Super Bowl 50 à San Francisco

Un grand jour pour Alcons Audio… qui dure une bonne semaine !

Ce n’est pas au coup d’envoi que démarre le Super Bowl 50, l’événement le plus suivi de l’année aux Etats-Unis, mais environ une semaine auparavant, avec un cirque médiatique qu’il faut vraiment avoir vu de ses yeux pour le croire.
Connu pour sa technologie de tweeters à ruban Pro Ribbon, c’est Alcons Audio qui a fourni les systèmes de diffusion et les amplificateurs aux grands espaces réservés aux médias logés au media center. Utilisée pour les hautes fréquences, la technologie Pro Ribbon diffère notablement de celle des transducteurs à compression classiques, utilisés déjà depuis presque un siècle.

Au lieu de vibrer d’avant en arrière pour produire le son, un tweeter Pro Ribbon vibre perpendiculairement à la sortie du transducteur, et est beaucoup plus léger que n’importe quel transducteur à compression.
Il en résulte une impression de transparence, de réponse transitoire très rapide, d’ouverture et de naturel qu’il est impossible de produire avec les technologies conventionnelles. Le bénéfice est une précision sonore comme on n’en a jamais entendu dans les grands systèmes.

Alcons LR7

Freeman Audio Visual Solutions, la société de production, et la NFL (National Football League) elle-même, ont choisi et approuvé différents systèmes Pro Ribbon d’Alcons Audio pour remplir le contrat du vaste centre de médias. C’est Martin Reeves de MDR Productions qui était aux commandes.

Les haut-parleurs Pro Ribbon d’Alcons ont été installés de la manière suivante :

  • Dans la grande salle 1, on a utilisé 9 LR7 (transducteur de 6,5” + Pro Ribbon RBN401) à droite et à gauche et 3 LR7 au centre, et 2 subs BQ211 de 21” pour soutenir les graves. Le système était piloté par deux contrôleurs amplifiés à 4 canaux Sentinel 10.
  • Dans les salles d’actualités 2 et 3, plus petites, on a mis en place des systèmes de la série V : VR8 (haut-parleur de 8” + Pro Ribbon de 4” RBN401) et VR12 (haut-parleur de 12” + Pro Ribbon de 6” RBN601), également pilotés par un contrôleur amplifié Sentinel, mais le Sentinel 3, plus petit.

« Le système est facile à utiliser », déclare Martin. « Très naturel, avec une marge énorme et beaucoup de transparence. Quel que soit le niveau de puissance nécessaire, il sonne toujours parfaitement équilibré. Qui a dit qu’un système doit être grand pour avoir un grand son ? Alcons, c’est incroyable ! »
Finalement, M. Reeves n’est pas le seul à être enchanté. Tout au long de la semaine, les gens de la NFL et des médias n’ont pas tari d’éloges sur la qualité sonore. On a même vu Roger Goodall, le commissaire de la NFL, avec un rare sourire sur son visage, faire le commentaire : « Qu’est-ce que ça sonne bien »

Alcons LR7

Le « micro » line array LR7 d’Alcons Audio dans le media center du Super Bowl 50.

« Oh, je voudrais ajouter quelque chose de plus qui a conforté ma confiance dans ces produits », poursuit Reeves. « Lorsque l’on compare le signal envoyé à la réponse en direct dans SMAART, je n’ai jamais vu un transducteur à compression suivre avec un semblant de haute fidélité au-dessus 8 kHz. A l’inverse, ces Pro Ribbon suivent avec une précision sans précédent ; le signal d’alimentation et le signal en temps réel sont sensiblement identiques. Stupéfiant, les gars ! »

Pour plus d’information, www.alcons.audio ou www.freemanav-ca.com

A Mönchengladbach

Avec RCF, le Borussia Park Stadium rénove son système audio

Récemment, RCF a conclu un nouveau projet audio d’envergure dans l’un des principaux stades européens, le Borussia Park à Mönchengladbach (Allemagne), capable d’accueillir 59 000 spectateurs. Bien qu’ayant été construit entre 2002 et 2004, jusqu’à 2015, le BMG n’était pas doté d’un système sonore à la hauteur des exigences d’un stade de football moderne. Ce projet marque un progrès important dans le niveau technique de ce lieu.

RCF Borussia Park Stadium

Développé par la société de consultance Graner & Partner en collaboration avec l’intégrateur Wartsilla Funa et RCF, le nouveau système audio a demandé de très nombreuses adaptations des matériels standards et des équipements de montage, impliquant un vaste savoir-faire dans les solutions acoustiques pour grandes arénas sportives.
La conception finale comprend 12 groupes de 12 enceintes passives HL20 WP, 6 groupes pour les tribunes à l’ouest et à l’est, 4 sur les tribunes au nord et au sud, et 2 dans les angles. Module line array passif résistant aux intempéries, le HL 20 WP garantit un haut rendement et une dynamique élevée, et offre une couverture précise de 100° x 15° grâce à un guide d’ondes spécialement conçu.
Le nouveau système du Borussia Park comprend également 4 groupes de 6 enceintes à deux voies à charge pavillonnaire HL2290 WP, bien adaptées pour les applications à moyenne et longue portée et 4 groupes de 2 haut-parleurs HL2290 WP pour le terrain de jeu.

Un cluster de 12 HL20 WP. A gauche deux HL2290 WP couplées pour la sonorisation du terrain de jeu.

Un cluster de 12 HL20 WP. A gauche deux HL2290 WP couplées pour la sonorisation du terrain de jeu.

L’appel d’offres demandait un niveau SPL direct de 101 dB ± 3 dB sur 99% des places ouvertes au public, et un STI(*) minimum de 0,51 ± 0,02 lorsque le stade est entièrement occupé. Les techniciens de RCF indiquent que le système a un STI moyen de 0,53 et un niveau SPL de 107 dB, avec une répartition uniforme sur toutes les places.
(*) STI = Speech Transmission Index (Indice de transmission de la parole). Paramètre compris entre 0 et 1 qui traduit l’intelligibilité de la parole. 0 à 0,3 = inintelligible. 0,75-1 = excellent. 0,45-0,6 = satisfaisant.

M. Bernd Muckl, directeur de l’ingénierie du Borussia Park, affirme que les résultats du stade traduisent une réalisation brillante et une amélioration significative de l’équipement technique du stade. Comme le personnel technique de la division allemande de RCF, qui a été chargée de la réalisation du projet, le mentionne, le problème lié aux conditions météorologiques a joué un rôle important dans le choix et la configuration du système. « Les points de montage sont situés à l’extrémité des toits, et laissent le système directement exposé à toutes les conditions climatiques. Il n’y a pas de passerelles. C’est pour cela qu’on a préféré un système passif, pour des raisons de simplicité de maintenance » notent-ils.

Dans ce cas, les préoccupations avec la météo défavorable et la sécurité ont non seulement conduit au choix de line arrays passifs résistant aux intempéries, mais aussi à plusieurs exigences particulières.
Par exemple, tous les groupes de HL20 WP et de HL2290 installés au Borussia-Park ont été fabriqués en contreplaqué de 21 mm, équipés de câble fixe étanche FRNC et peints avec un revêtement auto-extinguible résistant au feu. Un test de l’équipement final a été effectué par le client avec les autorités locales.
De plus, l’élément sur mesure qui est peut-être le plus impressionnant dans le système est la conception sur mesure des groupes. Expo Ingénierie a développé une armature de cluster unique dotée de plaques de montage des deux côtés, pour faire face au problème des intempéries et du vent. Pour les coffrets et le matériel de montage, on a choisi la couleur blanche, ce qui donne un impact visuel remarquable.

RCF Borussia Park Stadium

Au cours des dernières années, RCF s’est impliqué de plus en plus dans la réalisation de grands projets pour les stades et les arénas sportives, comme à Bakou, Dortmund, à la Juventus et à Konya Torku, pour n’en citer que quelques-uns. L’expérience acquise dans la personnalisation de systèmes audio dotés de fonctionnalités sur mesure est l’une des raisons pour lesquelles Wartsilla Funa a retenu RCF.

Le nouveau système audio du Borussia Park a été inauguré le 12 Juillet de l’année dernière à l’occasion de la Coupe Telekom, un tournoi entre 4 équipes de Bundesliga. Les matches de Champion’s League et de Bundesliga qui s’y déroulent actuellement profitent aussi de l’amélioration de la puissance et de la clarté du son de RCF, à la grande satisfaction du club et plus encore de tous les visiteurs du stade.

D’autres informations sur le site RCF

Tournée des arénas : “Big Music”

Des BMFL dans le kit de Stephen Pollard pour Simple Minds

Pour la tournée des arénas, le concepteur lumière de Simple Minds, Stephen “Steve” Pollard, a redimensionné son implantation scénique et complété le kit lumière qu’il utilisait l’année dernière dans les salles de concert.
Les 24 spots BMFL Robe ajoutés ont créé un impact visuel énorme à cette tournée Big Music.
Juste avant le départ de la tournée, la société de location anglaise HSL a investi dans 50 nouveaux Spots Robe BMFL, dont 24 ont été utilisés par Steve.

Photo : Edward Fielding

Photo : Edward Fielding

Simple Minds qui jouit d’une renommée mondiales, s’est constitué au cours des années 1980 et au début des années 1990 une population de fans inconditionnels avec ses grands hymnes rock et ses spectacles gigantesques dans les stades. Mais les racines de sa musique sont beaucoup plus sensibles, sombres et angoissées. L’ambiance qui sous-tend les éléments de Big Music fusionne cet aspect primitif avec certaines envolées plus classiques du 17e album studio du groupe… qui a été attendu pendant 5 ans.

Photo : Edward Fielding

Photo : Edward Fielding

Les fans ont adoré les nouveaux morceaux et apprécié les « tubes » qui étaient au programme. Pour les concerts qui se déroulaient dans les arénas, il fallait créer la surprise pour accompagner cette démarche musicale. C’est pour cette raison que Steve a choisi les Spots BMFL.
« Au départ, j’avais avant tout besoin d’un gros projecteur basique très puissant capable de surpasser tout ce qu’on pouvait imaginer. Le BMFL correspondait à mes souhaits ! »
Les BMFL s’adaptaient parfaitement à la création de « structures » et d’assemblages de faisceaux, ainsi qu’aux balayages de gobos spécialement conçus pour le projet de Steve.

