Tellson James tourne avec Mark Knopfler sur Hog 4

Régisseur lumière et pupitreur, Tellson James utilise une console Hog 4 High End Systems pour piloter les projecteurs embarqués sur la tournée “Down the Road Wherever Tour 2019“ de Mark Knopfler, l’ancien chanteur des Dire Straits.
Le groupe réunit 10 musiciens sur scène jouant de 49 instruments, (guitares aux saxophones en passant par les violons et même des sifflets) offrant ainsi de nombreuses “textures sonores“ à la lumière.

C’est la deuxième fois que Tellson James assure la lumière pour Knopfler à côté de l’éclairagiste Mark Henderson pour les tournées 2015 et 2019. « Il y a beaucoup de pixel mapping dans ce show, précise Tellson James, et cette fonction est vraiment simple à programmer sur la Hog 4 ! ». « La fonction clonage (pour permuter les projecteurs) est une bouée de sauvetage lorsque vous travaillez dans des clubs, des théâtres, où que vous êtes tous les jours confronté à différents types de projecteurs, et cela fonctionne très bien », explique Tellson.
« J’utilise beaucoup le Time Code dans d’autres shows, en particulier lors du déclenchement vidéo pour la synchronisation labiale, note-t-il. C’est très facile à utiliser avec la fonction “Learn Time“ grâce à laquelle on peut lancer le Time code et enregistrer manuellement les Go des cues.
Ça enregistre la valeur du time code dans chacune des Cues. Ensuite il est possible de modifier les valeurs enregistrées manuellement pour plus d’exactitude. » Toujours dans l’énumération de ses caractéristiques favorites, l’éclairagiste ajoute : « j’adore aussi créer des séquences de couleurs avec le moteur d’effets : c’est rapide et facile. »

Tellson James

James explique ses débuts avec la Hog : « Mon ami Vince Foster m’a expliqué comment utiliser la Hog 2 et j’ai eu amplement le temps de la tester (avant de partir avec en tournée) lors de salons automobiles, salons professionnels, conférences, lorsque la console était disponible. Et maintenant, je la connais bien. » «

Ce que j’aime aussi dans la Hog c’est de pouvoir prendre la main sur un projecteur et de modifier ses paramètres en direct sans être embêté par les valeurs enregistrées dans la console. »
James est également équipé d’une Full Boar 4 en backup et de 4 processeurs DMX externes 8000 (DP8K), 3 actifs et un de secours. Chaque processeur sous HogNet gérant 8 univers DMX. « Nous pourrions utiliser le ArtNet ou le sACN, ce qui augmenterait les capacités des processeurs à 16 univers par processeur, explique-t-il.

Nous utilisons 22 univers DMX. Je garde libre le processeur interne du pupitre pour patcher les projecteurs sur les dates en “Clubs“ et “Festivals“. » Hawthorn était le fournisseur pour les dates du Royaume Uni et de l’Europe, et Christies Lites pour la tournée US.

Plus d’infos sur le site ETC France

 

Stardraw.com atteint la barre du millième fabricant référencé

Stardraw.com annonce l’ajout du millième fabricant à la bibliothèque de son logiciel de conception et de documentation Stardraw Design 7, actuellement en version 7.3.
Le franchissement de ce jalon est le résultat de dizaines d’années de travail pour l’élaboration d’une base de symboles de dessin vectoriels complète et de haute qualité destinée au secteur de l’audiovisuel professionnel.

La bibliothèque de symboles, qui contient maintenant plus de 110 000 symboles pour quelque 40 000 produits, fait partie intégrante du logiciel de conception de Stardraw depuis 1992 et constitue l’une de ses caractéristiques spécifiques.
Chaque symbole est dessiné en interne par l’équipe de Stardraw.com afin d’assurer un standard qualitatif cohérent. Tous les symboles sont des dessins vectoriels, indépendants de la résolution, ce qui signifie que plus vous zoomez, plus les détails sont visibles, et même aux niveaux de zoom les plus élevés, il n’y a aucun effet de « pixelisation » comme pour un bitmap.

L’ajout de nouveaux produits à la bibliothèque est hiérarchisé en fonction des demandes des utilisateurs soumises via le service de demande en ligne de Stardraw. Il s’agit d’une autre fonctionnalité unique de Stardraw qui garantit que seuls les produits pertinents sont ajoutés à la bibliothèque. «Étant donné que nous avons une base d’utilisateurs installés dans différents secteurs d’activité et dans près de 90 pays, il nous est impossible de deviner quels produits particuliers pourraient être importants pour un intégrateur particulier», a expliqué le directeur général Rob Robinson

«Les exigences varient énormément d’un marché à l’autre et d’un pays à l’autre. Par conséquent, plutôt que de collecter aléatoirement les données de catalogues de produits susceptibles de ne pas être utiles à nos utilisateurs, nous encourageons nos utilisateurs à diriger eux-mêmes le processus via des demandes afin que les bibliothèques restent pertinentes et correspondent à leurs besoins.
Nous avons juste besoin du nom du fabricant et de la référence du produit et nous faisons le reste. Pour nous assurer que le système reste démocratique, nous avons récemment mis en place une politique d’utilisation basée sur le niveau d’abonnement afin de garantir que les demandes d’adjonction sont correctement hiérarchisées. Cela accélère le processus pour tout le monde et permet aux produits demandés d’être publiés encore plus rapidement. ”

Les symboles incluent des représentations schématiques techniquement précises de blocs avec des entrées et des sorties discrètes, des représentations schématiques illustrées de présentation, et lorsque les données sont disponibles, des détails de vue avant et arrière, de vues latérales et, le cas échéant, des symboles de disposition des panneaux avec des détails avant et arrière, des vues arrière pour créer des plaques de connexion personnalisées et des symboles de vue en plan conformes à la norme J-STD-710, «Symboles de dessin d’architecture, de son et de contrôle».

Pour plus d’infos sur le site Stardraw

 

Celso Papadopulos est le nouveau directeur des ventes Europe de Nexo

Faisant suite au départ d’Alain Boone, Nexo vient d’annoncer la nomination de Celso Papadopulos, un ancien de la maison, au poste de Directeur des ventes pour l’Europe.

Travaillant d’arrache pied depuis 2003, Celso Papadopulos a été l’un des fers de lance de l’équipe commerciale de Nexo en charge de créer et animer les ventes au Mexique, en Amérique centrale et en Amérique du Sud.
On lui doit le fait d’avoir réussi à bâtir en partant de zéro l’un des réseaux de vente les plus dynamiques de la constellation Nexo en y injectant aussi énormément de fondements techniques sur la diffusion.

