CQLP X Ayrton : Le concours 2023

Samedi 4 mars a eu lieu la finale de la 4e édition du concours Cqlp 2023 by M-Light en partenariat avec Ayrton. Les chiffres sont éloquents : 401 projecteurs de marque Ayrton, Portman et Astera, 1 grandMA 3, 2 grandMA 2, un jury de 4 professionnels, 9 partenaires, 104 inscrits et 2 équipes finalistes.


CQLP Award, le seul concours destiné aux pupitreurs. Cette édition spéciale Ayrton, Portman et Astera restera dans les mémoires pour la diversité des épreuves proposées aux candidats.

Pour cette nouvelle édition des CQLP Award, l’équipe à l’origine du concours s’est associée à Axente pour proposer une émission live qui s’est déroulée selon un modus operandi de tournage télévisuel. Le professionnalisme et l’expérience des techniciens impliqués lui ont conféré une grande qualité.


Le trophée cette année était garni de Leds, Wouahou !!

Pour accueillir les finalistes, un kit de 401 projecteurs fournis par Axente et Impact Évènement a été déployé sur le plateau de ce dernier et un jury de quatre professionnels : Sophie Limeul, directrice photo , Aziz Baki, directeur artistique, Alain Lonchampt, concepteur lumière, Lukasz Sztejna, designer des projecteurs Portman, a pu juger des qualités des différents shows envoyés par chacune des deux équipes finalistes, les Black Falcon et les White Grizzly.
Nous avions d’ailleurs déjà posté le détail des quatre épreuves réparties sur deux phases dans nos colonnes.

Le concours CQLP by Ayrton, qui mettait en œuvre également des luminaires Portman et Astera, a fortement inspiré les 104 inscrits et ébloui le jury.

Le Design et l’installation

Le design a été pensé par toute l’équipe et finalisé sur Vectorworks par Thomas Jedwab-Wroclawski, gérant de BeatPerLight et éclairagiste.

(de gauche à droite) Fred Fochesato, (Axente) et Thomas Jedwab-Wroclawski (BeatPerLight), nous présentent le kit lumière et racontent les anecdotes croustillantes de l’installation.

Thomas Jedwab-Wroclawski : On est partis du partenariat avec Ayrton pour démarrer le design sans connaître les dispos de matériel ou de salle.
En avançant, nous avons progressivement ciblé les produits que nous allions mettre en valeur pour finalement ajouter des projecteurs Portman et Astera également distribués par Axente.

On s’est inspiré d’un circuit automobile tout en se donnant la possibilité d’avoir du relief dans le kit pour mettre en valeur les machines par elles-mêmes. Finalement, nous obtenons plusieurs plans de machines éclairées par les projecteurs de contre. Les joueurs avaient donc la possibilité de travailler sur des plans de perspective avec pour sujet principal les projecteurs. Personnellement j’ai trouvé cette idée séduisante.

Maxime Raffin aide Yannick Duc (tous deux cofondateurs de CQLP) à finaliser ses positions avant le lancement de la diffusion en live sur Internet.

SLU : Avez-vous rencontré des difficultés ?

Thomas Jedwab-Wroclawski : A la base, il y avait beaucoup de grosses machines, et grâce aux projecteurs Portman et Astera, on a pu compléter ce design avec des luminaires très intéressants et complémentaires d’un point de vue créatif.
Portman met bien en valeur le kit avec ses Leds qui émulent très bien l’halogène et les projecteurs Astera sont faciles à installer et à utiliser sans grosses alimentations.

SLU : Comment s’est passée l’adaptation du kit dans le studio d’Impact Évènement ?

Thomas Jedwab-Wroclawski : Lors de la première réunion, Pascal Bonnet, directeur technique chez Impact, m’a dit « J’ai un problème de surpoids de 5,5 tonnes en accroche ».
Ça a donc été un gros casse-tête technique mais finalement, après avoir restructuré toute l’accroche du studio, il a su faire des adaptations qui débouchent sur une marge de manœuvre d’à peu près 5 cm.
Tout le monde s’est donné à fond chacun dans sa spécialité et nous avons fait des adaptations volontaires pour un chantier sans tensions. Je le remercie chaleureusement d’avoir su utiliser un chausse-pied en or (rire).


Le mur de fond de scène en impose et il paraît qu’il peut même se changer en « Transformer » si besoin de sauver le monde.

SLU : Y avait-il de grosses différences de colorimétrie entre les marques ?

Thomas Jedwab-Wroclawski : Entre Ayrton, et Astera, les sources led, n’ont pas tout à fait les mêmes teintes ou températures de couleur, c’est classique entre fabricants mais on arrive très bien à s’en accommoder.

