La voix de Jean-Baptiste Guégan brille avec Jocelyn Morel

Jean Baptiste Guégan, poursuit sa destinée dans toute la France. Doué d’une voix qui fait fondre le cœur des Français en hommage à l’étoile éternelle de la variété française, Johnny Hallyday, il brille grâce à un design élégant signé Jocelyn Morel. Avec son équipe lumière, le chanteur traverse les âges pour un retour dans une ambiance très Music-hall.



La scénographie de cette tournée des clubs, sait s’adapter à toute jauge de salle comme le raconte Jocelyn Morel, éclairagiste du chanteur Jean-Baptiste Guégan, la voix de Johnny: «On a joué dans de petites salles de 5 mètres de hauteur sous plafond avec une petite ouverture de 7-8 m et le même kit a fait quelques Zenith. Même si j’étais quand même interrogatif parfois, ça fonctionnait.

L’équipe technique Lumière aux commandes de ce superbe show (de gauche à droite) Olivier Hubert (technicien lumière et poursuiteur), Jocelyn Morel (éclairagiste) et Julien Tremblay (technicien lumière et poursuiteur).

Globalement dans ce cas de figure, on ne change pas trop nos proportions. On étend simplement un peu vers le haut mais la largeur reste cadrée afin que les musiciens gardent leurs repères.

Le praticable, ici à l’Olympia, mesure 8 m, mais dans une salle plus grande on ne pourrait pas aller au-delà. On a aussi fait un Bercy lors d’une précédente tournée mais avec une scénographie et un kit lumière totalement adaptés cette fois ! »

SLU : Pour remplir l’espace d’un brouillard homogène et servir au mieux ta lumière, je vois que tu es équipé en MDG. C’est d’ailleurs un point sur lequel tu es connu pour avoir une forte exigence.

Jocelyn Morel : « What else ? (rire). J’ai surtout un souci quand ça ne marche pas et je suis toujours très malheureux l’été en festival quand le brouillard vole dans tous les sens.
Je suis attaché à la marque MDG depuis un certain nombre d’années pour des raisons d’éthique du fabricant et pour la qualité du matériel et du brouillard. Il n’y a pas pour moi d’équivalent sur le marché.


La MDG MAX 3000 APS remplit l’Olympia d’un brouillard dont les particules sans glycol de 0,6 micromètre sont idéales pour de beaux faisceaux mais sans abîmer les cordes vocales des artistes. What else ? nous dit Jocelyn.

SLU : Comment expliques-tu cette particularité ?

Jocelyn Morel : La particule de brouillard MDG est très fine : 0,6 micromètre, quand les machines à huile produisent des particules de 1,5 micromètre voire plus. Forcément elles n’accrochent pas l’air de la même façon. De plus, les musiciens ne sont pas agressés car les machines MDG n’utilisent pas de glycol qui pourrait dessécher leurs cordes vocales.

MDG utilise une huile minérale qui ne pose aucun problème aux chanteurs et chanteuses, même lyriques. Si le brouillard es dense, les particules ont tendance à remplacer les molecules d’air et tu peux parfois avoir ce sentiment d’étouffement mais encore une fois plus les particules sont fines moins le problème se pose. La MDG est celle qui passe le mieux auprès des artistes, loin devant tout ce qui existe. »

Une base qui permet de bien accrocher la lumière de type cabaret que Jocelyn a prévue dans une scénographie qui traverse les technologies et les époques avec finesse et souplesse. Il se joue des contraintes pour en faire des atouts qui fonctionnent diablement bien !



Un design instinctif et obvie

Alors quel est le secret de Jocelyn Morel et comment construit-il ses créations. Il nous dit tout dans cette interview.