Avec 40 années de terrain au compteur, Celso a débuté sa carrière en tant que musicien professionnel et a ensuite évolué vers la prise de son studio, le mixage live face et retours, le sound design pour des projets de grande envergure avant de basculer du côté commercial et s’occuper de distribution et de vente.

Sa première tâche en tant que Directeur des ventes Europe va être de renforcer son département commercial. “C’est un challenge de plus et il n’y a rien de mieux pour démarrer une nouvelle vie !” affirme Celso. “En Amérique du Sud j’ai appris à travailler dans de nombreux pays avec des cultures très dissemblables, je suis donc bien placé pour savoir que chaqu’un d’entre eux offre de nouvelles opportunités.
Le savoir faire de nos distributeurs est la clé du succès, et j’espère de parvenir à les pousser encore plus, en leur passant ma motivation et mon savoir faire afin de faire progresser les ventes à la fois dans le marché du Touring comme dans celui de l’Intégration.”

D’autres informations sur le site Nexo

 

Le groupe Area Four Industries rachète Prolyte Group

La nouvelle est belle. Après avoir annoncé début octobre la cessation de ses activités, Prolyte Group vient d’être racheté et donc sauvé par le groupe Area Four Industries, le leader mondial de la structure aluminium et ses accessoires au service du monde de l’Entertainment.

Le message de Prolyte daté du 29 octobre 2019 et qu’on vous résume, est inespéré : « Même si le chemin a été difficile, nous sommes parvenus à un accord et sommes désormais intégrés à Area Four Industries, le premier groupe mondial de structures pour le spectacle. Nous allons garder notre nom Prolyte. Pour toujours. Notre cœur tout bleu bat plus fort que jamais. »

Du côté du repreneur, le communiqué est plus factuel et rappelle, sans doute, le pourquoi des difficultés du groupe hollandais : « Le place de leader d’Area Four Industries vient d’être encore renforcée par le rachat de Prolyte Group.
Le cœur de métier de la marque Prolyte basé sur la qualité de ses produits va perdurer, mais une profonde restructuration va être engagée au sein de son management, de ses process de fabrication et de son orientation stratégique. »

AED qui avait annoncé la cessation des activité de Prolyte reste pour le moment silencieux.

D’autres informations sur Prolyte Group faceBook et sur Area Four Industries

 

L’Araneo Luminex tisse sa toile: Collect, Inspect, Connect

Le dernier logiciel Luminex, sorti officiellement fin septembre, promet de révolutionner le contrôle et la vision de votre réseau. Avec son appellation latine d’araignée, l’Araneo 1.0.1 prend la suite du Topologie Viewer, dont les premières ébauches dévoilées au Proligh+Sound ont fait saliver tous les spécialistes et techniciens réseaux.

Le logiciel Araneo s’est dévoilé dans sa première version officielle au Plasa de Londres

Fidèle à son nom, et grâce à ses antennes de Monitoring Multicast en temps réel, l’Araneo ira scanner et détecter tous les produits réseaux faisant vibrer sa toile. Switch, nodes, consoles ou ordinateurs s’afficheront dans sa fenêtre principale, avec leurs branchements et, pour les switchs Luminex, toutes leurs configurations.

Inséré dans un réseau Luminex, le logiciel Araneo détecte et configure tous les appareils en temps réel.

La possibilité de gérer son environnement, de la taille des fenêtres aux affichages sous forme d’icônes ou texte permet de garder, sous de multiples yeux, l’écosystème au complet, sur un ou plusieurs moniteurs.

L’Araneo affiche en plein écran la topologie réseau détecté, sous forme d’icônes simples pour les appareils tiers, ou très détaillés avec ceux de la gamme Luminex.
Chacun pourra ensuite aisément redessiner sa configuration de réseau dans un Layout par simple click’n’drop des éléments, et ainsi visualiser l’intégralité du synoptique. Une fois fini, cet assemblage utilisateur peut évidemment se sauvegarder ou être rechargé grâce aux options de Layout.

Le style et les couleurs des lignes de raccordement indiquent en vert les chemins actifs pour les données, en cyan les voies utilisées en ring ou ISL ainsi qu’en pointillé les redondances de signal.


Quasi instantanément l’Araneo détecte un Gigacore10, deux nodes Luminex Ethernet DMX8 et le PC de contrôle équipé d’une carte réseau Realtek.

En cas de coupure de ligne, celle-ci apparaît en rouge sur le software et la ligne de redondance s’activera pour re-router les données. De la même façon, chaque perte ou branchement d’appareil, chaque changement de configuration ou souci réseau seront détectés en temps réel et s’afficheront dans le Layout de l’Araneo.

Si les appareils tiers sont représentés d’un simple carré avec leur adresse MAC et réseau, et une option permettant de les renommer, les switchs Luminex bénéficient d’une lisibilité maximale. Les groupes de VLAN apparaissent clairement par des couleurs différentes sur chaque port.

En cochant les types d’informations souhaitées sur la gauche, ceux-ci s’affichent directement sur chaque élément du Layout ou sur les voies de connexions.

L’utilisateur peut aussi accéder aux autres données en sélectionnant dans la colonne de gauche les différents paramètres à afficher. Version du firmware, température ou ventilation interne et trafic sur chaque port sont les plus standards, mais d’autres réglages plus avancés sont aussi visibles.

Ainsi il devient possible de vérifier en temps réel les statuts de chaque port, les RLinkX ou MultilinkX activés, les PoE, les configurations gPTP et PTPV2, mais aussi les Querier de chaque groupe en IGMP, les ports RSTP, les priorités de bridge ou encore les paramètres AVB pour l’audio vidéo. Pour ces paramètres complexes, réservés normalement aux utilisateurs avancés, Luminex proposera bientôt des icônes plus lisibles.

La gestion des VLAN se révèle étonnamment aisée. Depuis la liste des groupes et le manager de configuration, l’affectation pour un ou plusieurs ports se fait en quelques clics.

En dehors de la _pas si facile_ lecture d’informations, les appareils Luminex peuvent être configurés directement, avec une facilité déconcertante. Chaque port des switchs Luminex est paramétrable à la volée, individuellement ou par lots avec un simple clic.
Le résultat s’affiche aussitôt et évite ainsi les précédents et fastidieux réglages switch par switch.
Les procédures d’identification des produits Luminex sont conservées (en faisant “clignotement des leds en façade”), et s’accompagnent des Fonction Reboot et Reset à distance pour remettre son réseau en réglage par défaut.

