Le 4 octobre à Fresnes

Vente exceptionnelle Freevox de mobilier et équipement technique

Freevox relocalise son activité à Villepinte et ferme ses bureaux et son showroom de Fresnes.
A cette occasion l’équipe organise une vente exceptionnelle de mobilier et d’équipement technique sur place le 4 octobre 2017 de 9h00 à 18 h00.

Cette vente sera animée par Lionel Sarret, directeur des ventes de Freevox qui vous donne rendez-vous sur place le jour de la vente.

FREEVOX – Parc Medicis – 30 av des pépinières – 94260 FRESNES

 

La ville de Clisson (44) lance un appel d’offre de prestations de régie technique

Pour assurer la saison culturelle, la ville de Clisson lance un appel public de concurrence de prestation de régie technique.
Important : Une visite obligatoire des sites est prévue le 5 octobre.

Espace St-Jacques

Découvrez l’appel d’offre et les accès pour le téléchargement du dossier et l’envoi de la réponse en cliquant sur l’image de l’annonce ci-dessous :

Formation continue

Les nouveaux stages de la rentrée Oliverdy

Le catalogue de formations Oliverdy s’enrichit des 4 nouveaux stages, dispensés sur 5 jours à un maximum de 6 personnes par des intervenants de qualité, des gens de terrain qui maîtrisent leur outil par une pratique quotidienne. C’est donc dans une atmosphère conviviale et studieuse que vous apprendrez à utiliser Madrix, ou Smode, Cinéma4D ou encore Capture.

Les stages Oliverdy sont dispensés à maximum 6 personnes.

Depuis 2014, Oliverdy enseigne aux professionnels du spectacle, de l’audiovisuel et du cinéma, la pratique des outils logiciels les plus adaptés à la création et au contrôle de design lumière et vidéo : Arkaos, Avolites, GrandMA2, Wysiwyg, Watchout, Medialon ou encore Vectorworks… sans oublier le stage réseau lumière pour le spectacle. Son catalogue évolue chaque année en fonction des pratiques confirmées du terrain pour répondre aux besoins d’initiation ou de perfectionnement des designers et techniciens.

Olivier et isabelle Dufresne le 16 mai 2017, jour où ils reçoivent la certification Veritas VerySelect Formation professionnelle.

Là ou Olivier et Isabelle Dufresne, dirigeants d’Oliverdy se démarquent de la concurrence c’est par leur souci d’efficacité et de transparence. Ils ont eux-mêmes commandité un audit au bureau Veritas pour faire valider la qualité de leurs process de formation.
En mai 2017, la certification “VerySelect Formation professionnelle” leur a été décernée. Elle garantit, entre autres critères, une sélection rigoureuse des formateurs pour leurs compétences professionnelles et leur pédagogie à enseigner.
(voir certification Veritas avec le lien ici).


Olivier vise aussi plus loin pour ses stagiaires en leur offrant la possibilité de pratiquer leur logiciel après le stage. C’est ainsi qu’une licence Start avec dongle est distribuée à chaque stagiaire de Madrix, ou encore une licence de 3 mois de validité aux stagiaires de Smode, comme nous l’explique Olivier : « La licence Start de Madrix avec dongle par exemple, permet de travailler avec 1 univers. Le stagiaire est libre ensuite de passer à une licence plus étendue.
Dans le même ordre d’idée, la licence Smode offerte a une validité de 3 mois. Au-delà, ils peuvent renouveler au mois ou à l’année leur licence ou évoluer vers une version supérieure mais ils n’ont pas à racheter le dongle. J’essaye de faire un effort financier avec aussi le soutien des développeurs de logiciels pour donner des licences aux stagiaires quand c’est possible financièrement car l’important pour moi c’est qu’ils pratiquent tout de suite après le stage pour garder leurs acquis. »

Les nouveautés de la rentrée 2017

Antoine Planchais

Madrix – niveau débutant
Madrix, logiciel de contrôle de leds, intuitif et facile à utiliser, est à la fois un média-serveur développé par des VJ, mais aussi un générateur d’effets spécialement étudié pour le Led Mapping en 3D. Ce stage qui s’adresse aux concepteurs, techniciens, régisseurs, pupitreurs lumière ou vidéo est dispensé par Antoine Planchais (éclairagiste et pupitreur).

Smode Station
Dédié aux designers, Smode est un moteur de compositing 2D / 3D en temps réel avec du génératif. Partir d’une page vierge et faire une composition modifiable en générant des points, qui deviennent des fleurs, de la neige est le point fort de ce logiciel. Les point peuvent aussi devenir des particules qui en interagissant entre elles vont donner des visuels évolutifs, tous différents.

La salle est prête pour la nouvelle formation Smode, avec des écrans tactiles et de nouvelles cartes vidéo dans les machines.

Vous l’avez compris, Smode sert la création visuelle qui sera ensuite gérée par le média serveur. La formation, assurée par Vincent Le Moigne (motion designer, un des créatifs de la société DLabs qui a développé Smode) s’adresse aux designers graphiques, graphistes 2D/3D, monteurs audiovisuels, monteurs truquistes et opérateurs vidéo.

Vincent Nast

Cinema 4D pour le spectacle
Cette formation dispensée par Vincent Nast qui est un fervent utilisateur de Cinema 4D, vise les techniciens qui souhaitent obtenir un rendu réaliste en 3D de leurs projets scénographiques. Oliverdy vous apportera les fondamentaux pour être autonome sur le logiciel, avec une nette orientation spectacle, scénographie, visuel.


