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Rencontres Techniques avec RCF et TT+ Audio à Marseille le 26 février 2025

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RCF et TT+ Audio vous invitent à une journée de formation sur les outils de conception et gestion de systèmes de diffusion RCF et TT+ Audio le 26 février 2025 de 9h à 17h. Ces rencontres techniques se tiendront à l’Hôtel Campanile 59 av. Anne Marie, 13015 Marseille.

De gauche à droite Thibaud Mézard, Yannick Dahms et Alain Rhode.

Cet événement est dédié aux professionnels du son et plus spécialement aux ingénieurs du son, régisseurs, techniciens audio expérimentés et aux consultants. Il s’agit d’une occasion unique pour échanger avec des experts et découvrir les nouvelles technologies embarquées dans les produits RCF et TT+ Audio.

Seront présents Thibaud Mézard directeur France,Yannick Dahms, support RCF et TT+Audio en France et enfin Alain Rhode, responsable commercial des ventes pour le Sud-Est.


La journée s’articulera comme suit :

– En matinée vous participerez à une formation pratique sur la prédiction acoustique avec EASE Focus où vous apprendrez à modéliser des espaces, simuler la propagation sonore et configurer les systèmes d’enceintes pour obtenir une couverture sonore optimale.

– L’après-midi vous découvrirez en détail RDNet, la plateforme de gestion et de contrôle en réseau de RCF et TT+ Audio. Vous explorerez ses fonctionnalités avancées pour optimiser vos systèmes de sonorisation, gérer les paramètres à distance et superviser l’ensemble de votre système.


L’événement est uniquement sur inscription. Cliquez ici pour le faire

Chauvet Professional et ChamSys en tournée jusqu’en avril

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Chauvet Professional et ChamSys démarrent leur Roadshow à travers la France. A partir du 4 mars, jusqu’en avril, leurs équipes iront à la rencontre des professionnels de l’éclairage pour présenter les dernières avancées technologiques des deux marques en matière d’éclairage et de contrôle, et les accompagner dans la conception de leurs futurs projets.

Le programme de cette tournée, intègre les démonstrations d’une sélection de produits visant à répondre aux besoins des professionnels du spectacle vivant, de l’événementiel et des installations fixes.

Des solutions de contrôle évolutives et intelligentes avec ChamSys

MagicQ Compact Wing – Une extension portable qui permet d’augmenter le nombre de playbacks physiques des pupitres, offrant aux concepteurs lumière plus de liberté de programmation.

GeNetix TouchScene – Une interface murale tactile personnalisable pour l’activation des scènes à distance, pensée pour le contrôle des éclairages en installations fixes.


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Performance, fiabilité et puissance avec CHAUVET Professional

STRIKE V – Un strobe-wash hybride puissant, équipé de LED RGB matriçables, conçu pour les productions nécessitant puissance et dynamisme.

Maverick Storm 1 Flex – Un projecteur hybride de nouvelle génération à source LED combinant contrôle précis du faisceau, mélange de couleurs CMY+CTO et classé IP65 pour une utilisation en intérieur comme en extérieur.

Un événement clé pour les professionnels de l’éclairage

Ce Roadshow offre aux participants l’opportunité de découvrir ces nouvelles solutions en conditions réelles d’utilisation et d’échanger avec les équipes CHAUVET Professional et ChamSys. L’événement s’adresse aussi bien aux techniciens lumière, directeurs techniques, intégrateurs, prestataires et concepteurs lumière, souhaitant explorer de nouvelles approches et optimiser leurs futurs projets.


L’accès est gratuit, sur inscription préalable. Découvrez les lieux et dates de la tournée ici

Zeo joue sa partition sur un show de classe internationale

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La Nouvelle Orléans a été le théâtre ce samedi 9 février du show de mi-temps le plus attendu au monde. Devant des millions de téléspectateurs, le nouveau luminaire Zeo du fabricant ETC a joué brillamment sa partition.

Pour dynamiser ce spectacle de classe internationale, l’équipe lumière était composée notamment de Al Gurdon (concepteur lumière), Ben Green de la société 22 Degrees (régisseur lumière), Alen Sisul (technicien lumière), Mark Humphrey de TruCreative Design et Éric Marchwinski d’Earlybird Visual (programmeurs des asservis et concepteurs lumière). Et c’est PRG qui a fourni l’équipement lumière.

« Nous avions une idée très précise de l’esthétique que nous voulions pour le spectacle de la mi-temps cette année, totalement alignée avec les souhaits de l’équipe de l’artiste, explique Gurdon. Il s’agissait de jouer sur les contrastes et de prioriser l’effet théâtral plutôt que la “belle lumière“, avec des angles d’éclairages différents de ceux habituellement utilisés pour les spectacles télévisuels. Il fallait des blocs de faisceaux parfaitement synchronisés avec les rythmes puissants, sans scintillements superflus. »

De gauche à droite : Wyatt Mailloux (ETC Product Support Specialist), Nick Couaette (Pre-Vis Tech), Mark Humphrey, Harry Forster (Directeur Lumière), Al Gurdon, Bobby Hale (ETC Regional Sales Manager), Ben Green, and Eric Marchwinski.

Pour concrétiser cette vision, 88 projecteurs asservis Zeo de la gamme High End Systems ont été installés sur la rampe du premier balcon, en arrière-scène par rapport au point de vue de la caméra principale.
Le Zeo se distingue par son design unique avec sa face carrée mise en valeur par un monolithe LED central composé de quatre moteurs RGBW et quatre réflecteurs.
Pour les moments de forte intensité, il est capable de délivrer plus de 30 000 lumens dans un format assez compact et léger de seulement 20 kg.

Humphrey commente : « Le Zeo offre une bonne gamme de couleurs, un zoom efficace et une grande polyvalence. On peut l’utiliser comme un simple wash ou comme un projecteur à effets grâce à ses multiples pixels. »

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« Étant donné que la lumière a été créée pour accentuer la gestuelle très saccadée et prononcée des danseurs, la rangée de Zeo a apporté de la souplesse pour pouvoir créer des effets ciblés et des washs très étendus, avec pas mal de fumée dans l’air, explique green.

Le Pan Tilt était aussi très appréciable : il nous a permis de nous adapter à la caméra, chose irréalisable avec un projecteur stroboscopique fixe. Le Zeo joue à la fois son rôle pour occuper l’espace à la caméra, en mettant en valeur sa lentille et pour créer des effets volumétriques, ce qui était très important pour nous ici. »

Tant le design que la puissance du Zeo se sont révélés particulièrement avantageux pour cet événement télévisé, d’autant plus qu’il s’agit d’un produit assez compact en vue du flux qu’il dégage.

Marchwinski ajoute : « Grâce au Zeo, nous avons une couverture lumineuse dense, avec une grande ouverture et une identité visuelle marquée à l’écran. Le design unique de la face du projecteur se prêterait parfaitement en arrière-plan pour des shows télévisés de plus petite envergure. Sur ce show, les Zeo ont pu démontrer toute leur intensité, leur portée impressionnante et leur puissance. »

Pour conclure à propos de ce prestigieux spectacle, Gurdon dit : « Les Zeo ont été de précieux alliés pour la création d’un spectacle dynamique et intense. Ce sont des projecteurs puissants, offrant de belles couleurs, qui ont parfaitement assuré l’effet théâtral voulu à la caméra. En raison de l’ampleur du show, nous les avons utilisés de manière relativement simple, mais je peux facilement imaginer leur grande polyvalence dans d’autres contextes. Je les demanderai à nouveau sans hésiter. »

D’autres informations sur le site ETC

Justice à l’Accor Arena, le concert sans micro

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Photo Julien Bajsel

Depuis quelques mois, Justice exporte l’électro français sur de nombreux continents. En concert et en festival, le duo emblématique produit un spectacle impressionnant de créativité et de maîtrise technique. Le style musical s’impose dans un exercice plutôt original, car sur scène, il n’y a aucun micro. Juste les deux artistes aux commandes de leurs séquences. Une démarche créative particulière dont la restitution sur la tournée a été confiée à Intelligence Audio, qui a su déployer l’environnement technique indispensable pour produire des concerts uniques et vivants.

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Mais séquences ne rime pas avec simplicité, bien au contraire. Elles ont nécessité un énorme travail de préparation sous la gouverne de Romain Berguin et de Nicolas Fradet au sein de leur structure Playback Solutions. Quand le concert commence, la puissance musicale interpelle. Nos oreilles flirtent avec les extrêmes. Les infras font presque peur. L’espace sonore semble pousser les murs de l’Accor Arena et le spectre s’étend outrageusement. Sébastien Roblin est aux commandes pour un concert unique, impressionnant et vivant, même sans micro.

De gauche à droite : Kevin Barthalot (Intelligence Audio – Monteur PA), Patrick Passerel (Intelligence Audio – Chef Monteurs, design et calage PA) Christophe Rousseau (Intelligence Audio – Monteur PA); Stéphane Lebrun (Intelligence Audio – Monteur PA), Etienne Tisserand (Intelligence Audio – Monteur PA), Eddy Le Beguet (Intelligence Audio – Monteur PA), Thomas Elegeert (B-Live – Préparation Matériel), Rémi Boumrar (Intelligence Audio – Monteur PA), Frederic Ciezki (B-Live – Support Prestataire) et au centre Sébastien Roblin (Intelligence Audio – Ingénieur FOH).

SLU : Quelle est la mission d’Intelligence audio ?

Sébastien Roblin : J’ai fondé Intelligence audio avec Patrick Passerel et Philippe Gloaguen en 2007. Notre principe est d’accompagner les artistes en concevant un son live sur mesure, non pas avec le matériel disponible mais avec le matériel nécessaire dans un souci constant d’optimisation. Cet accompagnement peut concerner tous les postes, comme ici pour Justice, l’optimisation des sources de l’album studio pour le live.

Patrick s’occupe de toute l’ingénierie du système de diffusion et nous le retrouvons ici aujourd’hui au calage. Philippe et William Duvet se chargent de la partie régie et mixage, et l’optimisation de la matière audio. C’est avec eux que j’échange sur l’artistique pour déterminer la direction du projet et avec quel matériel nous allons le gérer. De mon côté, je gère globalement le projet et j’ai la charge du mixage façade. J’échange avec les artistes pour comprendre leurs besoins et ensuite avec tous mes associés pour finaliser le cadre de ce projet.

Justice, deux artistes, Gaspard Augé et Xavier de Rosnay, aux commandes de leurs séquences.

SLU : Et ceci en s’intégrant dans une scénographie ?

Sébastien Roblin : L’intégration sur mesure est une de nos marques de fabrique. Par exemple, sur la tournée de PNL en 2022, nous devions concevoir un système de diffusion contraint par la présence d’un ascenseur au milieu de la salle. Nous devons souvent faire preuve d’inventivité pour trouver des solutions afin de produire un son ultra qualitatif.

SLU : Sur cette tournée, tu es l’interlocuteur principal pour la gestion du son ?

Sébastien Roblin : Oui, c’est ça. Dès le début de notre collaboration avec Justice, j’ai cherché à comprendre quelle est leur musique et ce qu’ils veulent faire ressentir à leur public, en mettant en œuvre tout un ensemble de processus pour que le son soit très bon, pour le public mais aussi dans les oreilles des artistes. Ensuite, une fois les directions établies, une deuxième phase de réflexion consiste à déterminer quels outils ou solutions techniques utiliser.

Le mix façade est intégralement géré dans la S6L.

SLU : Toutes les consoles sur le show sont des AVID S6L ?

Sébastien Roblin : Nous avons l’habitude de travailler avec des consoles AVID. Elles ont la particularité d’être très neutres et de simplement faire ce qu’on leur demande, sans rajouter de coloration. Et c’est à mon avis indispensable sur de la musique électronique où je n’ai pas toutes les contraintes d’une source acoustique.

Ces sources électroniques proviennent soit d’un synthétiseur joué en live ou de séquences audio accompagnées de leur traitement. À la différence d’une source acoustique dont la qualité est dépendante des instruments, des musiciens et du lieu, je dois maintenir la qualité de restitution de la musique dans la diffusion et dans les oreilles du public.

SLU : Qui gère la production et la diffusion des sources et des séquences audio ?

Sébastien Roblin : Produire les séquences et les procédures pour les gérer est totalement une démarche musicale. Ce n’est pas nous qui gérons ceci mais Playback Solutions qui travaille directement avec l’artiste pour produire la matière sonore. Elles sont gérées ici par Nicolas Fradet, opérateur playback sur le show.

Backstage, la S6L pour les retours et le rack de séquences sur mesure de Playback Solutions.

SLU : On pourrait penser que cela simplifie le travail technique, mais pas tant que ça ?