Un mode Orpheline permet de réfléchir à sa configuration en avance, en insérant virtuellement les switchs et leurs réglages. Une fois sur le terrain, il suffira de connecter tous les switchs en ISL, laisser l’Araneo les détecter et effectuer un reset machine. Une fois chacun correctement identifié, toute la configuration peut être envoyée en un seul clic.

La couleur des messages doit être en cyan. Les alertes susceptibles d’affecter le réseau s’afficheront en orange, tandis que les erreurs plus graves seront en rouge.

Pour plus de sûreté, un panneau d’informations système alerte en permanence de l’état du réseau. Chaque changement d’état est indiqué, avec des codes d’alertes spécifiques suivant les cas de figure. Cette messagerie fonctionne comme une boîte noire, où les différents événements sont sauvegardés et peuvent être analysés. Ce système de Log est d’ailleurs presque devenu obligatoire sur la gestion de grandes installations.

La feuille de route de l’Araneo se déroulera encore pendant deux ans, le temps pour les équipes Luminex de tester et implémenter toutes les fonctions imaginées.
Ainsi, les nodes seront dans le futur eux aussi pilotables par le software, à l’image du Web serveur des nouveaux LumiNode. Les graphismes et accès seront travaillés à l’identique pour ne pas dérouter les utilisateurs, tout comme le design des appareils.

Très prochainement la gestion des profils de réglage de chaque appareil, avec des copies en lots, sera disponible en import/export. Mais la plus grande avancée sera l’incorporation d’un LuminetMonitor complet directement dans l’Araneo, avec la détection de nodes Art-Net et la visualisation des Univers Art-Net et des flux sACN. Une fois tous les softwares réunis en un seul, l’Araneo sera sans doute le logiciel le plus complet et le plus puissant pour la gestion réseau.

Disponible sous Mac et Windows, l’installeur du soft Araneo et son manuel sont disponibles au lien de téléchargement suivant (inscription obligatoire) : Download Araneo

*POE : Power over Ethernet : transport de courant dans le câble réseau pour alimenter un switch à distance.
*gPTP : generalized precision time protocol
*PTPV2 : Precision Time Protocol v2
*IGMP Snooping (Internet Group Management Protocol) : Utilisation de groupes multicast sur un réseau composé d’équipements de marques différentes.
*RSTP (Rapid Spanning Tree Protocol) : protocole de gestion de routage des réseaux Ethernet sans collision.


Plus d’infos sur le site Sonoss

 

La boîte de direct passive Klotz DX10 disséquée

Introduite courant 2018, la boîte de direct passive DX10 de Klotz présente des caractéristiques tout à fait intéressantes à un prix contenu (en moyenne un peu moins de 150 euros), compte tenu de sa qualité de fabrication générale et de celle de son transformateur, élément essentiel d’une boîte de direct passive.
En début d’année à l’ISE, nous avons décidé lors de notre rencontre sur le stand Klotz avec Frédéric Kromberg (Directeur Commercial) et Claude Blanc (en charge de la filiale française), de vous la présenter de façon approfondie.

La boîte de direct passive Klotz DX10


Après une série de mesures effectuées dans différentes configurations représentatives de son utilisation opérées dans notre labo, nous l’avons confiée à des ingés son de terrain pour recueillir leurs impressions et celles de musiciens sur des tournées et concerts durant quelques mois. Voici le résultat de nos investigations.

Présentation

La Klotz DX10 est insérée dans un coffret compact double U en tôle d’acier de 2 mm recouvert d’un revêtement ultra résistant pour faire face aux rigueurs de la scène.

Un circuit imprimé époxy double face accueille tous les éléments dont le transfo de bonne facture « mu-métal » entièrement réalisé par Klotz. Le condensateur de liaison d’entrée est un modèle électrochimique non polarisé 10μF/35V.

Pas de fioritures sur ce modèle, avec juste une embase jack 6,35 de renvoi (vers un ampli) en plus de celle d’entrée et de la XLR 3 mâle de sortie, et deux commutateurs, un pour le pad (atténuateur de 20 dB) et un de levée de masse « ground-lift » côté sortie qui désaccouple la pin1 de la XLR de la masse de sortie (via un réseau R-C).

Il n’y a pas par exemple d’inverseur de polarité (de phase) comme sur certains modèles, de toute façon inutile à notre avis puisque tous les pré-amplis, de console, racks de scène ou autre, en sont pourvus. S’agissant d’une boîte de direct passive, nul besoin de pile (ou batterie) voire d’alimentation fantôme via la liaison symétrique. Tout repose évidemment dans ce cas sur la qualité du transformateur audio utilisé et comme nous allons le voir plus loin, Klotz a bien fait les choses.

Quelques rappels

Une boîte de direct a pour principale fonction de permettre le raccordement d’une source à moyenne ou haute impédance de sortie en liaison asymétrique, en général un instrument – guitare électrique, basse, guitare acoustique, clavier, … – à une entrée micro-ligne symétrique basse impédance de pré-ampli ou de console.

Il en existe des modèles totalement passifs (comme la DX10) mettant en œuvre un transformateur, des modèles entièrement actifs (à semi-conducteurs ou à tubes) mais qui ne permettent pas d’isolement galvanique entre source et pré-ampli et des modèles hybrides actifs mais avec transformateur d’isolement, qui à notre avis s’ils sont bien réalisés, sont le meilleur choix mais aussi le plus onéreux.
Les modèles actifs nécessitent bien entendu une source d’alimentation qu’il s’agisse de pile(s) ou batterie(s) (avec convertisseurs de tension) et/ou alimentation par la liaison fantôme du pré-ampli.

Côté entrée, l’embase jack TRS d’entrée à gauche et celle de renvoi à droite, encadrent le commutateur d’atténuation de 20 dB.

En sortie la XLR3 mâle est accompagnée du commutateur de levée de masse (pin 1). Noter l’épaisseur de la tôle d’acier (2 mm). On peut danser dessus.


Dans tous les cas, même si l’impédance d’entrée de la DI est importante et s’accommode de sources pouvant présenter une impédance de sortie de 5 à 25 kΩ (certaines guitares) sans trop d’atténuation, il ne faut pas oublier qu’un câble instrument (surtout ceux de haute qualité avec gaine électrostatique) a une capacité linéique de l’ordre de 100 pF/m, ce qui par exemple pour une longueur de 5 m représente une charge capacitive de 500 pF et avec une impédance de sortie de 20 kΩ  constitue un filtre passe-bas coupant à 14,5 kHz (à – 3 dB avec une pente du 1er ordre, encore admissible pour une basse).