« Les couleurs saturées sont formidables », commente Steve. « Avec le BMFL, les rouges et les verts saturés et toutes les teintes à partir desquelles il est difficile d’obtenir une ambiance assez lumineuse… sont tout simplement fantastiques ! »
6 BMFL ont été accrochés en hauteur au pont principal, 12 intercalés à différentes hauteurs entre les écrans vidéo et 4 positionnés au sol à l’avant-scène.
Placés de cette manière, ils permettaient à Steve de créer des couches de lumière symétriques qui pouvaient se muer en un chaos de lumière aléatoire. Cela correspondait parfaitement à l’esthétique visuelle nerveuse et déconstruite souhaitée.

Photo : Edward Fielding

Photo : Edward Fielding

Steve a suggéré de la douceur à son design par la forme arrondie de la structure supportant la vidéo en honneur aux « deux femmes extrêmement fortes » de l’effectif du groupe, Sarah Brown et Catharine A.D., qui apportent à la sonorité des derniers concerts de Simple Minds quelque chose de nouveau, frais et original.
« Je voulais que l’ensemble du projet ait une aura féminine », explique Steve, « mais dans l’attitude … pas dans le froufrou ou la caricature ! » s’empresse-t-il d’ajouter.

Photo : Edward Fielding

Photo : Edward Fielding

« En plus du style créatif apporté par les faisceaux intenses et les gobos des BMFL, les appareils se sont également révélés extrêmement fiables et très agréables à utiliser et à programmer », confirme Steve. Il a piloté le spectacle à partir d’une grandMA full size.

Simon Stuart, de HSL, est également ravi de l’achat des BMFL. « On nous demande des BMFL de plus en plus fréquemment. Maintenant, ils sont constamment spécifiés sur les événements », dit-il, « de ce fait, c’était le moment pour nous en tant que société de location … et en plus, cela a aidé Steve à créer un spectacle fantastique et visuellement très attrayant ».

Plus d’informations sur www.robe.cz

Réseau sACN, gradateurs ThruPower, Desire D40...

ETC contribue à la pérennité technique du Malmö Live

Quand les responsables techniques de la salle de concert du Malmö Live (en Suède), qui vient juste d’être terminée, pensaient l’éclairage, ils savaient qu’ils devaient en garantir la durabilité, tout en réduisant les coûts.
Atendi, le fournisseur danois de matériel ETC, connu auparavant sous le nom de Bico Professionnel, a donc fourni un système de contrôle d’énergie ETC Sensor3 complet équipé de modules ThruPower à trois fonctions : gradateur, relais et direct. Il a également fourni 100 projecteurs à LED Selador® D40 Desire Studio Tungsten LED, à la place des projecteurs à lampe halogène spécifiés à l’origine.

Les 100 projecteurs à leds ETC Desire D40 Studio Tungsten fournissent 2000 lux en tout point de la scène. Photo : Carl-Jonsson

Les 100 projecteurs à leds ETC Desire D40 Studio Tungsten fournissent 2000 lux en tout point de la scène. Photo : Carl-Jonsson

Les 100 projecteurs à LED sont installés au-dessus de l’estrade de l’orchestre dans la salle principale de 1 600 places et produisent une lumière blanche puissante mais peu gourmande en énergie. Ils parviennent à fournir quelque 2 000 lux partout sur la scène, malgré une consommation d’énergie totale de 3 kW seulement.
Avec un système Unison Paradigm d’ETC, le système de scène et les éclairages de travail, ainsi que la lumière pour les répétitions, sont entièrement intégrés. On peut exploiter tous les projecteurs aussi bien à partir des consoles lumière que des surfaces de contrôle audiovisuel Creston existantes.

« À l’origine, le système était prévu avec 80% de gradateurs et 20% de circuits sans gradation. En passant au système ThruPower, nous sommes passés d’une solution figée à une solution flexible car les circuits sont indifféremment directs ou gradués. Sur l’ensemble de l’installation, nous avons économisé des gradateurs, du câblage et de la distribution d’énergie. Cela nous a permis de maintenir le système dans le budget et de le rendre encore plus pérenne. » relate Le consultant Søren Nylin.

Le Malmö Live utilise un système de contrôle ETC Sensor3 avec gradateurs ThruPower et 100 projecteurs à leds Desire D40 de la gamme ETC. Photo : Carl-Jonsson

Le Malmö Live utilise un système de contrôle ETC Sensor3 avec gradateurs ThruPower et 100 projecteurs à leds Desire D40 de la gamme ETC. Photo : Carl-Jonsson

La salle de concert, ainsi que la salle polyvalente plus petite, baptisée « le Cube », sont toutes deux contrôlées via une structure complète de réseau sACN, avec le logiciel ETC Concert PC, qui sera utilisé pour gérer les paramètres de ThruPower, les 24 nodes DMX/RDM Gateways et les projecteurs compatibles RDM. Cela s’étend avec un système DMX sans fil, composé de 30 récepteurs et émetteurs, d’origine tierce. Grâce au protocole ACN, on peut débrancher n’importe quel équipement et le rebrancher en n’importe quel autre endroit, tout en en gardant facilement la trace.

Michael Derving, responsable des bâtiments et de la logistique du Malmö Live et logistique, déclare : « Nous sommes heureux qu’il ait été possible de modifier la conception du système et d’adopter ThruPower, et nous pensons que nous avons un système totalement flexible, prêt à relever tous les défis auxquels nous serons confrontés à l’avenir. La conception des commandes qui combine le DMX sans fil et nodes câblés sACN DMX/RDM Gateway permet de s’adapter facilement à toutes les situations possibles dans la salle. »
Le complexe Malmö Live, qui comprend aussi un hôtel cinq étoiles, un centre de conférences, deux restaurants et un bar, est en passe de devenir un point de rencontres culturelles de la ville. L’Orchestre symphonique de Malmö y a élu domicile, et une série d’événements notamment destinés au jeune public, y a lieu tous les samedis. Le site est chaudement applaudi, aussi bien par les visiteurs que par les techniciens, et ce dès les premiers mois qui ont suivi son ouverture.

Plus d’informations sur :

En Croatie

De la musique à la politique, Eldra mise sur L-Acoustics

Créée en 1991, la société Eldra basée à Bregana, près de Zagreb, est devenue une des plus grandes maisons de location et de vente de matériels audio, éclairage et vidéo de Croatie avec pour objectif d’apporter les meilleures technologies sur le marché local. Récemment, Igor et Damir Drazic, fondateurs et codirigeants d’Eldra, ont décidé d’investir dans les systèmes Kara et K2.

Une vue du show de Zeljko Joksimovic sonorisé avec succès en L-Acoustics.

Une vue du show de Zeljko Joksimovic sonorisé avec succès en L-Acoustics.

Le portefeuille d’Eldra comprend des émissions de télévision, de l’événementiel, des festivals, des tournées de grande envergure et même la sonorisation des visites officielles de chefs d’Etats internationaux.

Le système principal à cour, 14 K2 avec accrochés derrière 4 K1-SB, sans oublier un total de 16 SB28 au sol

Le système principal à cour, 14 K2 avec accrochés derrière 4 K1-SB, sans oublier un total de 16 SB28 au sol

« Le Kara est un petit système qu’on peut utiliser pour de grandes choses », affirme Damir Drazic.
« Nous l’utilisons en sono principale sur les petits concerts et il est presque sur tous les coups pour des fonctions comme les délais, le renfort de proximité et les retours des DJ. On l’utilise donc tout le temps. Il est léger, très facile à manipuler et fonctionne étonnamment bien sur l’événementiel et les spectacles vivants. »

Eldra est la première société de l’Adriatique oriental à investir dans un système K2 et Damir Drazic est sûr qu’il sera très demandé.
« Le K2 est tout simplement le meilleur système sur le marché. Léger et puissant, c’est l’un des plus recherchés et nous sommes sûrs qu’il le sera encore pendant de nombreuses années », dit-il.
Fournis par Dicroic, le distributeur croate de L-Acoustics, les deux systèmes ont été utilisés à la mi-février pour un spectacle de Željko Joksimovic, l’un des plus prestigieux chanteurs pop de la région, qui s’est joué à guichets fermés à l’Arena de 20.000 places de Zagreb.

De gauche à droite : Andrej Drnic, ingénieur système d’Eldra et concepteur du système déployé pour le show de Zeljko Joksimovic, Damir Drazic et Igor Drazic, codirigeants d’Eldra et Sinisa Mijaljica, un autre ingénieur système d’Eldra, encadrés par 16 K2.

De gauche à droite : Andrej Drnic, ingénieur système d’Eldra et concepteur du système déployé pour le show de Zeljko Joksimovic, Damir Drazic et Igor Drazic, codirigeants d’Eldra et Sinisa Mijaljica, un autre ingénieur système d’Eldra, encadrés par 16 K2.

Conçu par l’ingénieur système d’Eldra Andrej Drnic sur Soundvision, le système comprenait 28 K2 et huit K1-SB accrochés derrière les lignes principales, complétés par 16 K2 pour les extérieurs et 16 subs SB28. 18 Kara dans trois tours étaient utilisées en délais.
« Le système devait porter à une distance de 110 m, et il l’a parfaitement fait, » dit Damir Drazic. « Nebojsa Sajic et Marijo Suijca les producteurs de l‘artiste, étaient enthousiasmés de disposer du K2 pour un spectacle de cette ampleur. On m’a rapporté que Željko Joksimovic était enchanté lui aussi. Il a déjà donné quelques spectacles utilisant le système K2 et il avait été surpris par sa qualité. ».

« La Croatie est un pays clé d’une région dynamique et en croissance pour L-Acoustics. Eldra y est très bien implantée, et avec ses systèmes Kara et K2, elle sera en mesure de fournir une qualité supérieure au marché local », dit Jochen Frohn, directeur du développement des affaires internationales à L-Acoustics. « Je les connais, ils sont un partenaire idéal pour enrichir notre réseau de location en plein développement en Europe du Sud-Est. »

Une vue du show de Zeljko Joksimovic sonorisé avec succès en L-Acoustics.

