A Prolight+Sound 18, Ayrton coupe le souffle

Succès mérité pour Ayrton, qui profite de sa reconnaissance mondiale au Prolight+Sound.
À son public complètement acquis, Ayrton offre un show dantesque en forme de commémoration avec 360 projecteurs impliqués, un mix impressionnant entre récents succès et dernières innovations.
Les deux S9, 24 MagicPanel-FX, 30 MagicDot-FX, 25 MagicBlade FX, 40 Ghibli, 63 MiniPanel-FX, 9 K25-TC, 47 Merak, 33 MiniBurst, 87 Mistral-TC et prototype de Bora-TC ont profité de la maîtrise de Stéphane Migné à la conception lumière.

Depuis quelques mois Ayrton a ralenti les sorties de projecteurs à matrice d’effets pour se consacrer au développement de projecteur à source led très haut de gamme, Spot, Wash et Beam capables de rivaliser avec les plus grands ténors équipés en lampe à décharge. Un choix assumé pour ce constructeur qui d’habitude sortait pléthore de nouveautés à Prolight+Sound, nous embarquant dans une succession de virages, à l’image de ces bolides dont s’inspire Yvan Péard, l’emblématique visionnaire d’Ayrton. (Et non, les Ghibli, Mistral, Merak et Bora ne sont pas que des noms de vent !)
Une fois les arcs-en-ciel sautillants de la première partie du light show passés, on découvre leurs derniers spots dans une symphonie lumineuse délicatement musicale. Cette fois-ci les lumières s’amusent avec une bande-son jazzy et world comme un graffeur qui aurait troqué ses bombes avec de la peinture à l’huile. Ce changement d’orientation signe une nouvelle ère pour Ayrton.

Retour au paddock et explication en image

Le Merak fut donc leur premier asservi « conventionnel ». Une source led RGBW de 250 W, délivrant 4 000 lumens dans un petit wash de 14 kg, équipé d’un zoom 7°-70° et d’une lentille Fresnel de 160 mm, simple et efficace. Un effet banane, rotatif, et un strobe électronique permettent d’ajouter un peu de fantaisie.
Le Ghibli restera comme le premier spot d’Ayrton. Presque 36 kg, capable de délivrer 23 000 lumens avec sa source led blanche de 600 watts, ce condensé de technologie a beaucoup fait parler de lui. Plein d’effets, il envoie trichromie et roue de couleurs, gobos rotatifs et fixe, roue d’effet, prisme, iris, couteaux pleins et zoom 8 :1 sans point chaud.

Le Mistral-TC

Présenté en exclusivité quelques semaines avant Prolight+Sound lors de l’inauguration des locaux d’Ayrton, le Mistral-TC est la version compacte du Ghibli, gabarit Merak, mais pas seulement. TC veut dire True Color.

Sa source led de 330 W, calibrée à 7000K est toute nouvelle. Le projecteur annonce 14 000 lumens de flux et un IRC supérieur à 90, avec de très bons résultats au TM30, le dernier test colorimétrique.
Son train optique à treize lentilles permet une couverture uniforme de 6,7° à 53° au travers de sa lentille de sortie de 137 mm. Il est livré avec une roue de 7 gobos HD rotatif plus une de 9 gobos fixes, tous en verre. Un disque d’animation, un prisme 5 facettes, un iris à 16 lames, un dimmer/shutter électronique et un frost sont aussi de la partie.

La partition du Mistral-TC dans le show Ayrton

La partie couleur est assurée par une trichromie soustractive CMY, un CTO linéaire et sept pastilles de couleurs complémentaires. DMX, RDM, récepteur LumenRadio Wireless intégré, écran couleur avec jog de navigation, système de refroidissement liquide par canules, toute cette technologie est intégrée dans moins de 19 kg. Disponible au prix de 6820 € HT

Le Bora-TC

Le wash Bora TC, présenté en avant-première, met la barre beaucoup plus haut. Sa source blanche de 800 W calibrée à 7000K promet 32 000 lumens, au travers d’une lentille Fresnel de 204 mm et d’un zoom 8° – 64°. Le train optique est maintenant réduit à onze lentilles pour gagner en puissance lumineuse, avec ici un refroidissement de type « phase-changing cooler ». Ce procédé inspiré du principe de pompe à chaleur est surtout utilisé en informatique. Il offre un silence de fonctionnement impressionnant en mode studio.

Bora s’étiquette aussi True Color avec un IRC de 90 et un TM30 supérieur. En mélangeant sa trichromie CMY, son CTO variable et ses 14 couleurs fixes, son faisceau reste uniformément homogène. Les couleurs fixes sont séparées, avec sept teintes pastel sur une roue et sept saturées sur l’autre, dont un congo et un UV. Comme le Merak, il possède une lentille ovalisante effet « banane » et un frost linéaire qui lui permet de passer d’un faisceau type PC à Fresnel.

Côté effets, il en garde sous le capot avec un iris à quinze lames, monté sur un module de quatre couteaux internes à fermeture totale, aux bords quasi-nets, malgré la lentille Fresnel ! Il partage d’ailleurs ce module à débattement de 50°, ainsi que sa carrosserie, avec le Ghibli. Contrôle en DMX, Art-Net, sACN, RDM ou Wireless, Il s’adapte à toutes les situations. Ces 36 kg de savoir-faire seront disponibles à la rentrée de septembre.

Tu sais ce qu’il te dit le MiniBurst ?

Petit mais (très) costaud, le dernier strobe asservi d’Ayrton surprend autant par sa petite taille et son poids (moins de 9 kg) que par sa puissance de feu (60 000 lumens en pic !). Ses 960 leds blanches 5600K sont agencées par groupes de soixante sur une matrice de 4 x 4 pixels, tous pilotables par macros ou individuellement pour les plus gourmands.
Son alimentation de 350 W spécialement étudiée permet de maintenir des strobes à puissance maximale durant plusieurs secondes, tandis qu’avec ses moteurs triphasés micropas il se démène comme un beau diable à toute vitesse.


Les options sont du haut niveau Ayrton : pan et tilt en rotation infinie, pattern d’effets graphiques avec contrôle des vitesses et fondus ; ou encore Wireless-CRMX/RDM TiMo Lumen radio intégré.
C’est un vrai produit coup de cœur, très particulier, parfaitement jubilatoire. Disponible au prix de 2 750 € HT prix public.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

Laisser un commentaire