haute efficacité et ne dégageant pas d’ozone.

L’état de la lampe est contrôlé pour vérifier et assurer son bon état de marche et un interrupteur de sécurité coupe immédiatement l’appareil si la chambre UV-C s’ouvre pendant le cycle de nettoyage.


Le code couleur on ne peut plus intuitif

Li.LAC est doté d’un panneau de commande intuitif avec un affichage couleur :

Violet = la désinfection est en cours et les lampes UV-C sont actives

Vert = désinfection terminée

Rouge = erreur (chambre ouverte trop tôt ou défaut de la lampe UV-C)

Efficacité

Les départements de génie biomédical et de microbiologie médicale et prévention des infections du centre médical universitaire de Groningen (UMCG) ont mené des études scientifiques complètes pour évaluer l’efficacité de Li.LAC.

Le rayonnement UV-C à l’intérieur de Li.Lac, en aucun cas homogène et offrant, au contraire, la plus forte exposition à la grille et à la mousse des micros, un nid de bactéries et microbes bien connu.

Des virus ont été pulvérisés comme si l’on chantait dans le micro. Les résultats montrent une réduction de 99,3 % de la charge virale sur des micros fortement contaminés (y compris la grille métallique et la mousse en dessous) après 10 minutes d’exposition à l’intérieur de Li.LAC. Pour une preuve supplémentaire d’efficacité, cliquez sur ce lien

Impact à long terme de la lumière UV-C

Toute procédure de nettoyage intense (eau et savon, alcool ou lumière UVC) a un effet à long terme sur les matériaux utilisés dans ou sur les micros. Différents types de plastiques et l’aspect extérieur (couleur / brillance), en particulier, peuvent être altérés ou dégradés par un « nettoyage excessif ».

De nombreux tests avec différents micros ont été réalisés à l’intérieur de Li.LAC pour évaluer l’impact à long terme de la lumière UV-C. Les résultats montrent que l’effet de vieillissement induit par la désinfection est négligeable par rapport au vieillissement normal des micros dû aux impacts mécaniques, à la saleté, à l’humidité, etc.

Ci-dessous, deux exemples parmi un nombre très important de tests effectués par le fabricant et prouvant que les matériaux, membrane comme mousses, peintures et plastiques divers, résistent très bien au rayonnement contrairement aux micro-organismes visés par la lumière UV-C. D’autres références de capteurs statiques ou dynamiques, miniature ou à large membrane testés dans les mêmes conditions, prouvent l’innocuité des cycles de désinfection.



Li.LAC est conçu et produit en Allemagne et distribué en France par Rock-Audio.

Plus d’informations sur le site Li.LAC et sur le site Rock Audio

 

Lonestar, 
le petit ETC High-End ultra-compact

La marque américaine nous propose un joli spot à couteaux motorisés riche en effets, ultra-compact et léger, destiné au touring, utilisant un moteur led de 290 W. Décortiquons la bête!

La machine est esthétiquement très réussie. Elle allie la finesse et le côté un peu « ramassé » d’un appareil dont les volumes ont été étudiés pour prendre le moins de place possible. Seule petite entorse aux courbes harmonieuses, les poignées latérales repliables des bras, empruntées aux flight-case, et montées sur de nombreux produits High-End depuis un moment.

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Effets créés avec le Lonestar.

L’étroite base de forme carrée aux bords adoucis est équipée de deux grosses poignées qui permettront de manipuler l’engin sans difficulté d’autant que la tête se verrouille en pan et tilt par loquets. Son poids plume de 22 kg (pour une machine complète de ce type c’est vraiment bien !) est un sérieux avantage et va être apprécié des utilisateurs.


Zoom


Mesures photométriques

Quand le projecteur est sollicité à pleine puissance l’atténuation de l’éclairement lié à l’échauffement, autrement dit le derating, est de 6,5 % ce qui est très bon pour une machine aussi compacte et témoigne de la bonne gestion de la température de la source. L’éclairement se stabilise en 5 minutes.

Côté lumière, cette machine, équipée d’un moteur de leds blanches de 290 W, produit en sortie un flux d’environ 12 000 lumens, avec un CRI natif de 73. Un filtre interne permet de faire grimper le CRI à 88 si besoin.
Le faisceau ouvre de 7° à 55° au net et il sera possible d’aller un peu plus loin encore (jusqu’à un petit 4° en serré et un gros 57° en large) hors des limites du focus totalement au net. La température de couleur du faisceau délivré est de 6800 K. C’est une machine qui conserve admirablement le même flux quelle que soit l’ouverture du zoom.


Le plus petit net


Faisceau 20°


Faisceau large


Dimmer

Le dimmer répond très bien, il est fluide et permettra finement de jouer à toutes les intensités. que ce soit en gradation ou en strobe, on est sur une variation électronique, donc extrêmement contrôlée et exempte de contraintes mécaniques, comme sur toutes les machines à Led de ce type.




Un kit de gobos ultra-polyvalent

Le kit de gobos de notre Lonestar est intelligent. Il n’y a qu’une seule roue de 9 gobos, tous tournants et indexables. Tous les gobos choisis en standard dans l’appareil offrent des possibilités réellement séduisantes et une grande variété de faisceaux possibles.

Que ce soit en projection, en volumétrie ou en textures, absolument tout le monde devrait trouver son bonheur. La fameuse barre tournante, toujours efficace est là. Le cône également, la passoire multitrous avec un bel équilibre entre finesse et luminosité est également de la partie, etc. Je le kiffe ce kit de gobos !


La roue de gobos.

De plus certains gobos sont en métal, donc n’engendrent pas l’effet yellow-shift (phénomène créé par une réflexion interne entre le revêtement des gobos en verre et les sources à LED qui abaisse la température de couleur).

La roue d’animation.

L’absence de dispositif particulier pour venir contrer ce phénomène n’est pas vraiment un souci sur le Lonestar. Il semble optiquement très bien géré car c’est peu perceptible à l’œil. On perd un petit millier de kelvins dans le pire des cas.
Une roue d’animation défile en continu de haut en bas, dans un seul sens mais dans les deux directions, en index ou en défilement. L’image est très intéressante et se présente sous la forme d’un mélange de stries assez variées qui produisent un faisceau très ciselé.
Focalement il ne sera pas possible d’envisager de la mixer avec la roue de gobos. Par contre, les effets de morphing en passant de l’un à l’autre sont particulièrement efficaces. La plupart des gobos étant assez lumineux, pour le coup ça sera vraiment exploitable en show.

