Nouveautés JTSE présentées en vidéo

Axcor profile 900, K-Eye HCR et Hepikos, collection haut de gamme Claypaky

Avec cette première présentation française en public, les utilisateurs ont pu approcher de près les projecteurs les plus aboutis de l’histoire de Claypaky, distribués en France par Dimatec.

Jean-Martin Fallas, chef produit, nous résume leurs incroyables perfectionnements.

Hepikos

Faux jumeau du Mythos(2), cet asservi combine les fonctions d’un Beam et d’un wash au sein d’un même appareil. La lampe est finalement aussi une Osram Sirius HRI 440 Watts, au lieu de la 770 W annoncée dans un premier temps.
La partie couleur a été repensée, avec un mixage CMY, deux roues de 8 couleurs, 2 filtres CTO et minus green, que vient compléter un zoom de 5° à 40° et un Frost soft-edge.

La partie effets est beaucoup plus sobre, avec seulement un iris et un prisme rotatif 4 facettes sous le capot, mais on garde un mode Beam turbo par un mécanisme venant effacer l’optique Fresnel.
Cette machine est conçue pour les éclairages de masse, en contre, ou pour le public des grandes salles.

K-Eye HCR

Imaginez un B-Eye débarrassé de ses effets flowers et de son led-mapping au profit d’un contrôle absolu de ses couleurs et de son étalement ?
C’est le pari gagnant du K-Eye HCR qui utilise 37 modules led Osram 6 couleurs de 15 watts. L’ajout des composantes ambre, cyan et lime au traditionnel trio RGB permet d’accéder à une variété de teintes quasi infinie.

Le collimateur prismatique de chaque module permet de concentrer la lumière des leds directement sur les optiques frontales et d’assurer un mélange optimal sur la lentille PC. Le contrôle de la température de couleur est d’une précision absolue entre 2500K et 8000K, et l’IRC tutoie les sommets avec une valeur constante de 97, récompensée par un Plasa Award.

L’homogénéité du faisceau est garantie quelle que soit l’ouverture du zoom, de 7° à 53°. Additionnées à la refonte de son dissipateur thermique qui utilise des ventilateurs plus grands et moins rapides, et à ses accessoires coupe flux et porte filtre, ces nombreuses innovations font du K-Eye un projecteur particulièrement adapté pour le théâtre et l’opéra.
Son prix est sensiblement le même que celui d’un B-Eye.

Axcor Profile 900

L’Axcor Profile 900 est un phénomène. Parce qu’il :

  • Représente l’apogée des recherches de Claypaky, auréolé d’un PL&S gold Award.
  • Possède toutes les fonctions d’un asservi dont rêvent les opéras : silencieux, sans maintenance, avec une belle ouverture de zoom de 7° à 40°, une trichromie pleine de subtilité et un système de couteaux sur quatre plans d’une précision chirurgicale.
  • Est riche en effets avec des gobos d’habillage, un iris, une roue d’effets et un prisme rotatif côtoyant strobe électronique, roue de couleurs, Frost variable et effet Fresnel.
  • Mais surtout, parce qu’il est le pionnier des automatiques à led de très forte puissance, le premier capable de rivaliser pleinement avec les projecteurs à lampe.

Plus d’infos sur le site Claypaky et sur le site Dimatec

 

Offre d’emploi

Dushow recherche un(e) technicien(ne) son : consoles numériques et réseaux

Dushow, prestataire de service en son, lumière, vidéo et structure dans l’événementiel, le spectacle vivant, et l’audiovisuel recherche un(e) technicien(ne) son spécialisé(e) dans les consoles numériques et l’informatique, pour son site de Roissy-en-France.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

Prestige Evènements recherche un chargé de mission/booking – H/F

Ce prestataire en événementiel, situé dans le Var, recrute en CDI un chargé de mission pour assurer la gestion du planning et du personnel, les repérages des prestations, la logistique des véhicules…
Ce poste requiert la connaissance du matériel technique : son, lumière, vidéo, structure

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

Nouveauté JTSE

Le SGM Q10 conjugue superpuissance et polyvalence

Le Q10, dernier né de la gamme Q chez SGM, est un projecteur à leds RGBW qui combine les fonctions de strobe, wash, matrice et blinder avec un flux superpuissant de 60 000 lumens. L’objectif de ce projecteur est clairement la polyvalence.
Avec son sobre design rectangulaire et son indice de protection IP65, le Q10 pourrait presque se fondre dans la masse des projecteurs destinés à l’éclairage architectural.

Les 8 segments contrôlables indépendamment du SGM Q10

Doté de 4096 leds SMD (2048 blanches et l’autre moitié RGB), il promet un flux maximal de 60 000 lumens à pleine puissance, et bien que les conditions d’appréciation sur le stand Sonoss, hors boîte noire, ne soient pas optimales, nos yeux confirment que la puissance est clairement au rendez-vous. Comme le Q7, le panneau Led de ce projecteur, découpé en 8 segments contrôlables indépendamment, est matriçable pour diversifier son champ d’action.
L’objectif est simple, trouver une place sur scène ! Les nouvelles possibilités acquises via cette fonctionnalité sont donc nombreuses, le Q10 peut toujours être utilisé comme wash/flood light via son rendu impressionnant et son ouverture de 110°, mais également être installé dans un kit lumière pour produire des effets aveuglants, de strobe ou des effets graphiques avec ses 8 segments. Il se contrôle sur 35 canaux (ou via une banque de macros internes). A noter également le CTC linéaire variable de 2000 à 10000K, ainsi qu’une calibration des couleurs extrêmement précise, déjà acquise sur les autres machines de la série Q.

IP 65 de la tête aux prises, le Q10 est refroidi par deux ventilateurs très particuliers qui ne seront pas affectés par les contraintes climatiques.

Le Q10 et ses 4096 leds SMD, dont la moitié sont blanches, consomme 1250 W à pleine puissance pour un flux de 60 000 lm.


Le Q10 est compatible RDM et équipé d’un récepteur CRMX Lumen Radio, d’un déshumidificateur interne pour prévenir tout éventuel facteur de corrosion (humidité, fumée…) et il peut recevoir en option des volets de 4 ou 8 panneaux. Son design, issu de la recherche commencée avec le P5, tient à cœur à SGM, qui souhaite également mettre en avant le côté esthétique de ses projecteurs dans un design scénique.

Plus d’informations sur le site SGM et sur le site Sonoss

 

Avec APG

Des Uniline Compacts et des T-Rex au Grand Rex

A l’idée d’écouter la BO de Jurassic Park, jouée par un philarmonique de 70 musiciens sur un système Uniline Compact d’APG pendant la diffusion du film, nos tympans en frémissent d’impatience d’autant que ce festin auditif se déroule au Grand Rex à Paris.
Une occasion que nous n’avons pas manquée. Depuis des décennies, John Williams a inondé les écrans et nos oreilles de mélodies hollywoodiennes, qui résonnent encore dans nos mémoires : Star Wars, Les dents de la mer, Indiana Jones, Superman et bien sûr, Jurassic Park.

