Großen Super Lautsprecher

d&b dévoile la série SL

d&b la préparait en silence, sauf dans leur chambre sourde qui doit l’être encore plus. Cette fois c’est officiel, la série SL est là et va faire beaucoup de bruit, pile là où il faut et pas ailleurs.
Tête comme sub sont en effet cardioïdes, sur toute la bande. A l’heure des 102 dBA, cette série arrive à point nommé. Et en plus elle sonne, très, très bien.

Commençons d’ailleurs par la fin. En reportage il y a moins d’un mois dans une grande ville d’Amérique du Nord, nous avons eu la chance d’entendre le kit de démo du GSL, deux fois 12 têtes et deux fois 4 subs posés au sol, dans un amphithéâtre face à un parc où nous nous promenions.
Le choc a été rude tant ce système se comporte bien et surtout projette le grave à des distances totalement inhabituelles.

Comme il nous a été impossible de nous approcher de la régie, nous avons arpenté l’immense pelouse faisant face au plateau couvert où le GSL était accroché, à des distances allant de 80 mètres à plus du double. Précisons que c’était un jour sans aucun vent ou presque. Le rendu nous a semblé très d&b, riche, dense, fluide mais avec, première surprise, un aigu fin et très, mais alors très puissant et cohérent. Oubliez le haut un peu daté et court du J, d&b a fait le nécessaire sur le GSL.

La belle surprise américano allemande, du GSL en liberté !

Certes l’Array Processing est de la partie, mais le potentiel en portée de cette boîte est sans commune mesure avec son aînée. Le médium ressemble à celui du J avec encore plus de clarté et délié. Le grave enfin mériterait un article complet. Ca tombe bien, nous avons traduit les premiers éléments à notre disposition pour vous expliquer le tour de force de la R&D de d&b.

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’on dispose d’un gros recul devant la scène couverte.

Une image plus ancienne du Jay Pritzker Pavillon mais restituant bien les distances.

A 80 mètres et malgré le nombre très raisonnable de subs, 4 pour 12 têtes, il y en a presque trop. Tendu, complet, précis, le bas habille l’espace comme si on était dans une salle. En se reculant, on perd progressivement quelques dB d’infra, mais le grave et le bas médium tiennent bon.
Aux deux tiers de la pelouse, sans doute au-delà des 150 mètres, on perd quelques dB mais on a toujours une balance tonale équilibrée où les extrêmes résistent étonnamment bien. La polaire est logée à la même enseigne. On sort de la zone de couverture de façon très progressive mais, sentiment inédit, l’atténuation se fait large bande !


Une image volée du GSL prise de loin. Les têtes sont petites, 80 kg pour 8 HP. La taille des SL-SUB est tout autant raisonnable comparée à celle de deux J-Infra sous leur housse.

On a mesuré 95 dBA au plus près du système avec une plénitude et une densité dans le rendu laissant croire que les 100 n’étaient pas loin, un résultat agréablement flatteur même s’il s’agissait de CD. Cette capacité à séduire sans faire saigner va être un gros atout dès octobre 2018…
La nature des extraits joués et la durée de cette écoute ne nous permettent malgré tout pas d’en dire plus, mais tous ceux qui ont écouté le GSL à La Rochelle lors des Francos 2017, n’ont pas tari d’éloges.
Quand durant le set de Christophe Mahé, les gens tout en haut de la tribune, sous la pluie et à 115 mètres du plateau, se lèvent et dansent, c’est un signe qui ne trompe pas.
Il nous a été aussi rapporté une résistance accrue au vent latéral.
Dès que le premier kit arrive en France ou passe en tournée avec une vedette internationale, nous irons l’écouter à nouveau.

Place maintenant à Matthias Christner, le responsable de la R&D et à Werner Bayer, le product manager, tous deux hilares sur les films qu’ils ont postés (avec un lien d’accès à la fin de l’article) et dont nous avons tiré une large majorité des infos et la totalité des captures d’écran qui vont suivre.

Werner Bayer

Matthias Christner


La série SL comporte deux modèles, le GSL8 et le GSL12 dont l’ouverture horizontale nominale est respectivement de 80 et 120° ainsi que deux subs, le SL-SUB et le SL-GSUB dont le premier peut être accroché et le deuxième est conçu pour être posé au sol. Tête comme sub sont cardioïdes en natif.

Une vue de l’ensemble des HP présents dans un GSL. Comme c’est une vue d’en haut, on ne voit qu’un moteur mais il y en a bien trois.

Le but du GSL a consisté à obtenir une directivité contrôlée entre 50 Hz et 20 kHz afin de parvenir à limiter les émergences et moins exciter les salles, tout en lui donnant une grande cohérence dans et hors de l’axe. La réduction des émissions latérales et arrière contribue à améliorer le rendu global.

d&b a aussi travaillé afin d’obtenir 6 dB de SPL en plus entre 50 et 60 Hz et 3 à 4 dB au-dessus de 5 kHz, le tout comparé au J. Pour ce faire, cette enceinte embarque un total de 8 transducteurs. Deux 14” pour le grave, deux 10” pour générer la réjection arrière mais aussi augmenter la surface de membrane théorique vers l’avant, un 10” pavillonné pour le médium et enfin trois moteurs pour l’aigu.

Une vue en couleurs des 6 HP qui travaillent en passif. Remarquez l’alignement des trois 10”, tout sauf un hasard.

Afin de rester cohérent avec la politique maison et ne pas grever inutilement le budget, d&b a fait le choix de n’employer que deux pattes de D80 par boîte, optimisant parfaitement la charge pour l’ampli.
Le partage se fait donc entre les deux 14” pour un canal, et les 6 autres HP sur l’autre. Le GSL est donc une boîte disposant d’un complexe filtre passif en charge de servir et d’aligner l’équivalent d’une enceinte trois voies.


La directivité d’une enceinte line array type vue au travers d’un graphique ISO. Jusqu’à 300 Hz la directivité est contrôlée. En dessous elle s’élargit jusqu’à devenir clairement omnidirectionnelle au-dessous des 110 Hz.

La directivité cardioïde de la tête est obtenue par un complexe travail d’interaction entre les deux 14” disposés à l’avant dans une charge commune et les deux 10” placés sur les côtés et disposant chacun d’une charge séparée. Chaque transducteur 14” et 10” est chargé en bass reflex et dispose de son évent dûment positionné. Les chemins acoustiques différents suivant les longueurs d’onde entre les 4 membranes et les 4 évents, plus un travail électronique fait dans le DSP du D80, permettent de réduire significativement l’onde arrière et concentrent le maximum de puissance utile vers l’avant.

La polaire de la GSL prouve son comportement dans les basses fréquences où elle garde une directivité effective vers l’avant et ne devient jamais omni, y compris à des fréquences aussi basses que 31 Hz. Bien entendu, de l’énergie résiduelle est rayonnée mais à des niveaux très inférieurs à ceux que l’on rencontre habituellement. Remarquez aussi la parfaite couverture à partir de 5 kHz. Les trois nouveaux moteurs marchent manifestement bien.

Les membranes latérales en deviennent presqu’entièrement contributives ce qui permet d’obtenir une surface équivalente à celles de deux transducteurs de 16,8”, donc quasiment sans perte d’énergie due à la conformation cardioïde.

