Novelty France, Magnum et Groupe Dushow Nouveau leader européen

Le Groupe Novelty est très heureux d’annoncer la signature de la reprise du Groupe Dushow. Le protocole d’accord, annoncé en août, vient d’obtenir le feu vert de l’autorité de la concurrence et a été validé à l’unanimité par les instances représentatives du personnel.


Le nouveau groupe, composé de 800 salariés, avec un chiffre d’affaires global de 200M€, présent en France à Paris, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Lyon, Marseille, Nice, Valence et implanté à l’étranger à Bruxelles, Londres, Monaco, Barcelone et Rio, devient le leader européen de référence en prestations techniques de sonorisation, éclairage, vidéo, structure et distribution électrique.
Le projet industriel proposé par le Groupe Novelty a séduit l’ensemble des associés du Groupe Dushow ; une grande majorité des actionnaires a choisi de rester associée dans la nouvelle holding pour travailler avec Jacques de La Guillonnière, Président du Groupe, Olivier Hagneré, Directeur Général de Novelty France et Jérôme Chupin, Directeur Général de Magnum.

Eric Alvergnat continuera à accompagner le groupe avec François Soutenet, Directeur Général Délégué de Roissy et Christian Lorenzi, Directeur Général Délégué de Marseille et Nice.


« Nous sommes très heureux de cette nouvelle page qui s’ouvre pour former un groupe particulièrement solide, diversifié et expérimenté au service du monde de la communication, de l’événement, du spectacle vivant et de la télévision. C’est une belle perspective que d’accompagner Jacques de La Guillonnière dans l’intégration de Groupe Dushow au sein du Groupe Novelty » a déclaré Eric Alvergnat, Président fondateur du Groupe Dushow.

« La richesse des talents, la multitude d’expériences et de compétences de l’ensemble des équipes vont nous permettre d’envisager de magnifiques perspectives de développement à l’international pour devenir un acteur incontournable du marché européen et mondial, et répondre ainsi à l’attente de nos clients » se réjouit Jacques de La Guillonnière, Président du Groupe Novelty.

Jacques de La Guillonnière
Président du Groupe Novelty

Et voir le site Novelty Group

Cocktail de présentation des nouveautés Vari Lite le 14 mai à Paris

Designers, prestataires, techniciens régisseurs lumière… Freevox vous invite à découvrir la dernière génération de projecteurs Vari Lite lancée à Prolight+Sound lors d’un cocktail dinatoire au AAA le 14 mai 2018 à partir de 19 h.
Une soirée pour le plaisir de découvrir de belles machines, chouchoutés par l’équipe Freevox, dans une ambiance détendue : c’est tentant !

C’est au Showcase rebaptisé AAA, situé sous le Pont Alexandre III, que seront présentés les Spot, Profile et Wash de la nouvelle gamme VL 2600, équipée d’un moteur de leds de 550 W qui promet un flux de 19 000 lm et un CRI de 82, ainsi que la barre de leds à effets VL 800, sous les arcades de ce lieu unique à Paris.

Inscrivez-vous ici

L’adresse : AAA – Pont Alexandre III, Port des Champs Élysées, 75018 Paris – et Visitez le site du Showcase

G Day, le salon de Geste Scénique le 26 avril à Niort

Le G Day, est un mini-salon organisé tous les deux ans par l’équipe de la société de prestation Geste Scénique, tout près de Niort à Chauray. Au programme, des conférences sur des sujets techniques d’actualité, des ateliers son et éclairage gérés par leurs partenaires importateurs et fabricants et une surface d’exposition.

G Day

L’édition 2018, riche en contenu, vous permettra de découvrir les solutions techniques de dernière génération à vos projets de spectacles vivants et événementiels, fixes ou éphémères. L’entrée est gratuite, il suffit de s’inscrire.
Cette 3e édition, boostée par le succès des précédentes, fidélise les partenaires historiques du G Day et s’attache le concours de nouveaux participants.

Cette année, 55 marques seront représentées en expo dans les domaines son, lumière, vidéo, structure, sans oublier les institutionnels et agences. Voir liste des partenaires

G Day est ouvert à tous les gens intéressés par nos métiers : les agences événementielles, les designers, les collectivités, les associations, les producteurs de spectacles, les responsables de lieux scéniques, les architectes, scénographes, les techniciens, les artistes qui cherchent des idées pour la mise en scène leur spectacle et même les prestataires, bref toutes les personnes qui naviguent autour de notre environnement professionnel.

Interview de Christian Desaivres, directeur de Geste Scénique

SLU : Comment est née cette idée du G Day ?

Christian Desaivres : Il y a quatre ans, on cherchait une idée originale pour apporter un peu de dynamique dans notre business. On s’est aussi rendu compte que nous avions à ce moment-là des problématiques pour faire passer l’information technique. A l’époque on se posait beaucoup de questions sur les réseaux numériques en audio et lumière, d’où l’idée d’organiser un événement qui permette aux gens d’apprendre voire même de se former.
On a donc décidé de solliciter quelques partenaires sur des thématiques fortes, l’intention étant d’apporter la connaissance et les produits à la porte des clients en région, plutôt que d’essayer de les amener sur les salons à Paris où ils ne vont jamais. Je ne rencontre en effet jamais mes clients aux JTSE.

SLU : Je rêve ou le nombre de partenaires a décuplé cette année.

Christian Desaivres : Non, tu ne rêves pas, il y a beaucoup plus de monde cette année. La toute première année en 2014, nous en avions 4 partenaires principaux et 3 autres venus en suppléants. Il y a deux ans ils étaient un peu plus nombreux et cette année j’ai invité assez largement puisque nous n’avons pas de problème de place à l’Espace Horizon.
Ils ont répondu assez largement, ils ont vu que nous avions eu un peu de monde il y a deux ans. Cette année, Il y a 18 sociétés, fabricants ou distributeurs qui représentent une soixantaine de marques. A force ça prend de l’ampleur et cette année le G Day ressemble un peu plus à un salon.

SLU : Quelle est la surface dont tu disposes ?

Christian Desaivres : Dans l’Espace Horizon, une salle d’expo de 1000 m2 dans laquelle nous avons créé une boîte noire pour les ateliers lumière et les démonstrations de projecteurs, un espace pour les ateliers son et un espace de conférences fermé de 200 m2.

SLU : C’est festif ?

Christian Desaivres : Heuuu, on n’est pas vraiment là pour faire la fête (rires), mais il y aura café/croissants le matin, buffet entre midi et deux, grignotage dans l’après-midi, et en clôture, un cocktail pour les partenaires et visiteurs.

Le Programme

Les thèmes de l’exposition

  1. Sonorisation, la prise de son, l’enregistrement,
  2. Éclairage scénique, muséographique et architectural,
  3. Audiovisuel, la projection d’image, l’affichage, les solutions interactives, les média serveurs,
  4. Réseaux et la distribution des signaux,
  5. Structures scéniques et machinerie,
  6. Solutions d’intégration et d’automation…

Les Conférences

  • 11h00 : Design des systèmes audio pour les grands évènements
    Par Vladimir Coulibre, ingénieur système et consultant
  • 14h00 : Scénographie d’équipement : le défi des nouvelles technologies
    Par Thierry Guignard, scénographe
  • 16h00 : Prévention des risques sur les niveaux sonores : le nouveau décret 102 dB
    Par Laurent Delenclos, Directeur technique, Freevox
  • 18h00 : Conception lumière et Scénographie Urbaine
    Par Sylvain Bigot, concepteur lumière, gérant de Lyum (Néo Light)

Les Ateliers

  • 12h00 : Pupitre d’éclairage : puissance du logiciel Hathor
    Par Gilles Gevaert, ingénieur support ADB
  • 13h00 : Le futur de la HF : Sennheiser, des solutions applicatives
    Par Olivier Totier, Responsable comptes clés, Sennheiser
  • 15h 00 : Exploitation des systèmes de mixage en réseau
    Par Jonathan Ntoula, chef produits Yamaha
  • 16h00 : Gamme Axcor : nouvelle génération de lyres à Leds
    Par Jean Martin Fallas, Directeur technique, Dimatec
  • 17h00 : Technologie colinéaire L. Acoustics: le système Syva
    Par Arnaud Delorme, Ingénieur application, L. Acoustics

Inscrivez-vous ici gratuitement

G Day, : Rencontres Régionales des Techniques du Spectacle et de l’Évènement,
Jeudi 26 avril 2018 De 10h à 20h – Espace Horizon, Zone Mendès France, 24 Rue Copernic, 79180 Chauray

Dushow transforme l’essai du RoboSpot Robe

Dushow insvestit dans le RoboSpot

Bruno Garros (Robe Lighting France) et Xavier Demay (Dushow) avec leurs équipes lors de la livraison.

Dushow vient d’acquérir 14 nouveaux systèmes de poursuite télécommandée RoboSpot Robe en complément des 6 exemplaires utilisés pour les tournées d‘Indochine, Shaka Ponk et Vianney. Car les premiers tours d’essai de la “mobylette”, comme la surnomment les techniciens, se sont révélés plus que satisfaisants.

RoboSpot BaseStation

Les RoboSpot BaseStation

Le système se compose de deux éléments principaux : le pupitre de pilotage (appelé RoboSpot BaseStation) et la caméra de contrôle qui existe en deux versions :la RoboSpot Camera, une caméra fixe fixée sur le corps du BMFL FollowSpot (version de BMFL dédiée au système) et la RoboSpot MotionCamera montée sur lyre motorisée conçue pour s’associer aux BMFL Spot, Blade et Wash Beam.
Le flux vidéo de ces caméras retransmis à la RoboSpot BaseStation permet alors de piloter le projecteur en immersion, rendant possibles les opérations de poursuite là où une poursuite traditionnelle ne serait pas envisageable.