La fameuse salle aux deux balcons du Grand Rex. Tout en bas au centre, on aperçoit la régie technique

C’est le soir de la seconde représentation de ce film que l’équipe technique de Sextan nous accueille. François Yvernat, régisseur pour les deux jours de l’opération, se fait un plaisir de nous présenter le setup et l’équipe technique en charge de la prestation. Il faut dire que ce n’est pas une première pour lui. Après Indiana Jones et Les Demoiselles de Rochefort, c’est la troisième fois qu’il travaille en partenariat avec l’agence de prod d’Ugo Berardi (U-GO & Play) au Grand Rex.

Aperçu du système mis en place pour la représentation

En plus d’assurer la sonorisation, Sextan fournit l’entièreté du matériel : plateau, micros, backline (en sous-traitance avec Hocco). Les instruments sont, quant à eux, fournis par ARIAM. Sextan n’est pas là que pour sonoriser, la société s’occupe de toute la logistique liée à ce projet. Le suivi a donc commencé par les répétitions (effectuées à la Seine Musicale) en présence d’Allan Cox, responsable de l’envoi des bandes (son/bruitages) du film.

Quentin Fleury, l’homme aux manettes

Quentin Fleury

C’est au pied levé que François Yvernat demande à Quentin Fleury d’assurer le mix de la représentation au Grand Rex. Ce jeune ingénieur du son a effectué trois années de stages chez Sextan avec Vincent Mahey (victoire de la musique Jazz 2017), autant dire qu’il s’y connaît « un peu » en sonorités acoustiques. Sur sa Pro 1 Midas, il nous a concocté un patch relativement simple, en 23 lignes. A cela il faut évidemment ajouter les lignes stéréo envoyées par Allan Cox : dialogues et bruitages.

SLU : Mettre autant de micros devant un philarmonique ça peut être compliqué. Quelle est ta réflexion ? Tu renforces ou tu sonorises ?

Quentin Fleury : Ça dépend. Quand on enlève la face il y a une grande différence. Après, ça pourrait marcher sans mais ça serait compliqué. C’est un peu un mix « le cul entre deux chaises ». J’effectue un mix assez appuyé par moments, mais je mets une priorité à respecter la dynamique de l’orchestre avant tout. Donc, pour répondre à ta question, c’est plus un renforcement qu’une sonorisation. D’autant plus que la scène du grand Rex projette pas mal, j’ai déjà un renforcement acoustique de base.

La Midas Pro1 en régie FOH. Peu de faders mais beaucoup de voies possibles.

SLU : Et tu as des micros pour tout le monde ?

Un des nombreux KM184 utilisés pour la captation du concert, celui-ci ayant particulièrement bourlingué.

Quentin Fleury : J’en ai un par pupitre. Parfois je trouve qu’il m’en manque notamment pour les cordes. C’est une question de choix. Nous, on a voulu que ça reste simple et nous avons choisi de seulement ajouter des appoints par sections.

SLU : A ce que je vois, tu n’as pas besoin d’un grave démentiel non plus ?

Quentin Fleury : Pour la musique non. Mais je récupère les bandes son du film, et je tiens à donner ce côté « cinéma » avec la pression acoustique qui correspond. J’ai corrigé le système pour justement donner ce côté massif.

Les deux UL118B placés sous quatre têtes Uniline, et permettant à Quentin de faire trembler le Grand Rex.

Un dinosaure qui arrive en marchant, il faut bien que ça fasse tout trembler ! Les 4 subs (2 UL118B par côté) me suffisent amplement pour ça, j’ai juste une perte dans le bas médium à la régie… Mais on ne peut pas dire que je sois le mieux placé. En revanche j’ai pas mal de travail sur les bandes qui ont une sonorité très mauvaise. Ça sature et ça ne sonne jamais pareil… C’est dur à rattraper, je ne peux pas me permettre de rester flat.
Je dois suivre le mix en permanence, rattraper les volumes et j’en passe. Dans tous les cas, ma priorité en termes de niveau est de garder une cohérence entre l’orchestre et les bandes.

Après avoir écouté le système et la salle (avec le titre « Mary Magdalene » de Meshell Ndegeocello), nous reposons quelques questions à Quentin.

SLU : Tu as fait ton mix en ayant égalisé avant ou tu as commencé ton mix en taillant les fréquences qui te dérangeaient dans le système ?

Quentin Fleury : J’ai égalisé principalement avant le mix, sur la base du morceau que l’on vient d’écouter. Puis j’ai fait le reste avec ma voix et un micro, c’est toujours une bonne référence. En plus, il ne faut pas oublier qu’on est parti sur le preset des « Demoiselles de Rochefort », où il y avait déjà un EQ. Au final, mon signal est égalisé en sortie de console, dans l’XTA et dans les processeurs APG. On a été un peu obligé d’agir de la sorte vu le peu de temps de montage et l’avantage qu’on avait de pouvoir repartir d’un setup déjà exploité auparavant.

SLU : Après autant de points d’égalisation, tu as vraiment encore du travail sur tes inputs ?

Quentin Fleury : Très peu. Principalement du volume et du coupe-bas. J’enlève par-ci, par-là les fréquences qui me dérangent, mais pas plus.

Une vue de la salle depuis le plateau.

SLU : Et les retours ?

Quentin Fleury : D’un point de vue retours, on ne peut pas dire que je sois pollué par le plateau. L’orchestre joue à 100% en acoustique, rien n’est envoyé dans leurs retours excepté bien évidemment le clavier. Le chef d’orchestre, Nicolas Simon, a un retour in-ear (pour un click) et un wedge où je lui envoie uniquement des bandes et c’est tout. Il a également un retour vidéo avec une battue qui lui permet de commencer ses partitions au bon moment. Bref, je peux m’occuper de mon mix face sans me soucier de quoi que ce soit point de vue plateau.

Nicolas Servant, l’homme aux presets

Nous libérons Quentin pour parler avec Nicolas Servant, ingé système sur cette presta.

Le PA utilisé pour les balcons, composé de 8 UC206n et 4 UC206w

SLU : Comment s’est déroulé le montage de ce système ?

Nicolas Servant : Le setup a dû être très rapide. Notre get-in sur site commençait à 06h30, les répétitions étant planifiées à 11h. En 4h30 de temps, nous ne pouvions pas nous permettre de descendre le système à de multiples reprises.
J’ai donc entièrement fait confiance à mon shoot et suis reparti principalement du preset des « Demoiselles de Rochefort » qui avait été utilisé une vingtaine de jours auparavant.

