Nouveautés JTSE 2017

Vari-Lite VLZ chez Freevox, les leds au pouvoir

Après plusieurs années de discrétion pour Vari-Lite, la marque emblématique effectue un grand retour sur le terrain avec trois projecteurs asservis – VLZ Spot, VLZ Profile, VLZ Wash – à moteur de leds blanches de 620 W calibrées à 8000K.
Ce trio partage la même armature et possède des cassettes électroniques communes pour faciliter leur construction et leur maintenance, avec toujours cette ergonomie Vari-Lite que l’on retrouve dans les rails métalliques d’accroche.

Les VLZ Spot et Profile

Le refroidissement de la source led s’effectue par un nouveau système de ventilation forcé directement sur le radiateur des diodes pour limiter au maximum les bruits de fonctionnement.
Cette gamme VLZ est pleinement compatible Art-Net avec une entrée et une recopie RJ45 en plus du DMX cinq broches. Avec le parti pris fort de privilégier la puissance, (le CRI est légèrement au-dessus de 70) et cette notion de l’entertainment américaine, cette gamme vise clairement les plus belles scènes de concert et les opéras.

Cyril Prat, Directeur technique lumière de la société Freevox, nous en dit plus dans notre vidéo exclusive SoundLightUp.

La gamme

VLZ Wash

VLZ Wash

Plus qu’une simple lyre d’ambiance, le VLZ Wash est un hybride Beam-Wash gavé de fonctions. Ses 52 (!) canaux DMX couvrent tous les besoins :

  • Zoom, Frost et edge pour passer d’un rayon clair d’excursion 8,5°- 52° à un faisceau aux bords progressifs de 12,6°-54°.
  • Une trichromie CMY 16bits avec deux roues de couleurs et le CTO variable unique Vari-Lite.
  • Une lentille oblongue pour les réglages de type « banane » et effet « ventilateur ».
  • Un jeu de quatre volets internes orientables à +/- 50°.
  • Un strobe à deux lames et un dimmer haute précision.

Ce Wash promet un flux renversant de 25 000 lumens au travers sa lentille de 155 mm.
Il est dès à présent disponible chez Freevox au prix public de 12 588 €.


VLZ Spot

VLZ Spot

Le VLZ Spot reprend les grandes lignes de la Wash, avec un flux identique de 25 000 lumens mais une lentille de sortie encore plus grande de 180 mm.

  • Une ouverture de 7° à 50°, avec trois niveaux de Frost.
  • Une trichromie CMY, deux roues de couleur et un CTO variable identique.
  • Deux roues de sept gobos particulièrement intéressants, et sans pizza !
  • Un iris, un prisme trois facettes, un strobe deux lames et toujours un dimmer 16 bits.
  • Et 42 canaux DMX pour le programmer.

Le VLZ Spot, déjà sur les routes françaises avec la tournée de Trust, est annoncé lui aussi chez Freevox
à 12 588€.


VLZ Profile

VLZ Profile

Pour clôturer cette belle série, le VLZ Profile reprend les caractéristiques de la Spot, y ajoute un bloc 4 couteaux et perd juste une roue de couleurs et la rotation d’une des roues de gobo mais gagne une roue d’animation.

  • Ouverture de 8° à 50°, avec deux Frosts supplémentaires.
  • Trichromie CMY, une roue de 6 couleurs et un CTO variable.
  • Une roue de sept gobos fixes et une autre de sept gobos rotatifs.
  • Système quatre lames à insertion complète et rotation globale de +/- 90°.
  • Iris, prisme trois facettes, strobe deux lames et dimmer 16 bits.
  • 61 (sic) canaux DMX de contrôle.

Avec sa lentille réduite à 140 mm pour éviter les déformations de focale sur les couteaux et un flux légèrement réduit à 24 000 lumens, elle intéresse particulièrement les théâtres.
Son prix ne change pas, 12 588 €, toujours chez le distributeur français Vari-Lite, Freevox.

D’autres informations sur le site Freevox

 

Offre d'emploi

B Live recherche un Commercial/Chargé d’Affaires Spectacle Vivant-Evenementiel Paris-IDF

B Live, prestataire de service en son, lumière, vidéo et structure recherche un Commercial/Chargé d’Affaires Spectacle Vivant-Evénementiel.
Sous la responsabilité de la direction commerciale, vous serez principalement chargé de fidéliser la clientèle existante et de développer le business avec de nouveaux clients.
De niveau Bac+2 BTS-DUT minimum,vous avez un expérience de 3 à 5 ans dans un poste équivalent.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

APG Live Manager

APG propose son nouveau logiciel de configuration temps réel

Le fabricant français de matériel de sonorisation a révélé lors des dernières JTSE son nouveau logiciel de contrôle de diffusion. Réalisé en coopération avec Active Audio, APG Live Manager permet de contrôler de manière simple et intuitive l’ensemble des processeurs et processeurs amplifiés APG, depuis les DMS26 et DMS48 jusqu’aux amplificateurs à DSP DA50:4 et DA15:4 via Ethernet.

La version pour tablette est déjà annoncée !

Ayant fait l’objet de cinq mois de beta test auprès de divers opérateurs, le logiciel particulièrement abouti fonctionne sur PC (Windows 7/8/10 32 et 64 bits) et sur Mac (MacOS X). Très prochainement, une version pour tablette sera également disponible (Android et iOS début 2018).

L’interface utilisateur est architecturée en trois écrans principaux qui regroupent les différents types de fonction selon les tâches à effectuer : un mode configuration, qui correspond aux étapes de préparation et d’installation (choix des entrées, routage des signaux …) ; un mode paramétrage pour l’étape de calage ; et un mode contrôle pour la phase d’utilisation en conditions réelles.


Réglage des filtres et égalisations .

Réglage des niveaux


Mode configuration

APG Live Manager fonctionne en temps réel pour ce qui est des opérations de contrôle, mais il permet également de travailler en mode autonome (off-line) afin de préparer en amont une prestation dont la configuration pourrait s’avérer complexe, depuis le chargement des presets d’enceintes jusqu’aux fonctions de groupes.

