Mark Knopfler vient de tirer sa révérence au Madison Square Garden après une longue et dernière tournée mondiale bâtie sur une remarquable diffusion L-ISA mise sur pied par Solotech et confiée aux bons soins de Maxime Menelec. Reportage à l’AccorHotels Arena de Paris.
Franchement, cela a de la gueule 143 boîtes en l’air quand on rentre à Bercy non ? Regardez aussi le bout de pont tout en haut de l’image. Le futur a aussi atteint la lumière avec une paire de RoboSpot entourant leur caméra.
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On a beau s’y attendre et l’Arena être très grande, la surprise reste entière : il y a du bois, plein de joli bois en l’air et il est parfaitement visible. L’éclairagiste jouera même durant le concert avec les trois lignes principales de K2 du déploiement Focus en s’en servant de gobo géant et en l’enveloppant de couleur par l’arrière. Tout va donc bien dans le meilleur des mondes, cette fois, le son a pleinement sa place.
Maxime Menelec, en charge du système de l’ensemble des dates de la tournée.
Nous retrouvons Maxime ravi de passer en France, lui qui aura levé et descendu cette forêt de multi de bouleau balte au moins 76 fois, la dernière date ayant été le Madison Square Garden de New York aujourd’hui même, 25 septembre 2019.
SLU : Tout a l’air neuf et magistralement déployé. Qui est le prestataire ?
Max : C’est Solotech avec la complicité des anglais de SSE et les allemands de Black Box Music. Le regroupement des trois sociétés.
SLU : Ce qui est en l’air c’est la totalité de ce que vous transportez ?
Max : Quasiment. Nous ne visitons que des Arenas comme celle de Bercy donc nous sommes dimensionnés en conséquence. La base du kit ce sont les trois lignes de 16 K2, 18 Kara pour les lignes Scène 1 et 5 mais je peux monter à 21 boites, et pour le Extensions 15, mais je peux aller jusqu’à 18. Pour les side fills nous avons 10 K2 et quand j’ai besoin de plus, je fais un complément.
Une image du système vu depuis la dernière place possible à jardin. 10 K2 veillent au grain et surtout on dispose d’une vue imprenable sur la panière de LA12X.
SLU : Les amplis prennent l’air aussi…
Max : Oui, ils sont dans deux panières à jardin et cour ce qui réduit d’autant la longueur des câbles vers les enceintes. On a 20 mètres au lieu de 50. Chaque panière dispose de plateformes avant et arrière pour donner accès aux contrôleurs ainsi que d’échelles permettant toute intervention. L’ensemble de ponts, panières et câblage a été fabriqué sur mesure par SSE et nous fait gagner un temps fou au montage. Tout le kit est en l’air en deux heures et demi.
Dave Dixon, FOH de la tournée et surtout à l’origine de son passage d’un simple gauche/droite à L-ISA.
SLU : Comment s’est monté le projet L-ISA ?
Max : C’est Dave Dixon qui tient la console de mixage qui a initié le projet il y a un an. C’est l’ancien assistant de Robert Collins. Ulf Oeckel (KSE L-Acoustics) a travaillé le design et pour des raisons personnelles n’a pas voulu prendre la route. Comme j’ai une assez bonne expérience de L-ISA, L-Acoustics m’a proposé de partir sur cette tournée.
SLU : Les array paraissent droits mais en réalité…
Max : ils sont azimutés vers l’intérieur et ce réglage dépend du step que tu as entre chaque array. Aujourd’hui nous avons un Focus Extended, avec 7 lignes. Les 1 et 7 sont à 23°, les 2 et 6 sont à 10 et les 3 et 5 sont à 5°. La 4 qui est la centrale est évidemment à 0°. C’est essentiel car cela permet d’offrir le meilleur recouvrement entre les divers signaux. Tous les K2 sont ouverts à 110°.