SLU : De quoi est composé ton kit ?

Nicolas Servant : 12 boîtes APG Uniline Compact par côté (8 N avec une ouverture à 70° et 4 W qui ouvrent à 105° pour la mezzanine) espacées de 23 m. Cette ouverture est bien évidemment imposée par la largeur de l’écran de projection. Le poids du line-array peut sembler être un argument primordial, mais je ne m’en suis même pas soucié car les boîtes ne pèsent que 16 kg. L’ensemble du système est complété par un stack de deux UL210 posées sur les subs et par côté, le tout pour arroser le parterre.

Les petits MX1 (8 au total) utilisés en front field.

A tout cela, j’ai ajouté des MX1 en front field. Discrets et efficaces, ces coaxiaux ont déjà fait leurs preuves à de maintes reprises en installation fixe, et chez Sextan, on adore travailler avec ces boîtes.

SLU : Tu processes le tout à la console ?

Nicolas Servant : On processe partout ! Le processing du système se fait via un XTA à la console et des DMS-48 en coulisses. Le XTA nous permet aussi de muter le système à distance.

Nicolas Servant, en train de parler de son système son.

SLU : Au final, tu es content du résultat ?

Nicolas Servant : Oui, je juge le système cohérent. Les boîtes sont petites et me permettent d’avoir beaucoup de couplage dans le bas médium. Je trouve que l’Uniline Compact est une très bonne alternative à d’autres systèmes plus connus.
Pour la prochaine fois, je mettrais bien un système Compact en stack au sol à la place de l’Uniline, mais il faut voir ce que les simulations m’annoncent. Comme l’espace entre les stacks est grand, j’ai peur que le compact n’ouvre pas assez. A méditer.

On l’a compris, Sextan est un grand fan d’APG. Le système compact leur convient à merveille, et le réseau de location qu’APG a mis en place leur permet très facilement de compléter leur kit lors de demandes spécifiques. Quelques années après avoir craqué pour l’Uniline et à la sortie du Compact, Sextan a revendu son ancien système pour investir dans le dernier projet de la marque qui, comme son nom l’indique, offre compacité et performances.
Aujourd’hui, le concept modulaire d’APG convient parfaitement aux nombreux domaines d’exploitation de Sextan. François et Nicolas, sur la même longueur d’onde, insistent cependant tous les deux : Sextan n’est pas uniquement une société de location de matériel, ils ont pour habitude de suivre les projets de A à Z, et s’ils doivent travailler avec un autre système pour un autre job, ils n’hésiteront pas. La relation que Sextan crée avec ses clients est saine, basée sur la confiance. Pas étonnant qu’ils se soient tournés vers APG, qui partage les mêmes valeurs.

Grégory Dapsanse, l’homme derrière les boîtes.

Nous rencontrons ensuite Grégory Dapsanse, développeur commercial de la société APG.

SLU : De quand date l’Uniline et l’Uniline Compact ?

Ugo Berardi et Gregory Dapsanse en pleine discussion.

Grégory Dapsanse : L’Uniline est sorti en 2009, mais il a été globalement abouti en 2012. Entre 2009 et 2012, on a développé les subs, quelques frames, des preset pour le processing mais surtout, afin d’optimiser le système, on a écouté les avis des prestataires concernant par exemple le son ou le rigging.
Le DMS48, dernier processeur d’APG, est sorti en 2012/2013 et c’est ce dernier qui, pour moi, a permis de mener à son point d’aboutissement le système Uniline. Le Compact quant à lui est sorti en 2016, il a en quelque sorte, bénéficié de notre expérience avec le gros modèle.

SLU : En termes de SPL quelle est la différence entre l’Uniline et le Compact ?

Une UC 206 en version narrow donc N

Grégory Dapsanse : Très bonne question. Théoriquement, je répondrais 6 dB, mais cette donnée est assez réductrice car elle a tendance à mettre tous les systèmes sur un même et unique point de comparaison, alors qu’il y a beaucoup d’autres facettes à explorer.
Les deux sujets qui sont moins abordés sont la réserve dynamique que procure un système et l’index de directivité de ce système. Le contrôle de directivité de l’enceinte va en effet influencer directement sur la distance critique et allonger celle-ci. Chez APG, à la sortie de l’Uniline compact, nous pensions que ce système serait réservé aux petites jauges et aux salles de maximum 35 mètres. Ce sont les prestataires qui nous ont montré que le système pouvait en fait convenir pour des distances allant jusqu’à 55 mètres.

On ne les voit pas souvent côté pile, quatre UL210 et deux UL118B.

SLU : Une directivité à 70° pour une enceinte de cette taille, est-ce une bonne idée ?

Grégory Dapsanse : Oui, et c’est assumé. En plus de ça, le système compact assure une directivité constante à partir de 250 Hz. Notre objectif a clairement été d’assumer une directivité étroite afin d’allonger la distance critique par rapport à un autre système qui ouvre à 110°. C’est ce choix qui permet d’utiliser l’Uniline Compact dans des espaces plus importants.

SLU : Tu n’as pas peur que l’on te reproche cette directivité étroite ? Que l’on te dise qu’un petit système se doit d’ouvrir large car utilisé dans de petits espaces ?

Grégory Dapsanse : C’est exactement pour ça que nous avons développé deux gammes de compacts : les 206 N à 70° et les 206 W qui ouvrent à 105°.

SLU : Nous te sentons très amoureux de ton Uniline Compact. Est-ce à dire que l’Uniline approche de la retraite ?

Grégory Dapsanse : Justement pas, d’autant que nous avons remarqué que le Compact a reboosté les ventes d’Uniline. Nous avons dû créer des brochures d’explications pour rappeler l’utilité du système modulaire, ce qui a permis d’arriver à des critères plus objectifs et mesurables. Du coup, les prestataires se basent principalement sur les jauges de leurs projets pour décider entre les deux.

L’équipe présente au Grand Rex avec de gauche à droite et de haut en bas : Laura, Pierrick Le Rille, Nicolas Servant, Gregory Dapsanse, Quentin Fleury, François Yvernat et Ugo Berardi.

La salle se remplit rapidement d’un public de fans dont certains déguisements ajoutent au spectacle à proprement parler. Dès les premières notes on est séduit. Ca sonne bien, d’autant que la production nous a obtenu la meilleure place possible, dans le carré d’or. On ressent une réelle amplification qui garde une grande cohérence dynamique. Aucun instrument ne semble avoir une couleur modifiée ou dénaturée.

Et le silence se fait dans la salle.