APG Live Manager est téléchargeable gratuitement sur le site du fabricant avec le lien ici

 

Gérald Larteau nous a quittés. Au revoir gentil Monsieur…

C’est très attristés que nous vous communiquons aujourd’hui l’annonce du décès d’une personne exceptionnelle, probablement l’humain le plus gentil que j’ai pu connaître dans toute ma vie. Gérald Larteau nous a quittés ce 8 décembre.
Eclairagiste passionné, il était avant tout un être exquis, discret et attentionné avec tout le monde. Il se faufilait partout avec ses yeux remplis de malice et de bienveillance, regorgeant d’une énergie douce et ne ménageant ni son temps ni ses efforts pour offrir ne serait-ce qu’un petit moment de bonheur à un de ses proches, à un de ses collaborateurs, ou à qui que ce soit.

Il fut dans les coulisses et la technique de nombreux artistes de la variété française, tantôt à la lumière, tantôt à la poursuite, tantôt à la régie, il était partout…
De ses débuts aux heures héroïques dans les années soixante avec des Artistes comme Dick Rivers, en passant par les tours de chant de Linda Lemay, sans oublier plus de 30 ans de collaboration avec Patrick Sébastien, et plus récemment aux commandes de la lumière pour son ami Pierre Perret, Gérald rodait dans le décor d’innombrables spectacles.
Et dans la plupart des théâtres de France et de Navarre qu’il connaissait si bien, on peut encore entendre le murmure de sa voix entre les flight-cases esquintés par la tournée et une affiche jaunie par le temps.

Il était comme ces êtres magiques que l’on ne rencontre que dans les contes de fées, qui vous accompagnent un moment, qui apportent des petites choses tout à fait essentielles qui illuminent vos cœurs, vos regards, vos vies, et qui disparaissent pudiquement dans un tourbillon d’étoiles sans que vous ayez pu leur témoigner et partager avec eux tous ces sentiments magnifiques qu’ils éveillent…
Un ami, qui a travaillé avec lui, me disait un jour : « Gérald, il vit pour faire plaisir aux autres. » Il y a peu de phrases qui puissent le définir aussi bien.
Au revoir gentil Monsieur…

Jocelyn MOREL

 

Les JTSE 2017 victimes de leur succès ?

Voilà plus de dix ans qu’il s’installe aux premiers frimas de l’hiver dans le cocon des Dock de Paris. Dès ses débuts confidentiels, le salon des JTSE a été le point de rencontre de nombreux acteurs du métier. Prestataires, distributeurs, éclairagistes, on se passait cette bonne adresse pour profiter, un peu caché, de ce moment unique de rencontres.
Différentes familles se croisaient autour d’un stand en oubliant toute forme de concurrence, et les nouveautés présentées étaient prétexte à de longues et intéressantes discussions. La convivialité des exposants s’exprimait tous azimuts, et il n’était pas rare que certains stands s’animent bruyamment en fin de journée.

Le public s’est élargi, de nouveaux acteurs sont apparus, et les JTSE sont devenues le rendez-vous préféré de tous les professionnels du spectacle. Des prestataires de toute la France, de toute la francophonie aussi, en profitent pour valider leurs achats de l’année. Depuis quelques années, de nombreux techniciens se sont joints à ce salon, autant par attrait des nouveautés que pour enrichir leurs rencontres.

© Delphine Prot

Cette année le nombre d’exposants a atteint des sommets. Victime de son succès, l’organisation a dû jongler pour rentrer tout le monde. La journée de montage a été un test passé in extremis. Certains stands se sont montés au chausse-pied, les transporteurs ont dû jouer sérieusement des coudes pour accéder aux portes.

La première journée du salon a vu les premiers embouteillages se former, et si tous les exposants étaient ravis de se faire envahir, le public s’est souvent senti à l’étroit, moins à l’aise pour échanger et mal renseigné, sans oublier la température réglée sur tropicale. Tout cela témoigne de la reprise de notre secteur d’activité et l’immense utilité d’un salon complet et convivial tel que les JTSE. Pour l’immense majorité des visiteurs et des distributeurs, ces deux jours sont indispensables, et tous se font une joie d’y participer.
Mais beaucoup d’entre eux, exposants et visiteurs, font les mêmes constats que nous. Certains stands devenant de plus en plus imposants en hauteur, comment les faire cohabiter avec les petits modules dans l’esprit originel des JTSE ? Comment assurer la sécurité du public, entre la cohue, la chaleur et les projecteurs ou même comme nous l’avons constaté, des lasers (1,4 W) dirigés vers les allées à hauteur des yeux des visiteurs ?

Comment retrouver du sens et de la convivialité sans espaces d’échange et de repos ? Des questions qui pointent l’emplacement des futures éditions. Les Docks de Paris suffiront-ils, ou faudrait-il faire le choix d’un lieu plus adapté comme par exemple la grande Halle de la Villette ?

Les JTSE sont face au classique dilemme : redevenir ce qu’elles étaient, un choix difficilement justifiable d’un point de vue entrepreneurial et à rebrousse-poil de l’engouement actuel, ou bien grandir de façon maitrisée, professionnelle et en conservant l’ADN de ce salon à la française.
Le pire serait de ne rien faire, tenter le coup du chausse-pied et laisser un certain côté « foirfouille » l’emporter. Gageons que les organisateurs tirent les leçons de cette édition en engageant une profonde réflexion faisant des JTSE 2018, une réussite que nous saluerons comme il se doit.

 

Projecteur Wash motorisé à leds RGBW

Ayrton Merak annonce une nouvelle gamme dans le vent

Tous les outils sont dans Merak

Nouvelle source, nouvelle ligne, nouveau menu, nouvelles technologies et nouvelle gamme, du socle jusqu’au bout nez, hormis la qualité, tout a changé. C’est en avril au Prolight Sound que la nouvelle source Ayrton a commencé à briller. Première étoile d’une nouvelle constellation, le Merak annonce le futur.

Les lignes très fluides du nouveau Wash d’Ayrton.

Ayrton, connu et reconnu comme étant un des meilleurs, voir le meilleur, concepteur de projecteurs à effets utilisant une ou plusieurs sources leds, se lance un nouveau défi en sortant une gamme de projecteurs motorisés dédiée à l’éclairage, un petit Wash Merak et récemment un puissant Spot Ghibli utilisant des sources Leds multichip ou en matrice blanche suivant les possibilités, les besoins et la puissance nécessaires.