Les couleurs et ETC, une histoire d’amour…

Les couleurs sont très belles, et on sait à quel point ETC est à cheval sur la qualité de ses couleurs. La trichromie est efficace sur toutes les teintes, même les plus compliquées à obtenir. Et on peut notamment parler des ambrés ou du rouge que je trouve personnellement tout à fait convaincants.

Couleurs trichromie CMY.

Evidemment, en faisceau serré, et suivant les différents choix de focus, les teintes utilisant plusieurs groupes de drapeaux ont tendance à laisser apparaître un peu les traces de leur mélange sur le bord du faisceau sur le premier mètre après la sortie de lumière.

C’est assez classique sur ce genre d’engins, et si la plupart des utilisateurs remarquent le phénomène lors d’un essai en showroom, ça ne pose en réalité aucun vrai problème à l’usage. Il suffit de jouer avec les paramètres de zoom et de focus pour trouver un angle et une focalisation qui conviennent ET pour l’éclairage souhaité ET pour ne pas voir de trace de mélange. Donc globalement la trichromie est vraiment une réussite.

Deux filtres CTO, un full et un demi, sur la roue de couleurs permettent de raccorder des teintes halogènes et chaleureuses. Il faut bien le dire, ces deux CTO sont magnifiques et ultra-efficaces. Pour ceux qui ont besoin d’un CTO linéaire, High End a créé un canal de CTO qui permet de passer de 6800 kelvins à 3200 K par le jeu de la trichromie CMY. La teinte est chouette aussi mais gourmande de lumière.


Filtres CTO (roue de couleurs).

Les teintes franches et tranchées des filtres de la roue de couleurs à 10 positions sont d’ailleurs aussi très efficaces. Le choix de leur organisation sur la roue permet de faire de très beaux mélanges bicolores.
Optiquement là aussi c’est très réussi car on a un résultat parfait de douceur de transition entre deux couleurs consécutives dans un mélange assez progressif, ou la franchise d’une focalisation assez proche du net pour rendre les deux couleurs parfaitement visibles et distinctes. C’est sur cette roue que se situe le filtre visant à augmenter l’indice de rendu des couleurs.

La roue de couleurs.

Le Lonestar est équipé de 2 prismes indépendants et mélangeables. Le premier est un 6 facettes disposées en étoile, le second est un linéaire à 5 facettes.
Chaque image dupliquée par ces deux prismes est très propre. On peut juste constater que la partie extérieure du faisceau est un peu mangée par le rebord physique de la tête. Rassurez-vous, ce qui passe produit de beaux éclatements de lumière.


Les prismes tournants.

Les deux frosts sont indépendants et eux aussi superposables. Il s’agit de systèmes sur potence à introduction latérale dans le faisceau, qui assurent des enclenchements très doux proches du fondu. C’est vraiment pas mal. Le frost léger sera très utile pour atténuer les bords d’un cadrage, ou une projection de gobo, le deuxième, un médium, est beaucoup plus prononcé, et le mélange des deux offre un frost puissant floutant totalement l’ensemble du faisceau.

Frosts sur découpe.

La découpe asservie

Notre Lonestar est donc équipé d’un système de couteaux motorisés. Un ensemble de 4 lames, à fermeture totale, montées sur une frame pouvant s’orienter sur 120°, c’est-à-dire ± 60°. La découpe est rapide et précise. Comme sur toutes les machines utilisant des couteaux sur 4 plans, la netteté n’est pas absolue sur les 4 bords, mais c’est parfaitement normal. La vélocité qui résulte d’un système où chaque lame voyage de façon parfaitement indépendante n’en est que meilleure pour les besoins d’une mise en lumière.


Utilisation de la découpe asservie.

Seul petit hic, là aussi assez courant sur des machines très compactes à zoom large, certaines découpes (souvent les plus proches de l’extérieur du faisceau) peuvent avoir les traits qui ont tendance à suivre un peu la courbure des lentilles… Classique, mais on ne peut pas exiger d’une machine qui tient dans la main, les performances optiques d’un train de lentilles d’un mètre de long… Sincèrement, le compromis est réussi.

Vidéo de présentation


Fabrication

Question construction, le Lonestar est rationnel et propre. Un simple tournevis permet d’ailleurs de démonter à peu près tout ce qui doit l’être pour des maintenances courantes ou même assez poussées. Les vis des capots de tête et des bras sont imperdables. Les capots sont retenus en sécu par une petite élingue qui se termine avec un mousqueton recouvert d’une petite gaine de silicone.

Dans la tête, à l’arrière, le module de leds, est emmuré dans un système de radiateur autour duquel sont déployés 4 ventilateurs. Deux au-dessus qui extraient l’air chaud du module, et deux au-dessous qui aspirent l’air froid. D’autres petits ventilateurs sur le côté de la tête, vers l’avant, s’activent à refroidir l’électronique située à proximité. La source, même s’il s’agit d’une opération délicate, est visiblement assez simple à remplacer.


La trichromie.

La trichromie est directement installée contre la sortie de lumière dont on distingue à peine l’optique.
Il s’agit pour chaque couleur d’un ensemble de deux lames dichroïques qui circulent dans des glissières, et dont l’entrée le faisceau se fait par une découpe en « croissant de lune ».

Juste après la couleur, on trouve deux modules démontables. Le premier comporte la roue de couleurs, la roue de gobos, et la roue d’animation. Il se démonte en retirant 4 vis et en déconnectant une fiche Sub-D. Le deuxième module supporte les couteaux et l’iris.


Le module gobos / roue de couleur.

Le module couteaux.


Les capots des bras donnent accès au tilt de la lyre, avec le passage des câbles vers l’intérieur de la tête, à la motorisation pan et tilt de tout l’engin. La courroie de tilt est emmurée derrière l’une des fameuses poignées « flight-case » solidement fixée sur l’armature des bras.
Le côté socle, recevant la plaque avec l’axe moteur de pan, est monté sur un système qui maintient la courroie en tension à l’aide de deux gros ressorts. La roue crantée de repérage de positionnement ainsi que son capteur se trouvent sur ce même axe et sur cette plaque.

Les bras.

Dans la base, fidèle à la philosophie de toute la machine, ultra-compacte, on trouve l’alimentation à découpage des sources leds et de la motorisation, ainsi que la carte qui gère le menu, le DMX, et qui centralise les données de fonctionnement. Cette dernière est équipée d’une petite batterie pour configurer la machine hors tension.

Le panneau de connecteur et la base.

Sur la base on retrouve l’habituel panneau de connecteurs avec une embase True1 pour l’alimentation du projecteur. Elle est doublée pour alimenter d’autres machines (jusqu’à 5 Lonestar sur une ligne).

