Martin Audio sonorise les Stereophonics avec ses MLA et DD12

Dave Roden, l’actuel ingénieur de sono de façade de Stereophonics, a piloté le mixage de toutes les tournées qu’ils ont entreprises depuis que le groupe s’est constitué, il y a plus de 20 ans.
Il s’est donc parfaitement familiarisé avec le système MLA de Martin Audio qui a succédé sans anicroche au W8L Longbow de la tournée précédente.

« Une fois qu’on m’a donné le choix du système qui allait succéder au Longbow, j’ai compris que j’avais misé sur le bon cheval. Parmi les diverses options, j’ai retenu le MLA et je n’ai aucun regret à ce sujet » dit-il. « Aujourd’hui, je n’ai qu’à m’asseoir tranquillement à ma place, je n’ai pas besoin de parcourir le parterre car je sais que le système sonne de la même façon en tout point de la salle ».

On distingue les deux grappes principales constituées de 16 MLA plus 2 MLD en downfill, de chaque coté de la scène

On distingue les deux grappes principales constituées de 16 MLA plus 2 MLD en downfill, de chaque coté de la scène

Quand on est arrivée à l’O2 Arena de Londres, c’était juste après un concert qui avait eu lieu la veille au soir au Brighton Centre, où le rendu a été sans équivalent. « C’est une salle (Brighton) très agréable à mixer, et tout à fait comme dans un stade, on peut y mettre autant d’enceintes qu’il faut pour que ça sonne comme un immense système de retours.
La salle réagit exactement comme on le souhaite : on perçoit les différentes durées de réverbérations et les égalisations » poursuit Roden, qui utilisait pour la circonstance une console Avid VENUE Profile en faisant un usage intensif des plugins Waves et de la puissance embarquée.

Mais le succès de cette tournée est dû en partie à la mise en œuvre des nouveaux DD12 de Martin Audio en remplissage, installés dans la fosse à côté des caissons MLX, et du nouveau réseau Dante de Capital Sound, dont c’était les débuts, conçu par Robin Conway, leur chef d’équipe audio.
Le dernier album du groupe « The Village Alive », dans lequel le leader Kelly Jones voit le prolongement conceptuel de « Graffiti On The Train », est déjà au Hit-Parade, et avec cette tournée, les Sterophonics sont décidés à en recréer l’expérience en public.
« Le groupe sait bien que le MLA est à la pointe de la technologie, et qu’il: fait des choses que les autres systèmes ne font pas. Donc tant qu’on continue à recevoir des compliments, ils sont très contents de me laisser faire » dit l’ingénieur du son.

Une des quatre DD12 de débouchage de l'avant-scène

Une des quatre DD12 de débouchage de l’avant-scène

L’Equipement de diffusion

L’O2 Arena a été équipée d’une grappe suspendue de 16 MLA et 2 MLD Downfill de chaque côté de la scène et 13 MLA + 1 MLD Downfill pour la couverture vers l’extérieur. Dix caissons MLX, dont sept tournés vers l’avant et trois vers l’arrière, constituaient un vaste arrangement cardioïde. On a aussi un empilement cardioïde de trois MLX orientés à 45° de la scène à gauche et à droite, pour couvrir l’extérieur dans les basses » détaille Toby Donovan, technicien système.
« Cela maintient les temps de retard à des valeurs un peu plus courtes dans le grand groupe de MLX, et cela améliore aussi la couverture dans les gradins latéraux ». Une paire de DD12 posée sur les caissons latéraux suit la même orientation. Les quatre DD12 centrales sont posées sur les MLX groupés et sont pointées vers le public sur des jolis pieds circulaires, ce qui produit un effet remarquable.

« Auparavant, on utilisait des W8LM ou des W2 pour la couverture de proximité, mais ces enceintes DD12 sont fantastiques, elles ont un son naturel et très puissant » ajoute Donovan. « Elles ont une parenté sonore avec les MLA, et comme tout est sur le réseau VU-NET, on peut les aligner temporellement une par une.
Je peux les mettre en œuvre comme une mini sono autonome, simplement en montant la fréquence du filtre passe-haut, car les DD12 descendent plus bas que nécessaire pour cet usage, mais elles ne nécessitent aucune égalisation de plus. Avec VU-NET, on peut superviser individuellement chaque transducteur et chaque module d’amplification partout sur le réseau.

Le réseau DANTE

On utilise les nouvelles interfaces d’entrée-sortie AES3 pour Dante de Capital pour attaquer la diffusion. Le réseau s’articule autour d’une combinaison de processeurs Lake LM44, d’interfaces Focusrite RedNet D16 AES et de commutateurs à 10 ports SG300 de Cisco, ce qui, selon Robin Conway, est une évolution naturelle.

Dave Roden, ingé son des stereophonics, derrière sa console Avid VENUE

Dave Roden, ingé son des stereophonics, derrière sa console Avid VENUE

« Ce choix est abordable, ça nous permet de travailler entièrement en 96 kHz, et cela nous permet d’améliorer encore le niveau de bruit du MLA, qui est déjà remarquable au départ. Avec les commutateurs / convertisseurs optiques administrés de Cisco et des bobines de double fibre Neutrik, cela fait une infrastructure très facile à installer et à utiliser ».

Le signal appliqué aux MLA reste entièrement dans le domaine numérique, sans passer par de multiples étages de conversion. Toby Donovan remarque aussi les avantages apportés par l’évolution continue du logiciel d’affichage de Martin Audio, qui améliore encore les performances du système. « Cela s’améliore sans cesse » dit-il, « En particulier, la nouvelle version intègre encore mieux les enceintes MLD Downfill. En un rien de temps, on les fait fonctionner plus énergiquement et on n’a plus besoin de zonage ».
Lorsque le rideau tombe sur la scène de l’O2 Arena après un spectacle où le groupe a joué tous ses meilleurs morceaux, on a l’impression que la soirée conclut parfaitement, par sa qualité, une année au cours de laquelle le MLA a régné sur les scènes de concert du monde entier.

Note sur les composants utilisés :

  • Le MLA est une enceinte amplifiée à trois voies destine au montage en line array. Elle utilise une charge à pavillon pour chacune des bandes de fréquences. Elle intègre deux transducteurs de 305 mm à bobines de 75 mm pour les basses, deux transducteurs de 165 mm à bobine de 50 mm pour le médium et trois moteurs à compression à gorge de 1 pouce pour l’aigu. Chaque module comporte une amplification intégrée (6 voies pour un total de 3 kW en régime permanent), un système de traitement du signal (DSP) pour le filtrage et l’égalisation, et une interface pour le contrôle au travers d’un réseau VU NET.
  • Le MLD Downfill est une enceinte similaire, destinée à prendre place au bas des grappes de MLA et destinée à faciliter la couverture des premiers mètres.
  • Le MLX est un caisson de basses incluant deux transducteurs de 450 mm à charge hybride, capable de fournir un niveau de 150 dB à 1 m. L’amplification intégrée est capable de fournir 8 500 W crête en classe D.
  • La DD12 est une enceinte compacte à 2 voies d’usage général, couvrant 65-18 000 Hz (-3 dB) et fournissant un niveau de 125 dB en régime continu. Elle comprend un transducteur de 300 mm à bobine de 75 mm et un moteur à compression à gorge de 1 pouce. L’amplification intégrée est en classe D à deux voies et fournit une puissance continue de 1 050 W, complétée par un DSP et une interface VU NET. Le pavillon d’aigus est orientable pour s’adapter à différentes positions.

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A Moscou

Mythos et B-Eye dominent le ciel du Festival du Cercle de Lumière

Les projecteurs Clay Paky étaient les grandes stars du Festival du Cercle de Lumière. Le signe distinctif qui fait le succès de cet événement international majeur, qui se répète tous les ans à Moscou, est l’application des technologies visuelles (vidéo et lumière) au contexte de la capitale. En 2014, il a drainé une foule de six millions de personnes.

Le Cercle de Lumière cette année a occasionné la mise en place de plusieurs scènes dans toute la ville de Moscou, dont une constituait un pont sur la rivière Moskova. Une autre était située dans le bâtiment du Ministère de la Défense. Les nombreux visiteurs pouvaient profiter de deux spectacles de lumière très visuels chaque jour !.
Les concepteurs lumière du Festival du Cercle de Lumière étaient Aleksey Zhuravlev, Anton Maltsev et Sergey Pankovets de Global Trade Show.

Alex Zhuravlev explique que l’importance de l’événement a connu une croissance exponentielle au cours des dernières années. En 2014, son travail a été apprécié à tel point qu’on lui a demandé de jouer un rôle actif dans l’organisation du projet 2015. Il a donc pu apporter une contribution créative significative.
Alex Zhuravlev : « L’année dernière, j’ai choisi les Supersharpy, qui avaient tout juste été lancés sur le marché, et les opérateurs, comme le public, ont été littéralement sans voix quand ils ont vu l’énergie des faisceaux de ces petits projecteurs dans le ciel de Moscou. Cette année, j’ai voulu aller un peu plus loin et j’ai retenu le Mythos, un projecteur extraordinairement puissant et polyvalent ».

Le concepteur a donc constitué un parc de projecteurs fournis par divers loueurs. C’est 150 Mythos au total qui ont été utilisés pour les deux scènes. 100 ont été disposés en forme d’arche sur le pont et cinquante sur le bâtiment du ministère de la Défense.
Soixante-huit A-leda B-Eye et quarante A.leda Wash K20 ont également été installés.

Alex explique que l’utilisation des Mythos, comme l’année dernière avec le Supersharpy, a permis de réaliser d’énormes économies d’énergie, qui se sont transformées en une plus grande quantité de lumière disponible : « Pour obtenir un faisceau lumineux aussi puissant, j’aurais dû opter pour des modèles de 2 000 W, qui sont beaucoup plus coûteux, plus grands, plus lourds et plus encombrants.

Les modèles de Clay Paky sont très compacts et ont des mouvements rapides. On peut même les protéger avec des domes IP54 en polycarbonate destinés aux petits projecteurs, comme le Clay Paky Igloo, qui a été utilisé en grand nombre. »
La vidéo a également joué un rôle essentiel au festival cette année : « Nous avons illuminé le bâtiment du ministère de la Défense avec une projection vidéo et battu le record de « la plus grande façade éclairée par une projection vidéo au monde ».
Pour l’année prochaine, j’ai déjà un rêve de concepteur lumière : entrer dans le Guinness Book des records avec le spectacle lumière en extérieurs utilisant le plus grand nombre de sources n’ayant jamais été réalisé », poursuit Alex en souriant.