Comme à son habitude, la marque française conjugue connaissances et nouvelles technologies pour mettre à la disposition des utilisateurs les meilleurs produits possibles. Le premier souffle balaye presque tout ce à quoi l’on pouvait s’attendre. Avec ses 55,5 cm de haut pour 13,8 kg le Merak est un petit Wash aux lignes très fluides qui ne sont pas sans rappeler une voiture italienne.

Découverte et effeuillage

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Le socle, qui sera décliné en différents volumes, est un des points communs de cette nouvelle gamme. Avec 8 cm de hauteur, celui du Merak est sûrement le plus petit, mais il faut s’attendre à tout avec Ayrton ! Sur la face avant, les touches sensitives ont laissé la place à un unique bouton rotatif. Il suffit de le pousser une ou deux fois pour entrer, valider ou sortir du menu ou de le tourner pour sélectionner les options affichées sur l’écran LCD. On retrouve bien sûr de chaque côté du socle les poignées pour le porter. Et c’est, comme souvent, à l’intérieur de celles-ci que se trouvent les grilles permettant à l’air de circuler et refroidir l’électronique.

Sur la face avant, le nouveau panneau de contrôle. On remarque également le nouveau blocage du Pan, moins discret mais plus solide.

Une des poignées avec, à l’intérieur, la grille et le filtre pour la ventilation.


Sur l’arrière, les 4 connecteurs pour l’entrée et le renvoi du DMX et de la puissance.

Sur la dernière face du socle, la connectique se compose de 4 embases de connecteurs : 2 XLR, une mâle et une femelle 5 points pour les signaux DMX et RDM ainsi que 2 PowerCON TRUE1, pour alimenter le projecteur et renvoyer la puissance vers d’autres sources.
On note l’absence de prise RJ45. Bien que l’on ne voie pas d’antenne, le Merak est bien équipé d’un récepteur Lumen Radio CRMX TiMo RDM pour un contrôle HF. Suite à de nombreux retours sur la fragilité des antennes externes rétractables, les nouvelles sources sont désormais équipées d’une antenne interne intégrée à la carte de l’afficheur.

En retirant les deux plaques vissées sur le dessus de la base, on accède au centre névralgique du Merak. On y retrouve une alimentation dernière génération avec PFC actif qui améliore le rendement électrique, s’affranchit de toutes les variations de tension secteur et évite de polluer le secteur par le renvoi d’harmoniques indésirables. La puissance maximum est de 400 W. Sur la face avant se trouve la carte de l’afficheur, qui fait office de carte mère. En plus de l’écran LCD elle gère l’ensemble des circuits électroniques.On note que la batterie qui permet de configurer le projecteur hors secteur n’est plus installée d’origine (dans la base) pour raison de sécurité pendant le transport en avion. C’est un modèle courant et nous vous conseillons de veiller à ne pas les oublier lors de la première utilisation de vos projecteurs.

Dans la base, coté ventilateurs, l’alimentation avec PFC actif pour un rendement presque parfait.

Tout comme la petite bébête et Ayrton, nous montons, jusqu’à la lyre. Les deux capots des bras se retirent très simplement et laissent apparaître du côté blocage du Tilt, l’entraînement de la tête et de l’autre côté la carte de gestion des 2 moteurs pas à pas hybrides triphasés des mouvements Pan et Tilt.
Les capots de la lyre font partie des éléments plastiques les plus complexes à réaliser et ils me servent souvent de référence quand je regarde la qualité des finitions d’un projecteur. L’esthétique et la qualité sont des points forts de la marque française toujours améliorées au fil des années. Sur ce point le Merak ne se démarque pas de ces prédécesseurs, la texture et l’aspect des capots sont parfaitement réussis ainsi que les jointures entre les différents éléments. Tous les détails ont été passés en revue et c’est cet ensemble qui donne un aspect abouti lorsque l’on regarde un produit Ayrton.

Le système d’entraînement de la tête, classique et efficace.

En bas du bras, le moteur d’entraînement de la lyre et au-dessus la carte de gestion des mouvements Pan et Tilt.


Seulement 2 petits coups de tournevis pour voir ce qui se trame dans la tête du Merak. On est tout d’abord très surpris puisqu’on n’y trouve qu’un soufflet accroché à un block surmonté d’une carte électronique, un guide de lumière et un verre strié rotatif pour l’effet « banane ». C’est assez déconcertant lorsqu’on a eu, quelques minutes plus tôt, 22 paramètres sous les doigts et que l’on a joué avec le Zoom, on est surpris de ne pas voir de lentille dans la tête du projecteur !

La quintessence en 4 couleurs du Merak, la nouvelle led SplitStar S32 RGBW Osram.

La carte d’alimentation et de contrôle du module Led.


Dès que Cyril Union d’Ayrton commence les explications, tout devient limpide. Le principe de base de la tête est à la fois simple et audacieux, hormis l’effet ovalisant, c’est la source qui fait tout le travail. Pour cela, l’équipe RD est partie d’une toute nouvelle Led multichip 250 W Osram, la SplitStar S32 RGBW. Ce module de leds, spécialement développé pour Ayrton, est équipé de 16 puces de 2 mm², 4 par couleur, et peut produire un flux de 8 000 lumens en natif.
Cette source est montée sur un bloc recevant la carte de contrôle de la Led et dessous, celle des moteurs. Un gros radiateur chargé de dissiper la chaleur en occupe toute surface arrière. Pour la source Led, l’équipe d’Ayrton a utilisé un nouveau concept basé sur le système chambre à vapeur (vapor chamber), principalement développé et utilisé pour refroidir les processeurs d’ordinateur, notamment ceux des cartes graphiques.

Sous la carte d’alimentation, le dessus du radiateur avec le système de chambre à vapeur.

L’arrière du radiateur chargé de dissipé la chaleur émise par le module Led.


La chambre à vapeur est comparable à un caloduc, elle contient, pour le Merak, un gaz qui en changeant d’état (évaporation – condensation) fait circuler la chaleur. Le refroidissement du radiateur utilise un ventilateur placé à l’arrière de la tête, juste derrière la grille et le magnifique logo du Merak qui forment un habillage du plus bel effet. Il allie parfaitement le look vintage et les lignes modernes.