On trouve bien évidemment une entrée/sortie DMX XLR 5, ainsi que deux ports RJ45 pour la mise en réseau. Un port USB permettra de mettre à jour le software. De l’autre côté de la base, l’écran de configuration est accompagné d’un sélecteur 4 directions, plus un bouton central et un bouton « exit ». Ces boutons sont joliment incrustés dans une façade en lexan souple.

Installation sur un pont carré.

Sous l’appareil, on trouve les emplacements pour fixer les oméga d’accroche ainsi que l’anneau d’accroche de l’élingue de sécurité. Pour ce qui est de l’accroche (deux oméga sont fournis en standard), l’entraxe entre les crochets étant de 11 cm, il sera difficile d’installer la machine avec des clamps classiques sur la plupart des ponts triangulaires de type « 300».

Les jonctions ou simplement les espaces entre les entretoises tombent toujours où il ne faut pas… Et comme les oméga n’ont pas de système de déport possible, aucune solution de repli ne peut être envisagée… Sur du pont carré en revanche, ou sur une perche, aucun souci.

Contrôle et pilotage

En DMX, il y a deux modes de contrôle. Tous deux en 48 canaux. Hé oui ! Sur le coup, je n’ai pas compris la subtilité. Le mode de contrôle « Standard » contrôle indépendamment toutes les fonctions. Le deuxième mode, appelé « tri-fusion » permet la gestion des frosts en 16 bits, mais surtout, d’utiliser un troisième frost, en lieu et place du prisme linéaire, (attention, c’est en option sur commande chez ETC).
Il s’agit d’un « heavy frost », très diffusant, et mélangeable avec les deux autres. Dans ce type de configuration, il ne vous restera que le prisme à 5 facettes en étoile, qu’il vous sera assez facile de remplacer par le linéaire en échangeant la verrerie si vous préférez ce dernier.

Les 48 canaux sont bien occupés, Certaines fonctions nécessitant de la précision sont déployées avec un canal « fine » permettant leur gestion en 16 bits, et un canal « gobo mode » pour sélectionner le mode de fonctionnement des gobos (en index ou en rotation continue par exemple).
Notre Lonestar est équipé comme nous l’avons vu de deux ports RJ45 pour la liaison Ethernet entrée / sortie. Il est pourvu d’un système breveté, qui présente un by-pass bouclant le in et le thru en cas de disjonction, pour que les machines connectées derrière continuent à recevoir du data. Des mini-relais situés sur la carte qui gère le data, s’activent en cas de coupure de jus pour continuer à faire circuler le signal automatiquement. Bien vu. Du reste, l’engin fonctionne tout à fait classiquement en DMX, et il est contrôlable en sACN et en ArtNet.

En situation et pour avoir passé un peu de temps à « jouer » avec le Lonestar, je peux dire que nous sommes en présence d’une machine vraiment sympa. Elle répond très bien aux commandes, elle est très souple, rapide dans l’exécution de programmations d’effets particulièrement « snap » (à exécution « instantanée », en réalité, comprendre « au plus vite que la machine le peut »). Ses mouvements sont très propres, et ses réactions peuvent être aussi vives que douces et précises quand il le faudra.

Ce Lonestar est une superbe petite machine. Elle a tout ce que l’on peut attendre d’un projecteur asservi moderne, dans une version extrêmement compacte, légère, et qui n’en oublie pas la moindre once d’efficacité. Elle dispose entre autres d’une luminosité excellente pour sa puissance, d’une constance remarquable de son flux de lumière quel que soit l’angle d’ouverture du zoom, et d’une grande variété d’effets très efficaces.


J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir son faisceau dans tous les aspects sous lesquels il pouvait se présenter, et j’avoue qu’on est vraiment dans le domaine de ce que j’adore sur bien des points. 
Cette machine joue bien évidemment dans la cour des grands.

On aime :

  • Le faisceau
  • Les couleurs
  • Le kit de gobos
  • Les frost
  • Les dimensions compactes

On regrette :

  • Les omégas d’entraxe très serré et non déportables

Tableau général

Plus d’infos sur le site ETC

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Swisson place ses Nodes sur de bons rails

Aussi discrète qu’efficace, la marque suisse continue à tracer son chemin dans des paysages de splitters DMX, de nodes Ethernet et de switches noirs et rouges. Robustes et fiables, les produits Swisson sont aussi connus et reconnus pour leur justesse : des solutions pensées à chaque point pour l’utilisateur, avec des fonctions simples et précises, dans un budget équilibré.

La gamme Swisson

Le stand Swisson au Prolight+Sound, un comptoir Suisse en Allemagne.

Si leurs fameux Splitters A/B garnissent de plus en plus les kits des prestataires, Swisson propose depuis 2001 toute une gamme de périphériques qui méritent l’intérêt.
Ainsi, en plus d’une quantité de mergeurs et splitters DMX, la marque propose des solutions de DMX sans fil, des nodes Art-Net/sACN, des dimmers 1 voie, des outils de test et des switches standards ou préconfigurés, à l’image du XES-2T6, un modèle de simplicité dans le monde complexe du réseau AV.

Le point fort de Swisson ? Des fonctionnalités basées sur l’expérience utilisateur, comme cette communication RDM entre leurs nodes et leurs splitters pour afficher sur ces derniers le label de l’univers transféré par le node. Imparable, et transparent grâce au custom PiD géré par Swisson. Lors du dernier Prolight+Sound, Swisson a ajouté la carte ‘Installation’ à son catalogue, avec un node et une série de splitters au format DIN-rail.

Node XND-4D

Le node XND-4D et ses connecteurs PCB en vert.

Le XND-4D est un node Ethernet de conversion DMX, pour 4 univers Art-Net ou sACN. Chacune des 4 sorties se configure comme entrée ou sortie, est isolée optiquement, et dispose d’un connecteur de sortie au format RJ45 ou connecteur Terminal PCB.

Supportant les protocoles Art-Net versions 1 à 4, avec RDM, ainsi que sACN, le XND-4D se configure rapidement à partir de son menu intégré et sa molette, ou de manière plus détaillée via son interface Web. Les mises à jour s’effectueront aussi par ce biais.

Le boîtier, toujours aussi solide, se double d’une fixation DIN-rail et d’une alimentation séparée. Mesurant moins de 20 cm de large, il est étudié pour les installations fixes en armoire, et s’accompagnera instinctivement des splitters DMX de la série ISP, aussi au format DIN-rail.

Splitter DMX & RDM ISP

La série de Splitters ISP s’accorde parfaitement avec le node XND-4D pour des installations fixes. Ces boîtiers permettent de booster et répartir un signal DMX sur 4 ou 8 sorties. Chacun des ports est isolé optiquement, avec des connecteurs RJ45 ou connecteur Terminal PCB. Bien sûr, ces splitters sont compatibles RDM.

