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Robert Juliat recherche un ingénieur R&D électronique (H/F)

Robert JuliatFabricant français de projecteurs scéniques, Robert Juliat recherche un ingénieur électronicien pour renforcer son équipe de recherche et développement.

Diplômé ingénieur ou Bac+2/3 avec expérience, spécialisé R&D en électronique dans le milieu industriel il aura la charge de spécifier, concevoir et/ou valider les cartes et systèmes électroniques analogiques/numériques.

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Robert Juliat

 

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The Powershop recherche un technico-commercial H/F

The PowershopThe Powershop France, spécialiste depuis 25 ans en livraison d’énergie temporaire sur toutes sortes d’événements : manifestations sportives, festivals de musique… recherche pour son bureau situé à Villepinte (93), un(e) Technico Commercial(e) pour développer l’activité location en France.

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The Powershop

JTSE 2016

Robe Halo RGB (& son driver). Non mais Halo quoi

3 Halo RGB montent la garde au stand Robe.

3 Halo RGB montent la garde au stand Robe.

Grand écart réussit pour Robe qui après avoir assommé le marché avec les surpuissantes BMFL revient avec un produit simplissime doté d’un regard flamboyant : le Halo RGB.

Détail du Halo RGB avec ses 8 trous d’assemblage et son alimentation Halo Driver.

Détail du Halo RGB avec ses 8 trous d’assemblage et son alimentation Halo Driver.


Une couronne de leds en suspension dans les airs, comme des auréoles disco, voilà notre accueil au stand Robe, et cet effet saisissant suffirait à remplacer n’importe quel article.
L’idée de placer un anneau de leds RGB sur un porte-filtre aux dimensions d’un PAR64 (255 x 255 mm) est brillante. Déporter toute l’alimentation et le contrôle 6 zones en DMX est génial.
Tout le crédit revient à d’Ed Warren, éclairagiste entre autres des Mumford & Sons, Metronomy et plusieurs fois nominé pour son travail.

Robe Halo RGB

Ce projecteur dépouillé de toute contrainte se retrouve pratiquement réduit à sa seule source, libre aux concepteurs d’en glisser de partout, sur des projecteurs halogènes, suspendus à des fils, en matrice volumétrique, rien n’arrêtera l’éclairagiste un peu inventif.

Une tranche d’Halo, avec son poids plume de 800 g. Celui-ci est simplement fixé par des … colsons.

Une tranche d’Halo, avec son poids plume de 800 g. Celui-ci est simplement fixé par des … colsons.

Tore de 50 W découpé en six tranches de led RGB, le Halo RGB s’insère sans excès dans quasi tous les kits, et permet couleurs fixes, effets circulaires ou par tranches, voire fol arc-en-ciel suivant la gestion choisie.

La partie alimentation et contrôle étant dévolue au Halo Driver, celui récupère le DMX et l’alimentation générale avant de les transmettre aux Halo via un câble DMX 4, identique à ceux utilisés pour les changeurs de couleurs (recyclage applaudi des deux mains en cette période d’écologie économiquement responsable).

les halos en lévitation dans la Boîte noire Robe des JTSE entre les Spikies et les Spiiders.

les halos en lévitation dans la Boîte noire Robe des JTSE entre les Spikies et les Spiiders.

Le Halo Driver 320 W permet de gérer jusqu’à 6 Halo RGB, possède entrée et sortie DMX 5 points et Neutrik powercon TRUE1 (celui avec la fiche jaune).

A noter que le Halo existe aussi en version à leds blanches et aussi d’autres d’infos sur le site Robe

 

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Interfacio recherche un Chef produits Musique / Marketing

Logo Interfacio

Le cabinet de recrutement Interfacio recherche, pour un de ses clients fabricant d’instruments de musique un chef produit responsable de sa gamme de pianos & claviers.
Il aura pour mission d’élaborer, coordonner et mettre en œuvre la stratégie marketing de lancement de produits. Maîtrise de l’anglais essentielle.

 Cliquez sur l’annonce pour y accéder

pa-interfacio

Vu aux JTSE

Oliverdy, les formations 2017

Oliverdy, centre de formation reconnu pour la qualité de ses stages, nous présente son programme de formations 2017.
Ce calendrier bien étoffé est certainement amené à s’enrichir assez rapidement, permettant à de nombreux pupitreurs et opérateurs de se former aux bases des consoles lumière ou logiciels de modélisation ou encore de mapping vidéo, ou même d’approfondir à des degrés différents, certaines approches très pointues avec des formateurs reconnus dans le métier pour leurs travaux réguliers au plus haut niveau dans le domaine du live ou de l’événementiel.

Oliverdy

Sur le stand Oliverdy aux JTSE, Matthieu Savatier, olivier et Isabelle Dufresne.

Les formations déjà annoncées

Vectorworks : Logiciel de CAO / DAO pour créer des plans techniques, de la 3D, concrétiser des scénographies, du visuel scénique ou architectural, et en sortir des visuels de présentation avec mise en lumière. Formation sur deux niveaux : Initiation et avancé.

Vision : logiciel de modélisation 3D et de rendu lumière, est destiné à l’encodage virtuel et au travail de pré-production en éclairage. Désormais intégré à Vectorworks, c’est un outil qui permet en natif, à partir des plans et du travail sur Vectorworks, d’accéder à un puissant visualiseur 3D. Il offre de multiples avantages comme par exemple son accessibilité, un excellent rapport qualité/prix et une politique de licence et de mise à jour très différente de ce qui se pratique parfois sur certains produits concurrents.
Ici, l’acquisition reste simple et accessible, sans obligation d’étapes de mise à jour, et non limitée dans le temps. Il existe notamment une version économique, limitée à 4 univers DMX, très abordable et évolutive. Autre avantage, ce software travaille en 64 bits (contre 32 sur d’autres) ce qui permet d’exploiter bien plus de ressources sur la machine directement pour le rendu visuel.

Wysiwyg : La formation de ce logiciel de modélisation et d’encodage 3D pour la lumière, est assurée par Dimitri Gogos, sur 5 jours. La formation avancée, pour un niveau expert, est elle dispensée par Julien Ferreiro.
En petit « plus », vous pouvez amener votre système informatique et Oliverdy vous le prépare et l’optimise au niveau hardware et software pour gagner en ressources. Ainsi après avoir acquis une vraie connaissance du fonctionnement du logiciel et de ses limites, vous repartez avec un équipement permettant d’obtenir le meilleur de ses possibilités, avec également les conseils d’achats en vue de futurs d’upgrades.

Réseau / DMX : Cette formation, dispensée par Fabrice Gosnet (qui est notamment chef produit de Luminex), sur 5 jours, concerne l’administration réseau avec toutes les bases informatiques et leurs implications dans l’univers spécifique du spectacle et de l’audiovisuel. Cette formation permet de comprendre et d’appréhender l’intégration de systèmes dans un lieu qui est déjà équipé en réseau, comment concevoir un réseau à partir de zéro, comment l’administrer et le sécuriser.
A la fin de la semaine de formation, Oliverdy organise un exercice de mise en situation, avec création de diverses pannes, qui offre directement l’avantage de la pratique des processus de dépannages. Cette formation, qui aborde un domaine très technique souvent considéré comme très pointu mais expliqué de manière très simple et pratique, rencontre beaucoup de succès et permet d’augmenter considérablement son niveau de connaissances sur cet aspect informatique de nos métiers.

Avolites : Formation aux consoles de la marque anglaise Avolites, sur 5 jours, avec Benjamin Bracquemond, pupitreur expert qui connais ces consoles sur le bout des doigts et est lui-même intégré au processus de développement des softwares Avolites.

GrandMA2 : Deux niveaux de formation aux consoles MA Lighting Grand MA2, dispensés par Tristan Szylobryt, pupitreur chevronné sur de nombreuses tournées.

  • Niveau « initiation », 10 jours, pour apprendre à utiliser la console et pupitrer un show en visitant tous les aspects principaux avec à la clé une vraie connaissance de son fonctionnement et de la façon de l’aborder en situation.
  • Niveau avancé, 10 jours, toujours avec Tristan, pour approfondir la pratique de la Grand MA2 dans ce qu’elle a de plus poussé et de plus complexe (déjà suivie par de nombreux pupitreurs de haut niveau), avec notamment une partie « à la carte » permettant d’aborder des problèmes de terrain, et de les résoudre.

Smode : Logiciel de mapping vidéo en temps réel sur média-serveur. Smode est un logiciel 100% français qui s’impose rapidement, de par sa capacité à permettre un travail de compositions vidéos « en live » avec du mapping contrôlable en direct. La formation est assurée par Romain Labat, un opérateur expert dans ce domaine. Notez que les opérateurs de Smode sont très demandés en ce moment. (Voir lien article SLU ici)

Arkaos : Formation de 5 jours dispensée par Gregory Lichtle, sur ce logiciel destiné à la gestion et la diffusion d’imagerie vidéo. La découverte de l’interface et les exercices d’applications vous permettront d’être totalement opérationnel en fin de formation sur une gestion globale de vidéo, que ça soit en diffusion classique ou en mapping.

Medialon : Ce système « show control » est en quelque sorte un software qui gère en maître l’ensemble des technologies de commandes d’un spectacle (audio, vidéo, lumière, machinerie, effets spéciaux et bien d’autres choses encore…) pour les synchroniser et les dispatcher. Cette formation d’une semaine est assurée par Arno Viandier.
Medialon est très utilisé pour gérer des spectacles sons & lumières, des parcs d’attraction, des shows événementiels d’envergure, etc. Oliverdy demande de bons prérequis car il s’agit d’une formation de niveau assez élevé nécessitant des connaissances techniques de base pour bien appréhender le logiciel.

Le nombre de places est limité pour assurer un accompagnement très personnalisé des stagiaires.
Et quelques autres formations se profilent également pour 2017, notamment aux logiciels et média-serveur permettant de gérer de la vidéo 3D et du mapping tels que « ModuloPI » et « Watchout », ou encore une formation de VJing pour maîtriser différents softwares et intégrer de l’imagerie avec une approche créative et musicale.

Plus d’infos sur le site Oliverdy

 

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Neutrik recherche un attaché commercial (H/F) – secteur IDF et Nord de la France

Logo Neutrik

NEUTRIK fabricant renommé de systèmes de connexion audio, video, informatique, fibre optique, sans fil recherche un attaché commercial (H/F) pour le secteur IDF et Nord de la France.
Un Bac+2 technique ou commercial et une expérience dans un poste similaire sont souhaités.

