Aleksey Korolev change son mix avec DiGiCo et KLANG

L’ingénieur du son russe Aleksey ‘Midas’ Korolev, est récemment passé à immersif avec le système Soundscape de d&b mais aussi celui immersif intra-auriculaire de KLANG. L’adoption de cette technologie l’a également incité à se tourner vers DiGiCo, profitant de l’intégration native du système KLANG avec la gamme de consoles SD.

Aleksey Korolev avec ses nouveaux jouets.

Aleksey Korolev a découvert KLANG pour la première fois il y a quelques années au salon ProLight + Sound. « J’allais changer de salle d’expo quand, du coin de l’œil, j’ai remarqué un stand avec une nouvelle technique impliquant les in-ears. J’ai demandé par curiosité une brochure sans me douter qu’un jour j’allais devenir un utilisateur de ces produits ».

Lorsque Korolev a pris en main la technique de son groupe actuel, certains utilisaient des ears en mono. Il a commencé par basculer l’ensemble des musiciens en stéréo à l’exception d’un guitariste, tout en sachant qu’il y avait mieux à faire.
Malgré des résultats cohérents d’un spectacle à l’autre, subsistaient des masquages occasionnels sur certains arrangements surtout lorsqu’ils s’additionnaient aux retours du système de certaines salles.

Un joli mix, bien entendu immersif entre des produits DiGiCo, KLANG et d&b.

« Quand j’ai découvert que notre distributeur local disposait d’un appareil de démo KLANG, je l’ai bien sûr contacté pour l’essayer », dit-il. « A l’écoute des résultats, j’ai su qu’il serait dur de revenir à la stéréo. C’est très addictif.
L’environnement sonore créé est si naturel qu’en quelques secondes vous oubliez que vous portez des oreillettes. Placer les sources le long de l’axe vertical permet d’obtenir un son « dans la face » sans changer de niveau ; c’est tellement naturel…

Comme notre cerveau s’est adapté à la stéréo, si vous avez une conversation avec un musicien, vous regardez là où il doit se trouver même si sa voix est panoramisée à l’opposé. Avec la matrice KLANG, lorsque les musiciens commencent à parler, vous tournez la tête vers l’origine de leur voix, car cela crée un environnement acoustique naturel et votre cerveau croit ce que vous entendez. »

« La première fois que j’ai essayé une matrice KLANG:fabrik, c’était avec une autre marque de consoles. J’avais 48 voies d’entrée et sept mix stéréo ce qui dépassait les capacités de traitement de ce modèle. J’ai donc utilisé KLANG pour quatre artistes et les autres ont reçu leurs mix directement depuis la console.

La matrice KLANG:fabrik face avant et arrière.

Les résultats que j’ai obtenus avec KLANG étaient incroyables, mais contrôler certains mixes via l’application et d’autres depuis la console n’était pas très pratique. Quand j’ai entendu parler de la carte DMI-KLANG, de sa puissance de traitement et de sa parfaite intégration dans les DiGiCo SD, cela m’a poussé à adopter cette marque de consoles.

Alors que ce changement nécessitait une approche différente, Korolev a trouvé que les macros, en combinaison avec les touches intelligentes, étaient « une fonctionnalité incroyable », rendant la préparation du show et son mixage extrêmement flexibles. Il apprécie également les 12 faders par banque, la clarté du mix et l’option line check dans l’onglet audio I/O.

La très grosse capacité de calcul du FPGA embarqué dans la carte DMI, signe le début de la collaboration avec les équipes de R&D de DiGiCo qui en sont les grands spécialistes.

« Globalement, l’utilisation d’une nouvelle marque m’a amené à repenser mes habitudes de travail simplement parce que j’avais un outil très différent entre les mains. J’ai cela dit trouvé qu’il devenait beaucoup plus facile de contrôler les retours du groupe », dit-il.

Korolev travaille également pour la filiale russe de d&b qui a récemment inauguré une salle de démo de Soundscape à Moscou. « Bientôt, nous aurons une console DiGiCo de notre distributeur russe Aris Pro, puis j’aurai un espace pour expérimenter », dit-il. « Une chose que j’ai en tête est d’utiliser KLANG comme matrice d’écoute pour encoder un spectacle en Soundscape sans utiliser d’enceintes. »

Une SD12 avec en haut à droite de l’image un iPad montrant la distribution spatiale des différentes sources ou stems autour de la tête virtuelle.

Bien que Korolev ait besoin d’un peu plus de temps pendant la préprod pour intégrer le DMI-KLANG dans son flux de travail, il a découvert qu’en utilisant des macros, il peut optimiser le processus de configuration. « KLANG nous a par ailleurs facilité la vie car mes techniciens sur scène utilisent désormais des iPad et m’aident à contrôler les mix retours pour certains musiciens.
C’est très utile les jours où nous n’utilisons qu’une seule console pour la face et les retours. L’intégration des commandes est très bien faite, je n’utilise mon iPad que pour le contrôle visuel du système et des signaux pendant que je gère tout le reste avec les encodeurs de la console.

Le dernier conseil de Korolev à tous ceux qui envisagent d’utiliser KLANG et DiGiCo est de ne pas avoir peur de se lancer : « Comme quelqu’un l’a dit un jour, vous ne pouvez pas arrêter avant d’avoir essayé.

Certains pensent qu’un équipement supplémentaire compliquera votre configuration et vous coûtera de l’argent. Le plus important c’est ce que nous pouvons en tirer, or il s’agit bien d’une toute nouvelle expérience d’écoute, alors essayez. Si vous aimez, vous trouverez toujours un moyen d’intégrer cette matrice à votre flux de travail. »

Pour plus d’infos sur le site Digico sur le site Klang et sur le site DV2

 

Crédits - Texte : DiGiCo, Klang - Traduction : Ludovic Monchat - Photos : DiGiCo, Klang

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