Les splitters ISP (en arrière-plan) sont disponibles en versions 4 ou 6 sorties.


Plus d’infos sur le site Swisson et sur le site AED France

 

Chauvet lance l’Ovation Rêve E-3 en version IP65

L’ovation Rêve E-3 en version IP65 vient enrichir la gamme de projecteurs conçus pour des applications extérieures de Chauvet Professional et séduire les plateaux TV, festivals de théâtre et de musique, événementiels…

Depuis son lancement en mars 2021, l’Ovation Rêve E-3 s’est taillé un beau succès commercial grâce aux 6 teintes de leds de son moteur de 350 W permettant de projeter des blancs de qualité au spectre complet et d’infinies variations de couleurs pastel et saturées.
Elle arrive en version Ovation Rêve E-3 IP avec toutes les performances de son aînée et les avantages du classement IP65 lui permettent de briller aussi bien en intérieur qu’en extérieur et de réduire les opérations de maintenance.

Ce nouveau projecteur dispose des mêmes présets de température de couleur que la Rêve E-3, de 2800 à 8000 K. Elle propose quatre courbes de dimmer en résolution 16-bits et une simulation tungstène sous la technologie « red shift »

Son moteur de 91 leds (12 rouges, 19 vertes, 3 bleues, 9 bleu royal, 24 ambres, 24 mint), produit une large palette de couleurs pastel et saturées, un ajustement plus et minus green et une roue de couleurs virtuelle correspondant aux couleurs de gélatine les plus utilisées.

Pour les plateaux de tournage et les scènes de concerts classiques, en intérieur et en extérieur, elle sait se faire discrète grâce à son mode « fan-off » qui assure un fonctionnement silencieux alors que le choix de six fréquences d’alimentation des leds PWM (Pulse Width Modulation), élimine le risque de scintillement de l’image à l’écran.

Plus d’infos sur le site Chauvet Professional

 

Locmat dévoile les tutoriels de la nouvelle version 2022

Avant le lancement de la nouvelle version 2022 prévu début septembre, l’équipe de Locmat a créé une série de tutoriels pour préparer au changement d’ergonomie, les utilisateurs des 120 sociétés dont le parc de loc est géré par ce progiciel.

Le développement de la nouvelle interface de Locmat, en versions Focus et Vision, a nécessité un an de développement, (merci Covid) à Lauren Massart, Yann Boudet et Christian Morasin.

Et ça se voit ! L’écran plus lisible offre une visualisation totale d’une affaire et les accès pour modifications, contrôles ou alertes ne demandent qu’un simple clic. Vous allez l’adorer ! Les utilisateurs de la version Vision +, qui gère également le personnel, devront patienter encore quelques mois car là encore Locmat leur prépare un outil réellement optimisé.


La nouvelle page qui réunit tous les paramètres d’une affaire.


Pour ceux qui ne connaissent pas ce progiciel, Locmat, depuis sa création en 2000, évolue au gré des remarques et demandes de ses clients prestataires techniques/loueurs. Développé dans 4e Dimension V.18 pour MAC et PC, Locmat répond à toute fonction nécessaire à l’activité de prestation location, et s’adapte à différentes tailles d’entreprises avec 3 versions en fonction de la taille et des besoins des sociétés :
Focus, Vision et la plus complète Vision+ qui ajoute la gestion du personnel en émettant automatiquement les déclarations URSSAF et la gestion de location de salles


Mais revenons aux vidéos postées sur Vimeo pour que les utilisateurs puissent découvrir, tranquilou chez eux la nouvelle interface.

Soyez rassurés, dans la version 2022, rien ne change fondamentalement et vous retrouverez toutes vos données dans l’ordre. C’est juste une révolution ! Tous les paramètres d’une affaire tiennent sur une seule page plus claire et carrément zen.

Tout est modifiable via un simple clic sur des puces ou clic droit sur les lignes de l’affaire sans repasser par l’accueil. La saisie est directe dans toutes les cases blanches. Vous allez oublier le temps où il fallait traiter chaque groupe pour simplement supprimer des lignes d’un devis.

Pour vous en convaincre, car une nouvelle interface est toujours source de stress pour l’utilisateur, regardez donc ce tuto de création d’une affaire.


Par ces temps de recherche active de produits, vous allez raffoler de la recherche de lignes en alerte et la puce de disponibilité des articles.

Les puces rouges dans la colonne A indiquent un problème de disponibilité aux dates choisies. Vous cliquez…


… pour obtenir des détails.


Dans un devis de 20 pages, la recherche par mot (type de produit ou référence) vous fera gagner un temps fou si vous devez remplacer un produit par un autre ou changer un prix, rechercher les lignes sans TVA.
L’environnement vous permet aussi de réduire une fenêtre aux informations qui vous sont les plus utiles et de mémoriser la configuration pour la retrouver à la prochaine ouverture du logiciel.

Dans la fenêtre Recherche d’une affaire, plusieurs options. Sur la ligne contenant le mot, l’utilisateur a saisi 12V et le résultat apparaît dessous. Toutes les cases blanches sont modifiables : quantité, prix, remise.


Pour adapter la fenêtre à vos besoins, vous pouvez toujours ajouter ou supprimer une ou plusieurs colonnes.


Pour Christian Morasin, directeur Commercial de Locmat : “Cette version, dont l’ergonomie a changé à 95 %, est plus intuitive et moins coûteuse en temps d’utilisation donc plus rentable. Plus en corrélation avec les besoins de l’activité. Nous avons bien conscience que nos utilisateurs ont acquis des automatismes, mais ils les oublieront très vite tant l’utilisation est devenue facile et évidente.

SLU : Tu parles de la V18 dans le tuto alors que la version s’appelle 2022 ?

Christian Morasin : « Précédemment la version de Locmat suivait la version de 4D (le système de gestion de base de données utilisé) aujourd’hui V18. Mais le bouleversement de Locmat est tel cette année qui nous a décidés de changer d’approche et de suivre plutôt le calendrier d’où la nouvelle référence 2022. »
D’autres tutoriels, livrant des astuces de gestion ou de saisie ont été produits par l’équipe. Ils seront postés dans un futur proche sur la chaîne Vimeo de Locmat. La prochaine détaillera comment constater des indisponibilités, et se dépanner par de la sous-traitance.

La mise à jour de cette nouvelle version est gratuite et les tarifs restent inchangés, pas d’inflation de la part de cette société française qui se soucie d’optimiser la relation homme machine vers le confort, le plaisir d’utilisation avec en même temps, la notion rentabilité pour ses clients.