Sébastien Roblin : Les sources acoustiques demandent des réglages plutôt souples d’un jour à l’autre. Pour la musique électronique, la source étant tout le temps la même, l’artiste l’ayant mûrement réfléchi pendant de nombreuses années avant de faire son album, sa restitution en live doit être parfaite. Les fans de ce type de musique sont très pointus.
Ils connaissent parfaitement les productions de l’artiste et ont envie de retrouver en live une grande partie de ce qu’ils entendent sur les enregistrements. Pour cette raison, cette tournée de Justice est très intéressante. C’est là tout le génie de Gaspard et Xavier qui vont ajouter des éléments et mixer les morceaux les uns avec les autres de manière extrêmement fine et intelligente, pour continuellement surprendre leur public. Et chaque concert est différent.

Les postes de commandes des artistes, claviers et contrôleurs, retour en ears et wedges.

SLU : Comment les artistes interviennent-ils en live sur ces sources ?

Sébastien Roblin : Ils jouent en live à partir de claviers qui commandent des instruments virtuels dans les séquenceurs Ableton. Ils disposent également de nombreux contrôleurs pour agir sur les séquences en commandant des filtres ou des effets en temps réel.
Ils ont développé avec Playback Solutions des systèmes de commande offrant un champ de possibilités quasiment infini. Ils veulent s’amuser. Pendant le spectacle, ils accèdent à un énorme potentiel de jeu qu’ils peuvent exploiter à volonté suivant ce qu’ils ont envie de faire ce soir-là. Et pour moi à la console de face, c’est aussi extrêmement excitant, car chaque concert est unique.

SLU : Ce type de concert pourrait être ennuyeux à mixer ?

Sébastien Roblin : On pourrait faire le raccourci de penser que, comme tout sort d’un ordinateur, tout le show va se dérouler de manière automatique. Ce serait une grande erreur. Comme Vincent Lerisson (Lewis) qui est à la régie lumière et qui travaille sans time-code, je mixe en temps réel. C’est une manière de garder une fraîcheur de mix et de s’assurer qu’on va vivre un moment unique à chaque date. Bien évidemment, j’ai une conduite pour me permettre d’amener différentes manipulations ou effets, mais je n’utilise aucun snapshot. Le mix est ainsi guidé par ma propre sensibilité et le ressenti de la salle et de son public le jour J.

Les écrans de contrôles de la diffusion L-Acoustics, le LA Network Manager, bref, le poste de Patrick Passerel !

SLU : La diffusion elle aussi doit être particulièrement adaptée à ce type de musique ?

Sébastien Roblin : Avec Patrick, nous avons réfléchi longuement à un système qui correspond à mes attentes car la musique électronique a la particularité de remplir tout le spectre. L’idée est donc de pouvoir exploiter pleinement toute la bande passante sans jamais atteindre les limites de l’amplification.
J’ai besoin d’un maximum de réserve de dynamique pour éviter toute compression et permettre un son très aéré. Quand des DJs jouent des mp3 surcompressés très fort, c’est hyper fatiguant et pas du tout agréable.

Implantation de face du système de diffusion avec ses deux rangs de délais.

Gaspard et Xavier avaient justement en tête de faire la différence avec une musique qui soit effectivement énergique, qui gratte un peu à des moments parce qu’ils ont ce côté rock’n’roll, mais en en même temps qui reste agréable à écouter. Cette musique, c’est ma passion et un peu ma carte de visite. J’adore l’écouter extrêmement fort à condition qu’elle reste agréable ;-).
J’ai eu la chance de pouvoir utiliser beaucoup de systèmes de diffusion différents sur les festivals de la tournée, et déterminer ainsi celui qui répond le mieux à ces exigences de dynamique et de bande passante. Notre choix s’est porté sur un système K1 L-Acoustics qui en plus dispose d’un très bon rapport charge / puissance.

Une face particulièrement imposante dont on aperçoit au sol derrière les crashs le sub du haut de 8 stacks de KS28 en montage cardioïde.

Le système de diffusion se compose d’une face de deux arrays de 4 K1SUB, 12 K1 et 4 K2 en bas de ligne. Deux outfills composés chacun de 14 K2 les accompagnent. Le grave et l’infra sont ici à l’honneur avec deux lignes de12 K1SUB placés derrière K1, et à côté, deux lignes de 9 KS28 en montage cardioïde. Enfin 24 KS28 au sol devant la scène en 8 stacks de 3 en montage cardioïde, jouent avec l’effet de sol.
Le front fill est géré par huit X12 sur pied et le downfill par deux clusters de 6 KARA II, plus deux autres clusters identiques sur scène en débouchage latéral. Deux rangs de rappel gauche / droite avec chacun un array de 6 K2 redonnent air et précision au lointain.

196 enceintes L-Acoustics sur 70 contrôleurs amplifiés LA12X. On frise le mégawatt.
Soundvision l’avait prédit…

SLU : L’importance des subwoofers est déterminante sur cette musique ?

Sébastien Roblin : Les séquences comportent beaucoup de son dans des fréquences en dessous de 60 Hz que les artistes traitent en temps réel avec des filtres. La diffusion doit supporter leur dynamique et pour l’aider, j’utilise des routings particuliers. Ces infras sont traités un peu comme les effets spéciaux d’un mix cinéma.

Voici pour les infras, et le front en X12. A la crash, c’est chaud…

SLU : Combien de sources mixes-tu ?

Sébastien Roblin : Je mixe une quarantaine de lignes entre les sources provenant de la scène et ma production additionnelle. La S6L n’est pas surchargée d’autant que j’ai deux cartes HDX. En 2024, nous pouvons jouer dans des salles qui sont extrêmement traitées et donc avec un son très mat.

Le système à cour au grand complet. L’ouverture et la hauteur de la face ont nécessité l’ajout d’une douche en Kara II qu’on voit bien à gauche de la photo.

Une production comme celle-ci avec des sources proches du disque et jouées à fort niveau, restera très mate dans ce type de salle, sans compter l’absorption du public. Pour du live, j’ai besoin de beaucoup d’ampleur et pour l’obtenir j’ajoute des effets.
La console est parfaite car au lieu de colorer le son avec les traitements internes, je peux créer comme je le veux une couleur live pour Justice en utilisant des plug-ins. Ma préférence va vers les plugs Sonnox dont j’utilise beaucoup les EQ et la réverbération Oxford Studio qui conviennent parfaitement.

SLU : Vous n’aviez pas envisagé de faire du spatialisé ?

Sébastien Roblin : C’est quelque chose que j’ai tout de suite évoqué au début de notre travail avec les artistes. Je suis fan de cette technologie de diffusion et nous avons de plus en plus de salles qui commencent à s’équiper. Malheureusement la tournée alterne avec des festivals où la technique de spatialisation ne serait pas présente.

La musique électro me fait vibrer depuis 30 ans et je l’imagine en immersif 360 depuis 20 ans. Aujourd’hui les technologies nous permettent de vivre ce rêve. J’espère le faire bientôt avec eux, d’autant plus que nous avons notre studio immersif 18.2.5. J’invite d’ailleurs tous les artistes à venir le découvrir à Bayonne.

Deux lignes de rappel sur la profondeur de l’Accor Arena avec à chaque point six K2.

SLU : A défaut de pouvoir faire du mix objet, comment abordes-tu le mixage de ces sources stéréo ?

Sébastien Roblin : Quand j’ai écouté le dernier album de Justice, et bien sûr je connaissais toute leur discographie, j’avais remarqué qu’ils ouvraient et faisaient vivre les sons à leur manière dans la stéréo. Ça m’a mis la puce à l’oreille. Je me suis dit que je pourrais utiliser cette façon de créer pour faire vivre le live et que le public ne reste pas sur une image sonore tout le temps figée.
Pour cela, nous avons développé des outils de travail en Mid/Side. Je décompose le traitement sur la partie mono et la partie side. Je peux ainsi facilement traiter les sources et les centrer ou les écarter à volonté dans la diffusion. Cette méthode me permet de suivre en temps réel les intentions des artistes sur scène et d’augmenter l’expérience sonore.

Sébastien Roblin, dernière vérification avant le show.

SLU : Tout est fait à l’intérieur de la S6L ?

Sébastien Roblin : Oui. Je n’ai aucun élément externe. Parfois ils vont filtrer la partie rythmique, ou les basses, ou les deux en même temps et ceci demande une configuration de chaque titre qui doit pouvoir le permettre. Il n’était pas question de les brider. Il y a donc un peu de gymnastique à faire mais je m’en accommode facilement.

J’établis une conduite qui me permet de suivre les patchs des séquences de chaque titre. Autre point important, je n’utilise pas la compensation de latence automatique de la console. Essentiellement parce que je réalise beaucoup de configurations particulières dans le mix, je préfère mesurer les latences et les gérer par moi-même.

SLU : Un travail particulier à été fait pour garantir l’intégrité des signaux numériques ?

Sébastien Roblin : Nous avons recherché la meilleure manière d’amener les sources, qui ici proviennent d’un ordinateur, jusqu’à la console sans modification ni altération. Si ça peut sembler trivial, c’est assez compliqué en fait. Les signaux qui viennent de l’ordinateur sont en MADI, via le logiciel Ableton LIVE et des RME MADIface USB. Nous sommes en 96 kHz. Ils doivent alimenter en même temps la console de face, celle des retours et celle de l’enregistrement. Nous avons mis au point une technique particulière qui nous permet d’unifier l’ensemble des flux MADI.
Nous avons créé un écosystème qui fonctionne au même temps 0, sur la même horloge et qui garantit la synchronisation de signaux à l’échantillon près. Il y a deux ordinateurs, machine A et B, qui peuvent ainsi être commutés à n’importe quel instant sans qu’aucune coupure ni artefact sur les signaux ne soit généré. C’est une sécurité inaudible pour le public. Nous utilisons ici de la fibre, dû à la dimension de la salle. Mais je préfère les liaisons cuivre que je trouve pour finir plus fiables dans tout type de conditions.

SLU : Dans cette configuration il semble important de communiquer avec les artistes ?

Sébastien Roblin : Primordial.

Kaj Oppenheim : Je gère tous les circuits d’ordre. Je dois en toute circonstance être capable de leur expliquer ce qui se passe et ce que nous allons faire. C’est très, très important de les assister au mieux car ils ont énormément de manipulations à faire sur scène. À la différence d’un musicien qui est toujours maître de son instrument, quand un artiste doit exploiter des séquences sur scène, c’est beaucoup plus stressant, même si nous avons essayé de tout prévoir.

Les techniques M/S permettent de produire un mix en accord avec la largeur visuelle du show.

SLU : Les sources ont-elles été traitées pour le live ?

Sébastien Roblin : C’est une des missions d’Intelligence Audio. Depuis une dizaine d’années, nous avons développé un pôle d’’optimisation de la matière audio pour le live. Nous nous occupons de beaucoup d’artistes dans des styles musicaux très variés. Nous avons travaillé pour Jain, NTM, PNL, Gesaffelstein, JehnnyBeth, Irène Dresel, PLK, etc…
Nous optimisons la matière audio issue des enregistrements studio pour qu’elle soit restituée par des systèmes très puissants. Le problème est que nous ne pouvons pas avoir la salle pour cela. Nous avons donc développé nos processus d’optimisation sur des archives de quinze années d’expérience de tournées communes avec mes associés et sur de nombreux paramètres psychoacoustiques.

SLU : Cela consiste en quoi ?

Sébastien Roblin : Nous recherchons de la dynamique. Xavier et Gaspard de Justice sont aussi des ingés son. Ils ont tout de suite compris cette démarche qui représente 80% de mon travail de préproduction. J’optimise, une sorte de mastering, si besoin en temps réel, pour être en accord avec les réactions du public dans la salle et du jeu sur scène. Cette démarche m’a inspiré lorsque j’ai écouté Kraftwerk en festival il y a quinze ans. Toute la journée sur la grande scène les groupes se sont enchaînés avec un son moyen. Le soir, depuis l’arrière scène, j’entends les premières notes qui lancent le concert de Kraftwerk et de derrière la sono, je trouve ça déjà incroyable.
Je suis parti au milieu du public et j’ai vécu pendant 90 minutes un délice pour les oreilles. En live, on a une marche supérieure qui permet de faire ressentir plus d’émotions au public. Nous avons aussi des effets audio liés aux effets visuels. Pour cela, ma conduite suit beaucoup celle de la lumière. C’est une source importante d’inspiration. Si Lewis (Vincent Lérisson à la lumière), qui suit les concerts de Justice depuis le début, imagine un effet ou un mouvement de lumière sur une partie d’un morceau, je vais l’accompagner au son.

Il est temps maintenant d’aller en arrière scène pour découvrir de plus près le setup mie en place par Romain Berguin et Nicolas Fradet de Playback Solutions pour la gestion des séquences et leur commande. Tout tient dans une somptueuse station intégrée dans un rack mobile…

Nicolas Fradet de Playback Solutions, aux séquences.

SLU : Pour ce concert de Justice, quel était le cahier des charges pour les séquences ?

