ETC annonce la sortie de la caméra RigPOV, compatible avec plusieurs luminaires automatisés ETC. Il permet de bénéficier du point de vue du Rig depuis la régie grâce à son flux NDI et de déporter une poursuite grâce à des solutions tierces compatibles.
Matt Stoner, chef de produit éclairage automatisé, déclare : « Avec RigPOV, les utilisateurs bénéficient d’un nouveau point de vue depuis leur installation. Cette vue de la scène facilite le processus de conception, tout en réduisant la nécessité d’utiliser des machines lourdes dans les combles ou de monter et descendre constamment les escaliers pour voir la scène depuis le balcon. »
RigPOV utilise la technologie NDI pour un streaming vidéo fiable et une faible latence. Les clients peuvent désormais commander des projecteurs High End Systems Lonestar, Hyperstar, Halcyon Gold, Halcyon Titanium ou Halcyon Platinum avec l’extension RigPOV. Si on le connecte à un écran en NDI et grâce à des solutions tierces compatibles, la poursuite peut donc être déportée en régie.
« Les espaces tels que les théâtres, les salles de concerts, centres de formation et les plateaux de cinéma pourront bénéficier d’une vue plus accessible et plus élevée de la scène grâce à RigPOV. Cela rend le processus de conception à la fois plus sûr et plus pratique », explique Tania Lesage, responsable du marché chez ETC.
RigPOV est facile à installer et bénéficie de la garantie standard des projecteurs motorisés lorsqu’elle est installée sur un projecteur neuf.
Un nouveau kit de projecteurs Robe a été installé dans la salle principale « Liquid Lounge » du navire de croisière Carnival Sunshine. D’une jauge de 800 personnes, elle accueille de grands spectacles, des performances thématiques et d’autres animations. Ces travaux ont été réalisés lors d’une rénovation complète du navire, alors qu’il était en cale sèche au Chantier Naval de Marseille, en France, au début de l’année.
La modernisation de l’éclairage a impliqué l’installation de 84 projecteurs motorisés Robe, 40 PAINTE Spots, 34 LEDBeam 350 et 10 FORTES, dans la salle sous la supervision du responsable de l’éclairage de la flotte Carnival Cruise Line, Silviu Ardelean, et du directeur de l’éclairage de Carnival, Alex Nelson. Le projet a été coordonné par Tony Perez, directeur commercial mondial de Robe pour le secteur maritime. Ce kit lumière était « exactement adapté à nos besoins », a déclaré Alex, expliquant que la décision a été prise en équipe, fondée sur les produits les plus utilisés et les plus demandés, ainsi que sur l’offre disponible sur le marché. Le lieu est connu pour accueillir les spectacles Playlist Productions de Carnival, des performances énergiques et sophistiquées, de style Broadway, avec des thèmes uniques, des costumes élaborés et des chorégraphies dynamiques, souvent autour de genres musicaux populaires, de décennies ou d’artistes emblématiques. Ces spectacles sont conçus pour offrir aux passagers une gamme de divertissements variés tout au long de leur croisière.
Les lumières sont donc mises à rude épreuve et doivent être extrêmement polyvalentes. Les projecteurs Robe ont remplacé l’ancien kit qui avait été installé à bord du Carnival Sunshine lors de sa dernière rénovation majeure en 2013.
Avant de prendre cette décision, une série de démonstrations a été organisée impliquant plusieurs fabricants et plusieurs concepteurs lumière qui travaillent sur la flotte Carnival. « Nous voulions avoir un bon échantillon d’opinions et approfondir la technologie lors de ces sessions », explique Alex, précisant qu’ils recherchaient essentiellement des appareils robustes. »
La luminosité était une condition préalable, car le théâtre dispose désormais d’un grand fond LED et de décors numériques, alors que précédemment il fonctionnait avec des fonds traditionnels et des toiles. Il était donc évident que l’équipe cherchait à installer un kit lumière à sources LED.
Le PAINTE a séduit par sa taille et son poids, mais aussi parce qu’il est doté d’une chambre optique scellée protégée de la poussière, des résidus de fumée et autres détritus, ce qui facilite le nettoyage et l’entretien des appareils. Ils sont accrochés au-dessus de la scène, avec les LEDBeam 350. Les FORTE sont placés à la face.
« Nous voulions des projecteurs très lumineux avec un excellent IRC, et FORTE répondait à ces critères ! », déclare Alex, tandis que Silviu ajoute que les faisceaux sont « fantastiques » lorsqu’ils traversent la brume, qu’il adore le champ plat et qu’il apprécie l’excellent mélange des couleurs de Robe. Alex a mentionné que les FORTE offraient une grande marge de manœuvre, car ils ne fonctionnent pas à pleine intensité. Ils fonctionnent à merveille dans cet espace, avec l’assurance que le moteur LED aura une longue durée de vie grâce à la technologie Transferable Engine (TE) de Robe, qui les a beaucoup intéressés.
Le fait que le TE soit fabriqué par Robe les rassure quant à la disponibilité future des moteurs. Silviu a également souligné qu’un nouveau système Robe a été installé et fonctionne à bord du « Carnival Magic » depuis plus d’un an sans aucun problème. C’était la première fois, se souvenait l’un d’entre eux, qu’un kit lumière a fonctionné à 100 % depuis le premier jour. « La qualité et la fiabilité sont au rendez-vous avec Robe, et c’est l’une des raisons pour lesquelles nous lui restons fidèles. Nous savons que ces produits fonctionneront longtemps », a confirmé Alex.
L’installation a été réalisée par l’équipe technique de Carnival en 10 jours, avec l’aide de David Horner pour la programmation de l’éclairage du show principal. Tony Perez ajoute : « C’est un véritable honneur de travailler avec Alex, Silviu Ardelean et toute l’équipe CCL ! Je leur voue un immense respect pour de nombreuses raisons, mais surtout pour leur intégrité et leur refus de se contenter d’une technologie moins chère. Robe Lighting est un leader dans le secteur de l’éclairage de spectacle, c’est pourquoi Carnival fait toujours appel à eux pour de nouveaux projets. »
German Tarazona à la face avec sa Quantum 338 Pulse.
Maluma est une mégastar colombienne du reggaeton qui a le souci du détail. Pour sa tournée mondiale 2025 Maluma+Pretty+Dirty dans les salles et stades du monde entier, son choix s’est porté sur DiGiCo. Les ingés du son German Tarazona et Rudy Rosales Cuéllar ont choisi la Quantum 338 Pulse, fournie par Clair Global, pour face et retours.
German Tarazona à la face avec sa Quantum 338 Pulse.
Ces dernières années, Maluma a connu un succès phénoménal, remplissant les stades du monde entier et rassemblant un nombre impressionnant de followers et d’auditeurs sur toutes ses réseaux sociaux. Il a notamment collaboré avec Madonna, Shakira, Jennifer Lopez, Karol G, The Weekend et bien d’autres. Tarazona travaille avec Maluma depuis sept ans. Il a commencé aux retours, puis est passé à la face, et Rosales Cuéllar les a rejoints l’année dernière et a pris en charge les retours. Les consoles offrent un workflow élégant et tout le traitement audio dont le duo a besoin pour restituer le son caractéristique de Maluma à 12 000 et jusqu’à 18 000 personnes par soir lors de leur tournée extrêmement populaire, qui comprenait notamment une date à guichets fermés à l’O2 Arena de Londres en mars dernier.
Rosales Cuéllar caché quelque part dans la cellule en béton de la salle pour y mixer les retours.
« Il s’agit d’une tournée imposante et importante dans des salles gigantesques, qui se poursuivra cet été avec des dates au Mexique », précise Tarazona. « Nous avons commencé à la préparer en novembre 2024 avec notre directeur musical, Miguel Martez, qui est très impliqué dans l’audio. Nous avons modernisé nos deux consoles Quantum 338 pour passer à Pulse, car nous avions besoin de ressources supplémentaires. Nous nous connectons à une Orange Box sur la boucle Optocore entre les deux consoles, l’Orange Box étant utilisée pour les séquenceurs via MADI. Nous n’avons aucune conversion analogique-numérique entre les séquenceurs et le groupe, tout le protocole est numérique. Cela nous offre une stabilité spectaculaire et permet de tirer pleinement parti de l’écosystème DiGiCo. » Rudy Rosales Cuéllar génère 16 mix stéréo pour les retours, il est donc primordial pour lui que le workflow de la console soit fluide. Il s’appuie sur les effets de bord, exploitant pleinement le potentiel du Mustard Processing et du Spice Rack. Avec les rythmes entraînants du reggaeton de Maluma, sa priorité absolue est de suivre et de gérer cette intense énergie.
« Mon travail est très simple et j’utilise beaucoup de compresseurs internes, à la fois pour la coloration et pour la dynamique », explique Rosales Cuéllar. « Je suis très satisfait du Mustard Processing et du Spice Rack, qui m’offrent de multiples options et me permettent de jouer avec différents processeurs pour voir lequel fonctionne le mieux pour nous, ce qui peut aussi être un problème, car on n’a jamais fini de créer ! Le Spice Rack est phénoménal. C’est un spectacle de reggaeton où se dégage beaucoup d’énergie positive, je ne veux donc pas la couper. Avec Spice Rack, je peux la garder sous contrôle sans trop la compresser. Maluma est quelqu’un qui s’investit énormément dans le développement non seulement de la technologie, mais aussi du spectacle lui-même, nous travaillons donc dur pour que tout soit parfait. ”
L’équipe du Tour de Maluma avec de gauche à droite : Felipe Sanches – Drum Tech, Rudy Rosales – Monitor Engineer, German Tarazona – FOH Engineer, Cristian Barreto – RF Tech, Olmer Neuta – Audio and Patch Tech, Camilo Fernandez – Playback Tech etJohn Mario Gonzalez – Guitar and Keyboards Tech.
Maluma dirige l’équipe audio et travaille main dans la main avec Tarazona pour s’assurer que ses concepts deviennent réalité. Le duo réécoute les enregistrements ensemble, peaufine le choix des micros et développe la forme de l’audio live afin que toute l’équipe soit sûre d’être sur la bonne voie, poursuit Tarazona.
« Maluma est un jeune artiste qui s’intéresse beaucoup à la technique », dit-il. « Il nous pousse à nous améliorer, c’est pourquoi la flexibilité des consoles DiGiCo a été un facteur déterminant pour moi. La possibilité d’utiliser différentes entrées, la vitesse des macros et des snapshots rendent le travail à la console très agréable et serein. L’intégration est également exactement ce dont j’ai besoin ; si je veux utiliser Fourier ou des périphériques analogiques, je peux le faire. Tous les types de protocoles sont possibles, Dante, MADI, AES, rien n’est impossible. »
Une autre caractéristique des consoles DiGiCo que l’équipe apprécie particulièrement est le réseau mondial d’un support cohérent et fiable.
« La console est devenue un véritable centre névralgique qui me permet d’obtenir le son que je recherche. Pour moi, la qualité est primordiale », explique Rosales Cuéllar. « Où que j’utilise ma 338 Pulse, je sais exactement à quoi m’attendre, de l’entrée à la sortie. Je sais toujours comment un micro doit sonner, donc si quelque chose ne va pas, je sais que le problème se situe entre la scène et le rack de scène, car entre le rack de scène et mes oreilles, j’entends toujours la même chose. Pour moi, la cohérence et le support global sont importants, surtout quand on est en tournée. Si vous avez un problème, vous avez quelqu’un vers qui vous tourner et vous obtenez une réponse rapide.
Ayant changé de console il y a seulement quelques années, développer cette relation avec DiGiCo et son réseau mondial de partenaires, qui offrent un support rapide et efficace dès que nécessaire, a été plus qu’un bonus pour Tarazona, comme il le dit en conclusion. « Pour moi, le plus important est le support et la compréhension que mes problèmes surviennent pendant les heures où tout le monde se repose. Le support sur le terrain est donc essentiel pour moi, et je peux compter sur DiGiCo ou Clair Global à tout moment, ce qui est formidable. »
Après les microphones YCM01 et YCM01USB dédiés aux créateurs et créatrices de contenu, Yamaha étoffe sa gamme et propose aujourd’hui un modèle sans compromis : le YCM705 offre non seulement une excellente qualité de captation de la voix parlée et chantée, mais répond également aux besoins de production musicale.
Il s’adresse principalement aux artistes qui souhaitent mettre leur talent et leur instrument en valeur. Ainsi, le YCM705 est aussi impressionnant en configuration guitare-voix qu’avec d’autres instruments comme les violons et les percussions.