Le médium est dévolu à un 10” chargé par un pavillon et aboutissant dans deux sorties dipolaires recréant le comportement de deux transducteurs plus petits, et entourant trois moteurs d’aigu dans un guide d’onde commun ouvrant à 7° en vertical.
Une attention toute particulière a été portée à la taille de cet ensemble médium aigu afin de limiter le plus possible sa taille et ne pas trop impacter le volume de charge des HP de grave. Cet ensemble médium aigu a été repris et amélioré de celui équipant la série V en point source, la VP.

Un graphique qui démontre le potentiel de nettoyage du GSL, dans un environnement habité difficile comme celui dépeint ici. La prédiction est effectuée de 50 à 200 Hz et se passe de tout commentaire.

Le gros challenge a été le choix et l’harmonisation des 6 haut-parleurs fonctionnant en passif à la fois en termes de puissance admissible, sensibilité et SPL max, de même que la création d’un filtre passif capable de fournir à chacun d’entre eux la portion du spectre utile via des pentes douces. L’alignement temporel a été obtenu par l’alignement mécanique quasi parfait entre les 10” latéraux et le 10” pavillonné.

Une image, tirée d’une prédiction de NoizCalc, qui illustre bien la qualité du travail effectué par Matthias Christner et son équipe. A gauche, le comportement d’une ligne de J à 50 Hz. La directivité vers l’avant est toute relative et une grande partie de l’énergie fuit de façon omnidirectionnelle. A droite, un nombre de boîtes de GSL suffisant pour délivrer une pression identique au point de référence. Le comportement démontre bien le nettoyage arrière et, dans une moindre mesure latéral, sans aucune perte à l’avant dans la zone utile.

Un trou a été savamment créé entre les réponses du 10” médium et des 10” latéraux afin d’optimiser la réjection arrière et de lisser la phase. Ce trou est essentiel au fonctionnement de ce montage passif car sans lui il aurait fallu choisir entre SPL et réponse cardioïde. Enfin les deux 10” latéraux sont appairés afin de fournir une réponse et un niveau constants à toutes les puissances et ne pas faire varier la qualité de la réjection.

Une vue du GL-SUB dont le moins que l’on puisse dire est que pour la taille il est bien rempli. Les évents semblent triangulaires et sont de grande taille. Le 21” à l’arrière, dispose aussi d’évents mais doubles et de plus petite taille.

Le GL-SUB est équipé avec deux nouveaux 21” en charge reflex montés en face avant. L’évent central est de très grande taille. Le volume de charge est coupé aux deux tiers afin d’accueillir un troisième 21” placé en face arrière et disposant lui de deux évents.
Ce sub fonctionne en exploitant deux canaux de D80, un pour les deux 21” avant et un second pour le 21” arrière. La taille et le poids ont été optimisés afin de permettre son accroche.
Les 21” sont conçus pour délivrer une réponse allant de l’infra au grave et permettent donc de remplacer les deux références précédentes J-Sub et J-Infra en tirant pleinement parti de la puissance du D80, un peu comme si vous aviez empilé les deux anciens modèles à 2 dB près.

Six D80, autant dire 24 amplis, autant dire 96 kW, et le tout sur une Tri32. Merci le PFC !

La mise en œuvre de la gamme SL a aussi été repensée afin de réduire le temps de montage et faciliter son exploitation. Les têtes peuvent toujours être montées en tension mais désormais aussi en compression via un Compression Set, ce qui simplifie le déploiement et le stockage avec l’angulation déjà fixée.
A cet effet, un frame spécifique et une pièce basse de traction ont été créés. Un palan manuel, débrayable une fois atteinte la bonne tension, et une chaîne sont fournis. De nouveaux racks à six amplis avec des sorties HP en link 25 points, soit 6 boîtes alimentées par multi, et une distribution en Tri 32 sont également proposés.
Autre accessoire très malin, l’ArraySight, l’inclinomètre qui se place sur le frame, dispose aussi de capteurs de température et d’hygrométrie, ce qui permet de connaître la qualité de l’air à hauteur des HP et pas, comme on le fait habituellement, à la régie.

L’ArraySight qui donne désormais beaucoup plus que l’inclinaison du frame…

Ce point de mesure se branche dans le réseau et est donc accessible via R1. Quand on sait que l’Array Processing a besoin d’une info fiable, cette trouvaille est la bienvenue.
Enfin la mise à jour d’Array Calc et de R1 est disponible pour l’arrivée de la série SL, de même que celle des D80 via R1.

Pour d’autres informations, voir les vidéos sur le site d&b en cliquant sur l’image ci-dessous avec Matthias Christner et Werner Bayer.

 

Avec la Série STM

Nexo prend place au cœur de la culture polynésienne

La scène du To’Ata depuis les gradins couverts.

Une configuration digne d’un grand Zénith avec 9 x M46, 2 x M28 en downfill, 3 x M28 en outfill et 9 x S118 dans le fameux stack de subs en montage 3 x 3 redoutablement efficace.

Vaisseau amiral de la gamme de line arrays modulaire de Nexo, la série STM, a été installée pour sonoriser l’aire de spectacle To’Ata de Papeete, la capitale de Tahiti. Ce très grand lieu, disponible à la location dans différentes configurations pouvant recevoir de 3200 à 6 000 personnes, est le principal site d’événements culturels de la Polynésie française où sont organisés des concerts de rock et pop jusqu’à 5000 personnes.

Il accueille également le Heiva, un spectaculaire festival de danse et de sport qui remonte à 1881 et dure 2 mois. Des équipes et des troupes viennent de toutes les îles, plus de 8 000 participants au total, et les meilleurs groupes de chant et de danse sont en compétition sur la célèbre scène du To’Ata.
Te Fare Tauhiti Nui (TFTN), l’organisme public qui gère le lieu, a été chargé de choisir un système de sonorisation qui s’adapte à la polyvalence du lieu. En travaillant en collaboration avec Comimpex, distributeur NEXO à Tahiti, TFTN a opté pour la gamme de line arrays modulaires évolutifs STM, capable de fournir une qualité optimale dans diverses configurations.

L’aire de spectacle To’Ata de Papeete. Que dire… What else…

L’équipe au grand complet.

Val Gilbert, l’ingénieur de support terrain de Nexo, s’est rendu à Tahiti pour installer le système. « Voilà un parfait exemple des bénéfices réels de la modularité. L’ensemble du système peut être reconfiguré pour fournir une solution optimisée pour tous leurs événements quand les producteurs exigent que les haut-parleurs soient invisibles à la caméra pendant les événements traditionnels. »

Le système de To’Ata comprend désormais 18 groupes de modules principaux STM M46 et de modules de graves STM B112 et des enceintes M28 pour le débouchage du dessous, des côtés et de la face. Le système, doté de 18 subs S118, est alimenté et contrôlé par 6 racks d’amplification Nuar de Nexo. Le lieu a également investi dans des consoles Yamaha CL, afin d’avoir un système entièrement numérique de la scène à la diffusion.
« Ce parc leur permet de pourvoir à des concerts de grande envergure », ajoute Val Gilbert : « Ils peuvent aussi éclater leur système en petites piles au sol pour couvrir les gradins quand ils ouvrent le parterre de la place aux danseurs du Heiva ».

Le Père Noël de Senlis est passé…

Jean-François Leou, directeur de Comimpex, ajoute que pour Nexo, ce n’est pas le premier site de haut niveau à Tahiti. Auparavant, son entreprise a remporté l’appel d’offres pour l’installation de line arrays GEO S12 dans un théâtre intérieur de 800 places, également géré par TFTN.