Le guide de lumière, une des pièces maîtresses du projecteur, développé spécialement pour Ayrton.

Sur l’avant se trouve un long guide de lumière développé et optimisé pour s’adapter aux contraintes du module de Leds et du projecteur. Il sert à mélanger et répartir les 4 couleurs de base pour obtenir une grande variété de teintes et surtout des couleurs homogènes dans tout le faisceau.
Les 4 chips de la Led assurent à la fois la trichromie et, grâce à la programmation interne, le correcteur de température et la roue de couleurs. Un des atouts majeurs de cette source est la solution choisie pour le zoom.
En lieu et place d’une lentille mobile, c’est le block lumière qui permet de créer le paramètre zoom en approchant ou en éloignant la source de la superbe lentille, conçue spécialement pour la marque française, qui mélange l’effet nid d’abeille et la lentille Fresnel.
Cette solution, n’est pas la plus simple et elle a dû donner pas mal de suées au service R&D, mais elle permet un important gain de luminosité. Afin de refroidir efficacement le radiateur du module de leds, quelle que soit la position du block lumière, un soufflet guide l’air amené par le ventilateur.

Le zoom du Merak se fait grâce à la translation du block lumière, ici c’est zoom maxi.

Pour un faisceau serré c’est, en arrière toute !


Le soufflet guide le souffle du Merak.

La superbe lentille. Entre Fresnel et nid d’abeille, mon cœur balance.


Le second et dernier module présent dans la tête est une plaque mobile sur laquelle est fixé un prisme strié permettant de créer un effet « banane ». Il s’engage dans le faisceau et, grâce à un second moteur, il est indexable et rotatif. Son mouvement permet de définir la taille de l’effet. Afin d’augmenter la plage du zoom, le guide de lumière peut passer à travers le module, en bloquant évidemment ce paramètre : en fin de course du zoom, lorsque le faisceau est très large, le prisme n’a en effet pas ou peu d’intérêt.

Le prisme strié permet d’ovaliser le faisceau.

Noir salle, fumée !

Avant de passer aux choses sérieuses, un petit moment de détente pour découvrir la machine. Avec une seule machine sur la console, je choisis évidemment le mode DMX “Extend” qui permet un contrôle fin d’un grand nombre de paramètres ; il est toujours intéressant d’avoir un bon contrôle des couleurs sur un Wash. 1 @ full et c’est parti. Bien évidemment le dimmer est impeccable que ce soit en « cut » ou sur des transitions longues.
Il en va de même pour le shutter avec lequel on dispose d’un effet stroboscope traditionnel, d’un effet aléatoire et d’un effet pulse. En ce qui concerne les déplacements, les Pan et Tit effectuent une course de 180° en, 1,24 seconde. Ils peuvent être rapides et nerveux ou alors très lissés suivant la valeur de la fonction Speed. Les combinaisons de mouvements sont aussi très bien gérées et le test de la diagonale n’est qu’une anecdote pour le Merak. La fonction Speed permet aussi de couper le dimmer lors des mouvements de la lyre.


AYRTON – Merak – Presentation from Ayrton on Vimeo.

Le réglage de la couleur utilise un grand nombre de paramètres. Il y a bien entendu les 4 couleurs du module de leds, rouges, vertes, bleues et blanches, que l’on peut mixer à volonté. Avec le contrôle en 16 bits, les mélanges sont précis et l’on devrait obtenir une belle homogénéité et de beaux aplats de couleurs dans un kit utilisant un grand nombre de Merak. Les teintes sont parfaitement homogènes, du nez jusqu’au bout du faisceau. Les transitions longues entre les couleurs sont impeccables et la palette proposée par cette source saura satisfaire les plus exigeants.
Paramètre totalement virtuel, le CTO issu de la combinaison des différentes teintes de leds, permet de faire varier le blanc de 2700K à 8000K. Il y avait encore quelques petits défauts de transitions lors des tests mais ils étaient en cours de résolution. On trouve également une roue de couleurs virtuelle avec 6 teintes de blanc et 14 couleurs. Le plus de cette fonction chez Ayrton c’est qu’elle bénéficie de son propre dimmer et que l’on peut ainsi faire une transition entre la roue de couleurs et les paramètres RGBW, un gros plus très intéressant. Pour finir avec les couleurs, un paramètre de macros permet de passer d’une couleur à une autre.

Le zoom de 0 à full avec les 4 couleurs du module led à 100 %

Le Merak a la banane !


La couleur était bien entendu LE point à ne pas rater et c’est un des points forts de ce projecteur.

De belles couleurs étales.

Le zoom est la seconde bonne surprise. Il part, selon nos mesures, de 17,68° pour aller jusqu’à 80° ! Une belle course, bien maîtrisée malgré la difficulté technique. Il est un peu bruyant, ce qui va à l’encontre du silence des projecteurs utilisant une source led, mais cela reste très acceptable. Du plus serré au plus large, la course est magnifique. On a l’impression qu’elle est sans fin ! Au plus petit, le faisceau est présent est bien dessiné, assez percutant pour un Wash. Au fur et à mesure de l’ouverture, il se fait de plus en plus oublier pour devenir un bain de lumière.

Tableau des couleurs

Le dernier paramètre, le prisme strié, permet d’ovaliser le faisceau et simuler la banane d’une lampe de Par. L’effet est totalement réussi. Son indexation est très utile et la rotation continue, qui pourrait passer pour un gadget, se révèle intéressante en effet dynamique et volumétrique, un domaine où les Wash n’ont pas souvent leur mot à dire. Le focus du prisme est un plus qui permet, entre autres, d’optimiser la luminosité et pouvoir quand même jouer sur la taille du faisceau, et donc regagner un peu de puissance quand l’ajout du prisme en fait perdre un peu.

Carte chance, sortez la cellule

Le derating

Nous avons positionné le projecteur à 5 mètres de notre cible graduée et laissé le Wash refroidir. Fini de s’amuser, il est temps de sortir les appareils de mesures. On commence comme d’habitude par le derating, ce qui nous permet de mettre le projecteur en condition pour les tests photométriques avec les 4 couleurs à full.
Le flux se stabilise en 5 minutes avec une atténuation de 11,7 %.