.
Grâce à son savoir-faire dans la fabrication d’instruments de musique et de matériel audio, Yamaha a pu étudier précisément ce dont les musiciens ont besoin et ce qu’ils attendent, et cette expérience se reflète dans la conception du YCM705.
Au cœur du YCM705 se trouve une capsule sur mesure, dotée d’un large diaphragme d’un pouce recouvert d’une fine couche d’or.
Le diaphragme d’un pouce recouvert d’or et les deux commutateurs, le passe-haut et le PAD à deux niveaux.
.
.
Ce transducteur de précision capture les nuances les plus fines du jeu et du chant, et les reproduit de manière authentique et musicale. Sa directivité cardioïde concentre l’enregistrement sur la source souhaitée et élimine efficacement les bruits de fond.
Une fabrication de très haute qualité garantit que le YCM705 restera un compagnon fidèle de votre voyage musical pendant de nombreuses années. Ce microphone est particulièrement polyvalent grâce à ses fonctionnalités intégrées. Un filtre passe-haut élimine efficacement les bruits des basses fréquences. Selon vos besoins, le filtre peut être activé et réglé à 80 et 160 Hz.
Si des signaux particulièrement forts doivent être captés, tels qu’une batterie ou un amplificateur de guitare, une pré-atténuation à deux niveaux peut être activée. Cela permet d’augmenter le niveau de pression sonore maximum de 120 dB en deux étapes, jusqu’à 130 ou même 140 dB – une marge de manœuvre plus que suffisante pour presque toutes les applications musicales.
.
Le Yamaha YCM705 offre aux musiciens et musiciennes une solution complète pour capturer leur créativité avec une qualité professionnelle.
Un aperçu du package, y compris les anneaux de suspension en caoutchouc de rechange.
Outre le microphone, l’ensemble comprend une suspension pour le découplage et la disposition précise, ainsi que des élastiques de rechange assortis. Un filtre antipop protège le microphone et les enregistrements vocaux des plosives intenses.
Le microphone peut être rangé et transporté dans l’étui fourni. Un adaptateur fileté garantit la compatibilité de la suspension avec tous les pieds de microphones standards. Désormais, plus rien ne vous empêche d’enregistrer et de diffuser votre propre musique.
Le micro électrostatique Yamaha YCM705 sera disponible en noir et blanc à partir d’août 2025.
Adam Hall Group, a fêté son cinquantième anniversaire le 4 juillet 2025 avec plus de 800 invités, lors d’une grande fête organisée dans l’Experience Center de son siège social à Neu-Anspach en Allemagne.
Markus Jahnel, David Kirby et Alexander Pietschmann à droite
Adam Hall Group a retracé 50 ans d’histoire mouvementée des techniques événementielles en présence de tous les salariés de l’entreprise et de leurs familles. Un symbole était garé juste devant la porte : le bus de la tournée « Wings Over Europe » de Paul McCartney et son groupe Wings utilisé en 1972. Il a été découvert par le cofondateur de l’entreprise et fan de voitures de collection David Kirby dans le cadre d’une vente aux enchères, et restauré depuis.
Ce bus emblématique est désormais exposé à la Rock’n’Roll Library de l’entreprise – et cet espace créatif est une source d’inspiration pour les collaborateurs. Il symbolise à merveille la devise de l’anniversaire : « Honouring the past, driving the future » (« Honorer le passé, aller vers l’avenir »).
Cette grande fête anniversaire a connu des jam-sessions spontanées et le concert surprise du groupe berlinois de fusion-pop « Il Civetto ». Une tombola a permis de récolter 3 200,00 € pour l’association LIVE MUSIC NOW Frankfurt am Main e.V. qui organise des concerts gratuits dans des institutions sociales tout en encourageant les jeunes talents musicaux.
.
Il y a 50 ans, en 1975, M. Adam Hall fondait une petite entreprise à Southend-on-Sea, en Angleterre, pour fabriquer des composants et fermoirs de flight cases sous la marque Adam Hall Hardware. Cinq ans plus tard seulement, David Kirby posait en Allemagne la première pierre de ce qui est devenu aujourd’hui Adam Hall Group. La petite entreprise des années soixante-dix s’est développée au fil des décennies pour devenir un groupe d’entreprises ouvert sur l’international avec ses marques Palmer, Defender, LD Systems, Cameo, Gravity et Adam Hall Cables.
En 2013, une nouvelle étape décisive est franchie : Alexander Pietschmann et Markus Jahnel reprennent la direction de l’entreprise dans le cadre d’un management buyout (rachat par les cadres). David Kirby en est toujours le président exécutif.
Markus Jahnel
Markus Jahnel, directeur commercial du groupe Adam Hall, souligne : « Lorsque j’ai rejoint le groupe Adam Hall il y a 35 ans, le service commercial était encore de taille modeste. Aujourd’hui, nous livrons des clients dans plus de 100 pays à travers le monde. Cette évolution n’a été possible que parce que nous avons constamment amélioré nos structures, optimisé nos processus et toujours gardé comme objectif de répondre aux besoins de nos clients. Ce dont je suis particulièrement fier, c’est que nous sommes restés une entreprise familiale dans le meilleur sens du terme, avec un fort esprit d’équipe, de la fiabilité et une croissance saine. Cet anniversaire est pour moi un moment de gratitude – et une motivation pour continuer à avancer avec une vision claire et un esprit ouvert. »
Aujourd’hui, Adam Hall Group est une entreprise qui emploie environ 400 personnes dans le monde et s’inscrit parmi des principaux fabricants du secteur technique événementiel. Les filiales internationales et les showrooms par exemple à Barcelone, en Asie, en Grande-Bretagne et en Amérique du Nord – ont également contribué de manière significative à ce résultat. Avec l’“Experience Center” au siège de Neu-Anspach, Adam Hall Group a créé un lieu qui représente mieux que tout autre les valeurs de l’entreprise : un espace pour les idées créatives, l’échange et l’expérience commune des innovations techniques. C’est ici que se réunissent les collaborateurs, les clients, les partenaires et les associations – que ce soit dans l’auditorium et le showroom entièrement équipés, dans l’Adam Hall Academy, la Rock’n’Roll Library ou lors d’une visite guidée du département R&D avec ses laboratoires de mesure et ses bancs de tests modernes.
En tant que PME innovante, Adam Hall Group assume aussi ses responsabilités d’un point de vue économique, écologique et social. La société a été distinguée quatre fois « Top Company » sur la plateforme d’employeurs Kununu, et elle a fait l’objet d’un reportage télévisé consacré au travail intergénérationnel, diffusé sur la chaîne de télévision ARD : autant de preuves de son rôle de pionnier pour attirer les talents. Avec la certification EMAS, l’entreprise s’engage également à respecter les normes les plus élevées en matière de protection de l’environnement au sein de l’entreprise – un signe clair de gestion durable dans le secteur de la technique événementielle.
Alexander Pietschmann
Alexander Pietschmann, PDG d’Adam Hall Group, déclare : « 50 ans d’Adam Hall Group – c’est plus qu’un chiffre. Ce sont cinq décennies d’idées, de courage et d’actions. Ce qui nous a toujours unis, c’est la volonté de créer ensemble quelque chose qui enthousiasme les gens dans la technique comme dans la collaboration. Nous devons notre développement en grande partie à nos clients, nos partenaires et nos compagnons de route dans le monde entier. Leur confiance, leurs idées et leur enthousiasme nous ont façonnés. Je suis fier de ce que nous avons accompli ensemble. Mais je suis encore plus impatient de voir ce qui nous attend. »
Cette année du cinquantième anniversaire donne non seulement l’occasion d’une rétrospective impressionnante, mais marque aussi le départ vers un nouveau chapitre. Une relance complète de l’entreprise est prévue dans les mois à venir – avec une image rafraîchie et de nouvelles impulsions pour l’avenir de la technique événementielle.
Entre savoir-faire OEM, innovation industrielle et service sur-mesure, TAF se révèle comme un acteur à suivre. La mise à jour du logo du fabricant TAF début 2024 donnait déjà une forte visibilité à cette nouvelle marque de structure premium. Séduit par ces produits, le distributeur XLR a rejoint l’aventure en couvrant la France et le Benelux.
Direction Olomouc, en Moravie (région orientale de la République tchèque), où je retrouve les pétillants chargés de marketing Markéta Šimková et David Gore pour une visite guidée de l’usine et avec les explications détaillées de Pavel Zerotinsky, directeur de la marque.
Quand nous arrivons, l’équipe est en pleine effervescence entre les réunions, les imprévus et un préfabriqué en cours d’installation dans la cour centrale « Il doit accueillir les bureaux du propriétaire, du directeur général, du comptable et du conseiller commercial car la place manque » explique Pavel. On sent que les projets se multiplient dans cette usine 100 % européenne créée il y a 27 ans. Forte de son expérience en OEM, TAF fait grandir sa marque de structure avec l’objectif de consolider sa position en catégorie premium. Il n’en fallait pas moins pour nous séduire.
.
Une structure bien rodée pour une nouvelle ère du sur-mesure
Plusieurs bureaux assurent la distribution de la marque: TAF USA, TAF UK pour le Royaume Unis et l’Irlande et le siège en République tchèque pour l’Europe et le reste du monde auxquels il faut ajouter XLR situé en Belgique, le distributeur officiel pour la France et le Benelux.
La marque apparaît avec de solides arguments. Une expérience de 27 années dans le domaine de la structure en OEM et des outils de production modernes, robots soudeurs et machine de découpe laser. Ces investissements lourds permettent d’accélérer les délais de production et d’assurer une réponse rapide aux demandes custom.
Le département technique de TAF est en mesure d’étudier les projets personnalisés des clients pour vérifier leur faisabilité et définir une date précise de livraison avec l’équipe de production.
Les clients peuvent de plus s’appuyer sur un département « custom design and engineering », une équipe d’ingénieurs qui a pour vocation de modéliser les projets sur un logiciel 3D pour les valider avec le client et ajuster les tableaux de charges. « Une fois cette étape validée, l’équipe commerciale est ensuite en mesure de confirmer les délais de production. » explique Markéta :.
SLU : Quand on souhaite passer une commande custom, comment cela se passe ?
Markéta Šimková : Cela va dépendre de votre demande. En fonction de la quantité de partie « custom » du projet, l’équipe commerciale prend directement contact avec le département technique afin de réfléchir à la meilleure manière de le concevoir. Pour cela nos ingénieurs travaillent sur des dessins techniques pour que les clients puissent vérifier leur projet avant sa fabrication. Une fois la confirmation reçue, la commande repart au département commercial qui finalise le devis et consulte le département production pour établir une date de livraison.
David Gore : Il est important d’ajouter que l’équipe d’ingénieurs qui travaille sur les projets custom est aussi celle qui développe tous les produits de structure / levage du catalogue TAF. Ce sont des ingénieurs qualifiés et très expérimentés dans ce domaine. C’est un de nos points forts que de faire travailler des spécialistes sur les projets de nos clients.
La chaîne de production conserve une flexibilité lui permettant de répondre à des commandes custom.
Truss On Time : Une production agile, entre stock optimisé et commandes custom
Truss On Time est la promesse de respecter la date de livraison établie au moment de la commande. Pieter Van Velde explique : « Ce concept implique principalement deux modes de fonctionnement. Le premier, c’est que TAF peut réagir et fabriquer très vite des éléments de structure spécifiques pour des projets custom du fait de sa souplesse à adapter ses lignes de production. Comparé à de plus gros fabricants qui ont une inertie liée aux quantités minimales à produire, TAF reste très flexible.
Le deuxième paramètre du Truss On Time, c’est le choix de TAF de travailler avec des distributeurs qui disposent d’un stock optimisé. Cela signifie que chez XLR nous sommes très attentifs à la demande et à son évolution et nous sommes capables de répondre instantanément aux demandes courantes.
SLU : Quelle est la référence la plus demandée ?
Pieter Van Velde : On peut répondre à de grosses commandes de ponts de section carrée des séries 34 et 35 en noir (290 mm) car c’est le produit pour lequel la demande est la plus importante actuellement. Cela étant dit, il peut y avoir une évolution sur les types de connexions demandés et donc on s’assure de rester attentifs aux besoins des clients d’XLR
.
SLU : Quelle est votre approche lors de la conception de projets sur mesure ?
Pieter Van Velde : Nous pouvons répondre à de nombreuses commandes avec notre stock, ce qui implique zéro délai. Pour les commandes personnalisées j’arrive en support afin d’étudier le projet avec nos clients pour les conseiller notamment en matière de sécurité.