Slava Gartung, directeur régional de Clay Paky pour les pays de la CEI, déclare : « Je suis très heureux de travailler avec un concepteur d’éclairage comme lui. Il essaie toujours de tirer le maximum des outils à sa disposition. C’est donc un grand plaisir de faire des projets et d’évoquer avec lui des idées fantastiques et complètement « folles » ».

D’autres informations sur www.dimatec.net et www.claypaky.it

 

A Saint-Roch de l’Achigan (Québec)

Le Complexe JC Perreault se simplifie la vie avec L-Acoustics

Entendre dans une même phrase les termes « stade de hockey » et « son d’exception » fera bondir à tous les coups les concepteurs de systèmes et les ingénieurs du son qui jonglent à longueur de journées avec les lois de la physique pour lutter contre le temps de réverbération interminable inhérent aux salles de sport. Mais ce n’est pas accidentel, c’est fait de manière tout à fait volontaire pour attirer les foules.
Toutefois, au nouveau Complexe JC Perreault à Saint-Roch de l’Achigan (Québec), Solotech, fournisseur de matériel audio basé à Montréal, a récemment installé des enceintes Kara et ARCS Wide de L-Acoustics. Et ce faisant, il a démontré que le sport de haut niveau et le son de haute qualité peuvent effectivement prospérer dans le même établissement.

Les line arrays Kara procurent un son d’excellente qualité pour les spectacles.

Les line arrays Kara procurent un son d’excellente qualité pour les spectacles.

A la base, le Complexe JC Perreault est un stade de hockey qui dispose de deux patinoires distinctes de classe LNH. Mais dès le départ, ce centre polyvalent a plus été conçu comme un théâtre que comme un lieu sportif. « L’espace a été traité acoustiquement pour obtenir un RT60 d’environ 2,6 secondes, ce qui contribue grandement à accroître l’intelligibilité », note Pierre-Paul Gignac de Solotech, ajoutant que, pour les arènes sportives, il n’est absolument pas rare d’avoir des temps de réverbération de plus du double de ce chiffre.

Considérant que les spectacles et le sport ont des exigences radicalement différentes en ce qui concerne le son, Solotech a conçu et installé deux systèmes audio séparés.

Les ARCS Wide et les 12XTi couvrent les sièges et les gradins.

Les ARCS Wide et les 12XTi couvrent les sièges et les gradins.

Le premier est une configuration de diffusion et de sonorisation fixe comprenant quatre enceintes coaxiales 12XTi couvrant la patinoire et six groupes suspendus de deux ARCS Wide desservant les gradins.

Le second système est descendu du plafond uniquement pour les spectacles. Il est conçu pour offrir un renfort sonore sur tout le spectre pour les concerts et autres productions dans une salle comble de 3 000 personnes.
Ce second système se compose de deux lignes de cinq enceintes Kara en principal, deux groupes suspendus de deux ARCS Wide pour les extérieurs, deux autres ARCS Wide pour renforcer la façade et quatre subwoofers SB28, le tout alimenté par six contrôleurs amplifiés LA8 et un LA4X.

En mode « spectacle », le Complexe accueille tous les genres, des défilés de mode aux concerts en passant par les tournois de poker. Le système audio devait donc remplir certains critères. Il devait avoir un bon son, une « bonne tête » et être facile à reconfigurer, et, étant donné que ce lieu est aussi le siège de l’organisation caritative du même nom, dont la vocation est de réduire le taux de décrochage scolaire chez les lycéens de la région, il devait être financièrement accessible.

« Il est important de noter que L-Acoustics est une des marques préférées de Solotech qu’on utilise régulièrement tant pour les tournées que pour les installations fixes » confie Gignac. « Les Produits de L-Acoustics ont fait la preuve de leur fiabilité et répondent bien aux défis architecturaux et environnementaux présentés par nos clients.
Pour ce projet, la qualité sonore et la facilité d’utilisation sont les critères qui nous ont le plus influencés, en plus de la possibilité de mettre en œuvre ce système pour un coût raisonnable ».
Selon le type d’événement, on peut configurer le Complexe JC Perreault avec différents arrangements de sièges, ce qui imposait encore plus la flexibilité et de facilité de déploiement du système.

Les ARCS et 12XTi suspendus, vus sous un autre angle

Les ARCS et 12XTi suspendus, vus sous un autre angle

« Lorsqu’il n’est pas descendu pour des événements étrangers au hockey, le système de concert, monté sur les treuils à chaîne, est hissé le plus haut possible pour éviter que les line arrays reçoivent un palet au cours d’un match », décrit Gignac. « Lorsqu’on change en vue d’un spectacle, on abaisse le matériel motorisé, on installe les quatre subwoofers sur le sol avec les enceintes de débouchage des premiers rangs au-dessus, on branche les amplis, et voilà.
La transition est rapide, simple, et ne nécessite ni moteurs ni matériel de manutention supplémentaires, ce qui est excellent. Grâce à une modélisation et aux simulations audio préalables faites avec le logiciel Soundvision de L-Acoustics, nous avons trouvé que les Kara et ARCS Wide seraient la solution idéale pour ce lieu, et, vraiment, c’est le cas ».

Pour plus d’informations voir :

 

Système numérique sans fil pour guitare et basse

Crossfaith mise sur le System 10 Stompbox Audio-Technica

Depuis sa fondation en 2006, Crossfaith, le groupe de rock venu du Japon, s’est fait un nom dans son pays comme à l’étranger. Composé de Koie Kenta (chant), Kazuki Takemura (guitare lead), Amano Tatsuya (batterie), Tamano Terufumi (claviers, programmation, chœurs) et Ikegawa Hiroki (guitare basse), le groupe se distingue par un son metalcore particulier, capté sur scène et en studio par des micros Audio-Technica.

CROSSFAITH System 10 Stompbox Audio-Technica

Crossfaith utilise divers capteurs Audio-Technica, comme le micro dynamique hypercardioïde d’instrument ATM250, le cardioïde à condensateur AT4021 et le micro à condensateur à large diaphragme AT4047, entre autres. Depuis peu, le groupe utilise aussi le système numérique sans fil Audio-Technica System 10 Stompbox doté de fonctionnalités spécifiques développées pour les guitaristes, les bassistes et autres musiciens sur instruments électriques.

Audio-Technica System 10 Stompbox

ATW-1501

Le System 10 Stompbox travaille dans la gamme de fréquences des 2,4 GHz – loin des interférences TV et TNT, et son récepteur se présente sous la forme d’un boîtier métallique à poser au sol, façon pédale d’effets, équipé d’un sélecteur au pied (Footswitch), de deux sorties symétriques commutables sur jack 6,35 mm TRS et d’un sélecteur de mode de sortie.
Il suffit d’appuyer du pied sur le sélecteur pour passer d’une sortie à l’autre (par exemple, pour changer d’ampli), ou de couper/rétablir (Mute/Unmute) une sortie sans affecter l’autre (pratique pour s’accorder, par exemple). Un même récepteur peut être couplé à un maximum de 8 émetteurs de poche (‘bodypack’) UniPak®, ce qui permet à l’utilisateur de passer d’un instrument à un autre sans pour autant devoir débrancher/rebrancher l’émetteur de poche à chaque fois.

Kazuki note, « Pour nous, le spectacle sur scène représente tout. Nous bougeons en tous sens jusqu’à en devenir fous. C’est pour cela que nous avons décidé d’utiliser un système sans fil ». Hiroki ajoute « Je pense qu’un système sans fil contribue à s’exprimer sur scène. »
Dans la vidéo ci-dessous, Crossfaith décrit son expérience du Système 10 Stompbox et l’intérêt de l’utiliser en live.

Pourtant au premier abord, le groupe était un peu réticent vis-à-vis de la configuration System 10 stompbox. Kazuki remémore : « Pour être honnête, je craignais vraiment qu’un système sans fil fasse sonner le groupe d’une manière trop douce.
J’avais peur de perdre la dureté de notre son. J’ai été vraiment étonné, ça sonnait fort et dynamique, exactement comme avec les câbles, je ne m’y attendais pas. Le système est très facile à installer, c’est parfait pour un gars comme moi qui déteste les choses compliquées ».

Hiroki ajoute, « au niveau de l’encombrement, c’est l’idéal, petit et compact. il suffit de le mettre dans son sac et de l’emporter partout où on veut. C’est pareil pour les tournées. La petite taille est vraiment pratique. Je vais utiliser systématiquement le System 10 stompbox en tournée. La qualité du son est tout bonnement extraordinaire, ce qui est vraiment important pour Crossfaith. Le son de ma basse est parfaitement clair. J’entends tous les détails dans le mixage final. »
Kazuki remarque, « Il y a aussi quelque chose de génial : je peux utiliser jusqu’à huit guitares avec un seul récepteur, pour moi c’est révolutionnaire. Je suis vraiment persuadé que ce système va élever notre spectacle à un niveau supérieur. »

Plus d’infos sur le site Audio-Technica

 

A Raleigh (USA)

la RFA (Raleigh First Assembly) s’équipe d’un système L-Acoustics et Yamaha

Comme dans beaucoup de projets de systèmes audio, le plus gros problème posé par le choix du son dans un lieu de culte est de surmonter les limitations de place.
C’est exactement la situation à laquelle a dû faire face Custom Sound Designs (CSD) Group Inc, société basée dans l’Indiana, dans un projet récent pour la First Assembly Church de Raleigh en Caroline du Nord (USA).
Ils ont choisi un système basé sur des lignes Kiva et des ARCS Wifo  L-Acoustics alimentés par une console numérique Yamaha CL5.

Un ARCS Focus accouplé à un ARCS Wide de chaque côté de la scène complète la diffusion des Kiva en augmentant la couverture latérale

Un ARCS Focus accouplé à un ARCS Wide de chaque côté de la scène complète la diffusion des Kiva en augmentant la couverture latérale

Depuis plus d’un millénaire, les lieux de culte sont traditionnellement des œuvres architecturales, des monuments réalisés avec les meilleurs matériaux. Toutefois actuellement, spécialement dans le monde évangélique en pleine croissance, de nouvelles églises sont souvent aménagées dans d’anciens magasins ou des espaces dans des centres commerciaux plutôt que des sites construits spécialement pour devenir des lieux de culte.
La Raleigh First Assembly (RFA) en est l’illustration parfaite. Elle a acquis un espace de 58 000 mètres carrés qui avait l’avantage d’être situé en plein milieu de sa zone de mission, mais ce domaine industriel à l’abandon présentait des problèmes plus importants que l’espace lui-même.