Nicolas Fradet : Nous devions mettre en place un système qui permet la commande et le contrôle des séquences, des instruments virtuels et des traitements en temps réel par les artistes.

SLU : L’intégralité des sons du spectacle sort de vos machines ?

Nicolas Fradet : Oui. Tout est hosté dans Ableton Live sur deux Mac Studio M2. Chacun dispose d’une interface audio MADIface USB de RME. Nous sortons de chaque machine 32 channels que nous envoyons en MADI vers la console façade, retour et enregistrement.

SLU : Les artistes sur scène disposent de synthés mais aussi de contrôleurs sur mesure ?

Nicolas Fradet : Il n’y a pas d’audio exploité sur scène. Le plateau est juste une télécommande des séquences. Ce sont les artistes qui les déclenchent pour chaque titre et les manipulent en temps réel, quand et comme ils veulent. Nous leur avons créé toutes les commandes qui leur permettent de faire ce qu’ils désirent. Les claviers des synthés commandent des instruments virtuels joués en direct dans Live et les contrôleurs déclenchent des séquences et contrôlent des effets qui leurs sont appliqués.

Un système de séquences intégralement commandé par les artistes sur scène.

L’ensemble de ces outils de commande est relié en réseau via deux switchs, entre la scène et notre rack avec redondance de fibre. Nous renvoyons simplement pour le contrôle visuel, via un petit rack de scène, la sortie audio de nos machines pour alimenter le vu-mètre des « DJM » des artistes.

Une « DJM » sur mesure pour chaque artiste. Toujours pas d’audio, mais bien des contrôleurs.

SLU : C’est le même setup utilisé en festivals?

Nicolas Fradet : Oui, identique. Il nous permet de couvrir toutes les dates. Comme le plateau est juste une télécommande, nous pouvons sans problème checker toute la partie audio en backstage avant la mise à disposition de la scène.

En festival, où la durée d’installation est très courte, c’est particulièrement utile. Nous sommes beaucoup plus sereins. Notre setup ne prend pas beaucoup de place, on s’installe en 45 mn, on travaille en local, et comme tout l’audio est un stream MADI, si ça fonctionne, on a tous les canaux.

Quelques synthés sur scène, mais utilisés en commande des instruments virtuels.

SLU : Il te faut néanmoins pouvoir comprendre ce que font les artistes ?

Nicolas Fradet : Nous avons créé une interface de monitoring des contrôleurs. Je peux ainsi voir en permanence sur cette fenêtre ce que font les artistes, quels contrôleurs ils actionnent, quel clavier ils jouent, etc…
Nous avons aussi développé un autre élément qui permet de propager tous les paramètres nécessaires au lancement du titre et l’avons intégré à leur système de commande.

SLU : On peut parler de sur mesure ?

Nicolas Fradet : Nous avons développé au fil de notre activité des templates et des setups de bases qui sont toujours identiques. Nous les personnalisons ensuite en fonction des besoins des artistes. Nous créons beaucoup de subtilités et nous développons des scripts sur mesure pour tout ce qui n’existe pas. En réalité, rien n’est impossible… Un artiste nous dit qu’il aimerait bien faire ceci, nous le faisons. Si l’outil pour y parvenir n’existe pas, nous le créons.

SLU : Comment avez-vous créé les séquences ?

Nicolas Fradet : Les musiques sont créées par les artistes, à la suite de ça les Stems sont exportés en prenant en compte les besoins et contraintes de contrôle pour le Live. Ces stems sont ensuite intégrés à la session Ableton du show avec tous les outils de contrôle et les instruments virtuels pour tout ce qu’ils souhaitent pouvoir jouer.

Juste derrière les deux artistes, sécurité et ressenti.

SLU : Et je suppose que nous avons beaucoup de sécurité ?

Nicolas Fradet : Sur une show comme ça, où toute la musique est jouée depuis les ordinateurs, la sécurité est extrêmement importante. Nous avons envisagé plusieurs niveaux de redondance. En premier lieu, la redondance des machines A et B. Elles commutent automatiquement à l’échantillon près dès qu’une défaillance est détectée sur le flux MADI. (NDLR – Nicolas commute à volonté entre les deux machines pendant la balance, c’est juste inaudible).

Nous avons un autre niveau de sécurité pour pallier un défaut de la console retour. Si elle tombe, les artistes perdent les ears mais retrouvent dans leur wedge un retour depuis la console de face et également si la console de face tombe, un deuxième mix est automatiquement repris d’une autre console pour la diffusion.

SLU : Qui dit ordi dit forcément latence ?

Nicolas Fradet : Nous choisissons toujours les ordinateurs dans leurs configurations les plus pertinentes pour le projet. Ici, nous maîtrisons tout l’ensemble avec une taille de buffer de 256 échantillons pour une latence de 3.35 ms. Difficile de réduire encore à cause des instruments VST. Mais grâce à la chaine numérique avec la partie audio nous réussissons à garder la latence globale suffisamment basse pour que cela soit le plus confortable pour les artistes sur scène.

La régie retours, S6L et émetteurs Wisycom.

SLU : En réalité pendant le show, tu n’interviens pas ?

Nicolas Fradet : Non, je n’ai pas à intervenir. Tout notre travail est de prévoir en amont tous les scénari et de développer les outils adaptés. Une fois le show lancé, je surveille simplement ce qui se passe sur scène à l’aide de la fenêtre de monitoring que nous avons créée. Je contrôle en temps réel ce que les artistes font. Donc si tout se passe bien, je n’ai pas à prendre la main sur le système. Je n’interviendrai que si un problème survient.

SLU : Des séquences aux retours il n’y a qu’un pas, re-bonjour Kaj

Kaj Oppenheim : Oui en effet, je suis juste à côté de Nicolas. Je reçois ses sources en MADI. Toutes les consoles ont deux cartes MADI sur chaque engine et nous utilisons la deuxième pour faire une sortie. Une Masterclock cale les horloges de tout le monde pour une parfaite stabilité. Chaque engine récupère une horloge, idem pour les deux Madiface USB. En direct out, j’envoie les sources à la console pour l’enregistrement.

SLU : En quoi consiste le mix de retours dans ce type de configuration ?

Kaj Oppenheim : C’est beaucoup plus stable que le mix façade. Je travaille avec un snapshot par titre. J’alimente les ears des artistes en Wisycom, c’est à l’heure actuelle à mon avis la meilleure solution pour privilégier la qualité audio. Je gère aussi l’ensemble de tous les réseaux de communication en façade et en retour. Sur scène les artistes disposent chacun d’un micro d’ordre qui s’ouvre automatiquement dès qu’ils s’en approchent (les seuls micros sur scène… mais que le public n’entend pas). J’envoie également le mix retour dans les wedges et le subwoofer juste derrière eux.

Les seuls micros sur scène sont les micros d’ordres à détection de présence.

SLU : C’est particulier, un concert sans micro sur scène ?

Kaj Oppenheim : Oui, il n’y en a pas. A part juste les micros d’ambiance pour les ears, une paire de Schoeps et une paire de Sennheiser MKH. Je fais au plus simple pour ne pas perturber l’image sonore de leurs retours.
Nous avions essayé des configurations plus complexes mais on est revenu à l’essentiel. Je ne leur envoie pas les ambiances en permanence, pour ne pas les polluer et les laisser se concentrer sur le travail de commande qu’ils doivent opérer.


La balance est terminée, tout est calé. La technique m’invite à sortir de la salle pour aller retrouver l’équipe broadcast / enregistrement qui a été hébergée dans une loge à part afin de s’affranchir de toute nuisance sonore. J’y retrouve William Duvet et Johann Simon, qui ont improvisé un mini studio.

SLU : Vous utilisez aussi une S6L ?

William Duvet : Oui, pour garder le même écosystème. Nous avons installé en plus 14 micros numériques Neumann fournis par YASTA pour les ambiances : des omnidirectionnels, des couples de cardioïdes de chaque côté de la régie, une rampe cardioïde en front de scène, des hypercardioïdes sur les latéraux pour les gradins et pour chercher du détail. Ils sont connectés au préampli DMI8 en AES42 qui permet de recevoir le signal audio et de contrôler le gain/pads et filtres accessibles. Nous avons complété par deux micros surround placés derrière la régie façade, un DPA 5100 et un Schoeps DORTF. Nous récupérons ensuite les 32 paires de séquences en MADI synchronisé.

SLU : Un direct live est prévu demain sur Amazon, vous le mixez sur la même console ?

William Duvet : Oui, même si ce n’est pas vraiment une console broadcast, au niveau des solos par exemple. Mais c’est cohérent au niveau de la tournée. Nous utilisons les correcteurs Oxford en EQ dynamique pour contrôler les fréquences gênantes avec en plus la possibilité de faire du M/S. Et aussi la réverbération.

La cellule broadcast / enregistrement, prête pour le direct live sur Amazon.

SLU : En revanche vous ajoutez des traitements externes ?

William Duvet : Ils sont là pour traiter le mix général. Le Master Bus Processor de Neve, je ne sais plus vraiment m’en passer. Son circuit propriétaire Super SILK permet, dans sa dernière amélioration, de créer de la distorsion harmonique indépendamment sur le haut et le bas du spectre.

Le rack analogique Neve et SSL, sur le master.

Ça colorie, c’est beau, c’est Neve. Avec des filtres qui permettent de travailler le Mid/Side, ça peut donner beaucoup d’air au master. Ensuite, j’utilise un véritable compresseur SSL, ça a du sens sur ce style de musique et le résultat est encore une fois flagrant. Je termine dans un convertisseur analogique numérique Rupert Neve utilisé pour fournir du 48k pour Amazon.

SLU : Et pour l’enregistrement ?

William Duvet : Nous enregistrons dans deux Pro Tools en miroir. Évidemment avec la S6L, c’est pratique. Elle propose un port dédié pour cela.

Les micros d’ambiance à la régie, omni, couple et les deux surround derrière les caméras.

SLU : En recalant les ambiances, on ne reproduit pas précisément l’acoustique de la salle ?

Johann Simon : C’est une question de dosage et de mixage. Dès qu’on ouvre une ambiance, cela crée une pièce qui ressemble à l’Arena. L’idée est de ne pas tout laisser ouvert en permanence et de gérer des ambiances ponctuelles. Mais pour ma part, les nombreux délais des micros d’ambiance vont perturber le mix. Nous sommes très sensibles à ça et si une piste n’est pas calée, ça fait un vrai son live mais pas très bon. Nous préférons les recaler.


De gauche à droite : Johann Simon et William Duvet

SLU : Comment procédez-vous pour la retransmission Amazon ?

Johann Simon : Le car régie nous envoie un time code et il délaye la vidéo pour se caler sur l’audio ; en tenant compte des nombreuses machines pour le transport du signal, console, ampli, diffusion… On mixe à 4 mains. Habitué au broadcast, je gère les ambiances et William la musique.

SLU : Et bien sûr vous enregistrez tout ?

Johann Simon : Nous enregistrons toutes les ambiances bien sûr. Les deux micro surround, les omnis suspendus ça donne déjà une très belle masse que l’on peut ensuite équilibrer avec les ambiances de proximité. Et comme le système de diffusion est plutôt bien proportionné et très ouvert, nous avons des ambiances très dynamiques, larges et précises.
Ce soir il y aura un peu de pression. Pour ma part, mixer au-dessus de 87 dB pendant plus d’une heure, le lendemain j’ai l’impression d’avoir une feuille de papier sur les oreilles.

Intelligence Audio et Playback Solutions portent bien leur nom. Quand l’intelligence et les solutions sont au rendez-vous pour construire sur mesure un écrin sonore aux artistes, cela donne avec Justice un show électro de référence.
Non, il n’y avait pas de micro mais oui, il y avait des séquences, pensées pour donner un show unique, vivant et musical, comme le font tous les musiciens. Les infras pouvaient faire peur, il en restait encore sous le fader. La largeur était immense, l’Accor Arena paraissait encore plus grande. Associé à une lumière au niveau de l’inventivité des créateurs sonores, ce show restera dans la mémoire du public.

Focus sur la régie et bravo !

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Genius d&bar, service de réparation express dédié d&b

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Si un prestataire de taille importante bénéficie de son large stock pour remplacer rapidement un de ses produits défectueux, ce n’est malheureusement pas le cas pour un prestataire de taille plus modeste. Si c’est votre cas et que vous affectionnez les produits d&b, le nouveau centre de réparation d&bar, proposé par Ca Clignote Rouge et certifié par d&b audiotechnik, a de grandes chances de vous intéresser, surtout si vous êtes très pressé.

François-Xavier Marchal

Ce service, imaginé par François-Xavier Marchal, est uniquement dédié aux produits, enceintes et amplificateurs, d&b, sous et hors garantie. Sa forte connaissance de la marque et de nombreuses années d’expérience en tant que concepteur et ingénieur système, l’ont amené à maîtriser aussi leur réparation.