Vous ne connaissez pas Locmat ? L’équipe a pensé à vous, utilisateurs potentiels, en éditant cette vidéo de présentation générale. C’est peut-être le moment de franchir le pas, et de profiter des 20 % de remise de la promo d’été avant le 15 septembre 2022.


Les Tutos LOCMAT – L’INTERFACE… from LOCMAT software on Vimeo.


Plus d’infos sur le site Locmat

 

Scenotek renouvelle l’audiovisuel d’une église des années soixante

Affectée d’une acoustique rebelle et d’une sonorisation dépassée, l’église Saint Vincent de Paul de Reims est désormais équipée en audio et vidéo de manière pertinente, évolutive et ergonomique, grâce à un système entièrement pensé et installé par Scenotek.
Implantée dans un quartier de la Cité des Sacres construit pour répondre à l’explosion démographique de la fin des années 1960, l’église Saint Vincent de Paul est emblématique de l’engouement pour le béton brut caractéristique des édifices de l’époque.

L’église Saint Vincent de Paul de Reims, du béton dans le béton des années soixante.

Commencée en 1967 et achevée en 1969, de forme circulaire et coiffée d’un toit conique avec une charpente en lamellé-collé, elle est labellisée « Patrimoine du XXe siècle » (architectes Robert Camelot, René Serraz, Bléhaut Jacques). Comme on peut s’y attendre, elle présente un véritable traquenard acoustique, d’autant que le chœur est adossé à un mur en arc de cercle en béton lisse, très réfléchissant.

L’ancienne sonorisation faisait appel à 4 enceintes colonnes disposées horizontalement au-dessus du mur en béton, juste sous le plafond, tout autour de l’assistance, mais plutôt à l’arrière. Tout cela relevait d’une esthétique surannée et ne faisait plus tellement l’affaire d’une parole forte et intelligible venant de l’avant, et accompagnée de musique live.

Vue générale de l’intérieur de l’église, avec les deux enceintes RCF NXL 24-A Mk2 suspendues et le chœur équipé de ses 4 micros de voix, avec le mur en arc de cercle derrière.

Résoudre une équation acoustique difficile

Sébastien Morin, à la tête de sa société Scenotek, a refait une installation complète correspondant aux attentes de la paroisse et aux standards récents. Au niveau de la diffusion, la formule retenue est un simple gauche-droite avec deux enceintes amplifiées RCF NXL 24-A MK2.

Une des enceintes bi amplifiées RCF montrant le système d’accroche constitué d’étriers conçus par Scenotek, adaptés à la forme de la charpente et du matériel standard de RCF.

Ces colonnes superposables, sont équipées de 4 transducteurs de 6” (15 cm) formant une source en ligne, d’une chambre de compression de 3” et de 2 100 W crête d’amplification en classe D (1400 + 700 W).
Elles sont suspendues la tête vers le bas au moyen d’étriers conçus et réalisés par Scenotek, complétés par le matériel d’accroche prévu par RCF.

Elles sont plutôt larges pour des colonnes, mais elles ont été choisies selon deux critères : d’une part la possibilité d’obtenir un niveau sonore assez élevé, et d’autre part, une diffusion uniforme de 100°x 30°, qui permet de couvrir quasiment toute l’assistance, disposée en éventail autour du chœur.
La position des enceintes permet de s’affranchir dans une large mesure des réflexions les plus gênantes. Seul petit bémol, il faudrait compléter légèrement la couverture sur les bords extrêmes avec deux petites enceintes de remplissage…


L’espace réservé aux musiciens avec sa forêt de micros.

En ce qui concerne la captation des voix, les deux pupitres sont équipés de micros à col-de-cygne (il y en a 4 au total). L’autel est (provisoirement) équipé lui aussi de ce type de micro, mais sa position ne donne pas entière satisfaction, du fait du mur en béton qui se trouve derrière.

Des essais avec un micro de surface n’ont pas été très concluants eux non plus. C’est un des quelques points qui restent à optimiser. De l’aveu de Sébastien Morin, ce genre de bâtiment est acoustiquement bien plus problématique qu’une grande bâtisse gothique comme la cathédrale de Soissons (voir article SLU ici). L’installation dispose aussi d’un micro HF.

De la musique live toutes les semaines !

La particularité de cette église est de faire largement appel à la musique. Aussi s’est-elle dotée de moyens de la diffuser convenablement. Avant cette mise à jour salutaire, l’église faisait appel à un complément de matériel fourni par un prestataire de la région parisienne, l’ancienne sono étant totalement inadaptée à cet usage. Désormais, le système audio de l’église prend en charge la musique live aussi bien que les messes.

Pour ce faire, à droite de l’autel, le groupe musical dispose de 6 micros filaires et de deux boîtes de direct actives pour le raccordement des instruments. Les micros sont une association de deux exemplaires du célébrissime SM58 Shure et quatre ADX-51 Audix, retenus pour leur qualité et leur prix plus avantageux que certains concurrents plus réputés.

Les micros des musiciens ; le célébrissime Shure SM58 et l’Audix ADX-51.


Les raccordements du groupe musical sont réalisés par un multipaire Klotz et deux boîtes de direct Audiophony… le tout libre au sol dans un certain désordre apparent…

Les boîtes de direct sont des BDA-100 Audiophony (choisies selon les mêmes critères). L’ensemble des micros est relié à la régie via un multipaire Klotz terminé par un boîtier de scène (12 liens). Les indispensables retours de scène sont assurés par des moniteurs intra-auriculaires sans fil Shure PSM300.
Tout est complet, d’autant que l’église s’est également dotée de capacités vidéo, aussi bien pour la diffusion locale (un écran orientable est disposé de part et d’autre du chœur), que pour une éventuelle diffusion en streaming.

Simplicité et ergonomie

La baie d’électronique, où on distingue, de haut en bas, deux emplacements destinés au récepteur de micro HF et au lecteur de CD (pas encore livrés), les deux émetteurs des retours intra-auriculaires Shure, la console A&H Qu-Pac, l’interrupteur, le tiroir de rangement, l’onduleur, et la partie vidéo escamotée.

Toute l’électronique a été installée dans une petite baie localisée sur le côté droit du chœur, à proximité du groupe de musiciens, ce qui est bien plus pratique que l’ancien emplacement du matériel, dans un placard dans la sacristie (derrière le fameux mur en arc de cercle qui réfléchit le son du chœur).

Tout le traitement audio est concentré dans une console Allen & Heath Qu-Pac, avec des presets minutieusement ajustés, directement accessibles par une simple touche de la face avant. Il n’y a que deux « scènes », l’une pour les offices et l’autre pour les concerts, ce qui est très simple.