L’équipe d’ingénieurs du bureau technique est en mesure d’établir les tableaux de charges à partir d’une modélisation en 3D des projets. On peut alors estimer l’impact du vent à différent niveau de force (beaufort). Cette certification est obligatoire en Allemagne par exemple.
Estimer la force du vent en Beaufort signifie évaluer la vitesse du vent selon l’échelle de Beaufort. Cette échelle empirique, graduée de 0 à 12, est utilisée principalement en météorologie et en mer. Elle a été créée par l’amiral britannique Francis Beaufort au 19ᵉ siècle.
La zone de découpe des tubes en aluminium.
.
Pieter Van Velde est le référent Structure / Levage et Lumière pour le distributeur XLR.
Pieter évolue depuis plus de 25 ans dans le secteur du divertissement. Ses expériences l’ont amené à être successivement commercial, entrepreneur, responsable de marque, chef d’équipe commerciale et responsable du développement commercial à l’international. L’industrie audiovisuelle constitue le fil rouge de la carrière de ce passionné de musique. En plus de jouer du clavier, de l’orgue et du piano, il est également DJ depuis ses 18 ans.
Début 2024 il intègre la société XLR pour développer l’offre « Je suis venu d’abord pour la lumière mais très vite, on a perçu le manque de structures/ levage dans la gamme. Et lors du salon CUE à Rotterdam, j’ai rencontré Milan sur le stand TAF. C’est là que nous avons commencé à évoquer les possibilités de créer un partenariat ensemble. »
.
Alliage haute performance, traçabilité des soudures et automatisation industrielle chez TAF
Plus de 95 % des structures bénéficient de l’alliage de grade EN AW 6082 T6, le plus résistant à ce jour pour la fabrication de produits en aluminium. L’alliage EN AW 6060 T66 quant à lui est spécifié pour de petites structures, principalement décoratives, qui n’ont pas de lourdes charges à supporter. Les matières premières sont sous-traitées auprès de fournisseurs choisis pour la qualité de leur aluminium.
Contrôle qualité pour vérifier la rectitude des ponts.
En plus de se conformer à des tests de charge effectués tous les deux ans pour obtenir la certification TÜV sur la qualité et la résistance des soudures produites au sein de la Truss Aluminium Factory, les soudeurs du fabricant bénéficient d’une attention particulière.
En effet, pour chaque produit, ponts et tours, TAF doit pouvoir produire une traçabilité précise permettant de remonter à l’origine des matériaux et retrouver l’identité des soudeurs en cas de problème pour mener des enquêtes pointues.
.
Des cellules robotisées assurent les soudures à la chaîne des Structures FT 34.
Les soudeurs sont donc très expérimentés et TAF, à la fois pour s’assurer de la qualité des soudures, qui font appel à des compétences spécifiques mais aussi pour se libérer d’un marché du travail sous tension, a pris la décision d’assurer la formation de son personnel en interne.
TAF a aussi choisi d’investir dans la modernité en s’équipant de cellules de soudage robotisées, qui assurent à la fois la rapidité d’exécution et reproductibilité de la qualité des soudures. Ce sont les éléments de structures FT34 qui en bénéficient.
Dans le cadre de gros investissements, une nouvelle machine de découpe laser a rejoint les outils de production
Une toute nouvelle machine de découpe laser permet d’accélérer la production tout en assurant des coupes parfaites.
David Gore : « Cette nouvelle machine permet d’augmenter la rapidité de découpe des tubes nécessaires aux éléments d’angle.
Markéta Šimková : Par exemple, les blocs de terminaison pour manchons prenaient environ 40 minutes à produire contre 40 secondes avec cette machine. C’est un des objectifs de l’entreprise d’innover dans les techniques de production pour obtenir la meilleure qualité possible avec un process plus efficace. »
Coup d’œil sur la gamme TAF
TAF Propose trois systèmes de connexion au choix : manchon conique, boulonné et à fourche.
Le catalogue propose une gamme très large gamme de produits répondant à tout besoin de levage et d’accroche : poutres, ponts de pré-rig, tours de levage, pieds élévateurs, praticables, toits de scène, structures autoporteuses d’écrans led et de nombreux accessoires comme des clamps et praticables. TAF offre trois systèmes de connexion entre poutres : – Le “Quicklock“ classique à manchon conique + Goupille + épingle – Le système à plaques boulonnées : les poutres dotées de profilés en tôle soudés à chaque extrémité des segments sont fixées à l’aide de boulons et d’écrous – Le système mâle /femelle fixé à l’aide d’une goupille en acier et d’un clip de sécurité.
Toutes les structures et systèmes du catalogue sont livrés avec un kit de connexion en standard, quel qu’il soit, et à chaque poutre s’associent les pièces d’angle capables de répondre à toute configuration.
FT Truss La gamme FT comporte 5 formes de structures – triangulaire, échelle, tube, carrée, rectangulaire et pas moins de 27 lignes de poutres qui se différencient par leur forme, leur section et leur résistance, mais toutes sont équipées du même système de connexion rapide à manchon conique Quicklock. Elles sont livrables sur commande dans la finition RAL de votre choix.
PT Truss Cette gamme a été conçue pour améliorer sa compatibilité avec d’autres marques. Les tubes principaux ont des dimensions spécifiques et l’ordre, le nombre et la conception des entretoises sont ajustés pour garantir la compatibilité. Toutes utilisent une connexion Quicklock
ET Truss L’ET Truss se distingue par un des tubes dont le profilé particulier est conçu pour accueillir un rail d’alimentation “busbar” afin de faciliter la gestion de projecteurs qui s’insèrent simplement dans la barre. Connexion entre ponts par Quicklock.
Bolted Truss Très appréciées dans le secteur événementiel, les structures boulonnées sont dotées d’un profilé en tôle soudé à chaque extrémité. Chaque plaque est pré-percée et les segments s’assemblent à l’aide de boulons et d’écrous. Elles sont disponibles en trois versions de tailles différentes : légère, moyenne et lourde.
Fork Truss Composée de trois lignes adaptées au support de gril – Light-Duty, Medium-Duty et Heavy-Duty – la gamme Fork/GS est constituée de tubes et de renforts haute résistance et d’un système de connexion à fourche. Le connecteur mâle glisse dans le connecteur femelle et la connexion se fixe à l’aide d’une goupille en acier et d’un clip de sécurité.
Tower Ces tours de levage peuvent être utilisées pour élever et supporter un système de diffusion, un support d’écran ou un gril, et sont impliquées dans les supports de toitures et d’écrans TAF. Elles peuvent recevoir des treuils manuels à câble en acier ou des moteurs de levage à chaîne. La gamme comporte 8 modèles qui se différencient par leur hauteur de levage maximum, de 6 mètres à 20 m et par leur capacité maximum de charge de 350 kg à 5 tonnes avec des particularités comme la PA Tower 05 adaptée au levage d’un système de diffusion grâce à la structure en arc de cercle à son extrémité.
.
Roofs TAF propose une large gamme de systèmes de toitures de toutes les tailles et de différentes conceptions.
.
Pieds élévateurs Du TLT 125, le plus petit et léger capable de lever 125 kg à 3,80 m au TLT 300 pour 300 kg à une hauteur de 6,5 m, 5 pieds à treuil manuel, équipés de pieds télescopiques, répondent aux besoins de levage. Les TLF 220 et TLF 270 sont équipés d’une fourche en acier qui peut être chargée depuis le sol.
.
Cadres d’écrans led autoporteurs Une gamme de 4 cadres autoporteurs prêts à l’emploi est conçue pour supporter des écrans led : 5 x 3 m, 6 x 4 m, 8 x 6 m, 10 x 8 m.
.
XLR, un nouveau distributeur pour la France et le Benelux
Basée en Belgique à Wemmel tout près de Bruxelles, la société XLR existe depuis un peu plus de 11 ans. Elle est issue de l’héritage d’une autre entreprise belge réputée dans le secteur de la sonorisation : ASC. Louis Loukoussa et Yann De Brucker sont les fondateurs d’XLR et ils ont su perpétuer l’héritage d’ASC via son catalogue et son portefeuille clients. Évoluant dans la distribution de produits dédiés à l’événementiel, l’entreprise mise sur un service et du matériel haut de gamme (L-Acoustics, Allen&Heath, Neumann, Sennheiser, Shure mais aussi Minuit Une et Elation). pour se différencier de sa maison mère. Luka Lukusa directeur marketing explique : « XLR va au-delà de la distribution de matériel en se positionnant au service de l’événementiel, du spectacle, et de l’optimisation de l’expérience du public. »
L’équipe XLR, distributeur de la marque TAF pour la France et le Benelux.
XLR est présent sur les nouvelles technologies comme l’immersif. Et la volonté est de faire évoluer le secteur dans tout son potentiel. C’est pour cette raison que nous avons choisi TAF, L-Acoustics ou Elation ». Par ailleurs XLR propose un centre de formation et de démonstration pour familiariser ses clients aux nouvelles technologies et leur faciliter la prise en main des produits. L’équipe se monte aujourd’hui à 16 personnes et poursuit son développement. La société historiquement connue pour son expertise en audio, a pris la décision de compléter son offre avec dans un premier temps des produits lumière et dans un second une marque de structure avec TAF dont ils ont l’exclusivité pour la France et le Benelux. Pieter Van Velde, responsable du pôle explique : « On doit pouvoir suspendre les systèmes de sonorisation et les kits lumières pour répondre aux appels d’offres et donc nous avions besoin d’un portfolio structure / levage pour ne plus avoir à passer par d’autres distributeurs. Vu la demande croissante, nous avons décidé de passer en direct avec la marque TAF.
.
Découpe des tubes d’aluminium.
SLU : En termes de tarifs, vous vous positionnez comment par rapport à vos concurrents ?
Pieter Van Velde : Disons que nos clients, les détaillants, sont contents et que nous sommes très bien placés. Il y a toujours des compétiteurs plus agressifs en termes de prix mais nous avons l’avantage de posséder du stock, et le « Truss On Time » est aussi un argument important lors du choix des clients. Passer par un distributeur d’une autre marque moins chère peut facilement impliquer huit semaines de délais supplémentaires.
SLU : Quelle a été l’origine de ce partenariat et comment avez-vous découvert la marque ?
Pieter Van Velde : Je connaissais l’entreprise avant qu’elle ne prenne le nom de sa nouvelle marque TAF car elle faisait beaucoup d’OEM. Au tout début de ma carrière, il y a plus de 25 ans quand j’étais disc-jockey, mes premiers ponts étaient déjà fabriqués par eux, mais sous une autre marque. Ensuite j’ai travaillé dans la même entreprise que Milan Kolousek mais pas en même temps. C’était le plus gros fabricant de structure au monde à l’époque. Quand Milan a rejoint TAF, cette connexion m’a permis de rencontrer le fondateur Jaroslav Rosboril puis son fils Jakub.
Les soudeurs sont formés en interne pour répondre aux critères très stricts exigés par la certification allemande de sécurité TÜV.
SLU : Avez-vous déjà des résultats satisfaisants depuis le début de votre partenariat avec TAF ?
Pieter Van Velde : Nous n’avons pas encore fait de grands projets avec eux, mais nous avons commencé à répondre à de petits appels d’offres. XLR, est connu pour ses systèmes de diffusion notamment via la distribution de L-Acoustics. Les ponts qui sont mis en place sont surtout destinés à suspendre ces gros systèmes sur des scènes de 15, 20 voire 25 mètres d’envergure.
SLU : Êtes-vous le seul référent structure chez XLR ?
Pieter Van Velde : Pour l’instant oui car ce sont des connaissances très spécifiques et qui impliquent des responsabilités. Les chiffres montent vite tout comme les notes de charges et les longueurs de structure. Il faut savoir comment répartir les charges et certaines demandes nécessitent des tailles ou des catégories de ponts supérieures. Il ne faut pas oublier que quand on travaille avec des éléments suspendus au-dessus du public, des vies sont en jeu, donc on ne peut pas faire d’économie sur la sécurité. C’est une discussion qu’il faut pouvoir mener avec le client et qui nécessite des connaissances approfondies.
.
TAF, une histoire familiale entre tradition et innovation
Fondée il y a 27 ans par Jaroslav Rozbořil le père de Jakub Rozbořil, Directeur Général de TAF, la compagnie a progressivement évolué avec ses employés dont certains sont présents depuis les débuts. Localisée dans la région d’Olomouc depuis toujours, elle s’est implantée dans un bâtiment industriel rénové. L’équipe a toujours pris soin d’entretenir soigneusement son environnement de travail, un des secrets de fabrication de produits de qualité premium selon son fondateur.