En d’autres termes, avec une grande longueur, adieu la transmission des hautes fréquences, sans compter qu’avec une liaison asymétrique à haute impédance, plus c’est long et plus on « ramasse » les perturbations électromagnétiques ambiantes (et il y en a sur un plateau), notamment à basse fréquence. Donc, il est préférable de ne pas dépasser 5 m entre l’instrument et la DI, 3 m étant la bonne distance.

Nos mesures

Le rapport de transformation du transfo de la DX10 est de 1/12 (Np/Ns =12) comme en témoigne le gain relevé à basse impédance de source de – 21,58 dB (20 log(1/12)).
C’est le rapport adopté sur la grande majorité de grands faiseurs de transfos de qualité (genre Jensen-maintenant Radial Engineering, Cinemag ou encore Lundahl) pour cet usage, bon compromis pour obtenir une haute impédance en entrée avec une impédance de charge symétrique de l’ordre de 1,5 kΩ et réussir à avoir une très haute inductance magnétisante au primaire et une inductance de fuite raisonnable dans un transfo blindé avec des écrans électrostatiques entre primaire et secondaire.

Avec un rapport de 12 entre enroulements, l’impédance réfléchie coté entrée est multipliée par 144 (122), ce qui permet d’accepter des impédances de source jusqu’à une trentaine de kΩ sans trop d’atténuation et autres artefacts. C’est adapté à tous les types d’instrument même des guitares avec circuits passifs présentant une forte impédance de sortie.
La première bonne surprise que nous avons eue lors des mesures réside dans les taux de distorsion très bas relevés, notamment dans les basses fréquences (c’est la faiblesse des transfos, sauf ceux de haute qualité). En attaquant la DX10 à basse impédance (100 ohms) à + 6 dBu avec une charge symétrique de 600 ohms en sortie, nous avons obtenu une THD de :

  • 0,0095 % à 31 Hz
  • 0,0013 % à 100 Hz
  • 0,00038 % à 1 kHz
  • et 0,00036 % à 10 kHz

Ceci avec une bande de mesure de 80 kHz pour la prise en compte de tous les harmoniques. Dans les mêmes conditions, la distorsion d’intermodulation (selon la norme SMPTE) avoisine 0,0012 %. Il s’agit de performances remarquables qui ne se dégradent par ailleurs pas beaucoup en attaquant avec une impédance de 22 kΩ comme en témoignent les figures 1 et 2 qui donnent la THD en fonction de la fréquence, pour un niveau d’entrée de + 8 dBu (2 Vrms), respectivement avec une impédance de source de 100 Ω et 22 kΩ.

Figure 1

Figure 2


Le transformateur concocté par Klotz rivalise avec les meilleurs, avec une très haute self magnétisante de l’ordre de 1000 H (d’après les mesures d’impédance d’entrée à vide) et une fenêtre d’hystérésis très étroite, ce qui n’engendre que des harmoniques de distorsion impairs comme il se doit sur un bon transfo.
Pour corroborer nos dires, nous donnons en figure 3 le relevé des 10 premiers harmoniques pour un fondamental à 1 kHz et un niveau de +8 dBu et une impédance de source de 22 kΩ.


Figure 3

On constate que ce sont les harmoniques 3 et 5 qui sont prépondérants, les autres sont en moyenne à -125 dB. A cet égard, si on constatait une remontée des harmoniques pairs, cela signifierait que le transfo a été « magnétisé », c’est-à-dire aurait été soumis à un courant continu en entrée, ce qui désaxe la courbe champ-induction, impossible sur la DX10 puisqu’il y a un condensateur de liaison de 10 μF.
Cela montre que même avec une haute impédance de source, la disto ne remonte pas trop. En général, le meilleur résultat intervient pour une impédance qui représente entre 1/5 et 1/10 de la résistance série du bobinage d’entrée, donc moins de 1 kΩ.

Figure 4

Pour en terminer avec la THD, la figure 4 représente l’évolution de la distorsion harmonique selon le niveau injecté à l’entrée qui nous montre que la bonne plage d’utilisation correspond à des niveaux compris entre – 20 dBu et + 10 dBu, ce qui correspond bien à des niveaux de sortie instrument.
A 1% de THD, le niveau max admissible de + 21 dBu (très bien) et donc théoriquement +41 dBu avec le Pad (- 20 dB) enclenché, mais étant donné que le condensateur de couplage est un modèle 35 V, on va plutôt dire +32 dBu, ce qui signifie qu’on peut la connecter en sortie d’ampli instrument sans problème.

Les figures 5 et 6 tracent la courbe de réponse en fréquence, respectivement avec une basse et une haute impédance de source, avec dans le pire des cas une fréquence de coupure haute de 30 kHz à – 3 dB, plus que correcte. On remarque en figure 5 (coupure à 70 kHz) un très léger peaking (+1 dB !) en bout de bande qui est dû à l’inductance de fuite du transfo.

Figure 5

Figure 6

Ce dernier, outre un blindage magnétique en matériau à haute perméabilité (type mumétal), met en œuvre deux écrans électrostatique entre primaire et secondaire pour diminuer les capacités inter-enroulements et enroulements-masse. Inévitablement, même avec des techniques de bobinage « haut de gamme », cela affecte un peu le couplage et donc le flux de fuite entre primaire et secondaire.

Figure 7

En figure 7, nous donnons la réponse en phase avec différentes charges symétriques en sortie. On vient bien encore une fois que selon la charge la réponse en bout de bande est affectée par l’inductance de fuite.
Avec la charge normale présentée par un pré-ampli moyen et 20 à 30 m de câble micro, cela correspond à la courbe en vert et donne une déviation de phase de +/-1,5° entre 20 Hz et 20 kHz, ce qui est très bien.

Figure 8

La figure 8 est une transformée de Fourier rapide de la réponse à un sinus à 1 kHz pour mettre en évidence à la fois le bruit de fond et la répartition des harmoniques. C’est encore une fois très bon, hormis l’harmonique 3, le bruit de fond (50 Hz notamment) et les autres raies sont à plus de – 120 dB.

Figure 9

Enfin en figure 9, on trouve la réponse en signal carré à basse et haute impédance de source (même charge en sortie (3 kΩ et 25 m de câble).
Hormis l’atténuation normale avec la haute impédance de source, les carrés sont très bien restitués avec une sur-oscillation infime et des fronts propres.