Le système bénéficie d’une réserve suffisante pour encaisser les grognements du T-Rex ou l’énergie de l’orchestre, et la charge des subs offre aux fameuses basses du 7e art qui n’en finissent pas, ce qu’il faut de gras et d’endurance. La bande son (bruitage et voix), comme nous l’avons indiqué précédemment, est d’une très, très faible qualité. Cela ne permet malheureusement pas de suffisamment mettre en avant le système ou la qualité du travail de l’ingé FOH.

On est geek ou on ne l’est pas. Au grand Rex, tout est mis en place pour mettre le spectateur dans l’ambiance.

A l’entracte, nous changeons de place pour aller au pire endroit possible, sous la casquette. Mauvaise idée. Nous ne voyons ni l’écran, ni les haut-parleurs … Dans ces conditions, difficile d’être dans le système. La salle a beau être jolie, elle n’en souffre pas moins de certains défauts insolubles.

L’impression est donc positive. Certes, nous avons apprécié l’Uniline Compact mais nous n’avons pas pu bénéficier de cet atout qu’APG met en avant, la modularité, pas plus que de sources de qualité comme des belles voix ou une batterie pour bien cerner sa personnalité. Pour cela, il faudra sans aucun doute profiter d’une seconde écoute dans d’autres conditions, comme un plein air par exemple, histoire de bien ressentir le système et jauger de sa portée réelle et de son intelligibilité au lointain.

Et d’autres informations sur le site APG

 

Abingdon, Maryland

Mountain Christian Church est le premier lieu de culte à adopter Syva

Quand l’équipe de louange de MCC s’est installée dans son quatrième lieu de culte d’Abingdon, les 4 mètres sous plafond limitaient les options de renforcement sonore de l’espace et ses 600 sièges. L’intégrateur, Mankin Media Systems, a résolu le problème avec le système colinéaire Syva de L-Acoustics.

La régie audiovisuelle des Victoires de la Musique..Euhh non, celle de la chapelle d’Abingdon de la Mountain Christian Church !

Ce projet est très intéressant car c’est à la fois la première installation de Syva en Amérique du Nord mais aussi le premier lieu de culte à adopter ce nouveau système. « Syva sur le campus d’Abingdon c’est le produit idéal qui a vraiment fait de cette salle ce qu’elle est » nous explique Tim Corder de Mankin Media Systems. « Au tout début du projet, nous avons exploré différentes approches de renforcement sonore et toutes présentaient des inconvénients. Soit la hauteur des enceintes était trop importante, soit le rendu sonore comportait de trop grandes variations dans la salle pour être acceptable. Syva s’est révélé être la meilleure solution et s’intègre très bien dans l’espace, sans compromis sur la qualité sonore.”

Les deux stars de cette installation. A gauche de l’écran une tête Syva. On devine dessous les Syva Low. Sous l’écran et bien éclairé, un sub KS28.

« Dans notre région, les stables avec une grande hauteur sous plafond sont difficiles à trouver et très demandés » nous explique le Pasteur Bob Rufenacht qui gère la technique de tous les lieux de culte de la MCC depuis dix ans. « Syva a été la clé dans ce projet. Sa forme élégante et compacte qui n’est pas plus large que le support de colonne sur lesquels sont fixées les enceintes, leur a permis de ne pas être une gêne pour les fidèles et pour les faisceaux des lumières. Enfin les projecteurs comme l’écran ont pu être montés dans la structure du plafond ce qui augmente leur portée et améliore la lisibilité des textes.

Une CL3 Yamaha au mix façade, ou comment ne pas se tromper. Remarquez le sonomètre à gauche des bargraphs, il n’est pas question de froisser les tympans des fidèles !

Les craintes de Bob Rufenacht d’un besoin en enceintes d’appoint ont été éteintes par la couverture large et homogène de Syva qui a naturellement rempli les moindres recoins de la salle. « J’ai aussi été impressionné par le calage du système qui a été effectué facilement et sans tâtonner quant à l’emplacement ou l’orientation des enceintes » nous dit-il. « En définitive, Syva s’est révélé être une solution moins onéreuse car nous avons déployé moins de têtes comparé à d’autres systèmes envisagés. C’est donc un projet gagnant-gagnant délivrant un très bon rendu ».

Bien que l’église diffuse chaque semaine des cérémonies religieuses captées dans leur chapelle principale de Mountain Road et transportées via Internet, tout le reste a lieu live sur scène à Abingdon. Depuis l’ouverture à la mi-septembre, la nouvelle chapelle attire régulièrement un millier de personnes lors de ses trois services du dimanche et les fidèles, les artistes comme les membres du staff sont enchantés par l’installation sonore.

Une image de la prédiction de Soundvision. Avec l’aide du Seigneur et de quelques coaxiaux astucieusement placés, le résultat est très homogène.

Mankin collabore avec MCC depuis plusieurs années ayant installé un système en Kara dans la chapelle de 1600 places de Mountain road et un ARCS WiFo en mai dernier dans celle de Bel Air. « La qualité sonore que nous avons obtenu dans cette nouvelle salle est impressionnante et ne dépareille pas avec le rendu délivré par les gros systèmes de nos autres lieux de culte. L’intelligibilité est aussi très bonne » nous explique Rufenacht. « Ce système peut faire tout ce qu’on lui demande. Syva était exactement ce dont notre salle avait besoin ».

En utilisant le logiciel de modélisation acoustique Soundvision, Mankin a fait le choix de placer un seul Kiva de part et d’autre du plateau. A l’aplomb de chacune des têtes, deux Syva Low étendent la réponse dans le bas du spectre et un KS28 par côté fournit la dernière octave. Deux autres Syva accrochés à des colonnes en milieu de salle complètent la couverture et trois X12 en douche bouchent les dernières zones d’ombre. L’ensemble est contrôlé et amplifié par des LA4X.

Une vue de la chapelle. On devine à gauche la régie.

Plus d’informations sur Mankin Media System et sur L-Acoustics

 

Paul Guthrie implique le JDC1 pour la tournée de NIN

Nine Inch Nails (NIN), les mythiques pionniers du rock industriel, dirigés par Trent Reznor, repartent en tournée avec une série de dates sur les Festivals d’été et d’automne.
Leur éclairagiste Paul ‘Arlo’ Guthrie, a intégré 24 JDC1 fournis par PRG dans sa conception lumière ainsi que15 barres barres à leds X4 Bar 20 et quatre lyres motorisées compactes X4 S utilisées comme éclairage dynamique au sol.

