De Préférence au Panthéon

Vous y avez assisté devant votre écran, aucun suspense n’est donc nécessaire. Même après de longs mois d’inactivité forcée, les diverses équipes techniques appelées pour cet événement télévisé en direct, ont assuré.

L’accueil de la Police a été courtois dans un Paris confiné et endormi en ce matin du 11 novembre 2020 à notre arrivé près du Panthéon qu’on devine dans la brume.

Nous avons pu passer la journée entière sur site et suivre de près le travail de De Préférence, le spécialiste des gros coups bien stressants, en compagnie d’Alain Français, toujours sur le pont malgré la cession de sa société.

Plus précisément De Pref a conçu et dirigé l’ensemble du son avec captation et mixage face, retours et médias (TV, radio et ministères) mais a aussi géré et fourni l’interphonie de l’ensemble du dispositif, y compris TV.
Impact s’est chargé de la diffusion extérieure, de la distribution électrique ainsi que de l’éclairage. RFtransmission a géré pour le compte de De Pref les liaisons HF et Lumex a fourni l’énergie. Pas moins de14 techniciens sur site plus une seconde équipe qui est venue prêter main forte au démontage, ont oeuvré sur la partie son.

Dos au Panthéon, une partie de l’équipe Panthé-son avec, de gauche à droite Bernard Scyeur de RF, Gabriel Fitzner de RF, Loïc Lecoeuvre, Antoine Sourisseau, Timothée Soubien, Jean-Marie Legoff, Sébastien Pavageau, Alain Français pour De Pref et Ludo Labbé d’Impact.

Fil rouge de cette Panthéonisation, la diminution des jauges et la simplification de certaines parties de la cérémonie. Comme nous le dit avec humour Alain, on est passé de la présence d’un nombreux public sous des tentes à un petit public, puis aucun public, juste 30 invités qui ont fini par intégrer le Panthéon.

Une des antennes fibrées déployées par RFtransmission pour répondre au cahier des charges de De Pref.

La diffusion en K2 initialement prévue s’est transformée en une paire de 112P à l’extérieur, et à l’intérieur, on ne retrouve qu’une paire de Syva et quelques colonnes MA 12 Yamaha, sans oublier une X8 pour les retours d’Emmanuel Macron.
La captation même si amputée de plusieurs liaisons rendues inutiles par la réduction du nombre des musiciens et choristes ou le passage en statique et donc filaire de leur performance, présente quelques belles trouvailles comme d’avoir recours à des réseaux d’antennes sur fibre pour couvrir l’ensemble du dispositif.

Laissons la parole à Alain pour les décrire brièvement

Alain Français : Des musiciens seront positionnés à l’angle de la rue Soufflot et Saint Jacques. La captation est effectuée à l’aide de statiques sur perche haute et une stage box fibrée est en place.

Une image de la cérémonie avec le cercueil de Maurice Genevoix dos à l’orchestre, remontant la rue Soufflot le long d’une passerelle en bois tapissée d’une fine moquette réduisant la sonorité des pas.

Les porteurs du cercueil de Maurice Genevoix disposeront de récepteurs et de ear monitors afin de garder le tempo et entendre les tops.
Deux d’entre eux auront en plus dans leurs bottes un micro sur un pack émetteur afin de nous donner à la console un repiquage des pas qu’on utilisera ou pas dans le mix final.
Au moment même où Alain nous raconte cette trouvaille, on lui annonce que de la moquette a été posée sur tout le trajet du cercueil…

Au cœur du Panthéon

Elle a pris un sacré coup de jeune la maquette du Panthéon puisqu’on devine à gauche, enfermée dans une cage de coton griffé, la régie son où a pris place la PM5 Rivage.

Pour continuer cette description, nous prenons en sa compagnie la direction de la régie son cachée dans la Salle de la maquette de Rondelet où aboutissent toutes les fibres en provenance des différents stage boxes.
Deux chefs d’orchestre s’y trouvent, l’un de chair et l’autre de son : Olivier Gascoin et Yamaha Rivage PM5.

SLU : Elle est déjà rentrée chez vous cette console ?

Olivier Gascoin : Nooon, on l’a eue en prêt par Yamaha France pour cette opération. Cela dit, du Yam on en a beaucoup chez De Pref ce qui a facilité la prise en main de ce nouveau modèle. La possibilité via des cartes enfichées dans le moteur, de constituer précisément la configuration nécessaire, la rend très pratique et puissante.