L’équipe commerciale du bureau d’Olomouc avec (de gauche à droite) Milan Kolousek, Helena Axmanová et Tereza Hanušová.
SLU : Combien de personnes travaillent chez TAF actuellement
Markéta Šimková : Il y a quatre personnes au département technique, quatre au département commercial, quatre personnes s’occupent coordonner la production, deux personnes au département des achats et deux personnes au marketing en plus des ressources humaine et de l’accueil.
Avec l’équipe de fabrication, le directeur général et le patron de l’entreprise, nous sommes 120 au total. Il faut également ajouter le personnel des bureaux situés aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. TAF s’étend et envisage d’ailleurs d’augmenter la surface des locaux administratifs dans les années à venir.
(De gauche à droite) Pavel Zerotinsky, Markéta Šimková, Allison Cussigh (SLU) et David Gore.
Née de 27 années d’expérience en fabrication OEM, la marque TAF prend aujourd’hui son envol avec une ambition claire : redéfinir les standards de la structure premium en s’appuyant sur un appareil de production industriel moderne, une équipe d’ingénieurs dédiée au sur-mesure, et une stratégie de distribution structurée à l’international. Cette évolution n’est pas une simple extension de savoir-faire, mais bien une marque à part entière qui prend de plus en plus de place sur le marché, avec une identité forte, une exigence de qualité assumée, et une vision tournée vers l’avenir. À travers des partenariats solides, comme celui initié avec XLR pour la France et le Benelux, TAF s’impose comme une réponse agile, fiable et innovante aux nouveaux défis de l’événementiel et de l’installation scénique.
Après avoir vécu une expérience sans aucun rapport avec la lumière pendant 4 ans Jérôme Garnier fait un retour aux sources chez Algam Enterprise en qualité de responsable de marché lumière.
Acteur reconnu dans l’univers de la lumière, Jérôme évolue dans ce domaine depuis plus de 30 ans. Débutant par le service après-vente, puis chef produit et enfin directeur technique, ce parcours lui a permis d’acquérir une vision globale du métier, des attentes des utilisateurs et des enjeux du marché.
Sa mission chez Algam : renforcer la position de l’entreprise sur le marché de la lumière en apportant un soutien technique et commercial aux équipes, en animant la relation avec les prescripteurs, en assurant la promotion des marques de leur catalogue et en contribuant au développement de nouvelles solutions produits.
Jérémy Lippmann met brillamment en scène la tournée album « Pafini » de Jean-Louis Aubert dont il a insufflé les intentions à Jordan Magnée qui s’est occupé du design de la scénographie, de la lumière et de la création des medias vidéo. De plus un kit ultra moderne de plus d’une centaine de petites sources laser Ayrton Kyalami fournies par MPM Audiolight appuit l’architecture globale de la scène.
[private]
Jordan Magnée a été contacté à l’été 2024 pour participer à l’appel d’offre de la tournée album « PaFini » de Jean-Louis Aubert dont la mise en scène avait été prédéfinie par Jérémie Lippmann avec qui il travaillera main dans la main et qu’il connait d’autres projets.
Jordan explique : « Le brief était axé sur la mer, le rocher et avec une référence directe à l’arc-en-ciel de la pochette illustrée par l’artiste lui-même. L’esprit festif de « PaFini » vise à marquer ses 50 ans de carrière musicale. C’est à la fois un anniversaire et une ode à la mer, à la nature et à la poésie marquée par le rock très présent dans son univers musical. » Le prestataire de la tournée, MPM, a suivi ce projet en investissant dans un gros parc de Kyalami.
Jordan Magnée : « Je les ai travaillées en vidéo et dans la profondeur pour que les spectateurs, où qu’ils soient dans la salle, puissent en profiter. De face on voit leur arrondi et de côté on perçoit leur profondeur. La plus grande arche mesure 16 mètres de diamètre extérieur et 8 mètres de haut. Plus on avance vers le fond, plus leur taille diminue jusqu’à atteindre un écran qui coulisse. Il peut s’ouvrir en deux parties pour ménager l’entrée et la sortie de l’artiste de manière spectaculaire.
Présentation vidéo
Sur cette installation, un masque permet de donner l’illusion d’une quatrième arche et renforce la profondeur de la scène. Cette structure en écrans LED permet aussi de les faire disparaître quand on les éteint. Le sol est recouvert d’un revêtement noir qui épouse l’intérieur des arches et recréé les espaces des musiciens sur scène. Enfin, pour que Jean-Louis, qui est proche de son public, puisse aller dans la salle, nous avons prévu un escalier arrondi pour créer une transition scène/salle sans crash barrière. Le travail de la lumière est venu s’intégrer ensuite dans cette architecture car les arches sont espacées de 2 mètres. »
Jordan Magnee, designer lumière de la tournée « Pafiini » de JL Aubert.
Jordan Magnée suit des études d’architecture à Bruxelles. Ayant toujours eu l’objectif de travailler dans le milieu du spectacle, il utilise ses connaissances pour devenir scénographe et développe ses compétences en vidéo en suivant un master en scénographie digitale à Londres.
« J’ai commencé à travailler pour un collectif d’éclairagistes qui s’appelait All Access Design. Avec eux j’ai multiplié les expériences professionnelles et appris à concevoir un kit lumière. Cela m’a permis d’imaginer des projets à 360° pour optimiser la cohérence artistique de mes créations ».
.
Ayrton Kyalami : la puissance laser au service du spectacle
116 x Ayrton Kyalami assurent des effets géométriques impressionnants. Disposés sur deux ponts en arches concentriques, leur faible encombrement permet de les aligner côte à côte pour créer des rendus innovants en projection de faisceaux uniques ou via les prismes et gobos.
Les faisceaux laser des Kyalami créent un graphisme en symbiose avec l’architecture des arches pour des effets inédits.
Jordan explique : « Les Kyalami, me permettent de reformer l’arrondi de l’arche pour la retranscrire en lumière. C’est un effet impossible à réaliser avec des barres Led, d’autant plus que j’en avais besoin en quantité pour mettre en valeur l’architecture de ma scénographie et créer un style particulier. Cette installation donne lieu à des tableaux diversifiés quand les faisceaux partent dans un sens puis dans un autre ou qu’ils sont travaillés par groupes et en couleurs.
Les effets géométriques les plus originaux sont au rendez-vous. Le titre « Juste une illusion » a été traité au sens littéral en cherchant à créer des illusions d’optique. « Des vidéos de boules tournent dans un sens alors que les faisceaux de lumière tournent dans le sens opposé. On cherche à perturber l’œil et brouiller les pistes entre lumière et vidéo.
Pour moi c’est une matrice de lumière que je peux décortiquer dans tous les sens et qui offre beaucoup de possibilités ». Deux arches de ponts cintrés supportant des Kyalami alternent avec les arches vidéo. « Ajouter des arches de Kyalami entre les arches d’écrans vidéo, accentue la profondeur de la scène. De ces plans de lumière naît un dialogue qui prolonge la vidéo. »
Le Kyalami est un projecteur Beam ultra-compact à source laser phosphore de 100 W, capable de 400 000 lux à 10 mètres, conçu pour les concerts, installations architecturales et événements en plein air car classé IP65. Sa lentille frontale de 126 mm associée à un système optique à trois lentilles, produit un faisceau à bord net de 1°. Le projecteur bénéficie d’une double rotation infinie (pan/tilt), d’une trichromie CMY, de 29 gobos fixes, 17 filtres de couleurs et deux prismes combinables, pour une large palette créative. Il répond aux protocoles DMX, ArtNet, sACN et intègre un récepteur CRMX pour une liaison sans fil.
SLU : Que penses-tu de cette machine et comment l’as-tu utilisée ?
Jordan Magnée : « Je voulais créer un tunnel de lumière qui nécessitait l’utilisation de nombreuses machines côte à côte pour créer des animations de faisceaux fluides. Fabian de Brucker responsable commercial d’Ayrton m’avait précédemment parlé des Kyalami et à l’évocation de mon projet, il m’a proposé une démo que j’ai trouvée intéressante. Par ailleurs je craignais que des beams à LED manquent de puissance devant les écrans LED. Pour ces raisons j’ai fait cette demande auprès d’MPM, le prestataire de la tournée. Je trouve ces machines assez polyvalentes. Entre le prisme, le frost et les gobos, je peux diversifier les tableaux lorsqu’ils sont utilisés en douche, dans le public ou en mouvement quand ça a du sens.
SLU : Comment classes-tu cette lumière laser comparée à la LED ou la lampe ?
Jordan Magnée : Pour moi ce sont avant tout des machines à effets, conçues pour créer de l’architecture lumière. Elles sont puissantes en blanc et permettent aussi d’éclairer les artistes en douche mais elles perdent de leur intensité en couleurs. En frostant, on perd un peu et c’était compliqué parfois de se démarquer de la vidéo, mais on a observé qu’en orientant les faisceaux face au public on récupérait visuellement de l’impact même si c’est une position dont on ne peut pas abuser. Dans mon cas, pour prolonger la scénographie, ça fonctionne bien.
SLU : Avez-vous eu des soucis avec ces machines ?
Jordan Magnée : Pendant l’encodage, on a eu des soucis d’adressage. Parfois lors de changements de couleurs sur un même tableau, toutes les machines n’étaient pas raccords en termes de timing. Le prestataire ayant un kit tout neuf, il a fallu le mettre à jour et le SAV Ayrton a répondu rapidement. »
Architecture lumineuse et dynamique scénique : Le kit Lumière
.
.
Un pont en arc de cercle au-dessus de l’arche vidéo supporte aussi des blinders Chauvet Strike Array 2C.
SLU : Pourquoi les Chauvet Strike Array 2C
Jordan Magnée : « L’intérêt est de les travailler en couleurs. Je les utilise pour souligner l’architecture de la scène. C’est un blinder assez chaud dont j’aime la lumière qui je trouve va bien avec le côté rock de l’artiste. J’ai pu constater sa polyvalence à performer dans les dégradés avec la puissance d’un blinder pour créer des pêches blanches ou bleues, par exemple, en raccord avec des tableaux plus poétiques.
Les Strike Array 2C assurent le blind en couleur avec puissance pour envoyer des pêches arc-en-ciel dans le public sur le tableau ultra-coloré du titre « Merveille ».
Personnellement je n’aime pas les blinder en couleurs chaudes sur un tableau en couleurs bleues car on perd l’intimité et donc leur capacité à jouer en couleur était un point fort. Cela dit, ce sont des appareils à LED et quand on passe le dimmer de 0 à 1, il y a un petit saut de niveau. On ne peut donc pas produire la jolie courbe d’un blinder à lampe. » On les trouve également sur le pont de face, dirigés vers public et en latéral sur de petits totems accueillant également des Color Strike M. « Les totems viennent casser le cadre de scène et les formes arrondies, pour donner de l’ampleur à l’espace scénique. Ils sont principalement utilisés pour projeter des effets. »
Lors des “seul en scène” Les Strike Array 2C servent aussi à éclairer la zone du public pour ouvrir le dialogue entre la scène et la salle.
Le Chauvet Strike Array 2C est un projecteur blinder/strobe LED à deux sources contrôlables indépendamment, conçu pour des performances en extérieur grâce à son indice de protection IP65. Il combine 28 leds RGBA et 39 leds blanc chaud par source, offrant une palette chromatique étendue et une température de couleur variable de 2800 à 6500 K.
Capable d’un flux lumineux de 26 000 lumens, le Strike Array 2C assure également un effet « red shift » simulant le comportement des lampes tungstène en gradation. Chaque tête est orientable manuellement, pour ajuster les faisceaux. Le système d’interconnexion sans outil facilite l’assemblage de plusieurs unités pour des configurations modulables. Enfin il est compatible avec les protocoles DMX-RDM, Art-Net et sACN.
Les Color Strike M. assurent un contre puissant derrière les musiciens qui se déplacent sur scène.
Au sol des Chauvet Color Strike M. soulignent l’arrondit de la scène et créent un contre puissant. « Ici je les travaille comme des contres pour un rendu graphique. Je ne les joue pas du tout en tilt, mais comme la source est très visible, ils sont utilisés en dalle sur certains tableaux. Un kit de ces machines est aussi installé à côté des arches. Globalement les Color Strike M. servent à amener de la dynamique dans le show mais sans excès.