Faisceau serré

On ferme le zoom pour mesurer le flux lumineux en faisceau serré. On part du centre de la cible où l’on mesure, après derating 3 760 lux (4 260 avant derating), puis l’on relève l’éclairement tous les 10 centimètres sur 4 axes. Le flux total pour cette ouverture est de 3 300 lumens (3 740 avant derating) avec une courbe d’intensité lumineuse assez pointue et très régulière. L’ouverture est alors de 17,68°. On en profite également pour mesurer l’éclairement des couleurs. Grâce à la source RGBW on a un rouge, un vert et un bleu très présents, ce qui est très appréciable pour un Wash. On garde également une belle présence des teintes cyan, magenta, jaunes. La plus faible disparité entre les luminosités des teintes permet d’étendre la gamme de couleurs utilisable sur des enchaînements de tableaux lors d’une captation vidéo.

Faisceau 20°

L’ouverture de référence étant à 20° la série de mesures suivante est assez proche de la précédente. En partant d’une valeur d’éclairement centrale de 2 715 lux après derating (3 075 avant derating), on obtient un flux total de 3 350 lumens (3 800 lumens avant derating). La différence entre les deux ouvertures est significative sur la courbe de luminosité qui montre une décroissance plus douce au centre du faisceau.

Faisceau large

On ouvre ensuite le zoom à 100 % et la lumière couvre toute notre cible. La mesure au centre indique 179 lux (202 avant derating) et elle descend très doucement et régulièrement sur 4,4 mètres ! Le flux grimpe alors à 4 150 lumens (4 700 lm avant derating) : une très bonne surprise ! Avec une telle distance et la faible amplitude de luminosité, 165 lux sur 4,4 mètres, chaque écart d’1 lux est visible sur la courbe de luminosité qui n’en est pas moins très régulière. Cette série de mesures est très intéressante, pour les éclairagistes qui recherchent une source compacte pour créer de belles ambiances ou éclairer des décors.

Les 2 derniers relevés concernent le dimmer. En mesurant la luminosité tous les 10 %, puis tous les 1 %, de 0 à 10 %, on s’aperçoit que la courbe d’intensité a été optimisée pour permettre une grande précision dans les valeurs les plus basses. On peut ainsi obtenir un allumage très doux et progressif, même avec des temps de transition de plusieurs minutes.


Un nouvel air

Ayrton avance et vient de franchir avec le Merak une nouvelle étape très importante dans son évolution. On a tous pensé que la marque française franchirait le pas avec un Spot, mais, à quelques mois près, c’est un Wash qui ouvre la voie. Le Merak est une petite source très abordable, 3 850 € HT, qui bénéficie de nouvelles technologies. La lumière est homogène et la palette de couleurs étendue.
La plage de zoom est un indéniable atout, elle ferme assez pour donner de l’intimité et ouvre large pour couvrir de grandes surfaces avec peu de sources, tout en gardant une bonne luminosité. La Merak est parfaitement adapté aux espaces de petites et moyennes capacités, il devrait être la coqueluche des plateaux vidéo ou petites salles de concerts. En multipliant les sources, il a également une carte à jouer dans les grands espaces.
Avec sa petite taille et ses 13,8 kg il peut se glisser dans beaucoup d’endroits où des sources plus puissantes, mais plus grosses seraient moins discrètes. Son design et sa lentille de sortie magnifique en lumière colorée lui permettent également d’être au premier plan d’un décor, en avant-scène ou en amorce pour le cameraman. Déjà disponible à la vente, Il se pourrait que le Merak devienne un projecteur dans le vent !

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Offre d'emploi

Axente recherche un technico-commercial (H/F) Paris – IDF

Axente, distributeur exclusif d’une trentaine de marques dans le domaine professionnel pour le spectacle et intégration recherche un technico-commercial lumière et structure.
Ce poste requiert un Bac+2 et une expérience réussie de minimum 2 ans dans ce domaine.

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JTSE 2017, présentation vidéo

Ayrton, Oxo, Zero88, Admiral, Avalanche de nouveautés chez Axente

Idéalement placé à l’entrée des boîtes noires du dock Eiffel, vastes espaces réservés au matériel lumière en démonstration, le stand Axente a fait le plein d’innovations. Visite guidée en compagnie de Yannick Danguy, directeur des ventes.

Présentation vidéo des produits Ayrton 2017

Ayrton Merak

Changement de style pour Ayrton qui dévoile aux JTSE deux lyres beaucoup plus conventionnelles. En apparence seulement.

Le Merak est un wash motorisé avec un zoom linéaire de 7° à 70°. Il utilise une source led RGBW unique de 250 W. Ses couleurs sont riches et son flux particulièrement homogène. Un effet banane a été ajouté pour orienter son faisceau.
Il possède toute la connectique et les menus habituels d’Ayrton, avec un récepteur DMX sans-fil intégré. Il est disponible au prix de 3 850 €.

Le Ghibli est le nouveau fer de lance d’Ayrton. Ce spot à couteaux bénéficie d’une source led blanche de 600 W, 7200K, et promet un flux impressionnant de 23 000 lumens.

Ayrton Ghibli

Il est équipé d’un zoom 7°-56°, d’une trichromie CMY, d’un CTO variable et d’une roue de 7 couleurs plus un filtre IRC.
Il possède aussi une roue de 8 gobos fixes, une roue de 7 gobos rotatifs, une roue d’animation, un prisme 5 facettes, deux Frost, un iris et d’un bloc de 4 couteaux à fermeture complète individuelle.
Sa focale est particulièrement soignée, avec un très bel étal et la possibilité de créer des effets de morphing entre chaque gobo.
Son prix le situe dans le haut de gamme: 10450 €

Ayrton MiniPanel-FX

Le MiniPanel-FX est là pour nous rappeler la fantaisie d’Ayrton. Il s’agit d’une version à 4 leds du MagicPanel-FX. Chaque optique de 80 mm est indépendante, en RGBW, et le tout est animé par un zoom de 3,6° à 53°. Le MiniPanel-FX est capable de rotation à l’infini en pan et en tilt. Son prix public est de 2 990 €.

Pour finir, le WildSun-K25 TC.

