Avec Jonathan Lewis and Sean Busby-Little

DiGiCo ne manque pas de Feeling

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The Feeling

The Feeling est un groupe de pop anglais qui produit l’essentiel de sa musique et prête donc une grande attention aux outils nécessaires pour y parvenir. Il en va de même pour ses ingés son face et retours, respectivement Jonathan Lewis et Sean Busby-Little, séduits par le rendu de DiGiCo et par la petite taille de la SD9 adaptée à la tournée du groupe.

“Comme je travaille seul aux retours, j’avais besoin d’une petite table aussi petite que bonne d’un point de vue audio, mais en plus d’un produit facile à mettre en œuvre et à démonter chaque jour” précise Sean.

De gauche à droite : Sean Busby-Little aux retours et Jonathan Lewis à la face.

De gauche à droite : Sean Busby-Little aux retours et Jonathan Lewis à la face.

“Ma priorité est aussi la qualité du son” ajoute Jonathan, “et je savais qu’avec la SD9 je l’aurais. Cette table sonne d’un bout à l’autre, les préamplis sont transparents et les égaliseurs cartonnent, ce qui permet d’être créatif et pas simplement de corriger le son.”

“La SD9 a deux banques de 12 faders, ce qui donne un accès rapide à toute source” continue Sean. “J’avais aussi besoin d’une console avec deux bus PFL car je mixe à la fois pour des ears via des liaisons Sennheiser G2 mais aussi pour des wedges. J’adore la façon très simple avec laquelle je peux router des voies et des sorties là où c’est nécessaire ; les consoles DiGiCo sont polyvalentes et appréciées aussi pour leur rendu. On branche un micro et ça sonne d’entrée de jeu. Les égaliseurs enfin permettent de tailler même profondément, le rendu reste bon avec du corps et une patate bien live.”

L’autre priorité de Jonathan est la manière avec laquelle la console permet un travail créatif. “J’ai le sentiment que mixer revient à associer technique et créativité. La SD9 facilite le placement de n’importe quelle voie là où elle est la plus utile, ce qui se révèle un plaisir et facilite la recherche artistique. Les deux banques de faders marchent très bien en façade. J’en affecte une à mes entrées et la seconde à mes DCA, aux départs d’effets et aux matrices. Naviguer dans cet environnement me donne à tout moment un parfait contrôle du son du groupe. Enfin sa petite taille ramenée au nombre de voies disponibles est un paramètre important dans le choix final puisqu’il y a peu de place dans la remorque. Le Tour manager est ravi !”

Sean aux retours gère 42 entrées, six mix stéréo et un mono pour les ears, trois mix pour les wedges et certains jours deux autres pour les sides alors que Jonathan à la face reçoit 34 lignes plus un prémix stéréo des guitares.

“J’ai aussi programmé une matrice de 8 sorties à partir du gauche droite afin d’être prêt à faire face à tout problème de distribution en fonction des salles que l’on peut rencontrer durant la tournée.”

La DiGiCo SD9 aux retours.

Sean aux retours gère 42 entrées, six mix stéréo et un mono pour les ears, trois mix pour les wedges et, certains jours, deux autres pour les side.

“Les consoles DiGiCo ressemblent dans le trajet du signal à une analogique” dit Sean. “Les commandes rotatives sont précises et rapides. Les Macros font qu’à l’aide d’un seul bouton on agit sur un nombre important de paramètres. Enfin la possibilité de copier et coller signifie qu’on peut verser une somme de réglages d’une tranche à une autre bien plus rapidement qu’avec d’autres consoles numériques.”

“Les huit entrées et sorties prévues à même la consoles sont pratiques pour ajouter un signal à la volée sans passer par le stage. Les circuits PFL/AFL peuvent être routés à la fois vers le bus des wedges ou vers celui des ears, ce qui évite d’écouter par exemple le mix des ears au travers du wedge de la régie. Tout est possible. Il est aussi très facile de grouper deux canaux en une voie stéréo, ce qui facilite la gestion et la visualisation de ces derniers.”

“Le groupe n’est pas intervenu dans le choix des consoles” précise Jonathan. “Mais étant très porté sur la production et la technique, certains de ses membres ont salué la qualité du son,. Je pense en particulier au guitariste qui abandonne fréquemment le plateau durant la balance pour venir écouter le son en salle. Il a souvent pointé la clarté du son, sans doute le fruit de préamplis de qualité !”

 

 

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