Plus d’infos sur le site Nexo

 

Spot, Beam, Wash, Découpe à lampe

UNICO Monde ! Le big faisceau à tout faire par Claypaky.

Annoncée comme une grosse machine polyvalente garnie d’à peu près toutes les caractéristiques des lyres à faisceau net / beam / Wash / couteaux, je la voyais seulement comme une variante probablement sympa, de la Scenius Spot ou Profile.
Après le test et surtout après l’avoir utilisée en Live, elle m’est apparue comme CELLE qui définit le mieux la gamme Scenius.
Voici donc décrits mes deux tests, un banc d’essai classique et le test live de cette machine dont j’avais lors d’un festival 12 exemplaires à disposition dans mon kit lumière. Voyons un peu…

Construction de la machine…

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Le Scenius Unico reprend le type de construction que nous avons déjà décrit à différentes occasions pour ses frères Scenius Spot et Scenius Profile, avec leurs carters finement striés d’effet « carbone » et une ligne élégante. Ce n’est pas une « petite machine ». Elle est assez imposante et pèse un peu plus de 45 kg. La construction robuste de l’appareil y est pour beaucoup, et finalement c’est rassurant aussi (vidée de ses modules de la plupart de ses carters, la « carcasse » avec lentille de sortie, boîte à lumière et alim pèse à elle seule 30 kg !). On a trop vu des projecteurs dont la fiabilité est mise à mal au fil du temps par l’absence de robustesse de certains éléments au profit d’une recherche de légèreté à tout prix. Là c’est un bel engin, costaud et bien construit.

Vue des modules et des connecteurs.

Les capots se démontent facilement à l’aide de vis quart de tour imperdables, et sont maintenus en sécurité par une petite élingue dont l’extrémité est fixée à la machine par un petit ergot de type « camlock » qui se retire facilement (bien vu dans l’idée car on a souvent affaire à des petits mousquetons dont l’action est parfois très pénible), mais qui se remet parfois assez difficilement (ça peut même sérieusement jouer avec les nerfs…). Pour le coup, j’apprécie la conception interne de cette machine qui facilite son entretien.

Machine démontée

Une fois les carters retirés, il suffit de déployer sur leurs charnières les ventilateurs qui enrobent le module d’effets, et la carte électronique située au-dessus du module de zoom/focus pour avoir accès à l’intégralité des modules, tous extractibles en quelques secondes, après le débranchement de quelques connecteurs type Sub-D.
En 3 minutes, la lyre est réduite à une carcasse d’alu. C’est un vrai bonheur pour tous les techniciens qui auront la charge de nettoyer ces appareils entre deux dates de tournée, entre une série de prestations ou après un son & lumière dans des conditions difficiles…
Bref, ce qui est parfois une vraie purge à réaliser est ici vraiment simple. Même la partie zoom / focus est totalement accessible (et c’est suffisamment rare pour être salué !). Le seul élément à ne pas être démontable est le dimmer, situé en sortie de « boîte à lumière », juste devant la lampe avec le filtre anti-calorique.

A l’intérieur de la tête, tout tient sur trois modules

Le premier module, juste après la lampe, c’est la trichromie et le CTO progressif, pourvus de larges doubles rideaux de verre dichroïque, finement découpés en arrondi et striés en arc de cercle pour offrir une parfaite progressivité linéaire à son introduction dans le faisceau. Cyan Magenta, jaune, CTO, 4 étages de couleurs mixables.

Le module de trichromie

Le deuxième module, le plus dense des trois (4,5 kg le pépère ! Y’a de la ferraille là-dedans, je vous le dit !), comporte les effets optiques tels que la roue de 6 gobos tournants indexables (facilement remplaçables grâce au système d’extraction rapide des barillets), la roue d’animation (on peut pratiquement parler d’une roue d’un Gobo « défilant »), l’ensemble du système de couteaux entièrement orientable, la roue de 7 couleurs complémentaires, les deux frosts, l’iris et un shutter pour les effets d’occultation stroboscopique.

Module de couteaux / gobos / effets / roue de couleurs

Gobo sur support extractible

Le troisième module, disposé juste avant la lentille de sortie, est constitué des lentilles du système de zoom, du focus, et du prisme.

Module zoom / focus / prisme / Frost

L’accès à la lampe se fait par l’arrière, où il suffit de dévisser 4 vis imperdables quart de tours pour retirer la trappe d’accès et changer la lampe via le classique système « Lock-it ». Derrière cette trappe on a également accès aux réglages de base de la lampe.
Pour l’entretien, quelques vis nous permettent de retirer tout le capot arrière et offrent l’accès à l’intégralité de la boîte à lumière, et donc à la parabole en verre entourant la lampe, au dimmer et au filtre anti-calorique.

Vue de l’accès à la lampe

Dans les bras de la lyre, on trouve la puissante motorisation du Pan et du Tilt, située à la base et dont le mouvement est renvoyé par courroie jusqu’aux axes respectifs. Sur l’un des côtés se trouve une carte électronique gérant le software et des commandes moteurs diverses et acheminant tout ça vers la tête à travers l’axe du Tilt. La base comporte le classique écran de contrôle qui permet d’adresser la machine mais aussi de la configurer, et d’accéder à toutes les options dont elle est pourvue pour son pilotage et sa maintenance. L’accès à cette partie se fait par huit vis cruciformes.

L’amorceur, situé sur le côté, non loin du bras de la lyre, à côté du zoom.

Le socle est assez étroit et très « vide » : ballast électronique, gestion de l’afficheur, transfo d’alim, connecteurs et un peu de ventil, basta ! Il est loin le temps des énormes cartes mères et de la multitude de câbles qui en partait à travers les bras pour arriver jusqu’aux moteurs.
De larges poignées situées sur les côtés de cette base permettent une manipulation de l’engin aisée et équilibrée. La ventilation de la base utilise des grilles d’aération dissimulées par les poignées.
Ces grilles se démontent facilement pour retirer et nettoyer les mousses internes qui filtrent la poussière. Sous la base, on trouve les classiques points de fixation par camlock pour crochets Oméga d’accroche de la machine.

Configuration de l’engin

Toutes les configurations de l’Unico se font via le panneau de commandes situé à l’avant de sa base. Un large écran accompagné de 5 touches permet de circuler dans les différents menus du software. On y choisit traditionnellement le mode de la machine (un mode standard en 39 canaux DMX et un mode étendu « Vector » sur 43 canaux), son adresse DMX bien entendu, les différentes calibrations possibles pour toutes les fonctions permettant ainsi de régler finement les machines entre elles (sur un ensemble de machines, il est toujours impossible d’avoir TOUS les dimmers réglés d’usine de façon absolument identique par exemple, donc merci à cette fonction de calibration fine), la connectivité Art-Net et RDM souhaitée, l’accès manuel aux fonctions de la machine pour faire des tests éventuels, etc. Rien de nouveau par rapport aux frérots de la gamme Scenius, mais un menu très complet, lisible, clair, pratique. Nickel ! C’est ça qu’on veut !

La source, La lampe !