Stephane Mocret

Capture Nexum
Annoncée en janvier 2018, la formation au logiciel de visualisation Capture Nexum, effectuée par Stéphane Mocret (éclairagiste, pupitreur et journaliste à SLU) s’adresse aux pupitreurs, designers lumière, directeurs photo, scénographes qui désirent préparer et visualiser leur environnement scénique utilisant de la vidéo, de la lumière, des lasers et même des jets d’eau. C’est un logiciel compatible avec Avolites, qui est intégré à la Titan V10.


Benjamin Bracquemond

Avolites – Niveau avancé

Le stage Avolites Titan existait déjà pour les débutants qui se voient offrir un dongle Titan One. Oliverdy propose un niveau supérieur de perfectionnement avec Benjamin Bracquemond alias Full Ben (pupitreur proche de All Access Design).


Marco Saby formateur réseau

Marco Saby

Fabrice Gosnet

Fabrice Gosnet (chef produit Luminex), l’homme qui sait comme personne, dédiaboliser la technologie réseau, est rejoint par Marco Saby (éclairagiste, pupitreur), ce qui permettra à Oliverdy de proposer davantage de stages sur l’année pour répondre à une forte et légitime demande.
Marco a une expérience de création de réseau sur le terrain et il a été formé par Fabrice pour consolider son niveau et affuter sa pédagogie d’enseignement. La prochaine formation en octobre sera assurée par Marco.

Le calendrier du 3e trimestre 2017

Vous pouvez découvrir le calendrier de toutes les formations planifiées jusqu’à fin décembre avec le lien ici, et bien noter qu’à raison de 6 élèves pas stage, les sessions sont vites complètes. Olivier Dufresne me confiait que celles de décembre commencent déjà à se remplir. Les inscriptions étant enregistrées par ordre de validation des dossiers par l’AFDAS, plus tôt vous réservez et envoyez votre dossier à l’AFDAS, plus sûr vous êtes d’avoir une place.

Pour la rentrée, Olivier Dufresne a remplacé tout son parc d’écrans par des écrans tactiles, changé toutes les cartes vidéo des ordinateurs pour proposer des machines dernier cri, et les conditions d’accueil sont toujours aussi conviviales… 

Olivier Dufresne : Chez nous c’est toujours familial. On essaye de garder des conditions d’accueil de qualité, de garder notre recette et de ne pas en bouger : café à volonté, accueil le premier jour avec des chouquettes et des croissants. Le frigo, achalandé en sodas et en eau est ouvert aux stagiaires. J’essaye d’être souriant le matin, d’être à leur écoute et de répondre rapidement. Ils sont nombreux à apprécier car ils savent que chez nous on travaille, mais on passe aussi de bons moments.

Plus d’infos, sur le site Oliverdy

 

GLP JDC1, redéfinit les fonctions d’un stroboscope Hybride

Quand on choisit un stroboscope, la première chose que l’on recherche c’est la puissance. Grâce à un design polyvalent et créatif, le nouveau stroboscope hybride GLP JDC1 offre une puissance au-delà des besoins. Déjà adopté par plusieurs concepteurs lumière renommés dans le monde, il s’est rapidement distingué et a été accueilli à bras ouverts par les sociétés de location à l’international. Le JDC1 redéfinit la fonction de stroboscope et inaugure une toute nouvelle classe de projecteurs qui va bien au-delà de la définition habituelle de l’hybride.

Fondamentalement, le JDC1 a été conçu en trois sections qui peuvent être contrôlées indépendamment ou en même temps comme un ensemble complet. Le projecteur lui-même contient un élément à l’apparence d’un tube traditionnel puissant utilisant 216 LED blanches. Il est associé à un panneau de 1 320 leds RGB qui occupe toute la surface du projecteur. Aussi bien en fonctionnement indépendant, qu’ensemble, ces éléments offrent un appareil très lumineux pour un effet totalement éblouissant

Afin d’ajouter encore plus de polyvalence, les deux sections RVB peuvent être divisées chacune en six sections utilisables comme « Pixels » pilotables indépendamment, pour faire par exemple du mapping. Cela permet de créer des effets chromatiques très percutants et variés, tandis que le tube led central blanc peut se superposer à volonté avec des flashes de grande intensité.
Le JDC1 permet également le pixel mapping au niveau du tube central blanc, qui est divisé en 12 sections adressables individuellement. Cela permet au tube de créer des effets de mouvements innovants aussi bien à la face que derrière un artiste. Lorsque que le tube est piloté dans ce mode, les douze carrés de la section RVB peuvent par exemple être utilisés en Wash couleurs pour soutenir l’effet. Avec un tel niveau de polyvalence, le JDC1 offre un panel infini de couleurs, de combinaisons et d’effets opérationnels, jusqu’à pouvoir faire un pixel mapping intégral de toutes ses sections.

Mais ce n’est pas tout ! Bien que fonctionnant comme une puissante source stroboscopique, les tubes et les plaques RVB peuvent être utilisés en mode continu comme blinder de forte puissance ou en wash couleur sans diminution de luminosité ou coupures thermiques. Avec leur angle de diffusion large, ils permettent donc également l’utilisation en couverture de cyclos, de surface scénique, ou en direction du public.
Pour couronner le tout, le JDC1 offre également un mouvement dynamique, sur une plage de tilt de 185° contrôlée sur 16 bits, ce qui permet de placer les effets exactement où et quand on veut pour en tirer le plus d’énergie et d’impact possible. La conception du JDC1 permet à plusieurs appareils d’être alignés parfaitement grâce à des loquets rétractables, les mêmes que ceux des barres LED motorisées X4 Bar 10 et X4 Bar 20 GLP déjà bien connues.