« L’affaire, ce n’est pas seulement qu’il s’agit d’un vaste espace à l’acoustique difficile, » explique Doug Hood, le président de CSD. « A certains égards, cela ressemblait plus à un projet de construction nouvelle qu’à une rénovation classique, mais c’est la nature même de la construction qui limitait ce qu’on pouvait y faire. A l’origine, le site était une usine. C’était donc un grand espace presque complètement ouvert. On trouve par exemple des piliers de soutien en plein milieu de la structure et le projet a donc dû s’organiser autour de cela ».

les tout petits 5XT et les caissons SB18i logent dans des cavités à l’avant de la scène.

les tout petits 5XT et les caissons SB18i logent dans des cavités à l’avant de la scène.

CSD s’est donc orienté vers le Kiva et la gamme ARCS Wifo pour assurer la diffusion. Il a installé deux lignes de 6 Kiva (G/D) et étendu la couverture de chaque côté au moyen d’ARCS Wide et ARCS Focus.

Le local étant beaucoup plus large que profond, CSD a repris la démarche novatrice et économique consistant à suspendre une unique enceinte 115XT HiQ en position centrale afin de combler le trou dû à l’écartement des Kiva. Elle est habituellement employée comme retour de scène du fait de son niveau SPL et de sa directivité élevée. De plus, un total de sept enceintes coaxiales compactes 5XT sont encastrées dans le rebord de scène pour déboucher les premiers rangs de fidèles.

Pour couvrir complètement la salle sans que le niveau du système principal n’assourdisse les fidèles assis près de la scène, quatre 12XTi ont été déployés comme délais pour couvrir la partie arrière de l’espace culte.
Le bas du spectre est fourni par quatre caissons SB15m suspendus par paires jouxtant les lignes de Kiva et quatre subs SB18i installés dans des évidements dans la face de la scène. Sept contrôleurs amplifiés LA4 alimentent le système.

Une console de mixage numérique Yamaha CL5 alimentée par des boîtiers de scène Rio attaque le système L-Acoustics, et les retours intra-auriculaires se composent d’une combinaison d’ensembles émetteurs-récepteurs Sennheiser et de mélangeurs personnels Aviom. L’utilisation quasiment exclusive d’écouteurs et deux petits wedges seulement, élimine virtuellement le son de scène, ce qui est essentiel dans ce lieu très sonore.
« Une des raisons pour lesquelles nous avons choisi la Yamaha CL5 est que nous voulions que ce système soit convivial » confie Hood. « Nous savions que cette console est largement reconnue comme un standard de qualité.

Une console Yamaha CL5 pilote le système L-Acoustics et la configuration de retours Sennheiser/Aviom du temple de la RFA.

Une console Yamaha CL5 pilote le système L-Acoustics et la configuration de retours Sennheiser/Aviom du temple de la RFA.

De plus, nous voulions tirer des câbles réseau entre la scène et la régie. En utilisant les boîtes Rio, nous avons atteint cet objectif. Nous voulions une intégration transparente du système IEM, et en utilisant le Dante nous avons ouvert une autoroute aux signaux destinés aux mélangeurs personnels Aviom qui sont sur scène.
Hood relate qu’avant l’arrivée du moindre équipement audio ou de scène, un total de 118 panneaux acoustiques faits sur mesure par Golterman et Sabo ont été installés. « Au début, l’endroit avait un rendu très désagréable, mais nous avons traité absolument tout, les murs latéraux et le mur arrière, sauf le plafond, et maintenant, il se comporte très bien. »

Ce plafond a motivé en partie le choix des Kiva et ARCS Wifo. « La Première Assemblée de Raleigh entreprend assez régulièrement des tournées nationales, donc, encore une fois, nous savions dès le début que nous avions besoin de quelque chose de convivial et L-Acoustics est une marque très largement acceptée, » dit Hood.
« Et bien que le bâtiment lui-même soit très grand, il n’est pas très haut de plafond. Il fallait donc un système de diffusion qui soit capable de remplir cette salle immense avec puissance et clarté tout en ayant un faible encombrement. La combinaison de Kiva et ARCS Wifo le fait très bien.

RFA système L-Acoustics et Yamaha

D’autres informations sur :

 

Liaisons sans fil : micros et ears monitor

Dividende numérique : attention au marché de l’occasion !

Les nouvelles dispositions en termes d’utilisation des fréquences, généreusement qualifiées de « dividende numérique », aboutissent à la réduction de l’espace hertzien destiné aux applications « sans fil ». Lorsqu’on acquiert un système, notamment sur le marché de l’occasion, il faut impérativement vérifier qu’il est conforme aux « nouvelles » dispositions.

Le « dividende numérique » c’est quoi ?

Un domaine de fréquences vaste et d’utilisation aisée est utilisé depuis plusieurs décennies par la télévision terrestre. Il s’agit, en particulier, de la gamme dite « UHF » qui s’étend de 470 à 862 MHz.

Dividende Numerique

Or l’instauration de la télévision terrestre en diffusion numérique (TNT) et l’extinction de la diffusion analogique ont permis une exploitation plus économique et rationnelle des fréquences, nonobstant une amélioration considérable de la qualité du service, aussi bien en termes qualitatifs (qualité d’image, haute définition, son numérique, multicanal en option, etc.) qu’en termes quantitatifs : dans un encombrement équivalent à celui d’un canal analogique, un multiplex numérique transporte 4 à 6 programmes selon les paramètres adoptés.
Par ailleurs, le signal numérique est beaucoup plus robuste, ce qui conduit à une meilleure résistance aux brouillages et donc à la possibilité de réutiliser une même fréquence sur des émetteurs moins distants que dans le système analogique. Accessoirement, à portée identique, les puissances d’émission requises sont moindres, ce qui satisfait les préoccupations environnementales.

La conséquence de tout cela, c’est qu’il y a des fréquences disponibles dans la bande UHF. Le parti pris par les instances internationales de régulation des fréquences et les gouvernements des états concernés a été de récupérer ces fréquences et de les attribuer à d’autres services, en l‘occurrence du domaine des télécommunications (téléphonie mobile), moyennant éventuellement de juteuses licences, et de les retirer de l’exploitation en télévision. Le « dividende » est donc là, il est attribué aux actionnaires majoritaires que sont les compagnies de téléphonie et les Etats, au détriment des opérateurs de télévision terrestre.

Dividende numérique onde

Mais notre problème, c’est que la bande UHF n’est pas réservée exclusivement à la télévision, elle a aussi des utilisations dites « secondaires », au nombre desquelles on compte les liaisons sans fil de petite puissance, catégorie qui inclut les micros et moniteurs personnels à liaison radio.

Ces applications sont impactées par les décisions en question… qu’il est difficile de considérer comme « nouvelles » puisque les prémices datent du début de la décennie 2000 et que l’application effective en France date de la fin 2011.

« Décision n° 2010-0851 de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes en date du 2 septembre 2010 modifiant la décision n° 99-781 de l’Autorité de régulation des télécommunications en date du 22 septembre 1999 attribuant des fréquences pour le fonctionnement des équipements auxiliaires de radiodiffusion »


Détail des dispositions

[private]

Après regroupement des canaux de télévision numérique dans le bas de la bande UHF, les fréquences disponibles sont situées dans le haut de ladite bande, juste au-dessous de la bande attribuée au service de téléphonie cellulaire (GSM 900 MHz).
Les fréquences attribuées aux services de communications mobiles 4G ont été scindées en deux bandes de 30 MHz de large (791-821 MHz et 832-862 MHz) séparées par un espace libre de 11 MHz. L’ensemble représente l’équivalent de presque 12 canaux TV (voir figure 1).

Figure 1 : Etat de la bande UHF avant et après application de la « nouvelle » réglementation. Les canaux de télévision numérique exploitent le bas de la bande, alors que la partie haute est désormais réservée de manière exclusive à la téléphonie mobile à haut débit.

Figure 1 : Etat de la bande UHF avant et après application de la « nouvelle » réglementation. Les canaux de télévision numérique exploitent le bas de la bande, alors que la partie haute est désormais réservée de manière exclusive à la téléphonie mobile à haut débit.

Compte tenu de l’utilisation intensive du spectre par les systèmes de communication numérique, aucun autre service ne pourra techniquement coexister dans les bandes nouvellement attribuées. Par conséquent, il faut considérer tout système sans fil utilisant une fréquence comprise entre 791 et 862 MHz comme illégal et non opérationnel. Si malgré tout on persiste à vouloir utiliser un système fonctionnant dans la bande des fréquences désormais interdites, on encourt des risques techniques.

L’un de ces risques, le plus perceptible pour l’utilisateur, est que la liaison sans fil soit perturbée par le service de télécommunication qui cohabite dans la même bande de fréquence (interférences, bruits de fond, effets divers qu’on espère inintelligibles et non attentatoires au secret de la communication !). L’autre risque, moins perceptible de manière immédiate, est de perturber le service de télécommunication, utilisateur primaire de la fréquence utilisée.
Au cas où cette nuisance serait excessive, détectable par l’opérateur de télécommunications et perdurerait, elle ouvre la voie à des sanctions. Car si on excède le stade du « pas vu, pas pris », on encourt aussi des sanctions pénales, comme celles prévues à l’article L39-1du Code des Postes et des Communications électroniques (voir encadré ci-dessous).

Article L39-1du Code des Postes et des Communications électroniques

« Est puni de six mois d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende le fait : (…)
2° De perturber, en utilisant une fréquence, un équipement ou une installation radioélectrique, dans des conditions non conformes aux dispositions de l’article L. 34-9 ou sans posséder l’autorisation prévue à l’article L. 41-1.

Ou en dehors des conditions de ladite autorisation lorsque celle-ci est requise ou sans posséder le certificat d’opérateur prévu à l’article L. 42-4.

Ou en dehors des conditions réglementaires générales prévues à l’article L. 33-3, les émissions hertziennes d’un service autorisé, sans préjudice de l’application de l’article 78 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication ».


Donc, décidément, ce n’est pas raisonnable d’utiliser des systèmes exploitant les fréquences réattribuées. On ne peut même pas plaider la bonne foi, car en matière juridique, un principe intangible est que « nul n’est censé ignorer la loi » !