Le « cœur Pop » de L-ISA, l’arrangement Focus avec 48 K2 et 9 KS28 placés le plus près possible les uns des autres pour délivrer le SPL nécessaire à ce style musical dans le grave. Remarquez comme le deux lignes externes convergent à 5° vers l’intérieur.
SLU : Tout arrive au bout de la salle ?
Max : Ici oui, pour le moment je n’ai du fermer les volets des deux têtes du haut qu’à l’O2 à Londres. Je shootais à 120 mètres. Il y a quelques jours à Copenhague à 115 mètres, la voix est arrivée sans aucun problème. L’absence d’interférences change complètement la donne.
Un rack plus que stratégique puisque c’est de lui que partent les flux matricés vers les amplis et qu’arrivent les signaux pour la console. Sécurité avant tout, le processeur L-ISA est doublé. L’Allemagne est bien représentée avec Optocore et RME !
SLU : Comment transportes-tu le signal vers les panières suspendues ?
Max : Tout est en AVB. Avant ça repassait par la console et c’était converti en AES, maintenant on dispose du nouveau rack RME, le M-32 Pro qui sert de convertisseur MADI vers AVB et nous permet d’alimenter directement les P1. Nous avons deux processeurs L-ISA redondants. Pour le transport des flux vers la SD7 DiGiCo, on utilise de la fibre.
SLU : Ca paraît simple et rapide tout ça.
Max : Mais ça l’est. Déjà on a une équipe d’enfer et puis la conception technique de la tournée nous rend la vie très facile. On a beau avoir une grosse configuration L-ISA, la tournée européenne se passe très bien et la branche américaine (qui sera à peine finie au moment où vous lisez ces lignes NDR) devrait se passer aussi bien. Sur les 55 dates en Europe, on accrochera notre config L-ISA partout.
SLU : Tu as déjà la modélisation de toutes les salles ?
Max : Oui, j’ai l’Autocad de chacune d’entre elles et un cador au rig, John Ashton. Le Crew Boss Pete Hugues est aussi un sacré mec, sans parler de Guillaume Richard et Klaus Bolender de l’équipe son. Ca roule vraiment bien.
La Playstation de Max avec ses quatre outils de travail : LA Network Manager, Soundvision, Flux et pour finir Win MLS car, comme il le dit : L’affichage du Win MLS est tellement précis que c’est difficile de se servir d’autre chose après.
SLU : Ce n’est pas très fréquent à 26 ans d’être au système d’une tournée mondiale aussi grosse…
Max : Je le dois à Florent (Bernard Directeur Applications Touring @ L-Acoustics) Il m’a introduit auprès d’Agorà (gros, GROS prestataire italien et international) avec lequel j’ai la chance de travailler sur des tournées de très grande ampleur ou des concerts tels que les 6 soirées de Vasco Rossi à San Siro (le stade de foot de Milan). J’ai aussi collaboré avec Steph Plisson pour les dates de Mylène à La U-Arena. Un super système et puis, Steph au mix, pour moi, c’est l’un des meilleurs.
Max le Mesure. Dans son fly case, 24 micros triés et avec une liaison filaire. Tu ne passes pas à la HF ? Ouiii (rires) Tu me paies les 24 liaisons HF ?
SLU : Confortable le Tourbus ?
Max : Comment dire…Je ne suis pas un fan absolu des Tourbus (rires) et je préfère plancher sur des projets, les lancer et après les confier à quelqu’un de confiance comme Alizée Tricart. Elle est géniale, elle bosse super bien.
SLU : Tu continues la multi-mesure ?
Max : Plus que jamais ! Pour que les Kara aient le même contour que les K2, que les extensions aient aussi le même contour et les mêmes quantités d’énergie dans le grave c’est indispensable d’autant que, contrairement aux spécifications de L-Acoustics, Dave à la face demande que le contour démarre à 300 Hz et pas à 1 kHz.