Sur les premières tournées qui ont permis à Dushow de valider cette solution, différentes configurations ont été mises en place :

– 2 RoboSpot BaseStation contrôlant 2 BMFL FolllowSpot (équipés de RoboSpot Camera) pour la tournée de Shaka Ponk.
– 1 RoboSpot BaseStation contrôlant 1 BMFL FolllowSpot (équipé de RoboSpot Camera) pour la tournée de Vianney.
– 3 RoboSpot BaseStation contrôlant 6 BMFL Blade (reliés à 6 RoboSpot MotionCamera) pour la tournée d’Indochine.

RoboSpot MotionCamera

Les RoboSpot MotionCamera

Le retour d’expérience sur ces 3 premières tournées s’est avéré excellent. Les éclairagistes apprécient de pouvoir placer des poursuites à des endroits où pour des raisons de place ou de sécurité il serait impossible de prévoir des poursuites traditionnelles.
Pour les poursuiteurs qu’ils soient débutants ou confirmés reconnaissent que la prise en main du système est simple et rapide. Enfin les techniciens ont aimé ne pas avoir à installer des poursuites lourdes dans des configurations complexes.


Et si la limite du RoboSpot était de ne fonctionner qu’avec la gamme BMFL (Spot, Blade, WashBeam et FollowSpot), Robe annoncera au Prolight+Sound 2018 l’ouverture du système à d’autres projecteurs de sa gamme : MegaPointe, Pointe, DL4S, et DL7S
Les 20 RoboSpot de Dushow sont déjà disponibles. Les 14 derniers ont été livrés rapidement grâce au stock que Robe France a préparé en prévision du succès de ce système.

D’autres informations sur le site Robe

Chauvet Maverick MK Pyxis, un Led beam/wash à effets volumétriques

Marque américaine de matériel lumière, Chauvet est présent sur le marché DJ depuis bientôt 30 ans avec des produits remarqués comme sortant du lot pour leur fiabilité et leur robustesse. Depuis quelques années, Chauvet vise également le marché professionnel en proposant des projecteurs et des luminaires à leds bien conçus et destinés au monde du touring, de l’installation et de l’événementiel avec les gammes Maverick, Rogue et Ovation.

Cette tendance est clairement visible maintenant en France, depuis l’ouverture d’une filiale à proximité de Paris, animée par de nombreuses personnalités connues et reconnues dans le monde de la lumière pro depuis plus de 20 ans. Le dernier né, Maverick MK Pyxis est une petite machine originale et pleine de malice, proposant de générer une multitude d’effets impressifs et dynamiques, en reprenant certaines technologies de machines bien connues, mixées dans une réalisation compacte et versatile, destinée essentiellement à faire de l’effet volumétrique.

C’est quoi ce machin-là ?

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Il est plusieurs choses à la fois. Il est déjà un « beam » à leds, d’une puissance, quoique modeste, assez sympathique pour permettre de jolis effets, notamment utilisé en nombre. Il est aussi un wash équipé d’un zoom qui permet d’ouvrir de 7 à 45°. Il est également un projecteur à effets à secteurs multiples, qui peut prendre l’apparence d’un beam ou d’un wash, ou mélanger les deux (oui Madame), laissant à l’éclairagiste différentes possibilités.
Si on ajoute à ça qu’il s’agit d’une machine de moins de 15 kg, de taille très compacte (donc très facile à placer en grand nombre), et pourvue d’une motorisation continue sur les deux axes pan et tilt jusqu’à des vitesses très élevées, il n’est pas difficile d’imaginer qu’elle trouvera sa place pour des effets visuels spectaculaires et dynamiques. Mais pas que d’ailleurs…
Le projecteur s’articule techniquement autour de deux sources : une située au centre, un faisceau beam très serré, et un ensemble de 9 lentilles disposées en anneau autour du système central. Malgré son aspect “petite machine” le Pyxis est en réalité un projecteur assez complexe qui ne manque pas de ressources. Il peut être géré de façon simple en DMX, mais peut aussi s’intégrer dans un dispositif vidéo plus complexe qui va commander ses sources en pixel-mapping.

Optique et sources

La source du centre, est une led RGBW de 60 W couplée à un énorme collimateur de 130 mm de diamètre qui assure un faisceau fixe de 3°, un joli bâton beam très efficace. Les 9 sources de l’anneau extérieur, RGBW également, d’une puissance de 15 W, envoient leur flux chacune via à un guide de lumière à une optique rectangulaire de l’anneau. Cette couronne est motorisée pour assurer le zoom et permettre au faisceau de s’ouvrir ou de se refermer.

Le Collimateur de l’effet beam central.

Vue générale de l’engin

Et on en fait quoi de cette lumière ?

Comme nous l’avons dit plus haut, il faut voir dans cette machine plusieurs types d’effets possibles :

  • Le Beam (le centre)
  • Le wash (l’anneau)
  • L’effet de couronne dont les sources sont gérées individuellement
  • La combinaison des 3

Si le beam n’a pas la luminosité ultra-intense de certaines machines aiguisées à lampe à décharge capables d’anéantir le flux de n’importe quel spot de haut vol, il produit des effets tout de même bien pêchus et qui auront l’avantage de préserver un équilibre de lumière.
Ce faisceau beam est très sympa, dense et légèrement flou sur les bords, et sans être un exemple de régularité à différents niveaux, il fait bien son travail pour de l’effet volumétrique. Il sera très apprécié dès qu’une jolie quantité de ces petites bébêtes permettront de créer des « ballets » de faisceaux.

le Pyxis en mode beam « full color ».

Vue de la projection du beam.


L’effet « wash » assure de jolis nappages amples et colorés qui savent prendre place autour de ce beam, soit pour le seconder en créant un deuxième plan de lumière, soit en alternant l’un et l’autre de manière à créer un effet dynamique. Utilisé seul, c’est un joli wash très propre qui a simplement la particularité d’avoir une source creuse en son centre. Si on considère que l’effet « wash » prend réellement cet aspect quand on commence à ouvrir le zoom, on peut dire que le « trou noir » créé par l’absence de source au centre ne se fait sentir que sur un bon mètre cinquante. Passée cette distance, il s’agit d’un faisceau étale aux bords diffus identique à celui de n’importe quel projecteur wash.

L’anneau pour différentes ouvertures de zoom.

Lorsque les faisceaux de l’anneau sont concentrés (zoom fermé), le Pyxis produit un autre effet, assez proche du beam, mais d’aspect « creux » (toujours cet effet de « couronne »), et permettant de diffuser un cylindre de lumière.

L’anneau pour différentes teintes

On en arrive à l’effet « par secteurs » qui prend forme en contrôlant indépendamment les leds de l’anneau extérieur suivant les différents modes de fonctionnement de l’appareil.

Comment gérer ces effets ?

L’utilisation en mode « basic » est loin de cantonner l’engin à une « sous-exploitation ». Ce mode est simple et logique. Il est très facile en quelques instants de maîtriser les nombreux effets qu’il propose. Pas de méthode de fonctionnement tordue ou « d’astuce cachée ». Vous pouvez partir en presta avec une librairie sous le coude. Vous vous amuserez comme un gosse sans de prise de tête. Les autres modes permettent juste d’aller plus loin dans la gestion des leds, notamment avec la possibilité d’externaliser le mapping. Le projecteur devient alors une surface d’émission pilotable.

Effets colorés et combinaisons entre anneau et centre.

On peut utiliser le projecteur en « single-mode » comme une machine unique sous 4 modes : « Basic » (26 canaux), « Standard » (66 canaux) « Advanced » (113 canaux) et « Tour » (131 canaux). Chauvet propose aussi un « dual-mode » pour contrôler les fonctions basiques (dimmer, pan, tilt, etc.) avec un pupitre et déléguer la gestion des sources à un autre poste, soit un média serveur, soit une autre gestion DMX, soit directement Arkaos via Kling-net. Bref, vous pouvez être deux à piloter la machine.

Le mode basic

Le mode basic sur 26 canaux va nous permettre de décrire toutes les fonctions du Pyxis. Outre les habituels pan, tilt, cette machine se comporte comme « plusieurs en une ». Elle bénéficie de deux (en fait trois, virtuellement) couches de contrôle d’effets : 3 dimmers, 3 gestions de couleurs, 2 shutters. On peut gérer de façon indépendante le dimmer du centre, le dimmer de l’anneau, mais aussi un « background » qui permet de mélanger deux couches d’effets sur cet anneau lorsqu’on utilise le générateur d’effets interne de la machine.

Différents effets avec zoom et couleur

Ce générateur d’effets va donner vie à une collection d’animations des pixels, allant des chasers sur toute la circonférence, des demi-circonférences animées, en passant par des points qui clignotent de façon aléatoire. Il se gère sur 4 canaux (appelés « gobo » et « led macro » (program / speed / delay). En gros, vous sélectionnez le mode de fonctionnement avec le canal « gobo » et ensuite, avec les trois autres canaux, vous pilotez le choix du programme de macro, sa vitesse, et son « delay » qui est un dosage de l’effet et d’une couleur d’arrière-plan que vous pouvez choisir. Et zou, avec les multiples combinaisons de couleurs, de faisceaux et de mouvements il y a vraiment de quoi faire.

Gestion des couleurs

Si les couleurs de l’anneau sont très homogènes, que le faisceau soit serré ou large, on remarque que pour le faisceau « beam » central, les couleurs ont un peu de mal à se mélanger. Pour les teintes comme le jaune, l’orangé ou les roses, le faisceau est clairement bicolore par endroits. Sans être un réel souci sur une machine destinée à faire de l’effet, il faut le savoir et faire avec. C’est le prix à payer pour une source led RGBW puissante qui diffuse dans une optique de 3°.

Le mode beam avec différentes couleurs

On peut juste regretter qu’en mode « Basic », la gestion de couleur du beam se fasse en trichromie, et la gestion des deux couches de couleurs de l’anneau, « wash et effet », se fasse sur des canaux de macro qui donnent essentiellement des teintes saturées. L’inverse aurait été bien plus judicieux à mon sens.

