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De la savane à la scène : l’éclairage spectaculaire du Roi Lion signé Donald Holder

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Le Roi Lion au Théâtre Mogador brille grâce au design lumière de Donald Holder qui recrée une savane africaine vivante et immersive avec à un kit majoritairement ETC.

Le cyclorama éclairé en ETC Vivid permet de créer un arrière-plan céleste très profond tout en en détachant Simba grâce à une face précise en ETC Source Four Série 3.

Le Roi Lion est un mythe ou une épopée qui s’étend sur plusieurs générations et s’inspire de la dramaturgie Shakespearienne. L’adaptation en comédie musicale, tout en restant proche du concept de base, s’éloigne de l’univers de Disney pour donner vie à une création vivante et vibrante qui personnellement m’a fait vivre beaucoup d’émotion. Pour soutenir ce show intense, mis en scène par Julie Taymor, Donald Holder, éclairagiste de renom, a mis en œuvre ses idées sur un kit aujourd’hui majoritairement ETC afin de créer les près de 200 tableaux et déclinaisons qui se succèdent.

Un kit pointu dont le prestataire est B-Live

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En fond de scène, un cyclorama recréé un ciel de savane africaine particulièrement profond. Au plateau des SolaFrame installés sur perches, pont et tours éclairent les artistes et le décor. En salle on trouve une quantité d’ETC Source Four Séries 3 Lustr X8 pour assurer une face particulièrement détaillée. De plus, Donald Holder a cherché à créer une atmosphère toute particulière pour l’entrée du public et des artistes. Dans la salle il associe gobo et brouillard pour construire une allée de lumière qui marque le passage.


Donald Holder, éclairagiste du Roi Lion depuis la création de l’adaptation du film d’animation en comédie musicale en 1996.

Donald Holder est un concepteur lumière américain de théâtre, d’opéra, de danse, de cinéma et de télévision basé à New York. Né en 1962, il est une figure reconnue dans son domaine. Il a été nominé quatorze fois aux Tony Awards et a remporté le Tony Award de la meilleure conception lumière en 1998 pour son travail sur « Le Roi Lion ».
Par ailleurs il est diplômé de l’Université du Maine et de la Yale School of Drama. Il a été directeur de la conception lumière à la School of Theater du California Institute of the Arts de 2006 à 2010, et est actuellement directeur de la conception lumière à la Rutgers University Mason Gross School of the Arts dans l’Etat du New Jersey.


Le Cyclorama base de travail incontournable pour une atmosphère africaine

Le Roi Lion, est un spectacle très lumineux, coloré, brillant et chaud dans l’atmosphère générale. Le cyclorama, un des composants techniques les plus importants de cette ambiance, évolue tout au long de l’histoire. Il est éclairé en rétroprojection par deux lignes de barres leds ETC Selador Vivid R séparées par une ligne de barres Led Philips Cove blanc chaud/blanc froid. Ces barres projettent la lumière sur un réflecteur, produisant ainsi des nuances et des textures fines pour simuler un ciel de savane profond.

Pedro Oliveira, chef du département lumière, décrit : “ On va pouvoir créer des dégradés sur toute la partie inférieure du cyclo complétée par une autre barre de LED en hauteur qui vient rétroéclairer les nuages projetés car ils sont à différentes hauteurs pendant le spectacle. Des découpes sur les côtés débouchent légèrement le cyclo pour qu’il soit vraiment parfait. Cette installation provient d’un kit de tournée à la base. Il est donc déjà monté sur des ponts massifs, conçus pour venir se clipser ensemble sur roulettes si besoin de partir dans des semi-remorques. »

Le théâtre Mogador a bénéficié d’une adaptation permettant d’intégrer les barres Leds Selador Vivid R au plancher afin de pouvoir utiliser l’espace de fond de scène pour stocker les décors.

SLU : J’ai été impressionné par la retranscription sur le show de ce qu’on pourrait imaginer de l’Afrique. Donald, pouvez-vous m’en dire plus sur votre inspiration ?

Donald Holder : L’idée du décor est inspirée par les vastes paysages du Serengeti en Afrique. Julie Taymor, la réalisatrice, souhaitait avoir sur scène un espace où le ciel semblerait continu. Il ne devait pas être défini par les bords durs du cadre que l’on a traditionnellement au théâtre. Et c’est pour cette raison que le ciel s’étend même dans le masquage. Finalement nous avons cherché à intégrer les mécanismes du spectacle pour qu’ils fassent partie intégrante de ce paysage céleste.

Les barres de cyclorama sont complétées par des latéraux installés sur tour avec des profiles LED SolaFrame 1000 qui éclairent également le rebond au centre.

J’aurais aimé pouvoir dire que je suis allé au Serengeti, mais beaucoup de mes recherches visuelles, sur les couleurs et les ombres que l’on ressent, de l’horizon jusqu’à la partie supérieure du ciel, font référence à ce que nous avons pu voir en photo Julie Taymor et moi-même. Nous avons passé du temps, avant les répétitions, à chercher la bonne façon de les composer pour la création de la première version du spectacle qui s’est jouée en juillet 1997 à Minneapolis.

SLU : Quelles sont les idées fortes qui se dégagent de votre travail ?

Donald Holder : Parmi elles, il y a ce que nous appelons un « creamsicle ». C’est une sorte de nuage dentelé qui se forme dans le ciel du désert. On le trouve dans la première scène de l’acte 2. C’est une abstraction, bien sûr. Et il y a aussi les couleurs que nous avons soigneusement choisies avec Julie, (également costumière du show). Ces choix, très réfléchis, sont liés à tous les autres éléments sur scène pour faire exploser les costumes de premier plan et les décors, qui s’inspirent des textiles africains. J’ai donc fait mes choix de couleurs selon une palette soigneusement sélectionnée.

SLU : Comment avez-vous travaillé cette idée techniquement ?

Donald Holder : Le ciel du Roi Lion est en général éclairé sous plusieurs angles, c’est-à-dire de l’avant et de l’arrière et en deux couches. On utilise une technique assez traditionnelle de projection arrière sur plastique. Ensuite, à environ un mètre de là, il y a un bounce, qui n’est autre qu’un morceau de mousseline javellisée. L’idée était d’avoir deux rangées d’éclairage au sol à la base du cyclorama, dont l’une se concentre sur la partie inférieure du ciel et l’autre sur la partie supérieure.
Ensuite, une troisième rangée au sol éclaire la chute de rebond, ce qui est très inhabituel, et crée ce que nous appelons une ligne d’horizon de lumière beaucoup plus définie et chaude. Sur les côtés, il y a également une position d’éclairage depuis une tour ou une perche avec des profiles LED SolaFrame 1000 qui éclairent également le rebond au centre. Et grâce à ces multiples couches de lumière, le ciel prend vie avec de la profondeur, de la luminosité et une pointe de surréalisme et c’est ce qui lui donne sa magie.

L’ETC Selador Vivid R est capable de délivrer jusqu’à 10 000 lumens pour assurer des cyclos aux couleurs saturées et intenses.

Le ciel est comme un personnage à part entière qui change constamment. En effet, nous passons par toutes les heures de la journée et toutes les saisons et même si ce n’est pas à prendre au sens littéral, on a la sensation du temps qui passe. »

Lancé en 2010, Selador Vivid R by ETC a été le premier luminaire à synthèse additive de 7 teintes de leds pour restituer fidèlement les teintes de peau. Pour une longue portée, il utilise 40 leds de puissance (Rebel 2,5 W) associée chacune à un collimateur 19°. Ce module est répliqué dans 4 longueurs de coffrets, de 30 cm à 1,60 m qui peuvent être associés à différents diffuseurs symétriques ou asymétriques pour adapter l’angle de projection.
Sa température de couleur est donc réglable entre 2 700 K et 6 500 K avec un IRC supérieur à 90. Il produit jusqu’à 10 000 lm. Cet appareil n’est malheureusement plus fabriqué par ETC qui propose par contre à son catalogue les Vivid D40 et D60.

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Plan Feu Stage

SLU : Les technologies d’éclairage ont fortement évolué depuis la création du spectacle en 1997. Comment vous êtes-vous adaptés ?

Donald Holder : « A l’époque, nous n’avions pas de barres LED. On éclairait traditionnellement avec des barres à sources halogènes associées à des filtres couleur en verre. On était limité à trois couleurs par position pour éclairer le cyclo. Comme cela ne nous convenait pas, nous avions déjà prévu un double jeu barres sur chaque position afin de créer un système de mélange additif à six couleurs et démultiplier les possibilités. Lorsque nous avons enfin trouvé une barre LED satisfaisante, il s’agissait finalement du système de mélange additif à sept couleurs du Vivid R.

SLU : Entre les lignes d’ETC Vivid R vous avez installé une barre de leds blanche Cove Philips. Pourquoi ?

Donald Holder : Elle sert à quelques moments dans la production comme à la fin de la séquence « Soyez prêts ». Lors de l’éloge funèbre après la ruée de gnous, par exemple, nous avions besoin d’un blanc très froid pour recréer un effet initialement issu de lampes fluorescentes. Pour nous c’est un élément important de l’éclairage du show.

Les costumes sont articulés pour donner plus de vie au jeu des acteurs. Sur d’autres tableaux ils empruntent les techniques de marionnettes Bunraku japonaises.

SLU : Pedro, tu utilises et entretiens le kit au jour le jour avec ton équipe, que penses-tu Vivid-R ?

Pedro Oliveira : Ces barres ont déjà une dizaine d’années. Et c’est un projecteur qui est lourd mais il fait bien ce pour quoi il est prévu, il tient dans le temps et il est puissant avec sa synthèse de couleurs additive à 7 couleurs de leds, on obtient de belles nuances particulièrement dans les teintes saturées. Sur un réflecteur, ça fonctionne super bien. »

Rénovation du kit et passage de l’halogène à la Led

Avec les années le show a pris de plus en plus de place dans le paysage classique du musical. Un challenge pour la production qui peine parfois à trouver le temps de mettre à jour les appareils utilisés avec du matériel récent.

Le kit est très largement doté en ETC Source Four Serie 3 avec des optiques XDLT. Donald Holder peut ainsi construire les faces de ses tableaux avec une haute précision à la fois dans le faisceau mais aussi dans les couleurs grâce à la huitième teinte de Led qui élargit le spectre de l’appareil. ©Jonathan Grimaux

Donald Holder explique : « Même si nous allons de l’avant et avons dû remplacer pratiquement tous les luminaires spécifiés lors de la création du spectacle, notamment sur le territoire européen, nous sommes soucieux de conserver l’essence du design. Chaque élément est lié aux autres disciplines. Les décors et les costumes, dont la palette est soigneusement choisie s’accordent avec l’éclairage à base de chaleur, comme la lumière halogène, qui se rapproche de la nature, de la lumière du soleil et du feu.

Julie Taymor a toujours été très claire sur le fait que la palette de couleurs devait donner l’impression d’avoir été créée à partir de la terre et dans les tons ocre brûlés, safrans et les minéraux, la végétation et les tissus de la région. Rien ne devait donner l’impression d’être électrique, artificiel ou électronique.

SLU : C’est donc plus facile de produire ce type de couleurs à l’aide de lampes à incandescence.

Donald Holder : « Lorsque l’on entre dans le monde des LED, qui sont des éclairages à semi-conducteurs, il est infiniment plus difficile d’obtenir ce type de palette de couleurs. C’est pour cette raison que nous avons longtemps résisté au passage à la lumière LED. Puis nous y avons été en quelque sorte forcés lorsque l’UE a imposé des mandats d’efficacité énergétique à toutes les sources d’éclairage du continent. L’Angleterre a suivi et nous nous sommes trouvés dans une situation où les sources que nous utilisions habituellement étaient interdites ou retiré du marché progressivement. Nous ne pouvions même plus acheter de Color scroller. C’est ainsi que nous nous sommes mis en mouvement.

Le pont FOH2 avec des Source Four Series 3 assure une face qui couvre l’ensemble du plateau. ©Jonathan Grimaux

Et heureusement pour nous, la lumière ou plutôt l’appareil qui nous rapprochait le plus d’une source halogène, était le Source Four Series 3 en raison des huit teintes de leds qui composent sa source et notamment son rouge profond. Nous avons travaillé en studio sur la correspondance des couleurs entre les sources originales et les Source Four 3 et, même s’il n’est pas toujours possible d’obtenir un résultat absolument parfait, on s’en rapproche. »

Le projecteur ETC Source Four Series 3 Lustr X8 est une version LED avancée du Source Four Series 2 Lustr X7, ajoutant des diodes rouges intenses à son moteur de leds pour optimiser le rendu des tons chauds. Le Source Four Series 3 existe aussi en version Daylight HDR, avec une source à 6 teintes de leds, spécialisée dans les nuances de blancs. La version Lustr X8 produit un flux de 11 000 lm. Celui de la Daylight HDR atteint 14 000 lm contre 8 500 lm pour la Source Four Series 2. La Series 3 bénéficie également d’un meilleur IRC supérieur à 90, améliorant significativement la fidélité des couleurs.

La précision dans l’éclairage de face permet de diriger le regard des spectateurs sans négliger les décors en arrière-plan.

SLU : Faites-vous systématiquement les mises à jour du soft ?

Pedro Oliveira : « Avec les mises à jour des Series 3, les courbes de gradation ont un peu évolué, mais on a dû renoncer aux updates de firmware qui auraient pu modifier l’encodage du show. Cela étant dit, les Source Four 3 sont fiables et nécessitent peu de maintenance si ce n’est un entretien régulier. »


Optiques XDLT : Les Source Four LED Series 2 puis Series 3 ont bénéficié de nouvelles optiques, adaptées à leurs évolutions de dalles LED Lustr X7 puis Lustr X8. Car si depuis le tout premier Source Four halogène sorti en 92 jusqu’à la version LED de 2021 la monture des optiques ETC n’a jamais changé, permettant une réutilisation rentable dans le temps des nez du projecteur, des améliorations optiques ont été apportées pour tirer le maximum des nouvelles dalles à 7 couleurs puis 8 couleurs de LEDs.

Les optiques XDLT sont optimisées pour les sources à leds. ©Jonathan Grimaux

En effet, le Source Four LED, de quelque génération soit-il, reste compatible et largement utilisable avec toutes les optiques. Mais le rendu est perfectible si on utilise la dernière génération du projecteur avec une ancienne génération d’optiques. Pour éviter tout défaut optique, le fabricant a retravaillé le traitement des lentilles et leur disposition, pour parvenir à améliorer la définition. Le rendu est ainsi plus net et contrasté.