Photo Bree Kristel Clarke

Guthrie est associé au groupe depuis 2013, et les a rejoints pour leur tournée européenne de 2014, sur une conception originale de LeRoy Bennett. Aujourd’hui, c’est Reznor lui-même, avec son coéquipier du groupe, l’auteur-compositeur et producteur Atticus Ross, qui a le plus contribué à la conception. « Ils sont impliqués à fond », confirme le concepteur. « En février, nous avons commencé à parler de ces spectacles et nous avons considéré de nombreux éléments de la production.
Nous avons fait pas mal de chemin pour nous renseigner sur différentes technologies et, finalement, nous y sommes allés avec notre idée originale “d’antiproduction”. Ce qu’il entend par là, c’était de concevoir un décor “grungy” : « exactement le contraire de ce que tout le monde faisait …, quelques bidons, de la chaleur, de la fumée, de la crasse, aucune lumière en mouvement et pas de vidéo ».

Photo Bree Kristel Clarke

Et bien sûr, les stroboscopes jouent un rôle essentiel dans cette présentation statique. C’est Mark Ravenhill, le président de GLP USA, qui a présenté le JDC1 à Arlo, alors qu’il était à Los Angeles pour étudier ses choix. « Je voulais quelque chose capable de bouger, de changer de couleur, de lancer des éclairs, d’être lumineux et de petite taille tout à la fois. J’ai pensé que le JDC1] conviendrait parfaitement, et Curry les a achetés pour nous. »

Conçu en trois parties, le JDC1 contient des matrices de LED qui remplissent tout le format au-dessus et au-dessous du tube central lui-même, et le grand nombre de pixels RGB et blancs interagissent pour produire des effets étonnants. On peut commander les trois sources lumineuses soit comme des sections indépendantes, soit comme un ensemble complet, et on peut aussi le faire fonctionner en continu comme blinder ou Wash, sans aucune réduction de flux. De plus, on peut diviser la face RVB en 12 parties séparées comme des ‘pixels’, tout comme le tube blanc brillant, ce qui permet d’exploiter l’ensemble de la matrice en pixel mapping.

Photo Bree Kristel Clarke

Bien que le spectacle de NIN utilise principalement des blinders blancs, les pixels apparaissent naturellement dans plusieurs chansons. « Dans une chanson en particulier, nous utilisons les pixels séparés dans le tube stroboscopique pour créer un effet d’ombre cool », relate Arlo.
Parallèlement, les X4 Bar 20 sont alignées le long du fond de scène. Pour en expliquer la raison, Arlo Guthrie déclare : « Cela nous donne un rideau de lumière derrière le groupe. En ce qui concerne les X4S [têtes à LED], ils ont été montés à l’origine sur des chariots de caméra, mais nous les avons réutilisés comme éclairage de sol à bas profil.

« Avec ces projecteurs GLP, nous avons obtenu plusieurs effets originaux que je n’ai jamais vus avec d’autres projecteurs ». C’est le concepteur lui-même qui a programmé le spectacle sur une grandMA2. « Tout le spectacle est censé apparaître comme s’il était donné en pleine rue, et je fais en live. Nous n’avons aucune lumière mobile pendant tout le spectacle. »

Photo Bree Kristel Clarke

Quand il s’agit de donner son avis sur le JDC1, il est absolument catégorique. « Ils sont un effet mortel », s’enthousiasme-t-il. Et il ajoute qu’avec leur format compact, ils sont faciles à disposer discrètement dans le décor. « En fait, tous les luminaires GLP semblent combiner des caractéristiques uniques dans des ensembles très bien conçus et construits », conclut Arlo Guthrie. « C’est drôle de voir ce que tout le monde fait avec ».

Plus d’infos sur le site GLP et sur le site La BS

 

Pour la reconstitution de l’incident de Xi’an en 1936

Amadeus a installé un système audio 3D au théâtre de Xi’an

Amadeus a installé cinquante enceintes contrôlées en diffusion 3D au théâtre d’état de Xi’an. Le système sonore complémente vingt écrans géants à LED souples de 10 m pour des représentations avec 700 acteurs de la rétrospective de l’incident historique de Xi’an en 1936 (enlèvement de Chiang Kaï-chek par Zhang Xueliang).
Le théâtre d’État est situé à l’endroit exact où il s’est produit. Amadeus a travaillé avec son distributeur Guangzhou Sign King ET Co. Ltd., la société suisse Sonic Emotion et DiGiCo pour concevoir et installer la configuration sonore requise dans le nouveau bâtiment.

Pour Wymen Wong, de Guangzhou Sign King ET Co., Ltd.: « Amadeus a proposé les meilleures solutions, en terme de produits et de services, répondant ainsi parfaitement au cahier des charges émis par le metteur en scène et à ses contraintes. Le public a été fasciné par les solutions techniques mises en oeuvre – dans les domaines du son, de la lumière, de la vidéo et de la machinerie scénique – toutes au service du spectacle. »

Gaetan Byk, Directeur du Marketing Amadeus, explique : « La complexité du projet ainsi que sa dimension artistique ont induit une double implication pour Amadeus, tant immatérielle que matérielle. Nous avons ainsi proposé un savoir-faire, une expertise, une vision « technico-artistique » au-delà du simple fait de fournir des enceintes acoustiques adaptées aux contraintes de couverture, de pression, de réponse, etc. »

« Amadeus puise sa légitimité dans l’héritage acquis par la marque au sein du monde professionnel durant ces vingt-cinq dernières années. Notre proximité avec les plus grandes institutions musicales, théâtrales, scientifiques et avec leurs utilisateurs – dont les carrières et les sensibilités sont autant originales que complémentaires – nous a aidé à réaliser une installation exceptionnelle dans sa mise en œuvre. » ajoute Byk.
« Nous avons en effet sollicité les services du prestigieux Théâtre National de Chaillot, ayant acquis un système immersif similaire il y a plusieurs mois. Nous avons ainsi été amenés à travailler avec Marc Piera, actuellement Directeur du Département Son au sein du Théâtre National de Chaillot, compositeur, musicien et ingénieur du son dont les travaux autour du sonore ont débuté en 1982 pour le théâtre, la danse et plus globalement la performance live.

Marc Piera a réalisé plus de 300 projets originaux, principalement en tant que compositeur de musique ou concepteur d’environnement sonore. Depuis 2006, il travaille en tant que conseil en multidiffusion électroacoustique auprès d’institutions françaises prestigieuses telles que la Bibliothèque Nationale de France, le Musée National d’Histoire Naturelle, les Théâtres de la Cartoucherie et le Théâtre de la Cité Internationale, pour n’en nommer que quelques-uns. Marc Piera a rejoint les équipes du projet durant quelques semaines. Il fut en charge de la calibration électro-acoustique sur site, de la spatialisation des objets sonores et du mixage final de la création sonore.