Jocelyn Morel : « Ça dépend du morceau et il y a peu de mélanges de couleurs. Soit c’est uni, soit bicolore selon le feeling et l’ambiance du morceau. Comme on a un petit kit je le presse un peu dans tous les sens et j’essaie de l’utiliser à bon escient mais comme les titres de Jean-Baptiste Guegan envoient le pâté, on a vite fait le tour.
Ayant peu de couches, j’utilise toujours les mêmes projos et tous un peu en même temps. Cela étant dit, dans ce cas de figure c’est important de ne pas les utiliser toujours de la même façon selon moi. Il y a aussi des tableaux qui constituent une base du show et que je décline tout au long du spectacle avec des variations sur le thème. »


Pour suivre la voix de Johnny, Jocelyn envoie le pâté avec un kit composé d’un cadre d’Oxo Funstrip, de Caméléon Telescan, de SGM P2 et de DTS Alchemy 5 entre autres…


Jocelyn Morel

Très jeune, il s’intéresse aux sky-tracers qu’il trouve magnifiques et démarre sa carrière en créant une société de location de ces appareils encore rare chez les prestataires, il n’a alors que 18 ans. Il se souvient : « Ces machines étaient louées à des centres commerciaux, des boîtes de nuit, des fast-foods et j’ai été sollicité pour faire des compléments de machines un peu spéciales sur des sons et lumières en événementiel. En 94 – 95 tout le monde n’en avait pas en parc. »

Jocelyn Morel, éclairagiste pour Jean-Baptiste Guégan, utilise une console grandMA.

Puis il s’équipe de quatre automatiques avec télécommande pour des prestas ou des spectacles de petite envergure avec pour mission de compléter les kits de trad. C’est alors que tout s’accélère et il éclaire des orchestres, des festivals de magie ou encore des shows laser. Réalisant son envie de devenir éclairagiste à part entière, il ferme sa société de location et devient intermittent.

Il explique « Au bout d’un moment, j’étais plus sollicité pour ma créativité que pour louer des appareils qu’on pouvait trouver partout et donc j’ai fait le choix du métier d’éclairagiste. » Tout s’enchaîne, il proposera ses designs et son approche très originale à Jean Baptiste Guégan, Michaël Grégorio, Erick Bamy et pour des concerts privés ou des cabarets. « J’ai travaillé dans des lieux très différents et c’est ce qui m’intéresse. »


Une face de rêve Robe FORTE pour assurer l’héritage Hallyday

Pour la date très spéciale de l’Olympia à Paris, le prestataire technique de la tournée, MPM, propose à l’équipe une face en Robe FORTE. En effet, cette salle mythique est louée nue et les projecteurs trad de la tournée sont remplacés par ces bombes technologiques fraîchement sorties.


Une belle ligne de 8 x Robe FORTE assure la face sur les deux dates de l’Olympia. Jocelyn qui ne tarit pas d’éloge sur ces appareils les utilise aussi en couleur pour suivre la créativité de ses artistes.

Dans la lignée de l’Esprite dont il reprend toute la technologie, Robe propose avec le Forte, un Spot/Profile plus puissant à moteur de leds blanches interchangeable de 1 000 W, qui rivalise avec le BMFL. Élégance et finesse pour cette machine de 40 kg ayant une hauteur totale de 84 cm.
Sa large lentille de 180 mm libère une belle lumière blanche homogène à 6620 K avec un flux qui dépasse 34 000 lumens à 20° et quasiment identique en faisceau large.
Son module de 121 leds de 10 W alimentées au max à 80 % de leur puissance nominale lui assure longévité et un IRC natif de 69 qui grimpe à 80 ou 90 grâce à 2 filtres positionnés sur la roue de couleurs (Pour info, une version « HCR » du moteur de leds procure en natif un indice de rendu des couleurs de 94, avec un flux de 40 % moins élevé).


SLU : Que penses-tu des Robe FORTE ?

