Anolis illumine « les Bassins de Lumières »

Plus de 160 luminaires LED Anolis (marque architecturale de Robe) ont été utilisés pour éclairer les espaces publics des Bassins de Lumières, un abri imposant pour sous-marin de la Seconde Guerre mondiale et situé à Bordeaux.
Initialement connu sous le nom de « Betasom », quatre des 11 vastes bassins sous-marins ont été repensés par l’organisation privée « Culturespaces » pour être utilisés comme un sanctuaire étonnant et innovant pour les arts numériques immersifs et les installations multimédias.

©4eleven

Nicolas Valette, éclairagiste de la S.A.S. 4eleven, a été chargé de créer un design lumière mettant en valeur l’architecture interne de ces impressionnantes baies remplies d’eau et mesurant 115 mètres de long avec une profondeur située entre 9 et 11,40 mètres.
Chacune d’elles est séparée par un mur en béton de 6 mètres d’épaisseur. Dans leur ancienne vie, chacun des quatre bassins pouvait accueillir deux sous-marins.

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Nicolas a trouvé une beauté austère et brute dans ces structures de béton fonctionnelles et brutalistes, et a entrepris de créer un dialogue et une interaction entre la lumière, les ombres et la réflexion sur la surface des matériaux.
Les murs, les plafonds et l’eau sont souvent utilisés pour effectuer des projections géantes d’œuvres d’artistes. L’éclairage interne devait donc les compléter tout en étant capable de fonctionner de manière autonome pour que les visiteurs puissent également visiter le lieu hors expositions.

« Mon point de départ a été de me rendre sur place pour ressentir l’ambiance et l’émotion à l’intérieur du lieu tout en tenant compte du fait que si l’éclairage n’était pas l’élément majeur, il devait être très efficace », explique Nicolas.
Son équipe et lui travaillent souvent dans le secteur du live, et ils ont appris à fusionner les deux mondes que sont l’éclairage architectural et événementiel.

Il avait besoin de luminaires classés IP car proches de l’eau et dans une atmos-phère humide avec un taux hygrométrique tournant autour de 80 %. Les luminaires devaient être discrets pour les visiteurs tout en offrant une sortie de haute qualité.

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Quelques mois avant de démarrer le projet, Nicolas s’est également rendu au siège de Robe France à Paris et a examiné de manière attentive tous les produits et options proposés par Anolis. Il trouve que : « La gamme est très intelligente avec de nombreuses possibilités ». Suite à sa première visite du lieu, il en a donc conclu que les projecteurs Anolis seraient une bonne solution pour le design qu’il avait en tête.

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L’espace d’exposition des Bassins de Lumières est divisé en quatre sections. Des tests ont donc été organisés sur place avec les luminaires Anolis qu’il avait choisis afin de présenter au client le design final.
En effet, pour des superficies de plus de 13 000 mètres carrés, les plans de feu, photos et rendus ne suffisent pas à retranscrire une impression réaliste !

Anolis ArcSource Outdoor 24MC.

Vingt luminaires Anolis ArcSource Outdoor 24MC RGBW sont donc dédiés à l’éclairage des murs et 24 x ArcSource Outdoor 16MC RGBW avec différentes len-tilles ont été déployés pour frôler les colonnes en béton et mettre en évidence les arches dans les zones de promenade.

Ces projecteurs IP67 font partie d’une famille de luminaires à leds multipuces, ro-bustes et compacts, offrant un excellent rendement et disposant d’une large gamme d’objectifs et d’optiques.

Soixante-quatorze ArcSource Outdoor 4MC RGBW sont utilisés pour éclairer l’architecture du bâtiment, y compris les colonnes et les arcs, avec 15 projecteurs à longue portée Divine 160 RGBW équipés d’objectifs 40° pour éclairer les murs et créer des effets en arrière-plan.

Anolis ArcPar

Ensuite, 30 x Anolis ArcPar 150 RGBW avec volet coupe flux pour une fermeture précise, offrent un mélange de couleurs en modes CMJ et RGBW, et rejoignent les projecteurs destinés aux zones de passage.

Le plus grand défi du projet était de réaliser une installation discrète et donc ne pas montrer trop de sources de lumière ce qui impliquait une réflexion et des dissimulations intelligentes sans entraver les possibilités d’éclairage.
Le projet a bénéficié du savoir-faire de l’intégrateur Audiopro basé à Mérignac en collaboration avec Cadmos. Tous les projecteurs ont d’abord été programmés grâce à une console grandMA2 et les valeurs DMX pertinentes ont ensuite été transférées au contrôleur/media serveur Modulo Pi qui gère l’éclairage en plus d’autres éléments autour du bâtiment.

Nicolas a travaillé en étroite collaboration avec le spécialiste en architecture d’Anolis, Bruno François et son collègue Eric Tabuteau, ainsi qu’avec Philippe Chassereau, chef de projet chez Audiopro et Augustin de Cointet, directeur exécutif des Bassins de Lumières, qui lui a confié la mise en lumière de cet espace.

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À propos de la base sous-marine

Betasom était l’une des cinq bases construites par les Allemands sur la côte atlantique pendant la Seconde Guerre mondiale et pouvait accueillir jusqu’à 30 sous-marins.
Le bâtiment est constitué d’un bloc de béton armé de 245 mètres de long et mesurant 162 mètres de large et 20 mètres de haut avec une tour bunker attachée de 48 × 73 mètres. Il abrite onze cellules ou baies pour les sous-marins, mesurant entre 100 et 115 mètres de long. Quatre d’entre elles peuvent accueillir deux sous-marins.
Sous l’occupation, il a initialement été utilisé par la Marine Royale italienne. Son nom de code était « Betasom » « Beta » comme la lettre grecque initiale de Bordeaux, et « som » pour « sommergibili » sous-marin en italien.

Après l’armistice Cassibile en 1943, les cinq sous-marins italiens en résidence sont saisis par les Allemands. L’ensemble de la zone est alors recouvert d’une toiture en béton armé de 3,5 mètres d’épaisseur puis d’une seconde dalle de 2,10 mètres d’épaisseur.
À partir de 1943, avec la portée accrue des bombardiers alliés et de leurs bombes toujours plus puissantes, les Allemands renforcent le toit en construisant un écran Fangrost au-dessus. C’est un ensemble de poutres parallèles en béton de 32 tonnes, espacées de 5 à 6 mètres et recouvertes d’autres poutres plus petites.
Elles ont pour but de faire exploser les bombes avant qu’elles n’atteignent la dalle. Les deux derniers sous-marins quittent Bordeaux en août 1944, trois jours avant que les Alliés n’occupent la base le 25 août !


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Pour plus d’informations sur les Bassins de Lumières, veuillez consulter leur site Internet

Sur les appareils d’éclairage Robe et Anolis, veuillez consulter le site Robe et/ou le site Anolis

Crédits - Texte : Louise Stickland pour Anolis - traduction : Allison Cussigh

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