Ces nouvelles optiques appelées EDLT (Enhanced Definition Lens Tube) pour la Series 2, puis XDLT pour la Series 3 permettent aussi de mieux concentrer la lumière et d’apporter un gain de luminosité significatif, mesuré jusqu’à plus de 75% supérieur* par rapport aux premiers objectifs.

Éric Leroy explique : « La technologie LED des Source Four LED Series 3 utilise 90 LEDs et produit un angle large. Pour canaliser la lumière, il fallait donc que la lentille d’entrée soit plus large. Attention toutefois à ne pas utiliser un objectif XDLT de dernière génération avec une source Tungstène, car ceux-ci sont traités avec un traitement qui peut fondre face à tant de chaleur, à la différence des EDLT qui sont compatibles sur toutes les générations de sources. »



SLU : Le Roi Lion est-il encore produit avec des sources halogènes ailleurs dans le monde ?

Donald Holder : « Mogador, est l’une des adaptations les plus récentes et nous avons pu mettre en œuvre les nouvelles technologies dans cette production en spécifiant des Source Four Series 2 puis des Series 3 en 2022 alors même qu’elles n’étaient pas encore disponibles sur marché et avec la gracieuse participation d’ETC. Les autres productions dans le monde bénéficient depuis des Series 3. Mais Paris a été un laboratoire puis un modèle pour mettre en œuvre cette transition. À New York, le spectacle est à l’affiche depuis 2007 au Minskoff et 20 ans plus tard, le kit n’a pas changé à l’exception de quelques éléments.

Le Solaframe 1000 est une tête automatisée capable de pousser jusqu’à 16 000 lumens en mode High CRI qui est apprécié pour son mode très silencieux particulièrement performant. ©Jonathan Grimaux

SLU : Comment l’équipe s’approvisionne-t-elle en consommables ?

Donald Holder : Avant qu’elles ne soient retirées du marché, nous avons acheté des stocks de lampes pour maintenir la production en cours. L’autre difficulté est que la direction souhaite éviter les pauses prolongées qui coûtent très cher. C’est pourquoi nous apportons des changements progressivement entre la fin d’un spectacle, le dimanche soir, et la représentation suivante, le mardi.

SLU : Qu’est ce qui a prévalu dans le choix des asservis SolaFrame 1000 High End ?

Pedro Oliveira : C’est un projecteur qui est parfaitement adapté au monde du théâtre pour la discrétion de son système de ventilation : on ne l’entend pas. Nous avons toujours en revanche 6 Vari Lite VL 4000 qui font quasiment le bruit du kit en entier. Pour revenir au SolaFrame 1000, c’est une machine plutôt fiable. On a juste eu des soucis de calibration, mais du point de vue du rendu, il est super. Il n’est pas très puissant mais pour nos besoins c’est suffisant.

Les VL 4000 seront bientôt remplacés par un vidéoprojecteur à technologie laser. Le seul appareil suffisamment puissant pour reproduire un effet de points lumineux qui évoque le cosmos.

SLU : Envisagez-vous de remplacer le VL 4000 par un Spot à leds ou à source Laser ?

Donald Holder : Remplacer ces projecteurs est notre grand défi. Lors du passage des marionnettes Bunraku, les acteurs sont complètement encapuchonnés de noir, de sorte qu’on ne les distingue pas au profit des neuf pièces de costume sur des tiges qu’ils animent.
Ce passage à lieu dans un champ d’étoiles projetées. C’est un motif africain gravé qui évoque le cosmos et s’inspire directement des costumes. À l’origine ces éclats de lumière étaient créés à l’aide de projecteurs de diapositives HMI 2K accrochés à la balustrade du balcon et dans un noir absolu sur l’espace négatif.

Les diapositives étaient en verre trempé gravé à la main et recouvert d’un revêtement opaque très résistant à la chaleur. L’idée était de passer d’une image à l’autre en fondu enchaîné. Bien sûr, ces projecteurs ne sont plus fabriqués. Comme nous avions besoin d’une source ponctuelle très lumineuse pour projeter des éclats de lumière nets, à l’époque, le VL 4000 était la meilleure source. Il sert aussi à recréer une chute d’eau et les nuages en mouvement. Aujourd’hui, les VL 4000 ne sont plus fabriqués ni pris en charge et récemment, nos tests nous ont amené à nous intéresser à un système de projection vidéo à source laser. »



Pedro « Pep » Oliveira, chef du département lumière pour Stage Entertainment France au théâtre Mogador. ©Jonathan Grimaux

Pedro est le Chef du Département Lumière (HOD Light) au Théâtre Mogador, où il supervise l’intégralité de l’éclairage des spectacles, en se concentrant sur la production du « Roi Lion ». « Nous avons mis en place le kit lumière avec un programmeur du show et avec l’équipe de création. Nous prenons le relais au jour le jour pour envoyer les tableaux et restituer la conduite.

Au total nous sommes sept sur l’exploitation du spectacle avec un opérateur, quatre poursuiteurs dont deux au plateau au niveau du cadre de scène et deux à la face au lointain, ainsi que deux bloqueurs, qui veillent au bon fonctionnement de l’éclairage » Son expérience l’a également mené à des collaborations ponctuelles comme sur « Chicago ».



Un système de contrôle lumière avancé

Pedro restitue le show avec une ETC Eos Ti.

Le spectacle Le Roi Lion à Paris est encodé et contrôlé par une console ETC Eos Ti couplée à une Gio@5 en backup, avec l’avantage de pouvoir utiliser l’outil couleur d’EOS sur le kit.

Des algorithmes spécifiques ont été développés par un groupe de recherche interne, nommé Advanced Research Group. Ils sont intégrés dans le firmware des projecteurs. Concrètement, cela signifie que les huit teintes de leds des Source Four Series 3 sont pilotées en mode RGB à 3 canaux, pour reproduire plus simplement une large gamme de teintes avec une grande précision colorimétrique.

Comme l’explique Éric Leroy, coordinateur de projet chez ETC France : « Pour garantir la fidélité des couleurs, il est indispensable de connaître la caractéristique spectrale exacte des émetteurs lumineux, c’est-à-dire leur distribution de radiation. Ces données sont fournies par les fabricants. Sans cette information précise, il est impossible de garantir que les valeurs DMX produiront la couleur attendue. »

En ce qui concerne le réseau, le kit est contrôlé via un réseau fixe en fibre optique rénové à l’époque par Dushow et dont les nodes et switch sont doublés en spare.

Théâtre Mogador, symbole d’une culture partagée et accessible depuis 1919

Enora Le Fustec, de l’équipe commerciale et marketing du théâtre, retrace les débuts du mythique Théâtre Mogador, inauguré en 1919 par le président Woodrow Wilson et né de la passion d’un lord anglais pour une danseuse française. Malgré un succès initial mitigé, Mogador s’impose progressivement comme un carrefour entre l’opéra prisé par la haute société et le théâtre populaire pour devenir pionnier du genre opérette en France.

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Enora Le Fustec, Cheffe de projet Marketing et Communication pour Stage Entertainment au à Mogador, est impliquée dans la mission inclusive portée par l’équipe du théâtre.

La reprise du théâtre en 2005 par Stage Entertainment France marque un tournant majeur avec d’importants travaux entrepris pour accueillir la production monumentale du « Roi Lion ». « Le théâtre a été rénové pour supporter les contraintes techniques assez lourdes, » explique Enora. Cette production mondialement connue a par ailleurs pu répondre à une demande croissante du public pour le genre comédies musicales.

En effet, le « Roi Lion » occupe aujourd’hui la majeure partie de la programmation du théâtre, attirant des spectateurs de passage à Paris qui considèrent la production comme incontournable. Par ailleurs, ce vent de modernité et d’ouverture ne s’arrête pas là. La directrice de production organise des auditions et des Workshops en banlieues parisiennes pour encourager les artistes de tous horizons à participer aux castings.

L’engagement inclusif du Théâtre Mogador s’affirme également dans la mise en place de séances adaptées pour les malvoyants, malentendants et neuroatypiques, avec des outils comme le sur titrage et les boucles d’audio-amplification. Le théâtre propose également un système de billets suspendus pour ceux qui n’auraient pas les moyens de payer le tarif normal. « On essaie d’alimenter cette ouverture autant envers le public qu’envers les artistes et les techniciens. » conclut-elle, affirmant ainsi la volonté du Théâtre Mogador de s’inscrire dans une démarche d’accès à la culture pour tous.

Le spectacle Le Roi Lion s’impose comme une œuvre lumineuse et vibrante, portée par une équipe technique et artistique de haut niveau. Donald Holder, concepteur lumière de renom, a su allier inspiration artistique et maîtrise technique pour recréer la profondeur et la chaleur des paysages africains, notamment grâce à un éclairage de cyclorama sophistiqué, produisant une palette de couleurs riche et nuancée. Pedro, chef du département lumière au Théâtre Mogador, souligne la robustesse et la puissance des équipements, en particulier des projecteurs ETC Source Four Series 3.

La console ETC Eos Ti, couplée à une Gio@5 en backup, permet un contrôle précis et simplifié des Source Four 3, grâce à des algorithmes développés par ETC qui garantissent une fidélité colorimétrique remarquable. Enfin, les fidèles asservis SolaFrame 1000 et le légendaire VL 4000 complètent le dispositif en apportant des effets lumineux spécifiques et essentiels à la scénographie.
Grâce à cette synergie entre matériel performant et savoir-faire, Le Roi Lion continue d’émouvoir et d’émerveiller, incarnant une véritable prouesse technique au service d’une création artistique unique.

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Artscape Theatre s’équipe de poursuites LED Robert Juliat

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Artscape Theatre, la salle de spectacle la plus prestigieuse et la plus ancienne du Cap, en Afrique du Sud, a investi dans quatre poursuites LED Robert Juliat Arthur 800 W et trois Oz 600 W, fournies par DWR Distribution, distributeur exclusif de Robert Juliat en Afrique du Sud.

De gauche à droite Shayna Gleave (directrice de production), Roy Hoffman et Sidney Savage (techniciens lumière Artscape), Johnny Scholtz et Patrick Manicom (DWR), Monique Bowes (régisseuse Artscape), Faheem Bardien (responsable lumière Artscape), Liam Cooksen (responsable audio Artscape). © Johnny Scholtz

La décision d’investir dans Robert Juliat a été prise conjointement par Faheem Bardien, responsable de l’éclairage de l’Artscape Theatre et Johnny Scholtz, de DWR. « Les installations techniques internes d’Artscape sont conçues pour répondre à un large éventail de genres artistiques, notamment l’opéra, le ballet, le théâtre, la danse contemporaine, les comédies musicales, les séminaires d’entreprise et les spectacles pop ou rock », explique Faheem Bardien.

« Tous ces éléments doivent être pris en compte lors de l’achat de matériel d’éclairage. Il est primordial que le personnel d’Artscape chargé de l’éclairage ait une connaissance approfondie pour assister les concepteurs d’éclairage locaux et internationaux qui visitent nos installations, et notre équipement d’éclairage interne doit être conforme aux normes internationales. Nous nous engageons donc à rester à la pointe des avancées technologiques afin de garantir à nos clients l’accès aux équipements les plus récents pour répondre à leurs besoins de production. »

Faheem Bardien découvre Arthur avec Patrick Manicom de DWR. © Johnny Scholtz

L’installation des poursuites RJ Arthur et Oz s’inscrit dans le cadre d’une large transition des éclairages du site, qui est passé des sources halogènes et à décharge à des sources LED. Les poursuites HMI et MSR d’Artscape ont ainsi été remplacées par les nouveaux projecteurs LED Robert Juliat.

« Tout au long de ce processus de remplacement, qui a débuté en 2016, nous avons constaté que nos projecteurs RJ Victor 1 800 W MSR et Lucy 1 200 W HMI n’étaient pas assez puissants pour rivaliser avec les nouveaux projecteurs à leds. En réponse à cela, nous avons mené une étude approfondie qui a pris en compte les exigences spécifiques de nos espaces de production et a identifié les projecteurs RJ Arthur 800 W LED et RJ Oz 600 W LED comme les solutions d’éclairage LED les plus adaptées pour les remplacer. »

Les quatre poursuites Arthur ont été stratégiquement positionnées sur la scène de l’opéra, en tenant compte de facteurs tels que la distance de 40 mètres par rapport à la scène, l’angle de la cabine des projecteurs et les dimensions physiques de l’auditorium, qui peut accueillir 1 500 personnes. Cette approche méticuleuse a également été appliquée lors du choix des trois poursuites Oz pour la scène du théâtre, qui peut accueillir 540 personnes et offre des distances de projection de 30 à 40 mètres.

« Les appareils RJ LED se sont toujours classés en tête de notre liste, ce qui nous a donné une confiance inébranlable dans leur capacité à répondre aux attentes de tous nos clients », confirme M. Bardien. « La température de couleur de 6 000 K s’harmonisait parfaitement avec le reste les projecteurs de notre parc et l’excellente optique était un facteur sur lequel nous n’étions pas prêts à faire de compromis.
La luminosité était cruciale, car 90 % de nos projecteurs fonctionnent à 6 000 K en blanc. Et même si nos projecteurs de poursuite ne sont pas susceptibles d’être déplacés fréquemment, leur construction robuste nous donne l’assurance qu’ils dureront toute la durée de vie prévue. »

Même le responsable audio du théâtre, Liam Cooksen, est curieux de la performance d’Oz. © Johnny Scholtz

Le programme de production chargé de l’Artscape Theatre a déjà vu Arthur et Oz travailler d’arrache-pied cette saison, notamment sur les productions « My Fair Lady » de Pieter Toerien, « Father Love » d’Emo Adam, « Ndlovu Youth Choir » de Showtime, « Dear Evan Hansen » de Showtime et « Giselle » du Cape Town City Ballet, qui ont reçu des commentaires très positifs de la part des concepteurs lumière et des opérateurs de projecteurs de poursuite.
Le concepteur lumière Denis Hutchinson a été agréablement surpris par leur luminosité et leur optique : « J’ai dû demander aux opérateurs de réduire l’intensité de 20 % par rapport à ce que nous considérons habituellement comme acceptable pour cette gamme », explique-t-il. Les opérateurs ont quant à eux trouvé les Arthur et Oz « bien équilibrées, avec des mouvements fluides et un mécanisme de fondu précis et régulier ». Il est tout aussi important que les techniciens soient satisfaits !