“Si la plupart des prestataires importants peuvent gérer la réparation de leurs équipements d&b de manière autonome, ce n’est pas une généralité pour tout le monde.” explique François-Xavier Marchal. “En exerçant le service après-vente d&b dans plusieurs structures, j’ai eu l’idée de le proposer d’une manière plus générale en facilitant l’accès”.

Pour accéder au service de réparation, une simple prise de rendez-vous à partir d’une plate-forme en ligne vous propose immédiatement des créneaux disponibles. Après validation, le produit d&b défectueux pourra être directement présenté dans les locaux de Ca Clignote Rouge. Il sera immédiatement pris en charge pour un diagnostic. Sa réparation sera immédiatement exécutée si les pièces nécessaires sont disponibles.


“Grâce à notre forte expérience des produits d&b, nous avons déjà constitué un stock conséquent de pièces détachées pour répondre aux besoins les plus courants concernant les produits populaires comme les séries Q, V et Y, mais aussi d’autres références. Cela comprend bien sûr les transducteurs, mais aussi tous les éléments qui peuvent être défaillants dont les filtres et les composants d’amplification. Nous en profitons également pour traiter les points un peu plus cosmétiques, comme la visserie ou les mousses. Je suis en liaison constante avec d&b pour me permettre l’approvisionnement rapide de pièces manquantes dans mon stock.”

Le SMS ou Service Measuring System.

Pour permettre le contrôle des enceintes et produire un diagnostic fiable et rapide sur leur intégrité technique par rapport aux spécifications originales, d&b a développé un banc de test autonome dénommé SMS, Service Measuring System. Cet appareil intègre une carte son et un amplificateur. Il est piloté par un logiciel qui renseigne l’opérateur sur les procédures de test de chaque modèle.

Associé à un micro de mesure calibré, il permet d’effectuer le contrôle de l’impédance, de la magnitude et de la phase. En comparant avec les courbes de références du produit, le problème, s’il y a, sera identifié. Le SMS permet également de détecter des défauts de filtrage, un point très important concernant les enceintes d&b qui incorporent toutes des filtres internes. Au niveau des amplificateurs, la plupart des blocs de puissance sont disponibles tandis que l’analyse des fichiers de log permet de comprendre l’origine de la panne.

“L’important est d’apporter de la réactivité à mon réseau de clients.” conclut François-Xavier Marchal. “Un prestataire de petite taille qui soudain a un des éléments de son système d&b défaillant, peut se retrouver dans l’incapacité de travailler. C’est là où le d&bar intervient. Pendant le diagnostic, le client peut patienter dans un espace privilégié, et repartir quelques minutes plus tard avec son matériel en état de marche et conforme avec les spécifications originales. Heureusement la fiabilité des produits d&b est excellente et leur réparation n’occupe pas 100% de mon temps, ce qui me permet de mener à bien mes autres activités de supervision technique et de calage système. Vous l’avez compris, mon cheval de bataille c’est d&b.”

Pour prendre rendez-vous

Anthony Dague rejoint Robe Lighting France

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La filiale française du Groupe Robe Lighting a le plaisir d’annoncer l’arrivée d’Anthony Dague au sein de ses équipes en tant que chargé d’affaires en Île-de-France. Sous la responsabilité directe de Jean-Philippe Fouilleul, Directeur Grands Comptes, Anthony Dague aura pour responsabilité de développer la présence de la marque dans le milieu culturel Francilien.

Fort de ses expériences passées, de ses compétences techniques et de son solide réseau, Anthony Dague est le candidat idéal pour rejoindre l’équipe.

D’ores et déjà opérationnel sur son secteur, Anthony Dague nous a confié ses quelques mots : “Je suis heureux d’intégrer Robe et de contribuer à faire rayonner la marque dans des lieux si inspirants pour moi. Après une belle expérience chez Alterlite, je poursuis mon chemin chez Robe Lighting, avec la même passion et la même énergie pour accompagner les scènes qui font vibrer les spectacles.”

Anthony Dague est joignable au 06 09 23 47 91 et par email [email protected]

Chauvet Strike Bolt 1C, Strob et couleurs mais pas que!

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Un design qui reflète la puissance et la simplicité du Strike Bolt.

Et si Chauvet vous proposait un nouveau projecteur préféreriez-vous un Strob, un Blinder ou une petite barre de led matriçable ? Le choix est effectivement compliqué… Sinon je vous propose de découvrir le Strike Bolt 1C qui réunit dans une seule source toutes ces possibilités ! Nous l’avons testé dans le showroom de Chauvet.

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Aujourd’hui, au-delà du prix, il y a trois points essentiels dans le choix d’une source : sa taille, son rendement lumineux et sa polyvalence. Ce dernier point est devenu essentiel quand on parle d’un projecteur à effets. Plus l’utilisation est spécifique moins le projecteur va sortir sur les prestations.
Il faut donc multiplier les possibilités pour augmenter le nombre de locations et la durée de son attrait. La marque Chauvet a parfaitement compris cela et même plus. En effet le Strike Bolt 1C est une machine polyvalente dans ses fonctionnalités, dans son utilisation et aussi dans son intégration comme le montre cette vidéo.

Présentation vidéo

Alex Terrieur

Le design inspire robustesse et efficacité. Pas de « Chichi », beaucoup de lignes pour quelques arrondis soulignent la sobriété et la qualité. J’aime bien l’idée de n’avoir que ce rectangle de lumière sans autre élément quand on est face à la machine.

Un p’tit coup de pompe ?

Le début de la polyvalence est dans son aptitude à pouvoir être implanté dans toutes les positions et sur toutes les scènes grâce à sa certification IP65. Pour rappel, le 6 signifie que l’appareil est protégé contre l’intrusion et la pénétration de poussière. Le second chiffre, ici le 5, indique une protection contre les jets d’eau à la lance. Donc pas d’immersion, même de courte durée et il ne faut pas le nettoyer avec une lance haute pression.

Le corps du projecteur est en alliage de magnésium et l’étanchéité obtenue grâce à des joints et une augmentation de la pression dans le projecteur. Il y a bien entendu des valeurs à respecter et c’est pour cela qu’un appareil nommé IP Testeur qui reconnaît la source, applique une mise sous pression adaptée. IL contrôle également la bonne étanchéité après un remontage. C’est l’énorme avantage de ce système. Revers de la médaille, l’augmentation de l’IP entraîne toujours une légère surcharge pondérale. Le Strike Bolt affiche 8,7 kg.

Tout pour rester branché.

Ce qui est appréciable, c’est que tout a été fait pour avoir l’essentiel au meilleur tarif sans compromis sur la qualité. On constate que tout le superflu coûteux a été évité pour proposer des éléments incontournables optimisés. Ce parti pris se retrouve sur le panneau arrière du projecteur.
On y trouve les 2 connecteurs Seetronic Powerkon IP65 pour alimenter la source et renvoyer l’électricité vers d’autres éléments. Il y a bien entendu deux prise XLR5 IP 65 pour le signal DMX et aussi un port USB pour la mise à jour du logiciel. Le dernier connecteur permet de contrôler et ajuster la pression dans le projecteur via la valise IP Tester.
Il y a également 4 boutons répartis de part et d’autre de l’écran. Ce dernier est le seul point négatif à mon sens. Il est clair et lumineux mais tellement petit qu’il est plutôt difficile de lire les informations. Un écran un peu plus grand aurait simplifié les réglages.

Un Strike Bolt 1C vue de dessus. Ils s’accouplent facilement en toute sécurité grâce aux systèmes d’accroche placés de part et d’autre de l’inscription Strike. Vous pouvez ainsi construire un cluster de jusqu’à 15 Strike Bolt 1C supporté par l’accessoires optionnels Strike Array Flush Bracket !

En plus des deux supports qui servent aussi de « pieds », 2 trous pour Omega ¼ de tours à l’arrière vont permettre d’assembler les sources côte à côte pour créer une matrice par exemple et deux trous pour Omega ¼ de tours au dessus pour l’accroche sur un pont.
Mon premier coup de cœur, avant même d’avoir allumé le projecteur est sa compatibilité avec le système d’accroche des sources Strike Array. Le concept est d’une simplicité déconcertante. Tout s’emboîte et se solidarise avec beaucoup de facilité, pas de pièce externe à ajouter et cela reste discret quand ce n’est pas utilisé. Un vrai sans faute si l’on ajoute qu’il y a des accroches sur toutes les faces, on peut ainsi laisser libre cours à notre imagination.

La combinaison gagnante : Strike Bolt 1C et Strike Array.

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Alain Terrieur

Afin de garder une pression constante il faut prévenir toute fuite et un grand nombre de vis réparties autour du panneau assure une étanchéité optimale. Sur ce genre de source, hormis pour corriger une erreur de configuration ou changer un câble défectueux, il est préférable de prévoir du spare en cas de problème sur un événement.

Quelques vis plus tard.

Le corps de Strike Bolt s’ouvre en 2 parties indépendantes suivant ce que l’on doit faire. On commence par le dessus en retirant la vitre qui protège les matrices de leds. Cette dernière est d’ailleurs un élément important du projecteur.


les leds RGBA au centre, blanches autour.

Toutes les leds sont implantées sur la même carte électronique. Elles sont divisées en 3 lignes, au centre se trouvent les 66 leds RGBA SMD 5050, 0.9 – 1,5 W.
En se rapprochant on peut apercevoir les 4 teintes Rouge, Vert, Bleu et Ambre de chaque chip. Elles sont entourées par 392 leds blanches (2 x 196) de 1,5 W et 5660 K.


Service à la carte.

On démonte ensuite la seconde partie qui comporte la grille de ventilation arrière des deux parties latérales (la pression n’est constante que dans la partie centrale) et le bloc carré.

À l’intérieur, coté source leds, donc sur une plaque située derrière la carte électronique, se trouve une alimentation et dans le bloc une seconde carte ou viennent notamment se connecter les prises DMX.


Le retour d’Alex

Une flopée de vis plus tard, nous sommes fiers d’avoir tout remonté, enfin surtout Nicolas Pommier au SAV parce que nous, on l’a juste regardé et un peu encouragé. Nous avons pu constater que le projecteur fonctionne même sans le « regonfler », mais attention du coup il n’est pas IP65 et rien n’indique le défaut de pression (Attention, un projecteur s’il n’y a pas assez de pression n’est plus étanche). Avant de lancer la machine, on peut ajouter le filtre furtif (Stealth Filter) fourni qui permet d’atténuer la brillance de la plaque avant transparente. C’est un accessoire intéressant pour les plateaux TV ou pour une intégration plus discrète dans un décor ou en fond de scène.

Il est là (sans filtre furtif).
Il est plus là (avec le filtre furtif).

Comme mon contrôleur PC n’a pas de sortie DMX physique, j’ai dû recourir à une astuce de grand-mère et transformer un ancien 2Port Node Pro en interface Artnet / DMX. Pour contrôler les fonctions du Strike Bolt on dispose de 8 modes DMX allant de 10 à 40 paramètres. Ayant un univers complet à ma disposition et 1 seule source, j’ai bien sûr opté pour le plus de possibilités. Je vous conseille une petite lecture du manuel avant de commencer, il n’y a rien de compliqué mais cela permet de comprendre la philosophie du projecteur et connaître toutes les fonctions.
Avec ce mode, on dispose de très nombreuses possibilités comme, par exemple, 3 Dimmers, un général, un pour les leds blanches et un autre pour les leds RgBA. C’est vraiment très pratique pour gérer à tout moment le niveau de chacune des sources ou dimmer l’ensemble du projecteur. Ce n’est pas du luxe car les 588 watts de la matrice centrale ne sont pas là pour amuser la galerie !

Comme un gros bourrin, je suis passé sans transition de 0 à 100 et ça ne rigole pas du tout ! On a une lumière blanche intense et une belle ouverture. Avec ses 99 watts, la luminosité des leds de couleurs est bien sûr plus modeste, mais pas moins très intéressante. Les teintes sont belles et homogènes. On peut aussi bien travailler sur des tonalités saturées ou, au contraire, de légers pastels. Même si la couleur n’est pas la fonction principale de cette source, elle apporte un vrai plus.

Un petit échantillon.

Le Strike Bolt est un projecteur à effets et il prend tout son sens avec la superposition des deux matrices. On peut alterner les bumps de couleurs avec des pêches de blanc, On peut intégrer dans un aplat de couleur des vagues de blanc très légères ou au contraire gommer entièrement la couleur avec un grand flash aussi puissant que bref. C’est à ce moment que l’on commence à comprendre l’intérêt des 3 dimmers. Je dis commence car les leds blanches, dans ce mode, peuvent être divisées en 16 sections plus 2 autres pour la partie RGBA.