La seconde met en œuvre les retours, et leurs réglages de volume sont accessibles individuellement (ce sont les seuls réglages à la disposition des utilisateurs). La partie supérieure de la baie est consacrée à l’audio. Elle contient en particulier la console A&H et les deux émetteurs de retours HF Shure P3T.


L’écran de la console donne aux utilisateurs l’accès à un nombre réduit de réglages pertinents à l’intérieur des deux « scènes » (office et musique).

Les deux compartiments supérieurs sont réservés respectivement pour le récepteur de micros HF Shure et un lecteur de CD. Provisoirement, la liaison micro HF est assurée par un autre système installé en volant. Sous la console, un tiroir permet de stocker divers accessoires, dont les retours intra-auriculaires et leurs récepteurs.

L’un des récepteurs de retours Shure avec son écouteur.

L’ensemble est alimenté par un onduleur et est conçu de manière à ce que la console soit en permanence sous tension, seuls les organes périphériques sont commutés par l’interrupteur secteur. On remarquera que la baie ne comporte aucune amplification, celle-ci étant intégralement incluse dans les enceintes actives.

La moitié inférieure de la baie est consacrée à la vidéo, avec d’une part un moniteur à écran plat, qui s’escamote horizontalement dans la baie ou se place en position verticale grâce à un astucieux système de vérin dont Sébastien Morin a le secret, et un tiroir qui porte la mini-régie vidéo, constituée d’un mélangeur ATEM Mini Pro de BlackMagic Design, associé à un splitter HDMI pour la distribution des signaux.


Vue de la baie avec la section vidéo déployée.

Un ingénieux système de vérin permet de sortir le moniteur vidéo qui s’escamote horizontalement dans la baie lorsqu’il est inutilisé.


Compte tenu de la distance, les écrans sont desservis par des câbles HDMI optiques (le câble est en fibre, et chaque extrémité inclut un convertisseur optique/électrique auto-alimenté).

Une intégration architecturale exemplaire

Sébastien Morin teste la validité de certains réglages.

L’une des caractéristiques de cette installation est sa grande discrétion. Les câbles des enceintes (secteur et signal) circulent entre les poutres et le plafond. Les câbles micro sont reliés à des prises, passent dans les murs et dans des goulottes (derrière le mur en arc de cercle), puis le plus gros du toron est dissimulé sur le mur qui forme comme une corniche juste sous le plafond, avant de descendre vers la baie.
La seule partie un peu en désordre est l’emplacement du groupe musical, desservi par le multipaire et sa boîte de sortie posés au sol, vers laquelle les câbles des micros, des boîtes de direct et les boîtes elles-mêmes sont un peu livrés à eux-mêmes au sol. À terme, si on excepte le petit coin réservé aux musiciens et les deux enceintes au plafond, l’installation ne devrait montrer que la baie, normalement fermée par une porte vitrée, lorsque les matériels en attente auront été livrés et que leurs remplaçants provisoires auront été enlevés.

Un contexte difficile

Comme nous l’avons vu, certains produits manquent encore à l’appel. Sébastien Morin nous confie que, dans le contexte actuellement défavorable à une « fluidité » des affaires, les problèmes de livraison se multiplient et de plus en plus, le critère de disponibilité et/ou délai de livraison prime sur les considérations purement techniques, obligeant parfois à des changements d’orientation en cours de route. De ce fait l’optimisation des projets devient plus délicate… et parfois mission impossible.
Quoi qu’il en soit, cette église à l’acoustique rebelle mais aux grandes ambitions bénéficie désormais d’un son de qualité, puissant et intelligible pour la voix comme pour la musique, et de capacités audiovisuelles.

Plus d’infos sur le site Scenotek et sur le site RCF

 

Les GLP JDC1 et Impression FR10 Bar boostent RAF Camora

Lorsque le rappeur et producteur autrichien RAF Camora sort son album Zenith en 2019, il annonce son dernier album. Mais c’était sans compter « Zukunft », sorti deux ans plus tard, soit quelques mois seulement avant que l’artiste ne surenchérisse avec Zukunft II. Une raison plus que suffisante pour enchaîner avec une tournée à travers l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse.

Ce projet marque la première collaboration entre l’artiste et l’éclairagiste Felix Seidel qui imagine le design de la tournée « Gotham City ». L’idée était claire : réutiliser des objets présents dans un des clips du chanteur pour définir le style.

« On a cherché à transposer le look du clip ‘Guapa’ sur scène en jouant avec le décor, le contenu vidéo et l’éclairage pour démarrer sur l’atmosphère de la ‘Batcave’ », explique Felix. « Mais comme on ne pouvait pas rester sur cette première ambiance, il fallait une conception lumière qui puisse fonctionner dans d’autres contextes et présenter différentes facettes. »

Pour cela, le jeune designer, qui travaille également pour Asaf Avidan et Fil Bo Riva, a utilisé 32 x barres impression FR10 et 20 strobes JDC1.

Pendant le spectacle, le concept s’est déplacé depuis la Batcave vers la lugubre cité de Gotham, le tout sous un ciel nocturne et sombre, où des dirigeables tournoyaient avec une inscription au néon marquée « Future ».
« La scène mobile nous a permis de faire évoluer rapidement ce concept grâce à quelques changements ainsi que la préparation d’une scène B. On voulait avoir de la nouveauté à chaque fois pour soutenir suspense intéressant tout au long du show », explique Felix.

Au lieu d’utiliser un design classique spot/wash, Felix Siedel a gardé l’idée d’élargir le look le plus possible en faisant avancer le rig dans la salle grâce à quatre ponts suspendus au-dessus du public. Toutes les barres FR10 étaient installées dans des structures, encadrées, à chaque extrémité, par deux stroboscopes hybrides JDC1.

Le designer souhaitait utiliser les barres impression FR10 comme un dispositif stylistique plutôt que comme une source d’effets. « Je voulais avant tout les utiliser pour créer des espaces sur scène, et pour ça, elles étaient parfaites », dit-il.

« De superbes effets peuvent être créés grâce à ces Barres lorsqu’on les contrôle pixel par pixel. Elles peuvent également faire des mouvements rapides avec des couleurs qui changent lentement et des effets de gradation », poursuit-il.