Lumièrement parlant

Le dimmer est un exemple de régularité. 4 courbes sont sélectionnables depuis le menu. Le mode « Square » est finalement le plus lisse, depuis le début jusqu’à la fin de la course. En termes de luminosité, on a affaire une petite machine dont l’optique est bien conçue.
L’effet wash est surprenant et très joli, les couleurs sont saturées et franches, son zoom la rend vraiment très malléable et permet d’envisager des effets visuels inhabituels. C’est une machine qui va trouver un sens particulier lorsqu’elle sera utilisée en nombre, dans un design exploitant ses capacités d’effets pour faire de l’animation face au public.

Pan – Tilt

Pyxis a bien des attraits dont une motorisation très intéressante. Le pan et le tilt sont extrêmement vifs et permettent de réaliser des effets très dynamiques, des changements rapides avec très peu d’inertie. Ils sont également linéaires et limpides sur des déplacements lents. Grâce à un système de collecteurs, la tête peut tourner en continu à l’infini en pan et en tilt jusqu’à des vitesses très élevées. Ne manquez pas de jeter un coup d’œil à la vidéo montrant les différentes rotations. C’est parlant !

Mesures

Le derating

Commençons par le derating de la source centrale. Ses leds RGBW poussées à pleine puissance, il ne dépasse pas 1 % avant la stabilisation du flux, ce qui est vraiment excellent. Plus fort encore, quand nous passons à la mesure de la couronne wash, le derating est nul, aucune atténuation en cours de chauffe, ce qui est rarissime. La gestion thermique des composants est vraiment très bien étudiée.

Flux de la source centrale

L’éclairement au centre atteint 16250 lux ce qui est exceptionnel pour une source de 60 W. Le flux frôle 1000 lumens et nous mesurons un angle de 2,81° à I/2, là où se concentre le maximum d’énergie lumineuse, et 4,7° à I/10.

Flux de la couronne en wash, faisceau 20°

Lorsque l’on ouvre la couronne wash à notre angle de référence 20°, on obtient au centre 960 lux pour un flux total de 1165 lumens. La courbe de luminosité est bien régulière.

Flux de la couronne en wash, faisceau Large

Lorsqu’on ouvre le faisceau au maximum, le flux s’élève à 1610 lm, suffisant pour créer une ambiance colorée à proximité d’un décor ou d’un musicien avec un angle max de 44,8° et un éclairement au centre à 5 m de 267 lux. La courbe d’intensité lumineuse est là encore bien régulière.

Construction

La machine démontée

Le Pyxis est bien construit, sa taille est modeste mais trapue, il est facile à manipuler grâce à ses larges poignées et un blocage du pan et du tilt permet d’immobiliser la tête.

Les capots se retirent facilement, quelques vis suffisent à dévoiler le mécanisme interne de la tête. Accéder à la platine portant les sources est une opération qui nécessite un peu de temps, car il faudra retirer toute la partie optique montée devant, y compris les vis sans fin de la motorisation du zoom.

On peut ainsi accéder aux leds Osram intégrées sur une seule platine électronique qui régule leur alimentation et leur fonctionnement. Cette carte est en contact avec le système de refroidissement constitué d’un réseau de radiateurs et de deux ventilateurs.
On peut d’ailleurs noter à l’examen du derating quasi nul, et de la température du capot qui ne dépasse pas 20°, et que ce système fonctionne parfaitement.

Le zoom et les guides de lumière des leds de l’anneau.

La platine électronique et les sources led Osram de forte puissance.


Le socle comporte classiquement l’alimentation et la carte de gestion du menu. L’une des faces reçoit l’embase secteur avec recopie (on peut relier une petite douzaine de Pyxis sur une ligne de 16 ampères vu qu’il consomme environ 250 W), l’entrée sortie DMX en XLR3 et 5 doublées et deux connecteurs RJ-45 pour le raccordement au réseau ArtNet, sACN et Kling-net.
Le Pyxis peut fonctionner directement en Wireless et il est équipé d’une petite antenne qui lui permet de réceptionner son signal depuis l’émetteur Chauvet. Le dessous de l’appareil montre 4 encoches pour venir y fixer les deux oméga qui se verrouillent avec un système rapide de type « camlock ».

Le panneau de connecteurs. On distingue l’antenne du récepteur ici sortie.

Les bras comportent d’un côté l’électronique d’asservissement de la tête, et de l’autre la mécanique du tilt, avec son moteur, sa courroie, avec un galet tendeur pour assurer la bonne tension de cette dernière sur les poulies.

Le bras ouvert avec l’électronique de gestion pan/tilt

le bras avec la motorisation du tilt.

Le Menu

Le fonctionnement est simple et logique. Le menu est accessible via l’écran tactile et par 6 boutons qui peuvent prendre le relais en cas de défaillance de l’écran. C’est une bonne idée car parfois, à force de tournées et de prestations, les écrans tactiles peuvent devenir capricieux. Le menu donne accès évidemment à toutes les fonctions de configuration dont le « single-mode » pour piloter la machine comme un seul projecteur, ou le « dual-mode » pour utiliser le pixel-mapping de façon indépendante. On donnera donc dans ce cas une adresse pour le « projecteur asservi » et une autre pour la « zone de pixels », deux protocoles entrant physiquement dans la machine dans ce cas.

Le menu display tactile, et avec les boutons (au cas où…)

Quelques autres fonctions parfois pratiques sont disponibles, comme la possibilité de paramétrer l’amplitude du pan et du tilt, pour aligner le Pyxis au débattement d’autres projecteurs ainsi qu’un réglage électronique des offset pour caler (ou décaler légèrement) les points « zéro » des pan et tilt.
La fonction de calibration « color balance » est très importante de nos jours pour accorder la colorimétrie d’un parc de machines lorsqu’au fil des utilisations il se produit des dérives. Elle peut donc s’effectuer via le menu, couleur par couleur, pour chaque groupe de leds.

Autres fonctions maintenant classiques sur pas mal de projecteurs, les « presets », permettent de mémoriser dans chaque machine, différents états de configuration globale de l’engin, et de les rappeler à volonté, en fonction de certaines préférences d’utilisateurs. Vous pouvez donc mémoriser d’un coup les modes, les calibrations, les niveaux de ventilation, etc.… Et tout rappeler lorsque vous utilisez le matériel derrière un autre utilisateur qui en aura changé à sa convenance certains réglages. Chose sympathique, sur le Pyxis, vous pouvez non seulement rappeler ces presets, mais vous pouvez aussi les synchroniser sur un ensemble de machine linkées. Un gain de temps précieux en prépa. Bref, le menu du Pyxis se révèle complet et bien pratique.

Conclusion

Chauvet nous fait découvrir un produit hybride et original dans une petite lyre compacte et pleine de ressources, qui devrait séduire les prestataires désirant s’équiper de machines à effets dans l’air du temps et sortant de l’ordinaire. Ce combiné sympathique a aussi probablement de beaux jours devant lui, utilisé en nombre dans les clubs branchés pour de belles installations laissant loin derrière le tout-venant habituel. Les designers de ce domaine devraient, à mon avis, ne pas passer à côté du Pyxis.

And more information on Chauvet website

Tableau général

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Mistral Ayrton, un petit spot à led qui promet 14 000 lumens


En avant-première de Prolight+Sound Ayrton dévoile le Mistral-TC en présentation vidéo, un Spot doté d’un tout nouveau moteur de leds de 300 W, avec zoom 7-53°, trichromie, CTO Progressif, roue de couleurs, 2 roues de gobos, frost, roue d’animation, pas plus grand que Merak. C’est dire s’il est compact !

Presentation vidéo AYRTON – Mistral-TC

Pour assurer un zoom de rapport 8 :1 sur une plage de 7°-53°, et un faisceau homogène, Merak embarque un système optique propriétaire à 13 lentilles dont celle de sortie de 119 mm de diamètre.

Le système de couleur est constitué d’une trichromie avec CTO progressif et d’une roue de 7 filtres.
Les gobos verre, tous interchangeables sont installés sur deux roues et complétés par une roue d’animation et un iris 15 % – 100 %.
Un frost doux vient flouter légèrement le faisceau et un prisme x5 le multiplie.
Un mode de refroidissement silence est prévu et Mistral dialogue en DMX-RDM, et sans fil grâce au récepteur LumenRadio Timo embarqué en standard.

Mistral gagnant ? (ah, ah !), Avec la promesse de 14 000 lumens en sortie d’optique, il interpellera certainement pour toutes les applications nécessitant un spot compact et puissant :

  • Au théâtre grâce à l’IRC de 90 de sa source calibrée à 7000K,
  • Sur les petites scènes
  • Et même sur les grandes scènes en source de proximité.

Retrouvez Ayrton à PL+S 2018 : Hall 3.0 – G81

Sixty82, nouvelle marque hollandaise de structure alu compatible et communicante

Les associés de Sixty82. De gauche à droite, Lee Brooks (UK), Adrian Brooks (UK) Ronald Seinen (NL), Mark Hendrix (NL), Gert Felten (NL), Alain-René Lantelme (FR), Jérôme Brehard (FR), Fokko Smeding (NL) et Xavier Drouet (FR).

Sixty82, une nouvelle marque de structure aluminium compatible arrive sur le marché mondial, créée à l’initiative de 3 groupes d’experts – anglais, français, hollandais – tous du sérail et renommés pour leur démarche de recherche de qualité et d’innovation.
Comment innover en structure ? Déjà en lui collant une puce RFID, la fameuse puce qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux avec la promesse d’une invasion le 1er mars.