Bardien n’a pas tari d’éloges sur le service fourni à Artscape par l’équipe de DWR. « L’Artscape Theatre Centre est ouvert 365 jours par an, et DWR assure un service après-vente 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an », commente-t-il. « Le personnel de DWR a toujours respecté cet engagement, reconnaissant l’importance de placer le client au centre de ses préoccupations. Ce niveau d’engagement est inestimable et nous donne l’assurance de pouvoir compter sur une équipe d’assistance après-vente de premier ordre. »

Plus d’informations sur le site Robert Juliat et sur le site Artscape Theatre

INNLED EVE, une lampe événementielle à gros potentiel créatif

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Eve, Blanche du pied à la tête dans sa version de base.

Petite lampe autonome en énergie et pilotable à distance, EVE® se plie à tout type d’événement par sa capacité à se transformer et à s’habiller pour satisfaire l’ambiance de vos projets.

Dans sa version Origine, EVE est blanche du pied à la tête. Son socle à source led 6 couleurs, est recouvert d’un disque aimanté laqué blanc, et un barreau translucide conduit la lumière vers un abat-jour blanc habillé d’une enveloppe en papier texturé.

Partant de cette base sobre, vous allez pouvoir la transformer en choisissant un thème d’habillage du disque aimanté, un des barreaux proposés, un abat-jour de forme classique ou sophistiquée et une enveloppe de papier imprimé, coloré ou perforé…

A l’exception de la base, cœur de lumière, tous les éléments qui la composent sont interchangeables et les possibilités créatives infinies ! Voyons comment…

EVE en éléments séparés montre déjà quelques possibilités d‘habillage : un disque magnétique en finition bois et quelques papiers envisageables pour l’enveloppe de son abat-jour.

La base

la base intelligente de la lampe.

La base qui accueille la source led RGB + Cyan + Lime + Ambre tire son alimentation de 3 cellules lithium (Li-ion 3 400 mA/H) de seconde vie, assurant une autonomie de 8 heures à pleine puissance, autrement dit, largement assez pour tenir la durée d’un événement.
Elle se contrôle soit manuellement par son bouton multifonction, par sa télécommande LAKO XL ou encore, depuis un pupitre en DMX RF (8 canaux) grâce aux protocoles – INNLED ou CRMX LumenRadio – intégrés. Les possibilités de teintes de lumière sont alors très nuancées et le blanc réglable de 2300 à 9000 K.
Le bouton multifonction donne accès au mode de pilotage souhaité, à des presets de couleurs très chouettes, au dimmer par pas de 20 % et à des presets d’animation (à venir).

Quelques presets de couleurs.

Le disque magnétique

Pour couvrir la base, INNLED propose des disques recto verso aux effets de matières très réalistes et sur une même thématique. Le catalogue comporte deux bois différents, marbre blanc /marbre noir, du vrai liège petit et grand motif, deux finitions de noir (un pixélisé et un cuir), deux types de textiles (lin naturel et galuchat), deux types de terrazzo, de la paillette… Soit environ 8 références. Vous pouvez aussi imprimer vous-même le motif de votre choix sur de l’adhésif aux dimensions du disque.

Le barreau diffusant

Le barreau standard mesure 20 mm de diamètre par 320 mm de hauteur. 
C’est une pièce en PMMA, qui conduit la lumière au sommet, avec une partie translucide et une partie sablée qui accroche la teinte choisie. La encore, INNLED en propose plusieurs versions pour changer l’aspect de la lampe. Un barreau plus fin de 10 mm de diamètre sera associé à un abat-jour plus étroit pour un look adapté aux restaurants, ou un barreau plus court entièrement sablé qui pourrait même avoir vocation à vivre sans abat-jour.

Les différents barreaux du catalogue.

L’abat-Jour

Il vient simplement se plugger sur le barreau et puisqu’il est réalisé en impression 3d, il est personnalisable. Toutes les formes peuvent être envisagées : conique, plus ou moins étroit, plissé ou lisse, cylindrique ou parallélépipédique et même ajouré…
INNLED s’est amusé à produire différents modèles et fournira sur son site en téléchargement des fichiers de templates qui seront injectables dans n’importe quelle imprimante 3d avec toutes les préconisations nécessaires pour l’imprimante, les fils à utiliser, les couches à produire, etc.

Toute forme d’abat-jour est envisageable pour correspondre au lieu ou au thème de la soirée.

Car l’idée est d’amener le client à faire travailler son réseau local. Toutes les agences événementielles travaillent avec leurs imprimeurs. Tout le monde finalement peut utiliser un atelier de fabrication 3d sans nécessairement faire appel à INNLED.

L’enveloppe de l’abat-jour

Elle vient coiffer l’abat-jour simplement et là encore, le client va pouvoir imaginer différents scénarios : de la couleur ou du blanc de différentes textures, des motifs imprimés ou perforés. C’est une simple pièce de papier en forme de banane dont les bords sont assemblés par du ruban adhésif.

Quelques exemples d’enveloppes proposées par INNLED.

INNLED en a intégré plusieurs à son catalogue de la gamme Procedes Chenel®. Ils sont livrables, mais il y aura surtout sur son site des fichiers à télécharger pour encore une fois permettre aux prestataires et agences événementielles de faire appel à leur imprimeur pour proposer du sur-mesure à leurs clients.

Pour le transport

EVE est transportable dans une valise pouvant accueillir 12 lampes avec leurs accessoires et se charger les 12 bases par simple contact en utilisant aussi l’aimantation pour leur tenue dans la valise. Une mousse spécifique est prévue au fond pour accueillir les barreaux et les abat-jour sans oublier les gants pour réaliser une installation propre. L’idée de cet ingénieux fabricant est de développer également dans un futur proche un plateau de charge pour accélérer la distribution de lampes toutes montées sur des tables et ne pas avoir à revenir à chaque fois à la valise pour monter la lampe.

Equipée d’un barreau fin et d’un abat-jour étroit, Eve gagne en élégance.

Pour résumer

EVE, à l’origine de la lumière de tout type d’événements, banquet, mariage, dîner d’entreprise, restaurants, salons de thés, s’adresse à des prestataires au service d’agences événementielles et à des lieux fixes. Equipée d’un abat-jour coloré éclairé en blanc, d’un abat-jour blanc illuminé en couleurs, elle se transforme à l’infini pour créer des ambiances différentes et beaucoup d’émotions.
Sa nomenclature fait état d’une composition française à 98 %, ce qui constitue un gage de qualité et de service et à ne pas négliger pour rentabiliser au mieux un investissement.

INNLED, via son distributeur Axente en France, propose un catalogue d’accessoires qui bien que limité, permet de satisfaire des applications typiques permettant d’aiguiller l’utilisateur : un mariage haut de gamme, un événement corporate… Cette sélection permet déjà de créer de jolies ambiances différentes.
Mais INNLED est avant tout un fabricant de luminaires qui n’a pas l’ambition de se substituer ni à des décorateurs, ni à des imprimeurs. C’est la raison pour laquelle l’équipe de marketing met sur son site web une collection de templates à télécharger gratuitement pour orienter ses clients. A eux ensuite de les faire imprimer que ce soit en 3d ou sur papier. Et bien évidemment leur talent créatif de formes et de motifs pourra librement s’exprimer.


Le barreau court sablé constitue un luminaire à part entière.

Sachez toutefois que ce fabricant reste à votre service pour produire des abat-jour et leur enveloppe en cas de quantité importante et de délai raisonnable. Si vous lui livrez vos fichiers vectorisés, il mettra bien évidemment ses outils de production à votre disposition.

Si EVE en version lampe de table vous a conquis, ses autres capacités à se transformer vous séduiront pour d’autres applications. Imaginons-la en lampion par exemple, ou encore en matrice de fond de scène animée en pixel mapping et transportons-la dans une salle de spectacle. Sa totale autonomie ouvre beaucoup d’horizons mais ça, c’est une autre histoire que ce fabricant français ne tardera pas à nous raconter.

Plus d’infos sur le site INNLED et sur le site Axente

Gladiator Live mixé par objets avec la FletcherMachine d’Adamson

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Gladiator, le film aux 5 Oscars de Ridley Scott a bénéficié d’une diffusion par objets Adamson grâce à la FletcherMachine au cours d’une tournée ciné-concerts en France, Belgique et Suisse avec Sylvain Denis aux manettes. Retour sur 6 dates et 140 musiciens et choristes sur scène.

Sylvain Denis

SLU : Sylvain, tu te présentes ?

Sylvain Denis : Je suis Sylvain Denis, ingénieur du son spécialisé dans la musique classique amplifiée. On est aujourd’hui à Strasbourg pour Gladiator en ciné-concert, avec 140 musiciens et choristes sur scène, pour jouer en live la bande-son du film au public.

On profite de travailler avec Laguna, qui est le prestataire pour cette tournée, avec qui j’ai déjà collaboré plusieurs fois en exploitant de l’Adamson. C’était l’occasion d’essayer la FletcherMachine, qui nous a permis de spatialiser frontalement le son pour l’ensemble du public. Ce sont donc les sorties du processeur immersif qui alimentent les 7 lignes qui sont au-dessus de la scène. Il y a 2 outfills et il y a 5 lignes principales.

Les cinq lignes de dix S10 pour le frontal et les deux composées de dix S7 pour les outfills.

La FletcherMachine nous permet de positionner réellement dans l’espace chacun des micros tel qu’il est sur scène. On a une carte de l’orchestre sur notre ordinateur et on peut aller positionner un micro à son vrai emplacement, ce qui fait que pour l’intégralité du public, le son est identique et même le dernier spectateur sur le côté, entendra la même chose qu’un spectateur placé au centre. Il y a donc un vrai plus et c’est très agréable pour nous de pouvoir offrir la même qualité à l’ensemble des spectateurs.

A gauche Sylvain Thévenard et à droite Florian Siegwald opérateur FletcherMachine

SLU : Quel système avez-vous choisi ?

Sylvain Denis : On a pris des S10 parce qu’il nous fallait des boîtes qui ouvrent assez large mais qui ne soient pas trop grandes parce que notre souci numéro un c’est de ne pas avoir du bois dans le haut de l’écran. Ce n’est pas cool pour les derniers rangs d’avoir le bas des lignes dans l’image. On a choisi les S10 en accord avec Nicolas Coat qui s’occupe du calage système et Florian Siegwald qui a pris en charge la FletcherMachine.

Tout ça avec l’aide de Sylvain Thévenard qui nous a formés et accompagnés pendant quasiment toute la tournée. Ça nous a permis de déployer assez rapidement l’ensemble du système tout en s’adaptant à une nouvelle façon de travailler, mais qui reste proche de ce qu’on a l’habitude de faire. Ça ne nous a pas demandé d’efforts spécifiques.

Nicolas Coat, ingé système.

SLU : Nicolas, tu nous en dis un peu plus sur le système Adamson et votre stratégie d’accroche

Nicolas Coat : On a distribué les sorties du processeur sur des systèmes S10 ; cinq lignes de 10 boîtes en main et deux lignes de dix S7 en outfiill, avec une petite distribution en champ proche toujours en S7. Cela nous permet d’avoir des boîtes plus compactes et un impact visuel réduit.
Vu du côté public, je n’ai pas l’impression d’être là et c’est cool car, ce qui compte vraiment, c’est que les boîtes ne soient pas dans le champ visuel et qu’acoustiquement, on n’ait pas l’impression que le son vienne d’une enceinte ou d’un endroit en particulier.

Quand tu regardes la scène, tu vois l’orchestre sans avoir l’impression que c’est amplifié. En fait, quand tu es public, et même moi, on se demande si le système est ouvert ou pas. C’est tellement bien précisé dans l’espace qu’on ne ressent pas la présence d’un son provenant d’une ou plusieurs enceintes. Le système devient invisible.

Une des cinq lignes de dix S10.
Florian Siegwald., opérateur FletcherMachine.

SLU : Quelles sont tes impressions Florent…

Florian Siegwald : La première chose qui nous a agréablement surpris avec Nico, c’est l’image de l’orchestre et à quel point ton peut se concentrer et trouver un instrument. On le localise parfaitement grâce à l’audio.
Lorsqu’on regarde le violoncelle solo sur scène et qu’on entend le son de son instrument, il est précisément là où il se trouve à l’oreille.


Sylvain Denis en plein mix sur sa DiGiCo.

La principale différence de ce système par rapport à un gauche-droite, c’est la gestion des outfills. Pour les gens qui sont aux extrémités du Zénith, à jardin et à cour, ils gardent toute l’image de l’orchestre.
Quand on se déplace sur le parterre ou dans les gradins, on dispose de la même image que ce soit à l’extrême jardin et à l’extrême cour. C’est un gros point positif par rapport à ce qu’on a pu écouter auparavant et on garde la localisation et la précision des instruments. Ça ne détimbre pas en sortant de l’axe.


Florian tablette en main pour travailler ses objets.

SLU : Comment pourrais-tu résumer tes impressions ?

Florian Siegwald : Practicité, prise en main rapide, qualité de la localisation des instruments sur le plateau, transparence. La FletcherMachine nous a offert une autre dimension dans le travail de Symphonic en Zenith, c’est indéniable.

Pour plus d’information sur :
– La FletcherMachine
– Le système S10 Adamson

Le Sharpy revient plus fort en version Ultimo

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Il y a 15 ans, le Sharpy a fait sa petite révolution dans la lumière invitant sur scène des Beam tranchés et virevoltants à un rythme vertigineux. Succès planétaire, peut-être le plus grand des années 2010, grâce à sa petite taille de 40 cm, sa nervosité et l’incroyable énergie de la lampe à arc court Philips Platinum 5R canalisée par une optique brevetée par Claypaky.

15 ans après les critères de sélection des designers et prestataires de services ont évolué. Et même si le Sharpy est certainement toujours présent dans certains parcs, difficile d’intégrer dans un kit lumière un projecteur sans trichromie et sans classement IP65. Le Sharpy Ultimo lancé la veille de la fête de la Musique, revient donc avec de sacrés atouts complémentaires.

Toujours petit et léger, encore plus nerveux et précis, Sharpy Ultimo conserve tout ce qui a fait son succès, mais il est maintenant classé IP66 et surtout, il est plus puissant grâce à sa nouvelle lampe UHP de 250 W spécialement conçue par Philips. Couplée à une optique optimisée, Ultimo génère un faisceau net d’ouverture 2° sur de longues distances : 100 000 lux à 20 m !
La UHP (Ultra High Performance) est une lampe à décharge au mercure sous très haute pression, compacte, à arc très court, d’efficacité très élevée (entre 80 et 100 lm/W) et 6 000 heures de durée de vie.

Sharpy à gauche, Sharpy Ultimo à droite.

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Sharpy Ultimo bénéficie d’un pan à rotation continue. Il ajoute une trichromie CMY au modèle d’origine et reprend la même la roue de 14 couleurs pour s’adapter dans une installation existante.