Cliquez sur l’image de l’annonce pour y accéder

PA Neutrik

Le 8 décembre à Vannes

Journée technique Audiolite & Roland Pro à l’Echonova

Journée technique Audiolite & Roland Pro

Audiolite Sonorisation et Roland Pro AV organisent ce jeudi 8 décembre une Journée Technique à l’Echonova pour présenter la console numérique M-5000 et sa version compacte M-5000C, ainsi que la nouvelle carte d’extension XI-WSG permettant l’utilisation en live des plug-ins d’effets virtuels Waves grâce à la technologie SoundGrid (Voir lien ici).

L'echonova

l’Echonova à Vannes, dédiée aux musiques actuelles. © Mathieu Ezan

Les techniciens d’Audiolite sauront aussi vous expliquer pourquoi ils ont choisi Roland comme partenaire technique aussi bien pour le mixage audio numérique avec la M-5000, que pour la vidéo avec le mélangeur V-800HD ou encore les matrices AV XS-8H.

l’Echonova
1 rue Léon Griffon, 56890 Saint-Avé (dans l’agglomération de Vannes)
De 10 h à 16 h

 

JTSE 2016

Rotolight Anova Pro, c’était la première séance

L’Anova Pro surplombe la « raquette » du Neo

L’Anova Pro surplombe la « raquette » du Neo

Inventé par les anglais de Rotolight au sein des studios Pinewood, une gamme de projecteurs de cinéma réalise le pari improbable de concilier les secrets artisanaux des dir-phot de ciné avec une technologie moderne, fiable et surtout simplissime.

Neo

Le néo est une minette « led-panel », un petit projecteur led d’appoint qui permet normalement de rattraper une face, de souligner un décor ou de créer des effets particuliers comme le halo d’une télé, l’ambiance d’un feu de bois ou des flashes photographiques. Sa toute petite taille, son alimentation sur batterie type caméra et son blanc variable de 3200K à 6300K permettent de l’utiliser de partout, directement fixé sur la caméra, sur pied ou bras magique ou encore tenu à la main comme une raquette de ping-pong.

Neo en action

Déjà très qualitatif par la qualité de ses leds – déployant plus de 1000 lux à 1 mètre – et son IRC supérieur à 95 (et quasi à 99 sur les teintes de carnation), le Neo délivre tout son potentiel dans sa banque d’effets internes immédiatement accessibles en manuel, ce qui évite l’emploi trop lourd d’une console dédiée ou les techniques acrobatiques à base de passages de gélatines et secouage de volets. Intensité et température de couleur en accès direct ou en ISO, fade-in et fade-out de 1 à 12 secondes, flash, effets d’éclairs, de flammes, de télé, de crépitement, de soudures, de néons tremblotant, de coup de feu, de défilement de pellicule ou encore de gyrophare, le Neo propose une large palette de simulations visuelles vraiment adaptées à la création cinématographique.
Un kit dédié de 3 Neo, avec 3 pieds légers, rotules, chargeurs, batteries et filtres délicatement rangé dans une valise antichoc sur mesure permet de répondre en un tour de main à la plupart des tournages légers avec une autonomie de 3 heures par batterie.

Détail du kit accessoire

Détail du kit accessoire

Le menu de réglage du Neo d’une simplicité folle

Le menu de réglage du Neo d’une simplicité folle

Anova Pro

Après le succès du Neo, Rotolight monte d’un cran avec l’Anova Pro, auréolé de nombreux prix des milieux photographiques anglophones.

Rotolight Anova Pro

Gros plan sur l’Anova Pro et son volet floral spécifique

Gros plan sur l’Anova Pro et son volet floral spécifique

Doté d’une surface circulaire d’une quarantaine de centimètres de diamètre constellée d’un petit millier de leds, il impose par sa brillance en blanc variable (3000 lux environ à 1 mètre), son respect incroyable des couleurs (IRC > 96 et IRC R15 > 99) et la précision de ses teintes de 3150K à 6300K (voir un peu plus en déverrouillant l’IRC dans le menu).
Tout comme le Neo, il permet de reproduire une grande quantité d’effets lumineux soit en manuel, soit en maître-esclave (pour synchroniser plusieurs projecteurs facilement), en Wifi ou encore en DMX512.
Il ne consomme que 48 W en utilisation max, peut s’alimenter en courant domestique 110V et 220V ou sur batterie et ne pèse que 2,5 kg.
Plusieurs modèles existent, en blanc variable ou fixe avec une ouverture fixe de 50° ou 110°.

On remarque les deux encodeurs rotatifs d’intensité et CRC, les embases DMX, le menu de gestion, l’emplacement pour la batterie, la fiche de synchronisation et une embase USB de mise à jour.

On remarque les deux encodeurs rotatifs d’intensité et CRC, les embases DMX, le menu de gestion, l’emplacement pour la batterie, la fiche de synchronisation et une embase USB de mise à jour.

Si de nombreux accessoires plutôt standard (pour le cinéma) complètent ce véritable couteau suisse, tels que rotules, filtres diffusants, nid d’abeille, correcteurs de couleurs, Chimera, etc, deux modules en complément vont carrément le faire basculer dans l’univers scénique :
Il s‘agit tout d’abord d’un magnifique volet à six feuilles, dimensionné à la perfection et d’une esthétique florale vraiment originale. Puis vient un système d’assemblage pour les fixer par 2 ou 8 et produire ainsi des immenses surfaces d’un indéniable charme graphique.
N’hésitez pas à parcourir le site officiel du constructeur (Voir lien ici) et ses nombreuses vidéos de démonstrations.

Ces produits sont distribués en France par Dimatec qui complète ainsi sa large gamme cinématographique. (Prix HT kit 3XNeo + accessoires et hard-case: 1990€ / Anova Pro standard: 1990€)

 

Conkrete Live sort les Spikie Robe pour le Super Béton #1

Robe Spikie Conkrete Live

@Photos : Jonathan Grimaux

Conkrete Live est le premier prestataire de la région bordelaise a avoir commandé les nouveaux Spikie Robe. Ils ont été intégrés dans le kit lumière de la première édition de la soirée Super Béton organisée par l’iBoat.

Les ponts supportant les DL4S et les petits Spikie. @Photos : Jonathan Grimaux

Les ponts supportant les DL4S et les petits Spikie. @Photos : Jonathan Grimaux

L’iBoat, le petit frère du Batofar parisien, est un bateau qui, sur plusieurs ponts, propose une salle de concerts transformable en club, un restaurant, une terrasse, un espace événementiel et même une plage l’été.
L’équipage de l’iBoat pose parfois le pied à terre pour organiser des événements comme cette soirée électro Super Béton #1, le 28 octobre dernier, qui dans un lieu atypique a réuni plus de 1 000 fans autour d’une programmation d’artistes européens :
Tale of Us (Italie), Monoloc (Allemagne) et Konkord (France).


Le couloir d'accès aux ex-cellules de sous-marins... @Photos : Jonathan Grimaux

Le couloir d’accès aux ex-cellules de sous-marins… @Photos : Jonathan Grimaux

Sur une rive des Bassins à Flot, un immense bloc de béton de 250 mètres de long sur 160 de large qui accueillait la base sous-marine de Bordeaux, est reconverti aujourd’hui en lieu culturel.
C’est dans une des cellules réservées jadis aux sous-marins, que Conkrete Live a monté la scène avec notamment dans les ponts 8 Spikie et 8 DL4S Robe.

De profil à gauche, Arthur Camélia, l’éclairagiste du concert et Franck Huynh (Robe France). Face à nous, Kristof Ramos, le dirigeant de Conkrete Live. @Photos : Jonathan Grimaux

De profil à gauche, Arthur Camélia, l’éclairagiste du concert et Franck Huynh (Robe France). Face à nous, Kristof Ramos, le dirigeant de Conkrete Live. @Photos : Jonathan Grimaux

Le prestataire bordelais Krystof Ramos venait de recevoir ses Spikie et les utilisait pour la première fois. « Nous venons juste de les tester dans nos locaux, nous confie -t-il.

Nous avions les 8 projecteurs pointés sur une moto, entourée de pendrillons. Les couleurs sont fantastiques et raccord avec celles du DL4S. On a juste une petite crainte relative à leur puissance de seulement 60 W, comparée à celle des DL4S. On a peur qu’ils n’arrivent pas à s’imposer dans le set. »
Cette appréhension a vite été levée, comme nous le confie Arthur Camélio, éclairagiste en charge de l’événement : « C’est impressionnant, on ne voit presque pas la différence entre les faisceaux des Spikie et ceux des DL4S ! Le faisceau beam est bien présent et le Pan-Tilt continu permet de créer de nouveaux effets. »

En dessinant de magnifiques spirales, les 8 faisceaux des Spikie jouaient avec le volume de la base sous-marine, rasant le public puis tournoyant, éclairant au passage les murs de béton latéraux et de fond de scène, criblés d’impacts d’obus.

Krystof avait d’abord ajouté les DL4S au parc, marquant ainsi sa volonté d’investir dans Robe. «  Nous travaillons avec deux autres prestataires du sud de la France, AES à Pau et Astoria à Rouillac (près d’Angoulême). Nous échangeons beaucoup sur les investissements de parc afin de pouvoir faire des compléments. C’est Jean-Noël Cazalis de AES qui m’a conseillé d’essayer le DL4S.
Je l’ai ensuite acheté car ce produit est très polyvalent. Je n’étais pourtant pas très branché Spots à LED à la base, mais cette machine est très pointue et les couleurs sont parfaites, le module de couteaux excellent, bref il a beaucoup de qualités. Nous utilisons beaucoup les couteaux pour créer des effets volumétriques inédits. »

Satisfait de ce premier investissement, Krystof s’est intéressé à d’autres produits de la gamme. « J’avais tout un lot de mini-beam à remplacer. J’aime le Pointe mais il est un peu trop puissant pour les petits évènements. J’avoue que j’ai été séduit par le Spikie, son faisceau et son effet flower. J’aime aussi beaucoup le Spiider dont Franck Huynh m’a fait la démo. Ces produits sont en plus très bien positionnés d’un point de vue tarif. »
Les Spikie sortiront sur plusieurs évènements à venir, notamment des conférences. Car le prestataire est présent sur tous les types d’évènements à Bordeaux, de la conférence à la présentation de produits en passant par les défilés, même si le concert reste sa principale activité.

@Photos : Jonathan Grimaux

@Photos : Jonathan Grimaux

Plus d’infos

 

Dimitri Vassiliu emmène les K25 Ayrton en tournée avec les INSUS

Et les grosses lyres viennent envoyer du lourd (quelques 100 000 lumens en lumière du jour 6000K) afin d’être à la hauteur des légendes réunies sur scène : Les INSUS-portables Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac et Richard Kolinka.