Les Martin Mac Aura PXL assurent en contre dans les déclinaisons de teintes du tableau et rattrapent en latéral les musiciens et Jean-Louis Aubert.
Des Martin Mac Aura PXL sont placés au sol à contre en fond de scène et sur trois totems positionnés entre les arches à raison de trois machines par totem. Ils assurent les latéraux en plus de marquer joliment les bords de scène en lumière.
Jordan Magnée explique : « Je les utilise en wash pour éclairer en latéral les artistes et les musiciens, notamment quand le bassiste et le guitariste se déplacent sur les côtés de la scène. Cela me permet de compléter les éclairages de face et douche. Le but était de varier les façons d’éclairer les artistes dans cette espèce de “grotte” créée par les arches. »
Trois totems de 3 x Martin Mac Aura PXL sont installés entre les arches grâce à leur faible encombrement pour assurer les latéraux.
SLU : Ce sont avant tout des washs mais ces machines peuvent aussi faire des effets. As-tu exploité cette particularité dans ton design ?
Jordan Magnée : « Je les ai utilisés en wash principalement mis à part pour le tableau du titre « Ailleurs » où je les contrôlais en pixel par pixel pour représenter un ciel étoilé car ça avait du sens. Mais ces machines sont contrôlées en mode simple sur la majeure partie du concert. »
Le Martin Mac Aura PXL est un projecteur wash doté de 19 sources LED Osram Ostar RGBW de 40 W, contrôlables indépendamment, qui produisent un flux de 19 000 lumens. Son zoom motorisé couvre une large plage de 7° à 55°, pour un faisceau serré très défini et un faisceau large homogène. L’effet Aura, produit par 141 leds RGB de 0,42 W, assure un rétroéclairage dynamique et personnalisable. Il accepte les protocoles DMX, Art-Net, sACN et le système P3 de Martin.
SLU : Quelle est ton approche artistique en couleurs ?
Jordan Magnée : « J’essaie de ne pas trop varier les couleurs des tableaux que je considère comme un ensemble. En général, je m’arrête à deux nuances de même teinte et je joue sur l’intensité et la position. En revanche il peut m’arriver pour accentuer l’impact de choisir deux couleurs contrastées.
Les Robe MegaPointe s’intègrent dans toutes les idées créatives de Jordan. On adore !
Installés en douche sur trois ponts linéaires dont le premier mesure la largeur de la scène, les Robe MegaPointe sont des bêtes de scène indétrônables.
SLU : Comment utilises-tu les Robe MegaPointe et que penses-tu de ces projecteurs iconiques ?
Jordan Magnée : Ils s’intègrent entre les arches, là où il n’y a pas de Kyalami et me servent également à casser un peu l’arrondi de la scène et pour marquer les pêches de gros wash plateau. On les utilise également en faisceau serré par moments pour ajouter de la profondeur car ils sont séparés dans les niveaux de plan de feu. Enfin ils servent à faire des douches ciblées et assez rock sur les artistes ce qui apporte beaucoup de graphisme sur scène.
J’utilise souvent les MegaPointe. Ce sont des projecteurs polyvalents performants en faisceau serré et en wash. Ils ont des gobos intéressants et quand on les intègre dans un kit, on sait que l’on dispose de nombreuses possibilités de varier les tableaux. Ils s’intègrent dans à peu près toutes les envies artistiques et donc je les aime bien. »
Robe Forte : Lumière sur l’intimité public-artiste
Pendant le concert, Jean-Louis Aubert passe près d’un tiers du show dans les gradins au contact de son public. Il est alors suivi par 2 RoboSpot connectés à des Forte FollowSpot. Jordan Magnée explique : « La relation avec le public, se fait à la poursuite, depuis le pont de face, et avec les blinders dont on pousse l’intensité selon la musique. Ils ont ce rôle d’éclairer la fosse pour créer un espace de dialogue avec l’artiste.
Les puissants faisceaux des Robe Forte assurent une face impeccable sur les artistes (très mobiles sur ce show).
SLU : Et quand les musiciens se déplacent en salle, comment sont-ils éclairés ?
Jordan Magnée : « Ces moments où le bassiste et le guitariste suivent Jean-Louis Aubert qui performe dans les gradins sont mis en scène. Ils sont également suivis depuis le pont de face par Follow Spot Robe Forte.
Les Forte contrôlés en poursuite déportée RoboSpot et installés sur le pont de face assurent à la fois un suivi des artistes sur scène, dans la fosse et dans la salle grâce à un travail de transition minutieux.
SLU : Ils sont assez puissants ?
Jordan Magnée : Oui, ce sont des machines puissantes performantes à la face. Quand Jean-Louis rejoint une b-stage au niveau de la régie pour un deux par deux entre la scène et la B-Stage, il bénéficie de deux systèmes de poursuite RoboSpot en Forte pour assurer une transition fluide. La mise en place a demandé un peu de travail mais ça fonctionne bien. Par ailleurs, le guitariste et le bassiste exploitent complètement l’espace qui s’ouvre sur 24 mètres. On associe donc des faces dédiées quand ils sont à leurs positions et des machines qui les suivent sur les côtés de la scène. A un autre moment encore, ils vont jouer dans le public et là on utilise des projecteurs de face pour les éclairer jusqu’à une position précise où ils ne doivent plus bouger. Quant au clavier et au batteur, ils ne bougent pas et disposent de faces fixes. »
Le Robe Forte est un Profile équipé d’un moteur de leds blanches de 1 000 W adapté aux grandes scènes et captations télévisuelles dont le flux lumineux atteint 50 000 lumens. Sa plage de zoom de 5,5° à 55°, sa trichromie CMY + CTO progressif, sa double roue de gobos et son module découpe, en font un outil polyvalent. Robuste et silencieux, le Forte se distingue par sa puissance, sa flexibilité optique et son moteur de leds interchangeable TE.
Arches LED Custom : Le Défi Scénographique Relevé par Alabama
Pour visualiser la scène et tester les médias, Jordan a construit une maquette.
La prestation vidéo et la fourniture des arches ont été confiées au prestataire Alabama qui a fait appel à son réseau de sous-traitants pour fabriquer les arches. Avec un fort impact sur l’architecture globale de la scénographie, leur fabrication a bénéficié d’une attention toute particulière afin de répondre au mieux à la demande custom de Jordan. Le résultat est très réussi. Ce dernier explique « En termes de dimensions on s’est arrêté à des arches d’un mètre de largeur. L’intérêt était d’utiliser des écrans black face qui ne laissent pas d’empreinte visuelle quand on les éteint pour que les arches disparaissent au besoin. »
La forme particulière de ce support de diffusion a bien sûr eu une incidence sur la création des médias « Les arches sont espacées et il y a un vrai jeu de profondeur qu’il a fallu intégrer dans la création vidéo pour créer et jouer sur des illusions d’optique. J’ai réalisé un moodboard grâce aux tests que nous avons réalisé sur une maquette animée avec un vidéoprojecteur. Cela permettait de tester les médias et vérifier le rendu de chacun des titres de la setlist, avec le metteur en scène et l’artiste. » Le résultat est somptueux avec cette spécificité d’apporter une expérience unique en plus d’un rendu fortement instagrammable.
SLU : Quels logiciels ont été utilisés pour la réalisation des médias ?
Jordan Magnée : « Unreal, After Effects, un peu d’IA et du SMODE qui est aussi le média serveur du show en live. On a aussi utilisé Procreate pour retrouver le grain du « dessiné à la main ». Suivant les tableaux, on adaptait les outils.
SLU : Lorsque vous prolongez l’arche vidéo avec la lumière, comment gérez-vous le raccord de teintes ?
Jordan Magnée : On avait mis en place un système de pixel mapping mais le résultat n’a pas été concluant et on perdait en lisibilité. Finalement on gère les teintes à la console. »
.
Le Workflow grandMA3 : Innovations et défis pour les Grandes Productions
Dans l’équipe de Jordan, je rencontre Valentin Nebati, pupitreur sur grandMA 3 soft 3, la console par excellence des plus gros shows. La tournée de Jean-Louis Aubert est d’ailleurs envoyée à la main et sans timecode. C’est l’occasion de le questionner sur les fonctionnalités qu’il affectionne dans ce workflow mis à jour.
Valentin Nebati : « La version sortie à ce moment me semblait suffisamment aboutie et c’est la première tournée que je pupitre en soft 3. Je suis en étroite collaboration avec Axente et MA Lighting via Daniel Kannenberg, qui est le chef développement de MA Lighting pour leur faire passer mes retours, les points à améliorer, les fonctions qui manquent voir les bugs rencontrés sur le soft. On échange par mail et on se rencontre sur les salons.
SLU : Quelles sont les fonctionnalités que tu affectionnes particulièrement dans cette console ?
Valentin Nebati : Son workflow est intuitif. En 2025 on est tous au quotidien sur tablettes à avoir des gestes tactiles dans nos habitudes, cela influe sur le workflow. Cela dit, à mon sens, la GrandMA 2 n’est pas obsolète car elle fait tout ce qu’on lui demande. En ce qui concerne les nouveaux effets que j’apprécie dans le soft 3, il y a le “Phaser”, qui permet de faire plus de deux steps et que je trouve intéressant pour les nouvelles possibilités qui en découlent. Il y a la possibilité d’importer des fichiers MVR. On peut dessiner les décors, les écrans et les ponts de projecteurs sur Vector, Wysiwyg, Depence etc. puis importer le fichier de la scène complète dans la console directement. Et pour l’encodage Festival, le Recipes est appréciable car malgré un encodage un peu long, il permet de gagner du temps au final.
Valentin Nebati : Non. J’ai essayé ChamSys car je suis proche de Rémy Rouvoy et David Launay de Chauvet. On passe plusieurs journées découverte ensemble par an et c’est une console efficace mais en France elle n’est pas assez répandue comparé au Royaume-Uni, aux Pays Bas et à la Belgique. La MA et son workflow sont plus simples à mon sens car on peut la personnaliser et aller loin dans la programmation. De plus il y a des fonctions qui n’existent pas chez ChamSys et qui font gagner du temps. Cela étant dit, je reconnais la force de ChamSys d’êtres plus rapide qu’MA dans ses update et upgrade.
SLU : Est-ce que tu as eu des problèmes de stabilité ou identifié des défauts ?
Valentin Nebati : Oui, il y a des défauts ou des détails que je fais remonter à MA via Axente. Par exemple quand on bloque des machines, il n’y a pas d’indicateur précis comme sur la MA2 pour dire que telle machine est « parker ». L’encodage en Recipe, prend du temps qui est difficile à justifier auprès des prods. Idem pour certains effets qui assurent de nouvelles possibilités et qui sont faciles à créer mais complexes à modifier et si on veut les appliquer à des machines différentes, c’est un enfer. Cela étant dit, malgré tout, le soft 3 a beaucoup et bien avancé, sinon je ne tournerais pas avec. »
Valentin Nebati est aux commandes d’une grandMA 3 pour pupitrer le show.
Valentin Nebati est originaire de Calais dans le nord de la France. Il pousse son premier flight à l’âge de 14 ans dans une entreprise locale où il développe ses compétences en lumière, vidéo et structure les mercredis après-midi et les week-ends, quand il n’a pas cours. Son bac en poche il monte sur Paris pour suivre une formation spécialisée en son à l’E.M.C. pendant deux ans et en alternance chez Silence où il décroche ensuite un emploi en CDI. Un an plus tard, au gré des propositions et de ses expériences pros, il se spécialise finalement en lumière et part en tournée pour « Franz & Fritz » puis il travaille avec Jordan Magnée et Nicolas Galloux. Il travaille sur des projets de mode, sur Grease au théâtre Mogador, pour de l’Évènementiel et pour des émissions de télévision dans l’équipe de Fredéric Dorieux.
« Depuis 6 ans environ j’évolue sur des émissions renommées comme « Danse avec les Stars », « The Voice », « Les Victoires de la Musique » ou encore « Les NRJ Music Awards ». Mais aussi sur des tournées comme Eddy De Pretto ou M. Pokora, etc. » Autodidacte en lumière, « J’ai appris 80 % de la console tout seul et 20 % grâce à de l’entraide », il est aujourd’hui pupitreur confirmé sur la tournée de Jean-Louis Aubert.
.
