Lamourette Obélie, bien plus qu’une simple lampe autonome

Lamourette, un objet au design travaillé avec précision.

La société Obélie a vu le jour début 2015, née de l’association de trois toulousains, Mathieu et Laurent qui jusqu’alors développaient des objets lumineux destinés à être intégrés sur des vêtements de sport, et Frédéric, travaillant dans l’événementiel.

Leur premier produit fut créé suite à la demande d’un designer de Toulouse cherchant à équiper électroniquement une lampe de sa conception pour le célèbre restaurateur Bras situé dans l’Aveyron. Deux ans plus tard, leur propre source autonome baptisée « Lamourette » est commercialisée.

Passons en revue les différents attributs de cette jolie demoiselle et attardons-nous sur sa base (ou plutôt son pied !). Mathieu nous signale que cet élément, qui peut sembler anodin, fut celui qui nécessita le plus de recherche en matière de design. L’objectif premier étant de créer un objet aux traits polyvalents de manière à pouvoir l’intégrer dans un maximum de configurations.

Seule ou en groupe, l’éclairage sur table reste l’application de prédilection de la lampe.

Le pied est composé de deux morceaux en inox usinés avec précision (la jointure est invisible). Le socle renferme la bobine destinée au chargement par induction de la batterie interne. Notons que l’appareil répond aux standards de la norme « Qi » (prononcer « tchi ») utilisée notamment pour la charge inductive des smartphones. De par la densité de l’inox, la lampe se retrouve lestée et peut sans soucis en cas d’utilisation en extérieur encaisser les bourrasques d’Autan qui déferlent sur le Sud-Ouest !

Contre-plongée sur la demoiselle, nous retrouvons les discrètes mais efficaces leds Luxeon en blanc chaud qui cohabitent avec les deux boutons-poussoirs destinés au pilotage manuel.

Nous remontons la silhouette de l’appareil pour arriver aux leds Luxeon destinées à l’éclairage indirect en blanc chaud. Elles se situent sous l’abat-jour et permettent d’obtenir à pleine puissance un flux global annoncé de 2000 lux, donc suffisant pour un éclairage contigu. Le choix d’un éclairage indirect paraît évident, pour éviter d’éblouir les personnes à proximité.
De l’autre côté de la carte électronique sur laquelle sont fixées ces premières sources, nous retrouvons les petites leds RGB qui colorent l’intérieur de l’abat-jour. Celui-ci est, comme le pied de la lampe, interchangeable avec différents modèles disponibles ou confectionnés sur-mesure.

Au centre de cet anneau de petites sources RGB se profile un cache cylindrique faisant office de diffuseur. Même la réflexion de la lumière à l’intérieur de l’abat-jour a été étudiée dans un but d’uniformité, mais suivant les besoins, ce diffuseur pourrait aussi être remplacé ! Les mélanges de couleurs obtenus sont très convaincants.


Comparatif d’une lampe avec et sans son abat-jour. On y distingue clairement le cylindre amovible qui abrite la batterie ainsi que le récepteur DMX sans fil.

Ce cylindre en plastique abrite la batterie, de type LiFePO4 choisie pour répondre aux exigences des métiers du spectacle : alliant sécurité (pas de risque d’explosion), robustesse (fonctionne dans une large plage de températures) et longue durée de vie (donnée pour 2000 cycles de charge).

Gros plan sur la carte électronique normalement cachée par l’abat-jour. Nous découvrons les leds RGB ainsi que les composants nécessaires à leur pilotage. La fabrication y est très propre et gage de qualité.

Elle côtoie un récepteur DMX sans fil optionnel qui autorise un asservissement des 6 canaux de l’appareil à un pupitre DMX ou à l’application pour smartphone ArtRemote.
Pensée pour simplifier la tâche de ses utilisateurs, la lampe ne dispose que de deux boutons discrets, situés sur le cercle de leds blanches. Ils permettent d’avoir accès aux différentes puissances d’éclairement et couleurs préprogrammées lorsque l’appareil est en mode autonome.
Détail supplémentaire, ces deux poussoirs sont automatiquement inactifs si le projecteur est utilisé en DMX sans-fil, évitant ainsi toute manipulation inopinée. Quant aux leds, elles se coupent automatiquement lorsque « Lamourette » est posée sur son socle de chargement et se rallument dès que la lampe en est extirpée.

Parlons fonctionnement, la lampe est donnée pour une autonomie de 7 heures à pleine puissance, jusqu’à plus de 40 heures en faible intensité. Comme témoin, l’abat-jour se pare d’un rouge ou vert faible suivant l’état de rechargement de la batterie. Le fabricant conseille de garder la source sur son socle pendant 9 heures pour une recharge optimale, particulièrement quand la lampe est équipée du récepteur DMX sans-fil, celui-ci étant en permanence sous tension.

Une Lamourette accompagnée par son émetteur DMX sans-fil et un abat-jour de style différent. Son changement est simple est rapide.

L’émetteur DMX sans-fil que propose Obélie, lui aussi entièrement développé en France, accorde une portée de plus de 300 m en milieu dégagé.
Plusieurs types de bases de chargement existent, individuelles pour des applications fixes ou en nombre réduit, ou par multiples de 5 en flight case destiné au touring. Ici encore le souci du détail est présent, vous ne trouverez aucune prise externe sur le flight case.
Le connecteur de mise en charge doit être raccordé à l’intérieur du flight, obligeant l’ouverture de celui-ci et éliminant tout risque d’endommager le produit à cause de la chaleur générée pendant le chargement.

De nombreuses versions des éléments qui composent la lampe sont disponibles et peuvent même être créées sur mesure. L’équipe d’Obélie réfléchit d’ores et déjà à des nouveautés (une lanterne autonome dédiée au balisage extérieur est en cours de validation) qui bénéficieront du même niveau de finition que cette élégante « Lamourette », produit polyvalent, fabriqué et conçu avec beaucoup de soin, qui sans nul doute séduira plus d’un professionnel.

Un exemple de la polyvalence des produits créés par Obélie, ici sur un lustre composé de 6 sources Lamourette sans leur pied en inox mais directement installées sur un socle commun.

Plus d’infos sur le site Obélie

 

Crédits -

Texte & photos : Jérôme Boutié

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