Il reprend aussi la même roue de gobos volumétriques. Un mode d’émulation Sharpy à sélectionner dans le canal de fonctions est prévu pour reproduire la vitesse et le comportement du Sharpy original.

Deux prismes sur deux plans (un de plus) et un frost ajoutent énormément de possibilités créatives. L’une des améliorations les plus significatives par rapport au Sharpy original est la fluidité de gradation.

Sharpy Ultimo garde un format compact (53 cm) et affiche 19 kg sur la balance. Il est déjà disponible auprès de Dimatec son distributeur en France.


Présentation vidéo


Caractéristiques

  • Light source : custom 250 W Ultra-High Performance short arc lamp
  • Lamp life : up to 6,000 heures
  • Output : 100,000 lux @ 20 m
  • Color Temperature : 7200K
  • CRI : 74
  • 140 mm diameter front lens
  • Aperture : 2° beam angle with focus lens
  • True CMY color mixing system (wheel-based for faster transitions)
  • Original 14-color fixed color wheel
  • Original high-contrast gobo wheel (17 position + open)
  • Dual independently rotating prisms
  • Integrated 10° frost filter
  • Ultra-smooth electronic dimming with high-resolution fades
  • High-speed tilt (270°) and infinite pan rotation
  • Pan and Tilt lock, SunSafe protection innovation, and Tilt brake
  • Sharpy Emulation Mode for plug-and-play legacy compatibility
  • Input Voltage : 100-240V
  • Power Consumption : 450VA
  • Control options : DMX 5-pin XLR IN/OUT, TRUE1 powerCON IN/OUT, RJ45 EtherCON IN/OUT
  • Wireless DMX built-in
  • IP66-rated for outdoor use
  • CloudIO-ready for remote diagnostics and firmware updates
  • Weight : 19.5Kg
  • Size (LxWxH) : 253 x 358 x 534 mm

D’autres informations sur le site Claypaky

Le Mayhem Tour de Lady Gaga à Coachella avec Robe

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©Nicole Mago

Lady Gaga est une artiste qui excelle dans la création de spectacles visuels uniques et ambitieux, mixant chorégraphies percutantes et de musique énergisante. Cette année, sa prestation en tête d’affiche du festival Coachella a atteint de nouveaux sommets. Son spectacle de deux heures, avec ses costumes élaborés, ses décors épiques, ses vidéos et éclairages minutieusement conçus, a été salué comme un chef-d’œuvre de mise en scène.

Le concepteur lumière Jeremy Lechterman, de FragmentNine (F9), faisait partie d’une équipe créative talentueuse, qui comprenait les concepteurs de production Es Devlin et Jason Ardizzone-West, le chorégraphe Parris Goebel, le concepteur vidéo Jackson Gallagher et l’artiste elle-même, qui a imaginé ce spectacle dans un stade, inspiré d’un mélange dynamique de pop, d’opéra, de rock, de gothique et de plusieurs autres genres. Le spectacle a également été présenté au Mexique, à Rio de Janeiro, devant plus de 2 millions de fans, et à Singapour.

La conception lumière de Jeremy pour la scène principale du Coachella 2025 mettait en vedette 82 iFORTE LTX, 17 iFORTE LTX Follow Spot et 22 ESPRITE Robe.

©Jason Ardizzone-West

Avant Coachella, Jeremy et F9 venaient tout juste de commencer à travailler avec Lady Gaga et son équipe dirigée par Parris Goebel, également directeur artistique, qui avait été recruté pour fournir l’ensemble du contenu vidéo et lumière. Le fait de pouvoir développer ces deux aspects interdépendants du spectacle de manière harmonieuse a contribué à le rendre fluide et cohérent, apportant un look et un style frais à la scène.

Au fur et à mesure que le concept du spectacle se développait, Jeremy a également puisé dans son expérience professionnelle, acquise principalement dans le théâtre. Avec une scène large et spectaculaire, une surface d’écran LED en fond de scène, un élément de toit en forme de disque vidéo mobile au centre et un sol vidéo puissant formant une scène secondaire dans l’arène, il était nécessaire de rivaliser avec des projecteurs puissants, et Jeremy savait qu’il pouvait compter sur les projecteurs iFORTE de Robe.

Les FORTES, iFORTE et iFORTE Follow Spots sont actuellement ses projecteurs préférés. Ils figurent systématiquement dans ses spécifications, car ils sont lumineux, constants et fiables. Il apprécie leur IRC élevé et les tons naturels et riches qu’ils produisent, parfaitement adaptés à l’éclairage de face et aux effets spéciaux.

©Julian Bajsel

Il précise que pour les deux concerts de Coachella, un système multicaméras à 360 degrés de qualité cinéma a été utilisé pour enregistrer le spectacle, ce qui a ajouté une toute nouvelle dimension à la production. Compte tenu du temps très limité, il savait que les projecteurs FORTE produiraient exactement la qualité et la texture de lumière nécessaires pour ce tournage, réalisé par Micah Bickham. Outre Lady Gaga elle-même, plusieurs danseurs et le groupe étaient également sur scène, ce qui rendait l’éclairage très complexe.

À Coachella, cinq FORTE FS faisaient partie du matériel de tournée de Lady Gaga fourni par Solotech, le reste étant fourni par 4Wall, le prestataire du festival. Les cinq FORTE FS de tournée ont été installés sur une structure en forme de serpent, qui épousait les contours du décor et des lignes de l’écran. Les 12 autres FORTE FS (provenant de l’événement) ont été placés sur quatre tours FOH afin d’obtenir la meilleure couverture possible de la scène.
Les FORTE standards ont été déployés sur l’ensemble du rig de la scène, le long de la structure en forme de serpent, en hauteur et sur les côtés. Sur les quatre tours de delay de 12 mètres de haut situées à environ 75 mètres dans le public, d’autres FORTE ont été déployés par groupes de trois ou quatre projecteurs. Ces positions étaient idéales pour éclairer la scène.

©Jeremy Lechterman

Outre toutes les caractéristiques du FORTE, Jeremy a souligné que les FORTE et les ESPRITE sont disponibles presque partout dans le monde, ce qui est toujours un critère important lors de la conception de spectacles en tournée. Les 22 ESPRITE ont été placés en ligne à l’arrière de la scène et sur les ailes gauche et droite, en raison de leur profil bas, car la scène devait rester aussi dégagée que possible de tout équipement technique saillant.

Rendre le spectacle Mayhem spectaculaire tout en restant intime et adaptable au récit de l’artiste a été le plus grand défi et aussi la partie la plus agréable de ce voyage imaginatif pour Jeremy. « Dès les premières conversations, nous savions tous que l’objectif serait d’amalgamer la diversité des traitements visuels et d’éclairage nécessaires pour présenter et soutenir un spectacle de cette envergure, de cette profondeur et de ce niveau de détail, et d’aider à créer des liens et à transmettre l’énergie à tous les spectateurs répartis sur une vaste zone », explique-t-il.

©Jeremy Lechterman

Jeremy a travaillé sur le spectacle aux côtés de deux talentueux programmeurs lumière, Sam Payne et Dane Kick, ce dernier étant également responsable du spectacle et de la direction lumière au Mexique, au Brésil et à Singapour. Jeremy a été assisté par le concepteur lumière associé Alex Talbot.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

Ayrton Veloce Profile, du concentré de puissance lumineuse

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Ayrton a frappé un grand coup il y a un peu moins de deux ans en sortant le RIVALE, première machine de sa série « Ultimate », qui fait quasiment l’unanimité. Un profile extrêmement lumineux, ultra-compact et IP65 que les prestataires s’arrachent.
Voici maintenant le grand frère Veloce Profile. Là où le Rivale utilisait 450 W de leds, le Veloce en propose 850… Tout un programme ! Nous l’avons testé dans le studio de LA BS.

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Extérieurement, il ressemble à s’y méprendre au Rivale, avec son design immédiatement reconnaissable, assez « carré ». Question taille aussi, seul l’œil averti saura le distinguer du frérot avec ses 7 centimètres de plus en hauteur, et 5 en largeur… Car l’engin mesure 75 cm (dressé debout tête en l’air) pour 40 de large.
Perso, je trouve le design de cette série très réussi. Les proportions sont équilibrées et rationnelles. Elle a « de la gueule ». Il est fort probable aussi qu’un look plus carré dans ce style est plus approprié qu’une forme effilée pour loger toutes les fonctionnalités.

Veloce pèse à peine 40 kg… Pour une machine de cette taille, de cette puissance, et étanche, c’est beau ! Car l’engin est classé IP65… Donc tout temps, tout terrain, et surtout, son entretien en est fortement simplifié.

Présentation vidéo

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La lumière


Alors notre Veloce, c’est à la base une source LED blanche de 850 watts. Ca promet beaucoup de lumière.

Derating

 

Nous démarrons comme d’habitude par le test de derating, machine allumée au maximum nous mesurons l’éclairement au centre de notre cible en fonction du temps de chauffe.
L’atténuation d’éclairement reste inférieure à 8 % ce qui est excellent pour une machine de cette puissance et aussi compacte. La lumière étant stabilisée, nous pouvons attaquer les mesures photométriques

Le Plus petit net

Zoom réglé sur le plus petit net projeté sur notre cible à 5 mètres de distance, le diamètre de 40 cm conduit à un angle de 4,65°. L’éclairement au centre après derating atteint 148 000 lux (160 260 avant derating) et le flux est de 20 590 lumens (22 300 avant).
La courbe d’intensité lumineuse marque un point chaud pour optimiser l’efficacité en Beam.

Faisceau 20°

La mesure pour un net à 20° affiche 17 500 lux au centre après derating (19 000 lux avant) et un flux de 33 820 lumens (36 620 lm avant). Sur la courbe d’intensité lumineuse, le point chaud est gommé pour une lumière plus étale.

Le plus grand net

Au plus grand net le diamètre de 4,91 m conduit à un angle de 52,3°.
L’éclairement au centre est de 2 575 lux après derating (2 790 lux avant) et le flux devient 32 340 lumens (35 020 lm).

Dimmer

Courbe de dimmer de 0 à 100 %
Courbe de dimmer de 0 à 10 %

Nos mesures révèlent une lumière de grande qualité, cohérente sur tout type de faisceau : une belle puissance en faisceau large, et une recherche d’équilibre en faisceau serré. C’est la conséquence d’une réalisation optique vraiment très étudiée pour obtenir le maximum d’efficacité et de rendement. Réussite totale !

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Question température de couleur, on est sur une source en blanc natif à 6 500 K avec un IRC de 71. Un filtre IRC permet de remonter à 86, au prix d’un peu de flux. Ce filtre IRC est progressif et il agit en même temps en minus green, permettant d’atténuer les teintes vertes pour la captation en vidéo ou en photo.

Ayrton l’appelle CTP (pour Correcteur de Température « Pink »). Son introduction dans le faisceau est dosable à souhait. Au fur et à mesure de la montée de l’IRC, la lumière a donc tendance à prendre une teinte légèrement rosée. Le faisceau ferme à 4,65° et ouvre à plus de 52°. Le zoom est rapide, précis, le focus aussi, comme à peu près tout sur cette machine d’ailleurs.

Le zoom du Veloce.

Parmi les rares « bémols » que j’ai pu trouver (et en chipotant) sur cet appareil, c’est le compromis optique qui a été fait sur la netteté dans tout le faisceau pour que ce zoom monumental tienne dans un espace aussi réduit que cette petite tête de projecteur… Je n’ai pas eu la même impression en utilisant le Rivale.
Rien de catastrophique, mais disons que sur un tombé de faisceau de 5 ou 6 mètres en volumétrique, vous devrez choisir une zone moyenne où vous souhaitez un net absolu du faisceau. Vous n’obtiendrez pas un net absolu depuis la lentille jusqu’à l’impact du faisceau.

Les couleurs du VELOCE

Les couleurs avec la trichromie sont très réussies. Je n’ai pas hésité à aller malicieusement jouer avec des teintes qui mettent en défaut une trichro un peu légère en 2 secondes, en m’attendant de toute façon à passer du temps avant de voir vraiment de problèmes sur un appareil de cette gamme… Eh bien on peut attendre un moment… Ca marche très bien…

La trichromie CMY.
Variation sur le Cyan.

A toutes les ouvertures, à toutes les valeurs de zoom, on arrive à peine à faire sentir un peu de teinte sur les bords et encore… Je pinaille… quand on pousse les zoom et focus dans des positions qui n’existent pas. C’est top !

Test de couleurs. Certaines teintes « délicates » passent ici le test haut la main.
Un orange trichromie avec différentes configurations de zoom / focus. Un résultat plus que satisfaisant !

Le Veloce dispose d’une roue de couleurs additionnelles qui propose, en dehors d’un quart de CTB, quelques grosses teintes franches et flashy. Seul bémol, l’entrée dans le faisceau se fait verticalement, et donc, il ne sera pas possible de faire des faisceaux bicolores, ou plutôt si, il sera possible de les faire, mais à part sur la projection. Que ceux qui passent leur temps à faire des faisceaux bicolores s’insurgent… Pour les autres, faites comme moi, considérez le nombre de fois où vous avez voulu projeter des faisceaux bicolores, et passons à autre chose…

Sinon, on a un CTO progressif de toute beauté qui va monter la température de couleur aux alentours de 3 000 K. Il est splendide, d’une belle teinte dorée.

Le CTO variable.

Les gobos

Le kit gobo, comme pour la plupart des machines Ayrton, prend sa source dans ce que j’appelle « la base Ghibli » dessinée avec le concours de célèbres concepteurs lumière. En effet depuis cette machine, Ayrton a « fixé » un standard de gobos que l’on retrouve à 80 % dans chacun des projecteurs de la marque.

Les gobos du Veloce.

L’avantage, si vous devez jouer avec des machines de différentes puissances, est que vous n’aurez aucun mal à raccorder vos faisceaux… L’inconvénient c’est de ne pas avoir l’impression de découvrir une nouvelle machine. Quand je découvre un projecteur, je regarde toujours le kit gobo avec intérêt.
Certains sont fantastiques, d’autres me plaisent moins, et j’imagine ce que je peux en faire. J’ai ce sentiment de « nouveau jouet » que je n’ai pas ici. Entre les gobos que j’adore, et ceux que j’aime moins, j’ai déjà tranché il y a des années. On aimerait peut-être voir des dessins un peu plus différents de ceux qui ont maintenant 7 ans…

Faisceaux avec gobos.

La roue d’animation propose de générer en continu des stries ondulées qui circulent dans le faisceau. L’introduction est verticale (et même un petit peu en diagonale et pas ultra-centrée sur notre exemplaire), et du coup, une partie de l’intérêt de ce type d’effet dans le faisceau passe à mon avis, un peu à la trappe.

