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Amadeus équipe Paradise City en Corée du Sud

Paradise City est devenu le premier grand complexe culturel et de divertissement d’Asie de l’Est. Le fabricant français Amadeus a été sélectionné en vue de fournir plus de 200 enceintes acoustiques, réalisées pour certaines sur-mesure.

Une vue extérieure du complexe Paradise City

Le complexe ‘Paradise City’ est situé en face de l’Aéroport International d’Incheon, la plus grande plate-forme de correspondance aéroportuaire d’Asie du Nord-Est. La scénographie technique et audiovisuelle de ce complexe a été conçue, installée et supervisée par le cabinet de conseil en ingénierie C2 Artechnolozy, implanté à Séoul.
L’ouverture en 2019 du parc d’attractions en intérieur ‘Wonder Box’ fait du complexe Paradise City le plus grand site de divertissement en Corée du Sud.

Au sein du Wonder Box, se détache nettement une des 200 enceintes Amadeus.

Le cabinet de conseil C2 Artechnolozy a été impliqué en profondeur dès la conception des premières phases du nouveau complexe qui inclut notamment le ‘Chroma’, le plus grand night-club d’Asie Orientale avec trois établissements séparés, le Wonder Box, ainsi que le luxueux ‘boutique-hôtel’ Art Paradiso. Le complexe propose également les zones ‘Art Garden’ et ‘Paradise Walk’ ; principalement dédiées aux expositions artistiques temporaires.

Le cabinet C2 Artechnolozy a été responsable de la conception et de la supervision des systèmes audio, vidéo et lumière au sein du complexe, ainsi que de la conception, du développement et de la supervision du système de diffusion de musique d’ambiance.
C2 Artechnolozy a également intégré la conception et la réalisation du dispositif scénique du night-club Chroma, ainsi que des systèmes audio, vidéo et lumière du Wonder Box, récemment ouvert.

Les partis-pris techniques liés à la conception de Paradise City reposent sur le fait de créer une infrastructure média distinctive de celles présentes au sein des hôtels et des centres de convention traditionnels. C2 Artechnolozy a ainsi œuvré en ce sens.

Une des régies en charge de la musique d’ambiance à très haute résolution grâce à Merging Technologies.

« La structure technique permettant la gestion des médias et des contenus au sein de la plupart des hôtels et des centres de conventions actuels semble dépourvue des outils qui favoriseraient une imbrication fine entre arts et divertissements ; ce que nous appelons art-tainment, » constate Dongyup Kwak, PDG de C2 Artechnolozy.

Dongyup a grandement participé à la conception des infrastructures médias de Paradise City, offrant pas ou peu de limites aux différents établissements du complexe. « Au départ, nous souhaitions imaginer un nouveau système de diffusion de musique d’ambiance (BGM ou background music, en anglais), distribuée dans tous les espaces, » ajoute Dongyup Kwak.

« Le système de diffusion de messages d’urgence n’ayant pas pu être remplacé, nous nous sommes alors concentrés sur les principaux espaces du site et nous avons installé un système différent, unique, baptisé EBGM (Enhanced BGM). Cet outil est le premier exemple au monde de système de diffusion musicale favorisant une qualité sonore inégalée.

Une salle de conférence diablement bien équipée pour écouter en DXD de la musique au lieu de travailler !

Nous utilisons pour ce faire le format audio numérique DXD (Digital eXtreme Definition) à une fréquence d’échantillonnage de 352.8 kHz (équivalent à huit fois celle du Compact Disc) sur 24 bits. Ce système dépasse largement les limites imposées par la plupart des sources, DSP, systèmes de transport et de contrôle audio, généralement cadencés à 44.1 ou 48 kHz ».

Le système ‘EBGM’ utilise un serveur média Ovation, associé à des interfaces Horus et Hapi issues du fabricant Suisse Merging Technologies. Le système est nativement cadencé à 384 kHz (ou en DXD à 352.8 kHz), utilise un réseau audio AES67 RAVENNA, gère 69 zones et 145 sorties correspondant à quatre bâtiments et trois espaces extérieurs. Ce système est une première mondiale. Nulle part ailleurs on diffuse dans un espace si étendu de la musique d’ambiance en qualité DXD.

C2 Artechnolozy a par ailleurs conçu une web-interface de contrôle pour tablette utilisant le serveur web du logiciel Ovation. Celle-ci favorise le contrôle dédié pour chaque espace de Paradise City. Différents paramètres peuvent être contrôlés et notamment le niveau du volume, le choix de canal, la sélection des sources sonores ou des styles musicaux, etc.

Le lobby du Art Paradisio boutique hôtel. On aperçoit dans les coins, des subs et des enceintes de la série C avec des tissus spécifiques sur les faces avant.

Afin de reproduire ces différentes sources sonores de très haute résolution avec la meilleure qualité possible, C2 Artechnolozy a sélectionné les enceintes Amadeus. Les consultants ont principalement porté leur choix sur les modèles point source issus de la série PMX et de la nouvelle Séries C (initialement conçus pour le Théâtre National de Chaillot à Paris)
Plusieurs enceintes de graves ont été conçues sur-mesure et notamment les modèles baptisés ABB 15 et ML 12 SLIM. Certaines enceintes ont même été fabriquées au moyen de bois nobles tels que le chêne, le frêne ou encore le wengé ; afin de se fondre au mieux dans les espaces du complexe, utilisant des essences similaires.

Au cœur de la salle des machines en Powersoft, les amplis de la marque florentine ayant probablement été intégrés dans des coffrets spécifiques.

Des amplificateurs de puissance issus du fabricant italien Powersoft sont déployés au sein du boutique-hôtel Art Paradiso. Ils alimentent le système de diffusion sonore dans son intégralité. « La combinaison des produits développés par Amadeus et Powersoft était la plus cohérente, la plus harmonieuse, au regard de la qualité des sources musicales, » note Dongyup Kwak.

La Galerie d’Art de Paradise City est équipée de rails de prises d’alimentation secteur et réseaux. Les enceintes actives à entrées AES/EBU et Dante Amadeus PMX 5 D et ML 12 D permettent une grande souplesse de déploiement ; indispensable pour s’adapter aux besoins des installations artistiques accueillies.

« Les enceintes développées par Amadeus étaient à notre sens les seules capables de satisfaire les exigences de luxe et de très grande qualité inhérentes aux hôtels et aux galeries d’art du complexe, » précise Dongyup Kwak.

C2 Artechnolozy a par ailleurs optimisé la conception architecturale, ainsi que la décoration intérieure de Paradise City en lien avec le Professeur Kim Ji-kyung de Tuneworx. Les consultants ont ainsi spécifié la disposition idéale des enceintes acoustiques pour chaque espace et notamment pour les espaces Cimer Spa, Art Garden, Paradise Walk, ainsi que pour la billetterie du Chroma et pour la zone du Highline Park.

La régie audio du parc Wonder Box, une installation extraordinaire pour de la musique d’ambiance.

Il existe par ailleurs deux autres bâtiments, de part et d’autre d’une grande place faisant face au boutique-hôtel Art Paradiso et au Cimer Spa. Le premier accueille le Wonder Box, un parc d’attractions en intérieur, un projet également géré par l’équipe de C2 Artechnolozy en collaboration avec John Kim comme directeur exécutif, Suk-Hoon Lee comme responsable projet et concepteur de tous les systèmes audio, vidéo et lumières (intégration comprise) et Taechan Moon qui a été en charge de l’implémentation audio/vidéo.

Le cœur du complexe.

Joshua Jeon a quant à lui assuré toute la conception 2D/3D, tandis que les concepteurs Eunjung Kim et Yunhee Choi Jeongeun travaillaient sur les simulations 2D/3D et la conception des systèmes audio et vidéo. C2 Artechnolozy a enfin collaboré avec le studio multimédia canadien Moment Factory, en charge de la production des contenus.

Le restaurant lounge Serasé. S’il faut pousser les tables, il y aura du son.

Le Wonder Box est équipé de plus de 60 enceintes acoustiques développées par Amadeus, associées à des amplificateurs de puissance fabriqués par Powersoft et de 6 serveurs Ovation conçus par Merging Technologies pour le contrôle des spectacles et des signaux audio. Ces équipements favorisent la création de spectacles immersifs.

Le Wonder Box utilise par ailleurs 14 projecteurs laser Panasonic 21 000 lumens ANSI, projetant sur deux écrans géants de 33 mètres par 9 mètres. Le Wonder Box héberge également deux projecteurs laser 10 000 lumens ANSI, deux consoles lumières grandMA3 Full Size et une Compact XT.

Un équipement audio qu’on ne retrouve pas forcément dans toutes les salles de sport… / No way to find somewhere else such PA in a gym…

C2 Artechnolozy a été impliqué dans de nombreux aspects du projet Paradise City, de la conception à la supervision, en passant par l’implémentation, mais aussi l’exploitation. La société gère au quotidien le suivi et l’utilisation des systèmes du night-club, sous la direction de Kim Nam-Hoon.
La conception scénographique de Paradise City a représenté un défi colossal pour notre cabinet et pour nos équipes. Personne n’avait jamais concrétisé un aussi gros projet en Corée du Sud, » conclut Dongyup Kwak.

Paradise City a ouvert dès la fin du mois de Septembre 2018. C’est avec l’inauguration du Wonder Box le 31 mars 2019 que le projet a atteint sa pleine dimension.

Liste des références Amadeus installées :

Amadeus PMX 5 MKIV : 28 unités
Amadeus PMX 5 D : 32 unités
Amadeus PMX 8 MKII: 16 unités

Amadeus UDX 8 : 42 unités
Amadeus ML 15 MKII : 10 unités

Amadeus C6 : 12 unités
Amadeus C15 : 16 unités

Amadeus ML 12 D : 10 unités
Amadeus ML 12 SLIM : 24 unités
Amadeus ABB 15 : 12 unités


Pour plus d’informations sur le site Amadeus et sur le site Paradise City

 

Concours Hog Factor 2020 Europe, ouverture des inscriptions

Les inscriptions au concours Hog Factor sont ouvertes. High End Systems invite jeune pupitreur, âgés de 25 ans maxi, débutants ou confirmés, résidant en Europe, Russie, dans un des pays de la Communauté des Etats Indépendants, en Afrique et au Moyen Orient à participer à la nouvelle édition 2020.