Vue de la boîte à lumière

La jolie lampe fournie par Osram délivre une puissance de 1 400 Watts, annoncée pour une durée de vie de 750 heures, avec une température de couleur de 6000K et présentée comme ayant un indice de rendu des couleurs (IRC) très élevé.
Claypaky a développé l’Unico pour des applications live ou événementielles nécessitant une machine ultra-polyvalente avec un flux percutant. Le choix optique conduit donc à un faisceau un peu moins étale que celui des Scenius Spot et Profile, au profit d’une luminosité plus dense pour de l’effet allant du « beam » très serré jusqu’au spot très large.
Le Scenius Unico est le roi du gros « bâton » de lumière monumental et intense, pouvant se transformer avec une grande versatilité en un faisceau spot, ou même à la limite du Wash.

Et c’est plutôt réussi.

Les mesures

Faisceau serré

Projecteur positionné à 5 mètres de la cible sur laquelle nous effectuons les relevés, nous réglons le zoom à l’ouverture minimale. Au centre on note un éclairement très élevé de 252 000 lux, puis nous relevons les valeurs d’éclairement tous les 10 cm sur les 4 axes, haut, gauche, droite et bas.
Le flux est calculé par couronnes de 10 cm à l’aide de la moyenne des 4 mesures d’éclairement effectuées dans chacune d’elles. Pour obtenir le flux total, nous additionnons tous les flux jusqu’au bord net du faisceau. Le tableur Excel qui mouline les données nous indique un flux de total de 20 900 lumens.

La courbe d’intensité lumineuse tracée à l’aide des valeurs d’éclairement montre un vrai point chaud pour un bâton de lumière réellement impressif.

Mesures faisceau 20°

Pour notre mesure de référence à 20°, l’éclairement est de 29 200 lux au centre et le flux total s’élève à 32 100 lumens qui dépasse celui des Scenius Profile et Spot. Le centre reste marqué, c’est le prix à payer pour la polyvalence et un flux très élevé apprécié sur les grandes scènes.

Mesures faisceau large

On ouvre ensuite le zoom à 100%. On relève au centre 4060 lux. Le flux total pour 53,5° frôle les 30 000 lumens donc reste très proche de celui obtenu à 20° ce qui témoigne de la qualité de l’optique.

Petit souci de soft qui est certainement résolu, le dimmer manque de progressivité dans les premiers pourcentages.


Le faisceau

Pour ce qui est du faisceau, on a un rayon de lumière très intense avec la présence d’un point chaud assez sensible qui peut être atténué avec différents effets mixés. Ce point chaud peut déranger ou pas, décevoir ceux qui comme moi sont amateurs de beaux faisceaux ultra-étales surtout exigés au théâtre. Chez Claypaky il y a justement les Scenius Profile et Spot qui répondent à cette caractéristique. L’Unico les bat par sa grande plage de polyvalence et demeure un vrai Spot de qualité avec un très beau flux…

Zoom / focus / ça joue comment et il ressemble à quoi ce rayon ?

Alors pour ce qui est du zoom, il faut dire ce qui est, il est top. Un peu déconcertant au début avec ses 4 paramètres mais une fois qu’on a fait joujou avec, on a pigé le truc. En fait, il est classiquement constitué de deux paramètres (Zoom et Focus), l’un pour l’ouverture, et l’autre pour la mise au point, mais il est complété par deux paramètres « d’Autofocus » dont le réel intérêt m’échappe un peu…

Vues du zoom

Bref, passée cette énigme, on a un zoom de 5° à 55° remarquable qui donne un boulet incroyable en mode serré (un bâton de ouf) et un faisceau tout aussi remarquable en ouverture max. Sur Le Scenius Unico, on ne passe pas par un « zoom mode » comme sur les machines « hybrides » pour faire soit du beam, soit du spot. On a un faisceau qui va de l’un à l’autre de manière linéaire, dans la continuité. Pas de limite optique à l’un ou à l’autre. Tous les effets peuvent être joués sur n’importe quel faisceau, qu’il soit ultra-ouvert ou ultra-fermé.

Vue de l’aberration avec zoom serré « en live »

On peut simplement regretter une légère aberration optique qui vient parasiter un peu le faisceau en mode ultra-serré avec un focus assez long, provoquant une légère auréole large autour de la sortie mais reconnaissons que c’est un cas un peu extrême.
Le focus est vraiment efficace, et sa plage de fonctionnement, combinée à celle du zoom permet de nous conforter encore sur le côté malléable de ce faisceau.
Rien qu’en jouant sur la focale, on arrive à obtenir des faisceaux différents et à leur donner certains aspects tout à fait sympas allant du net jusqu’à des « flous partiels » (genre haut du faisceau, bas du faisceau, net spot mais flou beam…), bref, si on y passe un peu de temps, on découvre des tas de trucs ! Je connais quelques lighteux à l’esprit un peu torturé aimant le chipotage et l’expérimental qui vont s’amuser des nuits entièèèèères avec ça !
Et ce n’est pas tout, bien sûr, car n’oublions pas les deux frosts, dont l’un est très léger et permet juste de flouter un peu les gobos, mais l’autre… L’autre, combiné avec notre fameux « zoom de la mort hors normes » nous donne des faisceaux au bord diffus stupéfiants.
Oui et puis, on a un iris aussi… N’oublions pas l’iris, surtout ! Je n’ai pas besoin de détailler tout ce qu’on fait avec l’iris dans ce type de config ? Non hein. On peut juste signaler qu’il est très rapide (les effets de « pulse » sont de toute beauté) et qu’il permet encore d’affiner le beam au besoin, pour passer du « bâton » à la « brindille » intense et musclée (au prix de quelques lumens bien sûr…).

Ô couleurs, mes belles couleurs…

La trichromie du Scenius Unico est très réussie, comme celle de toute la gamme Scenius d’ailleurs. Toutes les couleurs sont impeccables, le mixage est remarquable. Les couleurs complémentaires offrent des teintes pleines franches et lumineuses.
On peut notamment signaler des teintes de bleu et de rouge absolument superbes et suffisamment bien équilibrées pour pouvoir être jouées côte à côte en effets de « passe-passe ». Le CTO est fidèle à ce que l’on attend maintenant sur une machine Claypaky depuis quelques années : au top !

Couleurs sur faisceau spot

Couleurs avec frost

Gobos & textures de faisceau

Dans l’Unico, peu de gobos, une seule roue de 6. Oui mais ça suffit pour la plupart des cas. Au cas où, ils sont montés sur barillet extractible vous permettant de les sortir de leur support juste en tirant dessus, pour pouvoir les remplacer tranquillement et venir les repositionner en une fraction de seconde dans leur logement sur la roue. Ça, c’est au cas où vous voulez installer du gobo perso car les gobos livrés d’origine avec la machine sont particulièrement intéressants et polyvalents. On peut quasiment tout faire avec. Ils sont bien entendu indexables et tournants dans les deux sens.

Quatre des six gobos

Roue d’animation avec effet de gobo « break-up »

On peut signaler aussi la présence d’un septième gobo, en réalité la roue d’effet, qui est constituée d’un gobo de type « break-up » en perpétuel défilement linéaire.
Mais pour le coup, point de verrerie imbittable ou quelconque effet dont finalement peu de monde se sert. Il s’agit réellement d’un gobo exploitable, et que nous avons pu animer d’une façon toute particulière. Un bon point aussi !

En tout cas, à projeter ou pour modeler le faisceau, l’Unico est très bien équipé. Petit rappel de la présence des frosts « doux » et « dur » pour venir flouter tout ça à volonté, et la possibilité d’insérer un jooooli prisme à 4 faces pour démultiplier les joooolis gobos en fixe ou en rotation. Bravo !