Ayrton Dimitri Vassiliu les INSUS

Les ex Téléphone qui, après avoir mis le feu dans des salles petites et moyennes, et en festivals, l’année dernière, ont continué leur tournée 2016 en Arenas et offert un écrin à la mesure des lyres Ayrton et de leur 9 couronnes de LED blanches, qui visent à remplacer une source HMI en éclairage plein jour de stades ou de grande salles.

Ce n’est pourtant pas tout à fait dans cette fonction que l’ingénieux éclairagiste Dimitri Vassiliu (qui fait souvent fi des conventions en matière de lumière…) a décidé d’équiper 10 Wildsun K25 sur cette tournée fournis par Dushow. Si certes elles éclairent plutôt (très) bien les salles, les jolies galettes de 217 diodes montées sur lyres motorisées et dotées d’un zoom 10°- 60°, sont présentes ici spécifiquement pour inonder de blanc le public, mais surtout sans l’éblouir.

Ayrton Dimitri Vassiliu les INSUS

Dimitri Vassiliu : «Comme les Insus communiquent énormément avec leur public pendant les shows, je souhaitais bien l’éclairer, afin que le groupe puisse le voir mais que lui aussi puisse voir le groupe, donc sans éblouissement. Pour cela les K25 étaient parfaitement indiquées. Et puis j’en avait un peu marre des Molefay…!»

On comprends bien que au dessus du public, sur un pont de 6, les contraintes de lampes, de poids, et de contrôles de projecteurs traditionnels commencent à se faire sérieusement sentir!
Surtout quand une solution plus légère, moins gourmande en énergie (ici on remplace une source HMI allant jusqu’à 6000 W avec seulement 2750 W max au compteur), et plus versatile (car montée sur lyre motorisée et dotée d’un zoom et de couronnes de leds contrôlables individuellement pour moduler le flux lumineux), existe.

Dimitri Vassiliu : « Je joue avec les 9 couronnes pour faire quelques effets et pour moduler le flux, toujours dans le soucis de ne pas éblouir tout en éclairant fort. Le zoom est utile, même si en Zénith je n’ai pas pu avoir une couverture totale de la salle, ce qui était plus réalisable en Arena.»

Ayrton Dimitri Vassiliu les INSUS

Les Wildsun K25 étaient donc ici réservées exclusivement au public bienheureux de voir et d’être vu par son groupe fétiche, qui ne bénéficie pas de leur éclairage sur scène, le rendu étant un peu trop «garage» pour le designer… Une bien belle utilisation du blanc presque parfait des K25 Ayrton (avec un rendu excellent en vidéo) qui nous fait penser qu’on a pas fini de voir briller ses leds sur les scènes hexagonales, qu’elles soient dans des stades ou non !

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Clay Paky Mythos 2 avec une lampe Sirius 440 pour assurer la fiabilité

Oui ! Clay Paky sort un Mythos 2 avec une lampe Osram pour résoudre les problèmes de fiabilité de la lampe Philips d’origine. Oui le fabricant a développé un kit pour adapter cette lampe dans les Mythos de première génération. Non ce kit ne vaut pas une fortune, seulement le prix de la lampe autant dire qu’il est gratuit. Ce préambule pour tordre le cou à la rumeur !

Clay Paky Mythos

Clay Paky Mythos

Mythos 2 est une appellation commerciale qui valide la monte en natif de la nouvelle lampe Osram Sirius 440 W garantissant la fiabilité du projecteur.
Clay Paky ne revendique pas d’autre innovation dans cette nouvelle version. Pour ceux qui ont acheté du Mythos, et ils sont nombreux, un kit a été développé comprenant la lampe Osram Sirius 440, un nouveau driver, l’étiquette et les deux couteaux du dimmer.
Ce kit sera vendu au prix d’une lampe, autant dire que le driver et les couteaux sont offerts par le fabricant transalpin !


Cette lampe Sirius 440 W, consomme un peu moins que la lampe Philips MSD Platinum 20 R d’origine mais assure le même flux et la même température de couleur. Les parcs sont donc parfaitement compatibles.
Et si un client vient compléter son parc de Mythos avec du Mythos 2, il lui sera offert l’équivalent en kits de mise à jour. Exemple : celui qui commande 12 machines neuves se verra offrir 12 kits.

Enfin Clay Paky nous signale que Philips vient de sortir une nouvelle lampe sous la référence MSD Platinum 20 RD (contre 20 R pour la première version). Quel que soit votre choix donc, les Mythos ne resteront pas à prendre la poussière sur vos étagères.

Plus d’infos sur le site Clay Paky et sur le site Dimatec

 

Quoi de neuf en lumière aux JTSE

JTSE 2016

Voici un petit inventaire des produits lumière lancés en 2016 à Prolight+Sound ou au LDI et qui feront l’objet d’une première présentation en France à l’occasion des JTSE.
Il a été réalisé à l’aide des communiqués de presse que nous avons reçus et ci-dessous dans l’ordre alphabétique.

Les JTSE 2016 se tiendront les 29 et 30 novembre 2016 aux Docks de Paris, Porte de la Chapelle.
Horaires d’ouverture : Mardi 29 novembre : de 9 h 30 à 20 h 00 – Mercredi 30 novembre : de 9 h 30 à 18 h 30.

Adam Hall – Cameo
Dock Pullman stand 206-207 – Boîte noire dock Eiffel stand 11

Logo Adam Hall

Cameo Zenit Z 120

Cameo Zenit Z 120

Adam Hall présentera dans sa boîte noire, sous sa marque d’éclairage Cameo, le Zenit Z 120, un joli PAR étanche, IP 65, avec une source led RGBW COB de 120 W et un zoom 7 – 55°. Son soft abouti offre 4 courbes de dimmer, couleurs en 16 bits, blancs variables, contrôle DMX-RDM…

Le Zenit P 130 est un PAR IP 65 à 4 sources led RGBW de 32 W projetant sur 8° en natif.
Il est livré avec 2 diffuseurs 25 et 45° – couleurs 16 bits – DMX-RDM et 4 courbes de dimmer.

Ainsi que la gamme Auro :

  • Auro Matrix 500, une matrice de 25 leds RGBW montée sur lyre motorisée à Pan et tilt infini.
  • Auro Spot 400, une petite lyre spot à leds avec 2 roues de couleurs et une belle collection d’effets dont deux roues de gobos, trois prismes, un frost.
  • Auro BAR 100, une barre à 7 sources led RGBW montée sur lyre à pan et tilt infini.

Algam Entreprises – Chauvet
Dock Pullman stand 46-47-64-65 – Boîte noire Dock Eiffel stand 4

logo Algam Entreprise

Algam Entreprise distribue Chauvet qui présentera dans sa boîte noire les produits lancés à Prolight+Sound et au LDI 2016 dont la gamme Maverick Wash et Spot à led qui est complétée par le Maverick Hybrid MK1 équipé cette fois d’une lampe à décharge Osram Sirius 440 W avec un zoom 3 – 18° en mode Spot, 19-41° en mode wash et un angle de faisceau de 1° en mode Beam.
CMY, CTO et roue de couleurs et une collection d’effets : 2 roues de gobos, 2 prismes, frost progressif… (Voir sur SLU ici)

Rogue R1-FXB

Rogue R1-FXB

Effet innovant, la Rogue R1-FXB, barre à leds RGBW à 5 têtes (15 W) indépendamment motorisées en tilt infini, montée sur une base à rotation pan continue.

Le Rogue R3 Wash sur lyre motorisée dispose de 37 sources RGBW 15 W regroupées en 9 zones contrôlables indépendamment pour réaliser des effets graphiques.


Strike1

Strike1

Well Fit, un projecteur “up light”, IP65 et autonome (batterie Lithum Ion) dispose de 4 sources led RGBA projetant un faisceau de 18°.

Strike1 est un joli Blinder tout rond et original avec une led COB de 230 W en blanc chaud et 8 leds ambre de 2 W, qui ouvre à 51°.

3 PAR IP65 dans la gamme Colorado :

  • Le Colorado 1 Solo : 1 led RGBW 60 W, zoom linéaire 8-55°
  • Le Colorado 2 Solo : 3 led RGBW 40W, zoom 7-42°
  • Et le Colorado 3 Solo : 3 leds 60 W, zoom 8-45°.

Ovation-E260WW IP, une découpe à led de 202 W en blanc chaud 3140K (équivalent d’une 750 W tungstène) sur laquelle s’adaptent différentes optiques fixes ou zooms manuels – 4 modes DMX – 4 courbes de dimmer – IP65.
Ovation-B2805FC, rampe équipée de 280 leds de 3 W en 5 couleurs (rouge, vert, bleu, citron vert et ambre) associées chacune à une optique 20° – livrée avec filtre diffuseur – gradation 16 bits – contrôle DMX-RDM, sACN, Art-Net.

Ovation B2805FC

Ovation B2805FC

Avab Transtechnik – ETC
Dock Pullman stand 138-139-160-161 – Boite noire dock Eiffel stand 7

avab

ETC

ETC Gio @5

ETC Gio @5

Première présentation en Europe du pupitre portatif ETC Gio @5 qui bénéficie du système de contrôle Eos. Idéal pour les budgets limités, les petites salles ou les pupitreurs experts sur Eos qui ont besoin d’une console lumière portable.

Seront aussi présentés : Les Wings Cobalt qui ajoutent des commandes supplémentaires de programmation et de restitution au système Cobalt. Le système EchoDIN pour contrôler simplement l’éclairage de coulisses, couloirs, bureaux, vitrines, halls, etc.

ETC pupitres ColorSource 20 et 40

ETC pupitres ColorSource 20 et 40

Les pupitres ColorSource 20 et 40 qui simplifient le gestion de la couleur des leds, le contrôle des projecteurs motorisés et la version ColorSource AV qui intègre la restitution vidéo. (Voir sur SLU ici)

ETC profitera de sa boîte noire pour présenter le pupitre ETC Cobalt 20, vous faire apprécier les fonctions de gestion des couleurs du dernier logiciel de la gamme Eos, la version v2.5 prévue pour décembre, sur un pupitre Eos Ti, ou essayer un ETC nomad associé à un module de potentiomètres Eos.