L’ADN de Sixty82 (prononcez Sixty eighty two)

  • Côté anglais c’est Adrian Brooks, le fondateur d’Astralite en 1982, et son fils Lee, président de Production Park de Brillant Stageet de Litestructures spécialisées dans la fabrication de structures sur-mesure pour les grosses scènes internationales.
  • L’équipe hollandaise, conduite par Fokko Smeding, fondateur en 1990 et président jusqu’en 2006 d’une marque hollandaise de structure, inventeur de la structure à manchon conique, compte aussi Gert Felden, son ancien responsable de production, Mark Hendrix son ex-directeur technique et enfin Ronald Seinen, un associé.
  • Côté français, c’est Axente et ses fondateurs ; Xavier Drouet qui a fait découvrir le manchon conique aux français avec Jérôme Brehard et Alain-René Lantelme, distributeurs de structure depuis 25 ans.

Le manchon conique inventé par Fokko Smeding en 1990. Il a été copié par des myriades de fabricants de structure.

Le marché de la structure ne pouvait pas rêver d’une plus belle brochette de compétences pour se pencher sur son berceau. Des gens animés par l’envie de retravailler ensemble et d’innover pour au final faciliter la vie des techniciens, raccourcir les temps de montage et faciliter l’exploitation.
Cette démarche implique un passage obligé par la case départ, la fabrication de ponts alu à manchon conique, version retour vers le futur ou « The New Original » : quel humour !

Nous avons rencontré Xavier Drouet Président, « excité » comme trois « puces » par cette nouvelle aventure.


SLU : « Quels sont les critères qui ont présidé à la décision de vous lancer dans cette industrie ?

Xavier Drouet : Les planètes étaient bien alignées. On a eu l’opportunité à un moment particulier de s’associer pour créer Sixty82. Chacun a sa liberté, chacun a ses envies et ses projets. Chacun a ses raisons aussi et tous les chemins se sont croisés au même moment.

Xavier Drouet, Président d’Axente qui a été le premier à faire découvrir le manchon conique de Fokko aux français.

En ce qui concerne Axente, nous avons été frustrés ces dernières années avec notre  » partenaire  » structures. Il y a des choses qui nous ont manquées et que nous avons voulu mettre au goût du jour. C’est par exemple le respect du client… Sixty82 c’est l’histoire de gens qui s’entendent super bien et qui aiment échanger et partager leurs idées. On a plaisir à travailler ensemble depuis 25 ans, et forcément ça se ressent chez les clients.
Le but c’est de leur donner de la réactivité et du service et pas uniquement d’être un intermédiaire. Il faut que nos distributeurs et revendeurs se sentent épaulés. Bien entendu nous sortons des produits extrêmement compétitifs tout en étant qualitatifs. On aura le souci constant d’un marché équilibré qui respecte la chaîne de marges tout en fournissant un produit de qualité dans le meilleur alliage. Aujourd’hui les distributeurs et revendeurs sont trop souvent sacrifiés sur l’autel de la rentabilité.

SLU : Les statuts de la société sont déposés dans quel pays ?

Xavier Drouet : La société est immatriculée en Hollande. A Drachten, c’est à côté de Leuwarden. On peut y puiser tous les personnels qui ont été éconduits par d’autres sociétés de structure aluminium, c’est-à-dire de très bons soudeurs qui sont agréés par les bureaux de contrôle, des directeurs techniques, des fondateurs de marques de structure et bien sûr des commerciaux. Nous nous sommes installés dans le berceau de la structure aluminium du monde entier.

SLU : Pourquoi Sixty82 ?

Xavier Drouet : 6082-T6 c’est la référence de l’alliage que nous utilisons. C’est l’alliage d’aluminium utilisé dans les meilleures structures du marché. Nous avons constaté que ce nom sonne bien chez les anglais, il sonne bien chez les hollandais et aussi chez les français. Il se trouve que 82 est l’année où nous avons commencé notre activité, la famille Brooks et moi-même. Et nous sommes enfin tous très attachés aux années sixties. Il y a plein de sens dans ce nom.

SLU : Ça veut dire qu’un seul alliage est utilisé

Xavier Drouet : Oui, dans tous nos ponts, à l’exception de la petite structure décorative qui n’a pas vocation à supporter de la charge. On est parti sur des produits de qualité, on donc reste sur un alliage de qualité. Mais que sais-je ? A l’avenir, le Bureau de R&D pourra toujours nous emmener sur d’autres technologies…

SLU : C’est une structure en aluminium extrudé à manchon conique. Là vous n’avez pas innové !

Xavier Drouet : On a cru comprendre que plusieurs marques en place sont totalement compatibles avec notre structure. (rires) ! Tant mieux, ça veut dire que c’est une bonne idée.

SLU : Vous revendiquez clairement la compatibilité !

Xavier Drouet : Oui, mais pas avec tout le monde, seulement avec des marques qui utilisent le même alliage. Attention, les uns vous diront qu’ils sont compatibles, au sens où ça se connecte bien, mais quand le matériau est différent, les tableaux de charge diffèrent. Nous avons le produit de référence fabriqué de la même façon que le produit de référence. Notre slogan est  » The new original  » car nous revendiquons être la nouvelle référence qu’il faut choisir pour avoir la qualité.

La RFID pour le comptage et la traçabilité

Le marquage avec le QR code qui vous conduit via une application pour IOS ou Androïd aux données techniques de votre pont. A droite, la puce RFID.

SLU : Dans le teaser qui passe sur les réseaux sociaux, vous faites référence à des puces. Ca veut dire que vous avez fixé une puce RFID sur chaque pont et que ça fonctionne ?

Xavier Drouet : Oui, ça fonctionne. Lorsque l’on fait passer une panière de ponts sous un portique d’antennes RFID, toutes les structures sont détectées, ce qui évite de se tromper au comptage. Tous les essais qui ont été faits montrent qu’il n’y a aucune perte.
Ce système permet de sérialiser chaque poutre, d’avoir son historique (où est-elle est passée, quand est-elle est partie, est-ce qu’elle est à nous, ou pas) et d’assurer très simplement sa traçabilité. Nos structures sont intelligentes et communicantes.

La puce à droite, collée et vissée sur une traverse en demi cylindre, et ainsi complètement protégée des chocs. Elle assure la traçabilité.

On les a dotées aussi d’un QR code qui permet à tout technicien sur un chantier ou dans le dépôt de connaître, à l’aide d’un smartphone chargé d’une application pour IOS et Androïd, toutes ses données et de lire sa doc technique en ligne.
On obtient ainsi toutes les informations techniques du pont : sa portée maximale, son tableau de charge, son alliage, son type de manchon, sa compatibilité et surtout les certificats officiels. C’est pratique sur un chantier quand le bureau de contrôle déboule !
La structure n’était pas très intelligente jusqu’alors. Nous lui avons fait pousser des neurones. C’est la première structure communicante au monde.

SLU : C’était impossible avant ?

Xavier Drouet : Nous avions réalisé les premiers essais il y a une dizaine d’années. C’était en 2008. Beaucoup de prestataires cherchaient des solutions pour taguer leur matériel. Nous étions alors exposés à des problèmes de cage de Faraday formée par la structure.
Aujourd’hui on arrive à bien taguer les ponts, sans en perdre, grâce à la qualité des antennes positionnées sur le portique, grâce aussi à la qualité des puces RFID que l’on a sélectionnées et qui sont positionnées à un endroit particulier sur la structure, c’est aussi un paramètre important. On le doit à l’évolution de la technologie appliquée à la grande distribution qui envisage d’utiliser le plus possible la RFID pour décompter un panier de courses à la sortie d’un supermarché.

Une gamme bien pensée

SLU : Pour revenir à la structure, comment est constituée la gamme ?

Xavier Drouet : Nous distinguons les séries par des lettres S / M / L & XL, comme des tailles de vêtements. Cela classifie surtout les 3 tailles de manchons.

Le catalogue Sixty82. Y a qu’à cliquer pour découvrir toute les gammes de produits.

La série S, pour Small est la plus petite. Elle existe en triangle et en carré : S22T et S22S (Square). Nous avons amélioré le design et le mode de fabrication afin de baisser son coût de plus 40 % par rapport au marché.
M est la série la plus connue et la plus répandue dans le monde. Nous avons œuvré pour que la gamme renforcée soit plus économique même que les gammes non renforcées du marché ! Ca la rend très compétitive. Nous avons par ailleurs concentré les gammes pour ne pas surcharger le catalogue avec des produits qui ne se vendent pas.
La gamme M29, en 290 mm de dimension hors tout, renforcée avec ses 3 mm d’épaisseur de tube, existe en échelle (M29L) et en carrée (M29S) qui est le top 1 des ventes mondiales.
Nous avons pour autant choisi de conserver le tube de 2mm exclusivement sur la triangulaire (M29TX) (le top 2 !) pour offrir le meilleur tarif sur ce produit de consommation courante (rire !) mais de super qualité bien sûr !
Dans la série M on trouve aussi la M39 en 390 mm renforcée, en triangle, carrée et rectangle et toujours les 3 mm d’épaisseur de tube. Puis les L et XL sont les plus grosses (de 35 à 101 mm). Et bien sûr les cercles, la couleur…

Les praticables sont livrables dans quelques jours avec de nettes améliorations. Nous produisons également toutes les gammes de couvertures de scènes. Il y a aussi les Towers, les Rigging Tower et beaucoup d’accessoires, avec plein d’innovations qui font l’objet de dépôts de brevet ou de dépôts de modèle et que nous présenterons à Prolight+Sound cette année. Les seuls produits qui ne sont pas encore au catalogue sont les moteurs mais nous y travaillons. Il n’est pas question de se limiter aux produits existant sur le marché ; Nous innovons !

Du stock pour la réactivité

Axente a déjà constitué un gros stock pour livrer la France et la Belgique.

SLU : Où est le site de production ?

Xavier Drouet : Nous avons deux sites de production. Un au siège social en Hollande où sont fabriqués tous les produits sur-mesure, les urgences et les petites séries. L’autre usine, située en Pologne, fabrique tous les produits standards. La chaîne de production est maîtrisée par Sixty82 et la structure fabriquée suivant notre cahier des charges. La fabrication est en partie robotisée, comme la soudure des tubes principaux. On est sur un niveau qualité égal ou supérieur à tout ce que les meilleurs peuvent faire.