La distribution audio de la cérémonie du Panthéon, un synoptique dû au talent de Loïc Lecoeuvre qui en est le Chef de projet.

SLU : Combien de stages avez-vous répartis sur le site de cette opération ?

Olivier Gascoin : Il y en a 4. Un Rpio 622 connecté en TWINLANe est localisé là où l’on effectue la prise de son orchestre avec le plus de micros. Deux RIO3224 sont dans le Panthéon même, à cour et jardin, et un dernier RIO1608 a été installé dans la tente régie extérieure qui abrite la HF.

Olivier Gascoin qui a tenu la console et derrière lui Loïc Lecoeuvre sur la PM5.

A part le Rpio qui arrive à la console en Twin, le reste des fibres véhicule du Dante. Nous avons pour ça nos switchs maison qui rentrent en RJ et repartent en fibre avec plusieurs VLAN.
On maîtrise cela depuis longtemps. Sur papier le réseau semble assez simple mais entre les stages et la régie, on a de grosses longueurs de fibres avec des brins atteignant les 400 mètres.


RCS avec une partie des micros en ligne. On reconnaît les Sennheiser derrière le module de préamplification et conversion MZD 8000 et les Neumann avec le module numérique KM D.

SLU : Je vois RCS, le soft Neumann ouvert, votre captation est numérique ?

Olivier Gascoin : Nous avons des micros Neumann et Sennheiser pour l’orchestre.
Ils ont nécessité de tirer une seconde fibre pour pouvoir les télécommander avec la DMI-8 via un tunnel en Ethersound où l’on ne passe que les ordres, mais aussi d’avoir une commande LA Network Manager via des bornes WiFi.
On affiche par le biais du RCS les 8 micros sur lesquels on a la main et surtout on les « voit » vivre, ce qui est rassurant.

SLU : Quel signal livrez-vous au car TV ?

Olivier Gascoin : Un mix complet, un mix minus Président et le Président seul sans passer par notre console, une sécu indispensable si on tombe ou si notre son ne convient pas.

Alain Français : C’est une demande de l’Elysée.

SLU : A quoi sert la platine CDJ dans votre régie ?

Olivier Gascoin : Elle nous sert à envoyer le prologue, un morceau qui lance la cérémonie. D’autre part, au cours du filage, on peut jouer directement des parties sans attendre le magnéto du car régie. On appelle des fichiers sur une clé USB. L’avantage de cette platine est sa précision de calage et sa fiabilité. On en a beaucoup chez De Pref.

La régie d’Olivier avec tout à gauche, son player de sons en forme de platine DJ ! On voit distinctement les fibres arriver dans le moteur RX, placé sous la surface.

SLU : Les retours partent d’ici.

Alain Français : Oui, et cela a aussi été modifié et très simplifié au fil de l’évolution du projet. Le Président dispose d’une X8. Le chœur a une petite diff en MA 12 pour qu’il puisse entendre le discours d’Emmanuel Macron. Les deux acteurs qui lisent leur texte auraient dû avoir des ears mais n’en auront pas. Le chef d’orchestre n’en aura pas non plus. En revanche, deux des porteurs du cercueil sont équipés afin de garder un tempo régulier.

SLU : Avec l’ambiance naturelle du Panthéon, ajoutez-vous des effets ?

Olivier Gascoin : Oui. J’ai une TC 6000 avec un moteur pour l’orchestre qui est en extérieur et un autre pour les chœurs mais pour le reste, les divers micros présents captent suffisamment d’ambiance pour ne pas avoir besoin d’en rajouter.

Alain Français : On a tout de même placé une paire de canons courts MKH 60 Sennheiser autour des Chœurs de l’Armée Française pour faire de l’air mais qu’on ouvrira très peu.
Le Panthéon est sonore et on a baissé les Syva et MA 12 pour éviter le l’exciter. On travaille le plus possible en acoustique pour livrer à la télé le meilleur son possible.

Discrète et pratique pour un renfort vocal, la MA 12 de Yamaha employée ici pour donner au chœur un retour sur le discours du Président.

La bonne surprise de L-Acoustics très prisée pour son look et sa puissance, Syva et Syva Low.


SLU : Vous enregistrez pour vous la cérémonie ?