Ayrton WildSun K25TC

Comme True Color, c’est une version au rendement et à l’IRC améliorés du WildSun-K25.
Sa consommation a été presque divisée par deux, pour une baisse de flux de seulement un quart et son IRC bondit à plus de 90.
Ses 217 leds blanches sont calibrées à 5700K, et il possède un zoom de 12° à 60°.
Un récepteur DMX sans-fil est intégré, et rejoint les connectiques habituelles du K25.
Il est annoncé à 10 450 €, prix public.

Présentation vidéo produits OXO, Admiral et Portman

Oxo

Le ColorBeam 150-BFX OxO et sa couronne de leds.

La gamme Oxo a fait l’objet d’une refonte complète, avec des produits personnalisés et innovants, à l’image du ColorBeam 150 BFX.

Ce dernier est un PAR led RGB de 150 W basé autour d’un COB unique surmonté d’une corolle très typique, et entouré d’une couronne d’animation en led blanches.
Annoncé à prix public de 189 €, il séduit déjà les éclairagistes, à l’instar de Julien Recoque sur la tournée Sanseverino.


OxO Colorzoom 180

Autre PAR à Led Cob, mais pour applications tout-terrain, le ColorZoom 180 est le projecteur à led étanche le plus puissant du marché. IP 65 jusqu’au bout de ses connectiques, DMX3/5 points et alimentation/recopie, il bénéficie d’un zoom 10°-50° et d’une construction robuste.
Avec son mode studio sans ventilation et ses accessoires coupe flux et volet, il trouvera aussi sa place dans les intérieurs exigeants. Il est disponible, avec ou sans option Wireless, à partir de 780 €.

Très intéressant aussi, le SunFlood 500, sorte de canon à 24 leds blanches de 20 W. Avec son ouverture initiale de 12° et plusieurs filtres en option, il se veut le pendant à led du Mitronic, ce projecteur dédié aux éclairages plein jour.
Il promet 24 000 lux à 5 mètres, un IRC supérieur à 80 et une température de couleur de 6500K. Il possède aussi un mode studio, plus silencieux au détriment de la puissance, et une option « snap » particulièrement futée : il est possible depuis la console de lui faire mémoriser son état lumineux. Ainsi, à chaque extinction et rallumage, il reprendra cette valeur, et ceci sans besoin de console. Son prix : 1 090 €.

Oxo Colorline

Le Colorline est une série de tubes à leds dépolis pour de la décoration dynamique. Quatre modèles existent, tous IP66, par multiples de 30 cm jusqu’à 120 cm.
Il y a 4 pavés de leds d’1 Watt par tranche de 30 cm, en RGBW, ce qui donne pour le grand modèle ColorLine 1 200 une puissance de 16 W et 64 canaux de contrôle.
Les prix s’échelonnent entre 106,50 € et 242 €.

Enfin, deux petits projecteurs clôturent cette rentrée OxO, le Colorbeam 90 et le Colorbatt mini.

– Le Colorbeam 90 est un projecteur fixe étanche (IP65), à ventilation passive, composé de 7 leds de 12 W. Sa particularité est d’avoir dans chaque led un mélange 6 couleurs : rouge, vert, bleu, blanc, ambre et UV. Il est vendu 230 € prix public.

– Le Colorbatt mini reprend le principe du projecteur d’extérieur sur batterie et DMX sans-fil, dans un format mignon et tout léger (1 kg). Sa led RGBW + Ambre + Cyan + UV de 20 W est capable d’émettre pendant 14 heures avant recharge. Un zoom motorisé de 4,5°-45° a fait son apparition. Une télécommande infrarouge est aussi fournie. Son prix public est de 1 750 €.

Portman et Admiral

Admiral Vitage Luminair

Axente est en train de devenir le spécialiste du projecteur rétro, puisqu’après le P1 Retro Lamp et le P2 Hexaline du polonais Portman, il vient juste de dévoiler le Vintage Luminair du Hollandais Admiral Lighting.
Ce projecteur de décoration à la corolle cuivrée remarquable, qui s’équipe tout simplement avec une lampe halogène ou led standard de 60 W maximum, donne immédiatement un cachet Steampunk à la scène.
Le Vintage Luminair est disponible en deux diamètres, 38 ou 53 cm, pour 199 et 249 €

Présentation des produits Spotlight, Zero88 et StageSmarts

Spotlight

Retour sur un tout petit projecteur de muséographie, le FlumLed. Celui-ci tient dans la main avec ses 6 cm de haut ! Autour d’un axe métallique noir serti sur un socle, cette source de 3 W peut s’orienter dans toutes les directions pour l’éclairage de vitrines ou architectural. Complètement adaptable à vos projets, Spotlight vous laisse le choix entre 3 températures de couleurs et 4 ouvertures de faisceau, de 6° à 46°. Le CRI est de bonne qualité, supérieur à 90, et le pilotage pourra se faire le cas échéant en DMX, RDM ou DALI.

Zero88

Deux nouvelles consoles lumière font leur apparition chez Zero88 : la FLX S24 et la FLX48.
Dédiées aux utilisateurs moins expérimentés, l’accent est mis sur l’intuitivité et la rapidité de programmation. Elles partagent la même configuration et des accès identiques autour de l’écran tactile multicouche 7“ et des 4 encodeurs rotatifs. La puissance de la FLX48 permet de contrôler 96 projecteurs au lieu de 48, et de répartir 97 playbacks sur ses 48 faders.
La FLX24 ne possède que 24 faders et gère un maximum de 49 playbacks. Toutes les deux sont compatibles Art-Net 4 et sACN, en plus de leurs sorties DMX 3 et 5 points. Innovation intéressante, le Ring-Sync, un patch automatique par RDM qui permet soit d’affecter ses projecteurs suivant le setup de la console, soit d’adapter le patch de la console par rapport aux projecteurs.

Zero88 FLX-S24

Les prix s’échelonnent de 1 575 € pour la SLX S24 / 1 univers jusqu’à 2 625 € pour la SLX S48 / 2 univers.

StageSmarts

L’armoire de distribution SmartPDU de StageSmarts.