ETC ColorSource Linear

ETC ColorSource Linear

Les projecteurs ETC ColorSource seront également en démonstration, notamment les ColorSource® Spot, PAR et la nouvelle barre à leds ColorSource Linear ainsi qu’une sélection de projecteurs Source Four® LED Series 2, équipés de la technologie x7 Color System.
(Voir sur SLU ici)

Axente
Dock Pullman stand 115-116 – Boite noire dock Eiffel stand 1

Logo Axente

Ayrton Wildsun K25, le plus puissant des wash à led et le seul monté sur lyre motorisée, destiné à éclairer en lumière du jour les grands espace, une alternative aux Fresnel 4000 et 6000 HMI.
(Voir sur SLU ici)

MagicPanel FX

MagicPanel FX

Le MagicPanel FX emprunte au MagicPanel, le concept de la matrice de 25 sources à led RGBW montée sur une lyre à rotation continue mais équipé de lentilles carrées qui sous l’action du zoom, se remplissent de couleurs ou se vident offrant une très jolie surface lumineuse et mouvante.
Ce panneau est aussi capable de délivrer autant de bâtons serrés avant de s’ouvrir en wash de large ouverture.
Ayrton Magicburst, le premier stroboscope dynamique à 3840 leds blanches regroupées en 64 sections pilotables indépendamment, monté sur lyre motorisée a pan et tilt continus. (Voir sur SLU ici)

MagicDot-SX

MagicDot-SX

MagicDot-SX Ayrton est la version avec zoom 5-40° du premier projecteur mono source à led RGBW MagicDot-R. Avec un flux de 1700 lumens, il peut maintenant assurer la fonction wash de proximité, au pied des musiciens sur scène.

Dans la boîte noire d’Axente, les faisceaux des projecteurs seront matérialisés par les machines à brouillard MDG Me1, Me2, Me4 qui offrent la possibilité de gérer en DMX la plupart des fonctions y compris la régulation de débit d’émission.


Spotlight Beeled

Spotlight Beeled

Pour Spotlight, Beeled un projecteur à leds modulaire, facile à configurer sans aucun outil offrant un choix de modules de leds de différentes puissances et températures de couleur, un CRI de 80 ou 90, plusieurs optiques fixes de 12° à 90° et un zoom.

En complément des nouvelles versions de soft des Grand MA2 et Dot2, Axente présentera le MA network Switch développé pour simplifier la configuration et la gestion réseau.

MA network Switch

MA network Switch

MA Lighting offre maintenant une solution réseau complète partant d’une console MA Lighting jusqu’aux nodes de distribution DMX via ce MA Network Switch en installation itinérante ou fixe.
Vous pourrez découvrir aussi chez Axente le nouveau soft de la console Zero 88 FLX
(Voir lien ici)

Clay Paky – Dimatec
Dock Pullman stands 31-32-79-80 – Boîtes noires Dock Eiffel stands 5 et 6

logo Clay Paky

Logo Dimatec

A l’honneur dans la boîte noire Clay Paky, le Scenius UN1CO, lancé au LDI, qui réunit dans un seul projecteur compact, équipé de la lampe Osram 1400 W, toutes les fonctions nécessaires pour assurer en Spot, Wash, Beam, Profile sans compromis.
(Voir SLU ici)

Innovante, La rampe à leds SharBar, montée sur lyre motorisée en tilt, est équipée de 6 sources RGBW 30 W couplées à un zoom qui descend à 2°. Et le système optique motorisé à double miroir permet de diriger chaque faisceau indépendamment dans un cône de 60° (±30°).

clay-paky-sharbar

Présenté également, le Mythos2 monté avec une lampe Osram Sirius 440W pour résoudre le problème de fiabilité de la Philips MSD Platinum 20R montée d’origine. Le kit d’adaptation sera vendu au prix de la lampe, pas plus.

Dans la boîte noire Dimatec seront présentées les dernières découpes à led de la gamme LEDko Coemar, la version Studio D pour Day Light, et la version T pour Tungsten.

Ghost G2, le switch Ethernet super intelligent capable de gérer une multitude de protocoles de réseaux audiovisuels, ArtNet, Dante, CobraNet… Ethersound… et configurable simplement sans connaissances réseau particulières. (Voir sur SLU ici)

Ghost G2

Ghost G2

La version 10 de la Titan Avolites (Voir vidéo ci-après)

Une mise à jour majeure qui propose des dizaines de nouvelles fonctions et améliorations, et l’intégration du logiciel de conception d’éclairage Capture. (Voir sur SLU ici)


La BS Stand 108-109

La BS

La BS mettra en avant les produits dont il est distributeur exclusif à commencer par GLP et la petite lyre X1 équipée de 4 sources led RGBW Osram Ostar Stage de 15 W couplées à des optiques de 7° et montées sur une lyre à rotation Pan/tilt infinie.

Dans la gamme Impression X4, les lyres wash de différentes puissances sont toutes équipées de leds Ostar Stage RGBW et d’un zoom 7 – 50° : 7 leds pour la X4S, 19 leds pour la X4, 37 pour la X4L, et 55 pour la X4XL.

Les X4 Bar utilisée par Bruno Poet sur la tournée de Sigur Ros

Les X4 Bar utilisée par Bruno Poet sur la tournée de Sigur Ros

Les nouvelles X4 Bar10 et 20, équipées respectivement de 10 et 20 sources Ostar Stage RGBW de 15 W, sont montées sur une lyre motorisée en tilt et disposent d’un zoom très rapide 7-50°. (Voir ici une vidéo de démonstration)

Dans la Collection la BS, deux modules compacts Pixel30 RGB (50°) et Pixel30 RGBW zoom (15-120°), équipés d’un COB de 30 W sont destinés à monter des matrices ou des minis light Arrays grâce à un astucieux système de glissière Fast-Lock qui permet de les solidariser.

Astera, le module AX3

Astera, le module AX3

Dans la gamme du fabricant allemand Astera, le module AX3 – 1 led RGBW de 15 W – est compact, étanche et autonome (sur batterie). Il se contrôle à distance par IR, RF via une application pour Smartphone et en DMX filaire. Sa plaque arrière aimantée permet de le fixer sur une plaque métallique. (Voir vidéo ici)

La Tour Hazer II Smoke Factory

La Tour Hazer II Smoke Factory

La Tour Hazer II Smoke Factory, est un générateur de brouillard compact, en flight case, pilotable en DMX et DMX sans fil en option, dotée d’un corps de chauffe de 1500 W qui accueille un bidon de 3 litres pour une faible consommation de 90 ml/h en flux continu.

Les gélatines de la gamme Zircon Lee Filter sont conçues spécifiquement pour les projecteurs à leds avec une épaisseur plus que doublée par rapport aux gélatines standard pour une durée de vie bien supérieure (plus de 200 fois). 4 densités de filtres ambre, 5 niveaux de minus green et 3 niveaux de diffusion sont proposés. (Voir video ici)

Robe Lighting France
Stand 34-77 Boites noires dock Eiffel stand 2 et 3

PA Robe-Anolis

logo_ROBE

La filiale française de Robe disposera de deux boîtes noires, une pour montrer les nouveautés Robe et une pour lancer en France Anolis, la marque d’intégration de Robe qui met à profit son expérience du spectacle pour développer des produits de qualité et innovants, destinés au marché architectural :
Un excellent mixage de couleurs et l’intégration de zooms dans certains produits qui n’existaient pas jusqu’à lors.

Dans la boîte noire Robe, seront présentés :

  • le nouvel accessoire Follow Spot qui s’adapte au BMFL pour le transformer en poursuite.
  • Le Spiider, un whash de 19 leds Osram RGBW de 30 W, Zoom 4°-50°, qui dispose en son centre d’une led de 60 W pour créer des effets étonnants. (Voir la vidéo ici et voir sur SLU ici)
  • Le spikie, projecteur mono source (1 led RGBW de 60 W), monté sur une lyre à rotation pan/tilt infinie, et zoom 4-28° – rapide et léger, pour faire du faisceau ou du wash de proximité et des effets étonnants. (Voir video ici)
Robe Picklepatt

Robe Picklepatt

  • Patt, le superbe projecteur au design industriel signé par Tim Routledge avec sa source chaude 750 HPL et son petit frère PicklePATT en 575 tungstène.
  • La gamme de BMFL avec le Spot, le Blade et le nouveau WashBeam qui réunit les fonctions de Spot, Wash, Beam et découpe avec talent et toute la puissance de sa lampe HTI 1700 W. (Voir sur SLU ici)
Robe Halo

Robe Halo

Le projecteur motorisé DL7 décliné en wash et en Spot à module couteaux, DL7S. Ces machines utilisent une source de 800 W à 7 couleurs de leds pour travailler ultra finement le mixage de couleurs et éclairer avec un IRC supérieur à 90.
Halo RGB, une plaque percée d’un cercle serti de 192 leds RGB de 0,25 W, un accessoire léger qui sera utilisé en nez de PAR ou seul, pour créer un nouveau type d’effet d’anneau coloré en suspension dans l’espace.

Varyance
Dock Pullman stand 29

Varyance

JB Lighting, la marque allemande prestigieuse du catalogue de Varyance sera représentée par le P7, un Spot à leds blanches (matrice de 270 W), compact et léger, équipé en CMY, CTO et roue de couleurs, zoom 8-48° et d’une belle palette d’effets ; prisme, frost, deux roues de gobos, iris… (Voir l’info dans SLU)

JB Lighting P7

JB Lighting P7

Studio Due Turbo Color RGBW

Studio Due Turbo Color RGBW

Varyance montrera aussi deux nouveaux produits Studio Due. Le Turbo Color RGBWA + UV, une lanterne IP 64 utilisant 6 couleurs de leds : 63 leds RGBW, 18 leds ambre et 18 UV d’une puissance totale de 600 W garantissant une finesse de couleurs étonnante à des projets scéniques et architecturaux.

Studio Due PinLight

Studio Due PinLight

Et le nouveau tout beau, PinLight, un petit projecteur à led IP 65 qui tire loin un faisceau monochromatique très serré de 1,5° pour révéler à distance des détails d’architecture. Disponible en versions blanc chaud, blanc neutre, blanc froid, rouge, vert, bleu et ambre. (voir vidéo ici)

Sous la marque Elation, le Fuze PAR Z 120, IP 65, led COB RGBW – zoom 7 – 55°, DMX-RDM
Sous la marque Expolite, le nouveau Akka PAR RGBWA + UV, étanche, autonome à contrôle DMX sans fil.
Et sous la marque CLS les petits spots à zoom pour la muséographie dont le dimmer se règle à l’aide d’un petit aimant comme le montre cette vidéo.

 

Offre d'emploi postée sur SLU

Interfacio recherche un responsable commercial Installation secteur Sud-Est

logo InterfacioLe cabinet de recrutement Interfacio recherche un responsable commercial régional – secteur Sud-Est de la France – pour les marchés de l’installation. Il aura pour mission de développer les marques d’équipements audio auprès des intégrateurs, architectes, bureaux d’étude, revendeurs et loueurs.

Cliquez sur l’annonce pour y accéderOffre d'emploi Interfacio

The River Tour : retour vers le futur

Bruce Springsteen & The E Street Band sous les lumières de Jeff Ravitz

De retour dans les stades d’Europe pour une tournée revival en hommage au mythique album The River sorti dans une édition spéciale avec de nouveaux titres, Bruce Springsteen et son E Street Band remontent sur scène pour un show hommage aux années 80, toujours aussi rock et toujours éclairé par Jeff Ravitz et Morpheus Lights, parce qu’on ne change pas une équipe qui gagne!