Olivier Gascoin : Bien sûr. On enregistre tout ce qui rentre et tous ce qui sort de la console. En cas de pépin on peut remonter plus facilement à la cause. On a patché à peu près 70 lignes sur la PM5 dont 40% ne serviront pas ce soir. Comme il faut pouvoir réagir vite, on a tout laissé en place, au cas où.
J’ai par exemple un multi à 4 paires pour les deux micros du Président et les 4 voies sont configurées. On a aussi deux HF main prêts. Toujours en termes de sécurité, nos fibres sont des Quad, donc on a des brins disponibles. Et si on perd une fibre entière, on a tiré du spare qu’il suffit de brancher.

Une vue des slots du moteur de la console.

SLU : Comment est configuré le moteur DSP de la console et quel est le modèle ?

Olivier Gascoin : C’est le nouveau RX qui offre 120 entrées, 48 mix, 24 matrices et deux mix généraux stéréo.
On a inséré deux cartes Dante HY144-D, une principale qui récupère tous les flux et la seconde qui ne s’occupe que du Virtual Check et enfin la carte TWINLANe HY256-TL.
En termes de sorties on est à 36 mix plus 13 matrices dont une pour l’Elysée. Afin de répondre à ta question, on aurait été limite avec une CL5 et c’est pour ça que nous avons demandé à Yamaha de nous prêter la PM5 Rivage.

SLU : Comment gères-tu les niveaux de sortie de l’ensemble du dispositif ?

Olivier Gascoin : Les sorties stéréo de la console ne servent pas. Toutes les entrées partent dans des bus, les chœurs, les pas des porteurs, le Président, les acteurs, les machines etc. Et le tout est routé dans des matrices. On a typiquement une matrice pour le car TV et une pour la diffusion, ce qui me permet d’envoyer des niveaux différents en gardant un mix global identique.
La chorale par exemple est envoyée à faible niveau dans le Panthéon puisqu’elle se trouve physiquement à côté du public, là où elle dispose d’un niveau nominal à l’antenne. (Il regarde sa console, elle est à -12dB par rapport aux autres sources)

SLU : Quel est ton recul avant accrochage ?

Olivier Gascoin : J’ai de la marge. J’ai beau avoir une des Syva à côté des choristes qui portent tous un tour de cou omni HF, comme on joue doucement, ça passe. Il ne faut pas oublier que, même si ce soir on travaille essentiellement pour la TV, on fait de la sono donc je vérifie toujours où est mon point limite.

SLU : Qui choisit les micros du Président ?

Olivier Gascoin : La présidence (sourire). En général ils demandent deux Shure SM57. Dernièrement ils sont passés à des Audio-Technica car ce sont ceux qui résistent le mieux aux perturbations HF des mobiles qui cherchent le réseau. On leur a proposé une paire de Schoeps, et après avoir convenu que le rendu sonore est supérieur et avoir testé avec succès la pollution à l’aide d’un téléphone, ils ont donné leur accord.

Le podium du Président avec ses Schoeps, son X8 et sa paire de drapeaux soigneusement éclairés.

SLU : Comment gères-tu les deux micros du PR ?

Olivier Gascoin : Typiquement on en prend toujours un seul à la fois, l’autre est ouvert mais très atténué. C’est pareil voire encore plus sensible avec deux micros cravate. Mais maintenant il y a Dan (rires) ! On laisse faire le plug Dan Dugan dans la console. Je suis moins fan quand il y a beaucoup de personnes, mais pour faire le suivi de deux capteurs c’est très bien, d’autant qu’on insère le plug en post.

Si j’ai un problème sur un micro, une ronfle par exemple, dès que je le ferme à la console, le Dugan ne voit plus rien et donne tout le gain au second. C’est un processeur analogique sans reconnaissance de la nature du signal. C’est rapide et bien géré, mais ça ne travaille que sur du niveau SPL. C’est primordial d’avoir toujours la main dessus.

Une des 108P L-Acoustics, bien adaptée aussi à ce type d’écoute broadcast et capable de lâcher les chevaux si besoin est.

SLU : Tes écoutes 108P on les voit moins en TV.

Olivier Gascoin : C’est normal, on doit avoir une cohérence avec les enceintes que nous employons pour sonoriser, en majorité du L-Acoustics, même si c’est vrai que sur cette opération, on travaille essentiellement pour alimenter l’antenne. On s’est posé la question avant de partir et j’aurais pu prendre des marques plus broadcast, mais si nécessaire, ils ont toute latitude pour corriger dans le car régie.