SLU : Et pour la poursuite ?

Thomas Jedwab-Wroclawski : Nous avons déployé un système de tracking ZacTrack linké à certaines de nos machines. Ce système est ultra-performant et nous aide à suivre Rémi, l’animateur, grâce à deux trackers qu’il garde dans ses poches. Ça lui permet de naviguer partout mais sans éclairer tout le plateau. On obtient un point focalisé et cela rentre aussi dans notre objectif de placer le plus de technicité possible dans notre kit. Les joueurs en possèdent d’ailleurs aussi pour pouvoir être suivis quand ils bougent. Ce système utilise huit antennes et cinq trackers.

Description du kit

En régie tout le monde est à la tâche et Yannick Duc (tout à gauche), cofondateur du concours CQLP et pupitreur, prend le temps de poser pour la photo avant de replonger illico dans les répétitions. Chacun connaît sa partition sur le bout des doigts.

Une quinzaine de jours a été nécessaire pour dans un premier temps désinstaller le kit lumière du studio d’Impact événement déjà installé puis successivement tomber toutes les structures, redéfinir les points d’accroche et réinstaller le rig, pour que les structures soient le plus à l’extérieur possible, sous la direction technique de Pascal Bonnet d’impact Evénement.

« Pascal a redéfini toute l’accroche pour que le kit puisse rentrer car au tout début du projet nous avions imaginé une salle plus grande » explique Thomas Jedwab-Wroclawski.

L’équipe Cqlp / M-Light est ensuite arrivée en début de semaine avec des bénévoles afin de finir le montage, donner un dernier coup de collier pour régler les ultimes petits soucis et se mettre à l’abri des problèmes. L’équipe a donc pu se consacrer aux répétitions deux jours avant la finale, un timing serré mais un planning efficace.

Frédéric Fochesato, chef produit chez Axente présente ensuite le kit déployé sur place et remercie ses collègues Arnaud Da Silva Lachot, Julien Pereira et Maxime Wolf pour leurs interventions sur ce projet.

Le mur du fond est garni de 30 x Portman P1 Mini à Led et 25 x Ayrton Zonda FX pour un maximum de flexibilité, un rendu super « Eye Candy » et un joli contre pour tout le kit.

Le mur du fond reçoit 35 x Portman P1 Mini LED – produit récent qui, comme sa référence l’indique, s’inscrit dans l’évolution à Led de l’appareil iconique de la marque en alternance avec 30 x Ayrton Zonda 9 FX.
Avec sa matrice circulaire de 37 lentilles RGBW de 40 W et un flux lumineux de 25 000 lumens pour 1400 W de consommation maximum, sa plage de zoom s’étend de 4 à 56° d’ouverture.
Il est ici en version FX pour une gestion point par point d’un réseau de leds installé entre les lentilles et contrôlable en vidéo ou via une macro pour un superbe «LiquidEffect».


Les contres en accroche vue de face. Une alternance de colonnes de Zonda 9 FX et de P1 Mini LED.


En avançant d’un cran un assemblage concentrique d’arcs de cerces se décompose comme suit du plus grand diamètre vers le plus petit.


Portman Mantis, Astera AX9 et Portman P1 Mini Led s’assemblent sur des cerces séparées et rehaussées par des Astera Helios particulièrement élégant avec leur forme tubulaire.

La première “cerce” la plus extérieure reçoit de 10 x Ayrton Karif, la seconde porte 18 x Astera AX9 Power Par (en jaune dans le plan), la troisième 10 x Portman Mantis, la plus au centre 8 x Astera AX5 Triple Par (en bleu dans le plan) et au centre 5 x Astera Mantis reconstituent la forme circulaire des ponts décrits précédemment.

Pas vraiment des cerces au sens propre mais des arcs de structure disposés de manière concentrique pour former le terrain principal du jeu.


Comme une parenthèse enchantée, deux structures symétriques viennent joliment encadrer ce fond de gros plan de folie avec une ossature mise en valeur par 24 x Astera Titan Tube et depuis lesquelles 24 x wash Ayrton Zonda 9 FX viennent projeter toute leur puissance.

Pour apporter encore plus de relief au fond de scène deux structures dessinées par des Titan Tube et chargées de Zonda.


Les Portman S-Tribe font le bonheur des participants avec leur bande contrôlable dans le détail et en couleur. Il donne de la profondeur au plateau et de l’ampleur aux effets des Ayrton Zonda 9 FX en plus de prolonger les faisceaux des Ayrton Cobra.