La vraie nouveauté du concept vidéo n'est pas l’écran géant, mais bien ce qu'on y diffuse. Ici point de vidéos ni d’animations, c'est le moment présent qui fait le show.

La vraie nouveauté du concept vidéo n’est pas l’écran géant, mais bien ce qu’on y diffuse. Ici, point de vidéos ni d’animations, c’est le moment présent qui fait le show.

Et si cette tournée et son implantation lumière et vidéo se veulent être une ode vibrante au bon vieux temps du rock and roll, elle évoque ce passé glorieux à grand renfort de technologies futuristes avec des leds en guise de PAR et Blinders, de la vidéo à gogo, et des poursuites automatisées contrôlées à distance depuis un QG digne de Star Trek.

De face, la scène à l'allure très old school présente tous ses attributs : ponts très hauts, et armée de projecteurs derrière gros blinders.

De face, la scène à l’allure très old school présente tous ses attributs : ponts très hauts, et armée de projecteurs derrière gros blinders.

Un retour vers le futur orchestré par l’éclairagiste Jeff Ravitz toujours aux petits soins pour son artiste. En plus de lui offrir un écrin de lumière à la hauteur de sa performance (le Boss étant toujours le Boss, ses concerts durent plus de 3 heures), il lui a bichonné une température de couleur personnalisée (du 3700K partout, quoi qu’il arrive) et un éclairage à la fois théâtral, chaleureux et pêchu grâce aux très belles lyres présentes dans le kit, des Wash/Beam Ayrton aux Spot Martin et Vari Lite, en passant par les strobes SGM, et les petites merveilles futuristes de chez PRG.

Le concept lumière hommage aux 80's et à l'album mythique The River est complété par trois écrans géants, très importants pour l'artiste et sa production, soucieux d'offrir au public une immersion totale au plus proche de Bruce Springsteen et de ses musiciens.

Le concept lumière hommage aux 80’s et à l’album mythique The River est complété par trois écrans géants, très importants pour l’artiste et sa production, soucieux d’offrir au public une immersion totale au plus proche de Bruce Springsteen et de ses musiciens.

De quoi vivre un bon moment de spectacle, dans le stade de San Siro (Milan), devant une grosse scène rock avec des ponts très hauts (jusqu’à 10 m pour celui des poursuites) mais sans poursuiteurs, (la sécurité étant assurée par une armada de BadBoy PRG), et trois écrans géants en guise de seul décor qui diffusent en continu des images live du groupe, du Boss et de son public, dans une intimité jamais connue dans un stade jusqu’àlors.

C’est guidés par Brad Brown (Chef d’équipe et pupitreur) sous le soleil italien et dans une bonne énergie communicative, que nous avons interviewé Jeff Ravitz (concepteur lumière) et Todd Ricci (directeur lumière) pour parler de cette aventure qui mélange passé, présent et futur, entre âme old school, musique toujours actuelle et technologies avant-gardistes.

L'équipe Morpheus du The River Tour 2016 Stadium avec de gauche à droite Tom Marty, Tony Cerasuolo, Rainer, Hadyn Williams, Adam Beasley, Steven Gertsman, Brandt Gentry, Brad Brown and Todd Ricci.

L’équipe Morpheus du The River Tour 2016 Stadium avec de gauche à droite Tom Marty, Tony Cerasuolo, Rainer, Hadyn Williams, Adam Beasley, Steven Gertsman, Brandt Gentry, Brad Brown and Todd Ricci.

The River, hier et aujourd’hui.

[private]

Une tournée basée sur un album déjà sorti quelques décennies auparavant pourrait être risquée, mais pas pour Bruce Springsteen qui, non content de revenir sur ce moment clé de sa carrière, trouve aujourd’hui de nouvelles réponses sonores, et lumineuses grâce à l’écoute de son éclairagiste Jeff Ravitz et à son inspiration de l’époque.

Jeff Ravitz

Jeff Ravitz lors d’un show de LA en mars

SLU : Quel est l’esprit de la tournée et son impact sur votre nouvelle conception lumière ?

Jeff Ravitz : “Pour Bruce, la Tournée 2016 “River” est un retour à une époque et une créativité qui ont changé sa vie. En 1980, il se posait beaucoup de questions et c’est là qu’il a trouvé les réponses quant à la direction que prenaient sa carrière et sa vie.
L’album River était un pas en avant considérable et a confirmé une nouvelle fois Bruce comme un penseur philosophe et musicien qui poursuit un dialogue permanent avec toute sa génération.

Jeff Ravitz

Jeff Ravitz

La première fois que George Travis, le directeur de la tournée, m’a appelé pour discuter du concept du spectacle, nous étions conscients tous les deux qu’il devait y avoir une sorte d’hommage à l’ambiance et la convivialité des années 1980, époque de la sortie de l’album.
Nous avons discuté de la technologie des années quatre-vingt (la conception de la tournée “River” d’origine n’utilisait que des PAR64) et de savoir si oui ou non on devait envisager de reprendre le matériel de cette époque. Mais j’étais persuadé que l’on pouvait obtenir le look essentiel de ce temps-là avec des projecteurs capables de nous procurer aussi tous les avantages de la technologie moderne, un large choix de couleurs et la possibilité d’utiliser de multiples focales. Malgré cela, j’ai gardé en tête l’idée que ce spectacle devait se distinguer comme « non technique », pour la partie de la soirée dédiée à l’album “River”.

SLU : Etes-vous aussi chargé de la conception vidéo ?

Jeff Ravitz : Non, la conception vidéo est inspirée par George Travis et créée avec l’équipe vidéo qui comprend Peter Daniel, le propriétaire de Pete’s Big TVs, et Chris Hilson, le réalisateur vidéo de la tournée. Bien sûr, Bruce a son mot à dire, mais je sais qu’il n’est pas partisan de l’utilisation du contenu vidéo qui se voit sur de nombreuses tournées. La majorité du contenu comprend des vues du public et des plans rapprochés des membres du groupe en direct.

Un écran géant pour rajouter de l'intimité et de la proximité avec le public, c’est étonnant mais c'est très réussi, car il ne relaie que des captations des artistes et de la foule, dans une ambiance toujours très chaude grâce à une colorimétrie maîtrisée.

Un écran géant pour rajouter de l’intimité et de la proximité avec le public, c’est étonnant mais c’est très réussi, car il ne relaie que des captations des artistes et de la foule, dans une ambiance toujours très chaude grâce à une colorimétrie maîtrisée.

SLU : Est-ce que Bruce Springsteen aime cet écran ?

Jeff Ravitz : Oui, je sais que Bruce adore cet écran du fait de l’impact puissant qu’il a sur le public quand il se voit à une si grande échelle. Pour Bruce et le groupe, la relation avec le public est extrêmement importante.

SLU : Avez-vous eu des demandes particulières de sa part ?

Jeff Ravitz : Oui, je reçois des demandes ou des instructions spécifiques de Bruce sur la façon dont il imagine la conception de certains tableaux. Il a beaucoup d’intuition sur ce qui marche du point de vue visuel. Donc, il va décrire une palette de couleurs dont il pense qu’elle marchera le mieux pour certaines chansons. Parfois, il a une idée de la façon dont une chanson doit commencer. Mais, en général, il nous laisse, à mon équipe et à moi, le soin de concevoir la lumière.”

Les faces comme pièces maîtresses du show, à la bonne température!

Et ce à quoi le Boss tient beaucoup, c’est que son public le voit et échange avec lui et le groupe, d’où l’importance capitale des éclairages de face, confiés aux poursuites, mais aussi à une belle lignée de projecteurs automatiques.
Pourtant, des VL 1100 aux poursuites Lancelot en passant par les BadBoy, les sources sont pour le moins variées ! Il a donc fallu trouver la bonne colorimétrie et un blanc «régulier» afin d’harmoniser l’ensemble.

En front de scène on s'amuse aussi avec une belle sélection de projecteurs, où Mac Viper Profile, VL 3000 Spot et 1100 TS côtoient les fidèles WildSun-500C qui illustrent bien la passion de Jeff Ravitz pour le mixage de températures de couleurs. Ici, c'est un blanc à 3700K qui mettra tout le monde d'accord !

En front de scène on s’amuse avec une belle sélection de projecteurs, où Mac Viper Profile, VL 3000 Spot et 1100 TS côtoient les fidèles WildSun-500C qui illustrent bien la passion de Jeff Ravitz pour le mixage de températures de couleurs. Ici, c’est un blanc à 3700K qui mettra tout le monde d’accord !

SLU : Comment gérez-vous l’éclairage de face sur Bruce Springsteen et le groupe?

Jeff Ravitz : “Pour Bruce et chaque membre du groupe, l’éclairage de face, ou lumières «clés» sont très soigneusement préparées.
On installe les projecteurs précisément au bon angle pour les éclairer d’une manière qui contribue à exprimer l’histoire, à instaurer une ambiance et une sensation de théâtralité, et enfin à donner visuellement un sens à ce qui est le plus important à voir pour le public à chaque instant de la chanson.
Bruce a une grande admiration pour l’art cinématographique, et il m’a aussi communiqué cet enthousiasme. On utilise ces techniques pour donner au spectacle un air dramatique par moments, ou tout simplement un look rock ‘n roll grandiose et amusant à d’autres, et cela doit fonctionner avec le public dans les stades, ainsi que sur les écrans.
On apporte beaucoup de soin à choisir la couleur de chaque lumière qui tombe sur le visage d’un musicien, ainsi que son angle de projection et son intensité.

SLU : Pourquoi avez-vous choisi différentes températures de couleur de sources de lumière de face : Bad Boy, Manon, Lancelot, VL 1100 ?

Jeff Ravitz : Les différentes sources utilisées pour éclairer les membres du groupe ont été choisies pour leur puissance en fonction de la distance à la scène, pour leur taille et aussi pour d’autres paramètres. Mais, on corrige chaque projecteur pour obtenir 3700 degrés Kelvin soit avec une gélatine ou par le mélange de couleurs interne du projecteur.

SLU : Pourquoi cette température de couleur de 3700K qui semble inhabituelle ?

Jeff Ravitz : Depuis trois décennies que je conçois des tournées pour Bruce et son groupe, on équilibre l’éclairage de face à 3200 degrés Kelvin. Bruce aime la chaleur naturelle de la température de couleur du tungstène. Moi aussi. Sur plusieurs tournées, même nos projecteurs de poursuite avaient des lampes au tungstène (Juliat Topaze avec kit de lampe au tungstène adapté par Morpheus), donc ils ne nécessitaient aucune correction de couleur.