SLU : Avais-tu déjà manipulé la gamme Rivage ?

Olivier Gascoin : Nous avons eu une PM10 quelques fois en prêt depuis qu’elle existe, mais son prix la rend inabordable pour nous. La PM7 avec son moteur intégré nous intéresse moins, en revanche la 3 ou la 5 correspondent bien à nos besoins. La PM5 est un très bon compromis taille/poids/puissance/prix et avec ses trois écrans, elle est très fonctionnelle. Je pense que quand la vie sera redevenue normale, on franchira le pas. Là ce n’est pas tout à fait le moment encore de bouger une oreille (rires).

SLU : En plus vous connaissez Yamaha par cœur ou presque…

Olivier Gascoin : Ahh on n’en manque pas (rires). Le temps d’adaptation est très court pour passer des CL à ce modèle, la différence de prix est acceptable et surtout la CL est aujourd’hui un produit vieillissant. Cette nouvelle gamme arrive à point nommé.

SLU : Les changements sont habituels on imagine dans ce genre d’événements, au-delà du respect des normes sanitaires.

Alain Français : Oui, il arrive que ça bouge. C’est pour ça que l’on fait un briefing tous ensemble quelques heures avant le direct pour bien mémoriser le schéma général, mais on attend toujours la dernière conduite que la script nous apporte (et qui arrivera moins d’une heure avant le début du direct).

Le briefing tout de suite après déjeuner, avant que chacun ne rejoigne son poste.

Certains changements apportent même, comme ici, une amélioration du rendu artistique d’une pièce importante qui va être la musique à l’arrivée du cercueil de Maurice Genevoix. L’arrangement a été modifié avec un seul tambour et la priorité donnée aux cuivres avec une belle rondeur en bas due aux trombones qu’on entend rarement jouer ainsi, soutenus par les soubassophones.

SLU : Qui est le producteur de cet événement ?

Alain Français : C’est Shortcut Evénement avec qui j’ai déjà eu la chance de travailler lors de nombreuses autres cérémonies au Panthéon et aussi lors d’autres institutionnels.

La moitié des Boléro Riedel en pleine séance de muscu de leurs batteries.

SLU : Comment est articulée votre offre d’intercom ?

Alain Français : Nous avons beaucoup investi depuis 2 ans. On a un très gros parc de Bolero de Riedel, 80 unités en DECT.
Pour cette opération, nous avons déployé 30 packs pour les équipes terrain, lumière et son et 30 pour celles télé qui nous ont demandé de prendre en charge leur intercom.

Une des antennes intérieures de l’interphonie Riedel. Chacune d’entre elles accepte 10 packs. Bien entendu d’autres sont placées à l’extérieur pour couvrir tout le dispositif.

L’avantage de ce système est sa simplicité et sa qualité audio. Ça marche avec 4 fils en AES67 et ça s’interconnecte facilement.
Nous avons je crois une douzaine de partylines, mais TV et terrain sont séparés.
Comme toujours la seule qui parle aux deux est la script.
C’est une très grosse configuration. Nous avons des techniciens à 100% dédiés à l’intercom.

Direction la régie exter et la surprise !

Nous quittons les murs du Panthéon en direction de la régie extérieure sous dais qui abrite les émetteurs récepteurs HF des liaisons micro et ears avec les infrastructures de déport antenne et leur stage box, mais aussi les antennes pour l’interphonie.
C’est là que le piège se referme sur Alain et que résonne sur toute la place un Joyeux Anniversaire, interprété par les Chœurs de De Pref, renforcés par tous les présents dont SLU. C’est qu’il est connu le vieux sage !

Alain qui ne peut qu’applaudir les choeurs qui complètent devant lui celles sonorisées…

Le nez Alain, le nez !


Comme on l’a beaucoup entendu, voici un point de click and collect audio moderne, faisant donc la part belle au réseau et à Yamaha. Nous sommes ici dans la régie extérieure.

Une fois retrouvés nos esprits, nous pénétrons dans la régie extérieure.

Alain Français : Nous collectons ici toutes les sorties AES des récepteurs dans le Rsio64-D. Les entrées et sorties analogiques se font via le Rio1608-D, par exemple l’audio du mapping. Nous avons aussi la régie intercom pour couvrir l’extérieur du Panthéon.