En latéral, cour et jardin et en miroir, on trouve une installation agréablement mise en valeur par 30 x Portman S-Tribe.

Positionnés en bas-relief, ils donnent une belle profondeur de champ au plateau. Dernière création de luminaire de Portman 100 % Led, le S-Tribe, se distingue par des motifs tribaux.
Avec son format linéaire d’1,2 m il comporte 5 modules Led blanc chaud avec au centre de chacun une R7S Led devant un réflecteur martelé. Ces modules côtoient 10 petits segments (strippes) RGBW eux aussi leds.

Là encore, l’ossature de la structure est mise en valeur par 31 x Hyperion Tube et les stars du plateau font leur entrée : 24 x Ayrton Cobra nécessairement bridés du fait de leur puissance dans cet environnement limité.

La structure latérale cour (il y a la même à jardin) reçoit les 15 x Titan Tube, 12 x Cobra et aussi deux Huracan.

Installées devant ce mur, deux consoles grandMA 2 sont réservées aux joueurs pour contrôler le kit. Ils lui tourneront le dos pour rester dans une configuration de jeu télévisé type radio crochet. Des Astera Hydra Panel, petits et discrets avec leur batterie d’une autonomie max de 20 heures servent à décrocher les ombres sur les candidats.

Les faces des participants sont adressées par des Astera Hydra Panel, ici très discrets, ils se cachent derrière le micro pour un éclairage d’appoint sur batterie.

Avec ses 25 W de Leds Titan RGBAM (rouge, vert, bleu, ambre et mint) l’Hydra Panel se présente comme un projecteur d’appoint high-tech. La qualité de son faisceau, ses 6 filtres et diffuseurs, ainsi qu’un large éventail d’accastillage d’accroche, font de l’Hydra Panel un des projecteurs phare de sa catégorie.

A la fois puissant et ultra-qualitatif, il accompagne son flux exceptionnel de 1 300 lumens d’une colorimétrie complète et d’une gamme de blanc bien calibrés avec un IRC de 96. Un Portman S-Tribe est, de plus, positionné devant chacune des deux consoles grandMA 2 pour afficher le décompte des points.


L’Ayrton WildSun K25 pour un wash puissant grâce à ses 17 sources LED Blanches (7500 K).

Au sol, une première ligne de contre, avec 4 wash Ayrton WildSun K25, envoie le boulet avec leur flux de 100 000 lumens.

6 x Ayrton Karif pour de beaux faisceaux en volumétrique assurent une deuxième ligne.

Et 8 x Ayrton Huracan Profile complétés de 6 x wash Ayrton Bora sont disposés en V sur le plateau.

Le kit du sol.

Au plafond, le gril est chargé d’une belle matrice composée de 19 x Ayrton Eurus S et 48 x Astera Titan Tube qui forment un carré gnomonique créé par des polygones réguliers successifs. Pythagore lui aussi est de la « party ».


Eurus S et Titan Tube s’assemblent pour une belle géométrie au plafond de ce plateau.

Le gril dessiné par 48 Titan Tube supporte 19 profiles Eurus S.

Finalement, un kit 100 % Leds avec des Beams laser produits par les Cobra et pour capter ces belles sources, onze caméras PTZ se sont coordonnées, contrôlées depuis la régie par la réalisatrice Séléné Grandchamp.


SLU : Avez-vous eu des surprises lors de la mise en marche de tous ces projecteurs ?

Frédéric Fochesato : On a préparé et relié en filaire toutes les machines en amont pour qu’elles n’aient plus qu’à être accrochées. La seule petite galère que nous avons pu avoir entre la 3D et la réalité concernait les tubes Astera qui étaient tournés de 180° et dont les effets ne passaient dans le bon sens. Avec l’application Astera nous avons réglé ce détail en quelques minutes.

SLU : Comment contrôliez-vous tout le kit ?

Frédéric Fochesato : Nous avons deux régies, la générale en grandMA3 avec NPU3 de Yannick Duc et celles des joueurs en grandMA2 avec NPU2. Pour le réseau qui véhicule plusieurs protocoles MA-Net 2, MA-Net 3, Art-Net, l’idée était d’adopter la solution la plus simple possible car il y a beaucoup de monde sur le plateau.

On a défini 3 points de distribution, cours, jardin et contre avec des switches et des nodes ELC car toutes les machines sont reliées en filaire et contrôlées en DMX.
Il y a un MadMapper qui envoie 75 univers et qui vient merger dans la console GrandMA3 ou dans les consoles grandMA2 des joueurs pour prendre tout le kit, et depuis le MadMapper il y a un autre flux via Art-Net de 169 univers pour assurer la transmission du signal vidéo dans les Zonda FX. Au total on est à 55 000 paramètres dans le réseau fibre.