C’est dans les tableaux monochromes, comme celui ci en vert, qu'on remarque le travail d'orfèvre réalisé par Jeff Ravitz sur les faces pour maintenir un éclairage des artistes à 3700K.

C’est dans les tableaux monochromes, comme celui ci en vert, qu’on remarque le travail d’orfèvre réalisé par Jeff Ravitz sur les faces pour maintenir un éclairage des artistes à 3700K.

Mais pour cette tournée, nous avons changé nos principaux projecteurs de face et sommes passés aux sources à arc Bad Boy dont je corrige la colorimétrie avec le mélange de couleurs interne.
La température 3700K a un aspect un peu moins orangé que 3200 K, et, 3700 K représente un bon compromis à mi-chemin entre toutes les autres sources à arc et à LED du spectacle et les écrans vidéo, qui penchent plus vers l’extrémité froide du spectre.
Nos VL 1100 ont des lampes au tungstène. Ils sont donc un peu plus chauds, ce qui est plutôt agréable. Ces projecteurs sont souvent braqués sur les deux musiciens claviers et le batteur, donc il y a un contraste subtil entre eux et les autres musiciens.

Une des deux tours imaginée par Jeff et ses équipes...

Une des deux tours imaginée par Jeff et ses équipes…

...Equipée de deux poursuites Lancelot Robert Juliat, de NandoBeam et MagicRing Ayrton sous bulle OXO, de VL 3000 Spot et de deux blinder CP 9.

…Equipée de deux poursuites Lancelot Robert Juliat, de NandoBeam-S9 et MagicRing-R9 Ayrton sous bulle OXO, de VL 3000 Spot et de deux blinder CP 9.

Les projecteurs de poursuite Manon de Robert Juliat sont nos spots arrière, donc ils ne nécessitent pas de correction de couleur. Ils éclairent à contre et sont utilisés avec une variété d’autres couleurs théâtrales. Enfin, les Lancelot au lointain de face, ont une source HTI. On les corrige avec une gélatine, également à 3700 K.”

L’éclairage du public.

En latéral, un écran vient de chaque coté compléter le grand central, et est surmonté d'un joli duo de taille, Blinder CP9 et MagicRing Ayrton.

En latéral, un écran vient de chaque coté compléter le grand central, et est surmonté d’un joli duo de taille, Blinder CP9 et MagicRing-R9 Ayrton.

Si l’ensemble des artistes évoluant sur scène est éclairé avec soin et équilibre, il reste à illuminer le public, venu en grand nombre dans ce stade de San Siro. Cette tâche est confiée aux sources à leds intégrées dans des blinders réalisés spécialement pour la tournée par Morpheus Lights, un hommage aux traditonnels “blaster” 9 lampes.

SLU : Quels sont les projecteurs réservés à l’éclairage du public ?

Jeff Ravitz : “Nous avons toute une variété de sources pour éclairer le public qui fait entièrement partie du spectacle. Morpheus Lights, notre fournisseur, nous a aidés à créer une lumière originale et efficace pour couvrir le public très nombreux que nous avons dans les arénas et les stades. Cet appareil est conçu pour ressembler à un blinder traditionnel à 9 lampes, si souvent utilisé dans les années 80. En fait, il est encore utilisé aujourd’hui, mais avec sa température de couleur de type tungstène et sa consommation d’énergie élevée, c’est un système en voie de disparition.
A sa place, nous avons équipé un châssis avec neuf Colorado LED PAR de Chauvet. Cette source est plus large qu’un blinder 9 lampes et c’est ce que je voulais car, dans les lieux de la taille de ceux où nous jouons, il importe d’être surdimensionné pour s’affirmer visuellement de manière percutante. Avec neuf LED PAR, nous avons beaucoup de punch et une infinité de couleurs pour éclairer le public. La richesse en couleur et la luminosité font merveille, et l’apparence du luminaire lui-même est très forte.

Quand les CP9 (un assemblage maison de 9 PAR LED Chauvet pour rappeler les blinders à l'ancienne) s'allument c'est en couleurs et en harmonie avec le reste du kit, très led mais pourtant très rock, installé par les équipes de Morpheus Lights.

Quand les CP9 (un assemblage maison de 9 PAR LED Chauvet pour rappeler les blinders à l’ancienne) s’allument c’est en couleurs et en harmonie avec le reste du kit, très led mais pourtant très rock, installé par les équipes de Morpheus Lights.

SLU : En effet, les assemblages de Chauvet était très impressionnants en blinder. Avez-vous trouvé des limites à ce projecteur économique?

Jeff Ravitz : Comme blinder, les CP-9 – c’est la référence que nous leur avons donnée – sont extrêmement efficaces. Ce sont des projecteurs à focale fixe, donc ma seule demande serait d’avoir un luminaire similaire motorisé en pan et tilt. Nous avons dû faire quelques expériences pour trouver un bon filtre diffuseur afin d’élargir leur faisceau qui était trop étroit pour la fonction wash que nous voulions.
Ainsi, dans une future version de cet appareil, j’explorerai l’idée d’utiliser un LED PAR avec zoom. Le système complet est déjà assez lourd, je devrai donc prendre en considération le poids total. En parlant de poids, l’idéal serait que ce PAR soit plus léger, mais il est étanche, ce qui, je pense, justifie son surpoids.
Les LED PAR que nous utilisons actuellement sont des RGB. Une évolution future de cet appareil utiliserait des sources RGBA pour obtenir un mélange de couleurs plus élégant et plus subtil. Mis à part ces détails, je suis très satisfait de la lumière.”

Recette pour une vraie belle scène de rock & roll: Du blinder (les CP9 custom Morpheus), des PAR (le boulot du bâton est refilé aux NandoBeam-S9), de la sobriété (Trois ponts au dessus de la scène, deux en avant, deux latéraux et un grand écran pour diffuser des images live). Mixer le tout avec une ambiance vintage, des artistes engagés, poser au beau milieu d'un stade, parsemer de projecteurs de poursuite, et déguster très fort !

Recette pour une vraie belle scène de rock & roll: Du blinder (les CP9 custom Morpheus), des PAR (le boulot du bâton est refilé aux NandoBeam-S9), de la sobriété (Trois ponts au dessus de la scène, deux en avant, deux latéraux et un grand écran pour diffuser des images live). Mixer le tout avec une ambiance vintage, des artistes engagés, poser au beau milieu d’un stade, parsemer de projecteurs de poursuite, et déguster très fort !

Les Beam et les Wash tout en Ayrton.

Une belle rangée Ayrton en fond de scène, avec les NandoBeam-S9 dont le zoom serré permet à Jeff Ravitz de les utiliser comme des PAR pour donner un look très 80's à l'implantation, précédées des imposantes MagicRing-R9 en suspension.

Une belle rangée Ayrton en fond de scène, avec les NandoBeam-S9 dont le zoom serré permet à Jeff Ravitz de les utiliser comme des PAR pour donner un look très 80’s à l’implantation, précédées des imposantes MagicRing-R9 en suspension.

Aidés par les WildSun-500C pour éclairer le public, les blinders ne sont pas les seules sources de couleurs de ce kit vintage curieusement très futuriste…
D’autres jolies sources Ayrton viennent habiter les ponts, le fond, et le sol de cette scène de rockeur. Depuis les NandoBeam-S9 qui se prennent pour des PAR du futur, les impressionnants MagicRing-R9 et les invités surprises MagicBlade-R, la famille est là toutes diodes dehors !

SLU : Pourquoi avez-vous préconisé le NandoBeam-S9 et qu’en pensez-vous ?

Jeff Ravitz : “Le NandoBeam-S9 a plusieurs avantages que j’apprécie. Il dispose d’une large gamme, de couleurs vives. Il est très lumineux. Il est économique en termes de consommation d’énergie. Ses mouvements sont rapides. Il a une belle qualité de faisceau. Il a quelques jolis effets intégrés, même si nous ne les utilisons pas tous pour ce spectacle. J’aime la taille de l’appareil, qui est assez grosse pour avoir l’air puissant sur nos structures. Et il dispose d’un zoom qui s’étend de très serré à large. Nous utilisons souvent le Nando en resserrant assez le zoom pour faire un faisceau de type PAR, ce qui nous rappelle les années 80.

Jeff Ravitz voulait rendre hommage à l'album The River et aux années 80 mais en 2016 ! Les PAR sont donc remplacés par des NandoBeam-S9 Ayrton qui apportent, en plus d'un bâton bien serré , de la brillance et surtout de la couleur !

Jeff Ravitz voulait rendre hommage à l’album The River et aux années 80 mais en 2016 ! Les PAR sont donc remplacés par des NandoBeam-S9 Ayrton qui apportent, en plus d’un bâton bien serré , de la brillance et surtout de la couleur !

SLU : Avez-vous comparé les Wash/Beam de différentes marques ?

Jeff Ravitz : J’ai effectivement comparé le NandoBeam S9 à tous les grands projecteurs Wash à leds. La plupart étaient très bons, mais je revenais toujours au NandoBeam S9 qui pouvait satisfaire tous nos besoins.

SLU : Nous avons vu que vous utilisez toujours le Wildsun 500C, mais son blanc est plus chaud que celui du S9. Est-ce qu’ils travaillent bien ensemble ?

Jeff Ravitz : J’adore le Wildsun 500C et son beau blanc chaud. Pour cette tournée, le NandoBeam S9, plus froid, plus précis, représentait la voie que je préférais emprunter pour la majorité du système. Mais je suis fan des mélanges de températures de couleurs. Maintenant, on utilise le Wildsun principalement dans notre éclairage du public, donc son blanc plus chaud est un avantage.

Vous avez demandé du gros rock ? Ne quittez pas... Les lyres Ayrton sont là pour ça et les blinders CP9 nous renvoient directement aux shows déments des eighties.

Vous avez demandé du gros rock ? Ne quittez pas… Les lyres Ayrton sont là pour ça et les blinders CP9 nous renvoient directement aux shows déments des eighties.

SLU : Le MagicRing-R9 est-il utilisé seulement comme effet d’éclairage arrière ou aussi pour illuminer la scène?

Jeff Ravitz : On utilise le MagicRing pour envoyer des groupes de faisceaux lumineux forts et épais. Ils travaillent aussi en éclairage arrière et latéral surpuissant sur les musiciens, et parfois pour des effets spéciaux en utilisant les anneaux et la rotation continue. Je trouve que c’est un projecteur fantastique.

Au sol devant l'écran, les MagicBalde-R attendent sagement leur passages, rares mais marquants, pour préserver l'effet (et les effets!) de surprise du projecteur qui rivalise avec les Sharpy sur scène et dans le cœur de l'éclairagiste.