Le marché et le dividende numérique

Les dispositions actuelles étant connues, au moins dans leur esprit, depuis au moins une décennie, les fabricants sérieux d’équipements sans fil ont pris garde de ne distribuer dans chaque pays où ils sont présents que des systèmes utilisant des fréquences autorisées.

Dividende Numerique

La réglementation qui est entrée en vigueur ne pénalise en fait que les utilisateurs de gros systèmes avec une multitude de canaux simultanés et ceux qui auraient eu la malchance de tomber sur un système exploitant une mauvaise fréquence.
Localement, on peut aussi tomber accidentellement sur une fréquence brouillée par un émetteur de télévision, mais le plan de fréquence des centres émetteurs est bien connu et donc, une fois de plus, avec les constructeurs sérieux et les prestataires consciencieux, le risque est minime.

En comparaison de ce qui se passait avec l’analogique, du fait des caractéristiques des émissions de télévision numérique, le risque de brouillage est réduit en cas de cohabitation. Il reste possible d’augmenter le nombre de canaux disponibles en utilisant d’autres bandes, comme la bande VHF ou la bande dite ISM à 2,5 GHz (également utilisée par les liaisons numériques « Wifi » et par… les fours à microondes) ou à 5 GHz.

Décision n° 2010-0850 de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes en date du 2 septembre 2010 fixant les conditions d’utilisation des fréquences radioélectriques par les équipements auxiliaires sonores de conception de programmes et de radiodiffusion dans la bande de fréquences 174-223 MHz


Ces mesures n’ont toutefois pas une grande faveur auprès des exploitants, la bande VHF est principalement utilisée par des systèmes de bas de gamme, la bande des 2,5 GHz est très chargée, donc souvent brouillée, et les fréquences supérieures sont facilement arrêtées par des obstacles comme on en trouve en quantité dans les bâtiments et infrastructures de spectacles, limitant la portée pratique des systèmes sans fil qui l’utilisent, sauf à mettre en œuvre un important dispositif de diversité d’antennes.
Signalons que certains constructeurs réputés ont des possibilités pour mettre en conformité les retardataires ou les étourdis en proposant des changements de fréquence sur des systèmes anciens.

Bien avant son entrée en vigueur, la réglementation actuelle était respectée par les grands fabricants occidentaux de systèmes sans fil. Donc acheter un système de grande marque sur le marché local, même en occasion, ne présente pas un grand risque. En revanche, lorsqu’on acquiert un système d’occasion de provenance diverse, il y a lieu d’être très circonspect et de s’assurer qu’il opère sur une bande de fréquence autorisée. Dans la négative, même si le vendeur consent un important rabais, cela serait une arnaque car ledit système ne pourrait pas être utilisé dans un cadre professionnel.

Ce n’est pas fini !

Forte de ce « premier dividende numérique », la télévision numérique terrestre poursuit ses progrès avec la généralisation de la norme de compression H.264/AVC (appelée abusivement « MPEG-4 ») en lieu de place du MPEG-2, et de nouveaux standards de modulation plus efficaces. Cela doit permettre de « compacter » les multiplex et d’améliorer parallèlement la qualité des émissions (généralisation de la haute définition). De ce fait il y a de nouveaux dividendes à encaisser !

Logo Arcep

Ainsi, sur le site de l’ARCEP (l’établissement en charge de la régulation des services de télécommunications), on peut se faire une idée de la progression galopante des « dividendes numériques » et on peut lire, entre autres : « 6 janvier 2015 : Le Premier ministre publie un arrêté prévoyant la réaffectation de la bande 700 MHz à l’ARCEP pour des usages haut débit mobiles.

Cet arrêté fixe les principales échéances du calendrier visant à la réaffectation de fréquences de la bande 700 MHz au profit de l’ARCEP. Il prévoit que les fréquences 703-733 MHz et 758-788 MHz seront affectées à l’ARCEP et libérées progressivement par le CSA entre le 1er décembre 2015 et le 30 juin 2019 ; les modalités détaillées de cet arrêt progressif des diffusions audiovisuelles seront précisées ultérieurement.

Pascal Lamy

Pascal Lamy

Saisie en octobre dernier par le Premier ministre sur le projet de cet arrêté, l’ARCEP avait rendu, le 23 octobre 2014, un avis favorable, qu’elle rend public. »
Et on y trouve aussi L’article de Pascal Lamy, ancien directeur de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), président du groupe de haut niveau sur l’utilisation de la bande 700 MHz au sein de la Commission européenne, paru dans les Cahiers de l’ARCEP n° 11 (novembre 2014), qui prêche radicalement dans le même sens.

Aux termes de ces travaux en cours, il est donc question d’une réaffectation de la totalité de la bande dite « des 700 MHz » aux applications de téléphonie mobile, qui dépendent de l’Arcep, au détriment des services de télévision, qui dépendent du CSA et sont censés avoir libéré ladite bande aux dates préconisées.
C’est donc un nouvel espace de 60 MHz, étendu sur un espace de 85 MHz de large avec une zone « libre » de 25 MHz en son centre, qui va être soustrait à l’usage actuel (voir Figure 2).

Figure 2 : Etat de la bande UHF après le nouveau « dividende » qui doit entrer en vigueur en 2019-2020.

Figure 2 : Etat de la bande UHF après le nouveau « dividende » qui doit entrer en vigueur en 2019-2020.

Cette décision étant harmonisée au niveau européen, il est invraisemblable qu’elle souffre des exceptions. A tel point que la procédure d’attribution aux opérateurs de télécom des licences permettant d’exploiter cette bande est très largement engagée.
Par conséquent, il est indiqué, dès maintenant, de s’abstenir d’acquérir un système fonctionnant également dans les bandes en question (703 à 733 MHz et 758 à 788 MHz) et d’envisager rapidement, pour les systèmes existants, la migration éventuelle vers des fréquences plus pérennes. Bien entendu, une vigilance accrue s’impose au niveau des achats sur le marché de l’occasion et du « pas cher ».

Les réactions des fabricants

Heureusement, les fabricants ne sont pas restés inactifs face à l’amputation importante qu’a connu l’espace de fréquences disponible pour les applications de micro et moniteur sans fil.
Nous avons contacté un échantillonnage significatif des acteurs du secteur.
Tous nous ont répondu que leur première action a été d’anticiper, et, avant même que les restrictions entrent effectivement en vigueur, ont cessé d’importer des systèmes opérant sur les fréquences destinées à être versées au profit des télécom. Ils n’excluent pas, toutefois, que quelques rares pièces puissent encore traîner chez des revendeurs (mais nous considérons ce cas comme peu probable).
Par ailleurs, il existe des régions du monde où de telles restrictions n’existent pas (notamment en Afrique), ce qui signifie que des systèmes fonctionnant sur les fréquences « maudites » peuvent encore être fabriqués et destinés à d’autres pays (mais non distribués en Europe).

Audio-Technica AEW-5000

Audio-Technica AEW-5000

En ce qui concerne le parc existant, divers cas de figure se présentent.

Audio-Technica nous rappelle que, lors de l’annonce du premier dividende numérique, une offre de mise à niveau a été proposée pour ses systèmes haut de gamme AEW-5000 et AEW-4000.

Shure (Algam) a arrêté la distribution de systèmes fonctionnant au-dessus de 698 MHz il y a plus d’un an. Pour ses systèmes de milieu et haut de gamme, une mise à niveau est possible par remplacement des cartes radio.
Mais pour les systèmes qui ne sont plus fabriqués depuis plusieurs années et les systèmes d’entrée de gamme, ce type de solution est impossible ou économiquement pas justifié, et la seule solution viable est le remplacement par un système neuf équivalent ou approchant.
Enfin, sur les séries récentes, il est possible d’activer une fonction de «Band limiting», consistant à interdire l’utilisation du système sur la partie du spectre désormais allouée à la téléphonie. Cette fonction peut facilement être activée par l’utilisateur et ne nécessite pas de retour dans le service technique du distributeur, mais bien sûr, si le client le souhaite, ce dernier peut réaliser l’opération.

Son de cloche comparable chez Sennheiser, qui indique que sur les gammes 3000/5000, la modification en atelier de la plage de fréquences est économiquement pertinente pour un grand nombre de références.

Mais la stratégie des constructeurs ne se limite pas à respecter scrupuleusement le nouveau domaine de fréquences autorisé. Car cela se traduit par une réduction du nombre de canaux simultanés et un risque accru d’interférences et de brouillages mutuels.
Des stratégies de migration de fréquences et d’amélioration de l’efficacité spectrale sont donc à l’ordre du jour, avec à la clé de nouveaux produits et systèmes et une stratégie adaptée à chaque créneau d’utilisations.
Ainsi, dans la même bande que les systèmes UHF (dont les paramètres de puissance et excursion de fréquence restent inchangés), le passage à des systèmes numériques est intéressant, en particulier du fait de leur grande résistance aux brouillages.

Chez Shure (Algam), d’une manière générale, pour un coût équivalent, le numérique fait mieux que l’analogique. Par exemple, les séries de micros HF numériques ULX-D et QLX-D permettent l’utilisation simultanée de 22 fréquences compatibles dans un canal de télévision de 8 MHz de large.

Shure ULX-D

Shure ULX-D

Shure QLXD

Shure QLXD

A titre de comparaison, la série analogique UHF-R permet l’utilisation simultanée de 12 à 14 fréquences dans un seul canal de télévision. Autre point important, les systèmes HF numériques sont moins sensibles aux intermodulations.

Sennheiser indique que l’efficacité spectrale de son système D9000, vaisseau amiral de la gamme fonctionnant en UHF, permet d’utiliser deux fois plus de fréquences qu’un système FM dans le même espace et d’éviter de polluer la plage UHF avec des produits d’intermodulation.

Le système TG-1000

Le système TG-1000

De son côté, Beyerdynamic met en avant son système numérique TG1000, en insistant sur deux points clés : d’une part la résistance aux brouillages et intermodulations et la quasi-absence de perturbations en dehors du canal occupé, et d’autre part la présence d’un analyseur de fréquences RF intégré qui permet de déterminer l’occupation de la bande et d’orienter le choix (manuel ou automatique) d’une fréquence libre.

Accessoirement, l’émetteur et le récepteur du système fonctionnent sur la totalité de la bande, ce qui évite le problème d’association émetteur-récepteur propre aux systèmes analogiques, qui peut devenir fastidieux dans le cas de grosses configurations. Selon le distributeur, le système TG1000 permettrait d’assurer jusque 147 liaisons simultanées sans intermodulation… à condition, sans doute, que la bande soit libre en totalité.