Gobo net / gobo avec Frost / gobo avec prisme

Les couteaux ! Coupons ! Coupons !

Le système de couteaux du Scenius Unico ressemble fortement à celui du Scenius Profile Il est capable de cadrages d’une d’extrême précision comme d’effets très très rapides. Ses 4 couteaux (huit paramètres) peuvent se positionner à souhait dans le faisceau d’un bout à l’autre sur la totalité de la fenêtre optique. Il y a peu de limites pour cadrer quoi que ce soit avec ces 4 lames…
On peut juste signaler que le focus n’est pas absolument net sur les 4 couteaux en même temps (on est dans le domaine du chipotage extrême… Mais bon…) car pour fermer totalement le faisceau et obtenir ces effets de couteaux à grande rapidité, on a obligatoirement des plans légèrement décalés. Tout l’assemblage du module de couteaux peut pivoter sur 90° pour permettre de se présenter sous l’angle souhaité (un neuvième paramètre.) dans le faisceau.

Effets de couteaux

Le positionnement, le déplacement

L’Unico est une grosse bécane, et malgré ça, sa tête a tout de même une belle vivacité. Le Pan, davantage que le Tilt, a une vitesse de déplacement vraiment satisfaisante sans être comparable bien sûr à celle d’une toute petite lyre. C’est vraiment très très bien.
Les déplacements lents sont fins et limpides, les déplacements rapides sont relativement nerveux, tant que vous ne cherchez pas à obtenir l’énergie de mouvement d’un Sharpy ou d’un Mythos, ça le fera sans problème. Fait-elle du bruit ? Non.

Et en live, ça donne quoi ?

Pour mon essai « en live », je me suis retrouvé dans un concert d’un artiste dont je signe la lumière, et j’ai eu un kit de 12 Unico au milieu d’un ensemble de Sharpy, de Wash Robin 600 et d’une face réalisée avec des Colorspot 1200 AT. Le kit de sol était amené par nos soins et constitué de Mythos et de B –Eye K20.

Les Unico ont ici été utilisés en remplacement des Mythos et de lyres Spot qui sont habituellement réparties sur deux ponts à contre-jour. La disposition correspond à peu près à mes besoins et je n’ai pas eu trop de mal à retrouver mes petits. En remplacement d’un Mythos ou d’un Viper, ça marche. Seule mauvaise surprise, la librairie de la GrandMA2 pour l’Unico ne doit pas encore être tout à fait au point. Mes valeurs d’amplitudes Pan et Tilt étaient complètement exagérées et j’ai dû bricoler un peu pour conformer tout ça aux besoins de mon show.

On peut donc parler de ce que permet cette machine en termes de puissants faisceaux de contre-jour, aussi bien pour du jeu en mode serré de type « beam », ou en effet plus large de type « spot ». Dans tous les cas, la machine s’en sort vraiment très très bien et offre exactement ce qu’on en attend. Il y a de la puissance, de l’effet et la machine est rapide et vive (moins qu’un Mythos, mais la tête est tout de même nettement plus lourde à déplacer). En mode « beam » ultra-serré, le faisceau est tout de même différent de celui d’un Sharpy ou d’un Mythos car sa base est beaucoup plus épaisse en diamètre.

Mais le « bâton » de lumière est bien percutant, très concentré, et permet des effets très très impressifs. En mode spot, tant en faisceau « pur » qu’en faisceau sculpté par des gobos, ses capacités d’éclairement sont remarquables et la richesse de ses effets (la roue d’effet notamment), offre des possibilités réellement séduisantes.
Les ouvertures de zoom sur un gobo de type « passoire » se sont révélées vraiment très très jolies (avec un lever de faisceau en TILT sur quelques secondes ça peut même être très beau !), Le Frost dur permet aussi de très beaux nappages et en complément de l’énorme plage du focus assure des jeux de faisceau très malléables.

Bien qu’il fût parfois difficile d’obtenir un brouillard impeccable (nous étions sur une scène en extérieur, très exposée au vent.), j’ai vraiment pu apprécier les excellents résultats fournis par l’optique de l’Unico et c’est une machine avec laquelle j’aurai de nouveau un grand plaisir à travailler.

En conclusion

Le Scenius Unico est une vraie belle machine polyvalente qui dispose d’atouts sérieux pour réaliser de puissants effets ou fournir toute la lumière que pourra attendre un éclairagiste dans toutes les applications voulues d’une machine puissante.
Pour de la face, pour du contre-jour, pour du sol, pour de la douche, pour de la projection, pour de l’effet de gobo, pour du beam violent, pour du nappage de couleur, etc. et on peut passer de « tout l’un » à « tout l’autre » directement. J’attends avec impatience de le retrouver en live.

D’autres informations en visitant le site Claypaky et le site Dimatec


Les tableaux

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Sur le marché de l’entertainment

Robe Lighting poursuit son developpement

À côté du MegaPointe, Jean-Philippe Fouilleul à gauche (Responsable Commercial) et Kevin Migeon à droite (Responsable de Marché Entertainment).

Robe Lighting France poursuit son développement avec la mise en place d’une organisation plus conforme à sa nouvelle position sur le marché, en créant un poste dédié au développement du segment Entertainment.
Ces nouvelles responsabilités sont confiées à Kevin Migeon alors que Jean-Philippe Fouilleul est recruté au poste de Responsable Commercial.

Kevin a convaincu Bruno Garros (Directeur Général) et Elie Battah (Directeur Financier) par le travail accompli depuis la création de la filiale.

Il voit maintenant son champ d’action s’élargir à l’ensemble du territoire national en devenant responsable de marché Entertainment. Ce nouveau poste englobera diverses missions avec la priorité de consolider et développer la relation avec les éclairagistes et acteurs clefs du marché. Kevin interviendra également en support de l’équipe commerciale et sera l’interface entre les utilisateurs français et l’usine en R. Tchèque.
Bruno Garros nous explique ce choix stratégique : « Nous avons atteint l’objectif que nous nous étions fixé en créant la filiale : rapprocher la marque Robe des utilisateurs français. Il nous fallait trouver comment maintenir cette proximité et cela dans un contexte de forte croissance, avec une équipe très sollicitée sur le plan commercial. Avec Elie, nous avons donc décidé de créer un poste entièrement dédié à ce contact entre la marque et le marché. »

Ce nouveau rôle se fera donc en toute complémentarité avec l’arrivée de Jean-Philippe Fouilleul au sein de l’équipe Française. Ce dernier a commencé dans le métier il y a 17 ans, recruté là aussi par Bruno Garros. « J’étais dans l’audio à mes débuts quand Bruno m’a pris en stage chez Mach. Lorsque la marque audio s’est arrêtée subitement, j’ai rejoint la division light. J’ai eu des collègues hors pair qui m’ont fait aimer la lumière. » Après 17 années passées dans la même entreprise, Jean-Philippe a voulu tourner une page.

