Le festival d’Aix bascule en Eos ETC

Le nombre de nouveaux utilisateurs de consoles Eos ETC ne cesse de croître, plus de cent pupitres ont été installés ces derniers mois en France. Parmi eux, Jean-Pascal Gauchais, régisseur général du service lumière du festival, a passé l’intégralité de son parc de pupitres en Eos, soit 9 interfaces réparties sur les trois lieux principaux de la ville.

Jean-Pascal Gauchais, responsable lumière du festival, devant la console Gio@5 au Théâtre de l’Archevêché.

Le festival d’Aix, reçoit à chaque édition plus de 80 000 passionnés d’Art Lyrique, produit en moyenne 5 opéras par an, de nombreux concerts aussi et d’autres manifestations. C’est la qualité de fabrication et l’efficacité de l’interface Eos à gérer tous les types de projecteurs, traditionnels et automatiques, notamment les couleurs qui ont séduit Jean-Pascal Gauchais, régisseur général du service lumière.

« J’avais déjà envisagé la gamme Eos par le passé mais le budget nécessaire dépassait nos possibilités. Depuis la gamme ETC a évolué et il est devenu possible de passer toutes les régies en Eos. Deux marques répondant à une philosophie moderne ont particulièrement retenu mon attention, dont ETC. Je pense notamment à la gestion des projecteurs asservis qui investissent de plus en plus nos productions. Sur la saison 2019, nous avons déployé 150 projecteurs asservis et 600 sources traditionnelles, HMI, LED, Halogènes, etc. »

Un Source Four Revolution à Jardin du Théâtre de l’Archevêché, encore opérationnel

Le festival dispose d’un parc lumière stocké dans ses ateliers à Venelles en périphérie d’Aix-en-Provence. Sur cette édition 2019, 70 projecteurs automatiques proviennent du parc du festival (stocké dans ses ateliers à Venelles à proximité d’Aix-en-Provence) et 80 du parc de Texen, partenaire prestataire privilégié du festival.

Parmi les automatiques, on retrouve 10 Source Four Revolution ETC, la première lyre motorisée du fabricant américain lancée il y a 15 ans et toujours fonctionnelle. ETC revient d’ailleurs sur ce créneau des projecteurs motorisés avec le Relevé Spot équipé d’un module LED à 4 couleurs.

Pour revenir au choix de console, Jean-Pascal Gauchais déclare : « la philosophie des consoles en mode tracking est aussi un élément qui a fait pencher la balance vers l’Eos, tout comme la capacité d’écoute et d’adaptation projet de l’équipe d’ETC France qui a une réelle envie de dialoguer avec ses utilisateurs. La philosophie de travail du logiciel Eos très axée sur les pratiques Théâtre et Opéra a été décisive et ce sont des pupitres présents dans plusieurs grandes maisons d’opéra avec lesquelles nous travaillons en coproductions et en tournées. »

Dans la régie du Théâtre de l’Archevêché, le RPU ion Xe dans la baie de serveurs et de brassage

Le Théâtre de l’Archevêché a reçu trois interfaces Eos :
Une Eos Ti 24K pour la programmation en salle pendant les répétitions et en régie pour l’exploitation, une Gio@5 pour le travail en plateau et 1 rack serveur général lumière RPU ion Xe avec interface de programmation déportée Programming Wing Eos.

Les différentes consoles forment un réseau ETCNet3. C’est le RPU Ion Xe qui est au cœur du système et qui communique ensuite en sACN avec les gradateurs et les nodes.

La Programming Wing Eos, interface de programmation optionnelle reliée au RPU Ion Xe en régie du Théâtre de l’Archevêché

« C’est hyper stable comme système. Par défaut l’Eos Ti n’est qu’une télécommande du RPU mais nous avons fait des essais de déconnexions à chaud sur le réseau, la reprise de contrôle est transparente et instantanée, les éléments restés connectés reprennent le contrôle sans pertes. »

Un set similaire a été intégré au Grand Théâtre de Provence. Là aussi, Un Eos Ti 24K est en salle et une Gio@5 en plateau mais cette fois-ci c’est un Ion Xe20 que l’on retrouve en régie et qui fait office de serveur. Le fonctionnement est identique avec les deux consoles capables de prendre le relais en cas de problème.

Pendant la phase de création, une interface Eos sur PC, raccordée sur le même réseau, vient compléter le set, car pour l’un des spectacles faisant appel à des écrans led et vidéoprojecteurs, l’équipe de la régie vidéo a choisi d’utiliser sa propre interface Eos depuis un ordinateur portable pour gérer sa conduite, alors que l’Eos Ti avait le contrôle de la colorimétrie des écrans. L’ensemble des opérateurs étant connecté au même fichier de conduite. « C’est là que l’on apprécie l’ETCnomad, qui nous a permis d’avoir une régie supplémentaire pour quelques centaines d’euros. »

L’Eos Ti 24k dans les gradins du Grand Théâtre de Provence pendant la phase de création.

Dans chacun de ces lieux, joue deux opéras en alternance ainsi que des concerts de musique classique. « On conçoit les décors avec une logique de tournée car il faut penser au montage/démontage mais aussi au stockage pendant toute la durée du festival. Les pupitres lumière peuvent aussi éventuellement partir en tournée si nécessaire avec nos équipes. »

Troisième lieu du festival, le Théâtre du Jeu de Paume a reçu lui aussi sa configuration Eos avec une Ion Xe 20 en salle pour l’encodage et un Ion Xe en régie comme serveur.
« J’ai voulu passer en EOS simultanément dans tous les lieux du festival pour créer une synergie. Nous avons opéré la bascule l’année dernière avec le support d’ETC et de Texen, notamment Philippe Roy (Field Projet Coordinator chez ETC France). Tout basculer au même moment a aussi permis aux équipes d’échanger ce qui s’est avéré très utile durant ces phases de prise en main. Le partage de connaissances dans ce contexte est vital. »

La régie Ion Xe 20 en régie du Théâtre du Jeu de Paume

En plus des consoles Eos et de la dizaine de lyres Revolution les différents lieux du festival utilisent aussi plusieurs dizaines de découpes Source Four, de PAR Source Four, de PAR ColorSource et une vingtaine SolaWash 2000 High End Systems loués par Texen.

D’autres informations sur le site ETC France

 

Crédits -

Texte : ETC – Photos Jonathan Grimaux

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