La découpe

Le module découpe utilise 4 couteaux à fermeture totale sur 4 plans qui garantissent une totale liberté d’action de chaque lame sans conflit mécanique interne. Ces couteaux sont à la fois vif et précis. La rotation de l’ensemble se fait sur 90° dans un sens comme dans l’autre. Le choix des 4 plans va obliger à quelques compromis sur une netteté absolue sur toutes les lames, mais ça reste à mon sens le plus efficace. Comme vous vous en doutez, après plusieurs manipulations, ils reprennent leur position pile-poil… Une merveille de précision.

Jeux de découpe.

Les Frosts

Deux frosts dans le Veloce. Un léger, et un dense. Ils sont tous les deux finalement assez forts, l’un laisse encore deviner la forme d’un gobo lorsqu’il est engagé à fond, l’autre offre un flou total qui l’étalera complètement. Leur introduction dans le faisceau est particulièrement douce, pas vraiment progressive du net au flou, mais cette douceur permet de doser l’effet sur une découpe ou une projection. Très beau.

Les deux frosts.

Les Prismes

Ici nous avons deux prismes. Un circulaire à 5 facettes, et un linéaire à 4 facettes. Les deux peuvent jouer sur la totalité de la course du zoom, et ça c’est excellent ! Ils peuvent aussi jouer ensemble en superposition. Les effets de textures projetées sont vraiment chouettes et l’image respectée, sans trop d’irisation. Impeccable !

Le prisme circulaire à différentes ouvertures de zoom.
Le prisme linéaire à différentes ouvertures de zoom.

Les déplacements

Question mouvements, positionnement, on est dans le top du top. La machine a beau être parmi les « grosses » puissances et traditionnellement dans la catégorie de bécanes de gros gabarit, ce Veloce très compact est bien équilibré. La gestion de sa motorisation est exemplaire. Les mouvements sont fluides, ils savent être très doux quand il faut, mais aussi très vifs quand on le demande, nets, précis, véloces dirais-je même… Jamais un projecteur n’aura aussi bien porté son nom à ce niveau-là…
La machine se distingue par la rotation infinie en PAN et TILT qui ouvre le champ de possibilités de création d’effets dynamiques et impressifs. L’index étant parfaitement maîtrisé, lorsque vous cessez la rotation continue, aussi rapide et délirante soit-elle, la machine reprend bien évidemment sa position exacte.

C’est véloce, mais ça ne fait pas de bruit

Car c’est aussi un sujet… le bruit… Le Veloce est vraiment très peu bruyant… Et quand bien même le murmure de sa ventilation vous poserait problème, pas moins de 4 modes de ventilation sont à votre disposition, dont un mode « super silent » qui le réduit quasiment au silence absolu, au prix d’un peu de flux à pleine puissance.

Construction et matériaux

Comme le Rivale, le Veloce dispose de 4 poignées sur les bras. Il suffit de bien bloquer les pan et tilt avec les loquets prévus à cet effet, pour ensuite manipuler l’engin sans aucune difficulté grâce aux deux poignées disponibles à demeure dans le bas des bras, et auxquelles viennent s’ajouter deux autres escamotables en haut.

Les poignées du bas des bras.
Les poignées escamotables sur le haut des bras.

Les carters sont très esthétiques et très légers en fonte d’aluminium qui correspond aux besoins du classement IP de la machine, en contribuant à la recherche de légèreté pour l’appareil.

Démontage

Une dizaine de vis doivent être retirées pour ouvrir chacun des deux capots qui donnent accès à la tête, retenus en sécurité par une petite élingue. Ils se serrent avec un tournevis dynamométrique, au bon couple (1,4 Nm) afin d’obtenir le serrage optimum pour garantir l’étanchéité de l’appareil, sans non plus détruire le joint. Une fois refermé, il suffit d’envoyer un test depuis le menu afin de vérifier que tout est bien étanche. Une pompe intégrée va pouvoir vérifier, par une mise en pression, l’étanchéité de la tête.

L’arrière de la tête avec la ventilation.

Pour le refroidissement, hormis la ventilation forcée, toute la structure de la tête du projecteur est aussi utilisée comme un radiateur. Un petit ventilateur situé près des lentilles assure une petite circulation d’air à l’intérieur de la tête.

Les bras sont quasiment vides à l’exception du passage de quelques câbles. Et pour cause, les moteurs qui assurent le déplacement de la lyre ne sont pas dedans. Le moteur pan est dans la base de l’appareil, tandis que le moteur tilt loge dans sa tête.
Les courroies de l’un et de l’autre sont autour de l’axe de rotation, côté intérieur, avec leur dispositif de tension et d’ajustement, respectivement dans le socle, et dans la tête.

L’intérieur des bras, avec à gauche la circulation d’air, à droite le blocage du TILT.

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La tête comporte deux modules extractibles : un module couteaux + iris, et un module couleur + gobos + effets.

Le module couteaux.
Le module effets avec la roue d’animation, les roues de gobos, et la roue de couleurs.

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Le ventilateur interne de la tête. On voit les lentilles du zoom / focus, et les potences des prismes.

La partie avant, non extractible, comporte le chariot motorisé avec l’optique zoom / focus, ainsi que les potences des frosts et prismes. Le fond de l’appareil, sans surprise, est occupé par la source LED.
Elle est cernée par son dispositif de refroidissement qui occupe l’extrême arrière de la tête et une grosse optique à l’avant, sur une monture en aluminium.
Les trois gros ventilateurs situés à l’arrière de la tête, assurent la circulation d’air pour refroidir un réseau de gros radiateurs et de caloducs qui assurent au moteur Led la température qui leur convient.

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La trichromie par disque.

Sur le module « effets », la trichromie est réalisée avec des disques au teint dichroïque finement tramé dont la densité progressive vient teinter le faisceau. On observe la présence d’un disque supplémentaire, coincé derrière la roue de couleurs, celui du CTP (le fameux « minus green » qui fait monter le CRI).

Le socle comporte un petit module d’alimentation, une carte électronique qui gère le menu et les fonctions de la machine, le moteur Pan, et basta, on a fait le tour. On peut juste signaler la présence de la petite pompe qui sert à mettre la tête en pression pour le test d’étanchéité.

A l’extérieur, un côté pour afficheur et son ensemble de boutons de navigation, de l’autre côté, le panneau de connecteurs, avec une entrée alim, une entrée / sortie DMX, une entrée sortie RJ45. Une troisième RJ45 sera dédiée à l’évolution du soft de la machine pour des connectivités ultérieures. Juste à côté de l’alimentation, une petite valve permet d’équilibrer la pression de l’appareil dans certains cas. L’utilisateur n’a pas à s’en préoccuper.

Le panneau de connecteurs.
Le menu et ses boutons de contrôle.

Le fond de la machine.

Le dessous du Veloce présente en toute simplicité un port de fixation pour élingue et 4 orifices d’attache pour les camlocks des omégas. Il est possible ainsi de les fixer avec deux choix d’angles, à 180° ou 90°. Leur rapprochement me semble assez délicat pour un positionnement sur certains ponts…
Vu la configuration, ça laisse une petite dizaine de centimètres entre deux clamps. Sans omégas déportables c’est vraiment compliqué d’accrocher les machines là où on le souhaite, dans bien des cas et en particulier sur des ponts de 300 mm. C’est un détail qui peut s’avérer pénible sur le terrain.

La mousse thermoformée livrée avec l’appareil, pour l’intégrer au flight-case.

Pour le conditionnement, la machine est, comme toujours, livrée en standard avec une mousse thermoformée qui permettra de la ranger idéalement dans un flight-case. C’est top !

Menu et fonctionnement

Le menu est très complet, comme Ayrton sait le faire, avec sa commande à 5 boutons, dont celui du centre qui fait « clic », et « clic-long ». On aime ou on n’aime pas mais quand on a compris le truc c’est assez efficace. Toutes les configurations sont possibles dans ce menu, mais aussi tous les examens pour connaître l’état de la machine.

Configuration de la machine depuis l’application Ayrton.

Le projecteur peut recevoir les protocoles sACN, ArtNET et bien sûr DMX. 2 modes DMX, 44 ou le mode étendu de 67 canaux sont proposés. Veloce intègre un récepteur LumenRadio pour la commande sans fil et une puce NFC pour configurer la machine via l’application Ayrton en approchant votre smartphone. Vous y retrouverez toutes les fonctions du menu.

Pour ce qui est du fonctionnement, je dois dire que cette machine se pilote très facilement, avec le bonheur des machines complètes mais simples et efficaces. Pas de blabla, du résultat ! Et là, à avoir joué un bon moment avec, j’imagine déjà le plaisir de l’utiliser sur le terrain.

Conclusion

Le Veloce et une pure merveille. Comme le Rivale, c’est un projecteur qui devrait avoir énormément de succès par sa polyvalence, son efficacité et son format ultra-compact. C’est un concentré de puissance.
Je ne vois aucun terrain sur lequel il ne serait pas à l’aise. Nul doute qu’il arrive vite à s’imposer dans les parcs parmi les équipements de choix qui seront demandés partout, et faire rapidement partie des plus hauts standards professionnels.


On a aimé :

  • L’excellence générale
  • Le rendement
  • Le format compact

On n’a pas aimé :

  • Le positionnement des crochets oméga et leur manque de possibilité de déport

General

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L-Acoustics DJ explose la stéréo pour offrir une véritable expérience tridimensionnelle

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L-Acoustics lance L-Acoustics DJ, une solution révolutionnaire qui transforme les configurations DJ stéréo classiques en expériences spatiales totalement immersives. Cette solution permet aux DJ et aux artistes de musique électronique de transformer en direct des contenus stéréo en stems dynamiques et tridimensionnels, sans perturber les workflows établis, ni nécessiter d’installations techniques complexes.

Scott Sugden, Director of Product Management, Solutions chez L-Acoustics.

Alors que le public est de plus en plus avide d’expériences sophistiquées, le potentiel de l’immersion audio dans les salles de musique électronique reste largement inexploité, la plupart des clubs et des festivals utilisant encore des configurations stéréo ou quadriphoniques conventionnelles. L-Acoustics DJ libère ce potentiel en rendant l’audio spatial accessible, intuitif et immédiatement jouable pour les DJ de tous niveaux techniques.

« Aujourd’hui, le public recherche des expériences différentes et plus immersives qui sollicitent tous les sens », explique Scott Sugden, Director of Product Management, Solutions chez L-Acoustics.
« Notre solution DJ immersive ouvre de toutes nouvelles possibilités sonores, permettant aux artistes de créer des environnements tridimensionnels qui transforment la façon dont le public interagit physiquement et émotionnellement avec leur musique. »

Séparation en direct des stems et traitement spatial

Au cœur du système se trouve l’algorithme Source Separate exclusif de L-Acoustics, une technologie à faible latence et basée sur l’apprentissage automatique qui sépare en temps réel et avec précision la musique stéréo en plusieurs stems. Contrairement aux autres séparateurs disponibles sur le marché, ces stems multicanaux sont routés directement vers un moteur de mixage spatial, ce qui permet un positionnement et un déplacement immédiats dans toute la salle.
Le système s’intègre facilement aux configurations DJ numériques et analogiques, sans nécessiter de modification du matériel ou des techniques existants. Les DJ peuvent commander eux-mêmes l’expérience immersive ou travailler avec un assistant dédié, ce qui leur offre une flexibilité créative maximale.

Pour les DJ : liberté créative et commande intuitive

L-Acoustics DJ offre un écosystème complet qui combine de manière transparente du matériel spécialisé, notamment des enceintes L-Acoustics, des contrôleurs amplifiés, le processeur L-ISA II et le processeur audio réseau P1, avec un logiciel spécialement conçu comprenant un contrôleur L-ISA mis à jour avec l’application L-Acoustics DJ, LA Network Manager et Soundvision. Cette combinaison puissante est mise en œuvre avec le support des professionnels L-Acoustics, qui fournissent une assistance au design et un calibrage du système sur site afin de garantir des performances optimales.

Max Cooper, mixe au Polygon Live London.

Ce qui distingue véritablement cette technologie, c’est son interface utilisateur remarquablement intuitive, qui permet aux DJ de créer des mouvements dynamiques, de la profondeur et de la dimension sans nécessiter de connaissances techniques approfondies. Les artistes peuvent positionner les rythmes, les lignes de basse, les mélodies et les voix dans tout l’espace, créant ainsi des voyages immersifs qui transforment des performances ordinaires en expériences multidimensionnelles qui ont un profond impact sur le public.

« Travailler avec L-Acoustics DJ ajoute une toute nouvelle dimension à mes performances », explique Max Cooper, qui a utilisé cette solution lors de la Keynote londonienne 2025. « Ce que j’apprécie le plus, c’est la façon dont elle s’intègre à ma configuration existante. Je peux placer les percussions, les mélodies et les voix dans tout l’espace en temps réel, sans préparation préalable. Je dispose désormais d’une palette plus large pour mes sets et mes performances live, ce qui me permet de créer des moments immersifs où le public est complètement enveloppé par les différents éléments du morceau.
J’explore l’audio spatial dans mon travail depuis des années, mais c’est le premier outil que j’utilise qui offre une solution au format DJ sans configuration complexe ni courbe d’apprentissage abrupte. Grâce à ses commandes simples, tout le monde peut s’y mettre immédiatement. LA DJ offre donc de nombreuses possibilités aux salles et aux artistes qui souhaitent s’impliquer dans l’évolution de l’audio spatial. »

L-Acoustics DJ offre aux salles un avantage concurrentiel décisif en leur fournissant un son très haut de gamme qui complète leurs scénographies. Le système transforme des espaces ordinaires en environnements sonores immersifs qui captivent le public et le marquent durablement.
« Ce qui distingue vraiment cette solution, c’est son intégration dans les workflows existants », explique Hugo Heathcote, Business Development Consultant, Nightclubs chez L-Acoustics. « Nous avons développé un système qui ne nécessite pas que les DJ acquièrent de nouvelles compétences ou changent leur style de performance. Il élargit simplement la palette sonore à leur disposition, transformant l’ensemble de la salle en un instrument. »

Pour le public : une connexion émotionnelle plus intense

L’impact sur le public est considérable. Au club The Other Side d’Amsterdam, qui a récemment installé la technologie L-ISA, les clients peuvent profiter de leur musique préférée de manière dynamique dans toute la salle, ce qui renforce leur connexion avec les artistes.
Jasper Löwik, propriétaire du club, fait remarquer que « pour les clubbers, cela se traduit par une expérience unique où la musique les enveloppe, les transporte et les traverse, rendant chaque concert inoubliable. Le paysage sonore immersif garantit que chaque détail est perçu dans toute la salle, favorisant ainsi une connexion émotionnelle plus profonde avec le spectacle. Cette approche innovante permet non seulement à The Other Side de se démarquer des autres clubs, mais elle offre une expérience nouvelle et le public adore ça ! »
L-Acoustics Immersive DJ sera commercialisé à l’automne 2025

Pour plus d’informations sur L-Acoustics DJ

La présentation vidéo L-Acoustics Keynote 2025

Maverick Storm 1 Flex: un projecteur complet, des faisceaux solides, zéro point chaud

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Le nouveau Maverick Storm 1 Flex coche toutes les cases: zoom impressionnant (de 2,6° à plus de 50°), double roue de gobos, prismes superposables, couleurs puissantes … mais surtout : aucun point chaud.