Marc Piera explique ses idées sur le travail avec le son immersif et la spatialisation :
« Je crois depuis mes débuts que sommeille en chaque technicien du son un écrivain électro-acoustique à même de sublimer ou réinterpréter une écriture musicale. Ces nouvelles techniques de diffusion nous offrent enfin le choix, celui de construire notre espace, avec ses profondeurs, ses images et sa relation avec la proposition scénique. Elles font de nous des architectes du sonore, des metteurs en son, enfin libérés des éternels carcans ou dictats imposés par les positions physiques « acceptables » ou usuelles des haut-parleurs en théâtre. Le système mis en place ne choisit plus pour nous. Nous avons enfin le choix. »

Ci-après une vidéo de présentation du spectacle :

L’équipement audio installé :

Enceintes Amadeus:
UDX 8, enceinte 2 voies passive compacte (8  » LF + 1,7  » HF) : 8 unités
UDX 15, enceinte 2 voies passive haute efficacité (15  » LF + 2  » HF) : 40 unités
ML 28, caisson d’extrêmes graves (2 x 18  ») : 6 unités
Amplificateurs Lab.gruppen:
C68:4: 12 unités
FP14000: 3 unités
Sonic Emotion: WAVE II, Processeur de synthèse 3D du champ sonore : 1 unité
Console DiGiCo: Console de mixage numérique DiGiCo S21 : 1 unité


D’autres informations sur le site Amadeus

 

M50xRD, l’édition limitée en rouge vif du casque M50X d’Audio-Technica

Audio-Technica propose une édition limitée de son casque de monitoring studio M50x, première édition limitée de la très populaire série M.
Avec une finition rouge vif soulignée de doré, le M50xRD reprend les caractéristiques de l’original M50x, très utilisé par les ingénieurs du son et régulièrement salué par les critiques professionnels de l’audio.

Le M50x offre notamment une excellente définition des basses fréquences avec ses transducteurs exclusifs de 45 mm assurant par ailleurs une grande clarté sur toute l’étendue de la gamme de fréquence. Casque fermé avec oreillettes à isolation acoustique rabattables et orientables, le M50xRD, pliable, bénéficie d’une construction robuste qui en font un choix idéal pour l’enregistrement, l’édition, le mixage, le monitoring et l’écoute personnelle.

Tout comme le M50x original, le nouveau modèle est livré avec une housse de protection contenant un choix de trois câbles détachables (câble droit de 1,2 m et 3 m et câble en spirales de 1,2 m à 3 m) avec connecteur mini Jack stéréo (3,5 mm) en plaqué or et adaptateur 6,35 mm.


Caractéristiques :

  • Type : Dynamique fermé
  • Transducteur : 45 mm
  • Aimant : Néodyme
  • Bobine : CCAW (Copper-Clad Aluminum Wire)
  • Réponse en fréquence : 15 Hz – 28,000 Hz
  • Puissance max admissible : 1,6 W @ 1kHz
  • Sensibilité : 99 dB (1 mW)
  • Impédance : 38 ohms

Le M50XRD est disponible au prix public conseillé de 169 €TTC.

D’autres informations sur le site Audio-Technica

 

Démo au Zèbre de Belleville

Premières impressions des Martin Mac Encore

Algam Entreprise et Martin Professional by Harman ont choisi les planches du Zèbre de Belleville pour un délicat pas de deux des nouveaux Spot Martin Mac Encore.
Dans ce charmant petit cabaret du XIe arrondissement parisien, un public trié de connaisseurs a pu apprécier les qualités du Mac Encore Performance Cold et de son jumeau le Mac Encore Performance Warm.

Algam Entreprises a choisi un charmant théâtre parisien pour cette première présentation aux éclairagistes parisiens.

Pendant que les guéridons se remplissent de belles assiettes et de vin léger, les discussions se sont animées autour de Jérôme Garnier, le spécialiste et démonstrateur Martin depuis de nombreuses années.

Arthur Oudin, Tristan Tristan Szylobryt et Josselin Navarre autour de Jérôme Garnier, directeur technique de Martin qui assure la démo.

Le geste renseigne quelquefois mieux que toutes paroles, alors pouvoir manipuler les projecteurs directement depuis la console est une initiative grandement appréciée par l’équipe de SoundLightUp, présente en force, et toujours gourmande d’interactivité.
Avec ses deux projecteurs motorisés à couteaux et source led, Martin by Harman vise un public élargi autour de ses fidèles partenaires, souvent prestataires dans l’événementiel, la tournée ou le monde de la nuit.
Les Mac Encore Performance sont quasiment identiques, dotés d’une matrice de leds blanches de 500 W. Plutôt complets en fonctions, chacun d’eux bénéficie d’un zoom 12-48°, d’une trichro mécanique, d’une roue de couleurs, d’une roue de gobos rotatifs, d’un iris, d’un frost variable, d’un bloc couteaux et, au choix, d’une roue d’animation ou d’une roue de gobos fixes. Leur enveloppe bombée cache un refroidissement combinant convection passive et air forcé, afin de limiter au maximum leur bruit de fonctionnement.

Mikael Maurin (Phase 4) et Ludo (SoundLightUp), qui participent activement à cette ambiance conviviale

Tous les autres mécanismes ont aussi aussi étudiés dans ce sens, pour que les Mac Encore côtoient le silence ; les portes des théâtres et plateaux de télévisions leur sont ouvertes en grand. C’est justement pour ces lieux que deux modèles ont été optimisés.
Le Mac Encore Performance Warm sera forcément apprécié par les Opéras, avec un flux de 9000 lumens à 3000K et un CRI supérieur à 90. Le Mac Encore Performance Cold sera apprécié sur les plateaux TV avec un flux plus conséquent de 11000 lumens, 6000K et un CRI de 84, et aussi bien sûr en concert.

Dans les deux cas, un disque correcteur supplémentaire permet au modèle « froid » de rehausser sa température de couleur, et au modèle « chaud » de la descendre. De leurs franches couleurs à leurs gobos et animations ; du bloc couteaux hérité du Viper Performance à l’autofocus et au frost progressif ; de la remarquable projection sans point chaud aux innovations électroniques de la matrice led, la conception des Mac Encore s’est appuyée sur un cahier des charges très précis et l’expérience de nombreux éclairagistes de théâtre et de la télévision.

L’équipe Algam Entreprise, bien renforcée depuis qu’ils ont repris Martin en distribution. Deux techniciens de SAV de l’équipe Harman-Martin et 4 technico commerciaux sont déjà recrutés pour soigner les clients Martin en France. De gauche à droite Jérôme Hardy (Responsable commercial presta ), Franck Veber (commercial Harman), Yohan Ory (SAV Martin) , Romain Roulleau (assistant de direction Algam Entreprises), Xavier Brunet (assistant technique AE), Antoine Toublanc (Directeur des achats AE), Jérôme Garnier (chef de produits Martin), Didier Pérez (Directeur AE), Joël Azilinon (Directeur SAV Martin), Johann Gehrig (responsable commercial light AE), David Deforge (chef produits light AE).

Pour les impatients, les Mac Encore seront présentés aux JTSE sur le stand Algam Entreprises.

