Ayrton Arcaline 3 et MagicBlade FX

Ayrton réinterprète complétement un de ses projecteurs phare, la barre de leds Arcaline, avec des améliorations tous azimuts et fait évoluer l’emblématique MagicBlade en version FX avec un module zoom d’une fluidité irréprochable et la souplesse langoureuse des lentilles du MagicPanel FX.

Arcaline 3
Cette version 3 est quasiment la version définitive de la fameuse barre de leds architecturale Arcaline. Très souvent utilisée hors de son marché d’origine, l’installation fixe, au profit de prestations événementielles ou de concerts, son cahier des charges a été revu pour gagner en adaptabilité.

La version ultime de l’Arcaline, en version 3

Et là, joie ! Un vrai menu est apparu, avec un accès direct sur le flanc du projecteur.

  • Alléluia ! Chaque led peut se contrôler individuellement.
  • Bonheur ! Le focus manuel en tilt se fait à la main, sans forcer, sans outil.
  • Hourra ! Les courants de fuite ont disparu, une douzaine de barres peuvent se brancher à la suite sur une prise 10 A.
  • Miracle ! Un vrai socle pour la stabiliser au sol et deux embases Omega ¼ tour ont fait leur apparition pour l’accrocher sans-souci dans les ponts.

La présence d’un menu sur une barre d’Arcaline n’est plus un vœu pieux !

Devant la débauche d’effets spectaculaires présentés par Ayrton à chaque salon, certains s’attendaient sans doute à trouver une version motorisée en tilt. Ce serait oublier le marché de l’architectural, grand fan de l’Arcaline avec des milliers de modèles vendus ses dernières années.
Pour les autres innovations, cette Arcaline 3 mesure toujours un mètre de long, possède un gabarit un peu plus massif avec 11 kg sur la balance, et reste bien sûr entièrement étanche IP65, jusqu’aux câbles. Ce sont exactement les même que ceux de l’Arcaline2, et tous les accessoires d’alimentation sont entièrement compatibles.
La puissance a plus que doublé avec douze leds RGBW 10 W Osram et des collimateurs de 45 mm. Le rendement théorique approche les 87 % pour 5000 lumens annoncés. La consommation est passée en conséquence à 180 W et le refroidissement est toujours passif, par convection naturelle.

Les lentilles ont un angle standard de 6,5°, l’ajout de filtres holographiques permettra de modifier éventuellement cette dispersion du faisceau, symétriquement ou asymétriquement. Le protocole de contrôle est toujours en DMX compatible RDM, avec quatre modes de 6 à 57 canaux. Les leds sont flicker-free et, comme toujours chez Ayrton, une grande quantité d’effets préprogrammés est intégrée.

MagicBlade FX
Les MagicPanel et les MagicBlade sont les projecteurs les plus emblématiques de notre constructeur national. Chaque année, ils évoluent en puissance, en précision, ou en possibilités. Après les versions « R », comme radical, les versions « FX » dominent maintenant, avec ces optiques si caractéristiques et un module de zoom d’une fluidité irréprochable. Les MagicBlade n’avaient pas encore reçu cette évolution, jusqu’à aujourd’hui.

Le MagicBlade en version FX

Cette barre de leds motorisée en rotation continue pan et tilt possède maintenant un système de zoom mécanique d’une amplitude monstre de rapport 1 :15, avec une plage d’excursion de 3,6° à 53°. Le MagicBlade-FX a pris de l’embonpoint pour arriver à 13 kg, ce qui a ralenti un peu sa vitesse, mais tout comme l’Arcaline3 a vu sa puissance de feu doublée.

les yeux du MagicBlade FX lui mangent maintenant tout le visage.

Ses sept sources sont des leds RGBW de 45 W drivées en 30 W pour limiter le derating et le refroidissement. La puissance consommée arrive à 400 W pour un flux constructeur de 4500 lumens. Pour améliorer encore la précision de la lumière, des soufflets sont placés entre les lentilles carrées de 65 mm de côté pour éviter les résurgences de faisceau.
Hormis le zoom en 16 bits, l’utilisateur retrouvera ses habitudes de protocoles : DMX compatible RDM, ArtNet, sACN, récepteur LumenRadio CRMX TiMo RDM intégré, 3 modes de contrôle de 22 à 46 canaux, macros et effets identiques à ceux du MagicBlade R. Ce projecteur fut à coup sûr la vedette du stand Ayrton 2017.

D’autres informations sur le site Ayrton et sur le site Axente

Crédits - Texte et photos : Tristan Szylobryt

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