La tournée « PaFini » de Jean-Louis Aubert révèle une scénographie où la technologie se met au service de la poésie et de l’interaction de l’artiste avec son public. Grâce à la vision du metteur en scène Jérémie Lippmann, des choix lumière de Jordan Magnée qui en ont découlés et du travail au pupitre de Valentin Nebati, le public est plongé dans un univers visuel spectaculaire où lumière et vidéo dialoguent pour créer des dimensions lumière inédites. Les arches sur mesure d’Alabama, les projecteurs Ayrton Kyalami, Chauvet Strike Array 2C, Chauvet Color Strike M, Martin Mac Aura PXL et Robe MegaPointe, Robe FORTE contrôlés par deux consoles grandMA3 sont les outils créatifs piliers de cette scène particulièrement large et créative. Une collaboration étroite entre l’équipe de la tournée et le prestataire MPM, a permis de repousser les limites, offrant à l’artiste une zone de fête et de magie à la hauteur de ses 50 ans de carrière.
Un gros bravo pour ce show résolument immersif, rock et humain 😉
Kit Lumière : – 116 Ayrton Kyalami – 44 Robe MegaPointe – 40 Martin Mac Aura PXL – 26 Chauvet Colorstrike M – 14 Robe Forte – 2 Robe RoboSpot – 50 Chauvet Strike Array 2C – 2 GrandMa3 Light
Vidéo : – Média serveur SMODE – Arche 1 : Diam ext : 850 cm/ Diam Int : 720 cm – Arche 2 : Diam ext : 720 cm/ Diam Int : 590 cm – Arche 3 : Diam ext : 590 cm/ Diam Int : 460 cm – Arche 4 : Diam ext : 460 cm/ Diam Int : 330 cm – Écran lointain (X2) : 400×350 cm (ouverture latérale depuis le centre) – Écrans latéraux (X2) : 600x400cm
L’équipe MiD chez GLP, le jour de la signature du contrat de distribution : De gauche à Droite Julien (Directeur commercial de MiD), Peggy (CHO de MiD), Stefan Wagner (PDG de GLP) et Nicolas (CEO de MiD)
MiD (Musique Industrie Développement) devient distributeur officiel de GLP en France, une marque premium, au rayonnement international, réputée pour ses solutions innovantes d’éclairage scénique.
Udo Künzler fondateur de GLP en 1994 s’inscrit parmi les fabricants pionniers de projecteur à leds. Ses 25 ans de créativité ont vu naître des standards comme la série Impression X4 et la fameuse X4 bar, le strobe hybride JDC1 qui a inspiré de nombreux fabricants et les panneaux créatifs KNV. GLP équipe des lieux fixes et accompagne de nombreux événements, et tournées dans le monde entier.
Yohan Ory
Dans ce contexte, MiD jusqu’alors spécialisé dans le conseil et la distribution de produits audio et vidéo apportant des solutions aux intégrateurs, prestataires et DJs, renforce son équipe et accueille Yohan Ory au poste de Chef produit lumière. Authentique passionné de projecteurs professionnels, et doté d’une solide expertise technique, Yohan accompagnera le développement de cette nouvelle offre lumière et conseillera les clients dans la mise en œuvre des solutions GLP. Avec cette collaboration stratégique et ce renfort clé, MiD ouvre un nouveau chapitre et confirme sa volonté d’apporter toujours plus d’innovation et d’accompagnement aux professionnels de l’audiovisuel.
d&b audiotechnik est heureux d’annoncer la nomination de Jocelyne Bückner en tant que nouvelle vice-présidente du marketing, à partir du 1er juillet. À son nouveau poste, Bückner va diriger la stratégie marketing mondiale de l’entreprise, stimulant la croissance de la marque et l’expansion du marché. Elle se concentrera sur le développement et l’exécution d’une feuille de route marketing complète, garantissant sa coordination dans tous les territoires et soutenant la croissance et l’innovation continues de d&b.
Jocelyne Buckner
Jocelyne Bückner apporte une vaste expérience dans tous les aspects du marketing, y compris la gestion de marque, les relations publiques, le numérique, la performance et le marketing produit. Ayant travaillé chez d&b audiotechnik de 2016 à 2023, elle possède une profonde compréhension de la culture, des valeurs et de l’esprit de l’entreprise. Bückner possède une grande expérience dans des postes de leadership et a, par le passé, encadré et développé des équipes avec succès. Plus récemment, elle a dirigé l’équipe marketing mondiale de Holoplot.
Jaakko Kaivonen, Chief Revenue Officer, d&b audiotechnik.
« Il y a chez d&b une énergie renouvelée et une conception de l’avenir qui me touchent particulièrement. Revenir aujourd’hui semble être une étape naturelle afin d’avoir un impact significatif. Chez d&b, l’innovation et l’humain vont de pair, ce qui me rend enthousiaste à l’idée de participer à ce qui nous attend. J’ai hâte de travailler avec l’équipe pour faire du marketing un véritable moteur de croissance, de confiance et d’équité de marque à long terme », a déclaré Jocelyne Bückner, Vice-présidente Marketing, d&b audiotechnik.
« Nous sommes ravis d’accueillir à nouveau Jocelyne chez d&b. Son dynamisme, son énergie, sa vision, la manière de développer la stratégie marketing et la feuille de route de d&b audiotechnik, combinés à sa grande expérience en matière d’exécution font d’elle la candidate idéale pour ce nouveau rôle. Elle jouera un rôle clé dans la consolidation de nos efforts de marketing mondiaux et régionaux », a déclaré Jaakko Kaivonen, Chief Revenue Officer, d&b audiotechnik.
Du 15 au 18 juillet 2025, ETC France investit les locaux de GSL à Avignon à l’occasion du Festival, pour proposer une série d’ateliers gratuits autour de la lumière scénique. Au cœur de cet emblématique festival, ETC invite les professionnels du spectacle vivant – régisseurs, techniciens, éclairagistes, enseignants, étudiants ou curieux – à venir échanger, expérimenter et découvrir les technologies lumière actuelles à travers trois ateliers interactifs.
Tous les jours à 11h : Le Fresnel, un outil pour tous les usages ! Découverte d’un projecteur LED nouvelle génération, polyvalent, pensé pour les réalités du terrain.
Tous les jours à 14h : L’asservi au théâtre, une bonne idée ? Réflexions et démonstrations sur l’intégration des projecteurs asservis dans des productions théâtrales.
Tous les jours à 17h : La LED et la gélatine, c’est quoi cette histoire ? Un atelier technique et pratique pour faire le point sur les nouvelles méthodologies de travail de la lumière LED, en lien avec l’histoire de l’halogène et des gélatines.
Pour cet évènement, ETC est accompagné de ses distributeurs partenaires : Texen, So What, Scenetec et Dushow, qui seront également présents pour échanger avec les participants et apporter leur expertise.
.
Informations pratiques :
📍 GSL – 78 rue de la Bonneterie- 84000 Avignon 📅 Du 15 au 18 juillet 2025 de 10h à 17h 🎫 Ateliers gratuits
Seront sur place de chez ETC France Stéphane Desbat et Nicolas Sautiez, tous deux Responsables Régionaux et Éric Leroy, Coordinateur des Projets Terrain.
La nouvelle ligne de structures TC45 développée par TAF est spécifiquement conçue pour la suspension de grands écrans LED, de projecteurs lourds et d’autres charges à forte capacité dans le cadre de grands événements.
Elle est équipée d’un tube central en profilé C intégrant une rainure destinée au montage d’anneaux de suspension, permettant une liberté totale de positionnement des points d’accroche sur toute la longueur du segment. L’assemblage rapide et sécurisé est assuré par un système de connexion Quicklock, fourni avec un kit de connexion standard.
.
Caractéristiques techniques :
Structure carrée renforcée de 400 mm (15,75 pouces)
Connexion rapide par système Quicklock avec kit de liaison inclus
Longueurs disponibles : de 0,5 m à 4 m
Portées jusqu’à 20 mètres
Capacité de charge répartie : jusqu’à 1964 kg/m
Capacité de charge ponctuelle : jusqu’à 3129 kg
Finition peinture thermolaquée disponible sur demande
Prolights a présenté à l’ISE 2025 un panneau LED RGBW de 50 x 50 cm, combiné à une matrice de 49 beams en blanc chaud, le Halupix Duo. L’engin a fortement piqué notre curiosité, et autant le dire, notre appétit était féroce au moment de passer la bête au banc d’essai dans le studio de La BS.
[private]
Il n’est pas si fréquent de se retrouver face à un produit (autre qu’un sempiternel spot, wash ou beam) au sujet duquel on se dit immédiatement : « je vois parfaitement quoi en faire ». Corporate, plateaux TV, festivals électro ou même tournée variété, la seule limite à l’utilisation du Halupix Duo sera l’imagination du concepteur ou du scénographe (et peut-être aussi, le budget alloué par la production – nous en reparlerons). Aussi, laissons de côté notre a priori positif, et lançons-nous dans un banc d’essai du projecteur.
Des faisceaux en blanc chaud combinés à des médias pour démultiplier les possibilités.Un autre média en 3D.
Dérivé du Halupix déjà connu, qui présentait une matrice de beams en blanc chaud tout à fait comparable à celle de la version Duo, notre cobaye du jour présente donc une surface de 0,25 m2. Il comprend 441 pixels RGBW avec un pitch de 24 mm, pour un angle de 116°. Il intègre donc aussi la fameuse matrice de 49 beams en blanc chaud (2 700 K), cette fois-ci dotée d’un angle par beam de 3,6°et d’un pitch de 72 mm.
Une première présentation vidéo
.
La mécanique
Pixels RGBW cohabitent avec les sources beam. Photo Jérôme Boutié
La finition apparaît de qualité satisfaisante, le projecteur est bien construit, l’accastillage ne donne pas d’impression de pacotille. Au contraire même, on pourra lui trouver un côté un peu massif peut-être, mais plutôt dans une impression de solidité. D’ailleurs, pas la peine de chercher à faire passer un faisceau au travers du Halupix Duo : son dos est plein (ce qui se comprend aisément, au vu de la quantité de LED qu’il embarque).
Cela étant dit, ce n’est certainement pas le hardware de ce panel qui va brider les élans créatifs, tant les possibilités qu’il offre sont ouvertes. Pour commencer, le Halupix duo peut en effet s’accrocher classiquement sur n’importe quel tube de 50 mm, à l’aide d’un crochet : l’arrière est doté d’une lyre dotée de quarts de tour femelle, permettant d’y loger un oméga spécifique, fourni seulement en option. Il existe également un bumper permettant l’installation de 6 panels.
Assemblage de panneaux angulés.
Bref, jusqu’ici, rien de bien novateur, je vous l’accorde et, a priori, on reste dans un certain classicisme lors de l’assemblage des matrices de Halupix Duo, en les attachant les uns aux autres. Pourtant c’est là où Prolights a eu l’audace d’aller un peu plus loin qu’une simple accroche type « écran LED », limitant les choix. Certes, on pourra évidemment assembler nos panels en colonnes ou en lignes, mais ce serait oublier que le Halupix Duo peut aussi s’assembler avec un angle variable, compris entre -15 et +10° : ça commence à devenir intéressant.
Un hardware très bien construit aux possibilités variées : on comprend pourquoi l’Halupix Duo n’est pas léger.
Même si cet angle ne peut s’appliquer mécaniquement que sur l’axe horizontal, il sera possible de retourner le panel et de s’en servir à la verticale pour créer des colonnes qui s’ouvrent ou se ferment vers le haut comme vers le bas, des lignes qui entourent un décor, ou tout autre pattern au gré de l’imagination : une quantité beaucoup plus riche d’implantations s’offre ainsi à l’utilisateur.
Justement, allons-y, accrochons quelques exemplaires du Halupix Duo. Et c’est à ce moment-là qu’on se rendra compte que tout ne peut pas être tout rose au pays du panneau LED. En embarquant autant de sources, de possibilités d’accroche, en étant en plus IP65 et refroidi sans ventilation active, il n’est pas surprenant que la conséquence immédiate soit un poids qui file directement à 16,3 kg par panneau, rien que ça. Ouille ! Certes, ce n’est pas rien, mais c’est le prix à payer pour l’ensemble de fonctionnalités de ce produit. Et il y a gros à parier que si Prolights n’avait pas rendu son produit étanche pour le proposer moins lourd, votre serviteur aurait été le premier à le regretter…
La mécanique d’angulation des panneaux.
Au final, considérons que Prolights nous aidera à retrouver notre « summer body » en nous obligeant à faire un peu d’exercice au moment d’implanter nos Halupix Duo. Pour le banc d’essai, nous avons testé un panneau seul, puis une colonne de 3 unités empilées.