Robe crée donc deux postes bien distincts mais extrêmement complémentaires, Jean-Philippe pourra apporter son expérience commerciale et Kevin son expertise technique. « J’ai toujours eu la passion du produit et j’ai beaucoup appris sur le marché de la prestation, de la tournée et de l’évènementiel ces dernières années, commente Kevin. J’ai noué d’excellentes relations avec les prestataires et les éclairagistes et je me sens tout à fait à l’aise à ce nouveau poste. Je suis ravi de pouvoir continuer d’épauler l’équipe commerciale tout en me consacrant sérieusement aux éclairagistes. »

Jean-Philippe de son côté a découvert la philosophie de la marque tchèque, il n’en fallait pas plus pour finir de le convaincre. « Quand Bruno m’a présenté le groupe et sa philosophe de travail, le professionnalisme de l’équipe française et l’excellente ambiance qui régnait dans la société, j’ai compris que c’était dans cette atmosphère que je voulais travailler. Kevin et Franck ont fait un travail colossal depuis le lancement de Robe en France. À moi maintenant de ne pas les décevoir et d’apporter ma pierre à l’édifice. »

Franck Huynh continue, lui, de s’occuper du sud de la France où il enregistre une forte progression. Robe Lighting France se donne donc les moyens de ses ambitions en cette fin d’année clé, avec le récent lancement du MegaPointe, nouveau produit vedette du fabricant.

Plus d’infos sur le site Robe

 

Emploi

Dushow Paris recherche un Chargé de Projets Son

Dushow, prestataire de services en son, lumière, vidéo et structure dans l’événementiel, le spectacle vivant, et l’audiovisuel recherche un(e) chargé(e) de projets son pour le site de Roissy-en-France.
Vous serez chargé entre autres d’apporter un soutien technique aux chargés d’affaires, de participer aux repérages, d’optimiser les opérations de sonorisation pour le spectacle, l’événementiel et la télévision au sein d’une équipe de 5 personnes.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

Carte DMI-MIC 8 pré-amplis pour consoles série S DiGiCo

DiGiCo annonce le lancement d’une nouvelle carte pré-ampli DMI-MIC 8 canaux s’enfichant dans un slot de la face arrière de ses consoles de mixage numérique de la série S.
La série S avait déjà bénéficié d’une augmentation de 40 à 48 « flexi channels » dans le cadre d’une mise à jour récente, et cette nouvelle carte pré-ampli DMI-MIC ajoute huit entrées micro, raccordées via un connecteur sub-D 25 à la surface de travail, en utilisant les mêmes pré-amplis que ceux déjà présents dans la console (portant leur nombre possible à 40).

Les consoles DiGiCo sont utilisées dans le monde entier et le lancement des nouvelles consoles S compactes dotées du moteur audio « Stealth Digital Processing ™ » alliant qualité audio, puissance et flexibilité, a rendu leur haut degré de performance audio accessible à tous les secteurs. Outre les écrans tactiles multi-touch de la série S, rarement rencontrés sur des consoles de petit format, elles accueillent jusqu’à 31 faders, offrent un traitement de signal à 96 kHz, avec des effets internes et différents formats d’E/S. Avec les cartes DMI plug-in, la série S peut fonctionner dans une grande variété d’environnements en ajoutant des E / S supplémentaires ou des options de connectivité : MADI, Dante ou Waves SoundGrid.

Les deux emplacements DMI au dos d’une console S21, ici Dante et MADI, mais éventuellement DMI-MIC avec 8 entrées micro qui peuvent s’ajouter aux 24 entrées mic/ligne déjà présentes.

« La nouvelle carte pré-ampli DMI-MIC montre notre engagement continu envers l’évolutivité et l’amélioration de nos produits », explique le directeur général de DiGiCo, Austin Freshwater. « Pour profiter de cette option et de nos autres options de cartes DMI, nous lançons le programme « Get Connected », alors contactez votre distributeur pour plus de détails sur le programme et connectez-vous ! »

D’autres informtaions sur le site Digico et sur le site DV2

 

Au festival Summer Series

L’Avolites Arena pilote l’éclairage de John Partridge pour Tom Misch

C’est une console Avolites Arena chargée du logiciel Titan v10.1, qui a été utilisée pour programmer et piloter un design d’éclairage percutant pour le producteur et auteur-compositeur-interprète Tom Misch, lors de son spectacle en plein air au festival de musique Summer Series qui s’est tenu à Somerset House à Londres.

Le festival annuel a eu lieu cet été dans la cour du bâtiment néoclassique emblématique sur la Tamise. 2017 a marqué le début de Misch aux Summer Series, où il rejoignait en tête d’affiche du festival d’autres stars britanniques et internationales comme Norah Jones, Goldfrapp et Damian ‘Jr. Gong ‘Marley.

John Partridge (JP), le concepteur d’éclairages de Misch, travaille avec l’artiste natif de Londres depuis juillet 2017, et le spectacle de Somerset House a marqué la première présentation en direct du design. Pour la tournée actuelle de Misch, JP a créé pour l’artiste un design dépouillé, revendiquant une esthétique « forte et engagée ».
« L’éclairage que j’ai conçu pour Tom est centré autour d’un point focal unique et audacieux sur scène, tandis que le reste de l’éclairage se fond dans l’arrière-plan », explique JP. « Une ligne de 10 GLP X4 Bar 20, à une certaine hauteur derrière Tom, accentue le spectacle avec une ligne de lumière horizontale insolite qui émane de derrière le groupe. Cela donne un fort impact à l’ensemble du concept ».

Son collègue concepteur d’éclairage Tom Campbell a assisté JP dans la programmation et la mise en œuvre d’une version du design adaptée au décor de Somerset House. Les concepteurs ont utilisé une console Avolites Arena, une des deux consoles mises à disposition par le lieu aux concepteurs lumière accueillis.

« John avait une idée très claire de la physionomie qu’il voulait donner au spectacle », dit Campbell. « Les X4 nous ont fourni un mur de lumière presque continu sur lequel on pouvait faire des effets et créer des couleurs avec les fonctions de contrôle de la console Arena ».
La console Arena a été chargée avec la dernière version du logiciel d’Avolites, Titan v10.1, qui dispose de fonctionnalités telles que BPM Sync, Scene Master et de nouvelles mises à jour de la fonctionnalité de contrôle innovante, Keyframe Shapes.

Le Keyframe Shapes est un générateur d’effets qui permet de créer un effet sur plusieurs couches utilisant chacune plusieurs palettes.
Un exemple simple d’effet, le défilement de couleurs. Si l’on veut faire défiler plusieurs couleurs sur un groupe de projecteurs, au lieu de programmer les projecteurs un par un, ce qui peut être long et fastidieux, on sélectionne les projecteurs puis on active le mode enregistrement d’effet Keyframe Shapes, on enregistre les palettes de couleurs que l’on veut ajouter à l’effet avec la possibilité de modifier les paramètres comme la courbe, la vitesse de défilement, la phase, la direction… On valide ensuite l’effet en indiquant le nombre de projecteurs concernés et on termine par l’enregistrement.


« Au cours de la phase de programmation, je me suis appuyé fortement sur le Keyframe Shapes et les palettes de la V10.1 », poursuit Campbell. « avec la possibilité de changer l’intensité, la couleur et les effets de zoom des projecteurs de la scène en utilisant les deux écrans tactiles de la console. Cela a créé un flux de travail plus rapide et plus intuitif entre John et moi-même ».

« Pendant le spectacle, nous avons également introduit quelques commandes à la volée », explique Campbell. « L’Arena a un grand nombre de faders.
Nous les avons préprogrammés avec des effets blinder et des flashs (ou Bumps) de projecteurs. Les faders sont très utiles quand on les utilise avec des cues lists ».
L’Avolites Arena est la dernière-née des consoles de grande taille de la marque britannique.
Elle comporte plus de 40 faders divisés en trois groupes individuels. D’autres commandes sont aussi transmises par 20 boutons programmables, pilotant, entre autres, l’exécution de macros et trois roues pour contrôler les valeurs d’attributs.