Parmi les autres fonctionnalités on compte un menu intégré avec la possibilité d’être utilisé sur batterie interne lorsque l’appareil n’est pas relié au secteur, un connecteur secteur TrueOne et une alimentation universelle, un fonctionnement silencieux et un poids réduit de seulement 12 kg.
Dans le monde entier, les sociétés de location ont réagi très rapidement. Parmi elles, Rent-All au Benelux et HELi Showequipment en Allemagne, ainsi que Christie Lites, PRG, Solotech et Volt Lites, aux États-Unis et au Canada, ont été les premiers à les adopter. Parallèlement, de nombreux concepteurs lumière ont déjà tiré profit de cet appareil en l’intégrant dans leurs fiches techniques pour de nombreux spectacles et tournées

Selon Mark Ravenhill président de GLP U.S.A : « C’est une réussite totale pour GLP. Les premiers acheteurs ont rapidement perçu le caractère exceptionnel des fonctionnalités du JDC1 et le niveau de créativité avec lequel il a été employé depuis son lancement est tout simplement incroyable. »

Plus d’infos sur le site GLP et/ou en contactant [email protected]

 

LTE-SAT acquiert Grandmougin Conseils

Michel Benoit de LTE-SAT

LTE SAT, spécialiste de l’intégration de solutions de distribution d’images et de données, annonce l’acquisition de Grandmougin Conseils, bureau d’études en acoustique et techniques audiovisuelles. L’objectif de l’opération est double.
Pour LTE SAT, ce rapprochement permet de compléter les services projets, maintenance et informatique par un service acoustique.
Pour le bureau d’études, LTE SAT permet d’apporter les ressources organisationnelles, financières et humaines à son activité qui s’exercera désormais sous le label A.V.E.S.

« Audio-Visuel Evénementiel et Scénographie (A.V.E.S.), structure que j’animerai, explique Eric Grandmougin, apportera à LTE-SAT, comme à tous ses autres clients, une expertise renforcée dans les domaines de l’ingénierie et des études de conception pour l’audiovisuel et l’événementiel. »

« C’est un événement important pour LTE-SAT, explique Michel Benoit, directeur général de LTE-SAT. L’entreprise, en 63 ans d’existence, a prouvé que sa stratégie de montée permanente en compétences était la bonne. Avec cette acquisition, nous accroissons encore le nombre et la qualité des services proposés à nos clients. »

D’autres informations sur le site LTE-SAT

 

Au PLASA 2017

Soundcraft présente la console Vi1000

Incorporant tout ce que la série Vi, désormais reconnue de tous peut offrir comme fonctionnalités, la Vi1000 Soundcraft dispose de 96 voies d’entrée, 24 bus de mixage mono ou stéréo, le bus de sortie LCR et exploite pleinement le format Dante. Compacte, légère et puissante, elle représente un très bon choix pour des petites tournées, de l’événementiel mais vise aussi le marché de l’installation où sa versatilité sera appréciée.

Première fonctionnalité connue de tous, la Vi1000 dispose comme les grands modèles de la marque du Vistonics II, le pilotage de la console au travers de ses deux grands écrans tactiles. Présent aussi, le Faderglow diffuse une couleur par les ouvertures des faders linéaires, indiquant précisément quelle fonction ces derniers pilotent.
Chaque fonction dispose d’un code couleur unique et d’icônes facilitant sa prise en main et son exploitation. Niveaux, filtres, temps d’attaque et de retour, tout est cohérent et il suffit d’effleurer l’écran pour accéder à l’ensemble des paramètres disponibles pour chaque fonction. Faderglow permet de retrouver instantanément l’usage de chaque fader, que ce dernier contrôle un VCA, une matrice de sortie ou un égaliseur graphique.

Faderglow

Vistonics

La puissance de traitement dont dispose la Vi1000 est tout aussi impressionnante. Basée sur le moteur DSP SpiderCore de Studer, elle offre des réverbérations, délais et transpositions signés Lexicon, ainsi que la modélisation officielle de l’égaliseur dynamique multibande BSS DPR901 II. Le moteur DSP tiré de celui employé sur les consoles broadcast Studer, travaille en 40 bit flottant, offrant à cette console un rendu de haute qualité où les algorithmes naturels de la Lexicon PCM81font merveille. « Depuis des années, le DPR901 II est considéré comme le couteau suisse de la prise de son. Imitée par nombre de développeurs, la modélisation de ce best-seller présente dans la Vi1000 est la seule considérée comme officielle et aboutie par BSS » précise Soundcraft.

« Les utilisateurs de la Vi1000 vont aussi apprécier le monitoring exclusif des liaisons HF AKG, Shure et Sennheiser ainsi que vMIX, un algorithme de mix automatique de micros. Le monitoring HF permet de visualiser à même la tranche sur laquelle aboutit le micro sans fil, l’état de charge de sa batterie, son niveau RF ainsi que le niveau de réception de son audio. De même l’algorithme de mixage automatique de micros vMIX permet d’automatiser le repiquage de deux groupes séparés comportant jusqu’à 16 capteurs, une fonction très recherchée et simplifiant beaucoup le travail en cas de conférence, TV ou pièce de théâtre. »

Andy Brown

La Vi1000 est flexible et dispose à même son châssis comme via des ports variés, d’un nombre important d’entrées et de sorties. Le moteur DSP SpiderCore offre la puissance de 212 x 212 voies d’entrée et de sortie simultanées parmi lesquelles 16 entrées micro sur les préamplis HQ de bord, 16 sorties ligne et deux paires d’entrées et sorties au format AES/EBU.
S’ajoutent à ces prises locales deux slots ayant la capacité d’y faire transiter 64 canaux via des stage boxes ou des cartes d’I/O, auxquels s’ajoute une interface MADI et Dante dédiée à l’enregistrement. Des cartes optionnelles peuvent être choisies dans la gamme ViSi Connect qui comporte le MADI, Dante, Aviom, Rocknet, Blulink, SDI, TDIF, ADAT entre autres.