SLU : Trois consoles prennent donc successivement la main sur le kit. Comment avez-vous géré cela ?

Frédéric Fochesato : Yannick avait besoin d’un repère visuel pour savoir qui avait la main sur la console à l’instant T. J’ai proposé l’idée d’installer un petit Oxo PixyLine dont les leds s’allument en vert ou bleu en fonction du code couleurs défini entre lui et les joueurs. Ça permet d’éviter des moments de stress en direct car les changements de consoles sont fréquents.

Le Show

Le vote d’un jury de professionnel complété et celui du public, départageaient les finalistes.

De gauche à droite : Le jury avec Aziz Baki, Sophie Limeul, Alain Longchampt et Lukasz Sztejna.

– Sophie Limeul, directrice photo
– Aziz Baki, directeur artistique
– Alain Lonchampt, concepteur lumière
– Lukasz Sztejna, designer de projecteurs chez Portman

L’enjeu était de taille, en témoignent les prix offerts à l’équipe gagnante parmi lesquels une superbe Command Wing grandMA3.

– Axente : une Command Wing grandMA3
– Design Express : une licence Vectorworks Vision Full
– Oliverdy : une semaine de formation
– Smode : une licence Smode
– SoundLightUp : un reportage portrait des gagnants


Les white Grizzly avec Raphael Rowenczyn …

… Affrontent les Black Falcon ici avec Quentin Douriez. Les Portman S-Tribe installés devant les consoles grandMA 2 sont prêts à compter les points.


Le live de la finale


L’équipe gagnante

L’équipe des Black Falcon, un binôme composé de David Liou Tchen San et Quentin Douriez, aura finalement remporté les faveurs du jury et du public. Un grand bravo à eux pour cette belle réussite.

Les « Black Falcon » Quentin Douriez (à gauche) et David Liou Tchen San sont les gagnants de l’édition CQLP 2023.

David Liou Tchen San a grandi à Poitier et tout jeune il s’intéresse à la peinture. Par l’intermédiaire d’un ami, il décroche une première expérience de tournée en 2009 pour un groupe nommé « Slave Farm ». Il se rapproche ensuite du secteur Théâtre et de la SMAC de sa ville, « Le Confort Moderne » à Poitier.
Mordu, il se forme au fur et à mesure des projets auxquels il participe pour le prestataire « ZProfessionnel ». Plus récemment il s’installe à Paris pour devenir opérateur. Après être passé par toutes les étapes il est aujourd’hui designer et pupitreur en tournée live et opérateur en évènementiel.

Quentin Douriez, formé en architecture, a une passion pour la mise en valeur des volumes par la lumière. Par hasard, il se retrouve à travailler en tant que machiniste, directeur technique, régisseur ou décorateur pour des compagnies de théâtre. Un jour on lui demande de remplacer l’éclairagiste au pied levé et c’est un coup de cœur.
Il décide de s’y consacrer et de fil en aiguille rencontre Maxime Raffin, une référence dans le milieu. Ce dernier l’invite à enchaîner les prestas et à s’impliquer dans des tournées plus ou moins grandes en tant qu’encodeur et directeur technique, ou en événementiel, en plus de son travail en télévision qui constitue actuellement 50 % de son emploi du temps pro.

SLU : Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Quentin Douriez : A Ryad, en Arabie saoudite, en 2019, sur un gros festival où nous étions deux à l’accueil console pour un kit qui comprenait entre 800 et 1 000 machines. Le courant est très vite passé d’un point de vue humain et nous sommes devenus amis car nous avons une vision commune du métier. J’aime beaucoup son travail.

Les Ayrton Zonda 9 FX ressortent particulièrement d’un kit où la qualité était au rendez-vous avec les couleurs tungstène des luminaires Portman, chouchou des éclairagistes.

SLU : Pourquoi vous lancer ce défi ?

David Liou Tchen San : On trouvait l’idée plutôt marrante et même si cela demande du temps, le fait de pouvoir le faire en équipe nous a décidés. A la base c’était l’occasion de passer de bons moments entre potes, et finalement on a gagné, c’est super !

SLU : Aviez-vous déjà participé à ce concours ?