Au sol devant l’écran, les MagicBalde-R attendent sagement leur passages, rares mais marquants, pour préserver l’effet (et les effets!) de surprise du projecteur qui rivalise avec les Sharpy sur scène et dans le cœur de l’éclairagiste.

SLU : Les MagicBlade-R étaient utilisés deux fois pour de très beaux effets de lumière arrière. Pourquoi pas plus ?

Jeff Ravitz : On a ajouté les MagicBlade pour combler l’obscurité derrière le groupe, là où il n’y a rien d’autre pour le faire. On les utilise effectivement dans très peu de chansons, mais comme ce sont des projecteurs très particuliers, j’essaie de ne pas en abuser. Je suis très conscient que si on utilise un effet trop souvent, il pourrait cesser d’avoir l’impact que j’espère. Donc, je tiens à  les laisser “se reposer” pour que, quand je les utilise à nouveau, ce soit toujours une belle surprise.

SLU : Que pensez-vous de ce projecteur ?

Jeff Ravitz : Le MagicBlade est un projecteur extrêmement utile et polyvalent. Dans notre spectacle, j’essaie de ne jamais les utiliser deux fois de la même manière. Nous les avons montés en deux rangées superposées sur une balustrade en forme de croix derrière le groupe. Cela nous donne la possibilité de les utiliser horizontalement, verticalement, ou dans une multitude d’angles et de combinaisons. Et, bien sûr, leurs mouvements continus en pan et en tilt en font l’un des projecteurs les plus étonnants de notre système.”

Jeff Ravitz a choisi de n'utiliser les MagicBlade-R, installées au sol en fond de scène, que ponctuellement pour ménager leur effet de surprise, c'est réussi!

Jeff Ravitz a choisi de n’utiliser les MagicBlade-R, installées au sol en fond de scène, que ponctuellement pour ménager leur effet de surprise, c’est réussi!

A la poursuite des BadBoy.

Et les MagicBlade-R ne sont pas la seule surprise de ce spectacle. C’est du côté des poursuites, projecteurs clés de l’implantation de Jeff Ravitz, en charge des faces du Boss et de son E Street Band, que l’avenir vient s’incruster dans la tournée revival, avec les Bad Boy PRG et leur système unique de tracking à distance. Plus de sécurité et d’accessibilité et des techniciens qui n’ont plus besoin de se suspendre dans les airs pour suivre les moindres gestes des rockeurs ? Un vrai progrès !

SLU : Pourquoi avez-vous choisi le Bad Boy comme poursuite ?

Jeff Ravitz : “Le Bad Boy fait partie du nouveau système de poursuite Ground Control de PRG. J’ai demandé à avoir cette excellente nouvelle technologie pour plusieurs raisons. Sur la tournée de Bruce Springsteen et du E Street Band, nous avons la chance de pouvoir monter une passerelle réservée aux projecteurs de poursuite à environ 10 mètres face à la scène. Avant cette tournée, nous utilisions cinq poursuites Topaze de Robert Juliat équipées en lampe tungstène.

Vue insolite d'un groupe de poursuiteurs installés dans un local technique du stade. L'interface ressemble à une petite poursuite montée sur pied.

Vue insolite d’un groupe de poursuiteurs installés dans un local technique du stade. L’interface ressemble à une petite poursuite montée sur pied.

L’avantage de cette structure est qu’elle nous assure une orientation des poursuites constamment parfaite pour éclairer le groupe et que nous disposons pour chaque date d’excellents projecteurs. Sinon, nous serions obligés d’utiliser les spots hétéroclites qu’on trouverait sur place, aussi vieux, fatigués et abimés qu’ils pourraient être. Et la plupart du temps, l’orientation vers la scène des spots du lieu correspondrait beaucoup moins à nos besoins.
Le seul problème avec notre passerelle de poursuites est qu’elle est suspendue au-dessus du public. Avec cinq projecteurs et cinq opérateurs, les organisateurs de la tournée sont toujours inquiets de l’aspect sécurité. J’ai donc pensé qu’avec l’invention du système de poursuite commandé à distance, nous pourrions éviter ce problème, tout en ayant cinq projecteurs plus légers et plus petits et aucun opérateur sur la passerelle au-dessus du public.

Le Bad Boy vu sur un écran du Ground Control followspot System et pris par la caméra du Bad Boy voisin. Cette caméra justement on la voit attachée près de la lentille de sortie du projecteur. Notez aussi la croix de visée rouge...

Le Bad Boy vu sur un écran du Ground Control followspot System et pris par la caméra du Bad Boy voisin. Cette caméra justement on la voit attachée près de la lentille de sortie du projecteur. Notez aussi la croix de visée rouge…

Vue de la scène pendant le concert. Le musicien suivi par l'opérateur est désigné par la croix

Vue de la scène pendant le concert. Le musicien suivi par l’opérateur est désigné par la croix


En outre, le Bad Boy est un projecteur motorisé complet qui peut changer de couleur si on le souhaite, et ajouter des gobos à la lumière de face si nécessaire. Le projecteur intègre une caméra infrarouge qui permet aux opérateurs, qui voient la scène sur un moniteur vidéo et contrôlent la lumière par l’intermédiaire d’une télécommande, de voir les artistes même dans le noir. Cela permet une reprise beaucoup plus précise après un passage à l’obscurité.
Enfin, on s’est rendu compte que, parmi les meilleurs opérateurs de poursuite, certains sont maintenant un peu trop vieux pour grimper allègrement sur une passerelle mais sont une fois de plus en mesure de contribuer avec leur expérience et leur savoir-faire au fonctionnement de nos poursuites. Même un opérateur en fauteuil roulant pourrait faire partie de notre équipe.

SLU : Êtes-vous satisfait de ce système et l’utiliserez-vous encore, souvent ou systématiquement ?

Jeff Ravitz : Je suis tout à fait satisfait du système. Il est piloté par des humains, et non par une sorte de suivi radio. L’opérateur utilise un appareil qui ressemble à un petit projecteur de poursuite monté sur un pied, exactement comme une poursuite réelle. Il y a des boutons pour le changement de couleur. Il y a un fader pour dimmer et un autre fader pour actionner l’iris. Toutes les fonctions peuvent être contrôlées par la console du spectacle, ou bien l’opérateur peut accéder à la plupart des fonctions manuellement.

Quand les MagicRing-R9 Ayrton sortent leurs anneaux, c'est de concert avec les frangines NandoBeam-S9 et les Sharpy.

Quand les MagicRing-R9 Ayrton sortent leurs anneaux, c’est de concert avec les frangines NandoBeam-S9 et les Sharpy.

Sur l’unité de commande, il y a un grand écran vidéo avec un réticule que l’opérateur utilise pour viser et se centrer sur l’artiste. La vue sur le moniteur provient d’une caméra placée juste sous la lentille, qui est petite mais d’excellente qualité. Les opérateurs ont donc la même vue que s’ils étaient effectivement sur la passerelle, en train d’utiliser un projecteur de poursuite normal. Il suffit de quelques minutes pour s’habituer à ce système et les opérateurs sont tout à fait à l’aise.
Oui, je vais utiliser ce système à chaque fois que ça sera possible. Imaginez un endroit où il serait impossible d’avoir un projecteur de poursuite et un opérateur, mais où on pourrait accrocher un simple projecteur motorisé. On a tous rêvé d’une telle solution, maintenant on l’a.

SLU : A quel moment allumez-vous les quatre Lancelot placés sur des tours face à la scène ?

Jeff Ravitz : On utilise ces spots spécifiquement quand Bruce va sur l’une des rampes ou des plates-formes qui se prolongent dans le public, là où les Bad Boy ne peuvent l’atteindre. Cela se produit à plusieurs reprises pendant le spectacle. En outre, les Lancelot sont des spots très utiles pour couvrir tout le groupe quand il s’aligne sur la piste inférieure de la scène.”

Du côté de la régie.

Entretien avec Todd Ricci, Directeur lumière, qui revient avec nous sur les changements en régie depuis la dernière tournée de Bruce Springsteen en collaboration avec Morpheus Lights.

En régie face à la scène Todd Ricci (directeur lumière) à gauche et Brad Brown (chef de l'équipe lumière et pupitreur) convertis à la GrandMA2.

En régie face à la scène Todd Ricci (directeur lumière) à gauche et Brad Brown (chef de l’équipe lumière et pupitreur) convertis à la GrandMA2.

Aux commandes d’un réseau MA-Net, légèrement reconfiguré pour l’occasion, Todd (qui travaille sur les tournées de Bruce Springsteen depuis plus de 14 ans) accueille désormais deux nouvelles consoles GrandMa 2 en réseau MA Net pour remplacer la GrandMA 1 et l’Avolites Diamond II de la précédente tournée.
Todd Ricci : “Nous envoyons directement le MA Net dans notre GigaSwitch et on fonctionne en ACN. Nous avons entendu dire que ArtNet est un peu lent en temps de réaction et, comme nous avons des transitions rapides et rock-n-roll, nous avons choisi d’utiliser MA Net qui, nous a-t-on dit, est plus adapté à ce type de transmission.

SLU : Avez-vous toujours la Diamond II d’Avolites ?

Todd Ricci : Non, actuellement nous utilisons deux GrandMA2. On a remasterisé numériquement l’esprit, le cœur et l’âme de la Diamond II et on a balancé le tout dans une GrandMA2.

SLU : Vous vous êtes habitué à la GrandMA ?

Todd Ricci : Je fais beaucoup de spectacles différents, donc oui, pour l’essentiel, tout va bien.

Il y a vraiment le même nombre de cues. J’ai fait de mon mieux pour les étiqueter… vous savez les légendes de l’Avolites se voient très bien. Sur la MA, j’ai dû les abréger un peu mais les cues sont toujours là. Les composants de la MA2 sont un peu plus fiables. J’aimerais beaucoup utiliser encore l’Avo, mais les jours de pluie, ça devenait difficile de la faire marcher. Dès que le temps était un peu humide, on la mettait dans une bulle où l’on soufflait de l’air chaud… J’ai adoré cette console, et je l’aime toujours, mais… bye-bye ! On ne retourne pas en arrière.

SLU : Vous avez deux consoles. Qu’est-ce que vous contrôlez pendant le spectacle ?

Todd Ricci : Les projecteurs PRG tiennent sur une seule commande… Brad règle leur température de couleur et elle reste identique pendant tout le spectacle. Tous les projecteurs motorisés, à leds et à lampes, les presets, les couleurs, les positions, les gobos sont gérés par Brad, tandis que je commande les intensités.
Enfin il y a des chansons qui sont exclusivement contrôlées sur sa console, généralement les plus lentes mais aussi « Glory Days » et quelques autres. C’est ce qu’on faisait dans notre configuration précédente car sur l’Avolites nous manquions de place et nous avions été obligés de les encoder dans la MA… comme elles étaient déjà sur ce pupitre, on s’est contentés de les laisser en l’état..”