Une autre vue du show de Zeljko Joksimovic.

Web : www.l-acoustics.com

Tournée Madness Fall

The Weeknd… 650 projecteurs Ayrton dans le kit de Leroy Bennett

Le chanteur, auteur-compositeur et producteur de disques canadien The Weeknd a joué la tournée de promotion de son troisième album studio, Beauty Behind the Madness à guichets fermés. Les décors et la conception lumière de Leroy Bennett de Seven Design Works, impliquaient plus de 650 machines Ayrton, dont « la totalité des projecteurs IntelliPix™-R disponibles sur la planète », dans un design qui produisait une multiplicité d’ambiances.

Photos : ©ToddKaplan

Photos : ©ToddKaplan

La musique d’Abel Tesfaye, plus connu sous le nom The Weeknd, est très sombre et cinématographique. Bennett la traduit en créant un ensemble mobile avec beaucoup de transparence et profondeur. Les projecteurs Ayrton étaient présents en masse dans sa création avec un gril de 270 MagicPanel™ 602 formant un rideau qui cachait deux rangées de projecteurs Wash, et qui était lui-même dissimulé derrière un écran transparent V-Thru.
Le groupe de Tesfaye était surélevé sur une haute plateforme bordée par 140 MagicDot™-R. Les membres du groupe étaient éclairés individuellement par des projecteurs architecturaux MADesign. Un assemblage massif de 264 panneaux IntelliPix™ -R, suspendu au-dessus de la scène, monté en cinq groupes se séparaient pour donner forme, texture et lumière à la scène. Le résultat a été la formation de couches superposées d’imagerie et de lumière, sur un fond noir profond, soutenant une prestation d’une dramaturgie irrésistible.

Magic Panel 602

Magic Panel 602

Bennett a disposé les MagicPanel 602 très loin sur une matrice de 30 de large x 9 de hauteur et les utilisait pour afficher du contenu vidéo et des images abstraites comme sur une toile de fond : « Le mur formait une grande structure rectangulaire dans laquelle la matrice 6 x 6 pixels de chaque MagicPanel permettait de totaliser 9 270 sources à LED », explique le pupitreur, Jason Baeri.
« Pour le pixel mapping, c’était un rêve ! On a utilisé un serveur de médias Hippotizer pour créer des images vraiment claires et lire le contenu vidéo. »
Baeri, que Bennett désigne comme son «maître ès programmation», est l’un des utilisateurs les plus expérimentés des produits Ayrton. « Nous utilisons ces MagicPanel depuis un bon nombre d’années et ils continuent d’être solides comme le roc », confirme-t-il.

Madesign

Madesign

Le très original MADesign™ d’Ayrton a été initialement conçu pour être utilisé comme projecteur d’architecture intérieure, mais Bennett l’a trouvé parfait pour éclairer un groupe ». Autonome, le MADesign comporte cinq émetteurs LED RGBW contrôlés individuellement, disposés sur un long bras. Bennett les a utilisés pour éclairer individuellement chaque membre du groupe : deux MADesign sur le batteur, un chacun sur le guitariste et un pour le bassiste.
Cette solution idéale fusionnait magnifiquement avec l’atmosphère soigneusement élaborée autour du concert. « Le MADesign est un projecteur très mince qui fournit beaucoup de lumière sur un bandeau très étroit », dit Baeri. « Il convient parfaitement à éclairer le groupe de manière très subtile sur le côté et par l’arrière sans mettre trop de lumière à l’avant. On pouvait donc viser serré sur chaque musicien tout en conservant un éclairage discret. »

Ayrton MagicDot-R

MagicDot-R

Les MagicDot ™-R ont été disposés en matrice de 28 x 5 derrière le chanteur, à l’avant de l’estrade des musiciens. « Nous les avons principalement utilisés pour créer un pavé de lumière derrière Abel et ajouter un peu plus d’énergie sur les accents musicaux, » dit Baeri.
« Les MagicDot sont ce qu’il y a de plus rapide sur le marché en ce moment, et leur faisceau étroit en fait un excellent dispositif d’effets, particulièrement lorsqu’on les utilise en masse. »

Photos : ©ToddKaplan

Photos : ©ToddKaplan

Bennett avait utilisé les IntelliPix™-R à petite échelle avec le groupe coréen K-pop. Il était décidé à utiliser ces panneaux de projection modulaires pour construire la structure d’une application à grande échelle. C’est la tournée de The Weeknd qui fut l’occasion de mettre cette envie en pratique pour la première fois.
Bennett a constitué cinq groupes accrochés qui forment des «chevrons» irréguliers en trois dimensions, équipés de panneaux IntelliPix-R sur toutes les faces horizontales et verticales.
La structure centrale, composée de trois groupes solidarisés, s’étendait au-dessus des zones avant et arrière de la scène. Elle pouvait se fractionner en plusieurs sections et changer sans arrêt la forme de l’espace scénique. Deux groupes externes, situés à gauche et à droite au-dessus des zones VIP, pouvaient monter et descendre indépendamment et s’orienter dans toutes les directions au moyen d’un système de commande TAIT Navigator.

« Au départ, j’avais envie d’avoir des cubes mobiles individuellement, mais il n’y pas assez de panneaux IntelliPix sur la planète ! », dit Bennett. « J’ai donc modifié mon projet pour le rendre réalisable tout en conservant mon concept. ». Morpheus Lights, le distributeur américain d’Ayrton, basé à Las Vegas, a réuni le « tout-IntelliPix » pour le compte du prestataire lumières de la tournée, Upstaging Inc. de Sycamore, Illinois, avec la coopération de VisionStage de Detmold, en Allemagne et Impact Evénement de Paris. Tous ont apporté la totalité de leur parc d’IntelliPix-R, et Ayrton a fabriqué le complément pour répondre à la spécification du projet de Bennett.
« Morpheus est extraordinaire pour répondre à mes demandes et me fournir tout ce que je veux, n’importe où dans le monde ! », ajoute Bennett. « Ce fut un véritable exercice de logistique de réunir le nombre d’IntelliPix-R répondant à la vision de Roy », dit Paul Weller, directeur associé de Morpheus. « Nous sommes profondément reconnaissants envers les autres distributeurs et revendeurs d’Ayrton qui ont aidé Morpheus à sortir le grand jeu pour permettre la réalisation de cette plate-forme inimaginable. »

Photos : ©ToddKaplan

Photos : ©ToddKaplan

Bennett a utilisé les cubes pour modifier l’espace scénique de chaque chanson, tantôt confinant le spectacle à un petit espace intime, tantôt l’élargissant vers l’extérieur avec toute une gamme d’effets de scène dynamiques, les éclairages étant utilisés à la fois comme sources de lumière et de diffusion d’images graphiques. Son usage de la semi-transparence des IntelliPix-R était délicat et extrêmement varié. Les projecteurs accrochés sur l’ensemble de la structure étaient délibérément maintenus à peine visible jusqu’à leur entrée en action.
« Able est pas une pop-star », explique Bennett. « Sa musique est plus sombre, que celle de Michael Jackson et s’apparente à Nine Inch Nails. Il aime être éclairé avec un fort contraste et peu de face. Dans mon design, il n’y avait donc pas projecteurs à la face, et seulement deux aux latéraux. J’ai donc utilisé l’IntelliPix pour créer à partir du haut de petits espaces de lumière autour de lui : ces appareils sont tellement percutants et lumineux que, même à une hauteur de 10-12 mètres, on pouvait l’entourer de toute couleur, en utilisant seulement 30-40 émetteurs, et le séparer totalement de son environnement ». « l’IntelliPix-R peut rester inaperçu jusqu’à ce qu’on en ait besoin, alors on peut déchaîner d’un seul coup ses immenses faisceaux lumineux », confirme Baeri

Intellipix-R

Intellipix-R

Il apprécie également la puissance créatrice apportée par cet appareils : « De tous les appareils d’Ayrton, c’est l’IntelliPix-R qui produit le faisceau le plus étroit, et les motifs apparaissent comme un contenu vidéo. Par exemple, nous avons réalisé un effet de feu en utilisant la commande individuelle des émetteurs pour «peindre» une image. Nous avons trouvé que les panneaux étaient en mesure de projeter des images de l’incendie dans le ciel, ce qui ajoute une autre couche de profondeur au-dessus et au delà d’un panneau vidéo normal à basse résolution.
« C’est parce que nous avons choisi de contrôler l’IntelliPix manuellement, sans aucun pixel mapping, que nous avons pu obtenir cet effet. Nous avons pris en toute connaissance de cause la décision de travailler de cette manière parce que je voulais utiliser individuellement les émetteurs comme pixels pour peindre une image. Nous avons pris chaque émetteur, créé des groupes, pris des centaines de sélections et réorienté les images manuellement. C’est très chronophage, mais je ne voudrais pas disposer d’un appareil aussi élaboré que l’IntelliPix-R sans exploiter tout son potentiel ».

Avec un total de 16 480 points lumineux émanant des projecteurs Ayrton, qui représentaient près de 90% du kit lumière, Bennett et Baeri avaient un immense potentiel à leur disposition : « Nous ne faisons pas beaucoup dans la simplicité », dit Baeri. « Nous avons utilisé 140 univers DMX et saturé la console Grand MA2. Nous avons donc piloté le spectacle à partir de deux consoles, l’une pour le contrôle du contenu vidéo et des MagicPanel 602, et l’autre pour la commande des IntelliPix-R et du reste du kit. Upstaging fait un excellent travail d’intégration : le réseau a demandé beaucoup de travail, mais ils ont construit un système très fiable « .
« L’assemblage des différents projecteurs Ayrton nous a offert beaucoup de souplesse », conclut Bennett. « Chaque modèle d’Ayrton est comme un individu différent au sein d’une famille, avec sa propre personnalité. Ils travaillent tous très bien ensemble comme une équipe. On prend beaucoup de plaisir à les utiliser, ils sont bien conçus et très fiables.