Dans le rack de design, mesure et pilotage où certaines machines sont siglées Upoint, la société de Romain Berguin et Maxime Menelec, les deux pré-amplis acceptant la volée de micros de mesure utilisés par Max, un DL 251 Midas pour avoir 24 entrées, le Behringer X32 rack pour en avoir 16 disposer de sorties. C’est qu’il y en a des softs à alimenter…
SLU : Tu arrives à obtenir le même contour avec Kara que K2?
Max : Oui car ça ne joue pas fort et on répartit le SPL. En plus on n’a pas besoin d’un gros niveau dans le grave. On n’en a pas encore parlé mais pour toute la tournée Arena, on n’accroche que 9 KS28, une colonne cardio placée derrière la centrale et au plus près des deux autres lignes de K2 pour être le plus cohérent possible. Ce qui sort de la console de Dave est à peu près flat, on n’a pas de contour, il est généré uniquement par la diff.
SLU : Il semblerait que Vlad (imir Coulibre comme l’air) collabore avec Upoint…
Max : Oui. On essaie. (rires) Sérieusement, depuis qu’on se connait on bosse super bien ensemble. Il a son caractère, j’ai le mien (rires) Il travaille depuis quelques temps pour Upoint comme Alizée qui est en Italie.
Un bonheur de journaliste n’arrivant jamais seul (comme d’ailleurs les emmerdes qui volent toujours en escadrille © Jacques Chirac) Florent Bernard et Etienne Corteel s’approchent de notre dictaphone. On en profite !
Là, y’a du lourd ! A gauche Christophe Combet le directeur de la R&D et à droite Florent Bernard le directeur application Touring.
SLU : Quels sont les avantages d’utiliser des multis de 25 mètres pour alimenter les lignes ?
Florent Bernard : On estime pour cette longueur et dans des câbles de 4 mm2, la perte dans l’aigu à environ 1 dB. 25 mètres est du coup la longueur standard et recommandée depuis presque deux décennies.
Monter à 50 mètres la rend forcément plus importante, surtout à cause de la résistance de peau*, mais on la rattrape sans trop de problème en phase de tuning.
* L’effet de peau ou résistance de peau est un phénomène électromagnétique qui fait que, à fréquence élevée, le courant a tendance à ne circuler qu’en surface des conducteurs. Il en résulte une augmentation de la résistance de ce dernier. On contre cet effet par l’utilisation de conducteurs multi-brins qui, à section égale du câble, augmentent la surface de conduction.
Cela dépend aussi du type d’enceinte et de sa mise en parallèle par deux ou par trois. Aujourd’hui nous sommes en mesure de modéliser cette perte en ligne ce qui nous permet de l’estimer et d’être force de conseil, surtout dans le cas de l’intégration où il arrive que les amplis soient très loin des boîtes.
Une vue imprenable sur le système et son câblage aussi court que bien rangé, aussi joli à voir qu’à entendre.
SLU : On sait que L-Acoustics aime standardiser l’usage de son matériel. Comment voyez-vous la mise en panière de vos amplis par SSE ?
Florent Bernard : Sur des dispositifs de cette envergure, ces types de jumbo racks de 24 LA12X chacun sont essentiels en termes de rapidité de déploiement. Nous avons crée avec le LA-RAK un standard qui fonctionne bien pour tout le monde et facilite le cross rental mais c’est normal qu’à un certain niveau, chacun customise ses ressources ampli comme il le désire. Il n’est plus question en pareil cas d’imposer un format.
SLU : La zone de couverture optimum ce soir est de combien ?
Florent Bernard : Beaucoup plus importante qu’en stéréo. On doit avoir entre 65 et 70% du public qui reçoit la superposition du son des différentes lignes offrant la meilleure spatialisation possible. On appelle ça le Quality Mapping et on le visualise sur Sound Vision.