Quelques remarques et suggestions

Bien que favorablement impressionnés par les performances générales obtenues pour un prix somme toute modeste, nous avons néanmoins quelques suggestions à formuler, qui relèvent certes plus d’un certain purisme que d’une nécessité absolue :

Nous aurions, en tant qu’électronicien assez inféodé dans la conception de produits audio, plutôt choisi un condensateur film (polypro ou polyester) pour la capacité de liaison d’entrée obligatoire (10 μF non polarisée) au lieu d’un électrochimique non polarisé (en fait deux polarisés en série tête-bêche en interne). La qualité dans le temps (et la disto) n’est pas la même (mais le prix non plus bien sûr).

L’inductance de fuite du transfo, inévitable d’autant qu’il comporte un double écran électrostatique pour améliorer la réjection de mode commun, induit obligatoirement un « peaking » plus ou moins important dans les hautes fréquences selon l’amortissement du circuit du second ordre résultant et donc de l’impédance de charge connectée (impédance d’entrée symétrique du pré-ampli).
C’est à notre avis ce qu’ont constaté empiriquement les ingés son et musiciens qui ont testé la DX10 en live, pour le haut du spectre (voir plus bas). L’optimum de transmission (d’après les mesures) étant d’environ 20/30 m avec du câble micro et une impédance symétrique comprise entre 1,2 et 3 kΩ. 3 kΩ donne la meilleure réponse en fréquence et en phase.

La réjection de mode commun est correcte (75 dB à 50 Hz et50 dB en milieu de bande), meilleure que celle des boîtes actives mais 10 dB/15 dB sous ce qui se fait de mieux (avec transfo bien sûr).

Les impressions de terrain

Après les chiffres, place aux oreilles, et quoi de mieux pour ça que des ingés son retours et face et surtout des bassistes, une cible de choix pour une DI, tant grave, dynamique et source haute impédance, ne font habituellement bon ménage avec les transformateurs aussi bons soient-ils.
Alex Maggi s’est prêté au jeu, et pas que lui comme vous allez le découvrir. On lui a confié durant quelques mois la DX10 ayant servi aux mesures afin qu’il la teste sur les dernières dates de la tournée de Christophe Willem dont il a assuré les retours.

Alex Maggi : On l’a essayée à Biscarrosse durant la balance en la comparant à la boîte de direct active canadienne classique qu’on utilise et on a navigué dans le subjectif. Il y avait du mieux et du moins bien, on ne savait pas trop les distinguer.

Du coup on a joué avec le soir même et unanimement Julien Martin qui tenait la face comme moi aux retours et Nils Thomas le bassiste de Willem, on a trouvé que le son de la basse était beaucoup mieux placé dans le mix, il sortait beaucoup mieux. On a été plutôt emballé. A la fin de la tournée, Nils est parti avec la DI chez lui.

SLU : Il dispose d’un studio ?

Alex Maggi : Oui et surtout il aime la technique et fait des tests en enregistrant et en comparant plusieurs configurations d’un prix supérieur et il a été étonné du résultat.

Ensuite Julien Martin l’a récupérée et l’a emmenée sur la tournée de Gims dont il mixe les retours et il l’a faite essayer à Boom (Franck Jean alias BOOM) qui est le bassiste et directeur musical de Gims. Lui aussi l’a trouvée très bien. Pour cette tournée il utilise une DI/préampli américaine à tubes.
Suite à l’essai, il a modifié les réglages de sa DI/préampli en rentrant dedans moins fort afin de se rapprocher de ce qu’il a entendu avec la Klotz (rires). Un commentaire qui revient souvent est que le grave est très précis, naturel et très musical. Réaliste en quelque sorte.

SLU : Et le haut du spectre ?

Alex Maggi : C’est une affaire de goût. Il y a ceux qui préfèrent le tube ou le transfo Jensen, ceux qui trouvent qu’elle manque un peu d’aigu, contrairement au grave où elle fait l’unanimité. Quoi qu’il en soit, une DI passive à ce prix et qui marche aussi bien, c’est très intéressant et ça va ouvrir le choix face aux deux références actives les plus utilisées.
Tu sais à quel point je déteste la technique. Les oscillos et tout le reste ça ne m’intéresse pas, je préfère mille fois un blind test. Je ne regarde jamais les chiffres. J’écoute, je compare et je choisis. A l’aveugle, la Klotz fait au moins jeu égal avec les « références » du marché.

Un très grand merci à Alex, Julien, Nils et Boom pour leurs oreilles et leurs 10 doigts.

Conclusion

La Klotz DX10 est un produit de bonne qualité, robuste et sans fioritures, à petit prix, qui devrait satisfaire pleinement son acquéreur et s’avère parfaitement taillé pour la scène, parfait pour les guitares basses notamment.

On aime :

  • Les performances et le son
  • La simplicité d’une DI passive
  • La robustesse
  • Le rapport qualité/prix

On regrette :

  • Pas grand’chose, la réjection un peu faible du mode commun

Et plus d’infos sur le site Klotz

Bertrand Billon devient ingénieur support STM

Nexo renforce sa division de support technique avec l’arrivée de Bertrand Billon qui aura particulièrement en charge le système haut de gamme de line array modulaire du fabricant de Plailly, le STM.

Après ses premières années passées en tournée en tant qu’ingénieur système pour Dispatch qui allait devenir Dushow quelques années plus tard, Bertrand a rejoint à sa création Stage Entertainment France en tant que Audio Manager.

Durant 13 années il y a acquis une grande expérience dans le management des équipes, le travail et l’écoute des designers sonores en charge de la mise en son des comédies musicales et enfin dans la gestion d’un conséquent parc technique interne mais aussi de tous les compléments loués en fonction des besoins.
Il a aussi eu en charge la recherche et le choix des matériels achetés par Stage Entertainment France, mais aussi la gestion technique et humaine d’une moyenne de 30 prestations événementielles dont des émissions TV et des concerts accueillis au sein de Mogador chaque saison en plus des comédies musicales.

“Rejoindre Nexo me permet de revenir à mes premières amours, l’ingénierie système, un métier qui m’a passionné,” nous dit Bertrand. “Je suis enchanté de faire désormais ce métier pour le compte d’une marque ce qui va me permettre d’en apprendre encore plus.
Un ingé support doit savoir écouter ses interlocuteurs afin de prendre en charge le mieux possible ses requêtes et ses retours. En somme être en mesure non seulement de résoudre des problèmes mais avant tout d’apprendre à les éviter grâce à une bonne formation et communication avec le fabricant.”

SoundLightUp qui a eu le plaisir de couvrir le travail de Bertrand à Mogador, lui souhaite la bienvenue chez Nexo et…à bientôt dans nos colonnes pour de nouvelles aventures !