Nous avons aussi essayé la mise en place en ligne avec un angle : la manipulation est tout à fait satisfaisante, l’installation est à la portée de tous. Les verrouillages sont fermes, le réglage des angles franc et parfaitement lisible, bien sécurisé par des leviers et des clips. Le plus difficile ? Faire un choix, tant le champ des possibles est ouvert.
.
Connectique et contrôle
Les connecteurs Powerkon, RJ45, XLR5 et les touches d’accès au menu sont IP65.
Pas de problème non plus pour câbler nos panels. On retrouve logiquement au dos de chaque unité une entrée et une sortie Powerkon, chaque dalle annonçant une consommation maximum de 500 W. On trouve aussi deux connecteurs RJ 45 à verrouillage, permettant d’attaquer le projecteur aussi bien en ArtNet qu’en sACN, voire de passer en cross fade de l’un à l’autre. Plus étonnant au vu du nombre de sources LED de chaque dalle, une entrée et une sortie DMX sont aussi présentes. Nul doute que ces deux connecteurs ne seront pas les plus sollicités à l’utilisation, mais ils permettent surtout d’accéder facilement aux modes les plus simples de l’appareil.
Prolights a ainsi réussi à proposer une version à seulement 12 canaux DMX de son produit, lui permettant d’être utilisé avec les contrôleurs les plus basiques. Au fond, c’est une bonne chose, mais il serait tout de même dommage de s’en tenir à des possibilités aussi limitées, tant le Halupix Duo peut ouvrir de perspectives dans ses modes les plus complexes.
Evolution d’un média avec faisceaux.
Pour le contrôler, Prolights n’a pas vraiment hésité. Outre le contrôle DMX et les protocoles réseau déjà cités, le fabricant a doté son produit d’une compatibilité RDM Net, CRMX et WDMX. Tant qu’à y être, une petite batterie a été insérée dans le corps pour permettre la configuration du panel en l’absence d’alimentation. Bien vu, et c’est évidemment dans un mode complet et relié à un média serveur que le Halupix Duo va délivrer son plein potentiel. Pour l’anecdote, le mode le plus complexe ne requiert rien moins que 1 855 canaux, rendant de fait l’utilisation directe par une console d’éclairage quasiment hors de propos.
Grâce aux pixels RGBW, le champ de possibilités de couleurs est vaste et nuancé.
Une fois nos exemplaires de prêt installés, allons-y pour le test. Le patch pourra paraître un peu complexe pour l’utilisateur peu habitué aux projecteurs à instances (ou éléments, suivant le langage de votre console !). Il conviendra d’envisager le Halupix Duo comme deux projecteurs séparés pour en tirer le meilleur. On pourra ainsi, pourquoi pas, contrôler le panel de beams depuis la console et laisser les LEDS RGBW en full contrôle par média serveur, ou au contraire, tout contrôler par ce dernier.
Ainsi, c’est par ce biais que nous avons essayé le Halupix Duo, en cumulant avec une certaine gourmandise les possibilités offertes par les différentes sources. Il est à noter que la grande quantité de modes permettra d’autres choix moins consommateurs de canaux DMX ; toutefois, ceci ne sera à mon sens utile qu’en l’absence de logiciel de contrôle externe.
Le blanc chaud des faisceaux beam influencé par les aplats de couleur appliqués aux leds.
Le résultat fonctionne parfaitement, les limites se trouvant, au final, plutôt dans le catalogue de médias disponibles que dans l’appareil lui-même. Les angles proposés par les LED RGBW sont judicieux, la couleur ne bave pas, et permet aux faisceaux blanc chaud de traverser sans problème. On pourra ainsi aisément mélanger des vidéos extrêmement graphiques dans la partie beam et les soutenir par de la couleur, jouer au contraire sur deux médias complémentaires, n’utiliser qu’un seul des deux plateaux de LED… Pour les fins gourmets, on notera que la façade légèrement brillante du Halupix Duo pourrait tout à fait servir de réflecteur pour d’autres projecteurs, (à condition évidemment de s’abstenir de projeter un beam à lampe à décharge de trop près) !
Quelques médias…
Pour conclure, on peut imaginer sans aucune difficulté une multitude d’applications pour Halupix Duo. Il trouvera sa place sur des conventions, où il apportera une fraîcheur bienvenue, sur des scènes rock, ou, mieux encore, électro, sur lesquelles on pourra révéler son plein potentiel. Évidemment il sera encore bien plus à sa place sur des plateaux TV, qu’il habillera parfaitement. Alors, sans faille, Halupix Duo ? Presque, mais pas tout à fait. La perfection n’étant pas de ce monde, son poids, déjà mentionné, aura parfois des conséquences lorsqu’on prend en compte qu’un mètre carré de Halupix Duo pèse plus de 65 kg pour seulement 4 dalles. Prolights devra aussi composer avec un tarif qui risque de lui barrer la route dans certains cas, mais reste toutefois cohérent si l’on se souvient qu’on a deux produits en un. Une fois cet écueil passé, on pourra apporter une belle plus-value visuelle aux designs. En tout cas je suis séduit, et je reprendrai bien volontiers une bonne dose d’Halupix Duo sans risquer l’indigestion.
Malgré quelques difficultés, merci le réchauffement climatique, la saison musicale 2025 bat son plein y compris dans vos oreilles, soumises à des niveaux souvent élevés et répétés. Au-delà de la pression durant le show, c’est surtout le faible nombre de plages de repos qui pose problème.
Entre le montage, le calage du son et sa fricassée de sweeps, de bruits colorés et de virtual, puis la balance, le show et enfin le démontage à coups de crashs barrières repliés avec délicatesse ; vos oreilles mangent plus que de raison.
On ne va pas vous faire un dessin, on devrait porter des bouchons quasiment toute la journée pour repousser le spectre de l’audiogramme montagnes russes et sa descente du Tourmalet dans l’aigu. Pourquoi ne pas essayer de vous protéger avec un produit bien fichu et issu d’une maison aussi sérieuse que Sennheiser ?
Les avantages de SoundProtex Plus sont nombreux.
Les 4 filtres, les trois plus clairs ayant une ouverture afin de laisser passer un certain nombre de dB de son. Le dernier de couleur noire est étanche et pourra même servir en piscine.
D’abord ses trois filtres sont échelonnés en atténuation, avec un quatrième ne laissant volontairement rien passer, pratique pour dormir dans le tourbus. Ensuite les embouts en élastomère thermoplastique à ailettes existent en trois tailles, toutes étant fournies. Enfin la qualité et la régularité de l’atténuation proposée, préserve une réponse homogène tout en taillant un peu plus dans le spectre là où l’oreille est la plus sensible et où il faut la préserver.
Passer d’un filtre à un autre est simple comme bonjour, chaque paire disposant de sa couleur. Il suffit de les sortir de l’embout et de les ranger soigneusement, si possible pas au fond du petit sac fourni qui ne comporte pas de poche séparée évitant de les perdre.
La pochette et l’ensemble des éléments qui composent le kit. Nul besoin de tout avoir avec soi. Une fois trouvé votre taille et votre degré d’atténuation, vous pourrez n’emporter que deux bouchons.
Nul n’étant parfait, le filtre le plus protecteur élimine trop d’aigu autour des 8 kHz et au-delà, mais ne pinaillons pas, notre cerveau est là pour rattraper ça. Plus dans le détail, le filtre dit Low est pratique car il aidera à s’habituer au port des bouchons sans aucune appréhension.
Le Mid est très bien calibré car il laisse respirer l’aigu et c’est clairement le filtre de référence. Le High enfin est à réserver aux cas extrêmes, mais si un jour vous allez ajuster le pied d’une charley durant un show, vous sauverez vos oreilles…
Voici, tirés de la documentation du fabricant, les chiffres d’atténuation des filtres. De haut en bas low, medium et high.
Portez quoi qu’il en soit vos bouchons le plus possible et au minimum 20 minutes avant l’exposition au son. Cela permet au cerveau de quitter une première phase de frustration et de passer en mode compensation, restituant en quelques minutes des sensations normales.
Et si vraiment le ronflement de Pierrot (prénom inventé NDR) vous rend grognon le matin, le bouchon noir vous évitera d’en venir aux mains, et vous pourrez aller piquer une tête dans la pistache à côté de la salle, sans vous mouiller le conduit. Classe non ?
Aucun risque d’être perdu avec des bouchons, le ressenti physiologique reste et l’équilibre spectral est respecté ; si ça pisse de l’aigu, vous le saurez tout aussi bien que sans protections, les acouphènes en moins. Il est temps que porter des bouchons devienne aussi évident que des lunettes de soleil, des gants l’hiver ou des protège tibias au foot. Nombre de musiciens, dont votre auteur, en portent pour jouer sans aucun problème de déséquilibre ou d’isolement. Les trois niveaux d’atténuation facilitent par ailleurs la prise en main.
Un dernier mot. Un acouphène qui est parti le lendemain matin n’est pas anodin, c’est un avertissement, votre oreille interne a souffert et vous le dit à sa façon. Si vous n’y prêtez pas attention, ce son fantôme deviendra permanent, sans parler des encoches et de la perte de l’aigu. Bien sûr chaque métier a ses mauvais côtés, mais cela fait un bail que toute la profession est au courant et des protections existent. Adoptez-lès.
SoundProtex Plus est en vente sur les sites habituels comme T…N ou bien ici chez Sennheiser
Vous connaissez sans doute le slogan “Democracy for listeners”. C’est la philosophie même de d&b dont l’entreprise en a fait une mission selon laquelle tout auditeur doit pouvoir profiter d’une qualité de son impeccable, en tout point de l’auditoire. Avec les nouveautés annoncés récemment, le système CCL, les nouveaux amplificateurs et le logiciel Create.Control, nous pourrions l’étendre à la notion d’accessibilité. Permettre au plus grand nombre de prestataires et de productions, y compris les petits, d’accéder à des systèmes son simples à mettre en œuvre, tout en offrant la consistance et l’authenticité rigoureuse du son d&b. Voici donc la direction des dernières innovations de la marque allemande.
d&b organisait récemment une tournée à travers l’Europe, “CCL on the road”. De passage en France, c’est à l’Espace Grand Paris de Créteil que nous avons rejoint l’équipe française qui accueillait les prestataires pour plusieurs sessions de démonstration, animées par Mathieu Delquignies et Boris Jacquier-Laforge (Education and Application Support).
.
.
Boris micro en main explique l’importance de disposer de systèmes cardioïdes en plus des subs afin de concentrer le son là où il est attendu et surtout pas là où il fait débat, typiquement derrière et sur le côté.
Chez d&b, le contrôle de directivité constant est une véritable obsession. Il consiste à obtenir un comportement identique de dispersion de l’enceinte sur la bande de fréquences la plus large possible. Bien entendu idéalement sur l’intégralité du spectre, ce qui est maintenant obtenu sur l’ensemble des gammes de la marque. Mais pourquoi avons-nous besoin de ce contrôle de la directivité ?
Boris Jacquier-Laforge nous l’explique : “ Voici quelques exemples pour mieux comprendre. Premier scénario, un festival avec une scène au centre, une deuxième sur le côté, et la ville derrière. Un manque de contrôle de la dispersion polluera la deuxième scène et générera des émergences qui gêneront le voisinage.
Concentrer le son sur le public qui l’absorbe au propre comme au figuré est LA solution. Remarquez de dos Mat Delquignies…
Deuxième configuration, dans une salle. Avec un mauvais contrôle de la directivité, une partie du spectre généré va entrer en résonance avec les murs, créant des réflexions qui vont brouiller l’image et induire une perte de clarté et d’intelligibilité.
Troisième cas de figure, une scène centrale avec une distribution à 360°. Chaque ligne d’enceintes couvre sa zone d’audience. Le manque de contrôle de la dispersion créera des interférences entre les différents groupes d’enceintes, diminuant l’intelligibilité et l’efficacité du système. Voilà pourquoi ce contrôle est si important, parce qu’il permet d’améliorer la clarté, l’intelligibilité du signal et de réduire les émergences. Le niveau sonore sur scène est aussi mieux contrôlé, améliorant le confort des musiciens. Pour résumer en une phrase, nous pouvons reprendre le slogan de d&b : « More Art, Less Noise »
La distribution à 360°, exercice complexe mais rendu plus prévisible par une gestion au cordeau de la directivité et une réjection arrière full range.
Si les systèmes d&b amplifient l’art et non le bruit, c’est bien entendu aussi le cas du nouveau CCL. Il vient compléter la gamme avec une solution en réponse à la demande de prestations gérables par de plus petites équipes et des conditions de stockage et de transport plus économiques.