Prix public : 9150 €HT pour l’EPS (carton avec enveloppe en polyester) et de 9400 €HT pour le SIP (carton avec enveloppe en plastique pour flight case) et distribué en France par Algam Entreprises

Plus d’infos sur le site Martin professional et sur le site Algam Entreprise.

 

Offre d’emploi Paris

Melpomen recherche un responsable de chantier Audiovisuel

Intégré au service Vente / Installation de Melpomen Paris, vous aurez en charge la supervision des équipes d’installateurs et la réalisation de chantiers d’installation. Ce poste demande des connaissances approfondies en son, vidéo, éclairage et automation.

Cliquez sur l’image de l ‘annonce ci-dessous pour y accéder :

 

Son made in Belgium

Focus sur Audiofocus

La société belge Audiofocus nous a accueillis pour une démo de ses enceintes. Pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, les belges savent aussi construire des enceintes, et des bonnes. Il est vrai aussi que cette marque est installée à Ciney, une ville qui a donné son nom à une bière qui l’est tout autant. Mais on s’égare…

Banc d’essai Audiofocus avec à gauche un stack de FR-X 12a et à droite un stack de FR-X 15a. Un line-array Ares 8 et au centre un line array Ares 12. Les 6 subs sont des MTSub218 MKII

Nous voilà à Ciney près de Namur pour jeter notre oreille sur une gamme de wedges, de line-source et de line-array d’Audiofocus. Thomas Destrée, ingénieur du son responsable de la démo à laquelle nous allons assister, nous accueille et nous emmène pour un rapide tour de l’usine avant de nous convier à une écoute à l’arrière de l’entrepôt où nous attendent 4 références de têtes et 12 subs. Un champ libre, idéal pour un test, notamment des deux line-arrays prévus au menu.

Le test son commence avec la gamme des FR-X.

Arrière d’un FR-X 15 avec le X-comb et le switch permettant d’activer le mode even et le mode odd.

Ces enceintes actives en 12 et 15’’ sont prévues en PA pour de petites audiences ou en front-field assez compacts sur de plus gros événements. Elles sont soit composées d’un HP 12 pouces néodyme couplé à un moteur 1,4 pouces cette fois-ci à aimant ferrite, soit d’un 15 pouces avec le même moteur. La boîte est processée et amplifiée par un module Powersoft intégré à la face arrière. C’est d’ailleurs une constante chez Audiofocus qui développe un partenariat très proche avec la marque italienne.

Schéma du principe de couplage des boîtes grâce au X-comb.

Le guide d’onde est très facilement pivotable sur 90°, ce qui permet d’ouvrir la boîte soit à 80° en horizontal et 30° en vertical, soit l’inverse. La mécanique est bien pensée, le technicien ne doit même pas sortir son Leathermann pour changer le réglage d’ouverture. L’originalité de ces boîtes réside dans la possibilité de les coupler en montage à courbure constante et de les accrocher ou bien de les poser en fonction des besoins.

Un montage de trois FR-X12a, un assemblage à courbure constante idéal pour des petites salles ou des clubs.

Le raccord entre les guides d’onde se révèle très réussi grâce à un système breveté par Audiofocus appelé X-Comb, qui repose autant sur la forme du guide d’onde que sur un filtrage FIR et un processing effectué par les DSP Powersoft (n’insistez pas, on a essayé d’en savoir plus mais chuut, c’est secret défense).
Pour permettre ce couplage, Thomas a, au préalable, appuyé sur le switch arrière activant le X-Comb. Une boîte sur 2 est sur le mode « even » la seconde sur le « odd ». A l’écoute, les FR-X 12 sont convaincantes. Pas besoin d’être ingé système pour reconnaître que la transition entre boîtes se passe vraiment bien, autant avec les FR-X 12a qu’avec les FR-X 15a.

Le rigging des FR-X permet une accroche de type line-array par exemple pour des installations fixes. Bref, ces modèles me semblent être une alternative intéressante à des boîtes de marques Premium.

Pour la suite du test, Thomas nous passe volontairement les mêmes morceaux que pour la démo des FR-X de manière à garder un point de référence. Il nous précise également à ce moment que nous écoutons la totalité des systèmes totalement « flat ». Pas de processing externes, pas d’égalisations flatteuses … rien ! En théorie on pourrait chicaner, et dire que la mise en phase top/sub n’était pas optimale !
En pratique nous avons apprécié l’honnêteté de la démo, on nous fait écouter les boîtes sorties de leur carton ! C’est loin d’être le cas chez tous les fabricants. Audiofocus souhaite que les clients potentiels écoutent le système tel qu’il sonnerait sur une prestation où le temps manque pour caler le système (ce qui arrive parfois encore).

Place aux Line-Arrays et aux gouttes

4 Ares 8a et un sub B18a. En connectant ensemble en RS 485 les modules ampli et processing, il est possible de prendre la main avec Harmonia, le soft de Powersoft qui ne cesse de gagner en fonctions.

Deuxième phase d’écoute, on passe au sérieux et Thomas décide de mettre la gouache : le décibelmètre indique 103 dBA à la console. On écoute désormais l’Ares 8, deux lignes composées de 6 boîtes par côté. Ce line-array relativement compact est la boîte la plus vendue de la marque. La caisse est composée de 2x 8’’ Faital Pro et d’un moteur 3’’ à sortie 1,4’’ et dôme titane. La directivité est de 110 x 7,5°.
Elle existe en deux modèles. La première classique en deux voies actives est livrée avec des amplis Powersoft et les presets adéquats. La seconde embarque directement la bi-amplification Powersoft et le DSP. Malgré 4 presets pré chargés, il est possible en option la prise de contrôle du processing à distance.
A l’écoute ça sonne et même bien ! Le spectre est équilibré et les subs complètent bien le bas du spectre forcément limité avec 6 boîtes par côté, des 8’’ et qui plus est en extérieur ! C’est sec, précis et ça va fort. En champ proche, la boîte est convaincante. En champ lointain en revanche on perd en précision. Ce line array n’est pas conçu pour des jauges de plus de 5000 personnes.

Le gros système d’Audiofocus, l’Ares 12a.

Vous allez me dire … pour des salles de cette importance, il faut monter en gamme, il faut du gros système. Bref, il faut l’Ares 12a, le gros système d’Audiofocus et ça tombe bien, il est en démo également. Composé de boîtes à trois voies actives, il embarque aussi des modules Powersoft, sans doute des Digimod à 4 canaux, qui assurent amplification, processing et communication.
Deux 12’’ en charge bass reflex pour le bas, huit moteurs 3’’ pour le médium et deux 1’’ pour l’aigu assurent le spectacle, les 8 moteurs médium débouchant dans le guide d’onde externe. La directivité est de 110 x 7° et le SPL Max atteint 134 dB dans le grave et 143 dans le médium et aigu. On joue dans la cour des grands. Dès que le potard est levé, on se sent totalement recouvert par le système.
Le medium est précis et, malgré la pluie bien belge qui s’est invitée, le couplage top/sub donne envie de tester plus longuement le PA. J’ai beau m’éloigner, le champ proche dépasse les 40 m alors qu’il n’y a que 8 boîtes lors de ce test.