Andy Brown, le manageur projet de la série Vi Soundcraft conclut ainsi : « La Vi1000 représente la synthèse de tout ce que nous avons appris au cours des années passées avec la série Vi et bénéficie de performances audio et de fonctionnalités inédites dans un format très compact avec en plus une utilisation très intuitive qui permet aux techniciens d’être à l’aise et créatifs très vite. Tout le savoir-faire d’Harman a été greffé dans la Vi1000 lui donnant une facilité d’emploi et une puissance à même de satisfaire tous les utilisateurs. »

D’autres informations sur le site Soundcraft et sur le site Freevox

 

Offre d'emploi postée sur SLU

Silence recherche un Gestionnaire Micro et Interphonie (H/F)

La société Silence ! Prestataire pour l’événementiel, la TV et le Spectacle vivant, recrute un(e) gestionnaire de stock en CDI pour son département microphonie filaire, HF et intercom. La maîtrise de la technologie audio HF est requise pour ce poste

 

Cliquez sur l’image de l’annonce pour y accéder :

 

Ludovic Monchat nouveau Rédacteur en Chef de Soundlightup

Sous le pseudonyme Ludovic Monchat, il signe depuis plus de 20 ans des reportages audio dans la presse technique. Sous son nom Jean-Luc Emanuele, il est co-fondateur de SLU et Président de la SAS Art&Show propriétaire de SoundLightUp.
Jean-Luc “Ludo” Emanuele Monchat a une inépuisable passion pour l’audio, un style rédactionnel vivant avec une pointe d’impertinence, deux grandes oreilles analytiques, il est fouineur et critique, intègre et incorrigiblement humain…

Photo montage réalisé bien entendu sans aucun trucage ni l’accord des intéressés, Stéphane Plisson à droite et Maxime Ménelec au centre. Vous remarquerez aussi le choixpeau de Ludo qui sent bon l’été…

C’est avec un très grand respect pour toutes ses qualités, que nous, ses associés, à savoir Claude Ducros, Monique Cussigh et Jean-Pierre Landragin lui avons proposé d’assurer la (les) fonction(s) de rédacteur en Chef de SoundLightUp car il est maintenant en mesure de consacrer tout son temps à SLU…
Et il a accepté. Alléluia ! Il pourra compter sur nous et nous supporter pendant encore longtemps car on ne se détachera pas facilement d’une aventure humaine et professionnelle aussi géniale, mais nous sommes enchantés de lui passer le chapeau.
SLU devient plus fort et encore plus dynamique !

Ruban de leds à contrôle dynamique

LedBlade, vers les Leds et au delà

Une belle découverte croisée au fond d’un hall, ces jeunes inventeurs Hongrois et leur écosystème à leds.

LedBlade est une toute jeune compagnie Hongroise, qui telle une divinité Magyare, s’est créé un véritable monde autour de la led.

Le tube diffuseur pour Units Stripe

Units Stripe & Curves
Le premier et le deuxième jour LedBlade inventa ses strip leds… Ces linéaires de leds existent en versions droites, de 50 cm, et 2 m de longueur, ou cintrés avec un rayon de courbure de 50 cm ou 1 m. L’écartement des leds est de 10 ou 16 mm, c’est le pitch à prendre en compte pour y injecter par la suite un flux vidéo.
Deux traitements de surface sont possibles, noir ou transparent, avec l’ajout possible d’un tube diffuseur. Suivant les applications, l’utilisateur préférera les version Indoor ou Outdoor (IP65).

Power Supply
Le troisième jour LedBlade inventa des fixations intelligentes, sur glissière, rotatives et magnétiques.
Il choisit aussi de déporter l’alimentation et les données via un câblage trois point spécifiques, de 10 m maximum depuis le bloc d’alimentation, et de 4 m maxi entre deux strips leds. Chaque boîtier d’alimentation est capable de fournir mille leds, soit 10 m linéaires de strips en pitch 10 mm.

Une installation standard d’Units Stripe

Le schéma de principe d’un système complet

Master Controller and Distributor
Le quatrième jour LedBlade inventa les contrôleurs et distributeurs. Les Master Controller récupèrent sur leur port RJ45 le contrôle des leds depuis un média-serveur, et renvoient ces informations aux blocs d’alimentation après les avoir identifiés et configurés automatiquement.
Les Master Controller sont équipés de quatre sorties pour gouverner quatre alimentations à des distances 100 m au maximum, et d’une recopie RJ45 pour étendre le dispositif à des Distributor passifs eux aussi équipés de quatre sorties.

LedBlade Creative Studio
Le cinquième jour LedBlade inventa son propre logiciel de mapping et de contrôle de leds.
Le sixième jour le LedBlade Creative Studio évolua pour se transformer en média-serveur 2D/3D.
Comme les données à transmettre sont trop complexes pour utiliser un protocole DMX, avec la perte de temps fastidieuse à configurer les univers et les adresses de chaque appareils, LedBlade utilise le protocole SPI, tout comme le Madrix Nebula, qui auto-adresse les linéaires de leds.

la Time-Line du Creative Studio et sa fenêtre de patch et preview

Le principe est redoutable d’efficacité. Après avoir dessiné le plan de feu, ou mieux encore pris une photo du kit monté, l’interface utilise cette image de fond et demande à l’opérateur de simplement glisser-déposer les différents strips leds dans sa surface de travail.
Le patch s’effectue automatiquement et permet ensuite soit de récupérer un flux vidéo en externe, soit d’utiliser le LedBlade Creative Studio comme interface média-serveur. Ce logiciel peut s’associer à une console lumière en ArtNet, qui soit pilote le média-serveur, soit peut prendre la main directement sur les leds grâce à un firmware spécial, ou être utilisé en local, avec la possibilité de programmer ses envois via la time-line proposée dans le logiciel. Les possesseurs de Mac seront aux anges, puisque le LedBlade Creative Studio fonctionne sur cette plateforme, comme sur Windows.