Une autre possibilité qui s’offre à l’utilisateur est de migrer vers d’autres gammes de fréquences.

Sennheiser ew D1

Sennheiser ew D1

Par exemple, en plus de la gamme ew D1 en 2,4 GHz, les produits ew G3-1G8 (1,8 GHz), AVX et Speechline (1,9 GHz) de Sennheiser s’inscrivent dans cette démarche. En la matière, l’Allemand fait feu de tout bois et reste très ouvert, indiquant que la migration est non seulement réaliste mais nécessaire.
De plus, selon lui, elle ne doit pas se limiter au 2,4 et 5 GHz, mais également se déployer dans tous les espaces disponibles et réglementés. En effet, la montée en fréquence est contrariée par le fait que les fréquences élevées sont plus sensibles aux obstacles de propagation.

Beyerdynamic évoque aussi l’encombrement de ces bandes par des applications numériques à forte occupation spectrale (WiFi…) et l’obligation de mettre en œuvre des techniques de saut de fréquences (FHSS, Frequency Hopping Spread Spectrum). Il réserve donc ces procédés à certains interphones et semble l’exclure (provisoirement ?) pour l’usage en micro et/ou retour.

Ainsi, du côté de Shure, on affirme que les problèmes de propagation dans ces fréquences et le fait que celles-ci soient dédiées à un usage grand public ne permettra pas de répondre aux contraintes des professionnels de l’audiovisuel et du spectacle. Mais pour un usage semi-professionnel sans contrainte de portée ou de nombre important de fréquences, ces bandes peuvent offrir une alternative intéressante.
Ce qui semble plus pertinent pour un usage professionnel est de se tourner à nouveau vers la VHF, mais dans la bande III, qui offre tout de même en France un spectre disponible de 49 MHz de largeur (174 à 223 MHz).

Et en résumé, Sennheiser suggère de segmenter le spectre en fonction des applications, et, autant que possible, d’investir dans des gammes de fréquences alternatives à la plage UHF. Ainsi, pour les utilisations professionnelles (Broadcast ou/ou Live), la bande UHF reste indiquée, en utilisation professionnelle corporate, on préférera les bandes 1,8 GHz et 1,9 GHz et pour les utilisations semi-professionnelle et amateur (musique, vidéo légère), il vaudra mieux se tourner vers les bandes de 1,9 GHz et 2,4 GHz.

Programmation des fréquences :

Dans la pratique, la plupart des systèmes sans fil ne disposent pas d’une unique fréquence de travail, mais intègrent un oscillateur à synthèse de fréquence qui permet d’utiliser plusieurs canaux différents. Certains systèmes peuvent disposer d’un ou plusieurs canaux tombant sous le coup des interdictions (présentes ou à venir) objets de cet article.
La restriction d’utilisation vise en fait seulement les canaux concernés, mais pas la totalité du système, qui reste exploitable sur les fréquences qui ne sont pas concernées. Toutefois, il y a lieu d’être très vigilant afin d’éviter l’utilisation de « mauvais » canaux, soit sciemment, en cas de pénurie de canaux libres, au prix des risques évoqués dans cet article, soit de manière purement accidentelle. Bien entendu, sur les matériels neufs, de telles précautions sont prises au niveau du jeu de fréquences disponibles.

Bientôt interdit !

Bientôt interdit !

Pour ce qui est des matériels plus anciens, les dispositions nouvelles réduisent le choix de fréquences, donc de canaux simultanés possibles. Cela entraîne donc une dégradation de la « valeur d’usage » du système.
Le sens de l’histoire est une diminution constante de cette valeur du fait de la réduction de la ressource hertzienne disponible, réaffectée aux télécommunications.

En achetant un matériel d’occasion, il faut donc s’enquérir très sérieusement du jeu de fréquences disponibles, qui peut se réduire à un très petit nombre, voire à aucune dans un avenir assez proche. Bien entendu, un tel système est inutilisable et sa valeur vénale est nulle (sauf pour les amateurs de pièces de musée).


Quelles alternatives ?

Deux tendances permettent de trouver des solutions : changer de bande de fréquences et passer en numérique.

Audio-Technica System 10

Audio-Technica System 10

Par exemple, le système 10 d’Audio-Technica fonctionne dans la bande de 2,5 GHz mais exploite la transmission numérique de manière à limiter les inconvénients de ces fréquences en matière de propagation. Ainsi, la portée annoncée en espace libre est de 30 m mais AT indique qu’elle peut être sensiblement réduite en raison d’obstacles.
Cela étant, le système 10 duplique le signal sur deux voies simultanées en parallèle fonctionnant sur deux fréquences différentes, avec deux antennes d’émission séparées, pour renforcer la liaison.

Une voie de retour permet de remonter à l’émetteur les informations d’analyse du canal radio pour choisir en temps réel les fréquences les moins perturbées. Le constructeur indique qu’on peut utiliser 8 systèmes 10 simultanément sans brouillage, et suggère, sans vraiment l’encourager, qu’on peut augmenter encore ce nombre, d’une manière variable selon l’environnement radioélectrique.


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Tournée d’adieu à Taiwan

Mitsumasa Hayashi « Pointe » ses faisceaux sur Jody Chiang

La chanteuse Jody Chiang, « la reine de la musique taïwanaise », fait ses adieux à ses fans après 34 ans d’une carrière au zénith jalonnée par 60 albums et huit victoires aux Golden Melody Awards. Vingt-six concerts mémorables ont été organisés par la superstar à la Taipei Arena dans le district de Songshan (Taipei), et à la Kaohsiung Arena dans District de Zuoying, à Kaohsiung (Taiwan).
La demande de billets pour les 16 dates prévues à l’origine était telle que 9 autres dates ont été ajoutées. Cela a permis à plus de 250 000 personnes de la voir en live pour la dernière fois.

Robe Pointe Tournée Jody Chiang

Photo : Toshihiro Nakaigawa

Basé à Tokyo, Mitsumasa Hayashi, qui conçoit les éclairages de Jody Chiang depuis 2013, a été sollicité pour créer à cette occasion un éclairage à fort impact. Mitsumasa Hayashi est l’un des plus grands concepteurs lumière du Japon.
Il a travaillé en étroite collaboration avec le scénographe Fion Cheng et une équipe de producteurs de la société taïwanaise Young Hope Corporation pour rendre ces spectacles captivants, élégants et mémorables en hommage à cette superstar à succès.

Robe Pointe Tournée Jody Chiang

Photo : Toshihiro Nakaigawa

Il a utilisé principalement 46 Robe Pointe pour créer des effets.
Au départ, le décor se présente comme un plateau nu. Un motif courbe inclut une longue piste qui serpente dans le public. Puis des escaliers et diverses plates-formes hydrauliques s’élèvent sur la scène tout au long du spectacle.

L’éclairage a été conçu avec une capacité d’adaptation totale. Il est capable de passer des pleins feux clinquants et tapageurs dans le plus pur style de Broadway au dénuement brut typique du théâtre expérimental à l’instant suivant.

Au-dessus de la scène, un grand pont en arc domine la structure générale de la scène. Elle est complétée par un grand écran HD courbé à LED, accompagné par deux écrans latéraux à LED pour la projection d’images.
Au-delà de tous ces grands « gadgets » à fort impact dramatique et ces éléments de scénographie, l’aspect général du plateau était simple et net. Cela permettait à Jody Chiang de concentrer toute l’attention.

Robe Pointe Tournée Jody Chiang

Photo : Toshihiro Nakaigawa

Au-dessus du public, 368 lampions en papier ont été suspendus au plafond et s’intègrent au décor. Vingt-quatre projecteurs ont été accrochées à l’arche et 22 autres sont posés au sol à contre et permettent d’encadrer Jody Chiang dans leurs puissants faisceaux lorsqu’elle est au centre de la scène ou sur le podium, en utilisant de multiples effets comme les gobos, les couleurs et les prismes pour accentuer sa présence.

Robe Pointe Tournée Jody Chiang

Photo : Toshihiro Nakaigawa

Si Mitsumasa Hayashi a choisi les Pointe pour réaliser ces effets d’encadrement c’est parce qu’il apprécie particulièrement les fonctions de frost, de prisme et les demi-couleurs qu’il a largement utilisés pour créer des effets originaux.
Les Pointe étaient le meilleurs choix car ils peuvent donner une apparence rapide, énergique et moderne sur les passages rythmés, ou lente et mélancolique sur les ballades. “C’est vraiment un projecteur à tout faire !” déclare-t-il.

La première fois que Hayashi a investi dans Robe, c’était en 2014 avec l’achat de 40 unités par sa propre société de location, The Mula Corporation. Récemment, il a comparé de nombreux projecteurs de faisceau et « multifonctions » et c’est le Pointe qui s’est révélé être le plus adapté à son style de conception.
Le Pointe de Robe remporte un grand succès au Japon, avec plus de 1 000 exemplaires vendus depuis son lancement en 2013 par son distributeur LTG. L’ensemble de l’éclairage était contrôlé depuis un pupitre Compulite Vector, fourni avec le reste de l’équipement d’éclairage par la société de location Engineering Impact Taiwan Corp.

Robe Pointe Tournée Jody Chiang

Photo : Toshihiro Nakaigawa

Aux côtés de Mitsumasa Hayashi travaillait son équipe : le directeur des éclairages Yoshinori Yamamoto, le programmeur d’éclairage Takeshi Nakanishi, l’opérateur des projecteurs motorisés Lee Kyungmin, l’opérateur Toshiyuki Nakamura et l’ingénieur des systèmes d’éclairage Kazuyoshi Kondo.
Le plus gros problème était de contrebalancer, avec les éclairages, la lumière provenant de l’écran vidéo. L’éclairage se doit d’être aussi puissant que la vidéo, sans l’écraser, il fallait équilibrer ce duo.

La carrière professionnelle de Mitsumasa Hayashi a commencé en 1975 avec son intervention dans la fondation de la Shikoku Stage & Television Lighting Corporation.
En 1986, il a déménagé à Tokyo et a créé son propre bureau d’études. Il a alors développé son penchant pour l’éclairage innovant et étendu son activité de conception à l’international.
En 2007, il a fondé STUFISH Japan (devenu depuis Art Live) pour travailler de manière créative et en collaboration plus étroite avec l’architecte concepteur de décors et scénographe Mark Fisher. Son activité actuelle consiste à éclairer pléthore de projets, des spectacles musicaux, des tournées et des événements en direct.