D’autres informations sur le site Nexo

Julien Clerc à Montréal éclairé par Eric Lapointe en Maverick

La tournée canadienne de Julien Clerc, a été mise en lumière par le lighting designer Eric Lapointe avec des projecteurs Maverick, MK3 Profile et MK2 Wash Chauvet Professional fournis par LSM.
Eric Lapointe, dont la société est située au Québec, s’inscrit dans l’histoire de l’éclairage canadien pour avoir éclairé de prestigieux artistes en tournée, de nombreuses émissions de télévision, de grands événements et productions théâtrales.

Prenant en compte la qualité poétique des chansons de Julien Clerc, Eric Lapointe a estimé qu’une conception théâtrale servirait au mieux la performance de l’artiste : « Les concerts de cette tournée se déroulant sur de grandes scènes, nous devions aller haut, jusqu’à plus de 9 mètres.
Ainsi, j’avais besoin d’un faisceau de projecteur capable de traverser le brouillard tout en produisant une texture magnifique même dans des couleurs saturées essentielles à ce spectacle. Chaque chanson a sa propre saveur et son ambiance visuelle, les mouvements de lumière n’intervenant que sur deux des vingt titres interprétés chaque soir. »

Le spécialiste de l’éclairage Gil Perron, en collaboration avec l’équipe LSM, a consulté Eric Lapointe et suggéré l’utilisation des nouveaux Maverick MK3 Profile et MK2 Wash. « LSM travaille de façon réfléchie afin de fournir à ses clients les projecteurs qui répondent le mieux à leurs besoins « , déclare M. Perron. « Plus on étudiait la question, plus on savait que les Maverick étaient le choix idéal. »
« En se basant sur son expérience de la tournée « Piano et Voix », Eric, qui utilise 12 projecteurs Maverick MK2 Wash et huit Maverick MK3 Profile, est tout à fait d’accord : « Les couleurs et leurs intensités s’utilisent si bien dans le MK2 Wash et le MK3 Profile qu’elles sont devenues mes principaux effets dans ce spectacle.”

Chaque musicien est éclairé par un seul MK2 Wash, les MK3 Profile étant utilisés pour créer des effets spéciaux sur l’artiste et au sol et pour ajouter de la texture au volume scénique. En fin de compte, chaque chanson reçoit un traitement théâtral « , déclare Eric Lapointe.
« Avec un spectacle de ce calibre qui met en vedette des instruments à cordes, un piano discret, une voix mélodique et douce, le défi consistait à créer une ambiance intime, même sur des scènes de plus de 20 mètres. C’était très utile d’avoir des lumières qui pouvaient générer tant de scènes différentes tout en étant presque silencieux. »

En créant des ambiances profondes qui soutiennent les chansons sans jamais être dominantes, le design élégamment équilibré de Lapointe est en parfaite harmonie avec la vision de son client.

Plus d’infos sur le site Chauvet France

Yamaha et Steinberg au SATIS

Lors du SATIS (5 et 6 novembre prochains au dock Pullman), Yamaha et Steinberg seront heureux de vous accueillir sur leur stand commun (B42) pour vous présenter leurs applications dans les domaines de la post-production, de l’intégration et des communications unifiées.

Des ateliers d’une durée de 45 minutes seront proposés au niveau supérieur du dock Pullman, directement accessibles depuis le salon, sur les thèmes de la post-production (Steinberg), l’intégration (Yamaha), la réalité virtuelle (Steinberg), et les communications unifiées (Yamaha).
En voici le planning et la description :

Post-Production (mardi 5 /11 à 10h30 et 14h30 et mercredi 6/11 à 11h30)
Découverte des fonctionnalités haut de gamme de Nuendo dans le domaine de la post-production, depuis la préparation de projet jusqu’à sa livraison en passant par l’enregistrement et l’édition des dialogues, le design sonore et le mixage dans tous les domaines de l’audiovisuel (cinéma, télévision, publicité, entreprise, etc…) .
Intervenant : Rodolphe Gervais, ingénieur du son et mixeur

Intégration : supervision et contrôle sur PC et iPad d’un système AV (Mardi 5/11 à 11h30 et 15h30 et Mercredi 6/11 à 12h30)
Présentation de la puissance et la simplicité de mise en oeuvre du logiciel ProVisionaire. Ce logiciel permet la création d’une interface graphique plus ou moins complexe, en fonction des besoins, afin de contrôler et de superviser un système audio-visuel.
La partie audio, ici en Dante, sera composée d’une console de mixage QL, d’une matrice audio MTX5-D et d’une amplification XMV-D. La partie vidéo sera assurée par une matrice IDK.
Intervenant : Frédéric Borde, Spécialiste Produits Intégration, Yamaha

Réalité Virtuelle (Mardi 5 novembre à 12h30 et 16h30 / Mercredi 6 novembre à 13h30)
Découverte des nouvelles fonctionnalités de Nuendo 10 dans le domaine de la réalité virtuelle (VR), de la réalité augmentée (AR) et du son immersif. Du monitoring et du panoramique au sein de la technologie Ambisonics, en passant par le Headtracking ou l’immersion 3D par le DR VR Spatial Connect jusqu’à la compatibilité GoPro VR Player, Nuendo 10 intègre désormais l’ensemble des fonctionnalités nécessaires à la gestion de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée.
Intervenant : Olivier Lafuma, compositeur, designer sonore et mixeur tous médias

Communications Unifiées (Mardi 5 novembre à 13h30 / Mercredi 6 novembre à 10h30 et 14h30)
La salle de réunion de petite taille s’est longtemps résumée, pour sa partie équipement audiovisuel, à un vidéo-projecteur posé à même la table ou fixé au plafond, un écran de projection et un jeu de câbles audio-vidéo afin d’y raccorder son micro-ordinateur.
Cette configuration basique a bien évolué avec l’arrivée des écrans LCD de grandes tailles accompagnés par une démocratisation de la transmission sans fil et des nouveaux outils de travail collaboratif BYOD utilisés au quotidien par les collaborateurs au sein de leur structure.
Intervenant : Radojica Petrovic, Spécialiste Produits Communications Unifiées, Yamaha

135 Proteus sécurisent le concert d’Eric Church à Nashville

Star de la country music, Eric Church, a donné au printemps son premier grand concert dans un stade. Réunissant 56 521 spectateurs au Nissan Stadium de Nashville (Tennessee), il a battu le précédent record établi par Taylor Swift.

Le spectacle était aussi spécial pour une autre raison. Pour la dernière date d’une prolongation de printemps de la tournée « Double Down » de l’artiste, Butch Allen, le concepteur lumière et production, a commandé 135 Proteus Hybrids™ Elation classés IP65 pour remplir le stade de faisceaux et d’effets. Ces projecteurs multifonctions à l’épreuve des intempéries s’ajoutaient à un kit de 420 projecteurs asservis ACL 360i™ Elation.