Custom product
Le septième jour, loin de se reposer, les Magyars proposent à leurs clients des strips leds sur mesure, des solutions logicielles pour fonctionner nativement avec MadMapper ou Resolume, une carte vidéo spécifique BlackMagic en acquisition, et répondent de toute façon à tous projets, même les plus utopiques.

Les produits LedBlade, conçus et fabriqués en Hongrie, sont distribuée en France par Dimatec.

Plus d’infos sur le site LedBlade et sur le site Dimatec

 

Championnats de sports aquatiques à Budapest

Sous l’œil de Concept K et de Lancelot, SpotMe se jette a l’eau !

Quatre projecteurs Lancelot 4000W HTI de Robert Juliat ont été choisis comme poursuites par Frédéric « Aldo » Fayard, le concepteur d’éclairage qui était derrière la prestigieuse cérémonie d’ouverture des 17èmes Championnats du monde de sports aquatiques de la FINA, organisée en juillet 2017 à Budapest et à Balatonfüred.
Le Championnat du Monde FINA est l’un des plus grands événements sportifs mondiaux et la plus grande vitrine sportive que la Hongrie ait jamais accueillie. Avec plus de 2 500 athlètes de 180 pays et 200 événements sur une période de 17 jours, c’était une grosse affaire.

Fréderic Fayard, fondateur et concepteur de Concept K à Paris, a créé et programmé l’éclairage de l’événement de la cérémonie d’ouverture, qui a été conçu et produit par la société de production française ECA2 avec le hongrois MUPA. Les quatre poursuites Lancelot de 4 kW ont été fournies par PRG France et ont été montées sur deux tours techniques devant la scène. La cérémonie a également fourni à Aldo une occasion idéale pour tester SpotMe, le tout dernier produit de Robert Juliat, où il a fait son baptême du feu dans des conditions réelles.

SpotMe est un système de suivi en 3D en temps réel qui transforme les projecteurs de poursuite en une solution innovante qui obtient la position des artistes sur scène sans nécessiter de caméras. Le projecteur est équipé de capteurs qui envoient des signaux au serveur pour communiquer toutes les positions et les paramètres de faisceau à la console d’éclairage en utilisant les protocoles PSN et DMX.
Les paramètres peuvent ensuite être utilisés par la console pour contrôler les projecteurs automatiques ou fixes. Tout projecteur motorisé peut donc également se muer en poursuite à tout instant pendant un spectacle, et c’est exactement ce que Frédéric Fayard a fait. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée sur une scène flottante de 80 m x 10 m installée sur le Danube à proximité du pont principal, l’emblématique château de Buda trônant magnifiquement sur la colline en toile de fond.

Pour cet événement de prestige, Aldo a choisi de travailler avec les Lancelot car il pense que ce sont « les projecteurs de poursuite les plus puissants et les plus flexibles sur le marché ».
Les Lancelot se sont bien comportés dans les conditions d’humidité assez forte due à la météo et aux spectaculaires fontaines d’eau dansantes, conçues par ECA2, et ont été très à l’aise avec les distances de projection particulièrement exigeantes, variant entre 50 et 90 mètres.
Aldo explique : « En 30 ans d’expérience internationale, j’ai utilisé de nombreuses fois le matériel Robert Juliat et je pense qu’ils fabriquent les meilleures découpes et les meilleures poursuites dans le monde. Je connais bien le Lancelot, et pour moi, les caractéristiques les plus importantes sont l’optique, la puissance brute et l’étendue du zoom, ce qui était d’une importance capitale pour les distances impliquées et la retransmission télévisée de l’événement. J’ai travaillé avec de nombreux fabricants à travers le monde, mais partout où je travaille, c’est toujours Robert Juliat que je demande en premier. »

Admirablement créative, la cérémonie d’ouverture a été suivie par le Premier ministre hongrois, Victor Orbán, et d’autres ministres, ainsi que par d’anciens champions olympiques hongrois. Plus de 510 artistes y participaient, dont certaines des plus grandes superstars de Hongrie, Péter Eötvös, Ágnes Herczku et Gergely Bogányi, et CeeLo Green récompensé par trois Grammy Award. La cérémonie d’ouverture s’est terminée par la chanson officielle des Championnats du monde, interprétée par Gigi Radics et Nikolas Takács, suivie d’un concert de CeeLo Green.

En liaison avec les Lancelot, Aldo a pu tester le SpotMe de Robert Juliat sur les chanteurs lors de ces prestations majeures et aussi pour poursuivre l’une des meilleures nageuses de l’histoire et la cinq fois médaillée d’or olympique, Krisztina Egerszegi, lors du lancement de la flamme d’eau qui a déclenché l’étonnant jeu d’eau dansant. « C’est avec plaisir que nous signalons que SpotMe a bien fonctionné pour coordonner les projecteurs asservis avec le mouvement initié par les Lancelot », explique Aldo. « J’entrevois que cela deviendra un système très demandé ».
François Juliat, Directeur Général de Robert Juliat : « La cérémonie d’ouverture de la FINA a été un bon test pour SpotMe, à la fois comme essai en conditions réelles et pour s’assurer qu’il répond à tous points de vue aux besoins réels des concepteurs d’éclairage avant de le lancer sur le marché », « Les tests en live nous donnent l’occasion de peaufiner les détails et nous assurer que le produit est viable et apporte une valeur dans des conditions réelles ».