On dispose d’un générateur d’effets interne sur 2 couches (ligne haute et ligne basse). On peut sélectionner pour chaque niveau une des 89 séquences, faire varier le sens et la vitesse ainsi que la transition entre les pas. Le générateur d’effet interne est toujours un plus qui permet d’obtenir rapidement des effets mais ils sont limités à chaque source. Le mieux, à mon sens, est d’utiliser un générateur d’effets avec matrice. Le principal avantage est que l’on peut travailler pour une source, une partie des projecteurs ou pour l’intégralité du Kit et donner une tout autre dimension à la lumière.
C’est aussi en créant des effets avec plusieurs machines que l’on va ajouter un intérêt supplémentaire aux paramètres de couleurs. Unitairement, le fait d’avoir 2 sections limite les possibilités mais si l’on prend toutes les sources dans une matrice on se retrouve avec un damier géant et une multitude d’effets avec l’évolution ou le dégradé des couleurs. Ce que j’apprécie dans ce type de source c’est que l’on peut transformer la scène sans changer de kit ou ajouter d’autres projecteurs.

La dernière fonction ajoute une option supplémentaire qui correspond parfaitement à cette idée. Chauvet a utilisé une plaque LCD pour opacifier la vitre placée à l’avant de la source. Cette fonction Smart Frost, est incroyable. Non seulement on peut avoir un diffuseur mais en plus il est 100 % graduable ! Ce qui permet également de passer du clair au diffus en instantané ou avec une temporisation. C’est également une bonne fonction pour créer des ambiances de couleurs sur votre scène ou faire des fonds ou des arrière-plans colorés.

Smart Frost à 0, c’est net.
Smart Frost à 100 %, c’est flou.
Différents exemples de diffusions, couleurs et effets.

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Sur l’écran blanc de mes nuits noires

Même si le Strike Bolt est multicasquettes, il est considéré comme un projecteur à effet. Pour ce type de sources on recherche en priorité l’efficacité, sans pour autant négliger la qualité de la lumière. La preuve arrive dès le premier test. C’est comme toujours le derating, pour contrôler le comportement de la montée en température de la matrice de leds.

On allume l’intégralité des sources et dès les premières secondes on a une excellente surprise, la luminosité reste pratiquement identique, à 2 lux près, durant la première minute. Pour un projecteur qui n’est pas censé rester allumé plus d’une ou 2 secondes, c’est déjà très surprenant. Dans les 4 minutes suivantes on ne perd que 1,06 % et l’on ne dépassera jamais plus de 1,81 %. Autant dire qu’il n’y a pas de derating, car on a fait le test au maximum des possibilités, un cas qui n’est jamais censé se produire.

Impossible de mener à bien nos mesures de photométrie pour un strobe tant l’angle de diffusion est large. Nous avons pu mesurer l’éclairement à 5 mètres au point le plus lumineux. Il atteint jusqu’à 790 Lux ce qui concorde avec le manuel qui annonce 729 lux pour la partie Beam et 66 Lux pour les couleurs. Toutes leds allumées, on mesure un RA de 82 et une température de couleur de 6240 K.
En ce qui concerne les couleurs, c’est le vert qui domine largement avec 84 lux, suivi du rouge 46 lux et le bleu à 12 lux. L’ambre quant à lui est à 64 lux. La mesure d’éclairement des 4 couleurs à 100 % étant de 65 lux, je suppose qu’il y a une limitation soit pour contrôler la température ou pour avoir un blanc homogène plutôt qu’un mélange de couleurs inutilisable.

Présentation vidéo par David Howard, Lighting Designer

Un éclair de génie

Le Strike Bolt est un projecteur très intéressant. Totalement adapté aux demandes actuelles, il est à la fois puissant, multifonction, innovant et bien placé au niveau prix. Le strob, la couleur, le smart frost, les effets de matriçage, la modularité, tout cela contribue à rendre cette source unique. Le rendement lumineux est au rendez-vous, les couleurs sont belles et l’ajout du frost progressif un atout par apport à la concurrence.

Le plus est l’utilisation dans une matrice car seul ou combiné avec un blinder Strike Array c’est un vrai joker pour donner de la dynamique et de l’ampleur à une scène ou un plateau TV ! Toute l’équipe de Chauvet France vous attend pour vous faire découvrir le Strike Bolt 1C, mais attention, l’essayer c’est l’adopter ! (Je parle du projecteur (mais de l’équipe aussi…))


On aime :

  • La modularité,
  • La puissance,
  • La polyvalence.

On regrette :

  • La petite taille de l’écran LCD

Tableau général

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Sylvain Bresson rejoint Anolis Lighting France

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Sylvain Bresson

Dans le cadre du départ à la retraite d’Éric Tabuteau, actuellement chef de projet en prescription architecturale, la société Robe Lighting France accueille une nouvelle recrue, Sylvain Bresson, pour développer sa marque d’éclairage architectural, Anolis Lighting.

Sylvain Bresson : « L’opportunité s’offre à moi de retrouver mes premières amours avec Robe, tout en poursuivant ma passion pour l’architecture avec Anolis. Au plaisir de vous retrouver sur de beaux projets ! »

Bruno François, très enthousiaste à l’idée d’accueillir Sylvain dans l’équipe, précise : « Nous sommes ravis d’accueillir Sylvain dans l’équipe. Il va nous amener beaucoup, par les différents métiers qu’il a exercés. La transition avec Eric va être très fluide car il connaît déjà la majorité des clients et partenaires avec lesquels nous travaillons. »

D’autres informations sur le site Anolis

Panasonic illumine Notre-Dame pour la cérémonie de réouverture

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Panasonic a contribué au spectacle de célébration de réouverture de Notre-Dame de Paris le 7 décembre 2024, à l’aide de ses vidéoprojecteurs PT-RQ35 qui ont projeté des visuels remarquables.

Photo Geoffrey-Hubbel

La réouverture de la cathédrale, symbole du patrimoine gothique et spirituel, a marqué un moment fort pour la France et le monde. Pour cette occasion, le Monumental Tour, imaginé par le DJ et producteur Michael Canitrot, a proposé un spectacle où musique électronique et vidéo mapping se sont unis pour raconter l’histoire du lieu sur la façade de Notre-Dame.

Photo Geoffrey-Hubbel

« La façade de Notre-Dame est un support unique, qui mêle histoire et symboles. L’objectif était de créer un langage universel à travers les projections et la musique, afin que chacun puisse vivre ce moment », explique Michael Canitrot.
Le final, orchestré par AV Extended, a marqué les esprits avec une colombe lumineuse traversant les deux tours dans des teintes bleues et dorées, symbolisant l’espoir et le renouveau.
Pour couvrir l’intégralité de la façade avec des visuels d’une grande netteté, tout en respectant l’esthétique du site historique, 30 vidéoprojecteurs Panasonic PT-RQ35K 30 000 lumens, 4K, ont été déployés.

« Nous devions garantir une parfaite synchronisation entre l’image, le son et les jeux de lumière, le tout dans des délais serrés », détaille Jérémie Bellot, directeur d’AV Extended. L’équipe a modélisé la façade en 3D pour caler précisément les projections et utilisé les serveurs multimédias Modulo Kinetic pour coordonner l’ensemble.


Photo Alamaba Media

Alabama Media, partenaire technique, a mobilisé une équipe d’ingénieurs pour superviser l’installation et les tests, depuis la configuration des vidéoprojecteurs jusqu’à l’intégration des systèmes de contrôle.

Cet événement a reposé sur une étroite collaboration entre les équipes techniques et artistiques. Les projections lumineuses ont sublimé les détails architecturaux de la cathédrale, tandis que la musique électronique enveloppait les spectateurs dans une expérience immersive.


« Ce projet illustre comment la technologie peut dépasser sa fonction première pour devenir un outil d’expression culturelle », souligne Joël May d’Alabama Media. Avec des milliers de spectateurs sur place et des millions de téléspectateurs dans le monde, cet événement a démontré le rôle que peut jouer la technologie dans la mise en valeur du patrimoine, tout en offrant une vision résolument contemporaine.


Présentation vidéo

Conception du mapping vidéo : AV Extended
Concert de musique électronique : Monumental Tour de Michael Canitrot
Visuels : Jérémie Bellot, François Deretz, Josselin Fouché
Partenaires d’intégration : Alabama media – Novelty Group
Serveurs multimédias : Modulo Pi
Conception lumière : Mikael Trochu


Plus d’infos sur le site Panasonic

Shure SM4, toute la valeur d’une large membrane

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Avec le nouveau SM4, Shure propose un micro électrostatique équipé d’une large membrane dont les qualités intrinsèques permettent d’accéder rapidement à la réalisation d’enregistrements de qualité, que ce soit pour une utilisation personnelle ou professionnelle, avec un minimum d’effort.

De belles performances pour la production à la maison.

Le SM4 est un micro studio extrêmement polyvalent, qui conviendra autant à la voix qu’aux instruments. Sa conception et ses caractéristiques permettent une utilisation simple et efficace, garantissant un résultat optimal même pour des preneurs de son débutants.

Chacun de ses éléments a été conçu pour simplifier l’expérience d’enregistrement, avec une attention toute particulière portée aux détails souhaités et aux besoins exprimés face aux problèmes les plus fréquemment rencontrés lors des prises de son à domicile ou en studio.

Pour réduire le bruit des plosives, le SM4 est équipé de plusieurs couches de protection et d’une capsule à double diaphragme, limitant aussi les effets de proximité. Sa technologie de blindage “Interference Shielding” (brevet en instance) évite les bruits indésirables causés par les appareils sans fil fréquemment présents dans les environnements d’enregistrement à domicile, tels que les smartphones, les ordinateurs portables ou encore les routeurs Wi-Fi.

Idéal pour les voix en limitant les effets de proximité et en tolérant les écarts de position.

Le SM4 dispose d’une suspension antichoc pouvant recevoir un astucieux filtre anti-pop additionnel venant se placer par magnétisme devant sa grille afin d’atténuer les souffles d’air. La directivité cardioïde du micro assure une forte réjection des bruits indésirables hors axe et offre un sweet spot suffisamment large, permettant aux chanteurs de bouger devant le capteur sans compromettre l’équilibre spectral de leur enregistrement ni créer d’effets de proximité. Avec le SM4, les artistes et performeurs passent moins de temps au mixage et peuvent désormais se concentrer pleinement sur leur cœur de métier : la créativité.


Thomas Delory.

« Plosives, hautes fréquences agressives, basses indéfinies, interférences RF… Dompter les contraintes inévitables qui se posent lors d’une session d’enregistrement requiert du temps et de l’énergie. Le SM4 a été conçu pour optimiser le workflow des musiciens, des ingénieurs du son et des créateurs intransigeants, afin qu’ils puissent pratiquer leur art sereinement, sans avoir à résoudre les problèmes audio de leur installation et interrompre leur processus créatif », explique Thomas Delory, Market Development Manager, Shure France.

«Si vous êtes musicien, quelle que soit la source que vous enregistrez avec le SM4, vous obtiendrez des pistes de qualité professionnelle. Si vous êtes ingénieur et que vous recevez ces pistes, vous apprécierez la façon dont elles s’intégreront au mix et le temps gagné en ayant très peu de corrections à faire.»


SM4, une belle esthétique pour mettre en confiance l’artiste.

Équipé d’une capsule en laiton à double diaphragme de 1 pouce, le SM4 capte des basses fréquences avec netteté et contrôle, et s’exprime dans les aigus avec douceur et précision.

Directivité cardioïde assez large pour tolérer les mouvements sans détimbrer.

Son filtre anti-pop interne et la qualité de son électronique permettent des enregistrements propres, sans plosives ni buzz, facilitant ainsi le traitement des prises de son. La compression et l’égalisation pourront être appliquées sans faire ressortir d’éléments parasites indésirables. (ndlr : à condition de passer par un bon préampli micro).


Réponse en fréquences du SM4, une brillance utile et facile à atténuer si besoin.

Grâce à une sensibilité adaptée aux environnements de studio actuels, le SM4 fonctionne avec n’importe quelle type d’interface audio. Il offre une très grande polyvalence d’utilisation sur une large variété de sources sonores, des voix douces aux instruments puissants, y compris les batteries, les amplificateurs de guitare et les cuivres, en supportant des niveaux de pression sonore très élevées (jusqu’à 140dB SPL).

Doté d’une conception robuste en métal pour une bonne durabilité et d’un design aussi élégant que discret, le SM4 se fond dans le setup et l’environnement pour ne pas faire écran à l’artiste durant sa prestation.
Le micro de studio SM4 de Shure est livré avec une pince orientable et une housse de transport zippée au prix de vente conseillé de 229 euros. Un kit home studio comprenant sa suspension antichoc, son filtre anti-pop magnétique additionnel et sa mallette de transport, est également disponible au prix de vente conseillé de 289 euros.

Le kit Home Studio disposant de tout le nécessaire. Peut-être la filtre magnétique se retrouve un peu trop près de la capsule et en pareil cas, rien ne remplace le bon vieux bas de femme.