Les aléas de la météo

« Nous avons choisi le Proteus Hybrid pour sécuriser ce dernier spectacle de tournée de printemps joué en extérieur, avec un kit différent de celui de la tournée, car nous ne pouvions pas prévoir la météo. La recherche de projecteurs adaptés pour la partie non protégée du stade était donc une tâche très délicate. Dès que nous avons trouvé le Proteus, tous nos problèmes ont été résolus. »

Elation Proteus Hybrid

Avec l’aide de Robert Roth (Christie Lites), ils ont trouvé un grand nombre de Proteus provenant de différentes sociétés de location. « L’équipe Christie a fait un excellent travail.
Robert Roth a trouvé assez de projecteurs pour couvrir nos besoins », a déclaré Allen, étonné qu’avec le nombre impressionnant de festivals programmés à cette saison aux États-Unis, les Proteus ne soient pas utilisés partout. « Je ne voulais vraiment pas avoir 135 sources au sol enveloppées dans ces grands ballons en plastique. »

« Double Down » est la quatrième tournée d’Eric Church éclairée par Butch Allen. « Choisir d’utiliser le Proteus, c’était vraiment une attitude responsable. Si le temps se gâtait, je ne voulais pas que mon client endosse une lourde réclamation pour du matériel endommagé.
Tous, nous avons fait des tonnes de spectacles en plein air et nous avons dû remplir des formulaires d’assurance », a commenté Allen en évoquant un spectacle qui a eu lieu il y a quelques années à Fenway Park, où 150 projecteurs sont tombés en panne après une averse et se sont révélés irréparables. « L’équipe de production d’Eric et moi-même n’avions envie de mettre personne dans cette situation. Maintenant, il n’y a plus d’excuse ! »

Le long des pistes

Montant sur scène sans première partie, Church a déroulé un programme caractérisé par sa longueur : trois heures et demie et 37 chansons. La configuration comprenait une scène centrale et des scènes latérales. Les 135 projecteurs Proteus étaient alignés sur des centaines de mètres de pistes non protégées au-delà du bord de la scène où l’artiste passait la plus grande partie du spectacle. D’un bout à l’autre du spectacle, ils étaient utilisés pour éclairer le public, faire de gros effets de faisceaux et éclairer le décor.

Une flèche dans le carquois

« Notre plus gros défi était de trouver suffisamment d’angles différents pour éclairer le public et suffisamment de types de projecteurs différents pour ne pas le lasser », explique Allen. Pour éclairer le public, les angles à partir du sol étaient vraiment efficaces et loin d’être invasifs. Proteus est un fantastique projecteur qui fonctionné sans anicroche.
Pour ceux qui configurent les kits de festivals ou qui passent beaucoup de temps avec leur artiste en extérieurs dans les Stades comme on le fait de plus en plus, le Proteus est une flèche à avoir dans le carquois. »

Gavin Lakee, le directeur de l’éclairage, était tout aussi satisfait du choix de Proteus : « Lorsqu’il a fallu choisir un projecteur, le Proteus est rapidement arrivé en tête de liste. Il nous fallait un appareil de grande taille donnant une énorme quantité de lumière, tout en étant polyvalent, rapide et sûr pour une utilisation en extérieur.
Le Proteus a magnifiquement fonctionné. Une fois installés et prêts à marcher, nous n’avions plus à nous inquiéter, quel que soit le temps ». En fin de compte, les Proteus n’ont pas pris la pluie. « Il me plaît à penser que, bizarrement, c’est notre diligence à trouver ces appareils qui a eu une influence karmique sur le beau temps de la soirée », se dit Allen.

Evidemment, il y avait aussi beaucoup d’autres projecteurs sur le spectacle, en particulier les 420 ACL 360i™. Ces Beams RGBW compacts font partie du kit de tournée de Church. Ils étaient logés dans dix modules en fond de scène, parfois empilés pour former cinq rectangles, et créaient une toile de fond massive pour ce spectacle qui demande un très grand nombre d’ambiances. La tournée « Double Down » est repartie en septembre avec des dates programmées jusqu’en novembre.

Plus d’infos sur le site Best Audio & Lighting

 

Au revoir Dominique

Nous apprenons avec tristesse le décès de Dominique Bordes, créateur et ex-délégué général SYNPASE, à l’initiative du Label Prestataire de service du spectacle vivant, complice dans la création de UFIDES (Union des Fabricants Importateurs et Distributeur d’Equipement pour le Spectacle aujourd’hui rompue) et du Trophée Louis Jouvet, (un concours de bidouilleurs et inventeurs de technologies pour le spectacle organisé dans le cadre du SIEL).
Nous gardons imprimés en mémoire son sourire espiègle, son immense séduction déployée à militer pour l’intérêt collectif et quantité de joyeux moments de travail.

Nous relayons ici l’hommage qui lui est rendu par le SYNPASE via la plume de son délégué général Philippe Abergel.

“Un grand nombre d’entre vous a connu notre ancien Délégué Général, Dominique Bordes, qui nous a malheureusement quittés le 1er octobre dernier. L’ensemble des administrateurs qui l’ont côtoyé, ainsi que les membres de la Commission Nationale du Label, s’associent à nous pour rendre hommage à cet homme tout aussi clivant qu’attachant, et qui a posé les bases de ce qu’est le Synpase aujourd’hui.
A ceux qui l’ont connu ou du moins croisé, j’évoquerai simplement ce caractère bien trempé, cette voix caverneuse, fruit d’une consommation tabagique délirante, et bien sûr son imagination, sa pugnacité, sa force de conviction, sans lesquelles le Synpase ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui.

A ceux qui ne l’auraient pas connu, quelques mots et un peu d’histoire :

Après quelques années de démarrage difficile du syndicat dans les années quatre-vingt, et alors qu’il ne reste que 50 000 francs dans les caisses, Dominique Bordes est contacté pour les dépenser afin d’aider le syndicat à prendre son envol. Nous sommes en 1987.
Dominique réunit les premiers chefs d’entreprise de la profession, et fonde, avec entre autres Eric Alvergnat toujours fidèle au poste, le Synpase en 1988.

Les débuts sont difficiles, les prestataires d’alors étant avant tout concurrents, le tout sur fond de problématiques liées au recours à l’intermittence. Dominique a alors une idée lumineuse, permettant à la fois de réunir les prestataires au sein d’un « Club » tout en répondant à la problématique du recours légal à l’intermittence du spectacle : la création du Label « Prestataire de Service du Spectacle Vivant ».