La SmartPDU est une armoire de distribution électrique « intelligente ». Ainsi le modèle SmartPDU 36, en plus de fournir 6 sorties 32 A mono, 2 sorties 32 A Tétra, 6 embases Socapex et 5 Powerlock 400 A plus recopie, possède un logiciel de surveillance et une gestion déportée en réseau par Web serveur.
Les disjoncteurs sont particulièrement fiables, quel que soit l’environnement. Cette armoire de distribution est étudiée spécialement pour les prestataires de l’événementiel et de tournées, avec toutes les protections humaines et matérielles requises. Le retour d’information permet de contrôler les charges en temps réel et de détecter les incidents sur le réseau électrique.
Disponibles en 3 modèles suivant le nombre désiré de sorties, les SmartPDU 36, 48 et 72 sont disponibles aux prix de 12 995 €, 15 525 € et 20 125€.

Et pour d’autres informations sur les différents produits présentés, visitez le site Axente

 

Jusque fin janvier 2018

La tournée Masterclass « Prises de Son » d’Audio-Technica se poursuit

Entamée début octobre, la tournée masterclass « prises de son » d’Audio-technica se poursuit à travers la France jusqu’à fin janvier sous la houlette de Bertrand Allaume, chef produit Audio-Technica mais également réalisateur de nombreux disques et formateur Logic Pro X.

C’est l’occasion de découvrir ou redécouvrir les techniques de prises de son et d’enregistrement avec des micros Audio-Technica, des pré-amplis Audient et des interfaces audio RME.
Ces Masterclass d’une durée d’environ 2 h 30 sont gratuites.

Voici les prochaines dates et lieux jusqu’à fin janvier :

Prenez contact avec votre revendeur pour y participer et obtenir toutes les informations.


Détails de la Masterclass

Découverte des techniques de prises de son (choix des micros, placement, réglages) à travers trois enregistrements en studio réalisées avec la gamme de micros Audio-Technica, les pré-amplis et interfaces Audient et les interfaces RME.

ATM230

1–Enregistrement d’un tribute Led Zeppelin

  • Prise batterie selon la technique de Glyn Johns (Led Zeppelin / John Bonham – 1969)
  • Prise ampli guitare avec couple micro à ruban et micro dynamique
  • Voix enregistrée avec un micro dynamique

Matériel utilisé : Audio-Technica : AT4080, AT4081, AT4022, AE4100, AE3000, ATM650, ATM250, ATM230 / Audient : ASP880, ASP800 / RME : Fireface 802

RME Fireface 802

AT4051B

2–Enregistrement d’un groupe Funk

  • Prise batterie moderne
  • Prise guitare avec micro à ruban
  • Prise de percussions
  • Prise de voix type studio avec micro statique

Matériel utilisé : Audio-Technica : AT4080, AT4060, AT4047, AT4051b, AE4100, AE3000, AE2500, AE2300, ATM230 / Audient : ASP880, ASP800 / RME : Fireface 802

3–Enregistrement d’un trio Jazz

  • En studio de répétition avec un studio mobile.

Matériel utilisé : Audio-Technica : AT2020, ATM450, ATM250, ATM230 / Audient : iD14, ASP800



Et d’autres informations sur le site Audio-Technica :

 

Cap Roig, Girone

Les poursuites Robert Juliat favorites au Spanish Festival

Robert Juliat a ajouté un peu de son savoir-faire français cet été au célèbre festival de musique espagnole produit par Clipper’s Live. Le prestataire, ABS Entertainment Service, s’est assuré que chaque artiste soit présenté comme une star en fournissant deux poursuites Robert Juliat Merlin 2500 W et deux Aramis 2500 W comme support de face pendant toute la durée de l’évènement.

Le festival a démarré en 1927 pour promouvoir les spectacles basés sur l’art architectural et la musique. La 6e édition du festival dans sa forme actuelle s’est déroulée du 7 juillet au 22 août 2017 sur un site qui s’étend sur 17 hectares de magnifiques jardins complétés par un château. Le line up des artistes incluait Anastacia, Passenger, Silvia Pérez Cruz, Norah Jones, Wilco, Woody Allen, Els Amics de les Arts and The Pretenders. Merlin et Aramis sont deux poursuites très appréciées. L’équipe d’ABS en a donc riggé deux de chaque sur les tours pour un effet maximum.
Depuis ce point, Merlin et Aramis ont été mises à l’épreuve et se sont montrées capables de passer proprement à travers l’éclairage d’une grosse installation de lumières mobiles et de brume, démontrant leurs capacités et se révélant ainsi faites pour ce job. « Les poursuites sont une part importante du spectacle et plusieurs artistes nous demandaient les produits Robert Juliat » nous dit Iker Gartzia d’ABS. « Nous voulons le meilleur pour nos clients et nous savions qu’avec un équipement Robert Juliat il n’y aurait aucun problème. »

Merlin et Aramis sont parfaites pour les festivals comme Cap Roig. Merlin en particulier est tout particulièrement adaptée aux tournées et concerts. Puissante et robuste, Merlin est dotée d’un zoom 3°-12° qui la rend unique et particulièrement adaptée aux utilisations de moyennes et longues portées. Aramis est une valeur sûre : son zoom 4.5°-8° et sa constitution robuste en font un outil résistant aux tournées et adapté aux longues portées en salle ou en extérieur.
«Merlin et Aramis ont eu un fort impact à Cap Roig grâce à leur performance spectaculaire» explique Diana Garcia responsable marketing chez Entertainment Equipment Supplies (EES), le distributeur exclusif de Robert Juliat en Espagne. «La performance des poursuites a mis en valeur l’engagement d’ABS Entertainment Service et de Robert Juliat à fournir des produits de qualité. Ça a été génial de faire équipe avec eux pour un si beau projet»

Robert Juliat était ravi d’apprendre que Jose Luis Unzueta, assistant du concepteur lumière et opérateur sur le festival était très satisfait par la performance et la fiabilité des poursuites, expliquant : « Nous sommes toujours heureux de savoir que Robert Juliat a été reconnu ; là où les produits de la marque sont utilisés, nous pouvons garantir que le spectacle se passera bien ! ».

ABS a également été extrêmement satisfait par la performance des quatre poursuites. « Pour ABS Iluminación, Robert Juliat est une référence dans l’industrie du spectacle » conclut Gartzia. « Notre aventure avec leurs poursuites a démarré il y a un an en raison d’une forte demande de la part de nos clients. Nous avons commencé avec Aramis et maintenant nous sommes heureux d’avoir ajouté Merlin à notre catalogue. La puissance en sortie et la robustesse de ce produit ont plus que comblé nos espérances et celles de nos clients.