SLU : Et les stocks ?

Xavier Drouet : Nous avons déjà constitué 3 gros stocks, un en Angleterre, un en France et un en Hollande capables de fournir les différents pays en fonction des besoins. Ce sont les masters distributeurs. Le but est d’avoir la plus grande réactivité, de livrer immédiatement. Les autres seront des distributeurs indépendants qui s’approvisionneront à leur rythme.
Nous mettons beaucoup de moyens financiers dans les stocks. Axente qui a d’ailleurs toujours été un des plus gros stockeurs de structure de la marque précédente en Europe, prévoit de constituer en France un stock de Sixty82 encore plus important.

Olivier Fleurette, chef de produit Sixty82 France.

SLU : Ça veut dire que Axente va arrêter de distribuer Prolyte ?

Xavier Drouet : Oui Absolument. Après avoir posé les premières poutres à manchon conique sur le marché français en 1993 et tenu ensemble la place de leader durant 25 ans, nos chemins se séparent car nous avons différents points de vue au niveau stratégie.
Depuis que Prolyte a été repris par un fond d’investissement, nous ne sommes plus du tout sur la même longueur d’onde. Nous n’avons pas les mêmes aspirations. Ils ne fournissent pas le service attendu par les clients donc nous avons décidé de faire notre chemin nous-mêmes.
Etant au Board de Sixty82, on participe à la stratégie. Nous étions à la recherche de solutions et les circonstances ont fait que développer une nouvelle société était la meilleure d’entre elles. Et nous avons retrouvé dans cette aventure tous les gens que l’on apprécie particulièrement. C’est vraiment agréable.

SLU : On imagine que coté certifications vous êtes blindés

Xavier Drouet : En effet. Nous avons fait toutes les notes de calcul et tous les designs. Nous n’avons repris aucun document technique du marché. Tous nos tableaux de charge ont été certifiés par des organismes indépendants (TÜV), tous nos soudeurs sont certifiés et toutes les soudures également.

Déjà une « petite innovation » que les techniciens vont adorer. Il s’agit d’un détrompeur (locator) qui positionne le demi-manchon (àdroite) pile poil dans la bonne position sur une box.

Il y a quelques années nous avons perdu trop de parts de marché face à des produits concurrents bas de gamme. Aujourd’hui on arrive avec des produits hauts de gamme qui sont réellement compétitifs sur tous les segments de marchés. Ce n’est pas pour casser le marché. C’est une façon de relever le niveau. Nous n’avons jamais rien fait pour nuire aux autres ; Nous avons toujours agi dans le but de nous développer, de nous faire plaisir et de satisfaire nos clients.
Nous respectons nos concurrents. On adore les gens qui ont des bonnes idées même s’ils ne sont pas chez nous. Les structures ont besoin d’être compatibles, le marché en a besoin, mais je parle d’une vraie compatibilité qui ne met pas la sécurité des personnes en péril. On a mis en place un process de fabrication industriel et l’alliage qui convient pour être vraiment compatible. C’est une première étape. Le but ensuite c’est d’innover, et ce n’est pas facile en structure mais nous avons plein d’idées.

Les Masters Distributeurs, 3 grands pôles en Europe

SLU : Comment va s’organiser la distribution mondiale ?

Xavier Drouet : Notre partenaire anglais distribue en Angleterre et se charge de trouver des distributeurs outre Atlantique. Notre partenaire hollandais assure la distribution en Hollande et en Allemagne. La France se charge de la distribution en France et en Belgique. Le but est évidemment de trouver un distributeur dans chaque pays. Malgré un secret bien gardé et grâce à la rumeur très récente, nous avons déjà beaucoup de candidats pour pas mal de pays.
Nous avons investi beaucoup d’argent dans cette affaire pour démarrer très vite. La gestation, la création et le montage de la société ont duré moins de 8 mois, le projet ayant été lancé durant l’été 2017. Beaucoup de moyens sont mis en place pour être efficaces très rapidement. Le grand lancement international se fera à Francfort en avril, et nous avons déjà un site web opérationnel au 1er mars. »

Rendez-vous à Francfort pour découvrir cette « nouvelle » équipe enthousiaste et gonflée à bloc à l’idée d’écrire une histoire qui promet d’être jalonnée d’innovations.
Les prestataires aspirent à la sécurité et à l’optimisation de leur outil de travail, leurs techniciens sont toujours friands d’évolutions qui facilitent les tâches. Sixty82 met toute son expérience et son talent pour les satisfaire.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Sixty82

Au revoir Alain

C’est avec une grande tristesse que l’équipe d’ESL nous annonce le décès de leur président et ami Alain Cornevaux.Il nous a quittés hier peu avant 18 h des suites d’une longue maladie.
ESL était plus qu’une entreprise pour Alain, c’était une aventure humaine, une famille. Depuis la création de l’entreprise, il y a plus de 25 ans, Alain était fier de retrouver chaque matin ceux qu’il appelait  » la formidable équipe ESL « .
Nos pensées vont évidemment à sa famille et à ses proches.

Alain, qui a toujours été passionné par la musique et le Rock en particulier, rêvait de devenir musicien professionnel. Au tournant des années 80 et après une courte carrière d’instituteur, il monte à Montpellier son dernier groupe  » Cargo de nuit  » et commence à s’intéresser à l’utilisation du matériel de scène.
Ce fut le déclic : pourquoi ne pas proposer un service global qui regroupe tous les besoins des professionnels du monde du spectacle ? Cette idée innovante n’avait pas d’équivalent en France à cette époque. C’est ainsi que nait en 1988, Cargo Audiolight, puis ESL en 1991. Aujourd’hui, ESL, c’est cinquante-trois salariés qui ne pourront jamais oublier cet homme hors du commun.

Alain Amory à gauche et Alain Corneveaux

Alain Amory à gauche et Alain Corneveaux au Full Sud, c’était en 2016.

À la tête de l’entreprise, René Pujalte, directeur général et Alain Amory, directeur financier perpétuent le travail et les valeurs chères à Alain et qui ont permis de construire au fil des ans cette relation si forte et si particulière avec nos clients, nos fournisseurs, nos salariés, nos partenaires…
Dans l’édito du dernier catalogue ESL, Alain concluait par ces mots :  » Bon allez, c’est d’accord, on signe pour 25 ans de plus… OK ?  » Ce qui est certain, c’est que si désormais nous n’avons plus le plaisir de le voir tous les matins nous saluer avec cette joie de vivre si communicative, son esprit et ses valeurs tournées vers les autres resteront à jamais dans l’identité d’ESL…

La cérémonie des obsèques aura lieu le samedi 3 mars à 10 h 30 au Complexe Funéraire de Grammont à Montpellier – Avenue Albert Einstein – 34000 MONTPELLIER.

Ni fleurs ni couronnes.

Si vous souhaitez poser une question ou simplement réagir, vous pouvez écrire à :  [email protected]

 

Véronique Sanson chouchoutée par Nicolas Maisonneuve

Waouh, quelle claque ce concert ! Les musiciens sont excellentissimes, la patronne a du peps, une énergie dingue qui nous emporte pour plus de 2 heures dans l’intimité de l’Olympia. On doit se ressaisir, penser à analyser la lumière de Nicolas Maisonneuve qui a mis tout son talent à tisser un ensemble cohérent : scénographie et conception lumière.
Cette série de 6 concerts à l’Olympia (et 3 à Pleyel) clôturait la tournée « Dignes, Dingues, Donc » des festivals et Théâtres 2017 avant d’attaquer les Zéniths en ce mois de février 2018.

L’équipe lumière de la tournée avec de G à D, Jérôme Nizet, Nelly Beloux-Chaurand, Nicolas Maisonneuve, Fabien Duchossoy et Julien Recoque

Nous avions deux missions en réalisant ce reportage, retrouver Nicolas Maisonneuve et découvrir son utilisation du MegaPointe Robe, la nouvelle coqueluche des éclairagistes. Encore aujourd’hui, ceux qui peuvent en disposer sont équipés par des prestataires qui l’ont commandé les yeux fermés. C’est le cas de MPM qui fournit l’équipement son et lumière de Véronique Sanson. C’est aussi le cas de Lampion Mécanique qui signe ici le décor.
Nicolas Maisonneuve écrit une grande page de la lumière. Avec son talent de sculpteur d’espace scénique, et sa capacité à creuser les ombres pour créer du relief, il créé de la lumière vivante sans pour autant accentuer les mouvements de faisceaux. Son secret ? Un recalage précis des projecteurs dans chaque salle et surtout un contrôle en live des paramètres de gradation, des zooms et du travail des poursuites. Nicolas restitue lui-même la lumière en live.

En arrivant à l’Olympia avec Jonathan Grimaux, responsable de la communication de Robe Lighting France, nous sommes accueillis par Julien Recoque de Lampion Mécanique, régisseur lumière pour les dates parisiennes de la tournée. Nous visitons le plateau.

Un décor sur mesure signé Lampion Mécanique

Les rampes fabriquées par Lampion Mécanique : ruban de leds à l’extérieur et lampes à l’intérieur positionnées entre les panneaux de tissu…

En fond de scène, pas d’écran vidéo mais des panneaux de tissu noir et de tissu blanc montés sur 7 Media Spiner Robe donc asservis à 360°en DMX.
Pour jouer la transparence et le contraste, sont montées une ligne de 6 Martin Mac Aura XB à contre, à mi-hauteur, puis 15 rampes verticales accueillant 6 ampoules carbone côté intérieur, et enfin un tube de leds côté extérieur, ce dernier coiffé d’un dépoli afin de casser l’effet pixels, alors que 7 Arcaline 3G Ayrton douchent les panneaux.

Julien Recoque : « Les rampes d’ampoules et de leds sont fabriquées par Lampion Mécanique. On utilise du ruban RGBW monté sur un profilé. On assemble nous-mêmes les rampes avec la connectique, on choisit les alimentations et drivers qui correspondent au ruban led et que l’on intègre dans des boîtiers. Ces rampes sont prévues en 2 m de long pour être démontables et transportables et elles se contrôlent par 4 canaux DMX.