Jocelyn Morel : « A la face on en a huit donc on est vraiment surclassé comparé à nos découpes habituelles (rire), même si ce type de face se retrouve de plus en plus régulièrement car les salles s’équipent en automatiques. Quand la salle n’est pas équipée, c’est plus simple pour les prestataires d’accrocher des machines sur un pont que de fixer et régler des découpes.
J’apprécie particulièrement leur colorimétrie car je les utilise en couleur. Par comparaison avec le BMFL qu’il est voué à remplacer, il est bien meilleur. Les inconvénients liés au coût et la qualité des lampes plus ou moins usées que l’on pouvait avoir dans les BMFL ne sont plus d’actualités avec le FORTE et son moteur à Leds. »


Le cadre d’Oxo Funstrip comme élément de départ du design

Partant de l’arche du design, Jocelyn s’attache à créer l’identité visuelle du show. Il répond avec ingéniosité à la demande formulée par la direction artistique de créer des ambiances rock’n’roll mais élégantes façon Big Band.
Le design est donc intemporel dans la mesure où il pourrait rappeler le musical des années cinquante tout comme des looks modernes avec la Led qui flashe. La lumière rétro des Telescan s’intègre pour de superbes tableaux.

Jocelyn Morel explique : « L’arche est animée par la trentaine d’Oxo Funstrip. A l’intérieur il y a des GLP X4 Bar qui produisent des lames de lumière et éclairent le rideau, les musiciens ou encore le public. »


Les Oxo Funstrip sont au rendez-vous pour ajouter une touche cabaret à l’ensemble du design.

Les Oxo Funstrip sont des appareils qui font des merveilles sur les scènes live depuis plusieurs années et ils sont maintenant disponibles équipés de leds.


SLU : Tes Funstrip sont à lampe ou à leds ?

Jocelyn Morel : « Notre prestataire MPM nous les a proposés en sources halogènes et ça fonctionne très bien. Je précise que MPM travaille sur les tournées de Jean-Baptiste depuis 2018 et ça se passe super bien.
Ils sont très réactifs, possèdent du bon matériel et les équipes sont formidables. »


Les PAR Lumonic ilumo tirent leur épingle du jeu avec Brio. Jocelyn utilise leurs faisceaux pour structurer l’espace et mettre en valeur les artistes.

D’un point de vue global, le design est assez dense avec 5 étages de ponts et de perches pour un rendu particulièrement réussi et géométrique. Ils sont renforcés par les latéraux que Jocelyn aime jouer en couleurs opposées. Ils apportent de l’ambiance et du relief aux visages.

Jocelyn Morel : « J’ai 2 perches de Telescan et entre eux il y a de puissants PAR LED Zoom Lumonic Ilumo RGBW.
Sur le premier plan de contre-jour, j’ai choisi de placer 5 x Martin Mac Viper et encore des PAR Ilumo. Ça me permet de créer des tableaux ayant différents niveaux et d’équilibrer les contres par rapport aux différents plans de musiciens.

Quand le contre-jour forme un angle sur le chanteur, si tu veux le même angle ailleurs, soit tu positionnes des machines loin derrière et tout est plat, soit tu descends et tu suis l’angle de base de ton contre-jour. »


Des contres sur les musiciens assurés par les GLP X4 Bar, SGM P-2 et DTS Alchemy

Les GLP X4 Bar renforcent l’arche de Funstrip grâce à leur belle lame de lumière.


Les GLP X4 Bar ont une répartition douce de la lumière grâce à leur zoom qui s’étend jusqu’à 35° au plus large et 3,7° au plus serré. En outre ils sont automatisés pour un effet de faisceau en rideau.

Ils sont encadrés par les SGM-P2, un projecteur Wash à 18 Leds de 10 W RGBW, IP65 très compact et léger avec ses 6,1 kg. Sa dalle est matriçable selon 3 segments individuellement contrôlables et capable d’un stroboscope ultra rapide.


Les SGM P2 ponctuent le design. Parfois blinders, parfois matricés, pour s’associer au cadre de Funstrip, ces appareils sortis en 2014 sont véritablement tout terrain et particulièrement fiables.