« L’une des premières consoles que j’ai utilisées était une Avolites Azure avec une tablette graphique », conclut JP. « Avolites a tellement d’années d’expérience dans le rock and roll que je suis convaincu que n’importe laquelle de leurs consoles est parfaitement adaptée au live ».

Plus d’infos sur le site Avolites et sur le site Dimatec

 

Ampli d’installation avec traitement numérique de signal

Le Quattrocanali DSP+D Powersoft nominé au prix NAMM TEC

Powersoft vient d’annoncer que son Quattrocanali DSP+D, amplificateur 4 canaux classe D conçu pour les installations et doté d’un traitement de signal numérique intégré, a fait l’objet d’une nomination pour l’excellence de sa réalisation technique dans la catégorie matériel d’amplification de studio et de sonorisation pour les 33e Prix d’excellence technique et de créativité du NAMM. C’est la deuxième année consécutive que Powersoft est nommé dans cette catégorie, suite à la nomination du Deva l’an dernier.

« Nous sommes fiers de recevoir une nomination au TEC Awards pour le Quattrocanali DSP+D, cet amplificateur abouti qui complète notre série Installation », a commenté Francesco Fanicchi, responsable de la communication de Powersoft. « Nous remercions la Fondation TEC pour sa reconnaissance de l’aspect innovant du Quattrocanali DSP+D, qui conforte notre position de leader dans l’amplification audio installée tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour Powersoft dans les applications de faible puissance ».
Décernés par la Fondation NAMM, les TEC Awards sont les récompenses les plus prestigieuses pour l’industrie du son professionnel et des instruments de musique. Ils récompensent le sens de l’innovation et honorent les meilleurs produits du monde audio professionnel.
Après un appel à candidatures de deux mois, un jury composé de responsables en audio et en production a minutieusement évalué chaque produit avant de sélectionner le Quattrocanali DSP+D. Les lauréats seront proclamés le 27 janvier, lors d’une cérémonie de remise des prix dans le cadre du salon NAMM à Anaheim, Californie.

L’amplificateur Quattrocanali DSP+D complète la gamme d’amplificateurs d’installation fixe de Powersoft, constituée par les amplificateurs Ottocanali et Duecanali. Fonctionnant avec les systèmes à basse impédance et à haute impédance et disponible dans des configurations de 300, 600 ou 1 200 W par canal tenant toutes dans un boîtier compact 1RU, le Quattrocanali DSP+D peut aussi bien délivrer une puissance élevée, pour des applications exigeantes de taille moyenne, ou plus réduite pour s’adapter aux applications moins gourmandes comme les magasins et les lieux de loisirs.
Sa très haute efficacité garantit une consommation d’énergie minimale et une dissipation de chaleur négligeable, tandis que l’alimentation à découpage adaptative avec correction du facteur de puissance, la gestion intelligente des bus d’alimentation et la topologie des circuits de sortie en classe D à fréquence fixe, bridgeable, assurent des performances constantes dans toutes les conditions et une grande qualité sonore.

Le traitement DSP embarqué contrôlé via l’application Armonía de Powersoft offre aux utilisateurs du Quattrocanali DSP+D un ensemble d’outils puissants pour le réglage, la surveillance et la protection de leur système. Toutes les fonctions de l’amplificateur peuvent être contrôlées à distance avec Armonía ou à partir d’un site décentralisé via une application Web, ce qui offre une flexibilité optimale.
Il s’agit notamment de la gestion des filtres de raccordement, des limiteurs, des égaliseurs, des retards, du contrôle de l’amortissement actif et du routage des signaux, ainsi que des fonctions de base comme le volume et le silencieux. Quatre canaux d’entrée Dante sont aussi disponibles et permettent une intégration complète dans les systèmes modernes à base de réseaux.

Le Quattrocanali est disponible en versions DSP et standard. La version sans DSP offre un contrôle du volume global et par canal, le mode silencieux, des filtres coupe-bas à 35 et 70 Hz, la mise sous tension et hors tension à distance, les alarmes, la commutation des canaux en haute et basse impédance et les commandes de base via Ethernet avec le logiciel Armonía. Une extension des fonctions de commande à distance est rendue possible avec l’interface GPIO dédiée. Les versions DSP+Dante disposent d’un contrôle plus approfondi via le logiciel Armonía et de quatre canaux d’entrée Dante.

Plus d’infos sur :

 

L’opéra de Dubai s’équipe en B-EYE K10 Claypaky

L’opéra de Dubaï (Émirats Arabes Unis) est situé au centre-ville de Dubaï, dans ce qui est réputé être « le kilomètre carré le plus prestigieux au monde ». Dans le cadre d’une mise à niveau technique des systèmes d’éclairage de son espace événementiel, il a récemment acheté 37 Aleda B-EYE K10 Claypaky.
Ouvert en 2016, l’opéra de Dubaï est considéré comme un chef-d’œuvre de l’architecture contemporaine. Conçu par l’architecte Janus Rostock, le bâtiment en forme de boutre abrite un espace modulable de 1900 places qui peut être transformé en théâtre, en salle de concert ou en espace au sol nu.

« L’Opéra est un lieu de premier ordre et nous y donnons des spectacles de qualité », explique Geoffrey Wheel, Directeur Technique de l’Opéra de Dubaï. Nous investissons donc dans le meilleur matériel, ce que montre notre participation dans la marque Claypaky. Ses produits sont d’une excellente qualité ».

Pour de nombreux concepteurs à travers le monde, le B-EYE K10 est un projecteur solide et répandu, et le fait qu’il est largement disponible au Moyen-Orient sur le marché de la location garantit que, parallèlement à l’acquisition de l’Opéra de Dubaï, le lieu peut facilement en ajouter production par production.
« Pour nous, la polyvalence est un facteur clé lorsqu’on investit dans de nouveaux appareils », explique Wheel, en faisant référence aux trois modes de fonctionnement du B-EYE K10 : Wash, Beam et FX. « Il fallait que l’appareil s’adapte à nos principaux concerts, satisfasse les normes d’éclairage et de couleurs exigées par les productions théâtrales et s’accommode d’une utilisation en éclairage plus décoratif dans notre studio et notre foyer.
Une faible consommation d’énergie combinée à une forte luminosité, était également en tête de liste pour la recherche d’un projecteur. »

La plage de zoom du B-EYE K10 s’étend de 4 ° à 60 °, ce qui le rend adapté aux espaces bas de plafond et aux spectacles dans des environnements plus larges, tandis que son rendement (en lumens/watts) élevé signifie qu’à puissance constante, il est plus lumineux que n’importe quel projecteur à LED. L’appareil fonctionne à partir d’une alimentation universelle 100-240 V et, grâce à sa technologie LED avancée, il peut produire des effets spectaculaires pour une consommation électrique relativement faible.

Plus d’infos sur sur le site Claypaky et sur le site Dimatec

 

SEDIA Développement (Freevox) acquiert Arbiter France

Le groupe SEDIA Développement, société holding présidé par Arnaud Leschemelle, annonce l’acquisition de la société (de distribution) Arbiter France.
 A ce jour, le groupe SEDIA Développement réalise un chiffre d’affaires de 54 millions d’euros, emploie 203 personnes et est constitué de 2 pôles majeurs :
l’illumination avec Leblanc Illuminations et ses filiales à l’étranger et l’audiovisuel avec Freevox (CSI / SCV Audio & SCV Hitech).
 Avec cette acquisition, Sedia Développement s’ouvre au marché de la musique.