D’autres informations sur www.robe.cz

 

A Amsterdam

ETC assure l’éclairage du Royal Concertgebouw en Leds

Réputé dans le monde entier, le Royal Concertgebouw d’Amsterdam est la toute dernière salle de concert à être passée à l’éclairage à LED avec l’aide d’ETC et de son distributeur néerlandais Ampco Flashlight Sales.
Le choix du type de projecteur à adopter ne s’est pas fait à la légère : il a fallu presque un an d’essais et de discussions avant de se décider en faveur de 84 projecteurs Desire D60XTI Studio HD, commandés par un système Unison Paradigm.

La salle de concert du Royal Concertgebouw d’Amsterdam éclairée avec des projecteurs Desire d’ETC. © Govert Driessen

La salle de concert du Royal Concertgebouw d’Amsterdam éclairée avec des projecteurs Desire d’ETC. © Govert Driessen

Bas van Schelven, directeur des ventes éclairage de Flashlight Sales confirme : « Dans un lieu aussi prestigieux, préserver la superbe acoustique qui a fait sa réputation était un énorme souci pour le personnel et les musiciens. C’est pour cette raison qu’on a prescrit les projecteurs XTI, bien qu’ils soient conçus pour un usage en extérieurs. En, effet, ils ne possèdent pas de ventilateur et ne font donc aucun bruit. »

ETC Desire D60XTI

ETC Desire D60XTI

Parmi les autres essais, il a été vérifié que les musiciens et les choristes puissent facilement lire leur partition sous cet éclairage auquel ils n’étaient pas habitués, et qu’il n’y aurait pas de scintillement sur les caméras de TV haute définition.

« En comparaison avec les projecteurs précédents, la luminosité a été très améliorée » ajoute Bas, « avec une répartition plus homogène sur l’estrade de l’orchestre. Les utilisateurs nous ont dit être très satisfaits d’avoir ce nouvel éclairage au-dessus de leurs têtes.
« Les musiciens lisent plus facilement leurs partitions, et les producteurs de télévision ont senti à quel point le nouvel éclairage à LED fonctionne bien avec les prises de vue pour la télé et les retransmissions en direct en streaming sur le web ».

Un autre avantage considérable est la réduction de la consommation d’énergie, associée à la diminution de la chaleur dégagée :
les nouveaux projecteurs, qui consomment en moyenne 75 W, remplacent 80 projecteurs traditionnels PAR Source Four de 575 W. Comme le fait remarquer Bas, on sent déjà que la salle est plus fraîche avec les projecteurs à plein régime.

L’éclairage n’est pas seulement utilisé pendant les concerts de l’orchestre symphonique, mais aussi pour d’autres genres de productions comme les récitals et les spectacles pour enfants. « Comme les projecteurs d’ETC sont capables de produire des couleurs grâce à leurs 6 teintes de leds (Blanc chaud, Blanc Froid, Rouge, vert, Bleu, Indigo), ajoute-t-il, on a moins recours à des éclairages supplémentaires. Donc on économise du temps et des frais de location. »

La salle de concert du Royal Concertgebouw. © Hans Roggen

La salle de concert du Royal Concertgebouw. © Hans Roggen

Système de commande Unison Paradigm
La direction de la salle, et Alfons Hutschemaekers, le superviseur technique voulaient un système simple. Désormais, il se compose d’un Paradigm utilisé comme commande principale en liaison avec un pupitre de contrôle lumières.
Luke Delwiche, Coordonnateur du projet chez ETC, indique : « Paradigm permet soit la commande de base à partir d’une console DMX existante avec quelques groupes, soit une commande complète avec une console venue de l’extérieure, via un réseau sACN. Paradigm permet également le contrôle des températures de couleur, l’échelonnement des niveaux et la priorité des commandes, tout cela avec une interface d’utilisation personnalisée. »

Plus d’infos produit sur le lien ici

 

Éclair de génie à Las Vegas

Le MADesign apporte une solution a l’éclairagiste Steven Douglas pour Brandon Flowers

Steven Douglas, concepteur lumière de Brandon Flowers, le chanteur de The Killers, raconte : « en mars nous étions de retour à Las Vegas pour les répétitions de la série de promo de la tournée.
En regardant par la fenêtre le faisceau qui sortait du haut de l’Hôtel Louxor, j’ai eu des idées bizarres et je me demandais jusqu’à quel point il serait plus lumineux et plus défini si on pouvait éteindre toute la lumière ambiante émanant du strip.
Cela m’a fait penser à la manière dont j’utilise les wash sur scène pour éclairer les membres du groupe, et à tout l’impact des spots et des faisceaux qu’il m’arrive de perdre parfois. »

Brandon Flowers éclairé par un MADesign Ayrton

Photo de Kevin Winter


« J’ai donc pensé que je pourrais trouver un moyen d’éclairer les membres du groupe de vraiment plus près. Puis je me suis demandé « est-ce que j’aurais besoin d’autant de projecteurs wash ? »
Et en retour, j’aurais aussi plein d’espace noir au-dessus à garnir avec des faisceaux ». C’est dans cet état d’esprit que Steven Douglas a rendu visite à Ambersphere Solutions pour choisir ses Beams et autres projecteurs.

Les musiciens de Brandon Flowers éclairés par des MADesign Ayrton

Photo de Torey Mundkowsky

« Dans leur showroom, les gars avaient un MADesign d’Ayrton. Ils l’utilisaient comme une lampe de pupitre pour éclairer leur grandMA2, ce qui était assez drôle. Cela m’a tout de suite intéressé, car il convenait parfaitement à ce que j’avais à faire, un wash en gros plan.

C’était aussi intéressant au niveau architectural : même quand les sources principales sont éteintes, la bande de leds RGB à l’arrière apporte un super bonus supplémentaire, car je pensais pouvoir les utiliser pour éclairer les rideaux dans les plus petites salles des clubs où la profondeur de la scène risquait de devenir problématique »

Le MADesign d’Ayrton est équipé de 5 sources – associant chacune une led RGBW et un collimateur de 45mm – qui produisent toutes les couleurs souhaitables, des tons pastel aux couleurs saturées. Ces cinq spots sont orientables et, comme l’a remarqué Douglas, il y a un rétroéclairage RVB contrôlable indépendamment à l’arrière de l’appareil. Le luminaire se commande en DMX/RDM filaire, et sans fil grâce à un récepteur LumenRadio ™ intégré en standard, Ayrton a développé le MADesign comme une solution parfaitement adaptée aux événements d’entreprises, présentations et conférences, mais Douglas avait clairement d’autres plans…

« J’ai décidé qu’ils seraient parfaits positionnés au dessus de chaque membre du groupe pour les isoler. Je les ai utilisés comme wash de contre du groupe pendant une grande partie du spectacle. Cependant, ils sont également d’excellents projecteurs d’effets pour des séquences de chaser ou stroboscope, ainsi qu’une solution évidente pour un chanteur solo ».

Brandon Flowers

Photo de Torey Mundkowsky

De sa visite chez Ambersphere et sa rencontre avec Philippe Norfolk et Lee Maison à la recherche de projecteurs beams pour son projet, Douglas est reparti avec des MADesigns, et quelques MagicBlade-R™ apparaissent par moments dans le spectacle final de la tournée au Shepherds Bush.

« Je suis vraiment content des MADesigns. Ils font le travail que j’avais prévu, exactement comme je le voulais et même encore mieux. C’est également un peu étrange que personne ne les ait utilisés comme ça auparavant. C’est très agréable d’avoir quelque chose d’insolite sur scène. Je vais certainement les utiliser à nouveau dès que les projets le suggèreront »

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

A Del Mar, Californie

Le concepteur lumière Chris Lisle prescrit les BMFL Blade au Kaaboo Festival

C’est toujours très stimulant de s’impliquer dans quelque chose de nouveau et d’innovant. Ainsi, c’est avec grand plaisir que le concepteur Chris Lisle s’est laissé convier par Jim Dorroh, directeur des productions de LEO Events à réaliser l’éclairage de sept scènes de concert à l’inauguration du festival de KAABOO qui s’est récemment déroulé à Del Mar, en Californie.

Chris a prescrit 20 Robe BMFL Blade comme éléments majeurs de son dispositif d’éclairage de la scène principale (Sunset Cliffs) de cet événement de trois jours, qui se veut une « expérience » musicale et un « voyage sonore » particulièrement distingué, combinant la musique rock et un peu de musique électronique de danse avec du théâtre, de la gastronomie, de l’art contemporain, des bonnes vibrations… et des équipements haut de gamme.
Pour la conception, Chris a travaillé en étroite collaboration avec Erik Parker, et il a constitué une équipe de programmeurs, opérateurs pupitreurs d’éclairage triés sur le volet pour faire fonctionner et coordonner l’éclairage de toutes les scènes. Sur le plan musical, les têtes d’affiches étaient The Killers, No Doubt, Snoop Dog, The Zac Brown Band et beaucoup, beaucoup d’autres.

Photo: Brian Spady WireImage pour Kaaboo Del Mar via imageSPACE

Photo: Brian Spady WireImage pour Kaaboo Del Mar via imageSPACE

L’objectif était de donner à chaque scène un aspect différent, unique et dynamique tout en faisant tout pour accueillir les designers lumière invités en toute convivialité.
Chris et Erik travaillent comme concepteurs d’éclairage de tournées et connaissent bien les habitudes et les pressions qui s’imposent sur les festivals, lorsqu’il s’agit de produire de bons spectacles dans des délais tendus. « On voulait que cela soit aussi simple et satisfaisant que possible à utiliser pour les éclairagistes accueillis, en termes de facilité à cloner / échanger des projecteurs. »

Les 20 BMFL Blade ont été positionnés sur une des poutrelles d’avant-scène et sont utilisés principalement en contres et pour réaliser les effets principaux de la scène Sunset Cliffs.
Mis à part la luminosité, Chris les a particulièrement retenus pour la fonction d’obturation, qui est extrêmement utile pour un festival comme celui-là, et pour l’ensemble des fonctionnalités qui donnent au concepteur la possibilité de créer des effets dynamiques et très visuels malgré un temps de programmation très serré.
Le nouveau BMFL Blade de Robe offre quatre couteaux obturateurs rapides avec un mouvement régulier et précis, qui se positionnent et s’orientent individuellement à l’intérieur d’une monture qui peut elle-même s’orienter sur 90 degrés .Cela permet de délimiter grossièrement ou nettement les images projetées, d’une manière précise et parfaitement reproductible.