Le concours Hog Factor est une belle opportunité de se familiariser avec l’environnement des pupitres Hog. La finale organisée au cours du salon Prolight+Sound 2020 de Francfort mettra en compétition 3 équipes qui se disputeront le titre convoité de Champion du Hog Factor Europe récompensé par un voyage à Las Vegas pendant le LDI 2020.

Les participants, en équipe de deux ou seuls, doivent programmer un show lumière sur fichier de visualisation, en utilisant une Hog ou une Hog4PC téléchargeable gratuitement avec une version de démo du logiciel de visualisation Capture.

Les trois meilleurs candidats auront ensuite à programmer un nouveau show en utilisant le rig déterminé pour le stand High End Systems au Prolight + Sound 2020. Ils seront aussi invités pendant le salon à montrer leur savoir-faire en live, devant le public et un panel d’experts de l’industrie.

Pour Tania Lesage, responsable de la marque High End Systems : «Depuis sa création en 2014, le Hog Factor est devenu un concours de renommée internationale. Il a contribué au lancement de nombreuses carrières. Nous avons hâte de rencontrer les nouveaux espoirs.»
Nina Mesitz (Autriche) de l’équipe « Status Cue » qui a remporté une des précédentes éditions, incite tous les jeunes pupitreurs à y participer : « On apprend beaucoup et on a la chance de rencontrer des personnes très influentes qui resteront des contacts précieux pour l’avenir. C’est une belle opportunité à saisir. »

Vous devez poser votre candidature avant le 15 janvier 2020. Les finalistes retenus se verront offrir un voyage au salon Prolight + Sound à Francfort (Allemagne) avec hébergement pour la date du concours. Le ou les gagnants de la finale remporteront ensuite un voyage au Salon LDI 2020 de Las Vegas.

Pour plus d’informations sur le concours et les inscriptions, rendez-vous sur le site High End

Roadshow DV2

DV2 propose un grand roadshow français pour présenter ses nouveautés Adamson, DiGiCo & Klang. Découvertes, écoutes vont être organisées partout dans l’hexagone jusqu’à la fin de l’année.
Les premières villes et dates sont désormais fixées avec Lyon le 1er octobre, Marseille le 3 et à venir Lille, Nantes, Bordeaux, Nancy, Paris… Des après-midi entre 14h et 17h30 pour découvrir les dernières consoles DiGiCo, les systèmes S Series et IS Series d’Adamson et écouter le son immersif 3D pour ear monitors de Klang.

Les adresses et les modalités d’accès seront communiquées quelques jours avant les événements. Pour y participer, l’inscription est obligatoire mais heureusement très simple, il suffit de remplir un formulaire en marquant notamment votre intérêt pour les lieux annoncés. Vous serez informé par mail des détails de votre participation.

Pour vous inscrire, cliquez ici.

Pour de plus amples renseignements, contactez Denis Guichard au + 33 6 17 25 20 33

Le Trondheim Rocks festival s’en remet au ruban d’Alcons

Ils ont essayé sans maquillage, mais c’est bien grimés qu’on reconnait KISS. Show devant !

Le Trondheim Rocks festival en Norvège qui a accueilli des têtes d’affiche telles que Def Leppard, KISS ou Iggy Pop, a cette année encore fait confiance au fabricant hollandais Alcons pour délivrer les bonnes ondes aux 19 000 festivaliers qui ont répondu présent.

Comme l’année passée, le Trondheim Rocks festival qui dure désormais trois jours, a misé sur Alcons pour sonoriser ses deux scènes situées dans l’enceinte de la brasserie Dahl locale, offrant toute la clarté et la précision propre au ruban, sans pour autant polluer le voisinage résidentiel. C’est à nouveau le prestataire Trondheim Lyd qui a fourni le système principal basé sur les enceintes line array longue portée LR28, capables de couvrir sans délais, les 109 mètres de l’aréna.

Le LR28. Deux 14” pour le grave, quatre 6,5” pour le médium et un ruban de 14” pour l’aigu,. 144 dB SPL Max entre 200 Hz et 10 kHz. Le tout en 65 kg.

Face à l’efficacité du sytème, le nombre de modules a été réduit avec 18 LR28 par côté, soutenus par 32 BC543, des subs cardioïdes natifs de haute puissance, le tout a complété par 40 LR18 employés en infill, outfill et sidefill.

Enfin six VR12 ont, depuis le nez de scène, couvert les premiers rangs. Cet ensemble a nécessité l’utilisation de 44 contrôleurs amplifiés Sentinel10. La seconde scène a reçu 10 LR28 par côté et 16 BC534, le tout amplifié par 17 Sentinel10. En plus de la qualité propre aux rubans Alcons, la qualité du front d’ondes cylindriques généré naturellement par cette technologie et la qualité du guidage mis en oeuvre, permettent au son d’être moins impacté par le vent et couvrir précisément la zone souhaitée.

“Le LR28 a été un tel succès l’année dernière que nous, prestataire, tout comme le management du festival Trondheim Stage, avons poussé pour en disposer à nouveau non seulement sur la scène principale mais aussi sur la seconde scène” nous précise Arnstein Fossvik, technicien audio auprès de Trondheim Lyd.
“Le LR28 est l’un des systèmes les plus rapides à designer, accrocher et caler. Quand on connaît sa remarquable qualité sonore, sa couverture sans failles et sa pression, il convient parfaitement à un usage en plein air lors de festivals rock. ALControl permet d’avoir facilement la main sur le système et ses paramétrages pour l’optimiser et le suivre en temps réel.“

Le sub BC543. Trois18” en pur carbone, bobine de 5,3” dont deux avant en montage bass reflex avec un évent prenant 25% de la façade et un arrière pour générer la réjection pouvant aller jusqu’à 42 dB.

La proximité avec les habitations entourant la zone du festival, par moments pas plus de 20 mètres, a poussé les organisateurs de Trondheim Rocks à être particulièrement stricts quant aux niveaux d’émergence. Le fait d’employer des systèmes Pro-Ribbon Alcons permet malgré tout à Trondheim Lyd d’y souscrire sans pour autant léser les spectateurs.

“Nous avons aligné les subs en arrays horizontaux et, comme le BC543 est un sub nativement cardioïde, nous avons minimisé les émergences d’infrasons en dehors de la zone d’écoute. Les Têtes LR28 sont aussi extrêmement directionnelles ce qui rend la délimitation de la zone de tir très précise” ajoute Arnstein.

“La plupart des mixeurs accueillis n’avaient jamais joué sur des LR28, mais ont été unanimes dans l’appréciation du rendu de très haute qualité. Grâce au headroom disponible sur les rubans, la compensation atmosphérique de l’extrême aigu sans perdre la qualité sonore et avec une dynamique de 1:10, devient un jeu d’enfant.”

“Comme l’année dernière, nous avons souhaité que le fond de la zone accueillant le public dispose de moins de pression, de sorte à pouvoir y parler tout en appréciant les sets de chaque groupe et sans perdre en qualité sonore et en intelligibilité,” nous dit Espen Hammer, le directeur du Trondheim Rocks festival. “…et cette année aussi les compliments sur le son ont été nombreux à la fois de la presse comme des spectateurs, et nous n’avons reçu aucune plainte des voisins.”

Def Leppard en pleine action. On voit distinctement les infills en LR18 et les deux longues lignes de LR28.

Trondheim Rocks n’a été qu’un des points marquants d’une année riche en performances abouties pour les systèmes Pro-Ribbon d’Alcons. Une semaine avant ce festival, les LR28 ont été déployés pour un concert de Sting en générant de nombreux commentaires élogieux.
Les line arrays Alcons ont aussi été employés lors du festival Milkshake à Amsterdam, du Off festival en Pologne, mais aussi des concerts et des tournées de Alan Parsons, Brian Ferry, A-Ha, Turbonegro, Luke Elliot, High as a kite, mais aussi Underworld, Barbara Schöneberger et le remarquable violoniste Nigel Kennedy. La variété des artistes et des styles musicaux, prouve une fois encore la polyvalence des systèmes à ruban Alcons.

Pour plus d’informations sur :

Le site Alcons
Le festival
The local provider Trondheim LYD

L’esprit d’équipe Robe

Animateur poids lourd du Plasa, Robe est quasiment le seul constructeur à investir dans un show complet au Plasa de Londres, dont il est un important sponsor depuis de nombreuses années. Cette année a vu la fin de la trilogie ‘Adventures’ au profit d’une nouvelle séance référencée autour de films cultes so 80’s.

Les danseuses aux looks inspirés de Lara Croft, Indiana Jones et Jack Burton se sont muées en professeurs Emmett Brown et Marty McFly pour une comédie musicale accélérée, autour d’une mythique DeLorean et de nombreux effets spéciaux, flammes, CO2 et jets d’eau. Outre les SuperSpikie, SilverScan et iPointe étanches dévoilés en début d’année, le show “Return to The Future” dévoile en exclusivité deux nouveaux projecteurs Robe ; la barre de leds Tetra et le tout premier asservi à moteur de leds échangeable, 100 % Tchèque, l’Esprite.

Esprite

Attendu avec impatience par toute la communauté Robe, l’Esprite est le tout premier projecteur automatique à module Led interchangeable. Cette source lumineuse WTE™ (White Transferable Engine) de 650 W, fruit d’un long travail de recherche, est une exclusivité Robe. Ce concept inédit poursuit une réflexion sur la pérennité des projecteurs à leds dans le temps, à un moment où la technologie offre chaque année de meilleurs rendements rendant rapidement obsolètes les générations précédentes.

Tout juste auréolé d’un Award de l’innovation, l’Esprite a fait une entrée remarquée au Plasa de Londres.

Pour Robe, pouvoir changer simplement le module de leds et non toute la machine, se révèle indispensable. Ainsi sont prévus les remplacements faciles en cas de panne, pour rendre homogènes des parcs différents, ou encore recevoir de nouveaux futurs modules dont le rendement et l’efficacité pourront apporter jusqu’à 30 % de lumière en plus, avec les mêmes dimensions.

Cette vision à long terme implique d’intégrer le bloc de refroidissement et d’assurer une marge d’alimentation de 100 W pour les futurs modules de leds. Le changement de source, ou en employant un anglicisme dérivé du ReLamping, le ReLeding, s’effectue en quelques minutes à peine, sans procédures complexes d’alignement.