C’est vrai qu’il existe des salle d’une architecture qui convient encore mieux à L-ISA comme les sheds américains où ce chiffre grimpe encore. Certains producteurs américains songent d’ailleurs à modifier le prix des places en fonction du fait d’être placé ou pas dans la L-ISA Zone et pas simplement en fonction du visuel. Forcément tout devant ou sur les côtés on reste avec des mixdown mono, mais pour les premiers rangs on pense à des solutions, on a déjà quelques pistes.
Le Santa Barbara Bowl et sa forme convenant parfaitement bien aux dispositifs de type L-ISA. Ici une couverture en gauche/droite. En vert clair, le tunnel des 15% de gens heureux, en vert foncé ça commence à être plus qu’interférent et en jaune, y’a du son…
Le même lieu en L-ISA avec la partie avec une image de qualité en vert clair, 87% de l’audience, les quelques sièges où ça se gâte en vert foncé et la partie où il y a du son essentiellement mono en jaune. Le jour où les premiers rangs bénéficieront d’un très bon son, la partie sera gagnée.
SLU : Avoir des boîtes qui ouvrent un peu plus ce ne serait pas intéressant ?
Florent Bernard : Oui, pourquoi pas 120, 130° mais au-delà, on rentre dans d’autres problématiques de temps entre les différentes lignes. K2 fait en plus un très joli 110° (sourire) à -6 dB qui va au-delà si on prend en compte que les deux moteurs. On a à 140° et -10 dB, l’ensemble de leur spectre. On travaille aussi beaucoup nos presets et on améliore ce qui peut l’être. On ne dit jamais notre dernier mot (rires).
Le L-ISA Controller. Comme il s’agit d’un système en 7.1, on peu compter sept petits traits noirs représentant autant de lignes. Les Extended sont, comme leur nom l’indique, légèrement écartées en salle comme sur écran.
SLU : Il faut aussi que les shows offrent plus que potentiellement du bon son.
Etienne Corteel (Responsable communication scientifique et fin connaisseur du son de demain chez L-Acoustics) : Quand on pose la question au public d’un show L-ISA il insiste toujours sur la qualité du concert là où parfois on entendait des : « ça m’a pété la tête, je ne comprenais rien ».
En fait le son s’efface et restitue tout le naturel de ce qui se passe sur scène. On n’aura pas d’autres commentaires positifs tant qu’on n’approchera pas une forme de Surround et des mix plus démonstratifs. C’est un chemin…on y viendra.
Noir salle
Notre pass est magique et le service d’ordre nous laisse circuler librement entre fosse et gradins. On crapahute donc discrètement jusqu’au nez de scène durant la première partie où l’on est accueilli par l’habituel rang de lip fills, 4 Kara et deux X12 ici. Le déploiement L-ISA rentre à partir du 6è rang de sièges pour le médium et la bascule complète s’opère au 8è où, certes un peu en mode douche, on retrouve le rendu complet de K2 avec le début de la localisation propre au son immersif by Marcoussis.
Un LA Netwok Manager pas mal garni, où l’on a la confirmation que tout le système est alimenté et verrouillé en AVB.
L’AccorHotels Arena a eu beau avoir été traité acoustiquement, les retours sont encore assez nombreux et denses, peut être une conséquence de l’énergie dispensée par un système par essence non interférentiel. Cela sera encore plus vrai une heure plus tard avec le rimshot de Your latest trick de Dire Straits, mixé il est vrai, quelques dB trop fort…
On quitte le devant de la scène pour escalader le haut des gradins tout à l’opposé. La voix de la première partie, un guitare / voix d’une rare tristesse, arrive assez sereinement aux derniers sièges mais laisse un peu de brillance et de SPL dans le trajet. Vu le niveau auquel ça joue, cela se rattrape aisément sur les boîtes du haut. La balance tonale est respectée ce qui prouve qu’avec L-ISA on peut réellement tirer en intérieur à 110 mètres (max de Bercy) et même un peu plus, sans léser les spectateurs.
Le tandem du son, Max au système et Dave Dixon au mix face. On est à quelques minutes du début du show de Mark Knopfler.