« Si je les aligne vers le haut, je peux donc étendre un éclairage de ciel sur la scène en un rien de temps.
Avec les barres FR10, les looks que j’avais en tête pouvaient être réalisés rapidement et efficacement. Je voulais un appareil hybride qui puisse bien porter la dynamique d’un show live. Du faisceau jusqu’au flood, tout est possible avec ce projecteur. Il est également intéressant de jouer avec les 19 pixels zoomables individuellement, ce qui permet de réaliser des effets impressionnants. »


Le stroboscope hybride GLP JDC1 est depuis longtemps l’un des appareils de base de Felix. Il précise : « Le JDC1 est bien sûr très polyvalent avec sa multitude d’effets. Pour RAF Camora, je les ai utilisés comme flood automatisés.
Leur puissance convenait très bien au design, car nous avons également joué dans des salles plus grandes, comme à la Lanxess Arena à Cologne et au Hallenstadion à Zurich où les appareils à haut rendement, et qui peuvent projeter des couleurs vives, sont particulièrement appréciés ».

Les produits GLP sont régulièrement spécifiés sur les projets de Felix. « Dans l’ensemble, j’ai eu de très bonnes expériences avec les appareils GLP. Que ce soit l’impression X4 Bar ou le JDC1, ce sont des outils de création essentiels pour moi.
Comparés à tous les produits que j’ai pu utiliser jusqu’à présent, leurs couleurs et leur rendement m’ont paru les plus intéressants. On les programme facilement, le comportement de gradation est propre et la vitesse des moteurs est exceptionnelle. De plus, avec Andreas Brandt chez GLP, j’ai accès à un support pour toute question générale sur les produits. »

Le prestataire technique de la tournée était Feedback Show Systems & Service, IBB était l’organisateur de la tournée et Michael Jahns le directeur de production. La fusion de l’éclairage et du contenu vidéo aurait été difficile sans l’apport créatif de Tiziano Mirabella, le concepteur des effets vidéo en live.
« Ce fut une excellente collaboration qui nous a permis de compléter le contenu vidéo avec l’éclairage pour créer une toile d’ensemble harmonieuse et de grande envergure », ajoute Felix Seidel.

Pour plus d’info sur le site GLP

 

Un système Intercom numérique Green-GO au Performing Arts Center

Le nouveau centre international des arts de la scène de Pingtan, dans la province de Fujian, a récemment investi dans un système d’intercommunication numérique Green-GO afin de bénéficier d’une solution évolutive, de haute qualité sonore et simple d’utilisation.

Ce centre, qui a vocation de pôle culturel dans la zone expérimentale complète de Pingtan, au nord-est de la baie de Jinjing, est un vaste bâtiment de 40 000 m2. Il comprend notamment un théâtre de 1 500 places, une salle polyvalente de 400 places et un centre public d’art et de spectacles.


Le fournisseur chinois de solutions audiovisuelles EZPro a été chargé de la conception et de l’installation du système audio du centre. « Le projet nécessitait un système d’intercom offrant une bonne qualité de son, facile à utiliser et évolutif. Nous avons donc choisi la solution numérique innovante Green-GO », explique FAN Gaoqing, ingénieur technique chez EZPro.

Un des cinq pupitres multicanaux MCXD Green-GO.

« La technologie IP de Green-GO permet la mise en œuvre d’un système d’intercom complet sans matrice centrale coûteuse ni programmation complexe et fastidieuse.
Le système répond à tous les besoins actuels du client et, surtout, offre opportunité de montée en puissance facile et abordable à l’avenir. »

Au cœur du système du Centre se trouve une station rack multicanaux Green-GO MCX, conçue pour permettre l’accès direct à 32 groupes d’intercom ou partylines séparés. L’équipe l’a installée dans l’armoire de contrôle de la scène mobile, ce qui lui permet de voir clairement l’état de chaque canal utilisé dans les trois salles de spectacle du centre.

Ce système est associé à cinq pupitres multicanaux MCXD de Green-GO, situés à des endroits stratégiques de la salle, à l’usage des réalisateurs et des directeurs de production. L’unité MCXD, connectée à Ethernet, est dotée de boutons-poussoirs multicolores faciles à attribuer, permettant aux opérateurs de s’adresser à des individus ou à des groupes selon leurs besoins.

Un autre lieu stratégique de MCXD.

L’équipe de production est également équipée de six boîtiers de ceinture sans fil multicanaux WBPX de Green-GO, qui sont configurés dans le système pour assurer la communication principalement entre les ingénieurs du son et les éclairagistes du Centre.
Ils sont connectés au système Ethernet de Green-GO par une série d’antennes actives sans fil WAA.

Le Centre a également investi dans des boîtiers câblés multicanaux BPX, qui se connectent aux prises du réseau d’intercom dans des espaces tels que les vestiaires, les salles de repos, les couloirs et les salles des machines.

Le boîtier de ceinture sans fil WBPX.

EZPro a également répondu au besoin du Centre d’intégrer des systèmes d’intercom analogiques dans le nouveau réseau Green-GO, et de connecter des appareils radio souvent utilisés par les agents de sécurité du Centre et le personnel qui utilise des talkies-walkies.

Pour ce faire, ils ont spécifié l’InterfaceX de Green-GO, afin de faciliter la connexion entre le système d’intercom et le système de sonorisation. Le directeur de « Pingtan Impression » peut également utiliser cette interface pour transmettre des instructions par le biais du système de sonorisation.

« Nous sommes ravis qu’EZPro et le Pingtan International Performing Arts Center aient choisi d’utiliser le système de communication Green-GO », déclare Silvio Cibien, PDG de Green-GO. « Nous sommes très fiers de notre système d’intercom numérique basé sur le réseau Ethernet et des accessoires désormais proposés, dont le Centre a pleinement profité.
L’un des aspects les plus remarquables du système Green-GO est qu’il n’a pas de point de défaillance particulier, car il n’y a pas d’unité centrale qui porte l’ensemble du système. Nous souhaitons à l’équipe du Centre beaucoup de succès pour l’avenir et nous remercions EZPro pour son professionnalisme dans la réalisation de ce projet. »

En plus du spectacle Pingtan Impression, le centre offre au public une foule d’attractions dans ses espaces polyvalents, notamment un espace de lecture avec plus de 10 000 livres, une salle audiovisuelle et un échiquier électronique. Il est désormais entièrement ouvert et fonctionnel.

D’autres informations sur le site Green Go et sur le site Axente

 

Le Mixeur Brad Divens Choisit RIVAGE PM

Après avoir raccroché sa guitare basse, Brad Divens a été l’ingé son d’une série d’artistes majeurs, dont Linkin Park, Cyndi Lauper, Garbage, Bob Seger et Mötley Crüe.
Cet été, il a mixé concerts européens majeurs pour Enrique Iglesias au cours desquels, depuis qu’il a adopté un système de mixage numérique Yamaha RIVAGE PM, il a pu dire adieu à des années de tournées avec des racks de périphériques.