Dans son moteur original, l’Esprite profite d’un mode boost et d’optiques spécialement conçues par Robe pour produire jusqu’à 27 000 lumens de flux. En apaisant le flux et en choisissant parmi les trois réglages d’IRC le plus élevé de 90, l’Esprite génère en moyenne 18 000 lumens : un positionnement idéal pour les théâtres et scènes standards, que confortent les 27,8 kg de l’appareil et sa lentille de 150 mm.

L’Esprite profite des innovations apportées par la Viva, le T1 et le MegaPointe pour offrir un zoom de 5.5° à 50° ; une trichromie soustractive située juste après la source de leds pour garantir un étalement et une homogénéité des couleurs sans défauts optiques ; deux roues de 5 couleurs ; deux roues de gobos, dont 7 rotatifs et 9 fixes reprenant les best-sellers Robe ; un jeu de filtres CTO ; un prisme 6 facettes ; deux frosts 1° et 5° et une roue d’animation.
La présence d’un écusson de 4 couleurs sur le disque des teintes pastel permet maintenant de créer facilement des animations multicouleurs. En complément, une cassette de 4 couteaux inspirée du T1 clôture la panoplie d’effets disponibles sur l’Esprite. Pour aller plus loin, les conduits de ventilation ont été redessinés pour empêcher le dépôt de poussières sur les optiques, tandis que le réglage du Hot-Spot associé à une lentille optionnelle permettra de répondre aux besoins des théâtres avec une convection de formes de gobos sans point chaud.

En attendant le lancement officiel de l’Esprite le 9 octobre lors des Happy Hours de Robe Lighting France, Ondrej Hegar, chef produit Robe, nous l’a présenté en avant-première lors du Plasa 2019.


RoboSpot


Vidéo de présentation de l’Esprite


Tetra

Tirant aussi son nom de l’araignée Tetragnathe étirée, la Tetra, est une barre de leds inspirée par les cellules du Spiider. Telle une version déroulée de cette dernière, la barre Tetra se compose de 18 leds RGBW de 40 W, comme autant de pixels, dont la 5e et la 14e intègrent l’effet MCFE™ (Multi-Coloured Flower Effects).
Avec sa gestion en tilt et son zoom de 4,5° à 45°, Robe se joint à la hype autour de ce type de projecteurs capables de passer du bain de pieds au rideau lumineux, tout en proposant une gestion très graphique des éclairages.


Grâce à une construction mécanique permettant une installation bord à bord, le show Robe du Plasa a su démontrer la palette d’effets possibles de cette barre de led, intégrant les protocoles sACN, Art-Net ou Kling-Net pour être pilotée sans difficulté par un média serveur comme ArKaos.
Clin d’œil aux utilisateurs français, Vincent Bouquet de Robe Lighting France s’est proposé pour un tour d’horizon de la Tetra en anglais dans le texte.


RoboSpot

Une nouvelle mise à jour du système RoboSpot est en ligne depuis quelques jours. Le contrôle simultané de plusieurs sources , le Multi-Device Control, s’enrichit d’une échelle de précision pour la hauteur avec des seuils haut et bas, ainsi que d’une nouvelle fonction, le MDC Intensity Maps. Cette option permet de définir plusieurs zones d’intensités particulières sur scène et laisse le RoboSpot calculer automatiquement les transitions entre ces différentes zones. Une voie de CTO est maintenant disponible dans la sélection des boutons de couleurs.

Surmontant le laboratoire inondé de Retour vers le Futur, les RoboSpot sont maintenant un atout indispensable aux shows Robe.

Le protocole PosiStageNet utilisé par Robe est capable d’envoyer ses données de positionnement 3D temps réel à travers le réseau pour s’intégrer dans différents systèmes d’exploitation.
Plusieurs correctifs RDM furent définis pour permettre l’usage avec des splitters RDM spéciaux, dits « Multiple Devices ».

Enfin le RoboSpot est maintenant compatible avec les projecteurs Viva™ CMY, LEDBeam 150™, Spiider®, Tarrantula™, Esprite™, iPointe® et surtout le SilverScan™, ce qui en fait la poursuite automatisée la plus rapide du circuit.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

Mark Knofpler en tournée. L-ISA lui va si bien, même pour un adieu

Mark Knopfler vient de tirer sa révérence au Madison Square Garden après une longue et dernière tournée mondiale bâtie sur une remarquable diffusion L-ISA mise sur pied par Solotech et confiée aux bons soins de Maxime Menelec. Reportage à l’AccorHotels Arena de Paris.

Franchement, cela a de la gueule 143 boîtes en l’air quand on rentre à Bercy non ? Regardez aussi le bout de pont tout en haut de l’image. Le futur a aussi atteint la lumière avec une paire de RoboSpot entourant leur caméra.

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On a beau s’y attendre et l’Arena être très grande, la surprise reste entière : il y a du bois, plein de joli bois en l’air et il est parfaitement visible. L’éclairagiste jouera même durant le concert avec les trois lignes principales de K2 du déploiement Focus en s’en servant de gobo géant et en l’enveloppant de couleur par l’arrière. Tout va donc bien dans le meilleur des mondes, cette fois, le son a pleinement sa place.

Maxime Menelec, en charge du système de l’ensemble des dates de la tournée.

Nous retrouvons Maxime ravi de passer en France, lui qui aura levé et descendu cette forêt de multi de bouleau balte au moins 76 fois, la dernière date ayant été le Madison Square Garden de New York aujourd’hui même, 25 septembre 2019.

SLU : Tout a l’air neuf et magistralement déployé. Qui est le prestataire ?

Max : C’est Solotech avec la complicité des anglais de SSE et les allemands de Black Box Music. Le regroupement des trois sociétés.

SLU : Ce qui est en l’air c’est la totalité de ce que vous transportez ?

Max : Quasiment. Nous ne visitons que des Arenas comme celle de Bercy donc nous sommes dimensionnés en conséquence. La base du kit ce sont les trois lignes de 16 K2, 18 Kara pour les lignes Scène 1 et 5 mais je peux monter à 21 boites, et pour le Extensions 15, mais je peux aller jusqu’à 18. Pour les side fills nous avons 10 K2 et quand j’ai besoin de plus, je fais un complément.

Une image du système vu depuis la dernière place possible à jardin. 10 K2 veillent au grain et surtout on dispose d’une vue imprenable sur la panière de LA12X.

SLU : Les amplis prennent l’air aussi…

Max : Oui, ils sont dans deux panières à jardin et cour ce qui réduit d’autant la longueur des câbles vers les enceintes. On a 20 mètres au lieu de 50. Chaque panière dispose de plateformes avant et arrière pour donner accès aux contrôleurs ainsi que d’échelles permettant toute intervention. L’ensemble de ponts, panières et câblage a été fabriqué sur mesure par SSE et nous fait gagner un temps fou au montage. Tout le kit est en l’air en deux heures et demi.

Dave Dixon, FOH de la tournée et surtout à l’origine de son passage d’un simple gauche/droite à L-ISA.

SLU : Comment s’est monté le projet L-ISA ?

Max : C’est Dave Dixon qui tient la console de mixage qui a initié le projet il y a un an. C’est l’ancien assistant de Robert Collins. Ulf Oeckel (KSE L-Acoustics) a travaillé le design et pour des raisons personnelles n’a pas voulu prendre la route. Comme j’ai une assez bonne expérience de L-ISA, L-Acoustics m’a proposé de partir sur cette tournée.

SLU : Les array paraissent droits mais en réalité…

Max : ils sont azimutés vers l’intérieur et ce réglage dépend du step que tu as entre chaque array. Aujourd’hui nous avons un Focus Extended, avec 7 lignes. Les 1 et 7 sont à 23°, les 2 et 6 sont à 10 et les 3 et 5 sont à 5°. La 4 qui est la centrale est évidemment à 0°. C’est essentiel car cela permet d’offrir le meilleur recouvrement entre les divers signaux. Tous les K2 sont ouverts à 110°.

Le « cœur Pop » de L-ISA, l’arrangement Focus avec 48 K2 et 9 KS28 placés le plus près possible les uns des autres pour délivrer le SPL nécessaire à ce style musical dans le grave. Remarquez comme le deux lignes externes convergent à 5° vers l’intérieur.

SLU : Tout arrive au bout de la salle ?

Max : Ici oui, pour le moment je n’ai du fermer les volets des deux têtes du haut qu’à l’O2 à Londres. Je shootais à 120 mètres. Il y a quelques jours à Copenhague à 115 mètres, la voix est arrivée sans aucun problème. L’absence d’interférences change complètement la donne.

Un rack plus que stratégique puisque c’est de lui que partent les flux matricés vers les amplis et qu’arrivent les signaux pour la console. Sécurité avant tout, le processeur L-ISA est doublé. L’Allemagne est bien représentée avec Optocore et RME !

SLU : Comment transportes-tu le signal vers les panières suspendues ?

Max : Tout est en AVB. Avant ça repassait par la console et c’était converti en AES, maintenant on dispose du nouveau rack RME, le M-32 Pro qui sert de convertisseur MADI vers AVB et nous permet d’alimenter directement les P1. Nous avons deux processeurs L-ISA redondants. Pour le transport des flux vers la SD7 DiGiCo, on utilise de la fibre.

SLU : Ca paraît simple et rapide tout ça.

Max : Mais ça l’est. Déjà on a une équipe d’enfer et puis la conception technique de la tournée nous rend la vie très facile. On a beau avoir une grosse configuration L-ISA, la tournée européenne se passe très bien et la branche américaine (qui sera à peine finie au moment où vous lisez ces lignes NDR) devrait se passer aussi bien. Sur les 55 dates en Europe, on accrochera notre config L-ISA partout.

SLU : Tu as déjà la modélisation de toutes les salles ?

Max : Oui, j’ai l’Autocad de chacune d’entre elles et un cador au rig, John Ashton. Le Crew Boss Pete Hugues est aussi un sacré mec, sans parler de Guillaume Richard et Klaus Bolender de l’équipe son. Ca roule vraiment bien.

La Playstation de Max avec ses quatre outils de travail : LA Network Manager, Soundvision, Flux et pour finir Win MLS car, comme il le dit : L’affichage du Win MLS est tellement précis que c’est difficile de se servir d’autre chose après.