CCL complète idéalement la gamme des systèmes d&b en soulageant les finances des prestataires via son fonctionnement en passif, voire en parallèle pour les applications ne nécessitant pas d’optimisation ArrayProcessing. Remarquez les 4 cœurs pour autant de systèmes cardioïdes.
Il faut donc faire un produit compact, léger mais qui reste évolutif, pour couvrir un panel d’applications le plus large possible. En termes de coût, une solution passive est aussi souhaitable. Le CCL vient répondre parfaitement à ce type d’application. En plus d’être passives, les enceintes CCL sont toutes cardioïdes. d&b a investi beaucoup de R&D dans le développement de ses enceintes passives cardioïdes. Concevoir ce type de boîte nécessite une grande expertise acoustique. Le calcul des volumes et des chemins acoustiques associés à des transducteurs spécialement conçus, permettent d’obtenir un résultat optimal en termes de réjection arrière tout en maintenant la directivité constante de l’enceintes sur l’ensemble de son spectre utile.
Comment fonctionne le passif cardio ? Deux transducteurs, une opposition de polarité, un filtre/délai acoustique et deux chambres séparées pour les deux 5” en charge de générer l’onde arrière. L’image ne montre qu’une demi-tête.
.
Balade au coin du bois autour d’un stack de quatre CCL8 pour écouter l’impressionnante efficacité de la réjection arrière.
Si le développement de ce type de système est extrêmement complexe, son utilisation est juste d’une simplicité renversante. Un canal d’ampli par boîte, et le tour est joué. 4 enceintes CCL stackées au sol et comparées avec un stack de Y en témoigne. Il suffit de marcher de l’avant à l’arrière pour comprendre la maîtrise de la directivité et l’efficacité de la suppression de l’onde arrière, au point que cela devient déroutant de découvrir les retours de la salle. De plus, l’atténuation arrière est identique et parfaitement maîtrisée sur l’ensemble du spectre.
Et dans l’aigu que se passe-t-il ? Avons-nous réellement besoin d’améliorer les performances pour un système petit format ? Mathieu Delquignies nous répond.
“En réalité, la portée est aussi améliorée par le contrôle de la directivité propre à d&b, donc tout porte à croire que l’utilisateur va être tenté avec CCL, de tirer le plus loin possible et ainsi éviter les rappels. Malheureusement plus on porte loin, plus on perd de l’énergie, d’une manière non linéaire avec une atténuation plus importante dans les aigus. Une solution serait de booster le haut par une EQ ce qui engendrerait plus de distorsion harmonique et de rentrer plus vite dans les limiteurs. La solution est donc d’améliorer l’efficacité de la section HF pour gagner de la réserve dans cette partie du spectre. ”
Une nouvelle conception du moteur inversé et de plus petite taille de CCL.
Si ce domaine semblait avoir déjà été largement optimisé par l’ensemble des fabricants, d&b innove néanmoins en améliorant le couplage entre le guide d’onde intérieur (mis au point par le fabricant des transducteurs) et le guide d’onde extérieur (mis au point par le fabricant d’enceintes) du moteur à chambre de compression.
“Vous remarquerez que dans les nouveaux moteurs de CCL, la partie mobile autour de la bobine est dans le sens inverse et le guide d’onde interne diffère par sa spécificité, à guider toute la pression acoustique sortant vers l’extérieur.” poursuit Mathieu.
Le guide d’onde de CCL. On devine les deux moteurs se partageant les 14° verticaux, ce qui profite à la sensibilité, distorsion et headroom offert par la section aiguë .
“Le couplage avec le guide d’onde est ainsi amélioré. Ceci nous permet aussi de placer dans le faible volume du CCL deux moteurs, par leur taille plus réduite, augmentant de fait la sensibilité. Il en résulte une meilleur fidélité, une plus faible distorsion et une augmentation de la pression acoustique globale pour plus de headroom.” La démonstration qui suivait était convaincante. Sur une profondeur de 25 m, la perte d’aigus est largement compensée par une correction de 3 dB. La réserve de dynamique proposée par CCL supporte des optimisations d’aigus jusqu’à 10 dB, permettant à ce système petit format de gérer une sonorisation équilibrée sur une profondeur étendue à 50/60 m sans besoin de rappel.
Mathieu Delquignies détaille le travail remarquable sur les charges, les conduits, les évents et l’exploitation des deux faces des 15” et 10” du Sub et les 7” et 5” qui équipent la tête CCL Les ondes couleur crème sont générées par la face avant des HP et celles bleues par celle arrière.
Le subwoofer CCL-SUB a bien entendu été pensé dans une uniformité de dimensions. Il intègre deux transducteurs pour être cardioïde, un 15” devant et un 10” pour la réjection arrière avec une amélioration des courbures et des formes d’évents pour minimiser encore les bruits de turbulence.
Pour résumer, le CCL se place entre la série Y et la série T, tout en offrant des performances en termes de portée équivalente à l’XSL même si avec un SPL avec un SPL moindre. Une enceinte de 17,6 kg, soit 2,5 kg de moins que Y. Les nouvelles têtes intègrent deux 7” à l’avant, deux 5” en réjection par les côtés et les deux nouveaux moteurs d’aigus et sont disponibles en deux ouvertures, 80 et 120°. Un canal d’amplification suffit pour deux enceintes ce qui permet de gérer 8 enceintes sur un seul ampli (bien sûr dans ce cas sans Array Processing). Évidemment, les presets sont disponibles pour tous les amplis actuels mais aussi les anciens comme le D80, avec une petite restriction de niveau sur les D20 et 30D.
Pour le rigging, a été prévu un bumper pour 24 CCL-Top ou 10 CCL-SUB, et en cas de mélange, une charge maximale de 500 kg. Une pièce d’adaptation a été mise au point pour fixation sur un Rotoclamp ainsi qu’une extension qui permet de gérer l’angulation avant-arrière. Un second bumper plus léger existe pour lever 12 CCL-TOP, 6 CCL-SUB ou un mix de deux à raison d’une masse totale de 250 kg. Au niveau du transport, un chariot pour quatre têtes avec un hard top, qui embarque également les bumpers, permet de gagner de la place dans les camions, Pour les subs, un plateau en reçoit trois. Enfin pour ce qui est de l’accroche, rien ne change. Si vous êtes familier avec d&b, vous saurez mettre en l’air CCL.
La série CL résumée, un beau système qui démocratise le son d&b et le fonctionnement cardioïde aux petits formats.
.
Les amplis
En même temps, d&b étend son catalogue d’amplificateurs avec deux nouveaux modèles 4 canaux, 1800 / 900 W sous 4/8 ohms, dédiés aux applications de petit et moyen format : le D25, optimisé pour les applications mobiles, et le 25D, adapté à l’installation fixe. Ils exploitent la dernière plateforme DSP de d&b et intègrent le réseau Milan.
Le 25D et le D25, deux nouveaux amplificateurs 4 canaux de puissance moyenne mais ressources DSP et connectivité dernier cri, pour l’installation fixe et le touring.
.
Wolfgang Schulz, Head of Product Management, Electronics & Software chez d&b.
« Avec les 25D et D25, nous ne proposons pas seulement à nos clients une solution abordable qui s’adapte parfaitement aux lieux et événements pour des applications de petite et moyenne envergure ; ces deux modèles partagent également le même ensemble de fonctionnalités que les modèles plus puissants D90, D40 et 40D, pour une polyvalence maximale selon le besoins de chacun », déclare Wolfgang Schulz, Head of Product Management, Electronics & Software chez d&b audiotechnik. « Les utilisateurs peuvent compter sur des fonctionnalités éprouvées telles que l’ArrayProcessing et le réseau Milan pour garantir des performances élevées et une intégration aisée. »
« Que ce soit pour la prestation ou l’intégration, ces deux nouveaux modèles offrent un parfait équilibre entre puissance et adaptabilité en fournissant la puissance optimale pour les besoins des applications de taille moyenne, formant ainsi, avec CCL et les séries A, Y, E, xC et Xs, un système d&b entièrement intégré. Les deux amplificateurs supportent également l’ensemble des solutions logicielles d&b : ArrayCalc, ArrayProcessing, NoizCalc et le contrôle à distance R1. De plus, l’intégration de HeadroomCalc permet une prédiction plus précise des performances globales du système, ce qui aide les utilisateurs à prendre les bonnes décisions à chaque étape d’un projet. » conclut Wolfgang Schulz.
Le réseau Milan apporte une synchronisation précise, une configuration simplifiée et une interopérabilité améliorée. « L’intégration de Milan a toujours été une priorité pour nous », ajoute Marco Fußhöller, Responsable Produits Électroniques chez d&b audiotechnik. « Avec l’intégration de ce protocole à nos derniers amplificateurs, nous améliorons non seulement l’expérience utilisateur, mais nous favorisons également une adoption plus large dans l’industrie.
.
Si c’est vert, c’est de l’installation avec le 25D. Si c’est noir, c’est du touring avec le D25.
Les amplis 25D et D25 disposent d’un écran tactile couleur de 4,3 pouces assurant une configuration intuitive de l’appareil et un suivi de leur état en temps réel. Ils prennent en charge 16 canaux d’entrée dont huit en Milan, quatre entrées analogiques et quatre canaux AES3 avec une redondance, tout en gardant un format compact de seulement 2U. La version 25D dédiée à l’intégration dispose de connecteurs Euroblock dédiés aux entrées/sorties, de 8 connexions GPI et 4 GPO pour des fonctionnalités supplémentaires. Les fonctions d’économie d’énergie améliorées, la haute efficacité énergétique et la fonction de sortie de veille automatique permettent une utilisation plus responsable.
Create.Control
d&b continue également de développer les utilisations créatives de son écosystème Soundscape auprès d’un large éventail d’utilisateurs par le biais de nouveau logiciel Create.Control, disponible en téléchargement gratuit.
Le nouveau logiciel Create.Conrtrol pour préparer son spectacle en immersif.
Create.Control permet aux designers, aux ingénieurs et aux créateurs d’explorer des fonctionnalités étendues du mixage objet dans un environnement indépendant, que ce soit en pré-production ou lors d’un spectacle live. Ils peuvent ainsi concevoir et préparer des projets hors ligne, pour plus de flexibilité et un workflow amélioré.
Ceci permet de renforcer la relation de travail entre les ingénieurs système, les ingénieurs accueillis et les artistes dans les projets immersifs, en évitant de devoir partager l’interface du système R1 pour travailler de manière créative avec Soundscape.
Les paramètres du système restent dans un environnement sûr, ce qui facilite le travail avec des ingénieurs du son externes qui restent connectés avec leur équipement et logiciel personnels.
Le siège, la R&D, la fabrication, bref, le cœur de d&b bat à Backnang non loin de Stuttgart dans le Bade-Wurtenberg.
.
Christian Ahrens, designer produit Soundscape chez d&b.
« Avec Create.Control, nous offrons la possibilité aux concepteurs de contenu et aux ingénieurs du son d’exprimer leur créativité et d’accéder aux contrôles dans leur propre espace de travail », déclare Christian Ahrens, designer produit Soundscape chez d&b audiotechnik. « En même temps, cela permet aux ingénieurs système de travailler avec les équipes invitées de manière plus sécure et fiable. C’est gagnant-gagnant pour la créativité et l’intégrité du système. »
Jusqu’ici, les systèmes Soundscape étaient conçus avec ArrayCalc et contrôlés de manière créative via En-Scene et En-Space, les modules de traitement pour le logiciel de contrôle R1. Le workflow d&b ne change pas, mais Create.Control ajoute des éléments de convivialité, s’alignant et répondant de manière logique aux besoins d’une solution simplifiée. Il offre un accès simple aux utilisateurs dans une variété d’environnements, leur permettant de créer, modifier et réutiliser facilement des projets Soundscape.
Les utilisateurs peuvent ainsi préparer leurs spectacles avec des paramètres d’objet sonore complets, des animations, des snapshots et des fonctionnalités de transition, ainsi qu’un panneau de connexion facile à gérer. Les projets peuvent être facilement réutilisés ou adaptés à différents lieux et occasions, ajoutant une véritable flexibilité pour les productions en tournée et les spectacles en salle.
« Le nouveau logiciel Create.Control constitue l’étape suivante pour rendre Soundscape plus accessible, » ajoute Robb Allan, Principal Product Manager Soundscape, d&b audiotechnik. « Après le lancement des possibilités d’entrées/sorties évolutives pour DS100 et DS100M et des packages de redondance, ce logiciel ajoute une interface intuitive aux outils Soundscape. »