Plus d’informations sur le site de Robert Juliat

 

Un bois allemand d&b GSL pousse dans les stades américains

Morris Light & Sound le bien connu prestataire de Nashville, nous offre un sneak peek sur les premières sorties du dernier système cardioïde de d&b, le GSL, dans un stade. Comme quoi, Noël ne tombe pas le même jour dans le Tennessee.
Il n’est pas peu fier de pouvoir l’offrir à ses clients et semble chaud baraque (ça, c’est du belge NDR) d’accrocher ses premières lignes de GSL 8 et GSL 12 et de SL-Sub.

Un typique stade comme il en existe des centaines aux USA, le terrain de jeu du GSL.

David Haskell, le PDG de Morris Light & Sound qui va fêter en 2018, ses 25 ans d’existence.

David Haskell, le PDG de Morris Light & Sound tourne déjà avec le fleuron de d&b qui n’hésite plus à dire que cette tête fait partie d’une série appelée SL. Alors voyons, si le L c’est le gros, et le J l’ex champion, le petit ou moyen sera le M ou le K ;0)

Les fameux évents latéraux…

Retrouvons nos deux compères Matthias Christner, le chef de la R&D et Werner Bayer Manager Produit et comparse dans les désormais célèbres films de la firme allemande, accompagnés de David Haskell pour une minute dans un bois allemand au beau milieu d’un stade américain ici.

On devrait très bientôt pouvoir prendre ce type de photos en France. Avec le casque et les gants aussi !

Et gageons que nous pourrons bientôt écouter le premier système cardioïde en France. C’est qu’on deviendrait impatient, et Lulu aussi ! En attendant, si vous voulez savoir tout sur la série GSL, enfin…tout ce que l’on a pu glaner, cliquez ici

Et plus d’infos sur :

 

100 MegaPointe arrivent dans le parc de S Group

A peine lancé, le MegaPointe rencontre un énorme succès avec d’importantes commandes de prestataires comme S Group qui a rentré 100 projecteurs dans son parc déjà bien pourvu en produits Robe.

De gauche à droite, Alexandre Coulet (Gérant) et Léon van Empel (CEO) lors de la réception des MegaPointe

Léon van Empel, fondateur et CEO de S Group était convaincu du succès du MegaPointe avant même de l’avoir vu fonctionner. « C’était le produit que tout le monde attendait. Quand l’équipe de Robe France nous a annoncé qu’ils avaient réussi à garder l’esprit compact et hybride du Pointe mais avec la trichro et encore plus de puissance, nous avons passé commande. On savait que ce projecteur sera sur les fiches techniques.
Quand nous avons vu son rendu, nous avons été ravis de constater que Robe avait réussi à réunir, dans un petit format, un vrai Beam, un vrai Spot et un vrai Wash.»

1ère sortie des MegaPointe de S Group lors de la soirée Animaliz au Dock Pullman © Tomo Photograpics

Les commandes comme celle de S Group s’enchaînent dans le monde entier avec le BMFL, le Spiider, les petites lyres comme le Spikie ou le LedBeam 150 et la série PATT, les chaînes de production tournent à plein régime.
Plus d’infos sur le site Robe

 

Las Vegas

Le Show Ayrton au LDI 2017 conçu par Cory FitzGerald

De gauche à droite, Michael Althaus, directeur des ventes d’Ayrton, Cory FitzGerald le designer et Christopher Agius Ferrante le Directeur général d’Ayrton France recevant le LDI Award 2017 de la lumière la plus créative avec un grand sourire.

Ayrton présentait au LDI ses tout derniers produits dans un show conçu par Cory FitzGerald qui a imaginé de les nicher dans un “dôme de cristal”.
Cette représentation lui a permis de remporter le LDI 2017 Award pour la lumière la plus créative.


AYRTON – LDI Show Las Vegas 2017 from Ayrton on Vimeo.

Les visiteurs étaient invités à s’allonger dans des fauteuils de gammers leur permettant de basculer vers l’arrière et ainsi de profiter du spectacle Au-dessus d’eux, s’élevait une pyramide composée de deux structures triangulaires opposées supportant 30 MagicPanel-FX, 20 IntelliPix-XT, et 10 MagicBlade-FX. Sur les côtés opposés, étaient accrochés deux écrans triangulaires également pour mettre en valeur les projections de gobos du nouveau Ghibli LED spot.
La base de chaque écran était soulignée par 8 spots NandoBeam-S9 wash et la pointe accentuée par 3 strobes MagicBurst. Entre les triangles, le célèbre designer avait accroché 4 colonnes supportant chacune 4 Ghibli en alternance avec 5 MagicDot-SX, entourés de 10 Fresnel à LED Merak. Le centre de la pyramide brillait grâce à 50 des nouveaux MiniPanel-FX.


« C’était une manière amusante de mettre en valeur Ayrton sur le marché américain dans un environnement dynamique et représentatif de la « réalité » ce qui semble plaire particulièrement aux visiteurs » nous explique Michael Althaus, directeur des ventes d’Ayrton. Cory FitzGerald et Jason Baeri son pupitreur, ont fait un superbe travail de conception et de programmation, et la structure permettait aux visiteurs de regarder le spectacle avec des perspectives et des angles différents.
Nous aimons présenter des projets innovants à nos clients et les faire se sentir partie prenante de l’aventure tout en leur permettant de découvrir nos nouveaux produits. Cela leur a donné la possibilité d’apprécier les possibilités uniques des projecteurs Ayrton et une chance de commenter leur conception directement auprès de l’équipe d’Ayrton. Voir des visiteurs revenir plusieurs fois pour regarder le show sous des angles différents a montré que la présentation avait bien fonctionné. L’award de la lumière la plus créative était donc la cerise sur le gâteau ! ».

Equipement du Show Ayrton au LDI 2017

  • 16 x Ghibli
  • 20 x IntelliPix-XT
  • 50 x MiniPanel-FX
  • 20 x MagicBlade-FX
  • 6 x MagicBurst
  • 20 x MagicDot-SX
  • 30 x MagicPanel-FX
  • 40 x Merak
  • 16 x NandoBeam-S9

Plus d’informations sur le site Axente et sur le site Ayrton