SLU : Ce n’est pas très fréquent à 26 ans d’être au système d’une tournée mondiale aussi grosse…

Max : Je le dois à Florent (Bernard Directeur Applications Touring @ L-Acoustics) Il m’a introduit auprès d’Agorà (gros, GROS prestataire italien et international) avec lequel j’ai la chance de travailler sur des tournées de très grande ampleur ou des concerts tels que les 6 soirées de Vasco Rossi à San Siro (le stade de foot de Milan). J’ai aussi collaboré avec Steph Plisson pour les dates de Mylène à La U-Arena. Un super système et puis, Steph au mix, pour moi, c’est l’un des meilleurs.

Max le Mesure. Dans son fly case, 24 micros triés et avec une liaison filaire. Tu ne passes pas à la HF ? Ouiii (rires) Tu me paies les 24 liaisons HF ?

SLU : Confortable le Tourbus ?

Max : Comment dire…Je ne suis pas un fan absolu des Tourbus (rires) et je préfère plancher sur des projets, les lancer et après les confier à quelqu’un de confiance comme Alizée Tricart. Elle est géniale, elle bosse super bien.

SLU : Tu continues la multi-mesure ?

Max : Plus que jamais ! Pour que les Kara aient le même contour que les K2, que les extensions aient aussi le même contour et les mêmes quantités d’énergie dans le grave c’est indispensable d’autant que, contrairement aux spécifications de L-Acoustics, Dave à la face demande que le contour démarre à 300 Hz et pas à 1 kHz.


Dans le rack de design, mesure et pilotage où certaines machines sont siglées Upoint, la société de Romain Berguin et Maxime Menelec, les deux pré-amplis acceptant la volée de micros de mesure utilisés par Max, un DL 251 Midas pour avoir 24 entrées, le Behringer X32 rack pour en avoir 16 disposer de sorties. C’est qu’il y en a des softs à alimenter…

SLU : Tu arrives à obtenir le même contour avec Kara que K2?

Max : Oui car ça ne joue pas fort et on répartit le SPL. En plus on n’a pas besoin d’un gros niveau dans le grave. On n’en a pas encore parlé mais pour toute la tournée Arena, on n’accroche que 9 KS28, une colonne cardio placée derrière la centrale et au plus près des deux autres lignes de K2 pour être le plus cohérent possible. Ce qui sort de la console de Dave est à peu près flat, on n’a pas de contour, il est généré uniquement par la diff.

SLU : Il semblerait que Vlad (imir Coulibre comme l’air) collabore avec Upoint…

Max : Oui. On essaie. (rires) Sérieusement, depuis qu’on se connait on bosse super bien ensemble. Il a son caractère, j’ai le mien (rires) Il travaille depuis quelques temps pour Upoint comme Alizée qui est en Italie.

Un bonheur de journaliste n’arrivant jamais seul (comme d’ailleurs les emmerdes qui volent toujours en escadrille © Jacques Chirac) Florent Bernard et Etienne Corteel s’approchent de notre dictaphone. On en profite !

Là, y’a du lourd ! A gauche Christophe Combet le directeur de la R&D et à droite Florent Bernard le directeur application Touring.

SLU : Quels sont les avantages d’utiliser des multis de 25 mètres pour alimenter les lignes ?

Florent Bernard : On estime pour cette longueur et dans des câbles de 4 mm2, la perte dans l’aigu à environ 1 dB. 25 mètres est du coup la longueur standard et recommandée depuis presque deux décennies.
Monter à 50 mètres la rend forcément plus importante, surtout à cause de la résistance de peau*, mais on la rattrape sans trop de problème en phase de tuning.

* L’effet de peau ou résistance de peau est un phénomène électromagnétique qui fait que, à fréquence élevée, le courant a tendance à ne circuler qu’en surface des conducteurs. Il en résulte une augmentation de la résistance de ce dernier. On contre cet effet par l’utilisation de conducteurs multi-brins qui, à section égale du câble, augmentent la surface de conduction.


Cela dépend aussi du type d’enceinte et de sa mise en parallèle par deux ou par trois. Aujourd’hui nous sommes en mesure de modéliser cette perte en ligne ce qui nous permet de l’estimer et d’être force de conseil, surtout dans le cas de l’intégration où il arrive que les amplis soient très loin des boîtes.

Une vue imprenable sur le système et son câblage aussi court que bien rangé, aussi joli à voir qu’à entendre.

SLU : On sait que L-Acoustics aime standardiser l’usage de son matériel. Comment voyez-vous la mise en panière de vos amplis par SSE ?

Florent Bernard : Sur des dispositifs de cette envergure, ces types de jumbo racks de 24 LA12X chacun sont essentiels en termes de rapidité de déploiement. Nous avons crée avec le LA-RAK un standard qui fonctionne bien pour tout le monde et facilite le cross rental mais c’est normal qu’à un certain niveau, chacun customise ses ressources ampli comme il le désire. Il n’est plus question en pareil cas d’imposer un format.

SLU : La zone de couverture optimum ce soir est de combien ?

Florent Bernard : Beaucoup plus importante qu’en stéréo. On doit avoir entre 65 et 70% du public qui reçoit la superposition du son des différentes lignes offrant la meilleure spatialisation possible. On appelle ça le Quality Mapping et on le visualise sur Sound Vision.
C’est vrai qu’il existe des salle d’une architecture qui convient encore mieux à L-ISA comme les sheds américains où ce chiffre grimpe encore. Certains producteurs américains songent d’ailleurs à modifier le prix des places en fonction du fait d’être placé ou pas dans la L-ISA Zone et pas simplement en fonction du visuel. Forcément tout devant ou sur les côtés on reste avec des mixdown mono, mais pour les premiers rangs on pense à des solutions, on a déjà quelques pistes.

Le Santa Barbara Bowl et sa forme convenant parfaitement bien aux dispositifs de type L-ISA. Ici une couverture en gauche/droite. En vert clair, le tunnel des 15% de gens heureux, en vert foncé ça commence à être plus qu’interférent et en jaune, y’a du son…

Le même lieu en L-ISA avec la partie avec une image de qualité en vert clair, 87% de l’audience, les quelques sièges où ça se gâte en vert foncé et la partie où il y a du son essentiellement mono en jaune. Le jour où les premiers rangs bénéficieront d’un très bon son, la partie sera gagnée.


SLU : Avoir des boîtes qui ouvrent un peu plus ce ne serait pas intéressant ?

Florent Bernard : Oui, pourquoi pas 120, 130° mais au-delà, on rentre dans d’autres problématiques de temps entre les différentes lignes. K2 fait en plus un très joli 110° (sourire) à -6 dB qui va au-delà si on prend en compte que les deux moteurs. On a à 140° et -10 dB, l’ensemble de leur spectre. On travaille aussi beaucoup nos presets et on améliore ce qui peut l’être. On ne dit jamais notre dernier mot (rires).

Le L-ISA Controller. Comme il s’agit d’un système en 7.1, on peu compter sept petits traits noirs représentant autant de lignes. Les Extended sont, comme leur nom l’indique, légèrement écartées en salle comme sur écran.

SLU : Il faut aussi que les shows offrent plus que potentiellement du bon son.

Etienne Corteel (Responsable communication scientifique et fin connaisseur du son de demain chez L-Acoustics) : Quand on pose la question au public d’un show L-ISA il insiste toujours sur la qualité du concert là où parfois on entendait des : « ça m’a pété la tête, je ne comprenais rien ».
En fait le son s’efface et restitue tout le naturel de ce qui se passe sur scène. On n’aura pas d’autres commentaires positifs tant qu’on n’approchera pas une forme de Surround et des mix plus démonstratifs. C’est un chemin…on y viendra.

Noir salle

Notre pass est magique et le service d’ordre nous laisse circuler librement entre fosse et gradins. On crapahute donc discrètement jusqu’au nez de scène durant la première partie où l’on est accueilli par l’habituel rang de lip fills, 4 Kara et deux X12 ici. Le déploiement L-ISA rentre à partir du 6è rang de sièges pour le médium et la bascule complète s’opère au 8è où, certes un peu en mode douche, on retrouve le rendu complet de K2 avec le début de la localisation propre au son immersif by Marcoussis.

Un LA Netwok Manager pas mal garni, où l’on a la confirmation que tout le système est alimenté et verrouillé en AVB.

L’AccorHotels Arena a eu beau avoir été traité acoustiquement, les retours sont encore assez nombreux et denses, peut être une conséquence de l’énergie dispensée par un système par essence non interférentiel. Cela sera encore plus vrai une heure plus tard avec le rimshot de Your latest trick de Dire Straits, mixé il est vrai, quelques dB trop fort…

On quitte le devant de la scène pour escalader le haut des gradins tout à l’opposé. La voix de la première partie, un guitare / voix d’une rare tristesse, arrive assez sereinement aux derniers sièges mais laisse un peu de brillance et de SPL dans le trajet. Vu le niveau auquel ça joue, cela se rattrape aisément sur les boîtes du haut. La balance tonale est respectée ce qui prouve qu’avec L-ISA on peut réellement tirer en intérieur à 110 mètres (max de Bercy) et même un peu plus, sans léser les spectateurs.

Le tandem du son, Max au système et Dave Dixon au mix face. On est à quelques minutes du début du show de Mark Knopfler.

De retour sur l’immense parterre surélevé et planté de sièges, on suit à l’oreille la voix en provenance de la ligne centrale. K2 a beau ouvrir large, à 110° le cran à -6 dB est surtout perceptible dans le médium. Quand on repasse dans les gradins et on s’écarte encore un peu latéralement, on garde le bas et le haut, mais on perd rapidement pas mal de corps et de texture de la voix. Bien entendu cela est compensé par les deux side fills aussi en K2 et jouant un mixdown mono pour ramener présence et équilibre au mix.

Durant la première partie nous sommes régulièrement repassés par la régie pour constater la qualité et la régularité de couverture par rapport au point de mix.

Bravo à ce propos à Max pour la régularité de la couverture et la qualité de tous les raccords. L-ISA a beau apporter de la fluidité en démasquant ce que les deux lignes « stéréo » habituellement passent par pertes et profits, son travail de conception et de calage du très gros kit, offrent un confort d’écoute remarquable à très bon, partout.