Roue d’angulation de l’Ares 8

Après cette courte démo de l’Ares 12a, nous rentrons dans l’usine car le temps ne permet plus de survivre en extérieur. Le moment est opportun pour approfondir les détails de la série Ares.
Sachez que toutes les boîtes sont équipées de pins aimantées (ce qui aide grandement au montage du système), les possibilités d’angulation se font à 0,5° près. On remarque que les angles gravés sur l’accroche sont notés de manière claire et qu’il y a des repères utiles afin de ne pas se tromper lors du montage. On apprend également que toutes les frames de la marque sont faites en acier, ça se sent point de vue poids. La raison : l’acier plie, mais ne casse pas.

La Belgique et son climat si accueillant…

Quelle marque sérieuse n’a pas un 12’’ et 15’’ coaxial à son catalogue ;0)

Nous profitons également de ce passage à l’intérieur pour écouter les CM 12a et CM 15a, deux enceintes coaxiales au format wedge basées sur les mêmes technologies que celles utilisées par les FR-X : ouverture de la boîte variable (Very Easy Rotatable Speaker, VERS) et ampli Powersoft intégré ce qui permet de bénéficier du mode X-Comb, même si la nature de l’émission conique de ce type d’enceinte limite son apport.

Le CM 12a (gauche) et son grand frère le CM 15a (droite)

Le CM 15a intègre un raincover. Si on y brode le logo de la société : pub assurée.

Le guide rotatif de la CM 12a, il équipe aussi la CM15a, et qui donne la possibilité d’adapter la directivité en mode plutôt wedge en 60 x 80° ou PA en 80 x 60°

L’ouverture du guide elliptique placé devant la sortie du moteur est de 80 x 60, mais peut basculer en moins de 30’’ et sans outils en 60 x 80. Ces deux références coaxiales en 12 et 15’’ sont indispensables pour lutter à armes égales lors des appels d’offre des théâtres et autres salles polyvalentes. Le coaxial permet en plus une précision de phase inégalable.
On est tous impressionnés par la résistance au Larsen, ça va fort ! Très fort, à en faire saigner nos oreilles si j’ose dire. Enfin, cerise sur le gâteau, deux petites options fort appréciables sont prévues pour ces enceintes : premièrement un raincover arrière qui permet par exemple de broder le logo de la société de location et accessoirement protéger le module actif, ensuite, des embases à angle variable pour pieds HP.

C’est à ce moment que Xavier Marchal (co-fondateur de la marque) et Anne Leroy (CEO) nous rejoignent, ce qui nous permet de compléter notre information.

Xavier Marchal, co-fondateur et développeur d’Audiofocus.

Ces deux collègues se connaissent depuis plus de 25 ans. Ann nous explique qu’à la base, Audiofocus était une entreprise familiale. Au fur et à mesure des années, la compagnie a grossi et elle emploie désormais 27 personnes, le terme familial ne semble donc plus opportun pour décrire ce fabricant.
On sent cependant que tous les employés se connaissent et aiment travailler ensemble, tous mettent la main à la pâte ce qui permet à Audiofocus de sortir pas moins de 300 boîtes par mois. Xavier met en avant la rapidité avec laquelle la société peut réagir face à une commande importante.
Exemple simple : des clients qui avaient assisté avec nous à la démo souhaitaient acheter 12 retours CM 15a, Xavier leur a annoncé un délai de 15 jours avant livraison…balèze ! Ce délai extrêmement court s’explique principalement par le fait que tout (ou presque) est fait soit en interne soit en sous-traitance locale. Les boîtes sont 100% européennes… en son, tout comme aujourd’hui en matière de nutrition, la tendance est au local !

Les amplis intégrés Powersoft avant leur placement dans les enceintes

Lors de la visite, nous passons devant la chambre de peinture… Xavier insiste sur cette pièce, la peinture utilisée depuis peu est de la PU (Polyuréthane), c’est ce qui se fait de plus résistant. La finition des boîtes est impeccable, hors de question pour Anne et Xavier d’avoir une impression de finition différente sur des enceintes identiques. Mais un peu comme la chambre fermée à clé de Barbe Bleue, un local ne nous a pas été présenté.
En nous dirigeant vers la sortie, nous nous permettons de demander à Xavier ce qui se cache dans la pièce qui se trouve derrière lui. Il éclate de rire puis nous dit « Ca c’est la destroy room !». C’est en quelque sorte leur chambre de torture pour HP et ampli. Chaque prototype y est martyrisé. Que ça soit en lui faisant endurer de fortes chaleurs pendant plusieurs heures ou en faisant varier la tension d’alimentation, tout y passe !

Xavier précise : « De temps en temps, on passe quand même renifler, des fois que ça sentirait mauvais !» A l’avenir la société envisage même la possibilité d’aménager un droptest afin de vérifier la résistance aux chocs de ses enceintes.

Conclusion

A la fin de la visite nous ne pouvons qu’être optimiste. De bonnes boîtes, solides, locales et… à un prix serré ! Voilà qui devrait en convaincre plus d’un. En tout cas, nous sommes tout simplement impatients d’entendre le rendu final en situation réelle … Après tout, faire sonner « Everybody Here Wants You » de Jeff Buckley sur un système n’est pas trop difficile. A quand l’écoute avec un bon groupe et vrai sondier ? Bientôt c’est certain.

D’autres informations sur le site Audiofocus

 

Offre d'emploi

Dushow Paris recherche un Chargé de Projets Lumière

Dushow, prestataire de services en son, lumière, vidéo et structure dans l’événementiel, le spectacle vivant, et l’audiovisuel recherche un(e) chargé(e) de projets lumière pour son site de Roissy-en-France.
Vous serez chargé entre autres de superviser et d’optimiser la réalisation des opérations lumière au sein d’une équipe de 5 personnes.

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Offre d’emploi Paris

Novelty recherche un technicien de maintenance (H/F)


Le groupe Novelty, prestataire de service expert et spécialiste des métiers de l’image, du son, de la lumière, de la structure scénique, de la distribution électrique et du management technique au service des industries de l’événementiel recherche un technicien de maintenance pour effectuer en atelier, la maintenance préventive périodique et/ou curative d’équipements en rapport avec les domaines de compétences de Novelty (son/éclairage/vidéo/levage/distribution électrique…)

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