« Je suis un ardent défenseur de cette société en raison de son ambition, et de l’assistance qu’elle apporte. Nous avons un bon dialogue avec les gens d’Ayrton, ils sont toujours partants pour modifier leurs produits afin de nous donner toute satisfaction. Ils nous ont bien aidés sur ce spectacle, comme sur tous les spectacles que nous avons fait avec eux au cours des dernières années. »

Plus d’informations sur le site Axente et le site Ayrton

Au Los Angeles Staple Center

Powersoft amplifie les 58e Grammy Awards

A la 58e cérémonie annuelle des Grammy Awards qui a eu lieu l le 15 février 2016 au Staple Center de Los Angeles, avec une audience mondiale dépassant les 24 millions de téléspectateurs, le fabricant d’amplis Powersoft a fourni 720 000 watts d’audio aux plus de 18 000 amateurs de musique qui y assistaient.
Lors de cette soirée touchante apparurent Lady Gaga et Nile Rodgers, Jackson Browne et The Eagles, Chris Stapleton et parmi tant d’autres, Lionel Richie en ce qui concerne les meilleurs talents actuels, ainsi que plusieurs grands artistes que le monde de la musique a perdus cette année : David Bowie, Glenn Frey, B.B. King et Lemmy.

Vue sur l’avant-scène des 58e Grammy Awards

Vue sur l’avant-scène des 58e Grammy Awards

ATK Audiotek était sur le pied de guerre pour mettre en place et fournir les prestations audio de la soirée de gala, qui a eu lieu au Staples Center pour la seizième fois sur ces dix-sept dernières années. Avec LL Cool J comme invité, les Grammy Awards ont été décernés à Bruno Mars, Ed Sheeran, Alabama Shakes et Meghan Trainor, qui reçut un prix du « Best New Artist. » Au cours de « la plus grande nuit de la musique », 72 amplificateurs Powersoft K10, logés dans une douzaine de racks répartis tout autour de la salle, ont fourni avec fiabilité un son doux, alimentant l’ensemble des retours de scène, de la diddusion de la salle et des fauteuils des niveaux supérieurs.

La 58e cérémonie annuelle des Grammy Awards mettait en œuvre 72 amplis Powersoft K10

La 58e cérémonie annuelle des Grammy Awards mettait en œuvre 72 amplis Powersoft K10

Sur les deux principales scènes actives à l’avant de la salle et sur un plateau circulaire près de l’avant-scène, les Powersoft K10 ont fourni l’énergie aux retours pour la couverture latérale, les wedges et la couverture de la batterie.
Il y avait pour cela 2 enceintes ATK C6 de chaque côté, 4 wedges ATK M5 sur le devant de la scène, un caisson ATK CSW218 équipé de deux haut-parleurs de 18 pouces surmonté d’un ATK M5 pour les percussions, et divers ATK M2 répartis de manière variable selon les besoins des artistes tout au long de la soirée.
La couverture frontale était assurée par 12 JBL VRX932, et plusieurs caissons ATK CSW 218, placés devant la scène pour la couverture du parterre. Les places du niveau supérieur étaient couvertes par plusieurs enceintes ATK C6, réparties sur le pourtour supérieur de la salle à des distances proportionnelles.
Mikael Stewart, vice-président d’ATK Audiotek responsable des événements spéciaux, rappelle que la sonorité de la salle est plus ou moins prévisible : « Le Staples Center a plus été construit comme une salle de sport que comme une salle de concert, et il ne change jamais acoustiquement ou structurellement. C’est pour cela que la disposition et les réglages sonores que nous faisons s’appuient sur la conception scénique ».

Le système DSP Armonia de Powersoft a joué un rôle essentiel dans les réglages et les corrections de la salle, car ATK a pu tirer parti des presets de DSP des cérémonies des Grammy Awards qui ont déjà eu lieu au Staples Center, dit Stewart : « On peut facilement rappeler les réglages des années précédentes et de spectacles précédents de cette salle, les activer et être prêt à tourner ». « Cela permet d’économiser des tonnes de temps car on n’a pas besoin de repartir de zéro lorsqu’on corrige une salle, et évidemment, le temps est un élément majeur. »

Ron Reaves, mixeur de la diffusion devant sa console DiGiCo SD7

Ron Reaves, mixeur de la diffusion devant sa console DiGiCo SD7

Nonobstant la commodité de la mise en œuvre, Stewart affirme que la fiabilité est le seul facteur déterminant pour un événement de l’envergure des Grammy Awards: « Chacun va avoir un avis ou un choix artistique sur un certain son, selon l’endroit où il est assis dans la salle, ou sur la sonorité d’un haut-parleur. Mais quand il se produit un problème, tout le monde remarque les défauts, et cela, nous ne pouvons pas nous le permettre », dit-il.
« Nous n’avons jamais eu de souci de panne avec les Powersoft, ils se sont avérés extrêmement fiables. » Stewart ajoute que le Powersoft est un « ampli qui a un son très doux », et que l’ajout du traitement Armonia ne fait que renforcer l’arsenal caché de Powersoft.

Au-delà de la fiabilité, du son et d’un réel gain de temps, les amplificateurs Powersoft offrent aussi des performances en termes d’efficacité. En particulier la puissance de sortie des amplificateurs est énorme au regard de leur empreinte physique minimale. « Le fait de pouvoir obtenir une telle puissance dans un rack 6U est toujours pris en considération et représente une certaine économie », observe Stewart.
« Quand on associe ces amplis Powersoft à des enceintes qui doivent traverser tout le pays, le poids et le volume de la charge du camion entrent en ligne de compte. Les producteurs sont très conscients des économies possibles à ce niveau, et c’est une raison de plus pour laquelle Powersoft nous fournit régulièrement. »
Bien que l’événement ait été une nouvelle fois un succès technique motivant pour ATK Audiotek, et par extension pour Powersoft, Stewart dit que les hommages de la soirée étaient mi-figue-mi-raisin. « Cette année, nous avons perdu beaucoup de musiciens de tout premier plan, et les nombreux hommages rendus lors du spectacle du 15 février étaient très émouvants, tout particulièrement la séquence David Bowie de Lady Gaga et Nile Rodgers. Cette émotion nous rappelle la raison première pour laquelle beaucoup d’entre nous se sont lancés dans cette activité ».

Pour plus d’informations : La série K de Powersoft

Pour le voyage du pape François à Mexico

Le message pontifical est sonorisé par un système Nexo STM

Dans le cadre d’une visite officielle de 5 jours, le pape François est apparu devant une foule de 40 000 personnes sur la célèbre place Zocalo de Mexico. Une grande scène entourée d’ensembles de sonorisation NEXO STM, avait été déployée devant le Palacio Nacional.

Pape François Mexico Nexo STM

C’était la première fois qu’il se rendait au Mexique, le pays le plus catholique du monde hispanophone. Lors de cette cérémonie, le chef du gouvernement fédéral de Mexico a présenté le Pontife avec les clés de la ville. Pendant qu’il prenait un bain de foule et saluait les fidèles sur la place Zocalo, les cloches de la cathédrale sonnaient à toute volée et des orchestres jouaient de la musique mexicaine sur la scène.

La scène carrée, virtuellement visible sur 360°, disposait d’écrans géants sur chacune de ses faces et déployait quatre systèmes gauche/droite NEXO STM. Chaque ligne utilisait 9 STM M46 et 9 modules de basses B112, plus 3 M28 en downfill au-dessous de la ligne.
Si on compte les PS15 pour le débouchage de l’avant et les retours de scène, le système conçu par Sergio Zenteno totalisait plus de 240 enceintes NEXO avec les subs.

Pape François Mexico Nexo STM

Actidea, la société de services techniques qui œuvre pour le cabinet du président mexicain, a chargé Tecno Son Espectaculos de fournir la sonorisation de l’événement.
Comme il l’avait déjà fait auparavant, Tecno Son a collaboré avec ROA, et Star, deux autres sociétés qui louent du matériel NEXO STM pour compléter l’ensemble imposant nécessité par cet événement.

Caractéristiques du système :

  • 8 line arrays Nexo STM utilisant
    • 72 enceintes medium-aigu à longue portée STM M46
    • 72 renforts de basses de forte puissance STM B112
    • 24 modules STM M28

Le tout était alimenté par 22 racks universels d’amplification NEXO (NUAR) contenant chacun :

  • 2 NXAMP 4 x 4 (4 x 3 300 W sur 4 Ω)
  • 1 DMU (système de mesure numérique)
  • 1 DPU (système de routage des signaux de sortie)
  • Et 1 Power Distro (boîtier de distribution d’énergie).

Les infra basses ont été entièrement confié à des subs STM S118, empilés au sol à raison de 18 par côté.

D’autres informations sur les sites de Nexo et Tecnoson

Clair prend livraison de ses deux premières consoles Yamaha Rivage PM10

Clair Global est l’une des sociétés les plus réputées dans le domaine des tournées et des installations sonores, et depuis peu, de la production de spectacles vivants avec la construction de Rock Lititz, un centre spécialement conçu pour les répétitions.
Désireuse d’approfondir encore son expérience de la production Live ainsi que la longue histoire de la société avec les consoles Yamaha, Clair Global a décidé d’acheter ses deux premières PM10.

Clair Global, basée à Lititz (Pennsylvanie) a pris livraison des deux premières Consoles audio numériques Yamaha Rivage PM10 parvenues sur le sol américain. Les deux consoles sont actuellement utilisés en façade et en retours sur la tournée « The Storyteller Tour » de Carrie Underwood.

Clair Global consoles Yamaha Rivage PM10

Produit phare de la gamme, la RIVAGE PM10 hérite des fonctions de la très réputée série PM et améliore de manière significative la qualité et la souplesse nécessaires dans un environnement live. L’évolution des caractéristiques et des performances représente une étape importante pour les consoles de sonorisation de Yamaha.
Le système PM10 se compose de la surface de contrôle CS-R10, du moteur de traitement numérique DSP-R10 DSP, du rack d’entrées/sorties RPio622, de trois types de cartes RY, et deux types de cartes HY qui offrent toute la souplesse nécessaire pour le configurer et l’adapter parfaitement aux besoins de toute application en termes de taille et de fonctionnalités.