La partie HF nous est racontée par Bernard Scyeur qui est venu de Belgique pour assurer cette prestation.

Bernard Scyeur : Pour garantir une couverture sans la moindre zone d’ombre entre la rue Soufflot et l’arrière du Panthéon pour la captation comme pour les retours, nous avons déporté des antennes avec de la fibre et des répétiteurs. Cela nous permet aussi de maîtriser la puissance d’émission.


Bernard Scyeur, aussi connu en Belgique qu’en France, et capable de vous faire oublier l’utilité d’un fil !

Le principe est de transformer en lumière (CWDM, en multiplexant les longueurs d’onde) le signal RF généré par exemple dans un émetteur ears, de le véhiculer dans de la fibre, de le retransformer en signal RF en le démultiplexant et enfin de l’amplifier à nouveau. On en profite aussi pour transporter le réseau dans nos fibres pour disposer d’un contrôle à distance.

SLU : Il me semble qu’on a aussi pas mal modifié votre projet initial…

Bernard Scyeur : Oh oui, au départ on devait porter beaucoup plus loin. On avait donc prévu de beaucoup filtrer en réception et on a déployé beaucoup de fibre et d’antennes.

Ci-après, le schéma du déploiement HF mis en œuvre par RFtransmission et faisant la part belle à Shure et Wisycom.

Vickie Mayne, responsable plateau extérieur et grande absente de la photo de groupe. Erreur réparée.

Alain Français : RFtransmission, avec Gabriel Fitzner et Bernard Scyeur, dispose d’un savoir-faire et d’un parc que nous n’avons pas. C’est pour cela que l’on préfère s’entourer de vrais spécialistes en faisant appel à eux.

A peine le déjeuner chaud avalé, Alain convoque un staff avec l’ensemble de l’équipe son afin de parcourir à nouveau tous ensemble le déroulé de la cérémonie.
On en profite pour aller claquer quelques images avant d’être sorti du Panthéon par la grâce d’un berger belge Malinois qui n’est pas arrivé avec Bernard mais bien avec son binôme humain du déminage.

Le dernier ferme la porte

Nous avons réécouté et revu cette cérémonie (entre autres dans la vidéo ci-après) et avons pu apprécier, disséquer même, le travail effectué par Olivier Gascoin et toute l’équipe son.



Est-ce le car TV ou la capture du fichier final, le mix est en mono ce qui n’est pas l’idéal pour l’œuvre vocale de Pascal Dusapin qui a accompagné l’entrée du cercueil au Panthéon et va désormais y résonner à l’unisson des œuvres d’Anselm Kiefer, ou pour le Chœur de l’Armée française qui a interprété la Marseillaise en canon. 

Il n’empêche que retrouver tous ces techniciennes et techniciens a été un vrai bain de jouvence… « Tiens, qu’est-ce que tu fais là, bin, je travaille, comme toi ! »

Alors qu’on nous annonce une vaccination de masse d’ici la fin du printemps 2021, ce parfum d’électronique chaude sortant de la régie a sonné comme un retour à bonne grâce, à bon son, à jolis reportages et à belles personnes qui nous manquent tellement.

Et le petit au bout à Impact, pour les lumières en général et les stèles lumineuses sur batterie et commandées en WiFi en particulier. C’est simple mais extrêmement joli, efficace et novateur.

L’équipe :

Olivier Gascoin : Ingé son De Pref
Loïc Lecoeuvre : Chef de projet De Pref
Sébastien Pavageau : Responsable intercom De Pref
Thimothé Soubien : Responsable intercom De Pref
Pierre le Sourd : Assistant régie De Pref
Lambert Oueille : Responsable plateau int De Pref
Vickie Mayne : Responsable plateau ext De Pref
Yaniz Mango : Assistant plateau De Pref
Jean-Marie Legoff : Assistant plateau De Pref
Antoine Sourisseau : Intercom De Pref
Corentin Vigot : Responsable fibre De Pref
Ludovic Labé : Diffusion pour Impact
Gabriel Fitzner : Responsable HF pour RF
Bernard Scyeur : Responsable HF pour RF


D’autres informations sur :

– Le site De Preference
– Le site Impact Even
– Le site RF Transmission
– Le site Lumex
– Le site Shortcut

 

Crédits -

Texte : Ludovic Monchat - Photos : LM & France Télévision

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