SLU : Comment Lampion Mécanique est-il arrivé sur cette tournée ?


… et en latéral pour apporter de la profondeur à la scène.

Julien Recoque : C’est Nicolas qui a fait appel à Lampion. Nous sommes un peu spécialistes du bricolage professionnel et nous ne sommes pas nombreux en France à savoir le faire. On fabrique tout, c’est notre savoir-faire. MPM, choisi par la production, gère le son, la lumière, la structure.
On s’entend très bien avec les grands groupes car nous sommes tous éclairagistes chez Lampion donc on travaille tous quelque part avec leur matériel et ils savent que nous en prenons soin.
Les artistes de Lampion sont les artistes de Nicolas ou d’autres éclairagistes affiliés à Lampion mais pas que. On fait la tournée Lavilliers par exemple en ce moment. C’est Laurent Chapot qui fait le design. Il y a comme lui des éclairagistes extérieurs qui ont envie de travailler avec nous.

Quand les panneaux sont ouverts, Nicolas gagne 2 mètres de profondeur marquée par les Mac Aura XB de contre et du relief grâce aux rampes d’ampoules et de lampes.

SLU : Tu es associé à Nicolas Maisonneuve ?

Julien Recoque : Oui depuis 2010. Nicolas est dans l’artistique, moi je suis dans la direction technique et je fais un peu de design aussi pour mes artistes. »

Le plan de feu musclé

Les BMFL Blade et B-Eye K20 de contre, câblés par Julien Recoque.

Poursuivons l’inventaire. Avec à contre 5 BMFL Blade Robe et 4 B-Eye K20 Claypaky, sur ponts qui répondent à 4 BMFL et 5 B-Eye K20 au sol. Nicolas en a sous la semelle même pour la tournée des Zéniths.

Au centre 6 MegaPointe, 3 B-Eye et 2 Atomic 3000 Martin se partagent une perche, et 6 Mac Aura XB Martin et un MegaPointe sont sur une autre perche, alors que 9 MegaPointe suivent le dessin des praticables au sol.

La face sera tout aussi efficace assurée par 9 BMFL Blade, 2 MegaPointe en régie (ils servent à faire des ponctuels et de l’habillage), 5 Mac Aura au manteau, alors qu’au sol, l’avant-scène est bordée par 6 Mac Aura XB et 1 Atomic 3000 Led.

Implantation grill

Implantation Sol

Legende plan

Une dizaine de miroirs asservis Deflector Studio Due s’incrustent entre les Mac Aura XB au manteau et au sol. Nicolas a aussi prévu 2 poursuites Aramis Robert Juliat en HMI 2500, une au pigeonnier et une au baquet jardin.
Enfin, 17 PAR 20 assurent les ponctuels musiciens et 3 BMFL Blade de chaque côté de la scène, garantissent des latéraux musclés.

SLU : Quelles sont les difficultés techniques pour toi sur cette tournée ?

Julien Recoque : Il n’y a pas d’énorme difficulté technique, si ce n’est qu’il faut être précis, très précis sur le positionnement du décor comme pour tous les plans de feu un peu exigeants. La lumière c’est précis et c’est notre philosophie depuis des années avec Nicolas. Plus on est précis dans toutes les strates du métier, moins on a de problèmes et plus le visuel est cohérent tous les jours. Donc l’installation, c’est au centimètre près.

Le plan de feu en lumière. C’est Fabien qui a affecté des couleurs différentes par types de projecteurs pour s’y retrouver. En blanc froid les MegaPointe, en vert d’eau les BMFL Blade, les B-Eye sont en ambre.

MegaPointe, un hybride propre

SLU : Tu penses quoi du MegaPointe ?

Julien Recoque : C’est une très bonne machine, son flux est élevé, il ouvre large, ferme serré et son étal est très correct. Contrairement à d’autres hybrides qui font tout mais pas très bien, dans cette machine, tout est propre.

Un superbe tableau où les MegaPointe en faisceau ultra serré rivalisent avec les tubes à Led de lampion mécanique. La ligne de Mac Aura à contre apporte de la profondeur

Nicolas Maisonneuve qui nous a rejoints enchaîne.

A gauche le pont de contre en BMFL et B-Eye et deux mètres devant les MegaPointe cotoient B-Eye et Atomic 3000 Led

Nicolas Maisonneuve : A 22 kg, le rapport poids /puissance du MegaPointe est excellent. C’est pour ça que les prestataires se l’arrachent. 22 kg ça monte partout dans les perches, parce que le BMFL c’est bien mais il y a des endroits où son poids et son volume compliquent les choses. On est aussi soumis aujourd’hui, quand on fait un design, à des limites de volume de camion.
Ce qui est drôle c’est que tout le monde a acheté du MegaPointe sans jamais l’avoir vu (rire) ! Ici BMFL et Mega sont côte à côte, J’ai une ligne de contres en BMFL et juste deux mètres devant une ligne de MegaPointe. Ils sont tous lampés neufs. Un novice est quasiment incapable de dire lequel des deux est le gros.
J’ai des BMFL Blade pour d’autres raisons comme la linéarité de la lumière sur la durée de vie des lampes, la linéarité de fonctionnement en général, la qualité de trichromie et aussi ses couteaux, même si je ne m’en sers pas dans ce design. Les deux produits s’assemblent très, très bien. Comme je dirige Lampion Mécanique aussi, j’ai acheté 18 MegaPointe et commandé encore une dizaine. On en aura « bientôt  » 28, plus encore des BMFL.

Un des deux MegaPointe utilisés en poursuite au niveau de la régie lumière.

SLU : As-tu vu une différence de température de couleur importante entre la lampe du BMFL et celle du Mega

Nicolas Maisonneuve : Non, ce n’est pas énorme. Les optiques des Mega ont leur meilleur rendement car les machines sont neuves, ce qui n’est pas le cas des BMFL.
Pour l’instant je constate que la lumière des Mega ne s’affaisse pas. Mon seul bémol c’est l’ouverture d’un prisme. Il s’ouvre par le centre comme des couteaux et ça me dérange, mais j’avoue ne pas avoir eu encore le temps de trifouiller dedans.
La trichro par contre est superbe. Je l’utilise pour la palette pastel et ça me va parfaitement. Il y a beaucoup de cyan, beaucoup de CTB dans ce show. Il y a de la couleur aussi mais beaucoup de titres sont dans les bleus et les lavandes.

Cette harmonie de bleus, MegaPointe et barres de leds en clair, alors que BMFL Blade et Mac Aura teintent les panneaux d’un bleu profond qui accentue le relief et apporte de la profondeur.

La scénographie calée au centimètre

SLU : Tu as une actualité florissante ces derniers temps…

Nicolas Maisonneuve : J’ai fait le design de l’Huma, Vincent Delerm, deux concepts pour les Kids United et bientôt un troisième, Véronique Sanson, Dany Brillant à partir de mars et Feu Chatterton, des jeunes mecs qui ont un talant fou. Avec Lampion on a fait Sanseverino avec Julien, Lavilliers avec Laurent… C’est la deuxième créa que je fais pour Véro, et ça se passe bien quand on travaille ensemble. Entre sa gentillesse et son talent… Il y en a beaucoup qui voudraient être à ma place. Et puis il y a de bons échos sur la musique, la scénographie, la lumière. C’est un spectacle dans son ensemble. Il y a unanimité sur la globalité du show. Je suis content.

Nicolas Maisonneuve joue en live à tirer dans les miroirs avec les faisceaux redoutables des MegaPointe

SLU : Elle a un œil sur la scénographie et la création lumière ?

Nicolas Maisonneuve : Oui, tout passe par elle, c’est la patronne, mais pour la scénographie et le design lumière elle se laisse porter. Je lui fais des propositions et on en parle. Il y a juste deux paramètres sur lesquels elle ne lâche rien quand on travaille pour elle. Elle veut voir absolument ses musiciens et elle veut voir son public. Elle n’envisage pas la scène autrement et je trouve ça logique. Ca me dérange toujours un peu quand les musiciens sont dans le noir.

SLU : Les voir tous ? Mais ils sont nombreux les musiciens sur ce petit plateau !

14 musiciens sur scène, plus la chanteuse, la face est parfaite et la scène garde du relief.

Nicolas Maisonneuve : Oui, c’est là toute la problématique, ils sont 14. Toute ma scénographie va dans ce sens et c’est moi qui ai fait l’implantation. C’était un tel casse-tête qu’à un moment donné j’ai expliqué à Véro que, à part se mettre avec moi dans la salle, je ne voyais pas comment disposer les musiciens de telle sorte qu’elle puisse voir tout le monde. J’ai donc obtenu que les cuivres soient dans son dos. Tous les autres sont placés pour qu’elle puisse les voir. Elle a besoin de jouer avec eux. C’est très live, il n’y a aucun Protools, aucun magnéto, contrairement à ce qui se pratique sur de nombreux concerts.

SLU : Tu as utilisé un logiciel de LAO pour t’aider ?

Nicolas Maisonneuve : Non, ça ne marche pas. Je m’assois à sa place. Parfois ça se joue à pas grand-chose. Je décale les choristes pour qu’elle voie le percu, ou le clavier. C’était compliqué. J’ai mis presque 3 semaines à trouver la solution concrète qui lui convienne. Ce sont des salles qui n’ont pas énormément de profondeur. Pour moi il manque 2 mètres. Je suis un peu tassé. J’ai beaucoup de musiciens. Des plateaux de 14 mètres d’ouverture avec 15 personnes… Il faut rentrer le paquebot comme on dit.
Je n’ai pas d’air sur les côtés, pas d’air derrière. Avec les panneaux qui tournent j’occupe 2 m à l’arrière. Du coup c’est un peu tassé, mais ça va, ça fonctionne. Je flippais un peu, car on a joué à Pleyel il y a 15 jours, c’était encore plus tassé et compact, et du coup, même pour les sorties de faisceaux, les ouvertures étaient compliquées. C’est rare qu’il y ait autant de matériel sur de si petits plateaux.