Clair Global consoles Yamaha Rivage PM10

« Mon premier sentiment est que j’adore cette console, elle est très intéressante à prendre en mains, déclare Kirk ‘Eek’ Schreiner, Ingénieur FOH de Carrie Underwood. Pour moi La PM10 est la première console numérique qui a un son analogique. En utilisant les transformateurs et le traitement silk, j’ai parfaitement ressenti une différence énorme quand j’ai combiné les deux».

Ce qui fonde la sonorité supérieure de la PM10, c’est un schéma de préamplificateur hybride de conception nouvelle dont la section analogique représente le concept Natural Sound de Yamaha dans sa forme la plus avancée. Dans les étages numériques, la technologie de modélisation numérique évoluée VCM (Virtual Circuit Modelling) recrée les caractéristiques des circuits à transformateurs et du très apprécié traitement Silk de Rupert Neve Designs pour obtenir un son ample et extraordinairement musical.

Cam Beachley, ingénieur de retours de Carrie Underwood, est sur la PM10 depuis le début de l’année : « C’est super facile de naviguer dessus, elle est intuitive, et le son est formidable, déclare Beachley. Avec les transformateurs sur chaque canal, on entend la différence de manière indiscutable. Pas tant en termes de largeur que de profondeur de champ ». Il utilise principalement le traitement Portico EQ, qu’il préfère, et qui donne « une belle saveur » à certains instruments acoustiques comme le violon et la mandoline. « Le groupe pense qu’avec un son de qualité studio, la PM10 est absolument extraordinaire. »

D’autres informations sur le site Yamaha

La serie TT+ à l'honneur

RCF au show de Noel de RAI1

C’est devant presque 6 millions de téléspectateurs de la chaîne italienne RAI 1 que s’est déroulé en direct le show de noël « Panariello sous l’arbre » avec le comédien Giorgio Panariello, grande star nationale. Le spectacle était retransmis le 23-23 décembre depuis l’arena sportive Modigliani, transformée pour la circonstance avec une conception scénique spectaculaire et un majestueux arbre de noël.
Le système audio, réalisé avec des enceintes de salle et de tournées RCF, a été fourni par la société de location Agorà, également chargée des structures de montage, de l’éclairage et des écrans vidéo à LED. Durant ce spectacle télé de noël préféré des Italiens, s’est produit un orchestre de 10 musiciens et un chœur de gospel, conviés par Giorgio Panariello, ainsi que plusieurs invités, dont l’acteur d’Hollywood Matt Dillon.

RCF La serie TT+ show Noel RAI1

Le système audio était constitué de :

  • 6 x 12 modules line array actifs à trois voies TTL55-A pour les gradins et les tribunes. Les grappes étaient montées à 14 m de hauteur et disposées en demi-cercle.
  • 4 x 6 modules line array actifs à trois voies TTL33-A pour le parterre. Les groupes étaient perchés à 12 m de haut et placés autour du plateau central de la scène, selon un demi-cercle plus étroit.
  • 8 enceintes actives à 2 voies ART 312-A placées sous la scène et le long du plateau central pour renforcer les zones les plus proches.
  • 14 subs actifs double 21 pouces de grande puissance TTS56-A en configuration « end fire », sous la scène principale.

La forme de la scène, prolongée par un long plateau qui allait jusqu‘au au milieu du public, a rendu délicate l’utilisation de nombreux micros serre-tête à condensateur et la hauteur des groupes d’enceintes devait être d’au moins 10 m pour qu’elles soient hors du champ des caméras. Ces conditions ont sérieusement compliqué l’obtention d’une intelligibilité maximale sans impact négatif sur la prise de son par les micros.

RCF La serie TT+ show Noel RAI1

L’acoustique du projet a été conçue avec soin par les techniciens de RCF et d’Agorà.
Ils ont fait en sorte de transformer ce lieu difficile qu’est un palais des sports en un studio de télévision doté d’une bonne sonorité.
Le système audio a été conçu selon une structure concentrique qui permettait au son d’atteindre l’ensemble du public, soit environ 5 000 personnes, à partir de points proches, avec un réglage très précis des groupes d’enceintes en termes de timing.
« Nous avons commencé par le groupe le plus proche de la scène, et on a aligné les suivants en recherchant le meilleur compromis en terme de retard dans les zones de recouvrement maximal » note Antonio Paoluzi, responsable de la sonorisation chez Agorà.

L’orchestre, le chœur et les prestations des invités sur la scène sonnaient d’une manière pleine et précise, sans aucun effet de réverbération. L’amplification de la parole était efficace et assurait une présence constante et agréable des voix. L’équipe de production de la télévision et les auteurs en ont été totalement satisfaits. L’excellente intelligibilité, aussi bien à bas qu’à fort niveau, a permis de gérer les micros avec beaucoup de liberté sans problème de larsen.

RCF La serie TT+ show Noel RAI1

« Nous avons véritablement fait en sorte de recréer les conditions acoustiques d’un show télévisé » conclut Paoluzi. « Le système TT+ de RCF a vraiment démontré ses qualités dans l’environnement sonore difficile de l’arena sportive Modigliani ».

D’autres information sur le site www.rcf.it

Un fleuve dans les airs

Delta apporte les sons du Yang Tse à l’aéroport de Gatwick

En Novembre 2015, HSBC a dévoilé « la plus grande installation sonore interactive du monde dans un aéroport » sur la passerelle de 180m de long de l’aéroport de Londres Gatwick. C’est un projet remarquable qui transporte en deux minutes les passagers à l’arrivée et au départ dans un voyage sonore de 6300 km en Chine, sur les berges du fleuve Yang Tsé. Delta Sound a joué un rôle majeur dans la conception et la réalisation de l’installation.

Delta Sound Aeroport Gatwick

Courtesy of J. Walter Thompson London

Le projet, baptisé A Living River (un fleuve vivant), célèbre les 15 ans de partenariat de HSBC avec le Fonds mondial pour la nature (WWF) et le Programme de l’Eau, un programme de 100 millions de dollars réparti sur cinq ans, visant à fournir et à protéger les sources d’eau et à informer, éduquer et susciter le développement économique.
C’est la société conseil J Walter Thompson (JWT) qui a été chargée par HSBC de fournir l’environnement sonore du projet. Tom O’Donnell, directeur de la création du projet chez JWT, a une longue relation avec Davey Williamson de Sound Delta, dont l’expérience avec le son immersif et les capteurs de mouvement capables de déclencher des enregistrements en temps réel a été inestimable.
Entre autres, on peut mentionner un spectacle immersif en 3D pour Toyota à l’aéroport de Berlin Tempelhof, dans lequel il est passé des bandes sonores à la vidéo avec un son surround exploitant un ensemble de haut-parleurs conçus sur mesure.

Skybridge-interior

Courtesy of J. Walter Thompson London

« Tom et moi, nous avons exploré un certain nombre de possibilités pour le projet Skybridge, un immense instrument de musique dont les gens joueraient, de la diffusion, des messages vocaux… » raconte Davey.
« Mais il m’est venu l’idée de mettre sur le côté de la passerelle 160 haut-parleurs à hauteur de poitrine accrochés à des poteaux juste au-dessus des tapis roulants, dans les deux sens. En plaçant les haut-parleurs à des intervalles suffisamment courts, nous pourrions donner une bonne sensation d’immersion.

« Avec mon expérience dans la production de contenu pour les spectacles et dans la prestation technique de conception sonore, je connaissais les possibilités et la manière de travailler des sound designers. Je voulais leur offrir un canevas infini ». Dès que Davey a rédigé un mémoire technique sur le projet, comment on pourrait diffuser le son et ce qu’il suggérait pour l’utilisation de détecteurs de mouvement, on a publié l’appel d’offres pour le projet. L’appel d’offres a été remporté par Nick Ryan, dont le concept d’enregistrements originaux du fleuve Yang Tse a vraiment captivé l’imagination de HSBC et JWT.

Delta Sound Aeroport Gatwick

Courtesy of J. Walter Thompson London

« Nick voulait rendre cela aussi authentique que possible. Le plus important, c’était d’offrir aux utilisateurs de la passerelle une expérience réaliste du Yang Tse. Il était très préoccupé par le placement des haut-parleurs. Au premier abord, il ne pensait pas que l’effet d’immersion serait convaincant, mais dès qu’on a écouté quelques extraits de la maquette, l’affaire était dans le sac », explique Davey.

Le concept d’enregistrement de Nick mettait en œuvre un dispositif à huit canaux, basé sur des microphones miniatures omnidirectionnels DPA 4060 et des enregistreurs de tournage à 8 canaux Sound Devices 788T. Montés sur des supports télescopiques légers, les micros étaient disposés sur une rangée de 10,50 m de long, espacés de 1,5 m, et les micros de ‘hauteur’ étaient en retrait de 1,5 m.
Ils avaient donc le même écartement que les groupes de huit haut-parleurs sur la passerelle. Cela garantissait que l’ambiance du Yang Tse sonnerait de manière tout à fait naturelle une fois restituée à Gatwick.
« C’est une excellente méthode pour capter le son », explique Davey. « Cela signifiait aussi n’y aurait aucun problème de phase. »

Nick a passé cinq jours à enregistrer 100 heures d’audio à 35 endroits différents sur le cours du fleuve, ce qui donnerait aux passagers de Gatwick l’impression de le parcourir sur toute la longueur en traversant la passerelle. Il a également utilisé d’autres microphones choisis pour capter des ambiances et des effets localisés, ainsi que des hydrophones pour enregistrer des sons sous l’eau, comme celui des galets et des bouteilles charriées dans le lit du fleuve.
De retour au Royaume-Uni avec les enregistrements, il a travaillé avec Davey sur une maquette hors site d’une section de 20 m de l’installation, pour écouter comment cela serait perçu par les passagers de Gatwick, et pour mixer le contenu. La post-production a fait appel aux technologies ProTools, QLab et Apple Logic Pro, avec différents plugins Waves.

La maquette leur a également permis de tester les haut-parleurs qui conviendraient le mieux pour l’installation finale. Pour les haut-parleurs latéraux, Davey a retenu le DS100 SE de Bose.
Il fonctionne aussi bien à faible impédance que sur ligne de 100 volts, descend bien dans le grave et est assez précis dans le haut du spectre. Pour les haut-parleurs de plafond, il a choisi des modèles suspendus, qui étaient simples à installer et donnaient une répartition très naturelle.