Noir salle & Knopfler

Curieusement cela attaque fort. 96 dBA. Le final de la première chanson est à 102 dB et avec L-ISA et sa liberté dans la propagation du son, une telle pression mord un peu. Le contour volontairement bas, rend le mix très agréable et équilibré à bas niveau mais plus dur dés qu’on s’approche ou dépasse des trois chiffres d’autant que la captation est extrêmement détaillée et précise. Les percussions sont par exemple un plaisir de finesse et définition mais piquent un peu.
On est cela dit captivé par la qualité des sonorités et des musiciens présents sur scène. La gratte de David et sa voix, la batterie, les cuivres, leur rendus sont magnifiés par L-ISA, mais de la même façon qu’on excelle en captation, on se doit d’en faire de même avec la dynamique et l’égalisation dynamique et malheureusement, ça pèche un peu.
Il est vrai aussi que nous en sommes au tout début du mix par objet et cela demandera un certain temps aux ingés son à intégrer et à maitriser cette nouvelle diffusion tellement libre. Pour le moment, jusqu’à 95 dBA c’est un bonheur, au-delà, le bon vieux gauche/droite et son boulet interférent paraissent plus adéquats au gros niveaux.

Un très beau tableau lumineux où les trois lignes centrales s’habillent de photons et créent des ombres magnifiques. Tant qu’à les avoir au dessus de la tête, autant s’en servir !

Rien à dire en revanche question spatialisation. On est réellement face à un front sonore inédit de largeur et de clarté où chaque élément qui le compose a parfaitement sa place où qu’on soit dans la zone de couverture L-ISA. Le grave aussi tire un énorme avantage d’une exploitation centrale et peu interférente avec les lignes où se concentrent les sonorités les plus chargées en bas du spectre.

Plus le concert avance, plus cela devient une évidence. Après le classique qui revît avec L-ISA, la pop peut en faire autant. La multi diffusion et le mixage par objets via des matrices intelligentes est l’avenir, mais à quelques conditions dont la plus importante est de séduire le spectateur en devenant plus événementiel et démonstratif. L-ISA ne doit pas simplement être le rêve des sondiers qui trouvent enfin un outil imparable de démasquage et de positionnement.

Le public doit pouvoir s’extasier sur le son comme il le fait avec la scénographie et les lumières pour justifier un déploiement qui atteint le double d’un gauche/droite, un temps de montage plus important et un temps de pré prod incompressible.
Le son doit non seulement accompagner et resituer dans l’espace les artistes, mais accompagner la scénographie et les lumières, souligner les effets et bouger.

Quand de nouveaux shows seront créés, que les mixeurs seront formés afin qu’ils puissent participer à la définition de la performance sonore et ensuite concevoir, encoder et gérer cette cavalerie sonore, l’expérience sonore sera exceptionnelle. L’audio n’est plus sur des rails, les ingés son peuvent le conduire et aussi inventer des nouvelles routes. Plus belles.

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Pio Nahum passe le relais à Marcus Graser

Claypaky vient de nommer son nouveau PDG, Marcus Graser, avec effet immédiat. Il remplace Pio Nahum qui, à compter du 1er octobre 2019, prendra sa retraite après 30 ans d’expériences dans le secteur de l’éclairage.

Marcus Graser, âgé de 42 ans, est un dirigeant expérimenté chez Osram – société mère et unique actionnaire de Claypaky – où il a exercé différentes fonctions au cours des quinze dernières années et a dirigé l’intégration de Claypaky dans le groupe. Depuis lors, il est focalisé sur l’industrie du spectacle.

« Je suis fier d’être le nouveau PDG de Claypaky », déclare Marcus, « et de superviser les évolutions passionnantes que nous anticipons pour les années à venir. Je pense toutefois que le moment est bien choisi pour exprimer, au nom de toute la communauté Claypaky, notre sincère gratitude à Pio Nahum pour ses excellentes contributions ainsi que son leadership pragmatique, visionnaire et passionné, qui ont permis à la société d’atteindre des résultats importants ».

Pio, qui a passé les 10 dernières années chez Claypaky, déclare : « Je suis heureux de confier mes responsabilités à Marcus ; nous travaillons ensemble depuis janvier et il a acquis une parfaite compréhension de notre organisation, de notre marché et de notre entreprise. Je suis convaincu que Marcus s’acquittera de sa nouvelle mission avec le plus grand professionnalisme, renforcé par l’enthousiasme et l’attitude novatrice qui font partie de sa personnalité ».

L’équipe de Claypaky est heureuse d’accueillir Marcus dans ses nouvelles fonctions et de lui assurer un soutien et un engagement maximum.

Le HY K25 Claypaky impacte la tournée des stades de Rammstein

Le groupe de rock allemand Rammstein vient de terminer sa première tournée des stades en Europe. Choisis par les concepteurs lumière Ronald Greil et Patrick Woodroffe de Woodroffe Bassett Design, les projecteurs Claypaky HY B-Eye K25, Scenius Unico, Mythos 2 et Sharpy, fournis par la société londonienne Neg Earth Lights, ont accompagné le spectacle à travers l’Europe.

« Notre mot d’ordre était de conserver un éclairage dans la droite ligne de l’esthétique que Rammstein s’est bâtie au fil de 25 années de tournées », explique Greil, qui a fait ses premiers pas avec le groupe. « Ce n’était pas simplement un nouveau spectacle pop ou rock, cela ressemblait plus à un opéra rock, parfaitement mis en scène.
Nous avons concentré notre attention sur les membres du groupe, en créant un canevas sur lequel ils peuvent se produire, avec une mise en scène et une architecture unique, un kit lumière de plus de 1 000 projecteurs et de la pyrotechnie, »

Le décor de style industriel, avec des éléments inspirés de « Metropolis » et du style steampunk, comprenait un écran vidéo de 9 x 5 mètres en fond de scène. Fixé à une tour de 38 mètres de haut, il pouvait se déplacer de haut et en bas.

Le contenu vidéo présentait le logo du groupe avec différentes variantes et IMAG, qui étaient traités et déformés. La tour contenait également une partie de l’ensemble de projecteurs asservis et hébergeait la pyrotechnie à son sommet. En complément, deux grands éléments de scéniques, sorte de luminaires géants jouant principalement le rôle d’éclairages esthétiques, se trouvaient en fond de scène et deux à l’avant-scène. Dans chacun d’eux étaient nichés trente-deux K25.

« Ayant été parmi les premiers à utiliser une grande quantité de K25, nous avons été positivement surpris par leur luminosité et leur fiabilité », déclare Greil. « Le groupe aime beaucoup la puissance de feu, et les K25 l’ont très bien fait. »
Dix-huit Scenius Unico ont été installés le long des tours de pour assurer l’éclairage principal et latéral du groupe. « Nous les avons également exploités avec un système Follow-Me, pour qu’ils jouent le rôle de poursuites », précise Greil.

Les projecteurs Mythos 2 ont été montés sur la partie frontale de la tour, à raison de 20 sur chacune des deux verticales, de manière à ce qu’ils ne soient pas visibles. À partir de cette position, ils ont créé des ombres et des silhouettes intéressantes du décor. Leurs faisceaux en couronnes formaient également des rayons semblables à ceux du soleil à l’arrière de la tour.

« Le Mythos 2 est un appareil fiable », rapporte Greil. « Ce sont des projecteurs Beam/spot polyvalents, qui ne sont pas trop lourds pour une structure comme notre tour. » Huit Sharpy ont également été déployés pour leur Beam caractéristique. « C’était un plaisir absolu de travailler sur cette tournée en jouissant de la confiance que nous accordent le groupe, l’équipe créative et la direction », ajoute Greil.

Woodroffe Bassett Design a également conçu le spectacle de la tournée. Florian Wieder était responsable de la scénographie, Cuno Hahn, le décorateur, Faren Matern et Marc Brunkhardt, les directeurs lumière et Nicolai Sabottka, le directeur de production.
Cette tournée des stades qui a commencé en mai en Allemagne et s’est terminée en août à Vienne, reprendra au printemps 2020. Le septième album studio de Rammstein figure dans le Top 10 du Billboard 200 aux États-Unis.

Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Claypaky

 

Bruno P. Souchaud assure le lancement de GLP France

GLP a choisi de renforcer son image grandissante sur le marché français grâce à la nomination de Bruno P. Souchaud à la tête de sa nouvelle filiale, GLP France.
Celui-ci est un professionnel reconnu et expérimenté de l’éclairage scénique, événementiel et architectural en France.

« Avec près de trois décennies d’expérience dans le domaine de l’éclairage international, il est le candidat naturel pour ce poste », a souligné Kasper Gissel, membre du conseil d’administration de GLP. « Nous avons la chance de pouvoir compter sur les services de Bruno, un vétéran de l’industrie de l’éclairage », a-t-il ajouté.
« Ce mouvement stratégique nous rapprochera de nos clients prestataires et concepteurs lumière. Les modèles GLP sont demandés par les Light Designers français depuis plusieurs années, et nous avions commencé à le faire directement en France. Le moment est donc propice pour une structure plus solide sur le marché. »

Après des diplômes en son et acoustique à L’ENS Louis Lumière et au C.N.A.M., Bruno P. Souchaud a commencé sa carrière en tant qu’ingénieur du son. Mais il s’est tourné vers l’éclairage intelligent et robotisé quand « l’Audio Pro a commencé à devenir un peu ennuyeux. C’était le sommet de l’ère analogique, avec les seules avancées possibles portant sur le nombre de tranches sur les consoles. La première console à mémoires à plusieurs layers que j’ai manipulée fut une console lumière. »

La création d’une filiale commune par Clay Paky et Pulsar lui donne l’opportunité de devenir Directeur général de CP & P France. Il a ensuite occupé des postes de direction chez Martin Professional France, CSI et NS Distribution, où il était également le concepteur des produits Mobiled®.
Il a ensuite occupé des fonctions de Chef Produits Lumière et de Chargé de Communication à La BS, où il avait développé la marque GLP en France.
Il a rejoint SoundLightUp, le premier portail d’informations français du secteur, dont il a été pendant 1 an un brillant collaborateur.