Pour plus de renseignements sur le site Shure

Yamaha offre des nouvelles fonctions à la série DM3 et des nouveaux racks d’E/S de la série R à l’ISE 2025

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Yamaha annonce de nouvelles fonctionnalités demandées par les utilisateurs pour ses consoles de mixage numérique de la série DM3, ainsi que pour les racks d’entrée/sortie Rio3224-D3 et Rio1608-D3 de troisième génération. La version 3.0 du firmware de la série DM3 sera disponible en février.

La version 3.0 est une mise à jour importante du micrologiciel de la série DM3 compacte, qui ajoute un mélangeur automatique à huit canaux très demandé. Idéal pour les discours à plusieurs participants et les événements radiodiffusés, le mélangeur automatique est très facile à configurer et optimise automatiquement la distribution du gain des micros, de manière fluide et naturelle. Réduisant de manière fiable les bruits de fond et l’accrochage, il permet aux opérateurs de ne pas avoir à manipuler plusieurs faders, ce qui réduit le stress et la marge d’erreur dans les applications basées sur la parole.

Le nouveau micrologiciel augmente également la flexibilité de la série DM3 en ajoutant une compatibilité totale avec les racks d’E/S de la série R de Yamaha. En plus d’offrir une plus grande souplesse d’utilisation en mode autonome dans les installations de petite et moyenne taille, les mélangeurs de la série DM3 peuvent être intégrés de façon transparente dans des configurations plus vastes avec les systèmes de mixage numérique des séries DM7 et RIVAGE PM.

Les racks d’E/S Rio3224-D3 et Rio1608-D3 basés sur le Dante.

Yamaha lance également les racks d’E/S Rio3224-D3 et Rio1608-D3 basés sur Dante. Construits autour du concept d’une section d’entrée qui capture le son de scène avec une précision absolue, permettant au mixeur d’ajuster les détails et les éléments créatifs du son, les dernières versions offrent des niveaux de bruit encore plus bas et une gamme dynamique plus large. Elles offrent également une fonctionnalité améliorée et une économie d’énergie, tout en conservant les performances élevées qui ont fait la réputation de la série R.

Une nouvelle prise casque peut être utilisée pour vérifier le son d’entrée et de sortie, ainsi que l’audio assigné aux deux derniers canaux de réception Dante, ce qui est utile lors de la construction de réseaux complexes. Un troisième port réseau supplémentaire sur le panneau arrière permet également de gérer le contrôle et le monitoring séparément de Dante.

Chaque port de sortie est désormais équipé de fonctions de retard, de phase et de réglage du niveau, ce qui est particulièrement utile pour les systèmes basés sur les consoles de la série RIVAGE PM. La consommation électrique est également réduite de 16 % par rapport aux unités précédentes, ce qui constitue une solution plus économique et plus respectueuse de l’environnement.

La version 3.0 du firmware de la série DM3 sera disponible en février en téléchargement gratuit, tandis que les Rio3224-D3 et Rio1608-D3 seront livrés au cours du deuxième trimestre 2025. Yamaha a également annoncé des mises à jour gratuites du firmware pour les systèmes de mixage numérique RIVAGE PM, DM7 et CL/QL, qui prennent en charge les nouveaux racks d’entrées/sorties.

Yamaha expose sur le stand 3D200 Hall 3 au salon ISE 2025, qui se tient à la Fira de Barcelone en Espagne du 4 au 7 février.

Pour recevoir un billet de participation gratuit, veuillez consulter le site europe.yamaha.com

L-Acoustics organise des sessions « Masters of Sound Experience » avec les ingés son les plus talentueux à l’ISE 2025

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L-Acoustics organise des sessions spéciales d’interviews et de discussions « Masters of Sound Experience » dans le Hall 8.0, salle de démonstration B4, les 4 et 5 février à 17h15 et le 6 février à 16h30 à la Fira Barcelona Gran Via, à Barcelone. Ces sessions permettront aux invités de se plonger dans le processus créatif des designers sonores les plus avant-gardistes d’aujourd’hui.

Cody Spencer, lauréat d’un Tony Award ( design sonore pour Here Lies Love, The Outsiders, Romeo + Juliet 2024), Xandy Whitesel (ingénieur du son pour Bon Iver, Nathaniel Rateliff, Gregory Alan Isakov) et Stephen Hughes (design sonore et ingénieur du son pour les BBC Proms).

Cody Spencer, designer sonore lauréat d’un Tony Award.
Xandy Whitesel, l’ingé son de Bon Iver.
Le Sound Designer Stephen Hughes.

Plus tôt dans la journée, les sessions « How to Create the Best Shared Sound Experience » proposeront des démonstrations immersives mettant en avant les solutions L-Acoustics pour les applications professionnelles et résidentielles. Cinq personnes par session seront invitées à apprendre comment accrocher un L2D en direct. Les démonstrations auront lieu à 9 h, 10 h 30, 12 h, 13 h 30 et 15 h les 4 et 6, tandis que les 5 et 7, elles auront lieu à 9 h 45, 11 h 15, 12 h 45, 14 h 25 et 15 h 45.

Jacob Barfoed Directeur mondial des ventes et des opérations de vente chez L-Acoustics.

L-Acoustics maintiendra une présence forte sur le salon, avec des stands dans le Hall Audio Professionnel (Hall 7, stand 7G150), et le Hall Résidentiel (Hall 2, stand #2F150), où elle présentera sa gamme complète de solutions audio professionnelles et architecturales.

« L-Acoustics continue de repousser les limites dans tous les secteurs audio », déclare Jacob Barfoed, directeur mondial des ventes et des opérations commerciales chez L-Acoustics. « À l’ISE 2025, nous invitons les visiteurs à découvrir comment nos technologies relient de manière transparente les mondes audio professionnel et architectural, offrant des expériences sonores exceptionnelles dans n’importe quel environnement, des salles de spectacle de classe mondiale aux installations haut de gamme. »

Dans le hall 7, L-Acoustics présentera sa très appréciée série L ainsi que des solutions architecturales pour le marché de l’installation. Les visiteurs pourront découvrir les dernières innovations de la société en matière de sonorisation, y compris les produits encastrés qui apportent des performances audio de niveau concert à des installations intégrées. L’exposition de produits audio professionnels mettra en évidence des solutions polyvalentes adaptées aux lieux de toutes tailles, des espaces intimes aux arènes de grande envergure.

Parmi les produits présentés figurent les solutions architecturales Soka, X4r, SB6r et SB10r, récemment lancées. Le Soka, d’une profondeur de 99 millimètres seulement, présente la technologie colinéaire de la société, tandis que le contrôleur amplifié LA7.16i offre une puissance et un contrôle sans précédent avec 16 canaux d’amplification dans un format rack 2U.

Les visiteurs du stand audio résidentiel dans le hall 2 pourront examiner de près les derniers produits de L-Acoustics, notamment Soka, X4r, SB6r et SB10r, présentés dans des formats encastrés pour démontrer comment ces enceintes de qualité concert peuvent être intégrées de manière invisible dans n’importe quel intérieur architectural privé, que ce soit sur terre ou en mer.

Pour demander une réunion avec l’équipe L-Acoustics

Pour s’inscrire à une session de démonstration

d&b audiotechnik en force au salon ISE 2025 avec son nouveau système cardio CCL

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Au salon ISE 2025, d&b propose les dernières technologies audio et solutions immersives, ainsi que le nouveau système CCL ou Compact Cardioid Line Array. Nous vous proposons quelques informations sur ce nouveau système passif, cardioïde et qui existe en deux variantes 80° et 120 °, conçu pour des petites et moyennes jauges avec son caisson de grave qui est aussi cardioïde, plus loin dans cet article.

La présence de d&b audiotechnik à l’ISE 2025 s’articulera autour de son stand principal 7E150, dans le hall 7. Conçu comme un pôle interactif favorisant la prise de contact, la découverte des produits et l’inspiration, il constituera un espace accueillant pour les intégrateurs, les concepteurs de systèmes et les professionnels de l’audio.
En plus du nouveau système CCL, qui sera présenté sur le stand, trois espaces d’expérimentation mettront en avant différents piliers de l’offre de d&b, permettant aux visiteurs d’explorer des sujets technologiques avancés tels que Milan, les solutions personnalisées ou la suite logicielle complète de d&b, y compris les dernières nouveautés d’ArrayCalc.

Temps fort en salle de démonstration : System Integrator Experience

Dans la salle de démonstration D2 dans le hall 8, d&b organisera chaque jour des sessions System Integrator Experience qui permettront de découvrir le workflow d&b. Dès les premières étapes d’un projet, de la conception et de la préparation du système dans ArrayCalc jusqu’à l’installation.

Ajoutant une dimension créative, le programme évolue vers un scénario utilisant d&b Soundscape, mettant en valeur En-Scene et En-Space pour démontrer le potentiel créatif et technique. Tout au long de l’événement, des experts d&b seront présents pour apporter leur connaissance.

Une exclusivité produit à l’Auditorio de Cornellà : lancement du système CCL

Le système cardioïde CCL.

L’un des points forts de la présence de d&b à l’ISE sera le lancement en exclusivité européenne du système CCL, la toute dernière technologie en matière de line array compact, à l’Auditorio de Cornellà, à quelque pas de l’ISE. Ce nouveau line array combine la directivité cardioïde signée d&b avec un format adapté aux salles et espaces de plus petite taille.

Chaque session à l’Auditori de Cornellà fera la part belle à la gastronomie locale, offrant ainsi un environnement confortable à l’écart de l’agitation du salon. Des navettes régulières permettront aux visiteurs d’assister facilement à cette démo. Cette première hors les murs est une occasion unique d’être parmi les premiers à découvrir les dernières innovations de d&b.

Amnon Harman, PDG de d&b group, conclue : « L’ensemble du secteur s’oriente vers la création d’expériences plus immersives et plus captivantes, des expériences qui résonnent profondément et laissent un souvenir durable.

Amnon Harman, le PDG de d&b Group

L’ISE s’est considérablement développé au fil des ans et est devenu l’événement incontournable pour explorer ces avancées dans les technologies AVLM. Pour d&b, l’ISE 2025 est l’occasion de présenter notre vitrine la plus complète à ce jour, avec pas moins de trois pôles d’attraction grâce auxquels les professionnels de l’audiovisuel et les utilisateurs finaux du monde entier peuvent étudier nos dernières solutions audio et découvrir comment nous pouvons les aider dans leurs projets.»

De plus amples informations et un formulaire d’inscription pour assister aux sessions dans la salle de démonstration et au lancement du CCL sont disponibles ici


La nouvelle Série CL

Conçue et fabriquée en Allemagne sans aucun compromis, la Série CL est la réponse du spécialiste allemand des systèmes cardioïdes, comme la série K et le quasi ensemble des subwoofers de la marque, aux besoins des petites et moyennes jauges, pour des projets de moindre envergure, pour le fill et l’immersif, sans oublier le corporate.

CCL8. Remarquez derrière la poignée la grille laissant s’exprimer un des transducteurs en charge de la réjection arrière.

A cet effet CL est une déclinaison plus abordable et légère de SLX, tout en gardant la capacité première qui est de concentrer l’énergie là où elle est nécessaire. Enfin, et c’est une bonne nouvelle, CL se positionne dans la gamme des prix de Y.

Prévu pour démocratiser le guidage du grave et même un peu plus grâce à un nouveau principe cardioïde breveté, le système CCL est petit (209 x 593 x 355 mm), léger avec 17,6 kg pour la tête et 44,5 kg pour le caisson de grave, et surtout il est économe en pattes d’ampli grâce à la capacité de d&b de filtrer mais aussi au travers de charges complexes, de gérer la réjection arrière en passif. Cette nouvelle série existe en version mobile et installation.

La face arrière de CCL8. Ici aussi on aperçoit deux ouvertures grillagées de part et d’autre de la came de prise des angles.

CCL8 et CCL 12 sont comme sur le reste de la gamme d&b, les deux modules line array et la seule différence entre les deux est la dispersion horizontale de 80° ou de 120°, ce dernier modèle perdant logiquement 1 dB de SPL Max à 136 dB. Chaque module dispose de deux haut-parleurs de 7” à aimant néodyme, deux de 5” toujours en néodyme en charge de la réjection arrière et d’un peu d’énergie vers l’avant et enfin de deux moteurs de 1,75”, chacun prenant 7° verticaux pour une ouverture totale de 14° au max par pas de 1°.

La disposition des transducteurs et le nouveau guide au plus près de l’axe central, garantissent le meilleur couplage entre les éléments, une dispersion horizontale cohérente et précise, et une réserve de niveau HF importante. La réponse en fréquence s’étend de 55 Hz à 18 kHz à -10 dB. Avec le CCL Flying Frame, jusqu’à 24 têtes peuvent être accrochées. L’enceinte est en polycarbonate-ABS moulé par injection, protégé des intempéries et des chocs par une finition spécifique. Façade et côtés disposent de robustes grilles métalliques et de tissus hydrofuges.