Delta Sound Aeroport Gatwick

DS100 SE de Bose. Courtesy of J. Walter Thompson London

« L’enceinte Bose est un produit qui se monte au mur. J’ai donc dessiné un support spécial en L, qui a été fabriqué par R Concepts aux Shepperton Studios. Les haut-parleurs donnent presque l’impression de flotter dans l’espace, » dit-il. Le local PA/VA (diffusion des messages et des alarmes vocales), où sont installées les armoires d’amplification, est à environ 400 m de l’enceinte la plus éloignée. Davey a donc dû attaquer les haut-parleurs à haute impédance. Il a choisi des amplificateurs de 8 x 300 W et utilisé 80 canaux d’amplification au total, les haut-parleurs étant reliés par paires.
« Nous nous sommes retrouvés avec environ 28 km de câble haut-parleur conforme aux normes de l’aéroport de Gatwick, » poursuit-il. « Le câblage a été organisé en huit multipaires de 25 câbles, acheminés depuis le local PA/VA, via une voie de service jusqu’à un tableau de raccordements situé dans un local à l’extrémité de la passerelle. De là, il a été distribué via 80 câbles HP vers les haut-parleurs.  »

Grâce au serveur de médias Ovation de Merging Technologies, on peut lire différentes scènes à différents moments de la journée. Les séquences sont issues d’une horloge temps réel, avec partage bidirectionnel avec Pyramix pour la mise à jour des horaires des vols. Nick a ensuite créé un programme détaillé avec les options disponibles pour six créneaux de la journée : lever du jour, heure de pointe du matin, matinée, après-midi, heure de pointe de fin d’après-midi et soirée.

Delta Sound Aeroport Gatwick

Courtesy of J. Walter Thompson London

« Par exemple, les scènes de marché passent tôt le matin et tard dans l’après-midi. Il y a quelques pêcheurs au travail seulement le matin ou tard le soir quand ils reviennent. La programmation de Nick détaille quand, comment et dans quel mode chaque ambiance est jouée.
Mais il y avait aussi certains éléments comme les grillons que l’on entend seulement dans la soirée. Nous avons donc réalisé une « couche » de grillons et nous avons programmé le séquenceur de l’Ovation pour qu’il ne la lise que pendant le créneau horaire du soir », dit Davey. « En définitive, la programmation a demandé 30 à 40 jours de travail, la plupart du temps à raison de 16 à18 heures par jour. »

Le système a aussi été prévu pour interagir avec la météo en Chine. Un script sur un nano-ordinateur Raspberry Pi installé dans la salle PA/VA analyse toutes les 10 minutes les données météo de Yibin en Chine et réagit en déclenchant si nécessaire les bruits de vent, de pluie ou d’autres documents sonores pertinents.
Dix autres Raspberry Pi ont été utilisés pour les détecteurs de mouvement passifs à infrarouges (PIR) qui sont situés au niveau du deuxième haut-parleur latéral de chacune des cinq zones audio qui s’étendent sur chaque tapis roulant, et effectuent aussi plusieurs autres tâches.
« Il peut y avoir un bruit, comme celui d’un cyclomoteur, qui vient de derrière et passe devant vous. Il apparaît donc clairement qu’on interagit avec l’installation sonore et que ça produit quelque chose », dit Davey. « En outre, chaque fois que quelqu’un passe par le premier capteur, il déclenche une minuterie de 30 minutes. Donc, si les 30 minutes s’écoulent sans que personne ne passe à nouveau le premier capteur, l’ensemble s’éteint progressivement jusqu’à ce qu’il soit réactivé par quelqu’un qui passe à nouveau ».

L’installation couvre les sens d’arrivée et de départ de la passerelle. Les dispositions des haut-parleurs et des capteurs sont en miroir, mais réagissent de façon indépendante. Au niveau de l’installation, les règles strictes qui régissent l’approbation de la conception, les matériaux et le travail côté piste impliquent que l’équipe Delta a travaillé sous l’égide et la direction d’Adam Betherick et Michael Bradey à Corporate Connection.

Delta Sound Aeroport Gatwick

Courtesy of J. Walter Thompson London

« Ils travaillent avec HSBC Global, gèrent et mettent en œuvre leurs campagnes d’affichage dans tous les aéroports où ils ont acquis le droit de faire de la publicité », dit Davey. « Cela fait 15 ans qu’ils travaillent dans les aéroports et ils ont servi d’interface entre JWT, Gatwick Airport Commercial et moi. Adam et Michael ont été très efficaces. Ils ont mis en place le calendrier des travaux, ils nous ont fait accréditer, ils nous ont indiqué les meilleures pratiques de travail et ont œuvré comme gestionnaires de site et nous ont escortés.

« Une fois sur place, nous avons eu deux jours d’intégration et de formation avant de commencer l’installation. On ne peut pas travailler en présence des passagers et on doit libérer le site une heure avant d’autoriser le passage du premier passager. Le temps de travail sur le site pouvait donc être très limité.
J’ai donc opté pour un planning de « son live » très serré, avec une équipe de quatre personnes soigneusement triées sur le volet. Parmi elles, Mark Powell, directeur technique de Delta, pouvait gérer mes conceptions et les spécifications et tous les éléments techniques et mécaniques nécessaires à parachever les choses. Il a également construit les racks de serveurs du local PA/VA, qui ont été très bien faits ».

L’installation de la passerelle a retenu l’attention du monde entier, en particulier des nouveaux médias, et, bien évidemment, Davey est heureux d’avoir été invité à y jouer un rôle clé avec Delta.
« Nick a fait un remarquable travail et nous sommes tous très fiers d’avoir été impliqués, » dit-il. « Il y a une scène extraordinaire dans laquelle on entend des gens qui jouent au badminton dans le parc ; quand on marche le long de la passerelle on perçoit le mouvement du volant de droite à gauche. C’est incroyable. »

Plus d’infos sur le site de Delta Sound

 

Education / Training / Cert

NEXO : Dates des séminaires de formation

Training Nexo

NEXO vient de communiquer les nouvelles dates de son programme de séminaires de formation. Certaines sessions sont dédiées au concept de line array modulaire STM, le cheval de bataille de la Société.
Tous les séminaires NEXO sont gratuits pour les étudiants et, contrairement aux programmes de formation de nombreux autres fabricants, le champ d’applications du programme ETC (Education/Training/Cert) va bien au-delà des produits NEXO.

ETC-1 détaille les problèmes généraux de la sonorisation dont les bases de l’acoustique avec la théorie des sources ponctuelles et des systèmes line array. Tous les séminaires comprennent des travaux pratiques avec les technologies de haut-parleurs propres à NEXO.

Training Nexo

Les dates concernent trois séminaires différents en France et au Royaume-Uni, en français et/ou en anglais. Les cours ETC généralistes se déroulent sur 2 jours, alors que le cours sur la série STM ne dure qu’une journée.

ETC1 : Pour les techniciens et ingénieurs du son, ce cours part des notions d’acoustique théoriques de base, des sources ponctuelles et des line arrays, et aboutit aux manipulations pratiques avec des line arrays NEXO.

  • Les 15/16 mars au siège NEXO à Paris (en français)
  • Les 10/11 mai au siège NEXO à Paris (en anglais)

ETC2 : S’adresse aux techniciens et ingénieurs système. Ce cours commence par des notions théoriques sur l’acoustique et les technologies NEXO, et se poursuit avec des sessions pratiques concernant la gestion et l’optimisation des systèmes avec les haut-parleurs NEXO.

  • Les 19/20 avril au siège NEXO à Paris (en français)
  • Les 24/25 mai au siège NEXO à Paris (en anglais)

Connaître le STM  : Ce cours d’une journée dispensé au Royaume-Uni présente aux utilisateurs les concepts généraux de la gamme line array modulaire STM, et se poursuit par des exercices pratiques portant sur la configuration et la gestion des systèmes utilisant les modules STM M28, B112 et S118.

  • Le 8 mars à Sound of Music Ltd à Derby, Royaume-Uni
  • Le 10 août à Sound of Music Ltd à Derby, Royaume-Uni

Vous trouverez tous les détails sur le site sur le site NEXO et par mail [email protected]

 

Au théâtre de Los Angeles

Brian Gale raconte une histoire en lumière avec ETC

Le Théâtre de Los Angeles, somptueux palais art déco construit en 1931 par Charlie Chaplin accueille les répétitions de la comédie musicale Carrie – The Killer Musical Experience, sur une conception lumière de Brian Gale. Une semaine avant la première, le concepteur d’éclairage Brian Gale est en plein réglage des projecteurs. Il œuvre avec la confiance et la sérénité que lui confère un CV qui laisserait tout le monde sans voix.
Bien qu’officiellement à la retraite après 24 ans d’une carrière de concepteur à temps plein à la Walt Disney Company, il travaille actuellement comme consultant sur six projets de Disney, notamment à Tokyo et Shanghai. « Chez Disney, je suis parti par une porte et suis revenu par une autre, » plaisante Gale.

La comédie musicale Carrie – The Killer Musical Experience, éclairée par des Source Four LED Série 1 et 2 Lustr, Selador Desire et Classics

La comédie musicale Carrie – The Killer Musical Experience, éclairée par des Source Four LED Série 1 et 2 Lustr, Selador Desire et Classics

Avec son travail au Stagecraft Institute de Las Vegas, l’éclairage de grandes productions à la Pasadena Playhouse, au Mirada Theatre pour le Performing Arts et au Mark Taper Forum, Gale a un agenda qui ne lui laisse pas un instant de répit. Il s’offre au moins le luxe de choisir les projets scéniques qui lui permettent de travailler avec les réalisateurs et créateurs qu’il préfère. « Les meilleurs réalisateurs sont également de bons monteurs. Je donne toujours beaucoup de choix aux réalisateurs et je les laisse prendre la décision finale, » explique-t-il.
Ses liens avec ETC remontent à la préhistoire de l’entreprise. « J’ai commencé à travailler avec Fred Foster lorsqu’il s’est engagé à fabriquer des produits pour Berkey Colortran, à la conception d’un système de contrôle pour Epcot on Parade », révèle Gale, « et j’ai été l’un des premiers à utiliser les consoles ETC Concept conçues pour Disneyland en 1982. » Puis ETC a acquis LMI et s’est lancé dans la commercialisation de gradateurs.