Plus d’infos sur le site Robert Juliat

 

Au festival de Glastonbury 2017

Des projecteurs SGM durables colorent le Greenpeace Field

Il y avait des bonnes vibrations, fortes, pures et prolongées à la Worthy Farm au Royaume-Unis, alors que, lors de la 47ème édition des Festivals, était venu le moment de célébrer les solutions positives aux problèmes actuels de notre planète. Cette année, «Stand for Forrest» (Levons-nous pour les forêts) était donc le slogan du Greenpeace Field Glastonbury.
L’énorme fusée de l’année dernière s’était muée en un arbre de 20 m attirant l’œil, où les DJ ont joué jusqu’aux premières heures dans la lumière colorée de SGM. L’immense arbre s’animait la nuit et a marqué l’édition 2017 de manière mémorable pour les 170 000 hôtes du festival.

Depuis des lustres, le Greenpeace Field du festival de Glastonbury est très populaire grâce à ses douches chaudes gratuites et aux délicieux plats végétariens disponibles dans son café.
Cette année, sa mission était de sensibiliser sur la déforestation, et l’attraction principale était un arbre artificiel créé pour mettre en lumière le rôle capital que jouent les forêts dans le maintien de la santé de notre planète. La nuit, il servait de plaque tournante pour les DJ et, pendant la journée, il figurait comme une grande balise environnementale. Saviez-vous que toutes les 15 minutes, une surface de forêt tropicale de la taille de Glastonbury est détruite ?

Un choix d’éclairage durable pour un message environnemental important
Quand on construit un arbre chargé d’un message environnemental comme celui-là, il vaut mieux être conforme aux objectifs de durabilité et Greenpeace et leur équipe créative s’est adaptée. Ils se sont assurés que la structure des arbres soit construite à partir de matériaux à bilan carbone positif, du bois renouvelable provenant de forêts irlandaises correctement gérées et évidemment, l’éclairage aussi devait être un choix durable.

Plusieurs G-Spot, G-4 et G-1 de SGM ont été accrochés à l’intérieur et à l’extérieur de l’arbre, tous des projecteurs conçus pour offrir des couleurs étonnantes et des performances optiques excellentes, indépendamment de l’emplacement et des conditions météorologiques. Non seulement tous les appareils déployés sont classés IP65, donc sans entretien et adaptés à tous les environnements, mais ils garantissent aussi une longue durée de vie des LED et une faible consommation d’énergie.
L’équipe de Greenpeace à Glastonbury a passé près de deux mois à construire les structures du Greenpeace Field en vue du festival de musique de 5 jours. Le Greenpeace Field, qui comprenait également une piste de skate, un mur d’escalade, le Power Ballad Yoga et un dôme de réalité virtuelle offrant aux visiteurs une immersion dans la forêt amazonienne, était entièrement éclairé par les projecteurs SGM.
L’année prochaine, la Worthy Farm sera en jachère, mais tous les joyeux fêtards vont sûrement revenir, qu’il pleuve ou qu’il fasse beau. Qu’importe la météo ou les messages environnementaux, les projecteurs SGM se révèlent d’année en année comme le bon choix pour tous les événements en extérieurs.

Pour plus d’infos sur les projecteurs SGM, Connectez-vous sur le site Sonoss et sur le site SGM

 

Recrutement par voie statutaire ou contractuelle

La ville d’Ales recherche un Technicien sonorisation (H/F)

La ville d’Ales recrute par voie statutaire ou contractuelle et sous l’autorité du Directeur du Pôle Temps Libre et du responsable Logistique, un technicien sonorisation responsable de la mise en œuvre technique de la sonorisation des différents évènements.
Vous êtes diplômé dans le domaine de la sonorisation, de la vidéo, de la lumière et du spectacle, de niveau minimum Bac+2. Vous avez une expérience significative sur un poste similaire. Vous maîtrisez le matériel de sonorisation, de vidéo et son utilisation.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

Au festival Nuits Sonores

Jean-Pierre Cary programme le design d’Yves Caizergues en Chamsys MQ500

Jean-Pierre Cary, pupitreur et spécialiste réseau, a découvert Chamsys il y a deux ans et adopté dans un premier temps la MQ60, puis la MQ80. Quand Vincent chef produit chez Sonoss lui a proposé d’essayer la nouvelle MQ500 sur le festival Nuits Sonores, forcément il a craqué : une surface de contrôle plus confortable, plus de boutons, un écran supplémentaire et plus grand… Ce festival urbain de musiques émergentes a investi cette année les anciennes usines Fagor Brandt pour y installer 3 scènes.
Leur conception lumière est signée Yves Caizergues, comme chaque année depuis 15 ans avec la complicité de Looking for Architecture (LFA), Super Script (graphic design) et GL Events pour la fourniture du matériel. Yves Caizergues assure aussi la mise en lumière de tous les bâtiments impliqués dans le festival Lyonnais.

La MQ-500 Chamsys aux commandes d’une matrice de 98 Robe Square.

Attaché cette année à la programmation et restitution de la scène B, Jean-Pierre Cary contrôle un kit gourmand en canaux DMX comprenant une gigantesque matrice de 98 Robe Square, 5 WashBeam MMX Robe, 2 VL 4000 Spot Vari Lite, 2 Viper Profile Martin, 9 Atomic 3000 Martin et 8 PAR ArcledZoom ProLights. Interview.