L’appareil comporte deux roues de gobos qu’on peut combiner avec la roue d’animation pour créer de nombreux effets géniaux. Parmi les autres caractéristiques, on retiendra la gradation linéaire exceptionnellement régulière; le mélange de couleurs à haute résolution, le faisceau pleine largeur et une luminosité de plus de 250 000 lux à 5 mètres, sans oublier la technologie EMS ™ (stabilisation électronique du mouvement) de Robe.
Pesant à peine 38 kg, le BMFL Blade convient parfaitement aux contraintes des festivals.

Parmi les groupes qui ont joué sur la scène Sunset Cliffs de KAABOO, environ neuf sont venus avec leur éclairagiste. Les autres ont été éclairés par Matt Shimamoto, le concepteur/ programmeur « maison ». Beaucoup de concepteurs d’éclairages de passage ont utilisé les BMFL pour leurs grands éclairages généraux d’arrière-plan, en tirant pleinement parti de l’excellente optique et de la sélection de gobos.
Le matériel d’éclairage des scènes Sunset Cliffs et Grandview, incluant des systèmes de contrôle grandMA2, a été fourni par Solotech. Les quatre autres scènes ont été équipées par Visions Lighting.

Pour plus d’informations, consulter www.robe.cz

 

Aux arènes de Vérone

Bruno Poet éclaire “Intimissimi On Ice” avec des projecteurs SGM

Maintes fois récompensé, le concepteur d’éclairages Bruno Poet a perçu comme un privilège et une source d’inspiration l’occasion de travailler dans les arènes de Vérone pour le fabuleux spectacle Intimissimi On Ice.
Par la même occasion, cela lui a permis d’intégrer pour la première fois les projecteurs à LED de SGM dans son design.

Crédits photo : Luca Parisse / Balich Worldwide Shows

Crédits photo : Luca Parisse / Balich Worldwide Shows

Francisco Negrin, le réalisateur, décrit cet élégant spectacle de patinage sur glace comme “ un générateur d’énergie d’ombres et de lumière ”. Les deux actes représentent des symboles très différents. Le premier, dans une forme violente et chaotique, commence avec l’énergie sombre et explore les aspects obscurs des relations homme/femme, faites autant de solitude que de désir. Le désir se mue en envie passionnelle, puis en amour véritable. Au contraire, l’acte II exprime la lumière, la joie, la facétie et culmine avec un final très festif.

Crédits photo : Luca Parisse / Balich Worldwide Shows

Crédits photo : Luca Parisse / Balich Worldwide Shows

Dans un spectacle aussi évocateur et dramatique, l’éclairage joue un rôle essentiel.
Et avec un concepteur d’éclairage salué au niveau international pour avoir éclairé des spectacles de grande envergure, des effets nombreux et très variés ont été mis en œuvre.
« Ça m’intéresse particulièrement de travailler sur des productions qui reposent sur une conception audacieuse de l’éclairage pour conquérir le public et révéler l’histoire. J’aime travailler avec des équipes de techniciens et de créateurs pour produire des spectacles captivants », dit Bruno Poet.

L’ensemble de l’arène sert de toile.

Bruno Poet a adopté une solution à base de LED de SGM. « Ces projecteurs à LED procurent la solution la plus souple pour les rôles que je leur destinais. Il n’y a aucun projecteur conventionnel qu’on aurait pu utiliser de cette façon. Je considère que nous avons choisi le meilleur outil pour ce travail ».
C’est la société de location Musical Box de Vérone qui a fourni 150 blinders à LED SixPack, contenant chacun six sources RGBA (rouge, vert, bleu, jaune « ambre ») de 40W commandées individuellement, et 82 wash RGBW P-5, demandés par concepteur lumière pour leur gestion de l’ensemble du processus.

Crédits photo : Luca Parisse / Balich Worldwide Shows

Crédits photo : Luca Parisse / Balich Worldwide Shows

L’impressionnant contexte de l’Arène de Vérone exigeait une présentation sortant de l’ordinaire. Pour le concepteur d’éclairage, il présentait aussi des difficultés, notamment parce qu’il n’y a pas de toiture. « Lorsqu’on ne peut pas suspendre les projecteurs de tête, et qu’il faut aussi les protéger de la pluie, ça pose un gros problème technique.
Un autre problème concerne l’association de la glace et de la projection. Toute la lumière qui atteint la surface de la glace annihile la projection, et toute la lumière qui vient de l’arrière se réfléchit sur la glace et éblouit le public », explique Poet.

Comme les projecteurs de SGM sont IP65, ce choix élimine la nécessité de les protéger. Pour le concepteur, c’est l’une des principales raisons qui a motivé son choix pour ce spectacle (et pour un projet à venir en extérieur à Bregenz).
Les nombreux projecteurs utilisés ont fourni différents effets et rempli plusieurs fonctions pour Intimissimi On Ice. Bruno Poet détaille : « Les SixPack encadraient l’ensemble. On les utilisait pour les décors et des effets. On commandait individuellement chaque cellule, pour qu’on puisse envoyer des impulsions lumineuses sur chacun des 150. C‘était beau, avec beaucoup d’énergie. On a utilisé les P-5 de deux manières. Un groupe a été installé sur tout le pourtour de l’arène pour éclairer l’architecture, et pour inonder le public de couleurs.

Crédits photo : Luca Parisse / Balich Worldwide Shows

Pour leur taille et leur consommation électrique, ils sont incroyablement lumineux. Et comme ils sont étanches à l’eau, il n’était pas nécessaire de les couvrir à chaque pluie. Ils ont fait merveille, en particulier pour la télévision, dans les plans de caméra aérienne.
Un deuxième groupe accroché au fond de la structure de scène, remplissait un rôle similaire et éclairait les gradins vides de l’arène. Avec le reste des P-5, on a formé une rampe à l’avant de la scène pour éclairer les artistes sans répandre de lumière sur la glace « .

Ce magnifique spectacle était interprété par des champions internationaux de patinage artistique, accompagnés par de la musique lyrique et de la pop avec Ellie Goulding en vedette américaine.
Les producteurs et les équipes créatives du spectacle vivant et du show télévisé étaient tous ravis, informe Poet, qui est déjà bien engagé dans un nouveau projet tout aussi passionnant.

L’équipe :

  • Réalisateur : Francisco Negrin
  • Concepteur lumières : Bruno Poet
  • Pupitreur lumières : Matt Daw
  • Electriciens : Fabrizio Ganzerli et Giandomenico Barbon
  • Fournisseur : Michele Arduini, Directeur de Musical Box

Plus d’infos sur :

 

A la Bridgestone Arena de Nashville

Audio-Technica fournit les micros de la CMA Awards

Pour la 22e année consécutive, Audio-Technica a fourni les micros de la cérémonie annuelle CMA Awards (Country Music Association) qui a tenu sa 49e édition à la Bridgestone Arena de Nashville.

Plus de 150 micros de voix et d’instruments ont servi cette manifestation diffusée en direct sur le réseau de télévision américain ABC avec un son surround multicanal 5.1.
Le spectacle du prix présentait une large gamme de micros filaires et des systèmes sans fil UHF de la série Artist Elite 5000 avec des micros émetteurs AEW-T6100a et AEW-T5400a.

Apprécié de tous, le système sans fil UHF série Artiste Elite 5000 avec le micro émetteur à main AEW-T6100a (dynamique hypercardioïde) a été utilisé par le soliste Jason Aldean, qui a chanté « Gonna Know We Were Here« , par son compatriote Thomas Rhett, qui a chanté un pot-pourri de « Crash and Burn » et « Uma Thurman » avec Fall Out Boy, par Justin Timberlake, invité avec Chris Stapleton sur « Tennessee Whiskey » et sur la composition personnelle de Timberlake « Drink You Away« , et Hank Williams Jr., qui a chanté son nouveau single « Are You Ready for the Country” en compagnie d’Eric Church.

Justin Timberlake a chanté avec le système sans fil UHF Artist Elite série 5000 et le micro émetteur à main dynamique hypercardioïde AEW-T6100a d’Audio-Technica. Photo Taylor Hill/Getty Images.

Justin Timberlake a chanté avec le système sans fil UHF Artist Elite série 5000 et le micro émetteur à main dynamique hypercardioïde AEW-T6100a d’Audio-Technica. Photo Taylor Hill/Getty Images.

Le sans fil de la série 5000 a également été utilisé par Maddie & Tae, qui a remporté le prix en chantant « Girl In A Country Song » avec le micro émetteur à main AEW-T5400a, (cardioïde à condensateur).

L’ensemble complémentaire de microphones filaires comprenait le AT4080 (à ruban bidirectionnel) sur les guitares; le AT4050 (à condensateur et directivité variable) sur les ambiances, le AT4040 (à condensateur cardioïde) sur les guitares; le AE2500 (cardioïde à double capsule) sur la grosse caisse, le AE5100 (cardioïde à condensateur) sur la Charleston et les cymbales, le ATM650 (dynamique hypercardioïde) sur la caisse claire, et les ATM350 (à pince, condensateur, cardioïde) et ATM250 (dynamique hypercardioïde) sur les toms.

La cérémonie des CMA Awards est reconnue comme la plus grande soirée de la musique country. L’équipe de doyens de l’industrie responsables de l’audio à la CMA de cette année a fait appel à nouveau au gotha de la diffusion audio. Tom Davis et Paul Sandweiss étaient coproducteurs; ATK/Audiotek a fourni le système de sonorisation et les ingé son façade Patrick Baltzell et Rick Shimer.
Pour la radiodiffusion, le mixage a été assuré par John Harris et Jay Vicari, de la Société M3 (Music Mix Mobile) ; J. Mark King a œuvré comme mixeur de production pour la radiodiffusion. Les retours étaient assurés par Tom Pesa et Jason Spence, et James Stoffo a travaillé comme coordinateur technique pour les micros sans fil.

« Audio-Technica apporte une aide essentielle à notre équipe technique pendant les CMA Awards », a déclaré Tom Davis, coproducteur audio de cette 49ème édition. « Sur le site, leurs relations avec les artistes et leur soutien technique sont excellents. Et évidemment, leurs micros filaires et sans fil sonnent très bien et d’une fiabilité exemplaire. Avec Audio-Technica dans le coin, la vie est beaucoup plus facile ! »
James Stoffo, RF Coordonnateur technique, partage les sentiments de Davis : « Nous apprécions le soutien que nous apporte Audio-Technica, et nous avons jamais eu le moindre problème d’interférence, de dérive ou de qualité audio avec leurs systèmes sans fil. La série 5000 que nous avons utilisée, non seulement sur ce spectacle, mais d’autres, a été sans faille. Je suis toujours heureux de voir A-T sur le spectacle ».