Ce projecteur spot/beam/wash IP65 de la gamme Maverick Storm offre un champ lumineux parfaitement homogène, même à zoom serré. Fini les artefacts disgracieux: le rendu est net, lisse et pro, idéal pour la tournée et les captations.

Présentation vidéo

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Sa lentille de pointe garantit un faisceau toujours équilibré, qu’il soit étroit ou large, pour des effets volumétriques fluides et cohérents, même avec plusieurs unités, sans risque d’abîmer le chemin optique avec le Sun Shield intégré.

Maverick Storm 1 Flex excelle aussi côté effets : 2 roues (7 rotatifs + 10 statiques), superposition possible, et même un gobo combiné pour des dégradés subtils. Le tout associé à des couleurs intenses, dont un rouge remarquable grâce à un mélange CMY + CTO performant.
Ajoutez à cela une roue d’animation, deux prismes rotatifs 6 et 8 facettes, un dimmer 16 bits ultra fluide, et un large choix de protocoles (DMX, CRMX, sACN, Art-Net, RDM).

Et pour celles et ceux qui veulent se faire remarquer, le Maverick Storm 1 Flex intègre un mode Sky Tracker pour piloter jusqu’à 4 projecteurs simultanément dans les airs.

Plus d’informations sur le site Chauvet Professional

La nouvelle génération des Studios Hocco

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Qui ne connaît pas les studios Hocco ? Ce sont 5 studios qui depuis 1986 accueillent les pré-productions professionnelles comme les musiciens passionnés. Des studios de répétition, mais pas seulement, Hocco offre une véritable suite de services parfaitement taillés pour la musique. Et si la répétition musicale y est à l’honneur, l’enregistrement et le mixage y sont aussi maintenant possibles.

De gauche à droite : Abdelkader Ouaddah (régisseur des studios), Audrey Le Cam (responsable des studios) et Olivier Dutour (Ingénieur du son).

Par suite de son rachat par RégieTek et sous l’impulsion de son directeur Cédric Duminy, les studios sont entrés dès leur acquisition dans une phase de rénovation importante, sans toutefois perdre leur particularité d’être accessibles à tous.
L’équipe en or est composée d’Audrey Le Cam (responsable des studios), Abdelkader Ouaddah (régisseur des studios) et Olivier Dutour (ingénieur du son) ce dernier nous ayant offert une visite exclusive.

Cédric Duminy, Directeur associé en charge des finances.

SLU : Les studios Hocco ont une belle histoire depuis 1986 ?

Cédric Duminy : Oui, toute la variété venait y répéter à cette époque. C’est Daniel Carlet, qui était auteur, compositeur, multi-instrumentiste et qui accompagnait beaucoup d’artistes, qui les a créés et gérés avec Martine Forestier jusqu’à notre reprise en 2022.

SLU : Quel était votre motivation en tant que prestataire audiovisuel ?

Cédric Duminy : Cela faisait un moment qu’on réfléchissait à proposer à nos clients un lieu pour pouvoir travailler en amont des départs de productions, pour les tournées ou les émissions. Cette opportunité s’est présentée naturellement dans le cadre du départ à la retraite des dirigeants.

SLU : RegieTek, c’est aussi du backline ?

Cédric Duminy : Oui, nous sommes leader sur ce marché avec sept agences sur toutes la France. Nous avons repris NEWLOC en 2018 dans les mêmes circonstances. Une importante part de l’activité de Hocco étant aussi le backline, cela a constitué une opportunité supplémentaire de venir compléter notre offre.

SLU : Votre but est d’offrir une passerelle entre les différents services ?

Cédric Duminy : Nous souhaitions affirmer notre identité musique live, avec une proposition différente de ce qui peut se faire ailleurs. Il était important pour nous d’offrir à nos clients des services qui ont du sens et simplifient leurs opérations en englobant toutes les phases techniques de leurs productions, de la répé au backline jusqu’à la prestation de concert.

RégieTek, 7000 m2 de stockage dans les nouveaux bâtiments de Puiseux-en-France.

SLU : Il y a un stock sur place pour répondre à la demande des musiciens ?

Cédric Duminy : Nous avons maintenu un stock de backline dans les studios, synthés, guitares, amplis, un peu de tout pour répondre aux imprévus de dernière minute. Tout le reste du stock et l’équipe backline des studios Hocco a intégré nos nouveaux locaux à Puiseux-en-France.
Plusieurs fois par semaine nous organisons des navettes entre le stock de la maison mère et les studios. Que ce soit pour répondre aux clients historiques habitués à venir chercher leur backline à Vitry-su-Seine ou aux productions qui préparent leurs tournées à Puiseux, nous simplifions grandement la logistique matérielle pour les régisseurs de production qui travaillent avec nous.

SLU : La rénovation a commencé immédiatement ?

Cédric Duminy : Dès l’acquisition, nous avons fait une rénovation générale du bâtiment, pour y marquer notre empreinte et optimiser le confort général, mais aussi afin d’améliorer l’expérience globale de nos clients. En tout, une année de travaux qui a englobé la rénovation intégrale du plus grand studio, le Studio 1.
A la place du stock de backline que nous avons déplacé en grande partie, nous avons créé la cabine de mixage attenante qui n’existait pas, primordiale pour le travail des Ingés son. Nous avons aussi transformé les anciens bureaux en de nouveaux espaces communs dont le catering. Le studio 2 doit encore bénéficier d’une dernière phase de travaux et nous continuerons bien entendu sur l’ensemble des studios.

Le studio 1, prêt pour accueillir les musiciens

Curieux de découvrir les nouveaux studios Hocco, nous nous rendons sur place à Vitry-sur-Seine ou l’équipe nous attend.

SLU : Pourrais-tu nous décrire l’équipe d’accueil ?

Audrey Le Cam : Pour tout ce qui est accueil technique, nous gérons le quotidien des studios en équipe avec Abdel. Pour le reste, il s’occupe plus particulièrement de la régie backline et bâtiment et a le talent de toujours retrouver mes affaires quand je les perds… Olivier, lui, se concentre sur tout ce qui est record et/ou mixage, live ou studio. Il a installé son studio dans nos murs. Il lui arrive aussi de faire des accueils techniques.
Je le soupçonne d’être le fils caché de Mac Gyver. Moi, hormis l’accueil technique, j’oscille du côté production et gestion de planning. Nous avons aussi régulièrement des intermittents qui viennent compléter notre équipe selon les besoins. C’est un plaisir de travailler avec eux au quotidien.

Le studio 1, 175 m² de surface intégralement disponible

SLU : Qui vient répéter chez vous ?

Audrey Le Cam : Notre clientèle s’étend des amateurs, pouvant réserver sous forme de résidence annuelle ou à l’heure, aux plus grosses productions françaises et internationales venant préparer un concert, leurs tournées ou encore une émission. La diversité de taille de nos studios permet cette mixité, l’une de nos particularités. Des 175 m² du Studio 1 au 22 m² du studio 5, il y a de quoi satisfaire tous les publics.

La nouvelle cabine du Studio 1 pour une isolation totale

SLU : Au rez-de-chaussée, le Studio 1 a été entièrement rénové ?

Audrey Le Cam : Oui, il y a deux ans, et ensuite, la cabine adjacente a été créée, sous l’impulsion d’Hervé Cléry-Thélise, ingénieur du son, dont j’ai la chance de prendre la relève au studio Hocco après tout le travail d’amélioration qu’il a déjà accompli.
Le studio 1 offre une hauteur sous plafond d’environ quatre mètres. Il était équipé d’une structure fixe que nous avons enlevé pour qu’il devienne totalement modulable afin de répondre au mieux aux besoins selon les projets à mettre en place.

Le lieu est exploitable en totale autonomie pour les production qui viennent avec leur kit ou bénéficier de notre propre service d’accueil de sonorisation et backline aux petits oignons. Nous avons aussi depuis peu un espace de pause extérieur accessible depuis le studio 1 et d’ici la fin de l’année du studio 2, des plus agréable et qui je l’espère permettra de belles rencontres.

Studio 2, 126 m² avec la lumière du jour.

SLU : Comme le studio 2, qui propose aussi un beau volume, ils sont dédiés aux pros ?

Audrey Le Cam : Ils sont en effet pensés pour les productions de grand format. Mais en réalité, ils sont aussi exploités pour d’autres projets musicaux, des master-class, des groupes amateurs ou semi-pro avec beaucoup de musiciens souhaitant répéter en conditions professionnelles pour préparer un concert, enregistrer leurs compositions ou encore tourner un clip live.

SLU : Dans vos studios, vous ne gérez que le son, pas la lumière ?

Audrey Le Cam : Il est plutôt rare d’avoir à gérer de la lumière ici, car nos studios sont dédiés à la répétition musicale. Ils sont en revanche régulièrement utilisés pour travailler des créations lumière via les logiciels dédiés ou autres encodages de consoles.

Le Studio 5, 22 m², sert aussi de cabine avec vitre pour le Studio 2

SLU : Vous proposez aussi des espaces plus réduits et plus accessibles ?

Audrey Le Cam : Notre studio 3 de 58 m² est un format qui permet d’accueillir des groupes jusqu’à 10 musiciens selon les formations, dans des conditions pro. Il permet un cadre de travail créatif et de répétition très apprécié des musiciens.
Ensuite les deux derniers studios sont des petits formats, 30 et 22 m². Toutefois les pros les utilisent aussi comme pièces annexes pour des sessions de travail en isolé type chorégraphie, stylisme ou travail de chœurs. Le studio 5, avec vue sur le grand studio 2, sert aussi de cabine FOH.

Studio 3, 58 m² pour un format hybride très polyvalent

SLU : Et la maison est ouverte jour et nuit ?

Audrey Le Cam : Non pas vraiment, nous fermons au plus tard à 23h. Il est très rare d’avoir des demandes de répétition pendant la nuit. Cependant, c’est un temps de travail important pour les techniciens qui restent régulièrement affiner le show plus tard, nous avons une formule qui leur permet dorénavant de rester travailler en autonomie.

Studio 4, 30 m², mieux qu’à la maison

SLU : Qu’est qui caractérise le plus vos studios ?

Audrey Le Cam : Chez nous, c’est l’humain qui prime. Comme vous venez de le dire, ici c’est un peu comme à la maison, sans pour autant sacrifier la rigueur de l’accueil technique, tout aussi fondamentale pour nous.
L’un est loin d’empêcher l’autre. Les artistes et productions font le choix de revenir chez nous pour cette relation et la belle énergie qui règne ici. Ils apprécient l’accueil et le soutien technique que nous leur apportons.

SLU : Tous vos studios sont équipés ?

Audrey Le Cam : Bien sûr, avec un kit de base en relation avec leurs dimensions et tarifs. Cela comprend console, micros, retours de scène, batterie, amplis guitare et basse. L’ensemble est préinstallé et préréglé pour la séance qui est réservée, en fonction du plan de scène fourni. Cette prestation technique basée sur notre matériel dégage totalement les artistes et les musiciens de cette contrainte. Ils exploitent beaucoup mieux leur temps en commençant immédiatement leur session de répétition sans avoir à gérer la technique.

Hocco propose sur place un service de backline adossé à la structure Newloc

SLU : Vous offrez également un service de backline ?

Audrey Le Cam : Si le besoin de matériel supplémentaire se fait sentir, nous pouvons le proposer avec notre service de backline. Nous avons sur place un stock d’instruments, d’amplis, de périphériques qui correspond aux demandes les plus récurrentes. Pour du spécifique, nous pouvons compter sur nos structures de backline Hocco et Newloc.

SLU : Offrez-vous un service de catering ?

Audrey Le Cam : Nous sommes en train de travailler ce point. Nous avons très récemment rénové une partie de la cuisine. Si les musiciens qui viennent à la journée se débrouillent souvent par eux-mêmes à l’ère Uber Eat, nous cherchons des solutions associatives avec des acteurs du quartier pour offrir une restauration de qualité pour les réservations de plus longue durée.

SLU : Peut-être accueillez-vous même des résidences?

Audrey Le Cam : Bien sûr, nous avons des réservations en lock-out sur de longues périodes pour des résidences plutôt à visée technique. Nous accueillons aussi les artistes pour des résidences créatives.


SLU : Et votre service de studio d’enregistrement prend alors tout son sens ?

Audrey Le Cam : C’est un plus indéniable. Il est totalement itinérant au sein de l’ensemble des studios. Il permet de faire des enregistrements, puis du mixage. C’est une autre façon d’appréhender nos studios, et avec l’expérience d’Olivier qui le gère, le résultat est la hauteur.

Dans le dédale des studios Hocco, qui me rappelle la topologie d’un célèbre studio d’enregistrement qui s’étalait sur deux niveaux avec quelques pièces magiques (malheureusement maintenant détruit) une porte ouverte sur une petite pièce attire mon attention, ne serait-ce par la qualité des équipements que j’y aperçois furtivement. Je crois bien que nous y sommes…

SLU : C’est un studio d’enregistrement ici ?

Olivier Dutour : Oui, bonjour… mais en réalité, tout le matériel qui est rassemblé ici est intégralement déplaçable pour aller enregistrer dans les différents studios ou dans leurs cabines attenantes suivant les besoins.

SLU : Tu ne fais que des enregistrements de maquettes, ici ?

Olivier Dutour : Pas seulement. Il m’arrive de faire du définitif. Certains groupes viennent ici pour du tracking en live, que je finalise au mixage pour de la production de disque.

MOTU Stage-B16, une stage box en AVB qui se déplace facilement dans les studios

SLU : Comme nous faisions avant dans les grands studios ?

Olivier Dutour : En quelque sorte. Mais avec des tarifs beaucoup plus raisonnables.

SLU : Les studios de répétition sont reliés entre eux ?