Les DTS Alchemy 5 quant à eux sont installés sur une ligne de contre en fond de scène et en latéral au sol. Et si Jocelyn ne tarit pas d’éloge à leur sujet c’est pour d’excellentes raisons.

Les DTS Alchemy 5 sont disposés en ligne de contre et en latéral.

Équipé d’un moteur à 6 teintes de leds, rouge, vert, bleu, blanc, lime, ambre, et cyan, d’une puissance totale de 450 W, Le mélange de couleurs est somptueux.

Avec des teintes très profondes et équilibrées, ainsi qu’une grande flexibilité dans les blancs, il dispose également d’effets avec de la couleur à l’infini, un zoom pour ouvrir et fermer le faisceau, deux frosts, et une banane rotative.

SLU : Pourrais-tu m’en dire plus quant aux SGM P-2 et aux DTS Alchemy

Jocelyn Morel : « Les SGM P-2 font de la lumière ponctuelle façon blinder mais en étant bien dosée. On peut maîtriser 3 secteurs dans ces projecteurs en RGB White.
En ligne de contre au sol derrière les musiciens, il y a les fameux Alchemy DTS. Ils sont également rappelés sur les côtés car je travaille pas mal en latéral. Globalement c’est mon projecteur fétiche en spectacle pour éclairer les artistes.


SLU : Tu sembles les apprécier tout particulièrement

Jocelyn Morel : Pour moi c’est la machine du siècle, elle est extraordinaire car le faisceau est très doux et malléable. Elle a de la puissance et surtout le projecteur ne brille pas dans tous les sens ce qui, pour moi est le problème des Wash multisources avec leur grosse galette de leds très visible sur scène. On voit plus les machines et leur optique que les musiciens.
L’Alchemy respecte le principe du wash de mon point de vue. Techniquement il possède des qualités chromatiques infiniment plus étendues puisqu’il utilise 6 teintes de leds qui produisent des couleurs extraordinaires et des blancs fantastiques. Ses qualités vont bien au-delà des besoins de la variété ce qui est un luxe. »


Claypaky B-Eye K20

Pour les dates de l’Olympia MPM a fourni 8 Claypaky B-Eye K20 en renfort latéral.

Jocelyn Morel : « Pour l’Olympia on a 2 jeux de latéraux. Les Alchemy au sol et les Claypaky K20 qui remplacent les PAR 64 de tournée, montés sur des pieds. L’Olympia étant louée vide mis à part les ponts, on a quelques ajouts sur ces dates. Ils me permettent de faire une belle ambiance Congo Blue sur un titre.


L’effet B-Eye est de sortie pour animer les bords de scène et mettre en valeur les musiciens qui accompagnent Jean-Baptiste Guegan. Une bonne instru et une belle lumière, on en redemande !

L’effet B-EYE a eu beaucoup de succès et je suis toujours content de le retrouver mais je ne l’utilise que sur deux titres dont le final. D’ailleurs c’est un des seuls Wash qui a l’avantage de ne pas aveugler les musiciens ou le public quand il est utilisé en contre grâce à cet effet. Pour moi ça reste une valeur sûre avec beaucoup de flux. C’est un appareil que j’ai adoré quand il est sorti et je l’apprécie toujours beaucoup. »


Le come-back des Caméléon Telescan, Phoenix des concerts de Johnny

Connu et reconnu pour son admiration sans limite pour les Caméléon Telescan, Jocelyn n’a pas hésité à sortir quelques-unes de ses nombreuses pièces de musée pour allumer le feu. Il avoue « Ceux qui me connaissent savent que je les collectionne. C’est Caméléon, un prestataire français qui les fabriquait et qui tournait avec dans le monde entier. Il y a eu les Mark I à V. Ici j’ai des Mark II qui datent de 1986.
Je les collectionne mais je n’ai pas pour habitude de les sortir si souvent. La plupart du temps on fait avec le matériel des prestataires qui est plus fiable, transportable et économe en énergie. Mais là c’était l’occasion parce que le design s’y prêtait bien et car ces machines ont tourné avec Johnny Hallyday. C’est un petit clin d’œil qui n’échappe pas à quelques spécialistes dont le chanteur. Jean-Baptiste Guegan est assez réceptif à ce genre de détail. »


Les Telescan sont de nouveau de sortie pour Johnny. Leur trichromie à gélatine ne concurrence ni le dichro, ni la Led mais leur teinte s’associe bien au reste du kit dans un joli camaïeu.