Le caisson de grave CCL-SUB. Plus qu’un subwoofer à proprement parler, son 15” complète la construction du grave des têtes. Ici aussi, on aperçoit à côté des poignées une des quatre sorties du 10”

L’impédance nominale de 8 ohms et la puissance admissible de 400 W RMS et 1 200 W crête, permettent de ponter deux enceintes par patte d’ampli quel qu’il soit, sans perte de SPL (D40, 80 et 90). En cas d’utilisation de l’Array Processing, une seule doit être connectée par sortie de puissance et ce, quel que soit l’ampli. A titre de rapide comparaison, XSL8 qui est une enceinte trois voies, nécessite en Array Processing deux pattes d’ampli, pèse le double mais offre 4 dB SPL en plus.
Le caisson de grave s’appelle le CCL-SUB. Malgré sa compacité et son poids de 44,5 kg, il délivre un SPL Max de 134 dB avec les 3 amplis D40, D80 et D90 et il possible d’en raccorder deux par voie. Ce caisson possède deux haut-parleurs à aimant néodyme à longue excursion.

Tout est apparent sur cette image du CCL-SUB, de l’insert fileté M20 sur le dessus, aux 4 roulettes, en passant par les mécaniques arrière très impressionnantes pour le poids, jusqu’aux sorties du 10” situées tout en bas.

Le premier de 15” dans une charge bass-reflex rayonne par l’avant. L’autre de 10” dans un caisson à résonateur à deux chambres, rayonne par les côtés et l’arrière au travers de grilles protégées par des tissus hydrofuges. Le modèle de dispersion cardioïde ne nécessite qu’un canal d’amplification et la réponse en fréquence s’étend de 40 à 150 Hz.

L’ébénisterie est fabriquée en contreplaqué marine protégé des chocs par un revêtement spécifique et des patins empêchent les rayures et facilitent l’empilement. Sur la face supérieure enfin, un insert M20 peut accueillir une barre de couplage pour le déploiement d’enceintes surélevées.


La série CL va être présentée de manière dynamique dans une salle de théâtre de 738 places, très saine, sans balcon et avec un grand plateau où il sera facile d’entendre la qualité de la réjection arrière. Nous reviendrons en détail sur cette écoute.

D’autres informations sur www.dbaudio.com

Les lancements du groupe Robe à l’ISE 2025 – hall 6

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Toutes ses entreprises du groupe Robe – Anolis, Avolites, LSC Control Systems et Artistic License – disposeront de leur propre section sur le stand P100, illustrant la synergie qui fait partie intégrante de la vision et des projets d’avenir de Robe.
Pour la première fois à l’ISE, le stand Robe comportera une scène et, entre les shows live, des présentations de produits chorégraphiées et minutées se dérouleront pendant les quatre jours de l’exposition.

Robe

Robe Soulignant l’importance croissante de ce salon pour les acteurs du spectacle et de l’événementiel, prestataires et installateurs, Robe lance deux nouveaux produits IP65 :

– iSTROBE™, est un stroboscope motorisé ultra-rapide offrant un zoom multiple et un contrôle de rotation continue, idéal pour des effets dynamiques. Il intègre des technologies brevetées garantissant performance et durabilité.
– iESPRITE® LTL WashBeam, inspiré par le Profile iFORTE® LTX WB, l’iESPRITE® LTL WB, est plus petit et plus léger. Il combine la durabilité iSERIES avec des performances de nouvelle génération et une énorme polyvalence.

Les deux tout nouveaux projecteurs, iSTROBE et iESPRITE LTL WashBeam à découvrir sur le stand Robe.

Plusieurs autres nouveaux produits Robe seront présentés, notamment ceux lancés au Plasa 2024

– L’iFORTE® Fresnel est un projecteur IP65 puissant, conçu pour une utilisation en extérieur avec un faisceau doux et précis.
– Le PAINTE® Fresnel est une version plus compacte, idéale pour le théâtre et la télévision.

– Le SVOPATT™ revisite un projecteur iconique équipé de neuf modules, chacun doté de 7 LED RGBW de 40 W et d’un stroboscope LED blanc de 200 W en son centre.

Avolites

Avolites Ltd présentera les deux versions du nouveau pupitre D7, les D7-330 et D7-215 et assurera des formations d’initiation personnalisées au logiciel Titan Avo pendant toute la durée du salon.

Avolites D7-215

Anolis

Anolis, la division éclairage LED architectural de Robe montrera un mât présentant 4 luminaires Calumma. Un cadre de fenêtre encastré dans un mur du stand mettra en valeur le luminaire Agame, spécialement conçu pour accentuer le périmètre des fenêtres et des arches.
Le stand mettra également en valeur certains des luminaires encastrés d’Anolis : l’Eminere Inground 2 et la série complète Lyrae. Anolis présentera aussi un « lustre » spécial à partir de quatre luminaires Ambiane

LSC Control Systems

LSC Control Systems présentera sa gamme complète de solutions de gestion de l’énergie dotées de protections et de capacités de surveillance avancées dont le système portable UNITOUR et le nouvel écran tactile UNIPLATE.

Artistique Licence

Le contrôleur à écran tactile artPlay qui peut évoluer en capacité grâce à artCore (à droite).

Artistic License se réjouit d’offrir un accès exclusif à plusieurs nouveaux produits dont le lancement est prévu pour le deuxième trimestre 2025 :

artPlay – Un contrôleur à écran tactile Art-Net de 10 pouces conçu pour l’édition et le rappel intuitifs de scènes, avec jusqu’à deux univers de contrôle (1 024 canaux), la capture de scènes Art-Net et l’édition à l’écran.

artCore – Une solution évolutive de contrôle dans un format compact qui étend les capacités de l’écran tactile artPlay pour les installations plus importantes, permettant le contrôle par application iOS/Android, l’enregistrement et la lecture de séquences, la programmation d’événements temporisés configurables par l’utilisateur, les déclencheurs externes, etc.

Série de passerelles DMX – La première d’une gamme de passerelles DMX pour l’installation.


Le groupe Robe exposera dans le hall 6 sur le stand P100 dans le hall 6.

L’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz démarre une large série d’investissements et de rénovation

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Construit au XVIIIe siècle, l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz est un des plus anciens théâtres de France. Il est d’ailleurs classé monument historique depuis 1930.

L’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz entame une réfection complète de sa cage de scène et de l’espace public. Leur transition Led est déjà amorcée avec l’acquisition effective de projecteurs Robe T1, T2, T11 et d’un pupitre ETC EOS Apex 10 auprès du distributeur MPM Equipement.

Nous y avons été accueillis par Jean-François Hirt, Chef électricien.

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Construit au XVIIIe siècle, l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz est un des plus anciens théâtres de France tout comme celui de Versailles et Bordeaux. L’équipe fixe compte une centaine de personnes représentatives d’un ensemble de corps de métiers nécessaire au bon fonctionnement d’un opéra à la française (cœur et corps de ballet à demeure). En plus d’accueillir des productions, l’institution produit de ses propres spectacles comme récemment Enigma, une œuvre contemporaine adaptée du récit d’Éric Emmanuel Schmitt.

Pour une création totale, il peut se passer deux ans entre l’implication du metteur en scène et la première.

Jean-François Hirt raconte : « Quand on accueille ou que l’on produit un opéra, il y a un temps de présence dans les lieux qui est incompressible. Il correspond aux répétitions des techniciens, des artistes et des musiciens. En début de production, chacun dispose de créneaux et au fur et à mesure, ils fusionnent pour travailler ensemble.

En moyenne, on arrive à remonter des productions accueillies en 15 jours voire quatre semaines pour de très grosses productions. Pour une création en revanche, il faut compter au minimum 3 semaines de présence au plateau en plus des 5 dernières répétitions que sont la générale, le pré générale, les 2 scènes orchestres et la costumière. Mais si on inclut l’adaptation, cette durée monte à 2 ans.
A l’horizon 2028 les kits seront quasiment full LED dans ces lieux d’histoire et de culture que sont nos Opéras français. Dans cet objectif, l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz avait en tête de renouveler un parc vieillissant de projecteurs majoritairement traditionnels à lampe. L’équipe s’est donc tournée vers des projecteurs Robe T1, T2 (sur lyre motorisée) et T11 (sur lyre statique).

Et pour faciliter le travail des différents corps de métiers et la circulation au sein du théâtre, l’Eurométropole de Metz direction a pris la décision de démarrer des travaux d’envergure que Jean-François nous décrit dans cette interview.



Jean-François « Jeff » Hirt entame sa 23e saison comme chef électro.

Jean-François Hirt, 58 ans, entame sa 23e saison comme chef électro l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz. Tout jeune, et après la Légion étrangère, il répond à une mystérieuse annonce d’offre d’emploi postée par la mairie dans le journal local et en rapport avec sa formation d’électricien pour revenir à la vie civile et se livre à un entretien de pré-embauche.
Ce n’est que quelques mois plus tard qu’il découvre que cette offre d’emploi émanait de l’Opéra de Metz à laquelle il répond positivement malgré sa surprise. Électricien, il intègre ce lieu mythique dans lequel il a évolué jusqu’à devenir chef électro.


Une nouvelle console ETC EOS Apex 10 s’installe en régie

Jean-François Hirt explique : « Notre matériel doit avoir le meilleur rapport qualité prix. Ce sont des investissements lourds censés perdurer une quinzaine d’années. On privilégie donc la durabilité et le haut de gamme. C’est pourquoi nous nous sommes tournés vers l’Apex 10. »

Une toute nouvelle console ETC APEX 10 permettra de faciliter les accueils grâce à la popularité de cette référence parmi les éclairagistes de théâtre et d’Opéra mais aussi pour contrôler facilement et finement les sources multispectrales des tout nouveaux projecteurs Robe grâce aux à leurs célèbres Color Picker et Gel Picker.

La console ETC Apex 10 est équipée de très larges écrans tactiles 4K multipoints pour travailler sur les Magic Sheets, les Direct Selects et Augment3d. La surface de programmation est également très innovante pour que le pupitreur accède directement, en face avant, à ses outils fétiches. Pour plus d’efficacité, les touches de sélection directe “Direct Select” utilisent des Target Keys dans lesquelles se nichent un petit écran OLED personnalisable avec une image, une icône ou du texte. Pour répondre aux besoins en univers des tout nouveaux projecteurs acquis, elle dispose du processeur Eos Apex avec une capacité de 48 univers pour contrôler des plans de feux complexes.

Jean-François Hirt : « Avec notre nouveau parc de projecteurs, le pupitre précédent ne suffisait plus. Les projecteurs étant de plus en plus perfectionnés, ils nécessitent de plus en plus d’univers. En reliant des nodes en RJ à ce type de console, on obtient un nombre d’univers presque infini.

La zone présidentielle des gradins sera remplacée par la régie.

Située sous le balcon, la régie a pour petit nom l’aquarium, un détail qui en dit long sur sa date de construction (les 80’s ndlr). Les décideurs de l’Eurométropole de Metz ont pris en compte le besoin de la déplacer pour faciliter le travail de l’équipe lumière.
La loge présidentielle située au premier balcon sera donc réaménagée pour intégrer la régie Son Lumière Vidéo permettant un véritable gain d’efficacité en termes de manutention En l’état actuel des choses l’équipe est obligée de sortir les équipements de la régie pour des préparations avant de les réintégrer pour les spectacles.


Suite à l’organisation de démos de matériel, Robe emporte l’appel d’offres

Dans le cadre de subventions européennes en faveur de l’écologie, l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz a saisi l’opportunité de démarrer une transition vers la Led pour renouveler son parc.

Huit projecteurs motorisés Robe T1 et six Robe T2 ont donc intégré le kit de l’Opéra. Ces deux projecteurs disposent d’un module couteaux et de plusieurs options d’accès directs à la colorimétrie. En effet grâce à leur moteur de leds multispectral de 550 W (rouge, vert, bleu, ambre et « lime » (vert-citron), géré en additif, toutes les couleurs sont possibles dans la nuance. Idem pour les blancs qui peuvent être réglés très finement et dont l’IRC dispose d’un canal dédié, entre 76 pour privilégier le flux et 92 pour assurer l’intégrité des couleurs éclairées.

Jean-François Hirt : En opéra même si on perd un peu de flux en réglant un IRC élevé, ce n’est pas très important car en situation, les machines fonctionnent à 60 % de leur puissance lumineuse maximum, mis à part pour le salut final. Les éclairagistes travaillent les rendus pour qu’ils soient esthétiques. Et on évite de surexposer pour que les acteurs ne ressemblent pas à des chandelles (rire). Nous avons été séduits par la gamme T qui a été pensée Théâtre. C’est un produit judicieux et adapté à nos besoins.