Bruno dit qu’il apprécie ce nouveau défi. « Udo Kuenzler, le fondateur de GLP, Kasper Gissel et l’équipe de GLP ont décidé d’appliquer en France le modèle ayant déjà fait ses preuves au Royaume-Uni et dans les pays nordiques, à savoir pouvoir s’appuyer sur quelqu’un qui puisse se concentrer sur la vaste offre de la gamme de GLP en France. J’ai accepté avec enthousiasme, ceci coïncidant avec le lancement passionnant de la gamme Fusion, Je n’aurais pas choisi de développer sans la créativité et l’innovation propres à GLP.  »

Ses objectifs à court terme sont de rencontrer les concepteurs lumière et prestataires français les plus importants pour leur faire (re)découvrir les modèles stars de GLP les plus présents dans les fiches techniques, tels que les barres X4BAR 10 et 20 et le JDC1, et ceux récemment présentés au salon Prolight+Sound, tels que la lyre Highlander, la gamme complète KNV et la gamme Fusion.

GLP sera présent au salon JTSE à Paris à la fin du mois de novembre.

Contact Bruno Souchaud Tel : 06 37 71 47 92 – Email : [email protected]

 

Wash à leds DTS Alchemy 5, un renouveau attendu et réussi

Cette machine n’est pas sans rappeler le Studio Color 575 High End, un des plus gros succès et standard de l’éclairage de spectacle et de télévision des années 90 à nos jours.
L’Alchemy 5 est un peu comme un hommage à ce projecteur dont les qualités de lumière sont encore et toujours reconnues.

Il offre a priori tout ce qu’un éclairagiste attend d’un faisceau wash au bord doux, si doux grâce à la lentille Fresnel, sa fameuse banane rotative, mais surtout ce que la led, apporte comme nouvelles possibilités. Nous l’avons testé dans le studio d’Impact Evénement.

On regarde ça !!!

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Physiquement, l’engin nous est incontestablement familier par ses proportions mais dans une construction très actuelle et revisitée. La large lentille Fresnel est grande ouverte devant sa petite tête carrée aux arêtes arrondies, montée sur une lyre pivotant sur une base assez plate. Ce projecteur a vraiment une bonne bouille.

Il est équipé d’un moteur à 6 teintes de leds, rouge, vert, bleu, blanc, lime, ambre, et cyan, d’une puissance totale de 450 W. Ce mélange promet des couleurs somptueuses, des teintes très profondes et équilibrées, ainsi que la flexibilité des blancs. Question effets l’Alchemy 5 propose de la couleur à l’infini, un zoom pour ouvrir et fermer le faisceau, deux frosts, et une banane rotative (la célèbre !). On a fait le tour.

Le magnifique faisceau à bord doux de L’Alchemy 5

Voyons comment est conçu l’engin

Machine ouverte

La tête

La tête de l’Alchemy 5 se démonte en ôtant ses deux demi-capots tenus par trois vis quart de tour à tête plate. L’ajustement est précis et le remontage se fera sans difficulté.
L’intérieur est simple. Au fond siège la boîte à lumière, c’est-à-dire la platine comportant les leds, fixée sur des radiateurs à caloducs, refroidis par quatre gros ventilateurs.

En sortie, on découvre une roue recevant deux frosts et deux filtres dichroïques, puis vient le beam-shaper entraîné et indexé par une poulie.
Le zoom, qui implique la translation de la majestueuse lentille Fresnel, est monté sur un chariot entraîné par un système à 4 vis sans fin. Chose intéressante à noter, à l’extinction du projecteur, le zoom rentre automatiquement et vient se caler légèrement de travers, totalement bloqué pour le transport.

Vue arrière avec ventilateurs

Les radiateurs à caloduc, une fois les ventilateurs retirés.

Juste une chose, malgré les recommandations du manuel qui indiquent qu’il faut nettoyer les filtres et éléments optiques régulièrement, la construction de la tête n’est vraiment pas bien pensée pour faciliter les opérations de maintenance… Tous les démontages sont à envisager avec des tournevis torx de différents diamètres, sans véritablement donner un accès facile au nettoyage ou remplacement d’éléments. Alors certes, il y a peu de raisons d’intervenir en théorie, sauf qu’il faut effectivement nettoyer de temps en temps. Cette opération demandera de la minutie et du temps.

Dans ses petits bras musclés…

Les bras sont recouverts par deux capots latéraux et avec deux carters pour entourer le bas de la lyre. Les capots latéraux se démontent à l’aide de 3 vis torx, et laissent découvrir d’un côté la courroie du tilt, le moteur étant situé dans la base, et de l’autre l’électronique et le moteur de pan. Bonne chose : la courroie de tilt peut être facilement changée. La lyre est blocable en pan et tilt par deux boutons.

La base reçoit deux poignées joliment intégrées au design de l’appareil. Le dessous de la lyre intègre les trous de fixation des supports oméga pour l’accroche. Ces derniers, livrés en standard, seront appréciés des lighteux.

Les oméga avec leurs possibilités de décalage.

Le dessous de l’appareil.


Trois positions par oméga vont pouvoir offrir des écartements différents entre les clamps, ce qui est presque indispensable dans la plupart des cas, notamment quand il faut accrocher un projecteur à un endroit précis et que les entretoises ou autres jonctions de ponts obligent à décaler les projos. Le dessous du socle comporte aussi une barre de fixation pour l’élingue de sécurité.

Panneau de connecteurs

Le panneau de connecteurs présente une entrée et une sortie True1 pour l’alimentation, (la machine consommant environ 450 W, on peut en linker environ 5, voire 6 sur une ligne limitée à 16 A), une embase RJ45 pour la mise en réseau, des entrées et sorties pour le signal DMX en XLR3 et XLR5 doublées.

Le menu

L’afficheur et ses 4 petits boutons, pour accéder au menu.

Toutes les fonctions classiques sont configurables depuis le menu, à commencer par l’adresse DMX, le mode (il y en a principalement 3 aujourd’hui, les configurations ArtNet / sACN, le réglage de la fréquence de balayage des leds (de 600 à 5 000 Hz), l’émulation de l’inertie d’une lampe tungstène, la gestion de transitions de couleurs particulières, etc. L’Alchemy 5 ne manque pas de ressources !

Fonctionnement, lumière, couleurs, et faisceau…

Le zoom

L’Alchemy 5 donne tout ce que la technologie led peut apporter d’intéressant, comme la facilité à gérer la couleur sur tout le spectre, la stabilité de colorimétrie et l’éviction d’une bonne partie de systèmes mécaniques, autour d’un besoin bien précis : projeter le faisceau wash à bord doux devant lequel on s’est tous émerveillé en 1994 et il le fait très bien.

Au plus serré, le faisceau fait un angle d‘environ 10°. Non, ce n’est pas un bâton de 4 ou 5°, c’est un vrai wash pour éclairagiste. Ses 10° lui vont à merveille. Lorsqu’on serre ce faisceau, la lentille frontale se déplace vers l’avant et entraîne avec elle une couronne « coupe flux » évitant certaines lumières parasites. Il en reste un petit peu hélas, mais rien de dramatique. Ce phénomène léger disparaît totalement lorsqu’on ouvre le faisceau.

Zoom ouvert et zoom fermé…

…Le cerclage coupe flux avance avec la lentille

L’ouverture maximum est de 45°. On peut encore gagner un peu d’ouverture et de douceur grâce à deux frosts, un léger et un plus fort. On doit ainsi a priori sans problème arriver aux 47° annoncés par le fabricant.
Et pour finir, n’oublions pas le fameux beam-shaper, indexable et rotatif, permettant de modeler notre faisceau en « banane » et de l’orienter à volonté. Il peut même être animé en rotation assez rapide, constituant presque un effet dynamique à lui tout seul. Que du bonheur.

Le faisceau est magnifique mais il laisse voir un léger (très léger) trou en son centre, perceptible à partir d’une certaine distance (disons environ 5 mètres), et par un œil particulièrement exercé. Ce phénomène est plus visible sur certains mélanges de couleurs que sur d’autres.
On a même parfois l’impression que le flux n’a pas tout à fait la même direction en fonction des couleurs, ce qui n’est pas le cas en réalité. On l’a remarqué, mais pour dire vrai, ça n’enlève pas grand-chose aux qualités de ce fantastique projecteur montrées dans cette vidéo.

Mesures photométriques

Courbe de derating

On démarre par le derating, toutes leds à pleine puissance et nous mesurons l’éclairement au centre toutes les 5 mn pour tracer la courbe.
Avec une atténuation qui ne dépasse pas 1,93 % après 5 minutes de chauffe, on peut considérer que le derating est négligeable.


Faisceau serré

Au plus serré, toutes diodes à pleine puissance, nous mesurons un angle de 10,63°, un éclairement au centre de 9 034 lux (8 860 lux après derating) et un flux de 8<900 lm (8 730 après derating).


Faisceau large toutes leds à pleine puissance

Au plus large correspondant à un angle de 45,8°, toutes diodes à pleine puissance, nous obtenons un flux de 9900 lumens (9700 lm après derating). La courbe d’intensité lumineuse est régulière avec cependant un petit creux au centre.


Faisceau large blanc calibré à 5100 K

En regardant les blancs calibrés, on a une impression de plus de puissance, confirmée par la mesure d’éclairement au centre, alors pour en avoir le cœur net, on repart pour une série de mesures tous les 10 cm sur notre cible. Impression confirmée, le flux monte à 11 000 lumens (10 770 après derating) et l’indice de redu des couleurs est excellent : RA de 97. La courbe d’intensité lumineuse a perdu son petit creux au centre.


La couleur. Gestion des 6 teintes de base

En mode étendu, on a accès à différents systèmes qui nous permettent de choisir nos couleurs. Tout d’abord, on peut gérer directement les 6 teintes de leds de la machine : rouge, vert, bleu, ambre, lime, et cyan. Le « lime », pour ceux qui l’ignorent, c’est un genre de vert citron très acide. Pour ce qui est de ce que DTS appelle « cyan », on pourrait dire qu’il ressemble à un 116, soit un bleu vert assez dense, une sorte de « bleu canard ».

Quelques couleurs obtenues par le contrôle des six teintes de leds RGBALC

Le mélange de toutes ces teintes permet de jouer de façon équilibrée. Mais ce n’est pas si simple, d’autres paramètres interviennent…
Tout d’abord, il vous faudra choisir à partir de quelle température de couleur vous voulez obtenir vos teintes. Un canal de 0 à 100 % permet de façon linéaire et progressive de faire varier votre « blanc de référence » de 1 900 K à 10 000 K.