La société ARBITER France a été créée en 1995. Elle est dirigée par Régis Monnerie, un professionnel établi et reconnu dans le monde de la musique. Bien évidemment, le binôme constitué avec Laurent Bidault (Directeur des ventes) continuera d’animer Arbiter France, le groupe apportant ses moyens logistiques et financiers afin d’assurer l’avenir et des développements futurs.

Aujourd’hui Arbiter France est le distributeur de nombreuses marques emblématiques telles que Blackstar (amplis guitare), Adam Audio (enceintes de monitoring), Tanglewood (guitares), Teenage Engineering, Audix (microphones), Warm Audio (pré-amplis, processeurs analogiques), Mixars (matériel DJ), Marceau Guitars, Kurzweil (pianos numériques), Serato, Diago, Ultrasone (casques, intras), Guitar Pro, FL Studio (logiciels de création musicale)…. 
Les fournisseurs d’Arbiter France ont accueilli avec enthousiasme cette nouvelle dynamique.

Pour plus de détails consulter le site Arbiter France

 

Pour les théâtres et plateaux de TV

Harman lance le Martin Mac Encore Performance

Harman Professional Solutions lance le nouveau Martin MAC Encore™ Performance, un projecteur spot/découpe à leds très complet dans une tête motorisée, disponible en deux versions de moteur led : WRM à 3000K pour une émulation de lumière chaude à incandescence qui séduira les théâtres et CLD à 6000K qui sera la préférée des plateaux TV.
Car ce Mac Encore Performance intègre une source lumineuse innovante propriétaire, de 468 W, soigneusement conçue pour générer une lumière couvrant tout le spectre avec un indice de rendu des couleurs très élevé dans un silence de fonctionnement record.

Le Mac Encore Performane combine une trichromie CMY complétée d’un CTO progressif à une roue de 6 couleurs et ajoute entre autres qualités une rotation ultra-lente des 5 gobos, un système d’animations 3D Animotion™ FX, une gradation allant jusqu’à l’extinction complète, et un Frost progressif.
Tous les mouvements sont rapides et précis, le module couteaux portant 4 lames individuellement orientables (±30°) est lui-même réglable ( ±55°) et bénéficie d’une grande précision.

Les versions CLD et WRM de Martin MAC Encore Performance sont déjà disponibles au prix public de 9150 €HT pour l’EPS (carton avec enveloppe en polyester) et de 9400 €HT pour le SIP (carton avec enveloppe en plastique pour flight case). Une extension de la gamme MAC Encore est prévue pour le début de 2018 avec des projecteurs Wash en versions CLD et WRM.

Plus d’infos sur le site Martin et sur le site Algam Entreprises

 

Présenté à l'IBC 2017

Le système de gestion de monitoring Studio MMP1 Yamaha

Bien que de nombreux éléments de production soient intégrés aux stations audio numérique DAW, même les systèmes les plus évolués nécessitent encore des périphériques. Le nouveau système de gestion de monitoring MMP1 de Yamaha est une solution pour les environnements de production basés sur station de travail. Le monitoring est vital en environnement de production car il conditionne la qualité du produit final.

L’avènement des formats audio « immersifs » a placé la barre plus haut, avec l’exigence d’une reproduction encore plus précise du champ sonore, tout en rendant plus complexes les exigences de contrôle et de gestion. Le MMP1 s’adapte aisément à la diversité et à la complexité des besoins de contrôle et de communication. Plus qu’un simple contrôleur de monitoring, il s’agit d’un ensemble complet de fonctionnalités de studio essentielles pour les « workflows » de mixage.
Au sein d’un rack 2U/19 », le MMP1 est doté d’une matrice 40 x 36 canaux*, pour le routage de sources qui prend en charge différents formats audio stéréo et multicanal, y compris Dolby Atmos. Huit sources stéréo et un talkback flexible permettent une communication simple entre artistes et réalisateurs. La matrice de sources est suivie d’une matrice de gestion des enceintes 32 x 32 ** avec des filtres de répartition pour la restitution des graves sur tous les canaux, ce qui permet une plus grande liberté de disposition des enceintes que ce qui est généralement pratiqué.

* 32 entrées + 8 canaux avec DSP x 32 sorties + sorties downmix stéréo et sorties casque stéréo à 44,1 ; 48 ; 88,2 et 96 kHz. 20 x 20 canaux à 176,4 kHz and 192 kHz.
** 32 x 32 canaux à 44,1 ; 48 ; 88,2 et 96 kHz. 16 x 16 canaux à 176,4 kHz et 192 kHz.


Des filtres FIR de précision sont fournis en plus des IIR, permettant de garantir des caractéristiques de phase plate pour une clarté et une image sonore optimales. L’alignement temporel et l’égalisation sont également incorporés pour le contrôle complet des signaux délivrés à chaque enceinte. En plus des huit entrées et sorties analogiques et des seize AES / EBU, le réseau audio Dante intégré offre une extension d’E/S supplémentaire et contribue à l’évolutivité du système.

Toutes les entrées-sorties analogiques et numériques se font sur sub-D 25 (format Yamaha, on suppose). Noter le connecteur DC pour alimentation redondante externe.

Les huit voies d’entrée analogiques entièrement processées, chacune avec quatre types d’EQ sélectionnables, offrent une gamme complète d’options de mise en forme, plus un certain nombre d’effets analogiques « vintage » en utilisant la technologie Yamaha VCM. Selon Yamaha, une attention particulière a été accordée à la sélection de chaque composant du MMP1 et aux plus petits détails de conception des circuits, alors que des tests rigoureux ont permis d’optimiser l’ensemble du système.

Le MMP1 est simple à configurer et à utiliser via deux applications logicielles. L’éditeur MMP1 pour ordinateurs Windows et Mac (téléchargeables sur le site site Pro Audio Yamaha) offre un accès complet à toutes les fonctionnalités de configuration et à la gestion des fichiers.
L’application MMP1 Controller pour iPad, disponible sur l’App Store Apple, fournit un contrôle pratique et intuitif des paramètres essentiels, y compris toutes les fonctionnalités des huit canaux du MMP1, telles que l’ajustement du gain, du retard, de l’inversion de phase, de l’EQ, du compresseur Comp260 VCM et des insertions. Et n’oublions pas les blocs d’alimentation redondants pour plus de sécurité.

Le MMP1 sera disponible commercialement courant quatrième trimestre 2017.

Et d’autres informations sur le site Yamaha

 

Le 27 septembre – à partir de 18h30

1ère présentation en France du Mega Pointe aux Happy Hours Robe

Juste après le lancement officiel au Plasa, le Mega Pointe sera présenté pour la première fois en France aux Happy Hours de Robe Lighting France à Villepinte.
C’est aujourd’hui à partir de 18 h 30 et jusqu’à pas d’heure !

Il est juste temps de vous inscrire avec le lien ici.

Toutes les fonctions du Mega Pointe sont décrites dans l’info que nous avons postée en avant-première du Plasa (Voir avec le lien ici).

Et nous avons même une première vidéo réalisée au Plasa pour vous donner un avant-gout du faisceau et des couleurs