Le Robe T2 assure en sortie un flux de 17 000 lumens (contre 10 000 pour le T1). Il est à l’aise en longue portée ce qui est ici pratique pour assurer la face au plateau.

« Les machines Robe multispectrales ont un flux et un rendement lumineux plus élevés que les sources traditionnelles blanches associées à de la gélatine. Il est alors nécessaire de les dimmer pour retrouver une cohérence » explique Romuald Carthery, Responsable Régional Nord/Est pour Robe Lighting France.
Il poursuit, « L’avantage d’une T2, d’une T1 ou d’une T11, c’est que les couleurs et le blanc sont créés avec des leds additives ce qui permet de rattraper une couleur ou un blanc plus précisément qu’avec une machine typée événementiel à source blanche et trichromie.
La synthèse additive facilite les équilibrages de machines Led lampes dans un même kit. Je pense qu’une nouvelle vision de l’éclairage scénique est réellement en marche. »

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SLU : Avez-vous gagné en confort de travail ?

Jean-François Hirt : Les machines traditionnelles à lampe pesaient 55 kg. Quand on les installait, il fallait être au moins 2, alors qu’un T1 ne pèse que 24 kg. Cela nous évite de nous casser le dos lors des manutentions. Et même chose sur les porteuses dont la CMU (Charge Maximale d’Utilisation) est limitée ce qui permet de placer plus de machines. Ce souci du poids en fonction des porteuses est une réflexion menée par Robe pour s’adapter à la CMU max. Malin !
Parmi les fonctions intéressantes de ces projecteurs, s’inscrivent le calibrage automatique des machines d’un kit et le réglage de la fréquence d’alimentation du moteur de leds pour éviter le scintillement de l’image (flickering) à la caméra lors d’une captation. Le T1 et le T2 disposent du système epass, avec un switch Pass Through (ports Ethernet In et Out), qui assure le passage du réseau en cas de défaillance de la machine ou si elle n’est pas alimentée.

(A gauche) Le Robe T1.

SLU : Je reviens sur la colorimétrie car une partie du kit est toujours à lampe. Cela dit les T2, T1 et T11 permettent un contrôle précis d’une large plage de températures de couleur, et d’un canal de gestion du Minus Green et du Max Green. Est-ce que le mélange des genres est satisfaisant ?

Jean-François Hirt : La bibliothèque de couleurs est ce qu’elle est, mais c’est aussi une question de programmation. Avec la console ETC, nous avons refait toutes nos palettes de couleurs pour que nos éclairagistes retrouvent ce que nous observons dans la réalité. Le T2 avec son zoom 5 – 55° et sa source de 850 W assure en sortie un flux de 17 000 lumens (contre 10 000 pour le T1).
Le T2 Profile est à l’aise en longue portée. Ce profile est optimisé pour le théâtre grâce à un contrôle précis des températures de couleur de 2700 K (avec simulation tungstène) à 8000 K et un IRC élevé qui permet de restituer à la perfection la couleur de peau des artistes et celle des costumes et décors Les deux luminaires (T1 et T2) sont aussi raccords en colorimétrie pour fonctionner ensemble sur les créations.

Les Robe T11 s’ancrent dans une démarche écoresponsable avec le Transferable Engine qui leur confère une durée de vie quasiment infinie.

Le Robe T11 sur lyre fixe, se défini également par ses 5 teintes de leds (MSL – Multi-Spectral Light)). Il dispose aussi d’un zoom 5° – 50°, d’un module de 4 couteaux, d’un choix de 3 types de lentilles de sortie (découpe, Fresnel et PC) et de 2 roues de gobos. Alliant puissance et finesse à une multitude d’accessoires et d’innovations, trente projecteurs T11 ont intégré le parc de l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz.
Ce projecteur qui appartient à la série T (la gamme théâtre, télévision et cinéma de Robe) répond à une demande de plus en plus importante de salles et de prestataires à la recherche de solutions à la fois durables et économiques pour assurer leur transition LED. Dans cette optique, le T11 dispose de la technologie TE (Transferable LED Engine) de moteur interchangeable, qui procure aux sources comme le T11 une longévité pratiquement infinie.

Avec son poids de 15 kg et son gabarit compact le Robe T11 reste discret dans la zone publique.

SLU : Et quant au fait d’avoir choisi de renouveler votre kit en full Robe

Jean-François Hirt : Mis à part pour des effets bien spécifiques qui demanderaient une machine particulière, cela nous paraît judicieux de construire un kit cohérent et homogène pour les éclairagistes.

SLU : Avez-vous été confrontés à des soucis techniques avec ces nouvelles machines et si oui, comment s’est déroulé le SAV ?

Jean-François Hirt : Nous avons eu un souci avec un Spiider qui avait perdu son pan/tilt et qui est reparti en usine via notre fournisseur MPM Equipement, et tout a été réglé en 15 jours. Mis à part cela et ce depuis leur mise en route en février 2024, nous n’avons pas rencontré de défaut technique.
Deux poursuites à lampes HMI sont installées en fond de salle. Jean-François raconte « Nous les utilisons peu, souvent en médaillon. En effet, l’angle est un peu plat et cela nous limite pour travailler en fond de scène (ombres portées). L’idéal serait d’être plus haut ou plus au piqué »

Appel d’offres

Une belle relation de travail s’est construite avec au centre Jean-François Hirt » et respectivement à gauche et à droite Romuald Carthery, Responsable Régional Nord/Est, et Maxime Jeanjean, Responsable de communication pour Robe Lighting France.

Le renouvellement du matériel de l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz est prévu pour se dérouler en deux temps entrecoupés d’une rénovation globale du lieu qui démarrera en juin 2025 et devrait durer deux ans et demi.
Pendant cette période, l’institution poursuivra sa mission grâce à une programmation hors-les-murs qui se déplacera de salle en salle.

Jean-François Hirt : Dans un premier temps nous nous sommes orientés vers la constitution d’un kit Led opérationnel et transportable. Nous n’avons donc pas pris en compte ce qui sera fixe en salle à l’issue des travaux. Ce budget sera investi six mois environ avant la reprise de l’activité du théâtre. Cela nous permettra de prendre en compte les nouvelles spécificités physiques du lieu même si nous disposons déjà des plans.

SLU : Quel est le projet de rénovation en ce qui concerne le réseau de la salle ?

Jean-François Hirt : Une scène numérisée doit voir le jour pour remplacer l’installation réseau qui date des années 80’s et n’est plus fonctionnelle. Des câbles RJ 45 prendront le relais et nous allons refaire les patchs son et lumière.

SLU : Quels appareils sont actuellement dans votre viseur pour la deuxième partie des investissements ?

Jean-François Hirt : Nous sommes actuellement en train de nous renseigner sur les projecteurs de type cycloïde. De nouveaux prototypes nous ont été présentés et nous avons été impressionnés. Nous sommes également intéressés par des projecteurs à positionner en nez de scène par des poursuites nouvelle génération et un complément de Motorisé et Statique pour la salle.

Le détail de la réfection du théâtre à venir

Façades et toitures étants classées monuments historiques depuis 1930, les contraintes liées à la réfection de l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz seront gérées par le cabinet d’architecte Kanju basé à Marseille, celui-là même qui avait été choisi pour la rénovation de l’Opéra d’Avignon.

Actuellement équipé d’un cintre à chanvre de commande manuelle avec 50 porteuses calibrées à 160 kg de CMU et 10 herses électriques, calibrées à 500 kg, le système sera bientôt informatisé en plus d’une refonte du câblage réseau en RJ 45 et d’une rénovation complète de la zone publique.

« Ce sont des spécialistes de la réfection d’Opéras. Un premier projet nous a été présenté sur lequel nous avons pu rebondir afin que nos demandes soient prises en compte tout en restant fidèle au projet d’un point de vue budgétaire et technique.
Les travaux concerneront la cage de scène qui deviendra un grand trou béant car tout sera démonté afin de repartir à zéro.
La fosse d’orchestre doit être agrandie et les sous-sols réaménagés pour créer une zone d’attente et un vestiaire pour les musiciens. L’objectif est d’améliorer leur confort et de répondre correctement aux normes de travail en vigueur. »

SLU : Et par rapport à la distribution électrique ? Vous êtes actuellement équipés de gradateurs Strand, y aura-t-il une mise à jour de ces équipements ?

Jean-François Hirt : Les gradateurs ont presque 25 ans. Toute la partie distribution électrique sera également refaite à neuf et les armoires devront être renouvelées. Nous avons prévu de passer chez ETC pour faciliter la concordance avec la console Apex. ETC propose d’excellents produits parfaitement adaptés à nos besoins.

L’atelier de construction de décors est situé au même niveau que le plateau.
La menuiserie est située un étage en dessous et communique par une trappe installée au plafond.

SLU : Et en ce qui concerne la zone publique ?

Jean-François Hirt : En accord avec les bâtiments de France, la salle abandonnera sa gamme de couleurs rosées choisies dans les années 80’s pour retrouver sa couleur d’origine, c’est-à-dire le bleu et les dorures. Pour le confort des spectateurs, une étude acoustique est en cours car la dernière rénovation produisait un son un peu trop mat dans la salle à cause des tapisseries qui recouvrent les murs, ce qui est un paramètre important pour l’opéra. La jauge compte 750 places mais elle va légèrement descendre à l’issue de la rénovation pour améliorer le confort visuel des spectateurs.

Pour créer des espaces supplémentaires, la cour arrière du théâtre doit être repensée afin de construire un nouveau poste de travail pour les choristes et les danseurs. Ils pourront ainsi bénéficier de loges et bureaux flambant neufs entre les représentations. La construction de cette extension ne sera certainement pas sans surprises et la ville a déjà prévu l’intervention d’archéologues. Jean-François toujours rationnel précise « Quand ils ont construit sous terre le parking de la Comédie, les délais avaient été allongés par la découverte de vestiges».
Affichant régulièrement complet sur une jauge de 750 places, la programmation de l’Opéra-Théâtre de Metz n’a pas besoin de prouver sa popularité auprès de son public Mosellan et même au-delà. C’est encouragé par cet engouement, la réfection du lieu et la mise à jour du parc matériel pour répondre aux nouvelles normes environnementales a été décidée par l’Eurométropole de Metz.

L’équipe technique composée de Cyrielle Leveque, Directrice Technique, Jean-François Hirt, Chef électricien et éclairagiste, emmenés par le directeur, Paul-Émile Fourny, a tout d’abord porté ses choix d’investissements sur une console ETC APEX 10 ainsi que des Robe T1, T2 et T11. En plus de ce tout nouveau matériel, une session de travaux longue de deux ans et demi, permettra d’améliorer l’ergonomie du lieu et de lui rendre ses couleurs d’origine.

Pendant cette période, l’équipe poursuivra sa mission culturelle hors les murs à l’aide de ses nouvelles têtes à leds. A l’issue des travaux, l’équipe pourra de nouveau se pencher sur une deuxième série d’investissements en rapport avec la nouvelle implantation de la cage de scène et des gradins.
A SoundLightUp nous saluons la volonté d’entretenir une longue tradition de l’Opéra à la française dans un lieu aussi emblématique que l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz et avec la modernité qui s’impose aujourd’hui.

Plus d’informations sur :

– L’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz
– Robe Lighting
– ETC
– Cabinet d’architecte Kanju


PARC LUMIERE OPERA DE METZ

JEUX D’ORGUES ET ACTIFS RESEAUX

1 x ETC APEX 10, pupitre EOS 24 576 (depuis mai 2024)
1 x CHAMSYS QUICK20
1 x STRAND console NEO (jusqu’à mai 2024)

2 x LUMINODE 4 Ethernet/DMX 4 ports Luminex
1 x LUMINODE 12 Ethernet/DMX 12 ports Luminex

1 x ARMOIRE GRADATEURS STRAND SLD 240 CIRCUITS

PROJECTEURS MOTORISES

6 x ROBE T2 PROFILE
8 x ROBE T1 PROFILE
10 x ROBE SPIIDER WASH
8 x VARI*LITE VL3500Q SPOT
3 x VARI*LITE VL3000Q WASH

PROJECTEURS STATIQUES à LED

30 x ROBE T11 PROFILE
24 x ROBE PARFECT 150

*PROJECTEURS TRADITIONNELS

1 X FRESNEL HMI 4 kW (sans jalousie)
2 x DEC HMI Rober Juliat 934 SNX
2 X FRESNEL 5 kW
14 X Robert Juliat 714 SX
6 X Robert Juliat 713SX
14 X Robert Juliat 614 SX
6 X ADB WARP 22°/50°
20 X PC SCENILUX 1 kW
6 X Robert Juliat 329 HPC (2 000/2 500 kW)
24 X ACP 1 kW
24 X PAR64 (CP62, CP61, CP60, MFL, NSP, VNSP)

*Sous réserve de disponibilité du stock de lampes halogènes

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