Brian Gale aux commandes des deux consoles Eos Ti

Brian Gale aux commandes des deux consoles Eos Ti

Gale a alors été l’un des premiers clients grands comptes de la société. « J’ai commandé 10 ou 12 armoires de gradateurs pour l’attraction Pleasure Island en Floride. Fred était alors mon technicien d’installation, » glisse Gale. Ecrivant une grande page de l’histoire d’ETC, il est fier d’avoir convaincu Fred de développer une interface Macintosh, pour qu’un DJ de club puisse faire tourner ses cues sur HyperCard. « Je ne suis pas sûr que Fred m’ait pardonné cela » plaisante-t-il.

Carrie – The Killer Musical Experience, son projet actuel, a tout l’air d’un catalogue de projecteurs ETC. « J’ai des Source Four® LED Serie 1 et 2 Lustr, et des Selador® Classic et Desire en nombre identique. Mon kit lumière de base est constitué de 60 Source Four au tungstène avec une multitude d’objectifs de 26 degrés. Le LED Série 2 Lustr fait un spot parfait, et bien sûr toute la plate-forme fonctionne sur Eos Ti », dit Gale.
Comme beaucoup de concepteurs de théâtre, il a été déçu des projecteurs à LED de première génération. Pour un homme qui est capable de réciter les catalogues de gélatines numéro par numéro, le rendu des couleurs est primordial : « Les concepteurs de théâtre méritent vraiment la nouvelle technologie de couleur, elle a beaucoup d’impact tout en étant nuancée et délicate. »

Gale est passionné par le Stagecraft Institute de Las Vegas, qu’il décrit comme une « expérience d’immersion totale » pour les étudiants. L’Institut est soutenu par le matériel offert par les fabricants. Il donne aux étudiants l’occasion de programmer et d’exploiter des gros systèmes d’éclairage dans des situations spectacle simulées. « Nous enseignons tout ce qu’on n’apprend pas à l’université ou à l’école de théâtre, » relate Gale.
« Tout est à portée de main. Ils interviennent directement sur le grill, les branchements, les réglages et l’exploitation d’une console évoluée. » Les étudiants, à cheval entre le collège et les métiers du théâtre, se forment sur de multiples plateformes, utilisent les consoles Eos Ti® et GrandMA pour piloter un grill d’éclairage de 300 projecteurs comprenant des Selador Desire, Lustr ® et Vivid, et tout un choix de lyres motorisées.
En ce qui concerne les consoles, Gale détaille sa philosophie : « Il y a des consoles pour programmeurs et des consoles pour opérateurs. La série Eos fonctionne le mieux pour la création de cue sheets de théâtre traditionnel à la manière occidentale intelligente ».
Les étudiants découvrent les points forts et les faiblesses des autres consoles, ce qui élargit leurs compétences en programmation pour la vraie vie. La méthode pédagogique est simple, selon Gale : « Nous n’enseignons pas comment utiliser la console, nous enseignons la programmation. De plus, je dois dire tout de même que nous considérons l’Eos comme l’outil absolu, parce que son interface utilisateur et son moteur d’effets sont très supérieurs ».

ETC Brian Gale Theatre Los Angeles

Gale se souvient que l’introduction de la Source Four a changé la donne. Eternel innovateur, il a des aspirations et des idées pour la prochaine génération de matériels. « J’ai rencontré une fois un projecteur anglais qui avait à la fois des diaphragmes nets et doux. Ça me plairait beaucoup de voir un Source Four comme ça », dit Gale, dont les idées s’insinuent souvent jusqu’aux plus hauts niveaux de l’équipe de développement d’ETC. En tant qu’utilisateur intensif de l’Eos Ti, il accueillerait également volontiers une fonction de «profil de projecteur par cue», qui permettrait d’adapter la courbe d’un projecteur à chaque séquence.
On pourrait facilement qualifier Gale de technophile, mais ça serait complètement rater le coche. Il partage librement sa philosophie de conception : « Mes élèves se préoccupent de la technologie. Mais moi je leur dis de concentrer plutôt leurs efforts sur l’apport narratif et le scénario de leur travail et de n’utiliser la technologie que si elle correspond à cette vision. »
Il préconise également une approche minimaliste plutôt qu’un usage excessif et de plus en plus outrancier de la vidéo et des effets dans un style de conception d’éclairage qui qualifie de « foutoir » : « Je les incite à regarder les spectacles d’un œil critique et à me signaler quand ils voient un design qui ne se révèle pas complètement dans les 10 premières minutes. » Voilà un défi que nous devons tous relever !

Plus d’informations sur les sites Avab Transtechnik France et ETC Connect

 

Ghost d’Agora Audio : Des commutateurs intelligents

Ghost d’Agora Audio

Donner de l’intelligence à un commutateur (switch) Ethernet pour qu’il gère une multitude de protocoles de réseau audiovisuels en toute transparence, sans nécessiter de compétence spécifique réseau, c’est le pari qu’a réalisé la Société Agora, un prestataire de Poitiers, d’abord pour ses propres besoins. Devenue fabricant pour cette circonstance, Agora commercialise désormais le produit.
Présenté aux JTSE fin novembre 2015, et lancé officiellement sur le marché début janvier, Ghost est un commutateur Ethernet dédié, super-intelligent, en boîtier compact 1U.

Les fondateurs d’Agora : Bruno Gondrecourt (Directeur Commercaila) à droite de l’image, et David Rocher, le concepteur, lors de notre entrevue aux JTSE.

Les fondateurs d’Agora : Bruno Gondrecourt (Directeur Commercial) à droite de l’image, et David Rocher, le concepteur, lors de notre entrevue aux JTSE.

Sa spécificité audiovisuelle se manifeste d’une manière évidente par les connecteurs Ethercon en lieu et place du plus traditionnel RJ-45, et d’un afficheur alphanumérique au-dessus de chacun des 8 ports utilisateurs disposés en face avant.
Les Ghost (il existe deux modèles d’aspect rigoureusement identique et compatibles entre eux) sont entièrement administrables et se complètent d’un logiciel appelé Ghost Manager, qui se présente plus comme un logiciel à dominante audiovisuelle que comme un logiciel d’administration de réseau informatique, car il est doté d’une interface simple et parle un langage que les techniciens de l’audiovisuels connaissent.

Trois Ghost vus du côté ports (face avant). On note l’affichage en clair de la destination au-dessus de chaque port, ainsi que les LED de couleur variable qui indiquent à quel groupe chaque port appartient.

Trois Ghost vus du côté ports (face avant). On note l’affichage en clair de la destination au-dessus de chaque port, ainsi que les LED de couleur variable qui indiquent à quel groupe chaque port appartient.

Une prise en charge multiprotocolaire des réseaux audiovisuels

Dans le logiciel Ghost Manager, il existe des entités appelées « groupes » regroupant un ensemble d’appareils ou de machines connectées entre elles via des Ghosts, selon un même protocole. Il suffit de déclarer dans Ghost Manager le protocole affecté à un groupe pour que, automatiquement, la liaison se fasse dans ledit protocole.

La fenêtre principale dite framework du logiciel Ghost Manager donne une vue générale des machines connectées, avec leurs appellations en clair. Les groupes sont représentés par des couleurs (qu’on retrouve sur les faces des appareils). On note ici un mélange de protocoles : Dante (1 et 3), EtherSound (3), ArtNet (4) et « Standard » (5), c’est-à-dire TCI/IP classique (pour les télécommandes, par exemple).

La fenêtre principale dite framework du logiciel Ghost Manager donne une vue générale des machines connectées, avec leurs appellations en clair. Les groupes sont représentés par des couleurs (qu’on retrouve sur les faces des appareils). On note ici un mélange de protocoles : Dante (1 et 3), EtherSound (3), ArtNet (4) et « Standard » (5), c’est-à-dire TCI/IP classique (pour les télécommandes, par exemple).

On a le choix entre Dante, EtherSound, ArtNet, etc… et « Standard »,  c’est-à-dire le protocole informatique habituel TCI/IP, qui s’applique à tous les signaux de télécommande et de surveillance des appareils. Si d’autres protocoles spécialisés venaient à apparaître, Agora affirme que les machines Ghost pourraient les prendre en charge, tant qu’ils respectent les normes élémentaires basiques de réseau général (standards Ethernet).

La fenêtre du framework lors de la configuration du groupe 1. Les ports concernés sont mis en évidence. Les priorités (1) et (2) permettent de gérer la redondance, le lien port 4 –port 4 affiché en priorité (2) n’est utilisé que si le lien port 3 –port 3 affiché en priorité (1) est défectueux

La fenêtre du framework lors de la configuration du groupe 1. Les ports concernés sont mis en évidence. Les priorités (1) et (2) permettent de gérer la redondance, le lien port 4 –port 4 affiché en priorité (2) n’est utilisé que si le lien port 3 –port 3 affiché en priorité (1) est défectueux.

Les deux modèles se distinguent seulement par la vitesse de leurs ports utilisateur.
L’un dispose de ports gigabit Ethernet et peut donc véhiculer toutes sortes de signaux. L’autre dispose de ports à 100 Mbits/s. Cette machine est moins chère et conviendra à certaines applications où seuls de signaux relativement lents doivent être pris en charge (commandes d’éclairage ou télécommandes en protocole « standard »), ce qui ne l’empêche pas d’être compatible avec un réseau Gigabit Ethernet.
On pourra donc l’utiliser en certains points particuliers des grands réseaux ( par exemple dans un local de gradateurs ), où elle pourra s’intégrer sans problème en permettant de réaliser quelque économie.