De retour sur l’immense parterre surélevé et planté de sièges, on suit à l’oreille la voix en provenance de la ligne centrale. K2 a beau ouvrir large, à 110° le cran à -6 dB est surtout perceptible dans le médium. Quand on repasse dans les gradins et on s’écarte encore un peu latéralement, on garde le bas et le haut, mais on perd rapidement pas mal de corps et de texture de la voix. Bien entendu cela est compensé par les deux side fills aussi en K2 et jouant un mixdown mono pour ramener présence et équilibre au mix.
Durant la première partie nous sommes régulièrement repassés par la régie pour constater la qualité et la régularité de couverture par rapport au point de mix.
Bravo à ce propos à Max pour la régularité de la couverture et la qualité de tous les raccords. L-ISA a beau apporter de la fluidité en démasquant ce que les deux lignes « stéréo » habituellement passent par pertes et profits, son travail de conception et de calage du très gros kit, offrent un confort d’écoute remarquable à très bon, partout.
Noir salle & Knopfler
Curieusement cela attaque fort. 96 dBA. Le final de la première chanson est à 102 dB et avec L-ISA et sa liberté dans la propagation du son, une telle pression mord un peu. Le contour volontairement bas, rend le mix très agréable et équilibré à bas niveau mais plus dur dés qu’on s’approche ou dépasse des trois chiffres d’autant que la captation est extrêmement détaillée et précise. Les percussions sont par exemple un plaisir de finesse et définition mais piquent un peu.
On est cela dit captivé par la qualité des sonorités et des musiciens présents sur scène. La gratte de David et sa voix, la batterie, les cuivres, leur rendus sont magnifiés par L-ISA, mais de la même façon qu’on excelle en captation, on se doit d’en faire de même avec la dynamique et l’égalisation dynamique et malheureusement, ça pèche un peu.
Il est vrai aussi que nous en sommes au tout début du mix par objet et cela demandera un certain temps aux ingés son à intégrer et à maitriser cette nouvelle diffusion tellement libre. Pour le moment, jusqu’à 95 dBA c’est un bonheur, au-delà, le bon vieux gauche/droite et son boulet interférent paraissent plus adéquats au gros niveaux.
Un très beau tableau lumineux où les trois lignes centrales s’habillent de photons et créent des ombres magnifiques. Tant qu’à les avoir au dessus de la tête, autant s’en servir !
Rien à dire en revanche question spatialisation. On est réellement face à un front sonore inédit de largeur et de clarté où chaque élément qui le compose a parfaitement sa place où qu’on soit dans la zone de couverture L-ISA. Le grave aussi tire un énorme avantage d’une exploitation centrale et peu interférente avec les lignes où se concentrent les sonorités les plus chargées en bas du spectre.
Plus le concert avance, plus cela devient une évidence. Après le classique qui revît avec L-ISA, la pop peut en faire autant. La multi diffusion et le mixage par objets via des matrices intelligentes est l’avenir, mais à quelques conditions dont la plus importante est de séduire le spectateur en devenant plus événementiel et démonstratif. L-ISA ne doit pas simplement être le rêve des sondiers qui trouvent enfin un outil imparable de démasquage et de positionnement.
Le public doit pouvoir s’extasier sur le son comme il le fait avec la scénographie et les lumières pour justifier un déploiement qui atteint le double d’un gauche/droite, un temps de montage plus important et un temps de pré prod incompressible.
Le son doit non seulement accompagner et resituer dans l’espace les artistes, mais accompagner la scénographie et les lumières, souligner les effets et bouger.
Quand de nouveaux shows seront créés, que les mixeurs seront formés afin qu’ils puissent participer à la définition de la performance sonore et ensuite concevoir, encoder et gérer cette cavalerie sonore, l’expérience sonore sera exceptionnelle. L’audio n’est plus sur des rails, les ingés son peuvent le conduire et aussi inventer des nouvelles routes. Plus belles.