SLU : Jean-Pierre, depuis quand travailles-tu sur Chamsys ?

Jean-Pierre Cary : Il y a 2 ans, j’ai découvert la MQ60 que j’ai adoptée sur certains projets, et je suis passé sur la MQ80 dès sa sortie. Pour ce festival, Sonoss a proposé la MQ500 en prêt à GL Events qui possède des Chamsys MQ80 depuis un an et demi.

SLU : Tu as pu passer de la MQ 80 à la MQ500 rapidement ?

Yves Caizergues, (à gauche) et Jean-Pierre Cary.

Jean-Pierre Cary : En passant de la 80 à la 500 j’ai cherché un petit peu mes boutons au début parce qu’ils ne sont pas forcément au même endroit mais on s’y retrouve assez vite et c’est un gros plus de pouvoir facilement passer d’un format de console à l’autre avec le même logiciel, et surtout de pouvoir redescendre en version de software. N’importe quel show peut être chargé sur n’importe quelle version de software. C’est une des options que je préfère de pouvoir revenir en arrière et ne pas être bloqué une fois les mise à jour faites.

SLU : Et en termes de format ?

Jean-Pierre Cary : Elle a un format raisonnable. Tu l’as devant toi et tu peux accéder à tous les paramètres en tendant le bras. Sa surface est forcément plus intéressante, on gagne un écran et en taille d’écran, c’est beaucoup plus confortable. On gagne des faders et des boutons. Ce que j’apprécie c’est le nombre de boutons, il y en a partout, des exécuteurs flash partout, c’est agréable. Et ils ont eu l’intelligence de placer la ligne de flashes supplémentaire au-dessus des faders. Ca m’est arrivé plusieurs fois d’appuyer sur un flash avec le poignet malencontreusement quand il sont dessous.

SLU : Dans le kit lumière d’Yves, il y a une très grosse quantité de panneaux à leds motorisés Robe Square. Tu les contrôlais en mapping ?

Network

Jean-Pierre Cary : Exactement, ils étaient commandés en DMX par le mapper intégré à la MQ 500. C’est Superscript, un studio de design, qui a créé des médias adaptés à la résolution de notre matrice de 14 lignes x 7 colonnes soit 2450 pixels RGBW autrement dit 9800 canaux de commande. Nous avions fait faire à Superscript une grille qui correspondait à celle créée dans la MQ500 . Nous avons donc utilisé des médias créés pour l’occasion et aussi les effets intégrés du Pixel Mapper de la Chamsys pour animer la matrice. De souvenir j’avais créé 8 layers et il y avait une centaine de médias en tout, sans aucun logiciel externe.

SLU : Tu avais combien de sorties au total ?

Jean-Pierre Cary : J’avais besoin au total de 27 univers DMX. J’ai donc eu recours au réseau. La MQ500 sortait de l’ArtNet. Nous avions aussi une GrandMA2 en régie pour l’accueil des artistes avec des NPU. Donc pour éviter de demander à GL à la fois des NPU et des nodes, j’ai tout fait via les NPU. La Chamsys était mergée dans la GrandMA2 et on partait aux NPU qui décodaient le signal pour attaquer tous les projecteurs en DMX.

SLU : Tu as eu des retours de pupitreurs qui ont utilisé la Chamsys ?

Jean-Pierre Cary : Oui, ils étaient assez bons. Il faut dire que sur un kit de ce type, les shows de base constitués avec des beam des spots et des wash sont un peu moins utiles (rires)…
Nous sommes sinon une petite flopée d’opérateurs entre les équipes de journée et de nuit sur l’ensemble des scènes du festival. J’ai des collègues qui sont venus jouer sur ma scène aussi pour s’amuser et proposer d’autres effets car après 2 ou 3 jours on a tendance à se répéter un peu, et leur avis était assez cool sur la MQ500. On a eu par exemple d’énormes discussions sur le toucher des faders qui ne sont pas motorisés.

SLU : C’est une contrainte…

Jean-Pierre Cary : Certes, mais finalement leur toucher est plus agréable et plus précis. La courroie ne retient pas ton mouvement. C’est vrai que quand on change de page il n’y a rien de plus agréable que de retrouver les faders à la bonne position, mais pour le toucher et la maintenance il y a aussi de vrais arguments. Il y a du pour et du contre.

La matrice de Square Robe commandée en DMX par le mapper intégré à la MQ 500

SLU : Mais si les faders de la Chamsys pouvaient être motorisés en option tu prendrais ?

Jean-Pierre Cary : Je ne serais pas contre, c’est vrai. C’est un grand débat… La MQ500 a été fabriquée comme ça, c’est un choix assumé du constructeur avec un impératif économique sans doute. Je suis plus regardant sur l’ergonomie, qui est une réussite, et l’évolution du soft.

SLU : Le soft a bien évolué ?

Jean-Pierre Cary : Pour être honnête, J’avais ouvert une Chamsys il y a 5 ans et je ne cache pas que je l’ai tout de suite refermée (rire) car son interface graphique était quand même rebutante, tout sauf user friendly. Mais il y a eu ces deux dernières année une évolution phénoménale en termes de développement. Ils ont une véritable écoute de leurs utilisateurs.
Le soft reset en 1 seconde, maximum 2, et en show quand on a un plantage c’est quand même un sacré plus. Le soft est tellement épuré graphiquement qu’il ne pèse quasiment rien et quand on fait des mises à jour ça va très vite. C’est aussi un argument qui se tient. Le soft n’a pas évolué graphiquement depuis une paire d’années mais ça ne me choque pas plus que ça. Ce qui compte c’est qu’en cas de plantage le reset est immédiat. C’est un vrai choix des développeurs de garder un soft léger qui nécessite des ressources raisonnables pour le faire tourner.