Olivier Dutour : Il y a juste quelques lignes. Ce n’est pas réducteur, car pour ma part, tout mon système est en réseau AVB, intégrant la station de travail et l’ensemble des racks audio. Chaque rack est équipé d’une carte MOTU AVB soit en analogique ou en ADAT et je dispose d’une stagebox en AVB avec 16 entrées et 8 sorties que j’utilise dans les studios.

SLU : Pour la station de travail, tu as fait quel choix ?

Olivier Dutour : Depuis assez longtemps, j’utilise Logic. Sur un simple Mac en M2, je n’ai jamais atteint les limites de la configuration qui gère environ 80 entrées et 76 sorties. Ce choix est motivé par la latence qui est extrêmement faible et me permet de rapidement et sans aucun problème réaliser des enregistrements au sein même d’une session, même en plein mixage, avec le respect de la phase, quoi que je fasse comme structure de bus ou de routing.

Station de travail Logic et ses racks analogiques, entièrement itinérante dans les studios

Logic permet aussi de gérer les inserts hardware avec beaucoup de souplesse, par l’intermédiaire d’un plug-in, mono ou stéréo, sur la piste. Il permet de gérer également le mix entre le départ et le retour, idéal pour de la compression parallèle. Il adresse également n’importe quelle entrée ou sortie du système au sein de la même instance.
Et le dernier avantage, non des moindres, est de pouvoir les copier ou les déplacer à volonté d’une session à une autre. Avec mes racks remplis de machines analogiques, toutes reliées à la station en AVB, c’est une fonctionnalité idéale. Je peux ainsi insérer rapidement sur une piste n’importe laquelle de mes machines analogiques comme si c’était un plug.

L’ensemble des équipements analogiques se connectent à la station de travail via des interfaces AVB MOTU A16

SLU : L’AVB est facilement gérable ?

Olivier Dutour : Très facile. Le mac est connecté en Thunderbolt sur la première interface AVB qui dialogue avec un switch, sur lequel les autres interfaces AVB de chacun de mes racks sont connectées.
Un logiciel MOTU permet de gérer le réseau AVB, avec réglage des niveaux d’entrées/sorties, le gain des préamplis micro pour le rack de scène et fournit une grille AVB classique qui me permet de renommer tous mes appareils sur le réseau. En plus, Logic reprend les noms et les convertisseurs sont excellents.


SLU : Cela permet un genre de total recall très puissant ?

Olivier Dutour : Oui, parfaitement et c’est très important pour notre façon de travailler ici. Nous suivons nos clients hors des studios. Nombreux sont ceux qui me demandent parfois des modifications de mixage à distance. Il me suffit de rappeler la session et de faire juste quelques bounces, sans aucune perte de qualité, même avec la conversion, en fonction des éléments à retoucher.

SLU : Dans la dernière version de Logic, il y a de l’IA ?

Olivier Dutour : Il y a beaucoup de fonctions qui marchent avec l’IA dont je ne me sers absolument pas. En revanche, j’utilise ici beaucoup le séparateur de stems. Chez Hocco, j’enregistre beaucoup de groupes en live avec tous les musiciens dans le studio. Si je prends les basses et les guitares en DI que je réampe ensuite, pour la voix c’est toujours problématique. La prise de voix est bien entendu largement polluée, entre autres par la batterie. En utilisant le séparateur de stems pour extraire le chant, c’est juste impeccable en quelques secondes.

SLU : Tu as une recette pour prendre les voix ?

Olivier Dutour : Un de mes classiques c’est un micro RE20 dans des preamps 610. J’utilise un UA LA-610 qui m’offre la réplique de deux canaux du célèbre préampli de Bill Putnam et du compresseur Teletronix. Je n’aime pas trop les préamps à lampes. Bizarrement je préfère souvent du transistors avec de gros transfos, mais celui-ci, c’est l’exception qui confirme la règle. Je l’utilise depuis 20 ans.

Le rack des préamp se connecte via une interface AVB
Si ça ce n’est pas un beau rack de compresseurs… A noter les FMR Audio et l’ADR F769X-R

SLU : Comment fais tu pour la prise de son des groupes ?

Olivier Dutour : J’utilise le rack de scène ou des préamplis analogiques. J’en ai 16 au total dans les racks. J’ai un Mindprint DTC, inspiration Neve, du Toft, copie trident années 80. J’aime aussi beaucoup les préamplis et compresseurs FMR Audio. Ils sont fabriqués au Texas par un gars qui avait commencé à faire un compresseur VCA dans les années 70, mais dont le prix prohibitif avait effacé tout espoir de succès. A sa retraite, les VCA ne coutant plus rien, sa femme l’a décidé à reprendre la fabrication de ces petites boites. Une bonne idée car c’est vraiment bien pour le prix.

Le racks d’effets, aussi en AVB

SLU : Cela te procure plein de couleurs différentes ?

Olivier Dutour : C’est le but recherché pour s’adapter à de nombreux styles musicaux. Celui-là, c’est un DMP M-Audio qui a été modifié. En dessous, un préampli que j’ai fabriqué avec de bons transfos d’entrée et un circuit inspiré 73 avec de composants modernes.

SLU : Et un deuxième rack plein de compresseurs vintage ?

Olivier Dutour : Oui, j’ai plein de vieux machins. Avant tout l’ADR F769X-R, une version de l’eq et compresseur des batteries de Led Zep et la voix de Marley. C’est un gros, gros classique qu’on trouve beaucoup aux États-Unis et très peu en France. Et beaucoup de FMR Audio.

SLU : Et un troisième rack d’effets plutôt aussi américain ?

Olivier Dutour : Le DSP 4000 de Digitech, très inspiré du H3000. C’est très accessible en occasion et ça fonctionne très bien. Le DP4 d’Ensoniq, connu pour l’utilisation de son preset de Talk Box dans “Around the world “ de Daft Punk, est très utilisé en electro et en hip-hop.

SLU : Et sûrement quelques plugs favoris dans Logic ?

Olivier Dutour : J’utilise beaucoup les traitements intégrés à Logic qui fonctionnent tous très bien comme la plupart de leurs compresseurs. Après, quand je veux une couleur vraiment particulière, j’utilise quelques plug-ins comme ceux d’Analog Obsession, qui sont vraiment typiques, beaucoup plus violents et très colorés.

SLU : En venant au studio Hocco, je ne pensais pas découvrir toute cette originalité

Cédric Duminy : En effet, ces studios sont plutôt atypiques. Par leur localisation en proche banlieue, au milieu des habitations, mais aussi par leur format et les services qu’ils englobent. Aujourd’hui, les besoins des productions et des musiciens ont beaucoup changé. Si avant un musicien pouvait faire pratiquement toute sa carrière avec un même artiste, aujourd’hui il est extrêmement mobile et joue avec un grand nombre d’artistes différents.
Nous accueillons aussi de plus en plus d’artistes étrangers qui viennent chez nous en répétition avant une date française. Il y donc naturellement une demande importante pour les lieux de répétition, et l’offre n’est pas si vaste. Nos studios ont donc toute leur place et tous leur sens au sein de notre structure et de notre offre de services.

Le bâtiment des Studios Hocco en pleine ville.

En passant la porte de ces studios, on a la sensation “musicale” d’être encore mieux qu’à la maison. Et pour un musicien qui voyage de ville en ville, de scène en scène, pouvoir se retrouver quelques heures en répétition dans un endroit aussi agréable, peut être un privilège. Encadrée par la structure professionnelle de RégieTek et de NEWLOC, la nouvelle génération des studios Hocco est prête pour de nouvelles histoires musicales.

Plus d’informations sur :

– Hocco
– NEWLOC
– RegieTek

Nouvelles formations RCF à Montpellier les 8 et 9 juillet 2025

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RCF France continue ses Rencontres Techniques avec deux formations qui vont se tenir dans l’Immeuble Bureaux & Co de Castenau-le-Lez, situé dans le Parc Bellegarde, 1 chemin de Borie. La salle retenue est la Bellegarde.
Ces deux formations durent la journée entière entre 9h et 17h et les intervenants sont Yannick Dahms du Support RCF France et Thibault Mezard le Directeur France pour RCF et surtout un gars qui dirige aussi bien les hommes que les ondes sonores.

Formation du 8 Juillet

Yannick Dahms, Support RCF France.

La première se tiendra le mardi 8 juillet 2025 donne la maitrise des Outils de conception et gestion des systèmes de diffusion HDL de RCF de Niveau 1 et est donc indispensable pour concevoir et simuler toute configuration avant de l’exploiter, le tout à l’aide des outils prévus à cet effet.

C’est aussi la première formation qui sert de clé pour le Niveau 2 et qui est aussi demandée pour accéder au Tech. Design RCF qui se tiendra le 9 juillet.
Cette formation s’adresse aux Régisseurs, Ingés son, Techniciens son expérimentés et aux Consultants et Intégrateurs désireux de se familiariser avec la marque de Reggio Emilia.
Le matin est dédié à la conception système et à la prédiction à l’aide d’EASE Focus. Vous apprendrez à modéliser les espaces, simuler la propagation du son et à configurer le système afin d’obtenir la couverture sonore la plus homogène. L’après-midi est consacré à la configuration et à la mise en phase d’un système comprenant des têtes et des subwoofers. A l’issue de la formation, un diplôme est délivré

Indestructible, indémodable la HDL20-A va bénéficier à plein des formations et du meilleur usage qui en sera fait sur le terrain.

Pour assister à cette formation, votre inscription est nécessaire. Cliquez ici

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Formation du 9 Juillet

Le lendemain 9 juillet dans les mêmes locaux de Castenau-le-Lez, aux mêmes horaires et avec les mêmes animateurs, sera donnée la formation Tech RCF Design dont le but est de vous permettre de concevoir le design d’un système Line Array HDL mais aussi de concevoir le design du complément de subwoofers adaptés au système.
Cela va vous faire connaître le fonctionnement d’une ligne source, mieux connaître la gamme HDL et ses subwoofers ce qui aura comme conséquence de mieux évaluer le nombre de têtes et subs nécessaires sur un projet type et de maitriser l’arrangement mécanique puis électronique de l’ensemble du système.

La cible visée allant des régisseurs aux intégrateurs en passant par les prestataires et tous les techniciens son est la même, en revanche pour y assister il faudra déjà avoir validé la formation Tech RCF Niveau 1, celle-là même qui sera dispensée le jour avant.

Le lien pour vous inscrire au Tech RCF Design ici

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Thibaud Mezard

Pour mieux comprendre l’ensemble des formations RCF, voici leur liste :

Tech RCF Niv 1 : les outils de conception et gestion de systèmes de diffusion RCF HDL
Tech RCF Niv 2 : les outils de conception et gestion de systèmes de diffusion RCF avec RDNET

Tech RCF Design : Concevoir un système Line Array avec des Sub, adapté à ce système

Tech RCF Pratique : Conception et installation de la configuration sur RDNET et EASE FOCUS des systèmes Line Array HDL26A / HDL 30-A, puis alignement sonore par vos soins.

Pour plus de précisions sur les Rencontres Technique RCF et ses formations

OXO ARC Solutions, engagé dans la transition énergétique

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Arc Solutions, la gamme architecturale d’OXO, s’enrichit en ce premier semestre 2025, de deux projecteurs efficaces et abordables, le Pendant 150 ARC et le MiniSpot 10 ARC, destinés aux architectes, concepteurs lumières, éclairagistes et maîtres d’œuvre.

Pendant 150 ARC

Le PAR LED Pendant 150 ARC, classé IP66, se décline en deux versions, chacune équipée d’une source de 150 W. Compact et polyvalent, il dispose d’une lyre d’accroche pour une installation en suspension en intérieur comme en extérieur et d’une double lyre optionnelle permettant aussi de le poser pour l’utiliser comme un PAR.

OXO Pendant 150 ARC

La qualité de lumière du Pendant 150 ARC et sa puissance ne laissent pas indifférents les premiers utilisateurs qui ont apprécié :

Ecran de contrôle du menu et capuchons de protection des connecteurs.

Une version RGB+Lime

Une version blanc chaud 3 000 Kelvin

– Son IRC > 84 qui assure une restitution fidèle des couleurs, son flux lumineux qui atteint 11 370 lumens pour la version RGBL ; et un IRC >97 avec un flux lumineux de 14 250 lumens pour la version blanc chaud 3 000 K.
– Ses accessoires permettant de travailler le faisceau : un cône anti halo, un volet 4 faces et un nid d’abeille pour réduire l’UGR et donc éviter l’éblouissement.
– Ses filtres holographiques 15°, 40° et 60° optionnels pour obtenir un éclairage uniforme et s’adapter en fonction des lieux à éclairer.
– Son contrôle en DMX/RDM en 16 bits pour une gradation précise, ses 4 courbes de gradation, ses blancs calibrés de 1700K à 10 000K par pas de 100K et diverses macros de couleurs sur le modèle RGBL
– Sa garantie de 5 ans et sa finition en teintes RAL sur commande

Tout a été pensé et prévu par la marque pour développer un projecteur pertinent dans un contexte de transition énergétique.


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MiniSpot 10 ARC

MiniSpot 10 ARC, le dernier né de la gamme ARC Solutions, grâce à son petit format de 11 cm x 8,5 cm, son efficacité et son classement IP66, se niche facilement pour rehausser des détails d’architecture intérieure et extérieure.
Il est équipé d’une source LED de 10 W RGB+Lime en version standard mais se décline également dans 4 autres versions : RGB+Ambre, RGB+Blanc, Blanc chaud (3 000 K), UV.

Les MiniSpot 10 ARC, plus petits qu’une main.

La source RGB+Lime permet au projecteur de produire un flux lumineux allant jusqu’à 540 lumens avec un IRC >84 pour un large panel de couleurs saturées et pastel mais également des blancs qualitatifs avec la possibilité de corriger la teinte du blanc.

L’angle de son faisceau, 5° en natif, est adaptable à vos besoins grâce à une collection de filtres holographiques symétriques et elliptiques interchangeable :
Filtres symétriques : 5°, 10°, 15°, 25°, 40° et 60°
Filtres elliptiques : 10°x35°, 10°x60° et 30°x60°

La couleur de son boîtier noir peut également se décliner dans un RAL personnalisé sur commande pour s’intégrer au mieux dans les projets architecturaux. De plus, le MiniSpot 10 ARC dispose de fonctionnalités logicielles permettant de travailler en 16 bits pour une gradation précise, des modes de contrôles en fonction des applications et un mode de sélection de la couleur pour des mises en lumière statiques.
Des accessoires viennent compléter le projecteur tels qu’une visière, un cône anti-halo, un nid d’abeille et un piquet de jardin. Inscrits dans une démarche écoresponsable, les produits de la gamme ARC Solutions bénéficient d’une garantie de 5 ans pour allier performance et durabilité.