Un très bel exemple de l'harmonie du design lumière et vidéo, avec ce grand écran de fond de scène qui, au contraire d'étouffer, plonge le spectateurs au cœur de la scène.

Un très bel exemple de l’harmonie du design lumière et vidéo, avec ce grand écran de fond de scène qui, au contraire d’étouffer, plonge le spectateurs au cœur de la scène.

Mission accomplie, le feeling est bien là, le gros rock et la générosité aussi. L’écran géant qui nous plonge en permanence au coeur de l’action y est pour beaucoup, et l’éclairage très juste des faces aussi. Comment alors ne pas revenir s’attarder sur les BadBoy qui sont un élément clé de la réussite du design lumière?

Les BadBoy à la rescousse avec le PRG Ground Control Followspot System

Brandt Gentry (Spécialiste Ground Control) : “A partir du contrôleur, on peut commander toutes les fonctions du projecteur. Sur cette tournée, nous les avons configurés pour contrôler uniquement l’intensité et l’iris. Mais si on voulait, on pourrait gérer les gobos, changements de couleur, zoom et focus.

SLU : Comment gérez-vous la température de couleur entre le jour et la nuit ?

Brandt Gentry : Nous ne la changeons pas. Elle est équilibrée pour les caméras et avant tout pour la nuit.

SLU : Le signal qui part de ce contrôleur vers les Bad Boy est en DMX ?

Brandt Gentry : Il passe via une fibre optique, dans une boite propriétaire PRG située dans la structure qui envoie le DMX au projecteur et reçoit le signal de la caméra.

SLU : Ce système est fabriqué aux Etats-Unis ?

Brandt Gentry : À ma connaissance, il est fabriqué à Dallas”.

Alors si les ces BadBoy là ont la confiance de Jeff, on ne peut que le suivre et attendre avec impatience de les revoir sur d’autres spectacles, ou pourquoi pas en festival dont la lumière n’a plus beaucoup de secret pour le designer (de Coachella à Lollapalooza). S’estimant très chanceux d’avoir été si occupé ces dernières années, Jeff Ravitz a collaboré aussi avec une variété de productions telles que la conférence annuelle des TED, ou les tournées de Ringo Starr et Styx.

Ce n'est pas parce qu'on est dans un stade, avec une scène imposante et un (très) gros kit de projecteurs, qu'on ne peut pas miser sur la sobriété. Un moment d'échange entre Bruce et son public capturé par l’écran géant, qui devient indispensable dans cette conception, finalement, très cinématographique.

Ce n’est pas parce qu’on est dans un stade, avec une scène imposante et un (très) gros kit de projecteurs, qu’on ne peut pas miser sur la sobriété. Un moment d’échange entre Bruce et son public capturé par l’écran géant, qui devient indispensable dans cette conception, finalement, très cinématographique.

Et même si l’éclairagiste est très attaché à sa grosse machine Springsteen qui implique pas moins de 24 camions, une centaine de techniciens et un kit de plus de 450 projecteurs pour venir répandre la bonne parole du rock’n’roll, il reste curieux et en évolution permanente dans son design, toujours tourné vers l’avenir.
C’est comme ça qu’il a pu trouver la bonne alchimie pour les lumières d’un Boss toujours partant pour communier pendant 4 heures avec un public vraiment heureux, en essayant de conserver une apparence non technique sur la base d’un design éminemment technologique. Ainsi, les quelque 150 projecteurs Ayrton qui font de l’effet derrière, devant et sur la scène en se prenant pour des PARS, n’oublient jamais le public que ce soit les NandoBeam-S9, les WildSun 500C en blanc chaud et profond ou les MagicRing-R9 aux couleur riches et anneaux brillants.
Alors, les poursuites se débarrassent de leurs lampes tungstène et de leur sièges pour finir pilotées comme des robots “vilains garçons” (Bad Boy) par des opérateurs de génie, parfois mis à la retraite à cause de difficultés physiques à monter très haut (en l’occurrence ici, à 10m!). Enfin, les Blasters 9 lampes de tout bon concert de Rock, s’équipent de PAR à LED Chauvet pour une renaissance en couleurs!

Bruce Springsteen River Tour

Les gobos et faisceaux ne sont pas en reste, et les valeurs sûres de Jeff colonisent toujours ses designs : beaux spot Vari*Lite et Martin, Sharpy toujours présents et bien que un peu en retrait au profit des incroyables MagicBlade-R.
Et puis il y a l’écran, ou plutôt les écrans (ils sont 3), mais le central est si imposant qu’on ne pourrait voir et parler que de lui… Quelle prouesse que d’être parvenu à l’intégrer dans la scénographie afin qu’il devienne un moyen de nous rapprocher encore plus de Bruce Springsteen et de ses musiciens! En ne manquant aucune expression, aucun doigt sur une corde, aucun applaudissement de la foule en délire, il parvient à rajouter de l’intimité en lieu et place de l’effet vidéo trop vu, et souvent trop présent.

Le Boss vit le show pour, mais surtout avec, son public. L’écran n’est qu’une façon de plus de les rapprocher l’un de l’autre, et c’est franchement réussi!

Plans tournée Springsteen

Plan vue de dessus de toute la façade

Plan vue de dessus de toute la façade

Légendes pictogrammes

Légendes pictogrammes

Plan de la scène vue de dessus

Plan de la scène vue de dessus

Implantation au sol de toute la façade

Implantation au sol de toute la façade

Implantation au sol de la scène

Implantation au sol de la scène


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Mât d'éclairage à leds

Innled TecnoPAR2, plus lumineux et rapide à assembler

Innled TecnoPAR2

Le TecnoPAR, le mât d’éclairage à leds, développé par la société française Innled, arrive en version 2 avec des leds de dernière génération plus lumineuses et de nouvelles fonctionnalités. Il garde judicieusement le même design que le Tecnopar Touring pour compléter un parc existant.

Le mât coudé et ses 4 sources led : des mini projecteurs cubiques orientables.

Le mât coudé et ses 4 sources led : des mini projecteurs cubiques orientables.

Le TecnoPAR, ce luminaire made in France né il y a 3 ans, a eu un succès fou auprès des prestataires événementiels de France, et même au-delà, qui ont trouvé là l’outil parfait à intégrer dans leur parc pour mettre en lumière buffets, banquets et autres terrasses et jardins.
Il est constitué de 3 sections dont une tête coudée recevant 4 mini projecteurs à led orientables appelés NanoPar, un tube rallonge et enfin une embase qui sera à batterie ou bien filaire.
Les NanoPar, de la version 2 s’offrent la nouvelle génération de diode Cree qui assure une augmentation de flux de 30 % par rapport à l’ancienne version ; Innled annonce un flux total de 1200 lumens.

Détail d'un NanoPAR monté sur une petite lyre mono-bras. Dessous c'est le bouton de réglage du dimmer, qui agit de 20 à 100%.

Détail d’un NanoPAR monté sur une petite lyre mono-bras. Dessous c’est le bouton de réglage du dimmer, qui agit de 20 à 100%.

Ces mini projecteurs cubiques, montés sur une petite lyre mono-bras orientable sur deux axes, sont équipés en standard d’une led en blanc 4000K associée à une lentille 26°.
Un blanc à 3000K ainsi que d’autres lentilles sont livrables sur commande pour un faisceau de 6°, 16° ou 46° et même asymétrique 38°x21°. En nouveauté, un dimmer manuel permet de doser de 20 à 100 % l’éclairement des quatre sources.

Le nouveau système d'assemblage des trois sections du mât par connecteur Hermalink®

Le nouveau système d’assemblage des trois sections du mât par connecteur Hermalink®

Tout comme le TecnoPar Touring, le TecnoPar 2 est constitué de 3 sections pour une hauteur totale augmentée à 2,30m, mais il est beaucoup plus facile à monter grâce à un système interconnecté Hermalink qui assure l’assemblage du mât, de l’embase à la tête sans avoir le câble à gérer. Une rallonge centrale optionnelle plus courte permet de ramener la hauteur totale à 2,10 m pour s’adapter aux salles plus basses de plafond.

L’embase batterie aussi a évolué. Elle est plus discrète, plus esthétique, tout en conservant son autonomie, intègre un indicateur de niveau de charge de la batterie bien pratique et accueille deux prises mini XLR3 Neutrik permettant d’alimenter deux mâts supplémentaires.
L’autonomie est liée à la demande d’éclairement. Pour un seul mât, elle sera de 50h si vous maintenez le potentiomètre en position 20 % et de 10 h à pleine puissance en position 100%.
Et pour vous épargner tout souci d’autonomie, vous pouvez évidemment choisir l’embase large en acier avec transformateur externe relié au secteur.

L'embase batterie avec, en façade, la prise de charge sur SpeaKon, surmontée des deux mini XLR3 de sortie prévues pour alimenter deux mâts supplémentaires et enfin le témoin de charge. Sur l'embase, le connecteur Hermalink® qui reçoit le mât.

L’embase batterie avec, en façade, la prise de charge sur SpeaKon, surmontée des deux mini XLR3 de sortie prévues pour alimenter deux mâts supplémentaires et enfin le témoin de charge. Sur l’embase, le connecteur Hermalink® qui reçoit le mât.

L'embase large en acier se relie à un transformateur externe.

L’embase large en acier se relie à un transformateur externe.


Caractéristiques techniques :

  • Matériau : Tube et spot : aluminium • Embase : acier
  • Sources : 4 leds Cree 3 W
  • Flux lumineux : 1200 lumens
  • Température de couleur : Standard : 4000K (blanc neutre)
• Sur commande : 3000K (blanc chaud)
  • Lentilles : Standard : 26°
- Sur commande : 6° / 16° / 46° / asymétrique 38°x21°
  • Alimentation : Embase batterie : Alimentation : 90 – 240V AC Connecteur : Mini XLR3 Neutrik
  • Embase large : Transformateur externe 110 – 230V AC
24V DC sur Mini XLR3 Neutrik

Classe et norme :

  • Sur batterie : Classe I, IP20, IK08, CE, EN 60598
  • Sur transformateur : Classe II, IP20, IK08, CE, EN 60598

Informations complémentaires :

  • Poids : Sur embase batterie : 10,5 kg • Sur embase large : 5,5 kg
  • Garantie : 2 ans
  • Finition : Peinture époxy thermolaquée
• En stock : Noir RAL9005
• Sur commande : Gris RAL9006
  • Hauteur : Standard : 2,30m (tube intermédiaire 1,25m)
 – Sur commande : 2,05m (option tube intermédiaire 1,05m)

D’autres informations sur le site Innled