Les faces de proximité en PAR 20 sur les musiciens

SLU : Ce sont de vrais retours lumière ! Tu as combien de projecteurs pour l’éclairage des musiciens ?

Nicolas Maisonneuve : Il y a 9 BMFL Blade à la face, 12 Aura XB au manteau sur deux lignes et les MegaPointe de régie. J’ai aussi beaucoup de latéraux ce qui les embête pas mal, ils en prennent plein les yeux mais ils ont compris pourquoi. Les BMFL en latéral il y en a 3 par côté. Sur 3 plans, ça décrasse bien quand même et je peux donner de la profondeur aussi. Je m’en sers souvent pour les faces musiciens. J’ai aussi des petits PAR 20 pour chacun d’eux. C’est un vieux truc que j’utilise depuis des années et que j’adore. Ca fait une face de proximité sur certaines chansons, ça creuse et puis ça donne une autre température de couleur et un peu de chaleur.

SLU : Il ne te gêne pas le plexi autour du batteur ?

Nicolas Maisonneuve : Si, si mais on s’en arrange. C’est impossible autrement car le 1er violon est à côté de la batterie… Je vais en avoir un mieux bientôt. Pour le son ça marche bien, pour la lumière c’est une verrue. Ici j’ai un angle mais le prochain sera parfaitement vertical.

SLU : Pour l’éclairage du public ?

Nicolas Maisonneuve : J’ai les BMFL, les Aura XB et les Mole bien sûr.

SLU : Pour les Zéniths tu vas ajouter des machines ?

Nicolas Maisonneuve : Non, il n’y a aucune raison. Le kit est pensé pour toute la tournée, y compris les Zéniths. Et puis ça marche très bien avec les MegaPointe, c’est l’avantage de ces machines.

La restitution, du vrai live à l’ancienne

Nicolas Maisonneuve au premier plan et Fabien Duchossoy son pupitreur.

SLU : Tu accompagnes Fabien au pupitre pendant le show ?

Nicolas Maisonneuve : J’envoie tout, Fabien s’occupe du contrôle et de l’encodage car j’en suis incapable d’encoder. C’est aussi Fabien qui me remplace quand je suis absent et je n’ai aucune inquiétude. On a déjà collaboré sur plusieurs affaires, Circus avec Calo, Cœur de Pirate et c’était un des 3 opérateurs sur Les 3 Mousquetaires.
J’ai une manière de travailler qui est un peu particulière dans la mesure où je ne suis pas geek. Je travaille à l’ancienne. J’ai besoin de faders, et boutons. J’ai toujours ma veille Light Commander à côté de moi.

La régie de Nicolas avec un max de faders et de boutons. La ScanCo est juste une télécommande de la GrandMA2 Light

Les fabricants ont une fâcheuse tendance à sortir des consoles à 3 millions de dollars avec des milliards de possibilités mais seulement 10 tirettes. C’est pour ça que j’ai deux consoles, parfois même j’en ai trois. Je n’aime pas tout ce qui est prévu en GO. Il y a des go pour le découpage des morceaux bien sûr, il faut avoir les bases car il y a beaucoup de machines, on ne peut pas tout faire à la main. Mais quasiment toutes les lampes sont envoyées en live. Et c’est cette approche qui fait vivre la lumière.

Si tu mets tout sur la même mémoire, tu ne tiens pas compte des différentes formes de salles. Un jour tu as un balcon, le lendemain il n’y en a pas, le jour suivant le plafond est blanc. Eh bien non. Moi si je décide qu’il faut monter à 50, je monte à 50. Maintenant si tu as tout mis en go, que tu as 10 tirettes et 200 machines, bien sûr tu es battu. Tu envoies et si c’est moche, c’est trop tard. Je veux vraiment faire le spectacle tous les soirs en fonction du lieu, y compris les axes. C’est comme ça que je conçois le truc. C’est pareil pour les poursuites, parce qu’il n’y aura jamais la même densité de fumée en salle. J’aime bien aussi que toute l’équipe soit investie pendant le spectacle, je parle avec tout le monde. Ce ne sont pas des techniciens qui montent du matériel et qui attendent la fin du spectacle ou la panne. Je ne conçois pas de travailler de cette façon.

J’ai une manière particulière de travailler et c’est dur pour eux. J’ai de grandes idées mais je n’écris rien. Quand on attaque la créa, c’est noir salle et on y va. Je sais un peu ou je vais mais j’invente plein de choses pendant la création en tirant parti des contraintes des produits ou de leurs avantages. Un défaut va amener un effet auquel jamais je n’aurais pensé…
C’est ça que je trouve génial dans une créa. Sinon on finit tous avec les mêmes gobos, les mêmes prismes, toujours les mêmes machines qui font toujours les mêmes effets. C’est fatigant. Pour chaque artiste je fais une lumière différente. Un morceau de 3 minutes peut prendre 3 heures à encoder et je vais au bout, je les emmène au bout. C’est plutôt cool, j’ai une bonne équipe. Et si je ne sais pas me servir d’une Grand MA, c’est parce que je ne veux pas savoir.

La concentration de tirs de MegaPointe sur un seul miroir asservi formes des axes déterminés et un bouquet de faisceaux autour de véronique Sanson

L’histoire de Nicolas Maisonneuve

SLU : Comment es-tu arrivé dans ce métier ?

Nicolas Maisonneuve : Sur un coup de tête, j’ai plaqué mes études. J’aimais bien organiser la sono des soirées étudiantes et tous les potes me demandaient. J’étais en BTS robotique et assez brillant dans mes études. Mes parents me voyaient déjà entrer en école d’ingénieur. En faisant des stages en entreprises, j’ai vu ce que j’allais devenir et j’ai eu peur. Cette année-là, en rentrant de vacances de Pâques, j’ai décidé de tout plaquer pour travailler dans le spectacle.
J’ai démarché tous les studios pour trouver un emploi. J’étais prêt à faire n’importe quoi, même vider les cendriers s’il le fallait. Et puis un jour, j’ai croisé un mec dont le tonton avait une boîte de presta. Il m’a filé son numéro, j’ai appelé et je me suis pointé le lundi matin à Bièvres. J’étais stagiaire. On est parti dans sa voiture pour discuter car il n’avait pas le temps de s’occuper de moi. On est arrivé dans un gymnase où il y avait 2 semis de matos et c’était le jour du démontage. On a démonté le truc et voilà. J’y suis retourné tous les jours.

Cette harmonie de couleurs pastel est superbe et ce gobo des MegaPointe créé de magnifiques faisceaux sur le fond ambre des B-Eye étoilé grâce aux lampes

Il y a des mecs super qui m’ont appris. J’ai fait un peu de tout au début, un peu de son, de lumière. J’ai fait mes armes sans trop gagner d’argent, plein de plans de roadies, pas mal d’événementiels qui est une super école, mais je voulais faire du spectacle. Et j’ai eu la chance de récupérer une affaire qui est devenue très grosse, très vite. J’étais très jeune et je me suis retrouvé à faire mon premier Zénith de designer. C’était avec NTM, avec Stéphane Plisson qui faisait le son. C’était aussi son premier Zénith. On était les stagiaires de l’époque.

Ensuite je suis parti comme assistant sur une tournée de Khaled où je remplaçais un gars au bloc. Ils ont viré l’éclairagiste et la semaine suivante ils m’ont proposé de prendre l’affaire au moment où Khaled a sorti Didi. J’ai fait le tour du monde avec lui pendant huit ans. C’est un coup de chance aussi et ça a fait boule de neige. Ensuite j’ai travaillé avec toute la génération de chanson française Thomas Fersen, Sanseverino, Arthur H…
j’évolue dans ce que j’appelle la VFQ, la variété française de qualité. C’est moi l’inventeur du label (rires) ! Bruel depuis 12 ans, Souchon Voulzy, Sanson. Il y a des gens avec qui je travaille depuis très longtemps comme Bruel ou Dany Brillant, des vieux potes que je connaissais avant leur succès. J’ai travaillé pendant 18 ans avec Fugain. J’ai de la chance, il y a beaucoup d’artistes qui m’apprécient.

Jeu de contrastes, projection de gobos pour la profondeur alors que les rampes de leds élargissent la scène

SLU : Et Lampion Mécanique ?

Nicolas Maisonneuve : J’ai monté Lampion par défaut on va dire. Je commençais à avoir pas mal d’artistes et un jour on a eu l’idée de monter une boutique à nous, mais pas pour en faire une grosse boîte, juste pour réaliser quelques affaires, un truc familial. J’avais un associé Jean-Paul Roos qui est décédé il y a 5 ans. On a monté Lampion Mécanique en 98 en achetant 12 Mac 500 et une superbe console Case. Mais oui, c’était la grande époque !
De mon côté je ramenais les affaires en continuant à bosser avec Dushow, Régie Lu… Et Jean-Paul s’occupait de Lampion. J’ai une autre boîte, de design (Elégance Mise en Lumière) et je sépare vraiment les deux activités. Je ne veux pas faire du design en fonction des produits qui sont sur les étagères. Je ne veux pas tomber dans ce panneau, même si parfois les deux activités se recoupent. Quand je peux placer ma boîte sur des affaires, je fais un devis. S’il est compétitif et que ça fonctionne, c’est tant mieux, sinon, c’est le concurrent qui l’emporte.

Déchainement de jolies couleurs vives et chaudes que Nicolas fait vivre en jouant sur les dimmers des B-Eye et Mac Aura. Les faisceaux orange des MegaPointe sont magnifiques.