Brad Divens et la Rivage PM.

Comme tous les ingés expérimentés, Brad s’est fait les dents sur des tables analogiques. Depuis, il a utilisé divers systèmes numériques, mais c’est lorsque son ami et collègue Frank Scamalone lui a recommandé la série RIVAGE qu’il a vraiment fait le grand saut.

Je savais que je voulais faire quelque chose de différent et Frank n’arrêtait pas de me dire : « Écoute Brad, branche un SM58 dessus et écoute ta voix, c’est tout ce que tu as à faire pour partir avec ». Nous avons eu une longue conversation à ce sujet parce qu’il est l’un de mes pairs et que je fais confiance à son opinion lorsqu’il s’agit de mixage », dit Brad.

Brad en plein show.

Après avoir contacté Yamaha à Nashville pour une démo il a immédiatement compris ce que Frank disait. L’un des principaux avantages de son passage à RIVAGE PM a été la possibilité de réduire, puis d’éliminer, le rack externe qu’il transportait avec sa console numérique précédente.

« Lorsque j’utilisais d’autres tables, je ressentais immédiatement le besoin d’ajouter quelque chose pour les rendre moins aseptisées. Par exemple, avec le système précédent, j’avais tout le traitement des groupes et des bus de mixage en externe. En revanche quand j’ai essayé la RIVAGE, j’ai trouvé qu’il n’avait rien de numérique ».

Le stage rack modulaire RPio622 avec ses préamplis SILK.

« Je n’ai pas eu beaucoup de temps avant le début de la première tournée que je voulais l’utiliser. Mon intention était de la commencer avec mon rack de périphériques habituel, parce que j’étais satisfait du traitement des groupes, et de me concentrer sur les entrées.
A la fin de la tournée, j’avais éliminé le rack et mixé uniquement sur le système sans m’être soucié d’avoir à transporter quoi que ce soit d’autre. »

Au fur et à mesure de la tournée, Brad a progressivement remplacé le traitement du rack par celui du système RIVAGE PM. À la moitié de la tournée, le traitement de la voix lead était la seule chose pour laquelle il hésitait encore.
Une fois que j’ai tout arrêté en dehors de ma console, je me suis dit : « C’est ça. C’est exactement ce que je savais que je pouvais faire avec ce système. Le trop est l’ennemi du bien. Désormais tout ce dont j’ai besoin, c’est d’une clé USB avec mes snaps et je peux partir serein. J’ai fait le bon choix. »

Lorsqu’il s’agit de ses fonctions préférées, Brad commence par le début. « La première chose que j’aime vraiment ce sont les préamplis micro hybrides, parce que pour moi, l’étage d’entrée d’une console est essentiel. C’est à partir de là, que l’on détermine comment le mixage se fait. Je n’ai jamais eu besoin de pousser les entrées pour chauffer le son. Avec l’émulation du transfo on obtient le rendu analogiques très vite et on peut doser cet effet. A mon avis, le son est chaud ou ne l’est pas ! »

Il poursuit : « Dans les traitements Rupert Neve Designs embarqués dans RIVAGE il y a le Portico II Master Buss Processor, l’égaliseur et le compresseur Portico, le 754 et le 1073, le SILK et des plug-ins comme le H3000 et la réverbération Bricasti. Ce sont des effets que vous connaissez et aimez du studio. Combien de disques des années 70, 80 et 90 ont été réalisés sur une console Neve ? Ce son est si caractéristique.”

Le Portico II Master Buss …

… et le Neve compressor 754.

La Y7, la M7 à la sauce Yamaha …

… et le H3000.


« Il m’a fallu un peu de temps pour me faire au workflow de ce système intégré, mais plus on s’habitue à quelque chose, plus cela devient facile », ajoute-t-il. « J’ai trouvé cette table très confortable à travailler et j’ai facilement obtenu un très bon son. Enfin je n’ai jamais eu besoin d’ajouter autre chose à mon mix. »

D’autres informations sur Facebook Yamaha Commercial Audio Official et sur le site Yamaha

 

Cameo crée l’événement au « Cheetah Nightclub » d’Atlanta, USA

« The Cheetah » à Atlanta, en Géorgie, l’un des clubs les plus prestigieux du Sud-Est des États-Unis, a récemment été équipé d’une toute nouvelle configuration audiovisuelle. Pour ce faire, idesign, l’intégrateur de Miami (Floride) en charge du projet, a misé sur un total de 60 projecteurs Cameo, motorisés et fixes.


Le nouveau design pour l’éclairage du Cheetah comprend 22 lyres asservies Spot OPUS® S5 Cameo positionnées de chaque côté de la salle principale.
Les lyres OPUS S5® séduisent idesign non seulement par leur luminosité et leur mélange de couleurs, mais aussi par leur polyvalence de montage.

idesign a aussi placé 22 lyres Beam à leds AZOR B1 dans les cubes LED transparents surplombant la pièce. L’installation est complétée par 16 PAR Q-Spot 40 RGBW qui assurent l’éclairage général.

Des défis complexes

L’un des défis de cette installation exigeante était la synergie entre un éclairage à la fois étendu et focalisé de la zone principale avec un visuel spectaculaire des cubes transparents suspendus, qui permettent aux techniciens light du club de réaliser des effets inédits.
La solution matérielle sur mesure devait être conçue de sorte que les beam AZOR B1 soient facilement accessibles à l’intérieur de l’architecture à cubes et que tout le câblage entre les modules et les projecteurs puisse être intégré.

« Lorsque j’ai découvert Cameo il y a quelques années au salon Live Design International de Las Vegas, j’ai tout de suite su qu’il s’agissait d’un fabricant fantastique », commente Michael Meacham, propriétaire et directeur des concepts lumière et vidéo chez idesign. « La qualité des projecteurs m’a impressionné dès le départ. »

Un SAV optimal

Outre la qualité des projecteurs Cameo, Michael Meacham et le chef de projet Holmes Ives ont également souligné l’excellente coopération avec William Brieva, chargé de projets chez Cameo Americas : « William nous soutient à tous les niveaux. Il nous permet aussi de mettre régulièrement en valeur notre travail à travers des projets révolutionnaires comme celui du Cheetah. »



Les produits Cameo suivants sont utilisés au Cheetah Nightclub :

22 lyres spot asservies Cameo OPUS® S5
22 lyres beam à LED Cameo AZOR® B1
16 spots LED Cameo Q-SPOT 40 RGBW


Plus d’informations sur :

thecheetah.com
idesignproductions.com
cameolight.com

adamhall.com
blog.adamhall.com