Quentin Douriez : C’est ma deuxième participation à ce concours, mais la première fois j’étais bénévole pour soutenir le projet. Quand on a décidé de jouer avec David, on s’est promis de le faire sérieusement. »

David Liou Tchen San : C’est ma première participation et je trouve que c’est vraiment chouette. L’ambiance et l’accueil sur place sont super. Maxime, Yannick et tous les bénévoles nous ont vraiment réservé un bel accueil avec une mention spéciale pour Thomas Jedwab-Wroclawski qui s’occupait des consoles sur la station Wysiwyg. Je voudrais également adresser un grand merci aux partenaires. Nous sommes gâtés et ça fait plaisir.

SLU : Comment vous êtes-vous organisés ?

David Liou Tchen San : Quentin était plus à la console. J’ai pupitré aussi mais j’avais plus un regard de design ou de photo dans notre collaboration.

SLU : Dans ce kit qui est assez énorme, est-ce qu’un des projecteurs vous a tapé dans l’œil?

David Liou Tchen San : Je dirais le Zonda. Sur Cqlp nous l’avons utilisé en wash mais je pense qu’on est loin d’avoir découvert toutes ses qualités et il me donne envie d’approfondir. Sinon, j’ai tendance à beaucoup aimer le tungstène et donc les projecteurs Portman sont vraiment ma cam si on peut dire (rire).

Quentin Douriez : Pour moi aussi c’est le Zonda. Honnêtement c’était un peu la claque. Je trouve que c’est une très belle machine et qu’elle propose pleins de possibilités accessibles et de multiples façons de travailler la lumière. J’aurais vraiment aimé avoir plus de temps pour lui rentrer un peu dans le bide.

Une grandMA 3 Command Wing, un des gros lots du concours avec également, une licence Vectorworks Vision Full, une semaine de formation chez Oliverdy formation, une licence Smode et un portrait dans Soundlightup.

SLU : Vous avez gagné une GrandMA 3 Command Wing, comment allez-vous l’utiliser ?

Quentin Douriez : On en a déjà discuté déjà avec David et c’est lui qui va la récupérer. En ce qui me concerne je lui aie vendu ma part au prix de l’Argus et de mon côté j’envisage d’investir dans une grandMA 3 Light mais pas tout de suite, peut-être à l’occasion d’une création d’entreprise. Cela étant dit, on sait pertinemment qu’on se la prêtera si besoin est.

David Liou Tchen San : Avant Cqlp j’avais déjà en projet de monter mon entreprise dans quelque temps. J’ai déjà pas mal de matériel de type console et software dans un parc que je mutualise avec un collègue et c’est l’occasion de disposer d’une console de plus dans ce parc !

SLU : Avez-vous un message à faire passer aux personnes qui seraient intéressées de participer au prochain concours ?

Quentin Douriez : Amusez-vous ! Inspirez-vous de tout. Les organisateurs du concours sont bienveillants et pratiquent l’entraide. C’est un événement de très important au sens communautaire. C’est l’occasion pour des pupitreurs, pupitreuses et éclairagistes de voir plus loin et de se rencontrer. C’est très plaisant.


David Liou Tchen San et Quentin Douriez sont les grands gagnants de cette édition mais je ne pense pas me tromper en disant que tous les professionnels qui y ont participé de près ou de loin ont apprécié cette expérience unique en son genre.

Le public, les partenaires, les bénévoles et les participants se sont réunis pour une belle collaboration sur un projet qui semble combler un vide finalement, en offrant l’occasion aux pupitreurs et éclairagistes, débutants ou experts de tous secteurs, de progresser avec des kits de machines à la pointe de la technologie bien encadrés et conseillés par les fondateurs du concours.
Un projecteur suscite clairement la curiosité des joueurs. Il s’agit du Ayrton Zonda 9 FX. Luminaire créatif par excellence, il semble ne pas avoir encore livré tous ses secrets. D’autres très belles machines ont investi le plateau parmi lesquelles le beam ultime Cobra, les luminaires Portman et leur lumière dorée ou les projecteurs Astera, concentrés de technologie avec la particularité de faire l’unanimité auprès des éclairagistes du cinéma, de la vidéo, la photo, le live….

J’ai une admiration particulière pour la belle énergie que chacun.e a mis au service de ce projet. Encore un grand bravo à tous les bénévoles et partenaires qui ont donné vie à l’ambition sans limite de Maxime Raffin et Yannick Duc, fondateurs du jeu Cqlp 😉

Plus d’informations sur les partenaires de l’événement :

– Cqlp by M-Light
– Ayrton
– Portman
– Astera
– Axente
– Impact Évènement
– Oliverdy Formations
– Vectorworks
– Design Express
– Smode

 

Crédits - Texte par Allison Cussigh – Photos : Allison Cussigh, CQLP – Vidéo : CQLP

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