Ce Label a permis d’unifier et de structurer la profession, ce qui fut une étape indispensable à la négociation d’une Convention collective permettant à nos métiers de devenir une branche professionnelle à part entière, au même titre que l’automobile, le bâtiment ou l’agriculture.

Dominique prend sa retraite à 68 ans en 2008, date à laquelle je reprends le flambeau, avec comme cadeau de départ pour les prestataires techniques, comme il l’a toujours dit : le numéro d’objet annuel unique, permettant de faciliter grandement la vie administrative dans nos entreprises !

Bien évidemment, toujours avide de projets, Dominique a créé dès l’année de son départ la Villa Nissouma au Burkina Faso, dont la vocation était de devenir une sorte de Villa Médicis africaine, comme il se plaisait à le répéter.
Ce projet est toujours d’actualité aujourd’hui, même si ces dernières années la santé déclinante de notre cher Dominique n’a pas permis d’atteindre les hautes ambitions ayant présidé à sa création. Pourquoi le Burkina Faso ? Car Dominique était passionné par l’Afrique, où il a toujours souhaité finir ses jours. Il aura donc atteint ce dernier objectif, comme tant d’autres tout au long de sa vie.

Merci d’avoir une pensée pour lui, et pour tout ce qu’il a accompli au cours de sa carrière pour le Synpase et pour nos métiers.”
Philippe Abergel, Délégué Général du Synpase.

 

Les enceintes solaires PikiP Solar Speakers sortent au grand jour

La startup française PikiP Solar Speakers, va être présente à la marketplace ZicPlace et au salon Heavent pour présenter ses produits de sonorisation professionnelle 100% solaire à basse consommation et haute qualité de rendu.

Un détail des panneaux solaires. 320 W de puissance en plein soleil.

PikiP Solar Speakers est une startup francilienne fabricant des enceintes pavillonnées à très haute sensibilité disposant à la fois de panneaux solaires, d’un stockage tampon et d’amplis à très haut rendement leur offrant totale autonomie, SPL et qualité de rendu.
L’équipe de PikiP Solar Speakers sera présente à La Cartonnerie de Paris le 26 octobre avec ses enceintes autonomes dédiées aux scènes live, PikiP Scène, pour le lancement du site de ZikPlace. Voir l’événement sur FB ici


PikiP Scène une fois déplié à gauche et replié en mode transport à droite.

Vous pourrez aussi retrouver PikiP Solar Speakers au salon Heavent dont SoundLightUp est partenaire, du 26 au 29 novembre à la Porte de Versailles. La société y exposera ses produits dont PikiP Booth et une nouveauté.

PikiP Booth non déplié et exposé à la Biennale 1.618

La réponse en fréquence de Pikip Scène. Linéarité et extension.

Pour plus de précisions quant aux produits, technologies et possibilités de mises en œuvre, achat ou location, cliquez ici

 

Audiophony présente MOJO1200LINE

Audiophony vient de sortir un nouveau modèle dans sa gamme de colonnes amplifiées MOJO, le 1200Line. Plus d’entrées, plus de fonctions, un DSP avec des mémoires utilisateur et plus de puissance au programme, le tout tenant dans deux sacs.

Pratique à assembler avec comme base le sub/ampli/mixeur supportant deux éléments composés d’un spacer et d’une tête, la MOJO1200Line embarque 6 transducteurs de 3”, un moteur de 1” et un woofer de 10”. Deux amplis délivrant une puissance crête de 600 W chacun permettent d’atteindre un SPL Max de 122 dB.

C’est aussi simple que cela en a l’air avec à gauche l’enceinte et à droite le spacer pour la surélever. Bien entendu si vous posez le sub en hauteur, vous pouvez insérer directement l’enceinte sans spacer.

Pour garantir un rendu de qualité, la tête joue la carte de la couverture horizontale avec 120° et garantit une bonne portée avec une dispersion verticale de 30°.

Le sub quant à lui est fabriqué en mutiplis de bouleau de Finlande gage d’un bon rendu et peint à l’aide de résine polyurée avec une solide grille en face avant.
Les entrées sont au nombre de 4 avec 2 entrés micro/ligne, une entrée ligne sur Jack symétrique et une entrée stéréo sur RCA ou récepteur Bluetooth.

Le sub avec sa platine pour le stabiliser et faciliter le transport.

Le sub dispose d’un réglage indépendant. Le DSP de bord est programmable à l’aide d’un codeur et d’un afficheur avec possibilité d’appeler des presets, dont 5 mémorisables par l’utilisateur, mais aussi de corriger, couper le grave, insérer un délai ou paramétrer le jumelage Bluetooth.

La console, aussi sobre que complète grâce aux réglages offerts par le DSP dont on voit l’écran et le codeur de réglage. En blanc, le niveau du sub.

Dernier point positif, chaque MOJO1200Line peut être maître du Bluetooth et partager le second canal vers un autre MOJO1200Line pour retrouver une diffusion stéréo et augmenter la SPL de l’ensemble.

Et pas besoin de pieds ni de fils…

Enfin l’ensemble spacer / tête d’un côté et sub de l’autre, tiennent dans deux sacs nylon livrés avec le système pour en faciliter le transport.

Pour plus d’infos avec la fiche produit

Et sur Audiophony MOJO1200LINE

P12, le petit dernier de chez Nexo

Nous en avions déjà parlé dans SoundLightUP ici, retrouvez en vidéo le P12 dernier sorti chez Nexo, un coaxial 12” et moteur 3” aussi à l’aise en wedge qu’en renfort de proximité et offrant une directivité variable auquel s’ajoute son sub, le L15.

Ce produit nous explique Andy Simmons, directeur des ventes au Royaume-Unis, dispose d’un système de flanges magnétiques interchangeables. Nous avons d’ailleurs eu droit à une démo live à regarder dans la vidéo qui suit.

Les différents flanges s’attachent grâce à quatre aimants présents dans le boîtier de l’enceinte. Ils peuvent être remplacés par un modèle 90 x 40 ou un modèle asymétrique de la série PS. Pionnier dans le développement de cette nouvelle techno, Nexo devient donc le premier fabricant à la commercialiser.

Les flanges magnétiques

Le P12 12” peut être utilisé comme renfort mais aussi en retour pour les batteurs ou en wedge monitor ce qui le rend très polyvalent. Comme nous l’explique Andy Simmons, ce produit proche du PS15, un best seller depuis 25 ans, sera certainement à la hauteur pour faire forte impression sur le marché.

Pour plus de renseignements et les fiches techniques du produit, cliquez ici