D’autres informations sur www.audio-technica.com

 

Clay Paky sur la scene de Dirty Dancing avec Valerio Tiberi

Comédie à grand succès, Dirty Dancing, semble garder tous ses charmes. En particulier, avec son adaptation fidèle au théâtre, qui permet, dans un spectacle vivant, de revivre toute l’émotion et la magie du film, elle continue à divertir et faire vibrer aussi bien les jeunes générations que les plus anciennes.
Depuis l’année 2004, qui a vu sa première mondiale, Dirty Dancing, l’histoire classique sur scène, s’est jouée à guichets fermés durant des mois dans ses différentes versions internationales.

Clay Paky sur scène Dirty Dancing

Photo : © Vito Renò

En collaboration avec La Contrada – Teatro Stabile di Trieste, Wizard Productions a acquis auprès de l’auteur du film, Eleanor Bergstein, les droits exclusifs de représentation de la version originale pour l’Italie. Comme à son habitude, l’auteure américaine a assisté l’équipe italienne lors du casting, pour que le spectacle présente les mêmes caractéristiques que l’original dans toutes les parties du monde où il est présenté.

Photo : © Vito Renò

Photo : © Vito Renò

C’est un orchestre de huit exécutants qui joue en direct la fameuse musique du film, dont les rythmes irrésistibles et communicatifs transportent et font danser toute la salle. Dans l’adaptation italienne, seuls les dialogues sont traduits, alors que les chansons sont chantées en version originale.

Beaucoup plus spectaculaire, cette version a été enrichie des chorégraphies de Gillian Bruce et des impressionnants décors créés par Roberto Comotti, professeur émérite de l’Académie de Brera, comme nous l’explique le concepteur lumières Valerio Tiberi : « Federico Bellone a été nommé metteur en scène du spectacle et je vous assure que l’adaptation est totalement fidèle au film en ce qui concerne l’aspect visuel servi par des éclairages purement cinématographiques.
Ce sont presque uniquement des automatiques Clay Paky que j’ai demandés aux producteurs. : 26 Alpha Profile 1500, 6 Alpha Wash 1500 et 14 Alpha Wash Halo 1200. Je les utilise parallèlement avec l’éclairage de scène conventionnel ».

Clay Paky sur scène Dirty Dancing

Photo : © Vito Renò

A la question, comment avez-vous mis en place votre conception d’éclairage ?, Valerio Tiberi répond : « Je l’ai construite en partant de la scénographie et des contraintes provenant des espaces où il fallait de la lumière, et j’ai suivi les indications du scénario et les directives du metteur en scène.

Photo : © Vito Renò

Photo : © Vito Renò

Le projet visait essentiellement à s’efforcer de reproduire autant que possible le film au public, à partir d’une scène totalement réaliste : le club, les arbres, la forêt, la terrasse ronde sur le lac et le belvédère, tout cela étant d’un style authentique : pas de surréalisme, de modernisme ou de bizarrerie.

Le choix des projecteurs s’est fait principalement sur la qualité de leur lumière et leur puissance. Il me fallait beaucoup de lumière et j’ai dû travailler beaucoup sur les contrastes. Il fallait même que certaines scènes apparaissent comme surexposées.
Pour les scènes musicales, comme dans la salle de danse du club, par exemple, je devais recréer la qualité de lumière d’un spectacle des années 80 avec une succession de couleurs saturées.


Photo : © Vito Renò

Photo : © Vito Renò

J’ai choisi les projecteurs en fonction de leurs caractéristiques, en particulier les Profile 1500 et Wash 1500.
J’ai utilisé les Wash 1500 principalement comme lumière de fond, pour recréer des ambiances, un peu, comme s’il s’agissait de la lumière du soleil. Ils sont très puissants, produisent une belle lumière et on peut jouer sur la température de couleur.

D’un autre côté, les halogènes, que j’affectionne particulièrement, procurent tous les tons pastel qui composent l’atmosphère des différentes scènes et suivent les personnages sur tout le spectacle. Malheureusement, il y a de moins en moins d’halogènes disponibles chez Clay Paky. Plus les plans du metteur en scène et les contraintes scéniques se précisaient, plus le projet d’éclairage se précisait sur le papier, ainsi que les rôles que je devrais assigner aux différents projecteurs, leurs mouvements et les enchaînements nécessaires. Cela comprenait la figuration du temps qui s’écoule (du midi au soir et au coucher du soleil) et le calage temporel du scénario.

Clay Paky sur scène Dirty Dancing

Photo : © Vito Renò

Je dois dire que ce parc de projecteurs Clay Paky nous a donné un sacré coup de main au cours des répétitions, pour transformer le projet initial en réalisation définitive sur scène avec tous les décors et l’espace envahi par les acteurs.

Pour plus d’informations, consulter www.Dimatec.net et www.claypaky

 

Déjà maintes fois primé

Le vidéoprojecteur Boxer de Christie sort en version 2K

Prolongeant le standard établi par le Boxer 4K30, Le projecteur vidéo Boxer de Christie vient d’être lancé dans une version 2K.
Le nouveau projecteur Boxer 30 est conçu pour les applications de location et de scène, les parcs de loisirs, la projection en mapping, le spectacle vivant et les congrès, ainsi que pour les installations fixes comme les musées, les planétariums, les universités et les lieux de culte.

Intégrant un système de communication de proximité sans fil (NFC), un écran de prévisualisation et doté de lampes d’une longévité de 1500 heures (à 70 pour cent de luminosité), le Boxer 30 fournit 30 000 lumens et pèse 72,5 kg. Orientable dans toutes les directions, il délivre des images en 2K et inclut une licence pour une mise à niveau optionnelle en DLP 4K.

Christie Boxer 30

Utilisant le même châssis de montage, les objectifs, les modules de lampes et les mêmes commandes que le Boxer 4K30, le Boxer 30 élargit la famille Boxer et permet de monter en résolution.
Le Boxer 30 intègre 6 lampes à mercure logées dans deux cassettes de trois lampes et dispose des traitements d’image TruLife et Twist de Christie. Il est donc possible, sans aucun apport extérieur, de distordre et fusionner les images de plusieurs projecteurs, même sur des surfaces courbes ou irrégulières.
En utilisant la communication en champ proche (NFC), l’utilisateur peut vérifier le nombre d’heures de fonctionnement et le numéro de série de chaque lampe. Cela simplifie le travail de suivi des lampes et permet d’effectuer des changements rapides, assurant un spectacle continu sans interruption. Comme toute la famille Boxer, on peut orienter le Boxer 30 dans toutes les positions, ce qui donne la plus grande latitude pour l’installation et le placement.

« Le Boxer 30 de Christie offre un excellent traitement d’images HD et 2K avec toutes les fonctionnalités qui ont fait le succès de la plate-forme Boxer », déclare Mike Garrido, chef de produit senior chez Christie. « Il y a aussi une licence de mise à niveau qui permet aux utilisateurs de pérenniser leur parc en optant, en cas de besoin, pour la résolution 4K et le fonctionnement 120Hz.
La série Boxer est une étape importante du développement et Christie est persuadé que la version haute définition du Boxer va continuer à élargir sa suprématie ».

Résumé des caractéristiques du Boxer 30 :

  • Jusqu’à 2K à 30 000 lumens
  • Orientable dans toutes les directions de l’espace
  • Near Field Communications (NFC)
  • Connections : 3GSDI, DisplayPort, HDBaseT, option DVI, option HDMI, option DisplayPort 1.2.
  • Possibilité de mise à niveau 120Hz
  • Ecran de prévisualisation LCD en couleurs.
  • Durée de vie des lampes : 1500 heures à 70 % de la luminosité initiale.
  • Système d’imagerie 3DLP® avec traitement Christie TruLife ™
  • Châssis de montage, objectifs, modules de lampes et commandes du projecteur compatibles avec toute la famille Boxer.

Le Christie Boxer 30 est disponible dès maintenant avec une garantie pièces et main d’œuvre de trois ans.
Pour plus de renseignements, www.christiedigital.com

 

A l’Opéra National de Finlande

Clay Paky offre une luminosité inimaginable à Kullervo

A l’Opéra National de Finlande, Mikki Kunttu, éclairagiste et scénographe, a utilisé une combinaison de projecteurs Clay Paky Mythos et A.leda B-EYE K20 pour réaliser un projet d’éclairage vraiment exceptionnel sur une production du poème symphonique Kullervo.

Photos © Mikki Kunttu

Photos © Mikki Kunttu

L’œuvre, du compositeur filandais Jean Sibelius, dont la première a été donnée à Helsinki en 1892, est centré sur le personnage de Kullervo, du poème épique Kalevala. Une chorégraphie de Tero Saarinen, dansée par le Ballet national de Finlande, a été ajoutée à cette production de 2015, pour célébrer les 150 ans de la naissance de Sibelius.

Photos © Mikki Kunttu

Photos © Mikki Kunttu

Kunttu a prescrit 52 Mythos et 48 B-EYE fournis par Bright Finland pour l’éclairage principal de la pièce.

« La luminosité des Mythos assure sans aucun doute la caractéristique essentielle de l’image visuelle de la production », dit Kunttu. « Ils donnent l’énergie ultime incroyable qu’on voit dans la scène finale de la mort de Kullervo, une lumière qui dépasse l’imagination »

La mise en scène du concepteur suggère une boîte noire infinie. Les projecteurs Clay Paky ont donc également été utilisés comme éléments des décors et se déplaçaient dans l’espace pour indiquer les évolutions de l’action.
« J’ai utilisé les B-EYE K20 en laréraux où ils produisaient différents espaces ainsi qu’un éclairage magnifique sur les artistes », poursuit Kunttu.
Une gamme d’écrans LED de différentes tailles a également été utilisée comme éléments de décors.

« Les projecteurs Clay Paky s’accordaient parfaitement avec les écrans. Les Mythos les traversaient avec leur énergie et leur luminosité supérieure. Quant aux B-EYE, ils les prolongeaient avec des couleurs et intensités qu’on a pu facilement apparier », poursuit Kunttu.

Photos © Mikki Kunttu

Photos © Mikki Kunttu

Photos © Mikki Kunttu

Photos © Mikki Kunttu

Photos © Mikki Kunttu

Photos © Mikki Kunttu

Pour plus de détails consulter www.dimatec.net