SLU : Ca t’arrive souvent de redémarrer une console pendant un show ?

Jean-Pierre Cary : En 6 ans, ça m’est arrivé une seule fois et ce n’était pas une Chamsys. En revanche, des plantages de console en changement de version me sont arrivés plus d’une fois, tout comme des plantages en encodage avec toutes les consoles que j’ai utilisées, Chamsys y compris.

Yves Caizergues assure aussi la mise en lumière…

…de tous les bâtiments impliqués dans le festival Lyonnais.


SLU : Qu’est ce qui finalement t’a décidé à l’adopter ?

Jean-Pierre Cary : En programmation ils ont de sacrées bonnes idées. Sur chamsys, pas besoin de PC ou de clef USB formatée pour faire une mise à jour. On met le ficher sur une clé USB, on va le chercher avec le file manager et ça se fait tout seul. Le pixel mapper est un énorme plus. Ils ont à ce niveau une bonne longueur d’avance par rapport aux autres marques. Ils ont développé une palette d’outils intéressante pour la tournée et les festivals, quand on part avec sa console. Pour l’Offset de position par exemple, à l’inverse des concurrentes, c’est la console elle même qui fait les calculs et rentre les valeurs d’offset dans le tableau, il y a juste à faire une mise à jour de la position lead.
Les effets par groupes sont aussi très pratiques. A partir du moment où tu as créé des groupes, si tu as programmé un effet via un groupe et que tu ajoutes des machines à ton groupe, tu auras le même effet sur les machines ajoutées et un nouveau calcul de l’offset. Toujours sur les effets par groupe, il arrive régulièrement d’avoir des ponts asymétriques, avec un nombre de machines différent selon les ponts. La console va faire ses calculs pour que tous les ponts travaillent ensemble et produisent des effets symétriques. Et ça c’est super top.
Autre outil qui fait gagner du temps c’est l’Expand Palette quand on est amené à changer de machine et que la remplaçante a une fonction de plus, roue supplémentaire de gobos ou de couleurs par exemple. Dans ce cas, il suffit d’updater la palette et grâce au bouton Expand Palette, toutes les cues se retrouvent updatées automatiquement avec cette roue supplémentaire, sans avoir à les corriger une par une. C’est top en tournée ! C’est un vrai petit outil bien pensé qui fait gagner du temps. Ce qui m’a fait accrocher à cette console c’est la tonne de petits outils bien pensés qu’elle comporte.

Un des visuels créés par Superscript.

On a aussi de plus en plus de machines avec des sub elements ou sub instance comme par exemple les Robin Square qui disposent d’un module principal avec le pan/tilt, dimmer et d’autre part le led par led. Toutes les consoles se sont mises à gérer les point 1, point 2, point 3… En point 1 tu aura l’instance générale, en point 2 le premier pixel, etc. Chamsys a développé une gestion des sub elements qui est assez intéressante. On peut prendre son groupe de machines, appuyer sur le bouton « . » puis le bouton « 2 » et on gérera le 2e pixel de toutes les machines sélectionnées : c’est bien fait et ça fait partie des nombreuses petites choses qui ont égayé ma vie d’opérateur.
Je suis un opérateur qui aimait bien faire des macros à une époque. J’aime bien les lignes de codes, mais au bout d’un moment je préfère faire de la lumière, et avec une Chamsys j’ai l’impression d’être moins dans les macros et de gagner du temps. Et les outils sont tous plus ou moins natifs dans la Chamsys. Si je peux éviter d’écrire des macros à la maison, ça ne me dérange pas (rire).
Chamsys m’a bluffé la première fois lorsque j’ai vu qu’avec les palettes de couleurs, de positions et de beam tu fais un Drag & Drop (sélection multiple) sur les palettes, puis « copy » sur un exécuteur et de constater que le logiciel a empilé toutes les palettes, qu’il les a renommées et qu’il en a fait une cue list, c’est juste royal en festival. Cette console est bourrée de petites astuces, qui sont un peu longues à apprendre c’est normal, et je pense que j’en oublie encore un bon paquet mais je t‘ai cité celles qui m’ont vraiment décidé.

SLU : Tu es pupitreur depuis combien de temps ?

Jean-Pierre Cary : Une petite dizaine d’année et vraiment sérieusement depuis 6 ans. J’ai pas mal travaillé avec Yves Caizergues, sur les Nuits Sonores et d’autres projets comme la rock’n’beat du Printemps de Bourge il y a 2 ans. Je travaille aussi avec Nicolas Maisonneuve. J’ai fait Les Trois Mousquetaires et le dvd live des Kids United avec lui. J’ai travaillé avec Vincent Mongourdin en Afrique et aussi avec Alexandre Lebrun pour divers événements et de la mode.
Il y a deux ans j’ai été embauché en fixe chez GL Events et j’ai démissionné en septembre dernier pour partir avec Nicolas Maisonneuve justement sur les 3 Mousquetaires. Avant j’avais plutôt tendance à travailler en local à Lyon pour des boîtes de prestation. C’est avec GL que j’ai rencontré des éclairagistes à savoir Yves Caizergues, Vincent Mongourdin, Alexandre Lebrun. Et depuis septembre mon horizon s’est un peu plus ouvert. J’ai également travaillé sur le stand Alpine avec Christophe Roirand à Genève.

D’autres informations sur le site Chamsys et sur le site Sonoss