SLU : Pourrais-tu me parler du faisceau si particulier de ces machines

Jocelyn Morel : « Elles ont une lumière presque organique. On a la douceur du trad mais avec quelque chose d’incisif. Le faisceau est énorme à sa base parce que sa source tape sur un miroir de 45 mm de diamètre. Par ailleurs, il utilise une lampe HMI 1 200. C’est un plaisir pour moi d’utiliser ces machines, un peu comme quand tu sors une voiture de collection de temps en temps pour un film. Rien d’autre ne pourrait faire ce boulot de cette manière.

Avec son faisceau en cône si particulier, Jocelyn capte le chanteur comme jamais !

SLU : Sont-ils résistants, y a-t-il beaucoup de pannes ?

Jocelyn Morel : J’avoue que nous avons eu quelques sueurs froides au démarrage sur la résidence de la tournée. Ce n’était pas gagné. J’avais d’ailleurs prévenu tout le monde y compris la prod sur le risque de coupure car les composants internes ayant plus de 30 ans pour certains, on n’est jamais à l’abri d’un problème.
Quand ils sont sortis à l’époque, ils étaient déjà parfois un peu capricieux et cela n’a pas changé, mais au final on arrive à s’en sortir correctement. Une seule machine nous a posé problème sur une date de la tournée !


SLU : Tu possèdes combien de Telescan au total ?

Jocelyn Morel : J’en ai environ 140 maintenant mais je précise n’être ni prestataire, ni loueur. Ces machines sont d’ailleurs hors de toute considération commerciale.
De temps en temps je me fais juste le plaisir d’en sortir quelques-uns comme ici où ils se prêtent bien au show. Je crois que le résultat de la mise en lumière convient à tout le monde d’ailleurs. »

Accrochés sur leurs clamps d’origine, soit 2 par machine, plus les élingues, le positionnement des Telescan ne s’envisage pas comme pour d’autres asservis. « Ne serait-ce que pour bénéficier d’un faisceau dont le débattement PAN et TILT nous convient » prévient Jocelyn.

« L’accroche est latérale sur une perche ou un pont ce qui est particulier et surtout asymétrique, le faisceau ne partant pas du centre de la machine. Il a donc fallu penser le plan de feu en conséquence. »

Les Caméléon Telescan s’accrochent en latéral grâce aux deux clamps prévus à cet effet.

La hauteur a également été calculée pour pouvoir jouer dans la plupart des théâtres.
A quelques exceptions près, Jocelyn confie avoir eu des salles très différentes les unes des autres, et avoir composé un kit en conséquence pour pouvoir jouer dans tous les théâtres envisagés.
Pour les mêmes raisons, l’arche ne dépasse pas 4 m de hauteur.


5 x Martin Mac Viper disposés en ligne de contre viennent renforcer le design grâce à leurs jolis gobos.


Julien Tremblay, technicien lumière et poursuiteur

100 % autodidacte, Julien rentre dans le monde du spectacle à la fin du lycée. Disco mobile, il s’intéresse petit à petit à la lumière au fur et à mesure de rencontres. Client du prestataire Empreinte Production, situé dans le 91, avec qui il entretient un bon relationnel, il y décroche son premier contrat en tant qu’intermittent et rejoint le pool de techniciens de l’entreprise.