Une ergonomie très étudiée

Tout est étudié pour que le technicien puisse facilement obtenir les données qu’il souhaite à l’approche d’un Ghost. Sur chaque port utilisateur, on dispose d’un affichage LCD à 8 caractères et la face avant porte un petit bouton poussoir qui dit tout :

  • Un premier appui court affiche le groupe auquel chaque port est rattaché
  • Un deuxième appui court indique le type de signal qui est véhiculé (i.e. le protocole : Dante, EtherSound, etc…)
  • Une troisième pression courte renseigne sur le pourcentage d’occupation du port en émission (Tx) et s’il y a des pertes de trames
  • Une quatrième pression courte indique la même chose mais en réception (Rx)
    • Avec un premier appui long on obtient l’affichage de l’adresse IP du switch (avec cette adresse IP, on l’identifie sur le logiciel Ghost Manager)
    • Avec un deuxième appui long on réinitialise l’adresse IP, il demande si on souhaite recharger la configuration d’usine
    • Et avec une troisième pression longue, on confirme

En mettant la machine sous tension avec une pression prolongée sur le bouton, on lance un autotest de la machine. Elle dit si elle est prête à repartir pour la prochaine prestation. Les groupes sont identifiés par des couleurs. Cette couleur est choisie dans le logiciel Ghost Manager, et se retrouve sur l’un des voyants LED à proximité de chaque port.

Le même souci d’ergonomie se retrouve dans le logiciel Ghost Manager dont toutes les opérations n’utilisent que deux fenêtres : la fenêtre principale dite « Framework », dans laquelle toutes les machines connectées au réseau apparaissent, et une fenêtre de configuration plus détaillée dite « Interface Window ». Ghost Manager bannit strictement trois plaies ergonomiques de l’informatique moderne :

  • Les menus contextuels
  • Les clics droits
  • Et les multifenêtres
La fenêtre dite Interface Window est la deuxième du logiciel Ghost Manager. Elle permet de gérer les affectations et réglages.

La fenêtre dite Interface Window est la deuxième du logiciel Ghost Manager. Elle permet de gérer les affectations et réglages.

Ghost Manager possède un mode offline qui permet de préparer les configurations sans que le matériel soit physiquement connecté. Les appareils sont représentés dans une couleur différente du mode online. Le taux de matching (qui diffère de 100 %) indique que la configuration offline diffère de la configuration online enregistrée

Ghost Manager possède un mode offline qui permet de préparer les configurations sans que le matériel soit physiquement connecté. Les appareils sont représentés dans une couleur différente du mode online. Le taux de matching (qui diffère de 100 %) indique que la configuration offline diffère de la configuration online enregistrée.

Affectation de port dans Ghost Manager

Affectation de port dans Ghost Manager.

Modification des caractéristiques d’un port dans Ghost Manager.

Modification des caractéristiques d’un port dans Ghost Manager.

Nous avons pu constater qu’il suffit de quelques minutes pour configurer et rendre opérationnel un réseau, à partir du moment où les machines sont physiquement présentes et connectées.

Tout pour la fiabilité

Les appareils Ghost possèdent deux alimentations redondantes en option. Le système prend également en charge la sécurisation des liens de la manière suivante : chaque port connecté est associé à un niveau de priorité qu’on peut lui affecter dans le logiciel Ghost Manager.
Un niveau de priorité « 1 » correspond à une liaison active en fonctionnement normal. Une liaison entre ports affectés du niveau « 2 » est une liaison redondante, qui ne deviendra donc active, éventuellement, que lorsque la liaison entre la même origine et la même destination, affectée de la priorité « 1 » sera défaillante.

Simplicité et économie

Quelles sont les solutions alternatives ?
Typiquement, pour faire le même travail, il faudrait un ou plusieurs commutateurs informatiques standards, un ou plusieurs ordinateurs pour l’administration, équipés des logiciels spécifiques pour chaque réseau (Dante Manager, AVS Monitor, etc.), ainsi qu’un ingénieur réseau pour mettre tout en place. Ce qui peut, à la limite, se concevoir pour une grosse installation, mais devient économiquement plus acrobatique pour des prestations, ou pour une tournée qui doit, à chaque soirée, réinstaller son réseau.
Ghost facilite d’autant plus la tâche que Ghost Manager dispose d’un mode hors ligne qui permet de préparer à l’avance les configurations de nouvelles prestations, ou de modifier à l’avance des configurations existantes, en signalant les différences avec la dernière prestation enregistrée.

Ghost a fait ses preuves en installation, où il équipe le centre Diagora de Toulouse. C’est un Centre des Congrès, dans lequel vidéo sur IP, streaming, tous les « remotes » iPad, tout le réseau EtherSound, tout le réseau ArtNet, tout le réseau TCP/IP et tout le réseau d’affichage dynamique sont multiplexés sur un réseau commun géré par des Ghost.
En prestation les premiers prototypes de Ghost ont servi sur la cérémonie de clôture de la commémoration du débarquement de Normandie. Ils faisaient le lien entre les micros numériques qui étaient au niveau de la fosse, sur la pelouse du stade, et la régie qui était en haut des gradins. En plus du type commande [protocole TCP/IP standard], il y avait un réseau audio, EtherSound en l’occurrence, pour les micros numériques.

En conclusion

Nous laisserons le dernier mot à David Rocher, le concepteur de la gamme :
« Notre objectif en faisant converger les protocoles au travers de Ghost, c’est aussi de créer enfin ce poste d’administrateur réseau du spectacle, de l’audiovisuel pro.
On ne sait plus comment on va pouvoir gérer nos affaires ! Si on doit embaucher un administrateur réseau pour le son, en embaucher un dans la lumière, et en embaucher un autre dans la vidéo, on est morts, il n’y aura jamais un écosystème qui permettra de faire cela.
Mais aujourd’hui, vu que quelqu’un peut gérer plusieurs protocoles de front, on peut commencer à mutualiser les choses. Quelque part, on crée un métier, parce qu’on dispose maintenant de la passerelle pour le faire. »

D’autres informations sur www.agora-audio.com

 

Du 20 au 23 mai 2017

Colloque Showlight 2017 à Florence : Appel à conférenciers

Concepteurs d’éclairage et réalisateurs, régisseurs et pupitreurs, scénographes, fabricants de matériels et tous les professionnels concernés, Showlight vous invite dès maintenant à soumettre vos idées de sujets de conférences pour le programme de 2017. Ne laissez pas passer votre chance de faire partie de ce prestigieux événement !

Showlight 2017

Showlight Quadriennal est l’un des rares événements internationaux organisés spécialement par les professionnels de l’éclairage pour les professionnels de l’éclairage du spectacle, de la télévision, du cinéma, de l’architecture et de l’événementiel.

Organisé tous les quatre ans, Showlight 2017 se déroulera à Florence du 20 au 23 mai et marquera la dixième édition de ce colloque de l’éclairage très attendu. Showlight s’est fait une réputation en rassemblant les noms les plus célèbres du monde de l’éclairage. Les participants ont la possibilité d’intégrer la grande communauté de l’éclairage mondial. Des gens aux carrières et réputations bien établies s’y mêlent avec ceux qui débutent dans le métier.
Grâce à un ensemble complet de communications, un salon assez exceptionnel et un programme instructif et divertissant, dont le clou est un dîner-conférence complet, Showlight est une occasion unique de rencontrer l’industrie de l’éclairage.

Florence 2017 – le 10e événement Showlight quadriennal

Palais des congres Florence

Palais des congres de Florence

Clay Paky sera le sponsor principal de Showlight 2017. Installé dans l’historique Palazzo dei Congressi de Florence, fleuron de la Renaissance, il promet d’être une nouvelle page exceptionnelle de son histoire. Le Palazzo dispose d’une grande salle de conférences entourée d’un espace d’exposition réunissant jusqu’à 40 exposants.
Les participants auront largement le temps de visiter les stands, voir les exposants et assister aux conférences. Un grand programme de visites des principaux lieux culturels et de certains plus rares est prévu le lundi 22 mai après-midi.

Appel à sujets de conférences

Le programme de la conférence représente une partie importante de l’événement. Showlight met un point d’honneur à faire venir un large éventail d’intervenants sur un large éventail de sujets depuis les grands événements internationaux de l’éclairage jusqu’à l’innovation dans l’éclairage des salles des fêtes de village, et depuis la recherche jusqu’à l’inspiration venue d’autres domaines de l’éclairage, les victoires de Broadway jusqu’aux travaux pratiques d’étudiants.

Showlight appelle dès maintenant tous les concepteurs d’éclairage et les réalisateurs, les collaborateurs, les programmeurs, les scénographes, les fabricants de matériels et tous les professionnels à présenter leurs idées pour le programme des conférences de 2017.
Pour permettre de traiter plus de sujets, chaque présentation doit durer 20 minutes et prévoir du temps pour les discussions.

7 grands thèmes sont retenus, à considérer de manière très large, mais d’autres catégories peuvent aussi être explorées :

  • Description d’éclairage innovants
  • Utilisation de structures spéciales et atypiques.
  • « J’ai essayé et cela n’a pas marché» (cela pourrait bien se révéler comme la présentation la plus utile !)
  • Sources de lumière : nouvelles sources, sources originales, sources de dernier recours
  • « C’est ma conception », je pleure ou j’applaudis si ça me plaît !
  • Effets spéciaux : quelle « spécialité », quelle efficacité ?
  • L’avenir et le passé: les techniques oubliées qui pourraient encore nous rendre service à l’avenir.
Florence

Florence

Des clips vidéo qui présentent l’éventail des conférenciers et des sujets de Showlight 2013 à Český Krumlov sont proposés sur le site de Showlight.

Les conférenciers du Showlight bénéficient d’une inscription gratuite autorise l’accès à toutes les présentations du séminaire, l’exposition, la participation à l’ensemble du programme de visites, les repas et boissons toute la journée et une place au dîner-conférence du lundi soir.
Showlight se fera un plaisir de participer aux frais de déplacement des intervenants.

Soumettez vos idées :
Pour intervenir à Showlight 2017, veuillez envoyer à l’adresse [email protected] les informations suivantes au Comité des communications :

  • Vos nom,
  • Coordonnées,
  • Un très bref résumé en anglais de votre parcours professionnel,
  • Et un bref aperçu de la teneur du papier que vous proposez.

Vous pouvez aussi compléter le formulaire en ligne à l’adresse : http://www.showlight.org/papers