Au Festival Shizuoka 2016 - Japon

Le Dalis 860 Robert Juliat joue dans Richard Sandaime

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Le concepteur d’éclairages Scott Zielinski a retenu les cyclorama Dalis 860 pour éclairer les toiles de fond de la production théâtrale inspirée de Richard Sandaime, une coproduction du Tokyo Metropolitan Theatre et du Singapore International Festival of Arts, dont la première au Japon a été donnée au Shizuoka Arts Theatre, dans le cadre de son World Theatre Festival 2016.

Robert Juliat Dalis 860 Festival Shizuoka 2016

Crédit photo : ©Jun Ishikawa

Réalisé par Ong Keng Sen, l’un des principaux metteurs en scène d’Asie, Richard Sandaime est une collaboration internationale réalisée en japonais, en anglais et en indonésien avec sous-titrage en japonais et en anglais. Il fait appel aux meilleurs acteurs de Singapour, d’Indonésie et du Japon, et à un merveilleux marionnettiste balinais. Adaptée librement du Richard III de Shakespeare, cette production novatrice et rarement jouée (c’est une première depuis la production originale de Noda Hideki en 1990) est l’histoire d’un procès imaginaire intenté à Shakespeare, qui aurait diffamé Richard Sandaime, le Grand Maître de l’Ikebana.

Le principal élément scénique de Richard Sandaime est le cyclorama lui-même, que Scott Zielinski avait l’intention d’éclairer en avec des projecteurs pour cycloramas standard de 1250 W à 4 couleurs. «Cependant, il m’est apparu comme tout à fait choquant que le Japon n’utilise généralement que des lampes cyclo de 300 W ou 500 W qui ne sont pas assez puissantes pour une telle application», dit-il. « Rapidement, il est devenu évident qu’il me fallait envisager d’autres solutions. »
Très visuelle, la mise en scène réclamait un appareil avec un spectre de couleurs extrêmement large, capable de produire une couleur intense. Zielinski désirait ardemment trouver le produit le plus apte à produire l’effet dont il avait besoin pour le cyclorama. C’est Sogo Butai Co Ltd, une société associée à Theater Engineering Co Ltd., le distributeur japonais de Robert Juliat, qui lui a présenté le Dalis 860.

Robert Juliat Dalis 860

Robert Juliat Dalis 860

Le Dalis 860 dispose d’une double rangée de 24 LED (soit 48 au total) et d’un système de mélange à huit couleurs, qui permet de produire des couleurs multiples, intenses et vives ou des pastels. Et comme il est refroidi par convection naturelle, sans ventilateur, il n’émet aucun bruit tant redouté au théâtre ou sur les plateaux de télévision.

Lors des essais, Zielinski a commenté: «J’ai été complètement bluffé. J’ai utilisé 12 Dalis pour couvrir les 9 m de haut sur 12 m de large du cyclorama à partir d’une position au sol à 2 m seulement derrière le tissu. Ils ont produit un éclairage absolument uniforme, magnifique et d’une intensité incroyable.» Les effets réalisés pour cette production ont été absolument parfaits avec les couleurs denses évoquant le design très stylisé typiques de la peinture et l’art japonais.
La douceur et la profondeur de la couleur sont obtenues par la conjonction de chaque led avec le système optique inédit du Dalis : un mini réflecteur asymétrique ou « cuillère » au niveau de chaque led qui favorise l’élargissement du faisceau et la grande variété de couleurs pastel et saturées.

« Aucun autre fabricant ne propose une dispersion aussi large en natif, poursuit Zielinski. C’est la clé de cet appareil, et c’est exactement ce dont on a besoin quand on essaie d’éclairer un cyclorama. Le système optique fonctionne de manière beaucoup plus efficace que les lentilles interchangeables utilisées par d’autres projecteurs de cyclorama à leds, et cela se traduit par une couverture beaucoup plus large, plus douce. Et comme la technologie led du Dalis ne filtre pas la lumière, je n’ai pas perdu en intensité, même avec les couleurs saturées.
Beaucoup de scènes de la production sont très lumineuses. Par exemple, les scènes de la salle d’audience, sont dépeintes avec une toile de fond pourpre foncé et un éclairage de toute la scène au premier plan. « Grâce au Dalis, nous avons réussi à obtenir une toile de cyclorama parfaite, d’un pourpre foncé ardent, derrière une scène pleine de lumière. C’était super-punchy ! » dit Zielinski. « Jamais on ne pourrait obtenir cette intensité de couleur et de lumière avec un éclairage conventionnel et des filtres. Je n’ai jamais rien vu de tel. »

Crédits photo : ©Jun Ishikawa

Crédit photo : ©Jun Ishikawa

Zielinski a également pu utiliser le contrôle individuel des sections : «Cette fonctionnalité m’a permis de créer des effets étonnants comme un effet d’arc-en-ciel qui défile de gauche à droite à travers le cyclorama dans l’un des moments les plus drôles. Je n’aurais pas pu faire ça avec un autre projecteur.» Pour toutes ses qualités, j’envisage déjà de l’utiliser dans certains projets futurs.»

Après sa première japonaise, Richard Sandaime a été produite au Victoria Theatre & Concert Hall de Singapour, où il a été joué pendant deux semaines en septembre dans le cadre du Festival international des arts de Singapour. La production s’est alors déplacée à Tokyo, avant de partir pour une petite tournée de quatre autres villes japonaises en novembre. Coproduction entre le Tokyo Metropolitan Theatre et le Festival International des Arts de Singapour, Richard Sandaime de Hideki Noda a été réalisé par Ong Keng Sen. L’éclairage a été conçu par Scott Zielinski, avec les décors de Kato Chika, les costumes de Yanaihara Mitsushi, la vidéo de Takahashi Keisuke et la musique de Yamanaka Toru.

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