Une partie des différentes teintes de blancs que l’on peut obtenir.

Le blanc variable, de 1800K à 10 000 K. Linéaire et superbe.

Ensuite, vous pouvez appliquer un niveau de vert (en background… un peu comme si vous pouviez choisir la tronche verdâtre d’une lampe MSR un peu fatiguée, jusqu’à la neuve et plus encore), permettant d’aller jusqu’à un « minus green » variable à souhait.
Deux couleurs additionnelles, cette fois-ci à base de filtres dichroïques sont disponibles sur la roue qui comporte également les frosts. Il s’agit d’un Deep Blue et d’un Deep Red placés dans le spectre aux frontières du visible.

Globalement et en détail, les teintes obtenues sont absolument superbes. Notamment les rouges et ambrés qui n’ont jamais encore été vus avec cette patate sur un faisceau de ce type ! Quant aux blancs, vous pouvez TOUS les réaliser. Dans toutes leurs petites nuances, et avec toutes ces subtilités techniques qui ne se voient même pas à l’œil, mais dont le résultat à la caméra fera probablement la différence.

Extrapolation CMY

Autre méthode de couleurs : la bibliothèque de gélatines

L’Alchemy 5 donne accès à une banque d’environ 200 références de gélatines LEE (sur deux canaux pour le mode étendu, environ 100 par canal, une seule des deux pages en mode standard), appelables directement par une simple valeur DMX. Une bonne librairie s’impose, ou alors on imprime le listing de la bibliothèque et on rentre les valeurs !

On a joué un moment avec ces banques de couleurs. Elles sont visiblement très proches de la réalité. La réalité étant très subjective, une gélatine donnera une lumière complètement différente suivant la source, l’état de la lampe, (l’état de la gélatine même !) la gradation de la lampe en question, bref… Un numéro de gel LEE, n’est pas absolu ! Mais avec l’Alchemy 5, vous pouvez indiscutablement reproduire ce que vous voulez.

Un canal vous permet également de gérer le fondu de transition entre les teintes, et un autre vous permet de gérer le fondu dans le mode gélatine et aussi le fondu entre une gélatine et une couleur du mixage des 6 couleurs de base. C’est plus que complet. Trop probablement même… Mais ça existe.

Utilisation et canaux DMX…

5 modes sont disponibles pour piloter notre Alchemy 5.

  • Le mode « CCT », en 20 canaux, donne accès à la totalité des fonctions de la machine, mais ne permet de choisir que les couleurs des bibliothèques de gélatines LEE.
  • le mode « Expo » à 13 canaux est un mode assez similaire mais simplifié.
  • Les 28 canaux du mode « Advanced » donnent libre accès à tout. Ce mode vous permet d’agir sur le color-mixing des 6 teintes avec les différentes options de couleurs possibles… Mode complet, mais très complexe. Il peut s’avérer plus simple si vous utilisez une console très avancée qui va faire le travail à votre place (sous réserve d’une librairie plus qu’exemplaire), sinon ça peut vite devenir un casse-tête.
  • Le mode « basic » est sur le même mode opératoire que le « Advanced », mais supprime quelques fonctions.
  • Un cinquième mode, fraîchement arrivé, nommé « CMY Emulation », permet de gérer la machine comme si vous aviez un projecteur basique en CMY, avec toutes les facilités que ça implique. Vous avez tout de même la possibilité de jouer en même temps avec la variation de la température de couleur, le minus green, et le rappel des bibliothèques de couleurs LEE. Avec ce mode, tout le monde s’y retrouve de façon simple et en exploitant la totalité du potentiel de la machine.

Gradation, des courbes exemplaires

L’Alchemy 5 propose 4 courbes de dimmer. « Quadratic », « Gamma 2.2 », « S-curve » et « Linear ». Les courbes que nous avons tracées sont remarquables. Rarement (pour ne pas dire jamais, à moins que ma mémoire ne me fasse défaut) je n’ai obtenu des courbes aussi propres et limpides.

Courbe du dimmer en mode Linear de 0 à 100 %

Courbe du dimmer en mode Linear de 0 à 10 %


La linéaire, est juste une diagonale quasi parfaite, avec ce qu’il faut en bout de course pour éviter un « accident » visuel, le quadratic est également un exemple…

Courbe du dimmer en mode Quadratic de 0 à 100 %

Courbe du dimmer en mode Quadratic de 0 à 10 %


Le strobe est ultra-efficace bien entendu puisque aucun élément mécanique ne vient prendre du flux au passage.

Déplacement de la lyre

Ce joli faisceau se déplace bien évidemment ! Il n’est pas ultra-vif mais suffisant pour permettre un positionnement parfait, et permettre de beaux effets de déplacement, sans à-coups, et avec peu de bruit. L’ensemble du projecteur est d’ailleurs assez silencieux globalement.

Gestion du bruit

L’Alchemy 5 bénéficie de deux réglages de ventilation. Un réglage « operating mode », et un réglage « fan ». Ils, peuvent interagir l’un sur l’autre suivant un diagramme bien précis.

Le réglage « Fan » : Le mode « Constant » permet d’avoir toujours le même niveau de ventilation quelles que soient les conditions de travail des sources led. Le mode « Automatic » assure un déclenchement autonome de la ventilation, c’est-à-dire à partir du moment où la température des sources atteint 40°.
Deuxième réglage : « Operating mode ». En « Operating Mode », on a le choix entre un mode « standard » et un mode « silent ». En standard, ce qui va faire la règle est le réglage que vous aurez choisi dans la configuration « FAN ».

En mode « Silent », la machine va réduire un peu la vitesse de déplacement pan, tilt maximum possible et réduite la ventilation en diminuant la puissance envoyée aux leds, y compris en optimisant la configuration « FAN » que vous aurez choisie. Ainsi, elle se met dans une situation où elle va de fait être assez silencieuse, au niveau ventilation, mais aussi au niveau de tous bruits mécaniques.

En conclusion

L’ALCHEMY 5 est une fantastique petite machine qui vient fournir ce que certains éclairagistes attendaient depuis bien longtemps, un vrai faisceau wash qui revient à l’essentiel et qui, faisant fi des modes, utilise les dernières technologies pour délivrer une lumière magique.
Malgré tous les clins d’œil au « classique » du genre, DTS apporte une machine plus qu’actuelle qui a toutes les qualités, y compris le rapport qualité prix, pour devenir un incontournable. Une machine offrant un faisceau remarquable, des couleurs magnifiques, des blancs sublimes et malléable à souhait…En tout cas moi j’en veux !!!

On aime :

  • La machine
  • Le faisceau
  • Les couleurs

On regrette :

  • L’accès difficile pour l’entretien

Les tableaux

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PL+S 2020: Inscriptions pour le Prix Sinus de l’Intégration AV

Le prix « Sinus – Systems Integration Award » (Prix Sinus de l’Intégration des Systèmes) met la lumière sur l’installation de systèmes audiovisuels.
Les entreprises et professionnels du secteur sont invités à présenter dès maintenant leurs projets pour le concours. Les récompenses seront décernées lors de Prolight + Sound (du 31 mars au 3 avril 2020) au parc des expositions de Francfort.

Le Prix Sinus est l’une des distinctions les plus convoitées dans le domaine de la communication audiovisuelle. Il est attribué aux concepts performants, qui se distinguent par une exploitation fixe résolument tournée vers l’avenir des technologies des média, par exemple dans les centres de conférence, les salles de réunion, les studios de radio et de télévision, les parcs d’attractions et les nouveaux univers perceptuels.
Les projets lauréats seront choisis par un jury d’experts composé de membres des associations, du secteur, de représentants des médias et de Messe Frankfurt.

Les sponsors potentiels de cette distinction honorifique sont l’association allemande des médias et de la technologie événementielle (VPLT), l’association européenne des centres d’événements (EVVC) et Messe Frankfurt.
Depuis 2004, le Sinus est décerné tous les ans dans différentes catégories au Prolight + Sound. L’année dernière, il a été attribué au mur d’Inspirations du centre d’innovation de Merck à Darmstadt. La nouvelle technologie média basée sur IP du centre de contrôle des missions géostationnaires d’EUMETSAT a également été récompensée.

Les candidats peuvent présenter un aperçu de leurs projets ici avec une brève description et des images. La date limite de réception des inscriptions est le 8 novembre 2019.

Informations générales sur Messe Frankfurt
Messe Frankfurt (la Foire de Francfort) est le plus grand organisateur de salons, de congrès et d’événements au monde et possède ses propres parcs d’exposition. L’entreprise emploie plus de 2 500 personnes sur 30 sites et réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 718 millions d’euros.
Messe Frankfurt entretient des relations étroites avec les secteurs industriels concernés et sert efficacement les intérêts commerciaux de ses clients dans le cadre de ses Foires et Événements, Sites et Services. Basée à Francfort-sur-le-Main, la société appartient à la ville de Francfort (60%) et au Land de Hesse (40%).

Inscription sur le site Messe Frankfurt

 

MDG au festival de Glastonbury

MDG a collaboré avec Arcadia Spectacular pour le festival de Glastonbury en fournissant deux de ses monstrueuses machines à brouillard Me8, à Pangea (la Pangée), la nouvelle création fantastique d’Arcadia.

© Ben-Daure – Arcadia-Glastonbury

Baptisée en référence au supercontinent massif qui, il y a 300 millions d’années, s’est fractionné pour former les sept continents qui nous séparent aujourd’hui, Pangea est une toute nouvelle installation taillée sur mesure et créée en exclusivité pour Glastonbury. Elle remplace le célèbre Spider (l’Araignée) d’Arcadia, qui a habité l’espace durant dix ans, et constitue l’une des premières installations majeures du générateur de brouillard Me8 MDG.