Julien tremblay

Ce nouveau défi l’intéresse particulièrement et il se forme sur le tas encouragé par l’objectif d’être polyvalent sur les chantiers. Il décrit « On avait l’occasion de monter du son, des scènes, de la vidéo, de la lumière, ce qui est super pour une première expérience. »

Des liens de travail forts se nouent et se perpétuent aujourd’hui. En 2001, il rencontre Jocelyn Morel via des forums dédiés à la technique pour le spectacle. « On a bien sympathisé, on s’est vus plusieurs fois pour échanger sur la grandMA 1 jusqu’à faire des projets et des tournées ensemble.

Sur la tournée Guégan pour laquelle il est technicien et poursuiteur, il raconte « Le matériel avec lequel je travaille dépend beaucoup des salles même si, principalement, les poursuites que j’utilise sont les Robert Juliat Cyrano et Aramis donc la gamme 2,5 kW HMI, en moyenne et longue portée selon les salles. Il y a aussi plus petit sur les théâtres mais c’est assez rare.
Quand on lui demande quels sont ses centres d’intérêt, Julien reconnaît être très intéressé par les métiers de bloqueur et de régisseur. « J’essaie d’en faire un peu plus et de la régie aussi mais mon cœur de métier et mon métier de cœur concerne tout ce qui a un lien avec la lumière.



Conclusion

Que d’émotions pour un public qui revit, le temps d’une soirée, la magie de son idole et se remémore une vie illustrée par une des stars de la culture française.
Le chanteur admirateur Jean-Baptiste Guégan, avec empathie, reprend des titres monuments de la variété française tout en étant conscient de la propre route qu’il doit mener jusqu’à Nashville, cœur de la production musicale aux Etats-Unis. Son éclairagiste Jocelyn entouré de son équipe lumière Julien et Olivier, y sont très attentifs et le suivent dans ses envies et besoins avec sensibilité et clairvoyance.

Les Robe FORTE et les Claypaky B-Eye K20 sont de sortie pour deux dates fabuleuses à l’Olympia en renfort d’un kit multivalent et qui traverse les époques. Les puissants wash DTS Alchemy 5, Lumonic ilumo, Oxo funstrip, GLP X4 Bar, SGM P-2 et Martin Mac Viper côtoient les mythiques Caméléon Telescan et leurs faisceaux organiques mis en valeur par le brouillard minéral et homogène d’une MDG MAX 3000 APS et d’une MDG Atmosphere.

Une naissance, un baptême, un anniversaire, un mariage, et bien d’autres évènements, ce sont tous ces souvenirs qui reviennent à la vie pour les spectateurs venus parfois en couple, en famille ou entre amis et que l’ont peut voir se prendre dans les bras avec affection sur les reprises de Jean-Baptiste Guégan, la Voix de Johnny. Mais s’ils viennent pour un nom, ils restent pour une personnalité et un répertoire nouveau. Élément majeur dans le succès de cette rutilante tournée à l’ambiance élégante, Rock’n’roll, et Music-hall. On admire et on aime sans retenue !


Équipe technique de la tournée

  • Régie générale et direction de prod : Pascal Autissier
  • Production : Arachnée Production
  • Prestataire : MPM
  • Création lumière et pupitre : Jocelyn Morel
  • Technicien kit et poursuiteur : Julien Tremblay
  • Technicien kit et poursuiteur : Olivier Hubert
  • Ingé-son façade : Hubert Salou
  • Ingé-son retours : Cédric Pontieux
  • Son plateau : Amandine Burlet
  • Backline : Will Cornilleau
  • Prompteur : Virginie Guegan
  • Camion : Jean-Michel Florentin
  • Tour Bus No Limites : Antonin Ledru-Rollin

Plan de feu


Pour plus d’info sur :

Les machines à brouillard MDG
Les appareils Robe
Les appareils DTS
Les appareils Claypaky
Les appareils Cameleon Telescan
Les appareils SGM
Les appareils Oxo
Les appareils Martin

 

Crédits -

Texte et vidéo : Allison Cussigh

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