Quand mon associé est décédé d’une embolie cérébrale en rentrant de tournée, je me suis retrouvé avec la boîte que je ne gérais pas et les gars qui tournaient dans la boutique. Donc j’ai proposé à certains de racheter des parts et de continuer. Aujourd’hui nous sommes 4 associés. Ca se passe comme avant. On fait des petites affaires sans chercher à démarcher pour ne surtout pas être dans la compète.
On ne fait chier personne et en gros, on nous laisse tranquilles. On n’a pas envie de devenir une world company. On achète le matos que l’on peut acheter en fonction de ce que l’on gagne et on a du matos qui est plutôt sérieux car quand tu es une petite boîte, il ne faut pas te tromper. On a de l’Aura, du BMFL Blade, du Viper, du Jarag dont je suis fan, des GrandMA, des Sharpy, et maintenant du MegaPointe.

SLU : C’est quoi ta philosophie de création lumière.

Nicolas Maisonneuve : C’est profondeur, relief et jouer sur tous les axes avec beaucoup de latéraux. Créer de vrais univers tout en éclairant l’artiste.

En régie

Direction la régie où nous retrouvons Fabien Duchossoy, le pupitreur de Nicolas.

Le rack réseau en régie, tout Luminex

SLU : Tu as quoi comme réseau entre la régie et la salle ?

Fabien Duchossoy : Un réseau classique en fibre avec 2 Gigacore qui transportent du MA-Net et Art-Net, sachant que le MA-Net est en spare. On n’a pas trop de paramètres même si on utilise tous les projecteurs en mode full à l’exception des B-Eye.
On a 2 Gigacore et 2 nodes Luminex pour 10 univers qui ne sont pas pleins mais on a séparé les projecteurs à lampe et les projecteurs à leds pour, en cas de problème, repasser sur un autre splitter.

SLU : Quelle est ta mission sur cette tournée ?

Fabien Duchossoy : Je fais tout le calage des salles, et c’est compliqué de s’adapter dans les petites salles car on a besoin de 12,5 m de profondeur et de 15 perches. Nico nous donne ensuite ses recommandations. C’est lui qui envoie le show et je suis là pour l’assister. J’envoie les changements de macros ou je lance les go de changement de mémoires quand il a les deux mains prises. Je le suis vraiment en assistanat attentif.

Magnifique tableau final, posé. Une harmonie de teintes chaudes et beaucoup de relief.

Noir Salle

Le concert va démarrer. Pour Nicolas le noir salle est sa plus belle mémoire, l’instant où il va réunir l’artiste et son public. C’est pour lui une chance inouïe. Sur plus de 2 heures de show, il joue quasi tout en live, sur les dimmers pour accompagner l’énergie musicale, sur les effets de prisme, les zooms pour une lumière chatoyante support d’émotion et de poésie.
Il nous transporte d’une scène rock inondée de lumière violente et de larges sorties de faisceaux, à l’intimité d’un cabaret parisien rétréci par le décor à géométrie variable, toujours juste, au plus près de l’intention de l’artiste, toujours élégant. Le talent, l’énergie et générosité de chacun, l’artiste, les musiciens, les techniciens, le public font de ce concert un authentique moment de plaisir.

Equipe technique lumière
Designer lumière / Eclairagiste : Nicolas Maisonneuve
Opérateur Lumière/ Wysiwyg : Fabien Duchossoy
Blockeur : Jérôme Nizet
Technicienne Lumière / Poursuite : Nelly Beloux-Chaurand
Technicien Lumière. (sur les dates parisiennes) : Julien Recoque

Prestataire Son, lumière, structure : MPM
Prestataire Décor : Lampion Mécanique

Equipe technique son
Ingé façade : Jean-Marc Hauser
Ingé retours : François Brely
Asistantant son scène : Alexandre Point
Responsable système : Clément Poisson en alternance avec Loïc Ravazy
Backliner : Julien Hébert

Musiciens
Basse : Dominique « Dodo » Bertram
Violon : Anne Gravoin
Guitare : Christian « Basile » Leroux
Batterie : Loïc Pontieux en alternance avec Jean Baptiste Cortot
Percussions : François Constantin
Claviers : Franck Sitbon
Trompette : Steven Madaio
Trombone : Bertrand Luzignant
Saxophone : Yannick Soccal
Chœurs : Mehdi Benjelloun
Chœurs : Guillaume Eyango Jacquot

Equipement lumière
24 BMFL Blade Robe
18 MegaPointe Robe
12 B-Eye K20 Claypaky
23 Mac Aura XB Martin
4 Atomic 3000 Led Martin
7 Media Spiner Robe
11 Deflector Studio Due
7 Arcaline 3G Ayrton2 Aramis Robert Juliat
2 MDG Atmospere
1 GrandMA2 Light
1 LightCommander MA Lighting
2 Gigacore 14R Luminex
1 GigaSwitch 8 Luminex
2 nodes Ethernet DMX 8 MK2 Luminex
10 splitters Luminex

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Les 13 et 14 février à Montpellier

FULLSUD, les Journées Techniques de ESL

La formule de ESL a du succès, depuis 2014, l’équipe investit pour 2 journées technique la salle de spectacle mythique de Montpellier, le Rockstore, pour réunir les acteurs techniques de l’industrie du spectacle : prestataires, directeurs photo, techniciens du spectacle, prescripteurs télé, radio et architectes et muséographes… Les 13 et 14 février prochains, 150 professionnels sont attendus.

Reconnaissable à sa Cadillac encastrée dans la façade, le RockStore est le lieu idéal pour accueillir Full Sud, l’événement méridional articulé cette année autour de 7 ateliers qui vous permettront de trouver des solutions lumière et vidéo à tous vos projets et découvrir le matériel en conditions réelles, encadrés par l’équipe technique de ESL, une quinzaine de spécialistes.

  • Eclairage scénique et événementiel : les projecteurs motorisés, les projecteurs traditionnels, ou encore autonomes sur batterie des marques Chroma-Q, DTS, Prolights, les machines à fumée Antari et Look, les pupitres LSC.
  • Interfaces, périphériques et contrôle : pupitres LSC, contrôleurs Visual Productions, interfaces Artistic Licence, Enttec et logiciels Madrix, Wysiwyg et Visual Productions
  • Vidéo et média serveurs : écran Prolights, média serveur Green Hippo, Logiciel Madrix et contrôleur Madrix Plexus
  • Cablâge : les alimentations et gradateurs LSC
  • Eclairage architectural : les projecteurs à leds des marques CLS, ESL, Prolights, Soraa et Enttec
  • Textile et machinerie : des produits sur-mesure fabriqués par ESL, patiences, textiles, levage, élingues
  • Atelier des marques partenaires : Advance, Neutrik, Osram et Philips

Full Sud est aussi un rendez-vous de convivialité et d’échanges notamment pendant les moments festifs de ces journées : le buffet méditerranéen à midi ou encore la soirée show-live /buffet à partir de 18 h 30 le 13 février.

Pour obtenir votre invitation et plus de détails, confirmez votre présence sur le site ESL-France/fullsud

Voici le programme

La BS présente son e-catalogue de nouveautés 2018

La BS, en boutique ou en vente en ligne, c’est 600 marques et 30 000 références de produits. Le sommaire page de gauche est interactif, il vous conduit directement à votre centre d’intérêt.

La BS, connue pour son goût des innovations et des « moutons à 5 pattes » propose, dans cette mise à jour de son offre produits, une belle collection de futurs Best-Sellers et valeurs sûres en cette fin d’année 2017.
L’équipe de la BS a choisi d’utiliser les techniques interactives les plus pointues pour une réactivité maximale, sous la forme d’un e-catalogue de 162 (!) pages cliquables (donnant accès directement à la fiche article au sein du site internet) avec même des liens directs vers des vidéos de présentation issues de leur chaîne YouTube sans cesse enrichie.

Vous accédez aussi directement aux vidéos de présentation des produits de leur chaîne YouTube

Un clic sur la référence, vous emmène à la fiche produit du site.


Comportant plusieurs centaines de produits d’exception soigneusement sourcés par des Chefs Produits au fait des dernières tendances et des technologies de pointe, il balaie toutes les catégories : Audio Pro, Lumière, Vidéo, Lampes, Maquillage et Textiles Scéniques, Levage et Sécurité, Matériel Electrique, Consommables, Câblage, Outillage …

Plus d’infos sur le site la BS et ci-après le lien pour accédez au e-catalogue la BS

 

Martin Fournier rejoint Chauvet

Martin Fournier. photo ©Studio Gehin

Chauvet nous annonce l’arrivée de Martin Fournier dans son équipe, en qualité de Directeur Commercial Europe. Martin est expérimenté et connu en Europe dans l’industrie de la lumière pour avoir consacré ses 22 dernières années au marché professionnel.
Il occupait précédemment chez Harman, le poste de Directeur Commercial pour la France et le Benelux au sein de la division Professional Solutions.
Martin a démarré sa carrière en 1995 avec Martin Professional.

« Martin est un élément important pour notre équipe, et nous nous réjouissons de l’accueillir », dit Albert Chauvet, CEO de Chauvet. « Il partage notre passion pour l’excellence et a passé 100 % de sa carrière dans le domaine de la lumière. »
Michael Brooksbank, Directeur pour l’Europe, partage cet enthousiasme : « Martin nous apporte toute son expérience et un éventail de compétences. Il a excellé dans différents domaines du business de la lumière, incluant : les ventes, la distribution, et le développement de marques. Il s’est toujours engagé à fournir un excellent service auprès de ses clients. »

De son côté, Martin Fournier accueille l’opportunité de rejoindre une société à forte croissance, focalisée dans le domaine de l’éclairage. « En tant que spécialiste du monde de la lumière professionnelle, je peux vraiment apprécier l’action que Chauvet a mis en œuvre pour le développement de ses produits. Je suis impatient d’aider à développer le business de Chauvet à travers l’Europe. »
Martin Fournier sera basé à Paris, France. Vous pouvez le contacter au +33 6 98 50 43 26, ou par email à [email protected].

Et plus d’infos sur le site Chauvet