Plus d’infos sur :

– Le site Oxo
– Pendant 150 ARC
– MiniSpot 10 ARC

TAF : Nouveau pont TC35 pour écran LED et machine de découpe laser

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La nouvelle structure portante TC35 de TAF repousse les limites de la polyvalence et de la solidité pour suspendre vos écrans LED ! Elle offre des performances maximales en capacité de charge et flexibilité d’accroche.

La toute nouvelle série TC35 de TAF a été conçue pour répondre aux exigences croissantes des applications de suspension d’écrans LED lourds. Elle se distingue par un tube central profilé en forme de « C », intégré sur toute la longueur du segment. Ce profilé permet un positionnement rapide, précis et modulable des points de suspension, optimisant ainsi la configuration des charges sans recourir à des adaptateurs ou perçages supplémentaires.

Par rapport au modèle TT35, la TC35 offre une augmentation de 20 % de la capacité de charge, tout en maintenant une compatibilité avec les systèmes de levage et d’accroche standards du marché.
Elle garantit une meilleure répartition des charges et un niveau de sécurité accru pour les installations permanentes comme temporaires.
Grâce à sa conception optimisée pour les charges concentrées telles que les murs LED, la TC35 constitue une solution fiable et performante pour les applications scéniques, événementielles et fixes. Plus d’information sur TC35

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Une nouvelle machine de découpe laser

TAF a récemment intégré à sa chaîne de production une machine de découpe laser de dernière génération, optimisant ainsi la qualité, l’efficacité et le rendement de ses opérations de fabrication de structures.

Grâce à cette technologie de pointe, les tubes en aluminium utilisés dans la conception des structures TAF bénéficient désormais de découpes complexes, courbes et angulaires, réalisées avec une extrême précision et à haute vitesse.

Ce niveau de finition contribue non seulement à une meilleure efficacité d’assemblage, mais également à une augmentation significative de la résistance mécanique et de la stabilité structurelle des produits finis.
L’intégration de cette machine permet une montée en cadence de la production tout en garantissant une constance dans la qualité, ce qui permet à TAF de consolider son engagement envers sa promesse “Truss on Time”.

Une courte vidéo de démonstration


Découvrez l’ensemble des solutions de structures et support

Pour toute demande technique ou commerciale, contactez le service ventes à [email protected]

Adamson présente les amplificateurs d’intégration XG à InfoComm

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Adamson Systems Engineering revient à InfoComm 2025 avec des annonces de produits et des initiatives de croissance stratégiques. Fort de l’élan donné par son 40e anniversaire l’année dernière, Adamson dévoilera ses nouveaux amplis d’intégration XG, tout en mettant en avant ses enceintes intelligentes VGt et VGs déjà très appréciées, issues de la gamme phare Vergence Group, ainsi que le processeur immersif FletcherMachine. Adamson continue de faire face à la volatilité mondiale des chaînes d’approvisionnement en renforçant ses capacités internes.

Les amplis d’intégration XG représentent une avancée majeure en termes de puissance, d’intégration et d’intelligence système. Conçue pour les installations audiovisuelles réelles, la gamme XG offre jusqu’à 16 kW dans un format compact 2U, tout en combinant la technologie native Milan-AVB pour l’audio et la commande via un seul câble, un DSP et une protection et une monitoring intégrés, le tout dans une solution pratique en rack 1 et 2U.

Le tableau des puissances des XG. Suffisamment puissante pour s’amuser, cette nouvelle série dispose également d’un puissant DSP intégré.

Disponibles en 1U et 2U et en configurations à 4 et 8 voies, les nouveaux amplificateurs d’intégration XG marquent une étape importante en permettant l’interopérabilité de bout en bout des systèmes pour une plus grande partie de la gamme de produits Adamson. Entièrement conçus et fabriqués en Amérique du Nord et conformes à l’USMCA, les XG reflètent l’engagement renforcé d’Adamson en faveur de la production locale et du contrôle à long terme de la fabrication.

Brian Fraser

« Il ne s’agit pas simplement d’une nouvelle gamme d’amplis », explique Brian Fraser, directeur produit et technologie chez Adamson. L’ampli d’intégration XG incarne notre vision de l’amplification intelligente, où puissance et contrôle sont réunis dans un seul système intelligent, offrant une solution interopérable de bout en bout pour les intégrateurs et autres professionnels de l’audiovisuel. »
Le lancement de ce produit phare est soutenu par une récente expansion des capacités de production internes d’Adamson. En internalisant les étapes clés de la fabrication, l’entreprise réduit sa dépendance vis-à-vis des sous-traitants, améliore le contrôle qualité et rétablit la certitude dans une chaîne d’approvisionnement mondiale souvent volatile.


Pieter van Hoogdalem

« Nos clients méritent des outils fiables et des délais respectés », déclare Pieter van Hoogdalem, stratège en développement commercial chez Adamson.
« En continuant à investir dans nos moyens de fabrication, nous créons un environnement d’approvisionnement plus stable et un pipeline de production plus fiable et plus autonome. Le salon de cette année a pour objectif de démontrer les avantages d’un écosystème Adamson de bout en bout », conclut Van Hoogdalem.
« Que vous installiez un système son dans un stade ou que vous soyez en tournée mondiale, Adamson vous offre les outils intégrés, la puissance et la fiabilité dont vous avez besoin. Nous sommes impatients de connaître les réactions des visiteurs du salon ! ».


En plus des nouveaux amplificateurs XG, les visiteurs du salon auront également l’occasion de découvrir le prosseur immersif FletcherMachine et d’examiner de près la gamme VGt récemment lancée, les subwoofers VGs et une sélection des séries IS et CS.

Les visiteurs du salon InfoComm 2025 à Orlando sont invités à se rendre au stand n° 6071 pour découvrir l’écosystème Adamson dans son intégralité et discuter avec l’équipe à l’origine de ces dernières innovations.

D’autres informations sur le site Adamson et sur le site DV2

250 enceintes NEXO diffusent l’amour au pavillon français de l’Exposition universelle d’Osaka 2025

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Avec l’ambition de concevoir une société future pour nos vies, l’Exposition universelle 2025 a ouvert ses portes le 13 avril à Osaka, revenant ainsi dans la ville japonaise qui avait accueilli sa première exposition universelle il y a quelque 55 ans.

Sur un site de 390 hectares situé sur l’île de Yumeshima (l’île des rêves), plus de 160 pays présentent leur culture, leur artisanat, leurs technologies et leur vision de l’avenir à travers une série d’expositions, dont l’extraordinaire Pavillon français, conçu et géré par Cofrex son organisateur officiel. Idéalement situé à l’entrée de l’Expo, ce bâtiment spectaculaire devrait accueillir plus de 20 000 visiteurs par jour au cours des six prochains mois.

Justine Emard, artiste visuelle et directrice artistique. © Quentin Chevrier

« S’il n’y avait qu’un seul sentiment associé à la mentalité française, ce serait l’amour », estime le président Emmanuel Macron. C’est une vision française du monde, un hymne à l’amour, à l’audace et au dialogue, qu’il souhaite faire découvrir aux visiteurs du Pavillon France.

« Nous avons choisi d’incarner le thème de l’amour à travers Pulsations, guidés par la musique et un battement de cœur régulier dans un voyage à travers huit proposition artistiques différentes », explique Justine Emard, artiste visuelle et directrice artistique du projet, qui a collaboré avec les designers internationaux de GSM Project pour créer une expérience multisensorielle mettant en valeur la créativité et l’excellence françaises, incarnées par des sponsors tels que LVMH, AXA, LES VINS D’ALSACE et NINAPHARM, ainsi que les liens profonds qui unissent la France et le Japon.


Trois GEO M et un membre de la famille P+.

La musique et le son étant au cœur d’une expérience immersive pour les visiteurs, une musique spécialement composée et un contenu sonore développé par l’IRCAM, l’institut français dédié à la recherche musicale et sonore, sont diffusés par un système comprenant plus de 250 enceintes NEXO installées dans tout le Pavillon français.
Des lignes compactes GEO M couvrent la zone devant le pavillon, tandis qu’un système ID14 en montage LCR est pratiquement invisible dans le hall d’entrée.

Tout aussi discret, le système ID14 est utilisé dans la première proposition artistique, qui met en scène une superbe tapisserie d’Aubusson réalisée par Hayao Miyazaki, puis dans une passerelle recouverte de 16 NEXO ID14 qui diffusent en WFS une oeuvre unique créée par les compositeurs de l’IRCAM.

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Le système ID14 bien caché dans la proposition artistique mettant en scène une tapisserie d’Aubusson de Hayao Miyazaki et une chimère de Notre-Dame.

Les expériences auditives et visuelles uniques proposées par AXA combinent le travail du musicien Rone, du chorégraphe Angelin Preljocaj et du cinéaste Thierry De Mey, restituées par un système cinéma P18 extrêmement puissant, avec des subs L20 dissimulés derrière l’écran incurvé et complétés par des enceintes ID14 et ID24 en hauteur et en surround.

Une partie de l’équipe chargée de l’expérience visuelle pour AXA. À gauche, Thierry de Mey, le cinéaste, et à droite, Rone, le compositeur et musicien.
Le point de projection AXA équipé d’une P18 et de subs L20.

Ensuite, direction une salle où 85 malles Armoire entourent les mains jointes de La Cathédrale de Rodin, rendant hommage au savoir-faire de Louis Vuitton au rythme caractéristique du murmure mécanique des ateliers, reproduit par une série entièrement invisible de NEXO ID14.

Les malles Armoire de Louis Vuitton et les petits cubes invisibles ID14 de NEXO.

Dans l’espace Dior, des ID14 sont montées sur des supports dissimulés et finies en blanc pour mettre en valeur les superbes collections qui rendent hommage à la virtuosité des ateliers parisiens.

Dans les collections Dior, une ID14 contribue à créer l’ambiance sonore.

Les enceintes ePS Outdoor de NEXO sont parfaitement adaptées à un jardin paisible arrosé tous les jours et abritant un olivier millénaire, avant que les visiteurs ne descendent sous terre où les enceintes P8 et les caissons de graves L15 contribuent à créer une atmosphère unique dans les caves des vignobles alsaciens.

Le jardin avec son vieil olivier.
Une représentation des vignobles alsaciens avec une grappe de raisin suspendue au plafond, entourée de projecteurs et de P8.

En écho à la géographie du Japon, un archipel composé de trois îles apparaît : la première montre la renaissance de Notre-Dame de Paris après l’incendie de 2019, la deuxième met en scène l’abbaye du Mont-Saint-Michel, qui a bénéficié d’une campagne de restauration visant à préserver son caractère insulaire et son écosystème, et la dernière illustre la fascination de la France et du Japon pour les terres coralliennes du Pacifique à travers la représentation imaginaire de deux d’entre elles : Bora-Bora et Iriomote.

Bien que chaque espace ait une bande sonore très différente, les systèmes NEXO ID et P+ Series permettent de garantir une signature sonore cohérente, favorisant ainsi une transition fluide entre les espaces.

L’archipel des trois îles sonores.

L’amplification et le traitement pour l’installation proviennent d’un total de 65 contrôleurs amplifiés NEXO TD, issus des gammes nanoNXAMP et NXAMPMk2.

Petite boîte, NANONXAMP4. Puissance normale, GROS DSP.
Grande boîte, NXAMPMK2. Grande puissance, GROS DSP.

Un projet international et des hommes

« La qualité sonore est vraiment bonne et la couverture est parfaite dans tous les espaces », rapporte Maxime Poirot, responsable de l’installation sonore au Pavillon français pour Cofrex. « Les enceintes se sont révélées « plug and play » dans le sens où, une fois installées dans l’espace, elles offrent déjà un très bon son.

Maxime Poirot

Il y a très peu d’ajustements à faire d’un espace à l’autre. Certains ont plus de réverbération que d’autres, mais je trouve la qualité vraiment très bonne. Et j’ai bénéficié d’un très bon support de la part de NEXO, même avant mon arrivée sur site. »

« Nous avons commencé à travailler avec la Cofrex en septembre dernier, en les conseillant sur le design du système et la modélisation des performances, puis sur la configuration du réseau, le nommage des appareils et le réglage des adresses IP afin que les intégrateurs puissent arriver sur site avec tout déjà préparé offline », poursuit François Deffarges, directeur du support technique chez NEXO.

François Deffarges

« Les amplificateurs et les enceintes ont été livrés sur site en janvier par le fournisseur Loct’ambule, et l’équipe NEXO ES est sur place depuis le 1er février pour aider à l’installation des enceintes, au câblage, à la construction des racks, etc. »
« Pendant la phase de calage, l’application NEXO NeMo s’est avérée extrêmement utile, car elle nous a permis de travailler sans fil dans chaque zone pour égaliser les enceintes selon les besoins. Puis, lors de la phase finale avant l’ouverture, nous avons pu aider à synchroniser les espaces afin de garantir la cohérence du « rythme » qui accompagne les visiteurs tout au long de leur parcours dans le pavillon. »


Philippe Mille, directeur du Pavillon français pour la Cofrex.

Au nom de la Cofrex, Philippe Mille, directeur du pavillon, précise : « Il s’agit d’un projet complexe qui nécessite un système son très spécifique. Il y a plus de 240 voies avec d’innombrables enceintes et de multiples défis à relever, tant en raison des exigences très élevées du design de l’expérience que des contraintes d’installation liées à ce bâtiment très particulier.
Nous recherchions donc un prestataire technique français disposant d’un très haut niveau de compétences. Nous avons contacté plusieurs fabricants et NEXO a immédiatement répondu à notre demande.

Jean Mullor, président de NEXO.

L’entreprise nous a très bien accompagnés pendant les phases de développement et d’ingénierie, puis pendant la préproduction et la production, et enfin sur site grâce à la présence quotidienne de ses ingénieurs « internes » qui nous ont non seulement guidés, mais ont également été extrêmement actifs pendant la période d’installation. »

En conclusion, Jean Mullor, président de NEXO, déclare : « En tant qu’entreprise française produisant en France, nous sommes fiers que nos produits aient été choisis pour aider à représenter au monde entier le meilleur de la culture, du savoir-faire et de la technologie français. Et en tant que membre du groupe Yamaha, nous sommes particulièrement fiers que nos enceintes aient été sélectionnées pour cet événement prestigieux au Japon, berceau de Yamaha. »


– Visite virtuelle du Pavillon français
– Le Pavillon français à l’Expo Osaka 2025
– La Cofrex
– NEXO
– GSM Project
– L’IRCAM
– Justine Emard


Présentation vidéo