« Pour la première année d’une installation permanente prévue pour durer cinq ans, nous avons pu, avec Pangea, « aller en ville » à une échelle totalement différente de celle d’un spectacle de tournée », déclare Cyrus Bozorgmehr, responsable de la communication chez Arcadia.
« Nous voulions explorer ce qui est possible dans un espace tridimensionnel avec une plus large perspective d’extension vers le haut et voir comment on pourrait s’emparer du volume au-dessus de la tête des gens pour créer une expérience d’immersion totale sur l’ensemble du site. »

© Lukonic barnyard – Arcadia-Glastonbury

Pour atteindre cet objectif, une structure centrale massive à plusieurs niveaux a été conçue et entièrement réalisée, comme toutes les créations d’Arcadia, en réutilisant de la ferraille abandonnée glanée dans le monde entier. La pièce maîtresse est une gigantesque grue portuaire de 50 m provenant des quais tout proches d’Avonmouth, équipée de projecteurs et d’éléments pyrotechniques, dont le compartiment moteur sert d’espace opérationnel pour les systèmes de contrôle.

La grue repose sur un ancien radôme militaire sphérique utilisé comme surface de projection, placé au-dessus d’une cabine de DJ au plancher maillé sur une plateforme qui tourne sur 360° au-dessus du public, ce qui donne une directivité totalement immersive sur l’ensemble du site. « Tout autour de la cabine du DJ, on a différents visuels avec une atmosphère intense et quelque peu « délirante » à chaque niveau et une lumière chaude de style tungstène en bas », explique Dorian Cameron-Marlow, responsable technique de la production d’Arcadia.

© Ben-Daure – Arcadia-Glastonbury

« Fonctionnant comme des écrans de projection, la sphère du radôme et les niveaux supérieurs ajoutent des éléments visuels très forts, alors que la grue nous permet d’accéder au ciel d’une manière totalement différente et de jouer avec l’espace.

L’éclairage de la flèche donne un aspect d’architecture spectaculaire et de puissants effets Beam. C’est sans doute la zone la plus importante pour les générateurs de brouillard Me8 de MDG. « Nous avons utilisé les grands effets de Beam pour balayer les foules, La brume des Me8 les a rendus extrêmement efficaces et d’une force extraordinaire », ajoute Cameron-Marlow.

« La brume était si fine qu’on ne la voyait vraiment qu’à ce moment-là. C’était donc étonnamment aérien lorsqu’on voyait le passage de ce grand faisceau qui tournait dans la foule comme un débarquement d’extraterrestres ! »
« Au cours des cinq prochaines années, l’objectif est de conquérir le ciel », explique Bozorgmehr. « Il est donc essentiel d’avoir un éclairage qui ressorte parfaitement à une hauteur de 30 m dans l’espace.

Cameron-Marlow confirme : « Nous avons une structure avec laquelle on peut interagir pleinement, ce qui nous donne d’immenses possibilités d’action sur un volume sphérique mouvant de 50 m, qui doit impressionner une foule de plusieurs dizaines de milliers de personnes, dépasser les 80 m de l’espace central de l’aréna, atteindre le pourtour et bien au-delà.
L’éclairage et les effets doivent être visibles à grande échelle et, pour cela, il faut disposer d’un beau brouillard pour les révéler pleinement. On peut avoir les projecteurs les plus puissants du monde, si on n’a pas un très bon plan de distribution de brouillard, l’éclairage n’aura aucun effet. »

© Sarah-Ginn – Arcadia-Glastonbury

Ce qui est incroyable, c’est que Cameron-Marlow et l’équipe ont réussi à atteindre leur objectif en n’utilisant que deux générateurs de brouillard Me8. Chacun a 8 buses de sortie et peut produire 800 m3 de fin brouillard d’un blanc pur par minute.

Ils sont placés de part et d’autre de l’aréna, et à partir de ces positions, le brouillard est canalisé par un système complexe de tubulures vers six réverbères sculptés en forme d’arbres, caractéristique ancienne des installations d’Arcadia, qui symbolisent l’interpénétration de l’industriel et de l’organique. Chaque Me8 est raccordé par une conduite à trois des arbres sculptés puis, à partir du centre de chaque arbre, le brouillard est dirigé vers le haut de chaque brindille et en sort par les extrémités.

« Nos arbres sont un moyen très efficace et subtil de répartir le brouillard, car ils sont disposés en cercle, à mi-chemin entre les tours extérieures et la structure centrale », explique Cameron-Marlow. « Sur le plan environnemental, c’est la position idéale pour la distribution de la brume, et la nature organique de la conception est renforcée par le fait qu’il n’y a pas d’énormes ventilateurs pour la distribuer.
Comme ça, nous pouvons obtenir un filet d’atmosphère lent, particulièrement avec ces machines, qui ont un débit réellement constant du fait de leur rapport cyclique de 100 %. C’est assez éthéré et les arbres deviennent autant des éléments sculpturaux en eux-mêmes que des sources de brume. »

Cameron-Marlow a également indiqué qu’ils ont poussé les limites en canalisant le brouillard sur des distances pouvant atteindre 50 m. « Mais dès le départ, le fluide MDG a fait exactement ce que nous voulions, même sur de telles distances. D’une manière générale, le brouillard ou la brume n’aime pas qu’on le conduise aussi loin : il peut changer d’état, se condenser et, au final, ne pas produire l’effet escompté.
Cependant, nous avons passé un certain temps à étudier les systèmes de canalisation et à configurer leur utilisation en conséquence et, une fois la conception globale du système mise en place, ça a marché à la perfection. C’est parce que nous savions que le Me8 serait capable de les gérer que nous avons pu faire certaines choses compliquées que nous n’avions jamais faites auparavant ».

© CharlieRaven – Arcadia-Glastonbury

Comme pour tous les événements en extérieur, le vent et les conditions météorologiques représentent toujours un défi, mais l’équipe a pu en atténuer les effets en jouant sur l’équilibre du débit des générateurs MDG : « Pour avoir un système bien réparti, en particulier pour la constance du débit moyen, si le vent décide de souffler, nous pouvons le combattre en contrôlant à distance le débit des Me8. »

Compte tenu des compétences écologiques d’Arcadia et de son intérêt à adopter les technologies les plus récentes et les meilleures, les considérations environnementales étaient également importantes. « L’une des choses que je préfère à propos des générateurs MDG », conclut Cameron-Marlow,
« c’est leur étonnante efficacité en termes de consommation de fluide, de gaz et d’énergie. C’est un avantage considérable si on considère le volume et la qualité de la brume et du brouillard qu’ils fournissent, qui, pour moi, ont toujours été les meilleurs du marché. »

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site MDG

 

Le VIO L212 dbTechnologies équipe le TOdays festival 2019 à Turin

Le système VIO L212, fer de lance de l’italien dbTechnologies, a équipé les deux scènes du TOday Festival à Turin qui a reçu cet été des artistes tels que Johnny Marr, Spiritualized, Ride, Jarvis Cocker, Hozier ou encore Cinematic Orchestra.

La scène sPAZIO 211 en plein air.

Ce festival qui représente le summum de la musique contemporaine en Italie, se tient chaque été dans la ville de Turin en y attirant un grand nombre de spectateurs et faisant de cette ville, l’une des plus attractives pour la musique. Le TOdays Festival imbrique art, culture, avant-garde, concepts et bien entendu shows musicaux en créant un fort lien avec le monde réel.

Le design des deux systèmes a été l’oeuvre de Microfase Music Service, un prestataire piémontais disposant d’une solide expérience avec les produits VIO de dbTechnologies et a consisté en :
Scène sPAZIO 211 : 16 x VIO L212 + 12 x VIO S218 + 4 x VIO L208 en front fill
Scène EX-FABBRICA INCET : 16 x VIO L212 + 12 x VIO S218

La scène sPAZIO 211 en plein concert d’Hozier. On aperçoit derrière le tulle publicitaire les 8 L212.

Dario Colombo qui a assuré l’accueil à la scène sPAZIO 211 en plein air, nous donne ses impressions quant au système déployé. “Le L212 a parfaitement sonné. Les quelques points d’égalisation insérés l’ont été plus par goût que par réel besoin de correction acoustique du système. Aucun des onze mixeurs accueillis n’a ressenti ou manifesté le besoin de retoucher le calage.
Nous n’avons eu que des commentaires positifs malgré le fait que tous sont arrivés avec leur mix de tournée ce qui rend la comparaison avec d’autres systèmes très aisée.” Des commentaires tout aussi positifs ont été faits pour le système installé sur la scène EX-FABBRICA INCET, pourtant loin de bénéficier d’une acoustique favorable.

La scène EX-FABBRICA INCET. On imagine l’acoustique des lieux rien qu’en voyant la charpente vitrée portée par des poutres en béton…

Nicolò Amedeo, en charge de l’accueil nous en parle: «Le Festival TOdays a choisi des lieux particulièrement jolis et en mesure de séduire notre public. Mais l’acoustique d’un lieu n’a que peu de rapport avec son cachet.

Par exemple la cour intérieure qui accueille la scène EX-FABBRICA INCET n’a pas que des avantages avec sa forme très allongée enchassée entre deux murs en béton et surplombée par des ensembles de fenêtres.
Nous avons placé le système de telle sorte à délivrer un rendu équilibré avec la meilleure phase possible. Aurora Net nous a permis de caler et contrôler très facilement et précisément le système.

Un coup d’oeil indiscret à l’ensemble de HP composant le L212, à savoir deux 12”, quatre 6,5” et deux moteurs 3” à gorge 1,4”. Classique et efficace.

Cela fait des années que je collabore étroitement avec le prestataire Microfase Music Service et depuis qu’ils se sont équipés avec le VIO L212, je l’ai employé à de nombreuses reprises dans des lieux et pour des styles musicaux divers avec toujours de très bons retours. »


Et d’autres informations sur :

Novelty équipé en BMFL FollowSpot LT Robe

BMFL FollowSpot

Tout juste avant l’été et la grande saison des festivals, Novelty a rentré dans son parc de loc 6 BMFL FollowSpot Long Throw, la dernière version qui intègre une caméra pour suivre les artistes sur de longues distances…
Novelty devient ainsi le premier prestataire à louer cette nouvelle référence en France.

Le FollowSpot Long Throw (LT) est une solution compacte adaptée aux grandes scènes. Son zoom de 2° à 8° (ratio 4 :1) est conçu pour de grandes distances, assurant plus de 1000 lux à 90 m.

Avec notamment 6 unités spécialement déployées par Novelty au Hellfest Festival en juillet, quatre sur la tour de delay située à cour de la scène et deux autres sur la tour côté jardin simplement perchés sur un élément de structure, l’utilisation du BMFL LT connecté à son système de poursuite RoboSpot était une première mondiale.

D’autres informations sur le site Robe Lighting France